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VIRTON
Baptiste Valette, le Virtonais du moment
Le keeper de l’Excelsior réalise d’excellentes performances depuis l’entame du championnat
STÉPHANE MARCHESANI
Vu sa bonne saison, va-t-il rester à Virton l’an prochain?
JPL
Les choses ont bien changé en une semaine à Virton. Après la défaite contre Lommel, plus personne n’était prêt à parier un centime sur cette équipe gaumaise. Trois matches et sept points plus tard, l’espoir a fait son retour. Irréprochable depuis le début de saison, Baptiste Valette rayonne véritablement depuis la reprise.
Baptiste, le moral des troupes a-t-il fortement changé en une semaine?
C’est certain. Après Lommel, tout le monde nous avait enterré et, maintenant, le moral est à nouveau au beau fixe. On vient d’enchaîner trois prestations de qualité face à des adversaires qui étaient de bonnes équipes de la série. Cela a fait énormément de bien à tout le monde.
La défaite contre Lommel a-t-elle provoqué un électrochoc au sein du noyau?
Je ne sais pas si c’est ça qui a provoqué le déclic. Beaucoup de monde se posait des questions sur l’équipe et sur la suite des événements après cette défaite. Je trouve que le groupe a très bien réagi. Nous avons enfin mis tous notre bleu de chauffe et on ne s’est pas laissé enterrer. Déjà contre Lommel la rencontre n’avait pas été si mauvaise. Malheureusement, nous n’avions pas eu trop de réussite. Après, face à Roulers et Tubize, la réussite était au rendez-vous et on a vu que quand c’est le cas, Virton est capable de faire de grandes choses.
Sur un plan personnel, vous venez d’enchaîner deux « clean sheets » en trois sorties, ça doit vous faire du bien de garder le zéro derrière?
C’est une grande satisfaction pour moi mais aussi pour toute l’équipe. Avant la trêve, on avait tendance à prendre beaucoup trop de buts. Garder les filets inviolés à deux reprises est un gros coup de boost pour notre moral et j’espère parvenir à le faire le plus de fois possible sur ces neuf dernières rencontres.
On vous sent sur un nuage actuellement…
Je dois reconnaître que je suis content de mes prestations récentes. Mais ne comptez pas sur moi pour m’enflammer, cela me fait très plaisir et cela me motive à continuer de la sorte car c’est tellement agréable de pouvoir enchaîner les résultats positifs. De mon côté, je ne vais rien lâcher et rester concentré. Si je parviens à maintenir ce niveau jusqu’en fin de saison, alors je pourrai être pleinement content.
Quel a été le match le plus difficile des dernières semaines pour vous?
C’était celui de Tubize. C’est le genre de match qui est délicat à gérer pour un gardien. J’ai été sollicité pendant une certaine période en début de match avant de connaître une période beaucoup plus tranquille. Pendant tout un moment, je n’ai quasi pas été sollicité que ce soit pour faire des arrêts ou pour du jeu au pied. C’est ça le plus dur pour un gardien car il faut savoir rester concentré pour répondre présent lorsque le danger revient.
Êtes-vous d’accord si on dit que vous vivez peut-être votre meilleure période de la saison?
Tout à fait. Je me sens très bien dans ma tête et dans mon football. J’ai connu un passage plus délicat après le match contre l’Union Saint-Gilloise. J’avais pris un coup au visage et à la cheville et cette dernière blessure m’a quelque peu gêné pour les semaines qui ont suivi. Maintenant, tout est rentré dans l’ordre. De plus, je suis adapté au style de la division et j’ai plus de complicité avec mes partenaires. J’espère continuer comme ça jusqu’au terme de la compétition et pouvoir dire à ce moment là que ma montée en puissance a coïncidé avec celle de mon équipe.
Le top 8, vous y croyez toujours?
Bien sûr. Tant que c’est mathématiquement possible c’est notre devoir d’y croire. On ne doit rien lâcher. Il reste neuf matches à disputer et il faudra en gagner un maximum pour ne pas avoir de regret à la fin.
Vu votre bonne saison, Virton pourrait vous permettre de faire décoller votre carrière…
Même si c’est un des arguments du club pour faire venir des joueurs, je ne veux pas trop penser à ça. Mon principal souci, c’est de bien terminer la saison en cours. Après, on verra bien ce qui va se passer pour moi.
« À l’époque, j’étais assez fan de Grégory Coupet »
S.M.
En tant que portier, Baptiste Valette a évidemment son idée sur les meilleurs gardiens de la planète foot. « Les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit sont ceux de Neuer et Buffon », glisse le Virtonais. « Après, j’aime beaucoup De Gea aussi. Il a sorti un gros match ce week-end contre Chelsea. Il était tout le temps bien positionné, bon dans son jeu au pied et maître dans les airs. Après, j’apprécie aussi Hugo Lloris. Déjà parce que c’est le gardien de l’équipe de France et ensuite parce qu’il fait une saison très costaude avec Tottenham. » Et plus jeune, ce sont deux gardiens français qui ont inspiré le Sétois. « Au tout début, c’était forcément Barthez le numéro 1 en France. Après, quand j’étais un peu plus grand et que je commençais à jouer à un bon niveau, j’appréciais vraiment Grégory Coupet. C’était l’époque où Lyon survolait la Ligue 1 et il était vraiment très fort. »
IMPORTANT DANS LE CADRE DE LA GROSSE LICENCE D2
On compte les places à 10 heures
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C’est ce mardi que Virton devrait être fixé sur le nombre exact de spectateurs que peut accueillir le Faubourg d’Arival. « Nous avons rendez-vous avec des représentants de la fédération et du ministère de l’intérieur à 10 heures », glisse Philippe Emond.
Le but de la manœuvre est de savoir si l’enceinte telle qu’elle est là peut accueillir ou non les 4.000 spectateurs requis pour la « grosse » licence D2. « On sait qu’on va perdre une cinquantaine de places avec l’installation de la plateforme pour la télé. Après, on ne doit pas être loin des 4.000 places. On va notamment regarder derrière le goal, côté marquoir, pour voir combien de personnes peuvent se mettre. On espère arriver déjà aux 4.000 places, histoire de gagner un peu de temps pour installer une nouvelle tribune de ce côté-là. »
De ce rendez-vous dépend donc le calendrier des travaux à réaliser au stade. « Maintenant, je ne sais pas s’ils nous donneront la réponse tout de suite ou s’ils doivent rentrer sur Bruxelles pour affiner le tout et nous envoyer leur rapport après. »
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TUBIZE
La surprise du chef Sang et Or
Bocognano a fêté sa première titularisation par une belle victoire
OLIVIER EGGERMONT
Tubize peut continuer de croire au titre.
Devaux
Baptême du feu réussi pour Yohan Bocognano face à l’Antwerp. Le défenseur français était aligné à un poste inhabituel de milieu défensif et s’en est très bien sorti.
Il faut bien l’avouer, nous étions plutôt sceptiques en voyant le nom de Yohan Bocognano dans le onze de base de Tubize ce dimanche. Le défenseur français était, de l’aveu de son coach, à court de rythme et venait d’arriver. De plus, il était aligné au milieu de terrain. Afin de suppléer Ba, suspendu. Mais contre toute attente, le Français s’en est très bien sorti. Après un premier quart d’heure difficile, il a fait preuve d’une saine agressivité et de beaucoup d’intelligence dans son placement. Et il a même pu tenir 90 minutes.
« Je m’attendais à jouer ce match. J’avais discuté avec le coach pendant la semaine et nous nous étions préparés », nous confie le joueur formé à Ajaccio. « Vous savez, footballeur c’est mon métier. Cela fait six mois que je n’ai pas joué mais la fatigue ne s’est pas trop vue. J’avais un esprit revanchard. Cela a pris le dessus sur la fatigue et cela m’a permis de ne pas finir le match carbonisé. »
Le Corse a pu apporter toute son expérience et son calme à un milieu de terrain tubizien qui en aurait manqué en l’absence de Ba. Finalement, c’est ce secteur qui a fait la différence pendant la rencontre. L’Antwerp, malgré ses deux grands gabarits dans l’entrejeu, n’a jamais pu trouver la bonne carburation pour y prendre le dessus. Même si milieu défensif n’est pas son poste de prédilection, Bocognano s’en est excellemment bien tiré. « Je connais ce poste car j’y ai joué pendant quelques années durant ma formation », raconte celui qui compte six sélections en équipe de Corse. « En pro, je faisais aussi quelques bouts de matches au milieu défensif. Mais je suis au service du collectif. On peut me mettre au milieu de terrain, latéral droit ou attaquant, je me donnerai à fond. C’est vrai que le début du match a été compliqué pour moi à ce poste. Il fallait prendre ses marques et les premières minutes étaient hachées. Moi j’aime jouer au ballon mais s’il faut aller au duel, j’y vais aussi. »
De plus, le joueur de 25 ans a pu faire son baptême du feu dans une ambiance d’exception. S’il a déjà goûté aux supporters de l’Antwerp, « exceptionnels », selon lui, il espère bientôt faire plus ample connaissance avec les fans de Tubize. Pour lui, les Sang et Or auront encore besoin du support de leur public pour aller jusqu’au bout. « Je suis de nature optimiste et je pense que l’on peut encore terminer champion », conclut-il. « Le championnat est encore long. Et l’Antwerp doit encore jouer contre des grosses équipes. À nous de rester costauds pendant ce temps. J’espère maintenant que nous allons aligner les victoires. » Cela commencera dimanche dans un derby qui s’annonce chaud contre l’Union.
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WHITE STAR
Le RWSB tient enfin son buteur
Auteur d’un but, Aurélien Joachim impressionne
CHRISTOPHER STELLA
Mamadou Fall (à droite) a facilement trouvé Aurélien Joachim contre Eupen.
Devaux
À peine arrivé, Aurélien Joachim fait déjà l’unanimité. 72 heures après avoir signé au RWS Bruxelles, il a déjà trouvé le chemin des filets face à Eupen. L’international luxembourgeois est sans aucun doute le buteur qu’attendaient désespérément John Bico et le club. Rencontre.
« Avec Aurélien Joachim, nous avons enfin l’impression de pouvoir nous battre à armes égales. Désormais, nous possédons un vrai buteur. S’il nous avait rejoints dès le début de saison, nous serions à la lutte avec l’Antwerp en ce moment. Son arrivée rend l’équipe dans son ensemble beaucoup plus forte. Ce n’est pas un international pour rien et il l’a prouvé en seulement trente minutes de jeu », déclarait John Bico sous le charme à l’issue de la rencontre.
Solide dans les duels, doté d’une belle technique et d’un sens du but inné, Aurélien Joachim est assurément l’ingrédient qui transforme une équipe compétitive en une formation redoutable et redoutée. La direction étoilée a donc vu juste en le faisant signer un contrat alors que le mercato était déjà terminé et qu’il était libre comme l’air.
« Mon but fait évidemment plaisir, surtout pour une première. C’est le départ idéal. Mais c’est avant tout le travail d’équipe qui a porté ses fruits. À 2-0, la messe était normalement dite mais Eupen a su inverser la tendance sur phase arrêtée. Malgré cela, le groupe a tenu bon et a repris sa marche en avant. C’est le plus important », analysait l’attaquant luxembourgeois qui n’a disputé que 30 minutes. « Je ne pouvais pas jouer plus (rires). Ma semaine fut assez éprouvante. J’ai dû régler les derniers détails en Angleterre et préparer le déménagement. »
Passé par Virton, Bochum, Differdange, F91 Dudelange et Willem II, Aurélien Joachim se démarque à Waalwijk. Auteur de six buts en 36 matches, il décide pourtant de partir en Bulgarie, au CSKA Sofia, avant de terminer la saison en division 3 anglaise, à Burton.
« Je regrette d’être parti des Pays-Bas », confiait-il. « Mes débuts en pros n’étaient pas faciles car je passais plus mon temps à défendre mais, au moins, je jouais. Or, ce n’était plus le cas à Burton, après le changement de coach. À mon âge (ndlr. 29 ans), je ne voulais pas perdre mon temps sur le banc. J’avais besoin de jouer et le White Star m’offrait cette possibilité. »
Après sa prestation de samedi soir, Aurélien devrait plus que probablement être titulaire samedi face au Lierse. De bon augure pour les Étoilés qui peuvent déjà compter sur une bonne entente entre lui et Mamadou Fall.
« Nous apprenons à nous connaître. Je me suis peu entraîné avec le groupe mais je suis certain que ça ira déjà mieux après une ou deux semaines. »
Joachim a inscrit un but à Thibaut Courtois
International depuis 2005, Aurélien Joachim a déjà disputé 53 rencontres avec la vareuse du Luxembourg et inscrit 7 buts, plus un face à nos Diables rouges. C’était le 26 mai 2014 lors d’un match de préparation pour la Coupe du Monde au Brésil. Aurélien avait sauvé l’honneur de ses couleurs en trompant Thibaut Courtois mais, malheureusement, cette joute amicale n’existe pas pour la FIFA puisque Marc Wilmots a effectué un remplacement de trop (ndlr. sept au lieu de six). Sa réalisation, tout comme le triplé de Romelu Lukaku, n’a donc pas été comptabilisée. Maxime Chanot, ancien du White Star et désormais en D.1 avec Courtrai, ne tarit pas d’éloge à son sujet.
« Il m’a contacté avant de signer au RWSB car il savait que j’y avais joué mais je ne pouvais pas le renseigner étant donné que le club a beaucoup changé. Ceci dit, je suis content pour lui et je suis persuadé qu’il va faire beaucoup de bien à son nouveau club et à la D.2 en général. C’est un vrai ‘target man’ qui connaît ses qualités. Pour moi, il a le niveau pour la D.1. N’oublions pas qu’il a mis dans sa poche Vermaelen. Pour être honnête, ça fait trois ans que je pousse Courtrai à le prendre mais peut-être que son âge les a bloqués (ndlr. 29 ans). Je ne lui souhaite que du bien. »
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ANTWERP
Fauré : « Cette défaite va nous mettre la pression »
O.E.
Cédric Fauré n’a pas pu s’illustrer face à Tubize.
Photo News
Le moins que l’on puisse écrire, c’est que le stade Leburton ne réussit pas à Cédric Fauré. En deux matches dans l’antre de Tubize, l’ancien attaquant de l’Union aujourd’hui à l’Antwerp, s’est incliné à deux reprises sur le même score (2-1). Après le match de ce dimanche, sa déception était perceptible. Même si, selon lui, les conditions dans lesquelles il a affronté Tubize avec l’Union et l’Antwerp étaient différentes. « Le terrain était différent », ajoute-t-il. « Avec un autre terrain, on aurait pu mieux s’exprimer. Nous avions la même surface pour les deux formations mais cela nous a pénalisés sur certaines phases. Nous aimons relancer de derrière et produire du jeu et c’était compliqué. Ce match n’était pas évident. Nous avons ouvert le score et au final, nous perdons ce match. C’est un bien pour un mal finalement. Cela va nous remettre de la pression pour cette fin de saison. Nous allons donc essayer de bien aborder les neuf rencontres qui arrivent. »
De la pression, l’Antwerp en a parfois besoin pour bien prester. Après la large victoire à Tubize à l’aller et la première place, le matricule 1 avait enchaîné avec un 8 sur 21. Là, alors qu’ils avaient une avance confortable sur leurs adversaires du jour, les Anversois ont manqué l’occasion de faire le KO. « Mais tous les matches ont leur vérité », philosophe Fauré. « Tubize revient sur une action confuse et prend l’avantage sur un coup de pied arrêté. C’est dommage, avec un peu plus de réussite, on aurait pu égaliser. Voire même prendre l’avantage sur un ou deux cafouillages. Mais c’est comme ça, il faut l’accepter et se remettre au travail dès demain pour préparer le match de vendredi. »
« FRUSTRANT »
Lors de ses deux confrontations avec les Sang et Or, l’ancien attaquant de Charleroi a vécu un match difficile. Si avec l’Union, il avait vu son but annulé pour un hors-jeu peu évident, dimanche il n’a pas eu grand-chose à faire. Un match frustrant pour lui. « Quand on recevait un ballon, il fallait au moins faire trois ou quatre contrôles. Maintenant, nous avons essayé de faire le maximum et de peser sur la défense pour libérer des espaces. Mais il n’y a pas eu beaucoup d’occasions à se mettre sous la dent. Et je n’ai pas eu d’occasions franches. C’est un match frustrant pour un attaquant. On veut aller au duel et on essaye de bouger, de créer des choses mais rien n’arrive. Et quand ça arrive, le ballon est ralenti ou accéléré. »
Si tout se passe bien pour Cédric Fauré et son club, il ne devrait pas revenir au stade Leburton l’an prochain. Mais dans le foot, on ne sait jamais.
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EUPEN
Eupen touche le fond
Les Germanophones n’ont plus connu la victoire depuis sept rencontres. La crise est proche
C.S.
Peter Hackenberg fêtait sa première titularisation.
Devaux
En s’inclinant sur la pelouse du RWS Bruxelles, Eupen ne parvient toujours pas à stopper l’hémorragie qui dure maintenant depuis sept rencontres. Une situation inquiétante pour les Pandas qui, à cette allure, ne sont pas sûrs de figurer dans le top 8.
RWS Bruxelles 4
KAS Eupen 2
Les buts: 6 e Fall ( 1-0), 23 e Bailly ( 2-0), 38 e Luis Garcia ( 2-1), 50 e Taulemesse sur pen. ( 2-2), 65 e Aerts sur pen. ( 3-2), 90 e Joachim ( 4-2).
RWSB: Vanhamel, Aerts, Duplus, Soumah, Huyghebaert, Fabris, Kone, Grisez (63 e Joachim), Bailly (46 e Niankou), Fall, Traore (87 e Van De Walle).
Eupen: Niasse, Kenne, Hackenberg, Rodriguez, George, Ndiaye, Sanogo (37 e Taulemesse), Luis Garcia, Ocansey, Chukwuemeka, Jeffren (72 e Cases).
Cartes jaunes: Vanhamel, Bailly, Niankou, Kenne, Luis Garcia, Sanogo, Rodriguez.
Arbitre: M. Colemonts.
On ne peut pas dire qu’on se soit ennuyé samedi soir au stade Edmond Machtens. Bruxellois et germanophones ont assuré le spectacle en inscrivant pas moins de six buts et en entretenant le suspens jusqu’au bout. Des ingrédients qui ont émoustillé les supporters des deux camps.
En effet, la rencontre démarrait sur les chapeaux de roue puisque, cinq minutes après le coup d’envoi, Eupen heurtait la barre étoilée via le nouveau venu, l’Allemand Peter Hackenberg. L’action suivante, Mamadou Fall donnait l’avantage à ses couleurs avant d’être imité par Leandro Bailly.
Alors que l’on pensait les Pandas au fond du trou, Luis Garcia, sur coup franc, réduisait l’écart peu avant la pause. Et Florian Taulemesse, lui, ajoutait du piment au second acte en égalisant sur penalty.
Mais c’était sans compter sur la vitesse de Fall qui, en deux chevauchées, aura crucifié les Eupenois. Score final: 4-2, une nouvelle défaite et une équipe qui s’enlise un peu plus dans la crise.
« Cette situation commence à devenir catastrophique et préoccupante », confiait Jordi Condom à l’issue de la rencontre. « Non seulement nous ne parvenons pas à renouer avec la victoire mais nous avons aussi du mal à marquer dans le jeu. Quand on voit nos deux buts, ils viennent sur coup de pied arrêté. Ce n’est pas normal. Il va vraiment falloir remédier à cette situation si on ne va pas être déçu en fin de saison. »
La tension palpable illustrait bien le malaise au sein de l’écurie germanophone.
La première de Hackenberg n’aura pas été concluante
FLORIAN TAULEMESSE
« Nous devons être préoccupés par la situation »
FH
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Sur le banc au début du match, Jordi Condom l’a rapidement fait monter au jeu pour amener plus de pression dans le secteur offensif et espérer revenir au score. Un changement payant puisque Florian Taulemesse a rétabli l’égalité en transformant son penalty. Malgré son but, le moral de l’attaquant eupenois n’est pas au beau fixe.
« Nous sommes actuellement dans une spirale négative et nous ne savons pas encore comment en sortir. Et puis, comme contre le RWS Bruxelles, ça se joue souvent à pas grand chose. Si la balle ne tape pas la transversale après 5 minutes, c’est peut-être un autre match », déclare-t-il.
Dans son malheur, Eupen peut se réjouir que Seraing ait perdu face à Dessel. Il reste toujours que sept unités avec la neuvième place. Une place qui commence à hanter les Pandas.
« Nous prenons conscience de la gravité de la situation. Si au début de saison notre objectif était de terminer dans le top 3, aujourd’hui nous devons tout faire pour rester dans le top 8. Nous n’avons pas d’autre choix que d’être préoccupé par la 9e place. Elle n’est plus très loin et si nous ne trouvons pas la solution pour relever la tête, alors ça deviendra dangereux pour nous. »
Toutefois, Florian Taulemesse ne veut pas s’avouer vaincu et préfère croire en son groupe.
« Nous ne sommes pas dans une position idéale mais j’ai confiance en ce groupe. Continuons de travailler et la roue tournera. »
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VIRTON
Lazaar et Jakolis : des débuts prometteurs
Samedi, Virton a loupé l’occasion de réaliser une excellente opération dans la course au top 8
STÉPHANE MARCHESANI
Jakolis, sur une tête à bout portant, a failli inscrire son premier but pour ses nouvelles couleurs.
JPL
Après avoir pris le dessus sur Roulers (3-0) et Tubize (2-1), l’Excelsior Virton avait une bonne occasion de se rapprocher du top 8 vu la défaite de Lommel ce vendredi à Roulers (1-0). Mais, émoussés par l’enchaînement des rencontres, les Gaumais ont calé face à Deinze dans un match où les deux petits nouveaux, Mehdi Lazaar et Marin Jakolis, ont laissé entrevoir de belles choses.
Pour la première fois de la saison, l’Excel avait la possibilité de réaliser un 9/9 en recevant Deinze, le 14e de classe. Sur un terrain pour le moins difficile, les hommes de Frank Defays n’ont pas su prendre le dessus sur leur adversaire direct.
Pourtant, l’entraîneur virtonais avait décidé d’opérer trois changements dans le onze de base pour disputer ce 3e match en huit jours. Ainsi, Randriambololona, N’Diaye et Knis retournaient sur le banc tandis que Peter Franquart et les deux petits nouveaux (Lazaar et Jakolis) étaient titularisés d’emblée. S’ils ont eu un peu de mal à se mettre en route, ces deux derniers ont effectué des débuts prometteurs.
« Ils se sont un peu cherchés en première période », reconnaît Frank Defays. « Maintenant, à leur décharge, il faut dire qu’ils n’ont pas vraiment été mis dans de bonnes conditions par leurs partenaires qui ont eu du mal à reproduire les prestations des deux dernières rencontres. » Après 45 minutes poussives et un passage par le vestiaire, les nouveaux venus sont revenus sur la pelouse avec de meilleures intentions. « Je les ai un peu recadrés à la pause car ils avaient un peu tendance à vouloir en faire de trop en courant un peu partout. Cela partait d’un bon sentiment, ils voulaient aider au mieux l’équipe. En seconde période, on a donc eu la confirmation que ces deux garçons avaient du foot et qu’ils pouvaient nous apporter de la vitesse. »
De leur côté, les deux principaux intéressés étaient forcément déçus d’avoir laissé filer deux points à domicile mais ils sont sortis du terrain convaincu d’être dans une équipe de qualité. « Il faut dire que le contexte pour un début n’était pas idéal », précise Mehdi Lazaar, le flanc droit venu de Saint-Trond. « C’était le 3e en une semaine pour mes équipiers et le terrain était fort délicat. Nous étions sur la mauvaise partie en première période et je trouve que notre jeu s’est amélioré par la suite. Pour ma part, je trouve mes marques petit à petit et j’ai eu de bonnes sensations. Le coach nous avait laissés assez libres sur le plan offensif du moment qu’on n’oubliait pas d’effectuer notre boulot défensif. Après ce match, je suis convaincu du potentiel de ce groupe. Tout n’est pas perdu pour le top 8 et on va s’arracher jusqu’au bout. »
A COXYDE DIMANCHE
Quant à Marin Jakolis, il est persuadé que cette équipe de Virton mérite beaucoup mieux que son classement actuel (11e). « Avec ce que je vois depuis que je suis arrivé ici, je suis convaincu que notre équipe a sa place dans le top 8. Pour moi, elle ne ferait même pas tache dans le top 5 », glisse l’attaquant croate qui n’est pas passé loin d’ouvrir le score. « J’y ai cru lorsque je reprends le ballon de la tête. Malheureusement, Benjamin (Delacourt), qui a été mon coéquipier du côté de Mouscron, la sauve à même la ligne. Quant au match en lui-même, on a eu un peu de mal à construire sur ce terrain, surtout en seconde période. Il faut retenir le positif, l’équipe a trouvé les ressources pour pousser en fin de rencontre. »
En attendant, le Graal est encore à huit longueurs et Virton est obligé de reprendre sa marche en avant dès dimanche prochain. Ce sera sur le synthétique de Coxyde, une équipe qui a décroché son premier succès de la saison ce week-end sur la pelouse du Patro Maasmechelen (0-3).
LE JOUEUR A DÉSORMAIS UN RÔLE PLUS OFFENSIF
« J’apprécie mon nouveau rôle »
S.M.
Il arpente le flanc droit.
JPL
Inamovible back droit virtonais depuis maintenant trois ans, Demba Thiam évolue dans un autre registre. Depuis le déplacement à Roulers, il a la charge d’arpenter tout le flanc droit et ce n’est pas pour lui déplaire.
Demba, Virton a eu un peu de mal ce samedi…
On a surtout eu difficile en première période. Il faut dire qu’on attaquait dans la partie du terrain où c’est le plus difficile de jouer.
Depuis peu, vous avez un nouveau rôle, cela vous plaît-il ?
Beaucoup, je dois arpenter tout le flanc, il faut beaucoup courir mais j’ai le coffre pour ça et c’est quelque chose que j’apprécie vraiment.
Si cela a surpris Roulers, Deinze n’a pas trop été perturbé…
Non, notre adversaire s’est adapté à notre tactique en jouant un peu de la même manière. De notre côté, on a joué ce match au mental vu la fatigue due à l’enchaînement de rencontres.
Pas trop déçu d’avoir loupé le coche de revenir à six points de Lommel ?
Bien sûr que si mais ne comptez pas sur nous pour baisser les bras. Il y a quinze jours, tout le monde nous disait que c’était mort pour nous. On sait qu’il reste neuf rencontres d’ici la fin de saison et on fera tout pour remonter le plus possible au classement.
Un mot sur l’arrivée des deux nouveaux ?
Ils vont nous faire beaucoup de bien. Ce n’était que leur premier match mais on a déjà pu voir qu’ils nous seront d’une aide précieuse.
Dimanche prochain c’est à Coxyde, la lanterne rouge. Il faudra garder en mémoire ce qui s’est passé à Heist en décembre…
C’est certain que c’est un match piège et ce sera à nous de faire très attention à notre façon de l’aborder. Maintenant, nous prenons plus de plaisir sur le terrain depuis 15 jours et on ne va rien lâcher.
EXPRESS
Franquart manquera Coxyde
Du ketchup… Deinze.
JPL
TIFO.
Le kop virtonais avait placé une vareuse géante de Virton dans les tribunes et, plus bas, un tifo où il était inscrit… « ce soir, on met toute la sauce » à côté d’une bouteille géante de Ketchup… Deinze.
SURAY 19E HOMME.
Principale « victime » de la qualification des deux nouveaux venus, c’est le Français Dylan Suray qui a « sauté » de la feuille de match ce samedi.
LA JAUNE DE TROP.
Averti ce samedi, Peter Franquart ne sera pas du déplacement à Coxyde dimanche prochain. C’était en effet sa 5e biscotte de la saison. Après Lesquoy pour le dernier match de l’année 2015, il est le 2e joueur à être suspendu pour abus de cartes jaunes.
THIAM MENACÉ.
En seconde période, le back droit virtonais a récolté son 4e bristol jaune de la saison. Au prochain avertissement, le numéro 28 aura droit à un week-end de repos forcé.
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SERAING
Seraing gaspille une nouvelle chance à domicile dans la course au top 8
Après avoir ouvert le score, les joueurs de Drazen Brncic sont retombés dans leurs travers
JEAN-PIERRE DESSOUROUX
Seraing (ici Momi) s’est cassé les dents sur Dessel.
S. Smets
Dans le cadre de sa course au top 8, Seraing avait une occasion en or samedi soir de se replacer en ordre utile, les résultats de ses concurrents lui étant favorables. Il restait à confirmer la victoire du week-end dernier à l’Union face à Dessel…
Seraing 1
Dessel 2
Les buts : 54 e Popoola (1-0), 60 e Breugelmans (1-1), 87 e Huysegems (1-2).
Seraing : Mfa, Dachelet, Preseaux, Bojovic, Bamba (56 e Bonemme), Popoola, Camara, Adam (83 e Gueye), D’Onofrio, Bossekota (63 e Senakuku), Momi.
Dessel : Kustermans, Spaenhoven, Remen, Dreesen, Jaeken, Brulmans, Sols, Vosters, Janssens K., Janssens W. (46 e Breugelmans), Huysegems.
Cartes jaunes: Janssens K (30 e ), Bossekota (57 e ), Vosters (68 e ).
Arbitre : M.Put.
Dans un stade où les travaux avancent à grands pas, les joueurs de Drazen Brncic entamaient les débats avec une évidente envie de bien faire. Dessel était mis sous pression mais le dernier geste faisait défaut dans le chef des Sérésiens : « Nous aurions déjà dû faire la différence en première mi-temps », regrettait Drazen Brncic. De fait ! Pourtant, Bojovic et ses équipiers étaient dans le bon et en seconde période, la délivrance vient des pieds de Saliu Popoola (1-0). Le plus dur était fait, il fallait enfoncer le clou ce que Seraing ne parvenait pas à faire. Breugelmans ramenait l’égalité et, alors qu’un partage semblait se dessiner, Huysegems crucifiait un Mfa bien hésitant en fin de rencontre. Une défaite qui fait à nouveau très mal !
« On gagne ensemble, on perd ensemble », martelait Drazen Brncic. « Nous venons de perdre un match que nous devions gagner. Maintenant, je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs si ce n’est qu’après leur but, ils se sont peut-être crus arrivés. Au vu des autres résultats du week-end, il y a vraiment de quoi avoir des regrets. Mais il ne sert à rien de pleurer, on ne sait pas revenir en arrière. »
Regi Van Acker, l’entraîneur de Dessel, jouait la carte de l’humilité : « Nous n’avons pas livré un bon match mais prendre les trois points ici, sur le terrain d’une équipe qui vise le top 8, c’est tout bon. Seraing aurait dû marquer en première mi-temps mais nous avons su être patients et notre bonne organisation a fait la différence. »
Au Pairay, Seraing éprouve les pires difficultés à faire le jeu : « C’est bien là le problème », reconnaît l’entraîneur sérésien. « Nous ne sommes pas capables de poser notre jeu mais à 1-0, on ne parlait plus de ça. A chaque match, il y a des erreurs et un manque de rigueur nous coûte des buts évitables. Nous devons maintenant tenter d’aller chercher quelque chose chez le futur champion la semaine prochaine. Vous me dites que nous n’avons rien à perdre mais les matches passent à une allure folle et on doit jouer pour gagner… »
Si Antwerp-Seraing pourrait se révéler décisif, Régi Van Acker a promis à Drazen Brncic de faire son possible pour battre Lommel… C’est toujours ça de pris…
LE CAPITAINE SÉRÉSIEN A DÉCOCHÉ UN PUISSANT TIR SUR LA LATTE
Petar Bojovic : « On prend un coup sur la tête »
J-P.DX.
Petar Bojovic.
R. Devaux
Après la nouvelle défaite de ses couleurs, Petar Bojovic a assumé ses responsabilités. Le valeureux capitaine sérésien, auteur d’un puissant tir sur la latte qui aurait mérité une meilleure issue, ne cherchait pas de faux-fuyants : « En première mi-temps nous avions le match en mains. Dessel ne s’est créé qu’une petite occasion, sans plus. Nous en avons eu bien davantage mais nous avons manqué de précision au moment de concrétiser. Nous nous sommes ménagés deux ou trois face-à-face mais on tergiverse trop et cela nous coûte cher. Sur deux moments d’inattention, on prend deux buts… »
Après avoir ouvert la marque, Seraing a craqué et loupe du coup une occasion en or : « Ces trois points étaient programmés sur notre tableau de marche » , poursuit le défenseur. « Nous ratons une toute bonne affaire. Difficile d’expliquer pourquoi parce que la volonté y était. Peut-être qu’inconsciemment, il y a eu un relâchement après notre but. Je ne vois que cela. Chez nous, et d’autant plus contre des équipes réputées moins fortes, nous sommes crispés. La peur de mal faire est présente. Nous prenons plus de points en déplacement et c’est assez frustrant. Avec le faux pas de Lommel, c’était l’occasion de nous relancer et c’est raté. On prend un coup sur la tête mais nous n’avons pas dit notre dernier mot. À l’Antwerp, nous n’aurons rien à perdre… »
Quand les supporters sérésiens se font entendre…
J-P.DX
Comme cela semble malheureusement devenir une sorte de tradition, Seraing s’est incliné sur son terrain face à une équipe de bas de classement. Un état de fait qui a une fois de plus déclenché la colère des supporters sérésiens. Avec les travaux en cours dans le stade, tout le monde se trouvait de nouveau dans la tribune assise. Au coup de sifflet final, les supporters n’ont pas manqué de manifester leur mécontentement, apostrophant les joueurs à leur rentrée au vestiaire. Inutile de préciser que la direction en a toujours les oreilles qui chauffent, les « Cicarrella démission » étant en quelque sorte devenu le nouveau chant à la mode dans les travées du Pairay. Le directeur sportif et le président Mario Franchi ont, comme contre Deinze, été bloqués de longues minutes dans leur tribune d’honneur, le temps que les supporters quittent le stade. Il est grand temps que la nouvelle tribune assise soit terminée et surtout, que les résultats suivent…
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TUBIZE
Non, les Sang et Or ne sont pas encore morts
Combatif et engagé, Tubize est allé chercher la victoire dans le choc de ce dimanche (2-1)
OLIVIER EGGERMONT
Fabre (à droite) a marqué le but décisif qui permet à Tubize de l’emporter.
Devaux
Après trois matches décevants en 2016, Tubize devait se reprendre. Même si le suspense pour la montée reste relatif, les Sang et Or ont montré un très beau sursaut d’orgueil contre l’Antwerp.
Beaucoup les avaient déjà enterrés. Estimant qu’après le 1 sur 9 engrangé en ce début d’année, Tubize était hors course pour le titre. Voire même dans une pente descendante pour le top 8. Ce dimanche, les Sang et Or ont remis les points sur les « i ». Appliqués et concentrés, les hommes de Colbert Marlot ont livré une superbe copie face au leader intraitable de la Proximus League. Malgré un premier quart d’heure compliqué et un but encaissé sur penalty après la mi-temps, les Brabançons wallons sont revenus. Tout d’abord grâce à Megan Laurent qui reprenait victorieusement un tir contré de Shengelia. Ensuite via un coup de tête rageur de Fabre qui coupait un corner de Liard. Devant à la marque, les Tubiziens ne reculaient pas, au contraire. Ils mordaient sur tous les ballons et allaient chercher leur adversaire dans son camp.
« Aujourd’hui, nous avons retrouvé nos valeurs : l’esprit d’équipe et le travail. C’est ce qui a fait la différence », estimait Megan Laurent après le coup de sifflet final. « C’est un soulagement pour toute l’équipe. Nous avons enchainé une mauvaise série et nous avions à cœur de nous reprendre. Nous l’avons bien fait face au leader. Nous leur avons mis la pression dès le début. »
Mais la grosse différence par rapport aux dernières semaines, c’est l’efficacité retrouvée des Tubiziens. Alors qu’il avait fallu une dizaine d’occasions pour mettre un but à Virton, Tubize a su gommer ce manque.
« Je n’ai jamais eu de soucis d’investissements dans le groupe. Nous manquions juste d’efficacité », analyse Colbert Marlot. « Nous devions trouver le bon équilibre pour ne pas nous faire punir comme à Virton et Lommel. Quand j’en entends certains qui parlent de crise si on perd contre l’Antwerp, je rigole. Nous travaillons et le plus important, c’est de savoir que le groupe avance. Les choses n’avancent pas en claquant des doigts. Durant une saison, il y a des hauts et des bas. Le tout c’est de bien les avaler. Là, nous avons passé une période difficile comme toutes les équipes en connaissent une. Mais le plus important, c’est la réponse que le groupe a donné. C’est la réponse que j’attendais. »
Mais à l’issue des 90 minutes, l’homme du match était sans conteste Clément Fabre. Intransigeant derrière, solide dans les duels et buteur décisif, le défenseur français est en train d’acquérir une autre dimension au stade Leburton.
« On avait pas mal travaillé les corners à l’entraînement. À ce moment du match, nous dominions et nous avions pas mal de coups de pieds arrêtés. On n’avait pas réussi à être dangereux et je me suis dit que sur celui-là, on pouvait faire la différence. Nous l’avons faite », sourit l’homme providentiel de Tubize. « C’est une des meilleures prestations collective de la saison. Nous avons été très solides et très combatifs. Nous avons retrouvé une équipe et des valeurs collectives. Nous avons senti que tout le monde était concerné et nous avions à cœur de bien faire. Malgré ce but que nous prenons sur un fait de jeu, nous ne nous sommes pas découragés. Nous avons continué à y croire et nous avons pu égaliser tout de suite pour ensuite chercher la victoire. Nous sommes heureux car nous avions enchaîné trois matches sans victoire. »
De plus, cette victoire offre une belle revanche au groupe Sang et Or après la corretion du match aller. Qu’on se le dise, l’Antwerp n’est pas encore champion. Et Tubize n’est pas encore enterré.
EXPRESS
Des bagarres
Les Anversois.
A.A.
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BAGARRES.
Quelques bagarres ont été à déplorer hors de l’enceinte du stade. Mais la police a bien vite calmé les esprits des supporters.
ANCIENS.
Kheyari et Lando Fusu étaient tous les deux présents au stade et n’ont pas manqué d’aller saluer leurs anciens coéquipiers après la rencontre.
BLESSURES.
Keïta a dû sortir peu avant la 70 e minute à cause de crampes. De son côté, Beunardeau a reçu un coup direct dans les côtes et a été remplacé par Saussez. Mais à la fin du match, cela n’a pas empêché le portier de faire un sprint vers ses supporters pour fêter la victoire.
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WHITE STAR
Le réalisme étoilé a payé
Le RWSB s’est fait peur mais s’impose grâce à un grand Fall
CHRISTOPHER STELLA
Mamadou Fall a rendu malade la défense germanophone.
Devaux
On ne peut pas dire qu’on se soit ennuyé samedi soir au stade Edmond Machtens. Bruxellois et germanophones ont assuré le spectacle en inscrivant pas moins de six buts et en entretenant le suspens jusqu’au bout. Des ingrédients qui ne pouvaient qu’émoustiller les supporters des deux camps.
En effet, la rencontre démarrait sur les chapeaux de roue puisque, cinq minutes après le coup d’envoi, Eupen heurtait la barre étoilée via le nouveau venu, l’Allemand Peter Hackenberg. L’action suivante, Mamadou Fall donnait l’avantage à ses couleurs avant d’être imité par Leandro Bailly.
Alors que l’on pensait les Pandas au fond du trou, Luis Garcia, sur coup franc, réduisait l’écart peu avant la pause. Florian Taulemesse, lui, ajoutait du piment au second acte en égalisant sur penalty. Tout était donc à refaire pour les Étoilés qui avaient reçu un sérieux coup derrière la nuque.
FALL À LA BAGUETTE
Mais comme souvent cette saison, la délivrance est venue des pieds et des foulées de Mamadou Fall. Séché dans le rectangle par un défenseur eupenois, Fall a permis à Sean Aerts de reprendre les commandes de la partie. Une rencontre qui a, à nouveau, basculé grâce à l’ailier sénégalais. Après une course dont lui seul a le secret, Mamadou Fall offrait le dernier but de son équipe à Aurélien Joachim, la nouvelle recrue luxembourgeoise. Une victoire convaincante donc qui permettait aux Bruxellois de fêter provisoirement leur deuxième place puisque le lendemain, les Sang et Or sont repassés devants en battant l’Antwerp hier après-midi.
« Lorsqu’Eupen a connu son moment fort, ils étaient clairement au-dessus de nous. Ils sont même rapidement revenus au score », soulignait John Bico à l’issue de la rencontre. « Mais ce qui me rassure le plus, c’est que nous avons fait preuve de réalisme. Et cela nous avait beaucoup manqué contre l’Antwerp. »
Autre grande satisfaction de la soirée : l‘arrivée et l’apport d‘Aurélien Joachim.
« J’ai enfin l’impression que nous pouvons lutter à armes égales avec les autres formations du top. Nous ne possédions pas forcément de réel buteur mais maintenant nous en avons un. Si Aurélien Joachim avait été avec nous dès le début de la saison, nous serions au coude à coude avec l’Antwerp. C’est évident. Les joueurs, et l’équipe, se sentent plus forts avec lui. Cela veut tout dire ! »
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Scénario catastrophique !
Les Sports Dimanche,
Dim. 07 fév. 2016, Page 15
Dès le début, une mentalité positive était présente au sein du onze métallo. Les occasions aussi. À commencer par un Bossekota perpétuellement en mouvement et volontaire, mais manquant de justesse à la finition. Si Camara sollicitait le gardien visiteur à deux reprises à distance, c’est la frappe de Bojovic qui heurtait la barre transversale (23e).
Dans ce type de match, ouvrir le score est souvent indiqué. Dès lors, on peut regretter que Momi, lancé par Popoola, ait buté sur Kustermans venu à sa rencontre (48e). Le but tombait finalement sur corner botté par Adam. Préseaux remettait en retrait pour Popoola dont la frappe finissait dans le petit filet (1-0).
On croyait le plus dur acquis… Sauf que, sur un long ballon, Breugelmans se retrouvait seul et concluait entre les jambes de Mfa (1-1).
Pire, dans le money time, Huysegems profitait d’un envoi repoussé par la latte, pour conclure à bout-portant. Les Rouge&Noir n’ont donc pas su profiter des autres résultats favorables pour faire l’opération en or !
Emmanuel Thyssen
seraing: Mfa; D’Onofrio, Dachelet, Préseaux, Bojovic, Bamba (56e Bonemme); Popoola, Camara, Adam (83e Gueye), Bossekota (63e Senakuku); Momi.
dessel: Kustermans; Spaenhoven, Remen, Dreesen, Vosters, Jaeken; Sols, K. Janssens, Brulmans; W. Janssens (46e Breugelmans), Huysegems.
arbitre: M. Put .
avertissements: Bossekota; K. Janssens, Vosters.
les buts: : 54e Popoola (1-0), 60e Breugelmans (1-1), 88e Huysegems (1-2).
Les Rouge&Noir ont cédé dans le money time .Mickael Marquet
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Les Gaumais étaient fatigués
Les Sports Dimanche,
Dim. 07 fév. 2016, Page 14
Au courant de la défaite de Lommel United à Roulers vendredi soir, Virton bénéficiait d’une opportunité unique de revenir à six longueurs des Limbourgeois et de se relancer dans la course au top 8. Il restait à prendre la mesure de Deinze. Ce ne fut pas le cas.
Valette évita l’ouverture du score en détournant superbement de solides frappes parties des pieds de Shkodra (32e) et Stock (34e). Les Gaumais, fatigués par le match de mercredi, alignèrent le trio Franquart – Lazaar – Jakolis pour amener de la fraîcheur. “Deinze est une belle équipe avec plusieurs joueurs expérimentés. Elle nous posa des problèmes”, avoua Frank Defays.
Après le repos, Deinze lâcha du lest au détriment d’un adversaire qui, paradoxalement, termina en fanfare. Le but de la délivrance aurait pu tomber d’un côté comme de l’autre. La recrue du mercato Jakolis pensait offrir les trois points à ses couleurs : son heading fut dévié par Delacourt à même la ligne fatidique (88e). Lazaar butta sur Vandenberghe (90e+2).
V. L.
virton: Valette; Thiam, Angiulli, Harvey, Romey (83e Knis); Franquart (59e N’Diaye), Dupuis, N’Gadrira (46e Randriambololona), Lafon; Lazaar, Jakolis.
deinze: Vandenberghe; Stock, Ivens, Cornelis, Delacourt; De Neve, Vermeulen, Mezine (70e N’Tambue), Buysse, Vandamme (89e Debouver) ; Shkodra.
arbitre: M. Scroyen.
avertissements: Franquart, Cornelis, Vermeulen, Delacourt, De Neve, N’Diaye, Thiam, N’Tambue, Angiulli.
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Des Etoilés plus concrets
Les Sports Dimanche,
Dim. 07 fév. 2016, Page 14
Si le White Star se trouvait dans une bonne spirale avant la rencontre, ce n’était pas le cas des Eupenois qui se devaient de réagir après six matches sans victoire. Mais la rencontre débutait de la pire des façons pour les germanophones qui, à la sixième minute, laissèrent trop de liberté à Fall qui ouvrit le score pour les Etoilés.
L’Alliance réagissait par l’entremise de Jeffren, à deux reprises, mais le Vénézuélien manquait de précision devant le but. A la 23e minute, Niasse bien trop avancé, se laissa surprendre par un lob astucieux de Bailly qui avait bien pris l’information. Eupen ne donnait pas vraiment l’impression de renverser une situation plus que compromise mais, quelques minutes avant la pause, Garcia plaça un coup franc flottant qui trompa Vanhamel. Le milieu relança ainsi quelque peu la rencontre.
Et la tendance se confirmait au début du second acte avec des Pandas plus entreprenants et qui en étaient récompensés par un penalty provoqué par Henry. Calmement, Taulemesse le transforma
(51e). Mais les échanges restaient fort aléatoires et sur un contre, Fall alla à son tour chercher un penalty qu’Aerts convertit tout en puissance (64e) pour redonner l’avance à ses couleurs.
Ensuite, même si les deux équipes se créèrent encore quelques possibilités, les Bruxellois gérèrent néanmoins mieux les évènements pour, au final, inscrire un quatrième but en fin de partie et s’imposer.
F. D.
white star: Vanhamel; Duplus, Soumah, Aerts, Huyghebaert; Fall, Kone, Fabris, Grisez (62e Joachim); Traore (87e Van de Walle), Bailly (46e Niankou).
eupen: Niasse; Kenne, Hackenberg, Rodri, Ndiaye; George, Garcia, Sanogo (37e Taulemesse), Ocansey; Jeffren (72e Cases), Onyekuru.
arbitre: M. Colemonts.
avertissements: Garcia, Rodri, Fabris, Bailly, Vanhamel, Kenne, Niankou.
les buts: 6e Fall (1-0); 23e Bailly (2-0); 38e Garcia (2-1); 51e Taulemesse sur pen. (2-2) ; 64e Aerts sur pen. (3-2) ; 90e Joachim (4-2).
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EUPEN
La 1 re d’Hackenberg ?
Le nouveau défenseur allemand d’Eupen pourrait être titulaire ce samedi au White Star
OLIVIER DELFINO
Le défenseur allemand pourrait fêter sa première titularisation ce samedi soir.
N. Lambert
Après six matchs sans victoire, Eupen sait que sa mission au White Star sera tout sauf évidente ce samedi soir. Ce sera peut-être l’occasion pour Peter Hackenberg, jugé prêt par son coach, de fêter sa première titularisation avec les Pandas.
Le bilan du White Star, actuel troisième, est impressionnant : une seule défaite lors des quinze dernières rencontres de championnat ! C’était le 23 janvier face à l’Antwerp. Pour l’anecdote, la défaite précédente remonte au 26 septembre sur le terrain… d’Eupen, qui n’a quant à lui plus gagné depuis le 21 novembre à Geel.
La rencontre de ce soir pourrait bien être l’occasion de voir Peter Hackenberg pour la première fois titularisé avec sa nouvelle équipe. Arrivé jeudi passé au Kehrweg, l’ancien défenseur central de l’Alemannia Aachen est en tout cas jugé prêt par Jordi Condom, le coach eupenois. « C’est possible qu’il soit titulaire ce samedi », avance l’entraîneur espagnol, sans vouloir dévoiler toutes ses cartes. « Il est peut-être en manque de rythme car il s’entraînait avec le noyau B d’Aachen avant son arrivée à Eupen, mais en dix jours d’entraînement, on a vu que c’était un joueur très professionnel, avec de la grinta et du caractère. Il s’est entraîné à fond pendant les dix jours et il peut apporter quelque chose à l’équipe, peut-être dès ce soir au White Star. »
L’absence de match de championnat le week-end passé aura en tout cas permis à la seule recrue du mercato hivernal de prendre ses marques dans son nouvel environnement.
« Après le Lierse, où on a livré une très belle prestation, on a dû s’arrêter. Ce n’est pas bon pour nous et c’est le point négatif de cette trêve », ajoute Jordi Condom, convaincu qu’un rythme de trois matchs par semaine convient mieux à son équipe que deux semaines sans jouer. « Quoi qu’il en soit, on est très bien physiquement et mentalement, mais ce qui donne le plus de confiance à l’équipe, c’est de gagner des matchs. »
UNE TACTIQUE PRUDENTE ?
Jordi Condom se méfie en tout cas très fort du White Star, mais il sait aussi que les matchs à l’extérieur conviennent peut-être mieux à son équipe. Misera-t-il à nouveau sur le contre et une tactique plus prudente, comme cela avait été le cas voici quinze jours au Lierse, avec un partage arraché dans les derniers instants à la clé ? « On a eu de très bons résultats à l’extérieur. À domicile, on a toujours le ballon, mais c’est difficile de gagner, car les autres équipes ferment beaucoup le jeu », expose le coach, dont l’avenir n’est pas encore clarifié. Or, il sera en fin de contrat en fin de saison. « Concernant la saison prochaine, on n’a encore parlé de rien jusqu’à présent, mais je ne vais pas me tracasser pour cela. Ce qui nous intéresse, c’est de bien terminer la saison. On veut faire le travail. Pour le staff et les joueurs, l’objectif, c’est de remporter le match suivant et le reste viendra après. La seule chose qui dépend de nous, c’est notre match. »
La première sortie sans Victor Curto
O.D.
Eupen, qui n’a inscrit qu’un but lors de ses trois dernières rencontres, va devoir composer sans Victor Curto, qui a décidé de rentrer en Espagne en toute fin de mercato et de lier sa destinée au club d’Albacete (D2). En l’absence de son meilleur buteur (11 réalisations), Eupen va devoir trouver la parade. « On a assez d’attaquants », signale Jordi Condom, qui peut en effet compter sur Henry Onyekuru, Florian Taulemesse, Jeffrén, José Maria Cases ou encore Damien Mouchamps (très rarement repris). Sans oublier Akram Afif, même si le jeune Qatari, qui devait rentrer hier à Eupen après le récent championnat d’Asie U23, ne sera pas encore sélectionnable ce samedi soir.
Au Lierse il y a deux semaines, déjà privé de Curto (suspendu) et d’Afif (avec sa sélection olympique), Jordi Condom avait aligné Onyekuru et Jeffrén en pointe. Qui choisira-t-il ce samedi au stade Edmond Machtens ?
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EXCELSIOR VIRTON – DEINZE
« C’est une fierté de voir mon fils Mehdi à Virton »
Hamid Lazaar avait évolué pour l’Excel lors de la saison 1988-89
STÉPHANE MARCHESANI
«Mehdi peut faire du bien à cette équipe», assure le paternel.
TVA
Âgé de 55 ans, Hamid Lazaar n’est pas un inconnu en Gaume. En effet, le père de Mehdi, la dernière recrue virtonaise du mercato hivernal, a porté les couleurs du club lors de la saison 1988-1989. L’Excel militait alors en Division 3.
Hamid, ça vous a fait plaisir d’apprendre que Mehdi avait signé à Virton ?
J’étais très content et je suis fier de voir mon fils rejoindre un club dont j’ai jadis porté les couleurs. Je ne suis resté qu’une année en Gaume mais j’ai passé énormément de bons moments à Virton.
Que retenez-vous de cette campagne de D3 ?
Tout ne s’est pas passé de manière idyllique (NDLR : et pour cause, les Gaumais sont redescendus en Promotion au terme de la saison 88-89) mais je préfère ne garder en mémoire que les bonnes choses. J’ai dit à mon fils qu’il trouvera sur place un public bouillant et chaleureux. Des gens qui te donnent vraiment envie de mouiller ton maillot sur le terrain. Si sportivement ma saison ne s’était pas si bien passée, je pense que nous avions tout de même une bonne équipe (NDLR : avec des garçons comme Jean-Marie Steifer, Patrice Verlaine, Eric Picart, Eric Freid, Yves Godfrin…). J’aimais bien l’entraîneur en place qui était Rachid Belhout mais quand il est parti, c’est un ancien de D1 qui a pris sa place (NDLR : Zoran Jelikic qui était arrivé du Standard a repris le rôle comme joueur-entraîneur) et il a tout foutu en l’air. Je me souviens qu’il s’y croyait un peu.
Vous avez donc conseillé à votre fils de venir ?
Tout à fait. Je lui ai dit que c’était un club sain et que ce serait un très bon endroit pour lui retrouver du temps de jeu mais surtout le plaisir de jouer. Il a quelque peu perdu ce plaisir à Saint-Trond.
Que pouvez-vous nous dire sur votre fils en tant que footballeur ?
Il a beaucoup de qualités, il est plus fort que moi sur le plan technique. De plus, il est assez rapide et a une excellente vision du jeu. Il peut faire du bien à cette équipe de Virton mais pour réussir dans un club, il a besoin de sentir qu’il a la confiance de son entraîneur.
Vous pensez que Frank Defays peut l’aider à progresser ?
Frank Defays a fait une très belle carrière de joueur et je pense que cela pourra être bénéfique à Mehdi. Il a encore beaucoup à apprendre et avoir un coach qui pourra lui donner les ficelles du métier sera une bonne chose.
Depuis votre départ en 1989 vous êtes déjà revenu au stade Yvan Georges ?
J’ai mes deux frères, Rachid et Mourad qui sont dans la province. L’un sur Musson, l’autre sur Arlon. Quand je viens les voir, je fais toujours le crochet par Virton car c’est une ville que j’aime bien. Cela me rappelle beaucoup de bons souvenirs. Quant au stade, j’y étais ce mercredi avec mon fils pour suivre le match contre Tubize.
Qu’avez-vous pensé de la rencontre ?
Il y a une chose qui m’a frappé. Malgré le fait qu’il n’était pas très nombreux, le public a vraiment poussé son équipe du début à la fin. C’était beau à voir, un stade tout entier qui soutient ses couleurs. Moi, ça m’a foutu la chair de poule. Sinon, j’ai vu une équipe qui possédait quelques éléments de qualité mais j’ai aussi relevé un bémol.
Lequel ?
Je ne sais pas si c’est récurrent mais je trouve que cette équipe manque de lucidité et d’intelligence dans son jeu. Quand elle a mené 2-0, j’ai été surpris de voir que les joueurs balançaient sans cesse des longs ballons et qu’ils courraient dans tous les sens. Quand tu as deux buts d’avance, tu dois faire circuler le ballon, temporiser, des joueurs doivent décrocher. Il faut gérer le match, faire sortir ton adversaire et en profiter pour lui faire mal en contre pour donner du plaisir à ton public. Tu dois poser le jeu et balancer seulement s’il n’y a pas de mouvement autour de toi. Si tu tapes systématiquement devant, le danger va très vite revenir. J’ai l’impression qu’ils ont un peu paniqué. Ils défendaient en reculant, ce qui n’est jamais bon. Plusieurs fois, j’ai vu des joueurs se jeter comme des fous sur le porteur du ballon. Il ne faut pas faire ça.
IL A ENTRAÎNÉ PENDANT 13 ANNÉES AU STANDARD DE LIÈGE
« Gaël Arend était bourré de talent »
S.M.
Eliaquim Mangala.
News
S’il est aujourd’hui sans club et qu’il ne dirait pas non pour relever un challenge intéressant dans une formation ambitieuse, Hamid Lazaar a jadis exercé ses talents de coach du côté du Standard de Liège où il a passé 13 années en coachant plusieurs équipes dont les Espoirs. Il est aussi passé par Montegnée et Al Itifaq en Arabie Saoudite.
1
Il a formé un paquet de stars : Fellaini, Witsel, Mirallas, Mangala…
En bossant à l’Académie du Standard, Hamid Lazaar a vu passer quelques pépites dans les différentes équipes qu’il entraînées. « J’ai eu des garçons comme Fellaini, Witsel, Chadli, Mirallas, Mangala… » glisse le papa du néo-Virtonais. « Nous avons travaillé ensemble et aujourd’hui quand je les vois dans des grands clubs et en équipe nationale, ça me fait vraiment chaud au coeur. Mais il ne faut pas croire qu’ils sont arrivés là par hasard, il y a des heures de boulot derrière ces réussites. »
2
Il a coaché deux provinciaux : Gaël Arend et Anthony Moris
Sur les nombreux provinciaux qui ont un jour porté la vareuse du Standard, deux ont eu l’occasion de travailler sous les ordres de Hamid Lazaar : Gaël Arend (FCJLA) et Anthony Moris (Malines). « Gaël était un super joueur. Récemment, il m’a invité à son mariage. J’ai pu constater que le garçon n’avait plus du tout le moral au niveau football, il a été complètement cassé. C’est dommage car c’était un jeune bourré de talent avec un pied gauche de grande classe. Ce gamin avait les qualités pour faire une belle carrière et quand je vois où il est maintenant, j’en ai la larme à l’oeil. Quant à Anthony, je l’ai vu grandir au Standard mais le club ne lui a jamais vraiment laissé sa chance. Je ne sais pas ce qui s’est passé avec lui. De ce que je me rappelle, c’est un garçon qui a les qualités mais c’est le mental qui fait défaut. Je lui ai souvent dit qu’il était trop gentil. Son carré c’est son domaine et à l’intérieur, il doit être un tueur. »
3
Ses conseils aux jeunes qui veulent faire une carrière professionnelle
Pour lui, si le talent n’est que l’ingrédient de base de la réussite, parvenir à faire carrière nécessite plusieurs autres qualités. « Déjà, l’éducation est quelque chose de très important », glisse-t-il. « Ce n’est pas parce qu’un jeune arrive en équipe première qu’il doit se croire arrivé et commencer à prendre la grosse tête. Il y en a tellement qui une fois là, commence à perdre la tête avec l’argent gagné. Pour faire carrière, il ne faut pas faire le malin avec des grosses bagnoles, les filles et les sorties en boîte. Le plus important, c’est d’avoir un sacré état d’esprit et surtout de travailler. Quand je vois un garçon comme Mangala qui est maintenant à Manchester City, cela lui arrivait souvent de me demander après l’entraînement si je ne pouvais pas encore rester un quart d’heure avec lui pour travailler. Et on restait 30 minutes en plus sur le terrain pendant que les autres étaient à la douche et en train de mettre leur gel pour aller faire les malins au centre-ville. Aujourd’hui, Eliaquim est dans un top club européen et la plupart des autres sont en P1 ou en Promotion. »
LE MARSEILLAIS DU FAUBOURG
Le printemps de l’Excel est en avance !
Escartefigue.
JPL
Curieux football tout de même ! De morts et enterrés qu’ils étaient il y a quelques semaines voici les Verts à nouveau morts… de faim !
Personne n’aurait parié un centime sur ces deux dernières victoires, sur un match tranchant face à Roulers, et sur un autre face à Tubize, sur le fil du rasoir ! Depuis deux semaines, l’Excel s’est découvert un nouveau visage. Est-ce la découverte d’un schéma tactique qui colle mieux aux qualités de cette équipe ? Est-ce la disparition d’une certaine pression due à ce foutu top 8 ou est-ce tout simplement des circonstances de jeux plus favorables pour nous ou plus défavorables pour les autres ? Sans doute un peu des trois !
Contre Tubize, pour le même prix, nous aurions dû en mettre davantage. J’ose à peine imaginer le jour où nous allons montrer un peu plus de réaliste.
Pour le même prix également, Tubize aurait pu, et même en infériorité numérique, revenir dans le parcours et sans doute nous aligner dans le final. A chaque incursion des Brabançons dans notre partie de terrain, « Y avait le feu ! » comme on dit. Sans un étincelant Valette, je ne suis pas du tout certain que les trois points auraient atterri dans la musette gaumaise.
Notre ambition sera désormais calquée sur celle de Frank Defays : match après match ! Plus de réalisme devant et moins de fébrilité derrière pourraient effectivement nous valoir une très intéressante fin d’exercice.
Mercredi soir, j’ai retrouvé mon cœur d’avant, l’autre, pas celui qui s’endort, mais bien celui qui cogne quand il y a le feu au lac dans notre défense et qui s’emballe quand nos adversaires sont à la rue.
À défaut du tic-tac imperceptible d’un marquoir pour l’heure « HS », j’ai retrouvé le tic oppressant de regarder ma montre, l’envie de siffler à la place d’un arbitre qui en rajoute alors qu’il ne devrait pas, l’envie de monter sur le terrain pour envoyer la chique aux cent mille diables et celle de crever les ballons de Michel Lollier pour qu’ils soient tous inutilisables. J’ai retrouvé cette peur de voir s’envoler dans les étoiles une Marseillaise trop précoce. Et j’ai surtout retrouvé la saveur d’une victoire qu’on n’attendait plus et cette joie collective de tous les porteurs du projet Excelsior Virton qui faisait plaisir à voir. Ce sont là des signes qui ne trompent pas. Le printemps de l’Excel est en avance, mais… gare aux gelées précoces !
DEINZE
Plusieurs anciens joueurs de D1
Deinze (14e) réalise une saison plutôt décevante mais les Virtonais doivent rester prudents car cette équipe vient de marquer 10 buts en 3 matches, malgré un 4/9. Dans cette formation, on retrouve des noms connus. À commencer par Geoffrey Claeys, le coach (ex-Mousccron, Feyenoord et… Melbourne). Et dans l’équipe, on peut noter la présence de Hans Cornelis (ex-Genk, FC et Cercle de Bruges), Jamaïque Van Damme (Roulers, Roda, Mons,.) et Jonathan Wilmet (Lens, Saint-Trond, FC Malines…), Jean-Christophe Vergerolle (ex-Mons) et Jonas Ivens (ex-Malines).
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SERAING
« Nous devions vaincre ou mourir »
Après le réveil à l’Union, les Sérésiens doivent confirmer ce samedi (20h) face à Dessel
J.V.
Sébastien Smets
On ne peut pas encore parler de déclic dans le chef de Seraing, mais plutôt de prise de conscience. Ils semblent désormais bien conscients qu’ils sont dos au mur. Ils ont bien réagi en décrochant un important succès à l’Union. Mais il s’agit maintenant de poursuivre cette marche en avant en battant Dessel, ce soir.
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Au fond du trou. Voilà où était Seraing il y a de cela une semaine à peine. Le club du Pairay avait entamé son année 2016 par deux défaites et 9 buts encaissés. Drazen Brncic rêvait assurément d’un tout autre début de mandat. Le coach ne cessait de stigmatiser l’état d’esprit négatif de son groupe. Un manque d’orgueil, de fierté, de rigueur, de discipline… Une catastrophe. Il a inévitablement dû remettre de l’ordre dans le vestiaire rouge et noir. « Nous avons beaucoup parlé », explique le coach. « Oui, nous avons eu de grosses discussions », confirme François D’Onofrio. « Nous nous sommes regardés dans le blanc des yeux et nous avons balancé ce que nous avions sur le cœur. Cela a fait le plus grand bien de se regarder ainsi, droit dans la glace, et de faire notre autocritique. Tout le monde a bien réagi à l’exercice. Contre l’Union, nous avons pris conscience que nous devions vaincre ou mourir. »
Et le résultat fut au bout avec un beau succès sur les hommes de Marc Grosjean. Mais si Seraing a remis la machine en marche, il importe de ne pas crier victoire trop vite. « Nous devons demeurer réalistes, nous ne sommes pas guéris. Loin de là. Je dirai simplement que nous sommes convalescents. Nous n’oublions pas que nous avons encaissé 9 buts en 2 matches avant de battre l’Union. Nous sommes simplement sur la bonne voie. »
Il est vrai aussi que le noyau fut particulièrement secoué ces derniers mois. Selon le défenseur latéral droit, il faut y voir une des raisons de la déroute. « Connaître 4 entraîneurs (NDLR : Czerniatynski, Depireux Guidi, Brncic) en une demi-saison, ça joue inévitablement. À chaque fois, nous avons dû nous adapter à une nouvelle philosophie, à une nouvelle gestion des joueurs tant sur le terrain que dans le vestiaire. Le manque de discipline dont a fait preuve le noyau est en partie dû à cette instabilité ! La plus belle preuve est que le constat était très différent la saison dernière. Au fil des semaines, les détails en notre défaveur s’accumulaient, nous tentions de remonter la pente mais n’y arrivions pas. Nous avions donc perdu confiance. » Un cercle vicieux qui tend aujourd’hui à se rompre, notamment grâce à Drazen Brncic. « Son approche tactique est très différente de ses prédécesseurs et il nous a inculqué une discipline que nous n’avions pas. Avant, nous étions désorganisés aujourd’hui, une rigueur tactique s’installe. »
Aux joueurs maintenant de confirmer ce renouveau, ce nouvel élan contre Dessel. Sans quoi non seulement tout serait à recommencer mais l’objectif de fin de saison serait lui aussi fortement compromis. « Il s’agit là d’un véritable test pour nous. Nous verrons si nous sommes capables de faire preuve de discipline sur un long laps de temps. Ce match est à prendre très au sérieux et surtout pas croire que tout est acquis parce que nous avons battu l’Union. »
Aux joueurs de lier la parole aux actes ce samedi soir, au Pairay.
ACCÈS AU STADE PAR LA RUE DE LA BOVERIE
Changements suite aux travaux
J.V.
Compte tenu des travaux en cours et de la fermeture de la tribune debout voici quelques renseignements utiles si vous voulez vous rendre au Pairay ce samedi. L’accès unique au stade se fera uniquement par la rue de la Boverie. Le prix en tribune assise latérale est adapté et fixé à 10 euros, soit le tarif habituel en tribune debout. Les abonnés en tribune debout ont accès au bloc F de la tribune assise sur présentation de leur abonnement au guichet. Pour les enfants de moins de 12 ans : accès gratuit en tribune assise latérale (bloc F) après avoir obtenu une invitation au guichet. Pour rappel aucun sac ne sera toléré dans l’enceinte du stade.
SANS DOUMBIA
Drazen Brncic récupère quatre suspendus
J.V.
Dessel se présente au Pairay ce samedi. Un adversaire plus qu’à la portée de Seraing mais qui n’est pas sans rappeler la formation de Deinze. Et quand on se souvient de la déconvenue reçue par cette dernière… « Nous ne devons certainement pas prendre cette équipe plus à la légère que l’Union, ni même nous baser sur le résultat de l’aller qui était de 0-3 », explique Drazen Brncic. « Ce serait une grosse erreur vu que ce match était trop facile. La donne a changé. Deinze a notamment un nouvel entraîneur. »
Du côté du noyau, Drazen Brncic récupère quatre joueurs (Pierrot, Popoola, Sahraoui, Rentmeister) qui purgeaient une suspension le week-end dernier. Doumbia, lui, l’est toujours. C’est le seul joueur qui manque à l’appel.
François D’Onofrio est quant à lui victime d’une surcharge musculaire, il ne s’est d’ailleurs pas entraîné ce jeudi, mais devrait pouvoir tenir sa place.
LE NOYAU :
Mfa, Mignon, D’Onofrio, Bonemme, Bojovic, Rentmeister, Sahraoui, Préseaux, Bamba, Dachelet, Popoola, Camara, Pierrot, Lamort, Adam, Senakuku, Momi, Bossekota et Gueye.
ARBITRE :
M. Put.
MATCH :
samedi 20h.
Hors ligne
TUBIZE – ANTWERP, CE DIMANCHE À 15H
« Garder notre état d’esprit »
Camargo est conscient de la situation de Tubize
CHRISTOPHER STELLA
Andreï Camargo sait que son équipe propose du beau jeu malgré les mauvais résultats.
E. Ghislain
Buteur pour la deuxième fois de la saison, Andreï Camargo n’a pas pu empêcher la deuxième défaite en 2016 de ses couleurs sur la pelouse de Virton. Un revers qui n’augure rien de bon avant la réception de l’ogre anversois mais le back droit brésilien veut prouver le contraire.
Les Sang et Or restent sur un triste bilan d’1 point sur 9 avant de recevoir le leader incontesté et incontestable, à savoir l’Antwerp. Balayés à l’aller (ndlr. 4-0), les Brabançons wallons tenteront d’inverser la tendance et de sortir la tête de l’eau. Parce que, même si les récents résultats ne sont pas très bons, la manière, elle, est au rendez-vous. Un point encourageant pour le back droit brésilien de Tubize, Andreï Camargo, buteur sur penalty face à Virton mercredi soir.
« Même si nous n’avons pas pris beaucoup de points récemment, je trouve que nous proposons du beau jeu. Des choses que nous n’avions pas l’habitude de voir lors du premier tour, et pourtant on gagnait », déclare-t-il. « Nous ne sommes pas plus inquiets que cela car nous essayons de trouver la meilleure solution pour aller de l’avant, pour que le club termine dans le top 8 en fin de saison. »
Le manque d’efficacité était tout de même criant lors des trois dernières sorties de Tubize. Les hommes de Colbert Marlot se sont créé une kyrielle d’occasions sans pour autant faire la différence et se mettre à l’abri. Un paramètre qui ne devrait pas les perturber face à l’Antwerp, que du contraire.
« Le football, c’est avant tout l’efficacité. Avant que Virton n’ouvre le score, il n’avait pas dépassé la moitié de terrain. Nous avons fait des erreurs et cela s’est payé cash. Virton en a fait en seconde période mais nous n’avons pas su en profiter. Ce n’est pas grave car les occasions sont là et ça va rentrer un jour ou l’autre », précise le Brésilien. « Je suis certain que cette rencontre face à l’Antwerp tombe au bon moment. Elle nous permettra de prendre notre revanche et de relever la tête après trois journées plus difficiles. De l’extérieur, on peut croire qu’on est au plus mal mais c’est faux. Quand on arrivera à prendre des points en y ajoutant la manière, ça sera parfait. »
Andreï Camargo tient à calmer la situation mais reconnaît tout de même que son équipe est au bord de la crise.
« Si nous perdons dimanche, c’est-à-dire que notre bilan serait d’un point sur douze, alors nous serons en crise. Du moins, au niveau des points parce que nous serons toujours dans le top 8. Il nous manque juste ce petit brin de chance ainsi que certaines circonstances de match en notre défaveur. Parfois, j’ai l’impression que la petite équipe du Brabant wallon dérange mais on est désormais vacciné. Nous continuons notre chemin avec l’espoir de terminer la saison dans le top 8. »
Mais sans Ba et Diallo, la tâche sera compliquée.
« Ce sont deux pertes importantes mais les jeunes sont là et nous prouvent qu’on peut compter sur eux. Nous avons bon espoir d’autant plus que l’Antwerp aura certainement envie de tuer tout suspens dans le championnat en nous battant. Cela se retournera peut-être contre eux mais en tout cas nous devons absolument garder notre état d’esprit de ces dernières semaines. »
COLBERT MARLOT REGRETTE LES ABSENCES DE BA ET DIALLO
« On doit essayer de contrarier l’Antwerp »
Les Sang et Or accueilleront l’Antwerp sans deux de leurs pièces maîtresses. Ba et Diallo ont été suspendus suite au dernier match contre Virton.
« Nous devons faire avec. C’est le football. Leurs absences nous fragilisent mais nous ne devons pas nous attarder dessus. Diallo a déconné et il le sait. Il a directement senti la frustration venir lorsqu’il a reçu la première jaune et qu’il savait qu’il allait rater le duel face aux Anversois. Le plus malheureux, c’est lui, pas nous », déclarait Colbert Marlot avant d’évoquer son prochain adversaire. « Si l’Antwerp est actuellement en tête du championnat, c’est qu’il le mérite. Il n’y a pas photo, les Anversois vont être champions. Cette saison, il y a l’Antwerp et les autres. Que ce soit sur le plan technique ou de l’expérience, ils sont clairement au-dessus du lot mais nous allons tout de même essayer de les contrarier. »
C’est sûr qu’après les quatre buts pris à l’aller, Tubize devra montrer un autre visage.
« Même si nous en avons pris quatre et que nous sommes moins bien, sportivement parlant, nous restons les mêmes. Nous avons des absences mais nous avançons en groupe. Je pars du principe qu’il est plus facile de préparer un match face à l’Antwerp qu’un autre car nous n’avons rien à perdre. Les joueurs devront, et voudront, tout simplement faire le match de leur vie et retrouver le goût de la victoire. Je veux que mes joueurs donnent le maximum même si nous devons perdre. Ce n’est pas le plus important. »
Une nouvelle tribune
Afin de répondre aux exigences de la licence, la direction tubizienne a décidé de placer une nouvelle tribune de 960 places derrière le but à côté du parking. Cette tribune, qui ne sera pas utilisée ce week-end, permettra d’atteindre les 8.000 places nécessaires pour la licence.
EXPRESS
Des incertitudes
NOYAU.
Beunardeau, Saussez, Fabre, Camargo, Laurent Q., Grosperrin, Dijoux, Deher, Laurent M., Bocognano, Keïta (?), Shengelia, Fennouche, Liard, Garcia, Garlito, Lefaix (?) et Ulens ( ?).
BLESSÉS.
Betsch, Di Stefano et Henri.
SUSPENDUS.
Ba et Diallo.
ARBITRES.
Nathan Verboomen dirigera la rencontre et sera assisté par Rien Vanyzere et Thibaud Nijssen.
Hors ligne
RWSB – EUPEN, CE SAMEDI À 20H
« Je voyais Eupen plus dominant »
O.E.
Vanhamel en action.
Devaux
Qui a dit que le RWS Bruxelles allait mal ? Après la large défaite contre l’Antwerp, certains annonçaient les Étoilés sur le déclin. Mais les hommes de John Bico ont remis les pendules à l’heure à Deinze en l’emportant (1-2). Cette victoire permet au groupe de ne pas douter. Même si la série de matches sans défaite du club a été stoppée par les Anversois. Il s’agit maintenant de confirmer cette victoire. Et ce ne sera pas chose aisée puisque c’est Eupen qui se trouve sur la route des Bruxellois.
« Il faut l’emporter à domicile pour bonifier nos points pris à l’extérieur », lance d’entrée Mike Vanhamel, le portier du RWSB. « Surtout qu’Eupen est un adversaire pour le top 8. C’est vai, leur attaquant vedette est parti mais ils ont encore les qualités pour survivre à son départ. Cela reste une très bonne équipe. Cependant, nous restons sur une bonne dynamique et nous voulons renouer avec la victoire à domicile. »
UN MANQUE CONTRE LES GROS
Annoncé comme un des favoris pour le titre, le club germanophone déçoit les observateurs. Il a accumulé les défaites étonnantes (Dessel, Tubize) avec des matches nuls décevants (Lierse, Coxyde, Deinze) pour finalement se retrouver en septième position.
Vanhamel quant à lui « voyait cette équipe d’Eupen plus dominante dans le championnat. Ce n’est pas le cas. Ils changent aussi de style de jeu à l’extérieur. Avec leur meilleur buteur qui part, ils ne sont pas dans leur meilleure période. »
Une victoire face aux Eupenois pourrait aussi réconcilier les Étoilés avec les matches au sommet. En effet, que ce soit au Cercle, à Eupen ou lors de leurs deux rencontres face à l’Antwerp, jamais les Bruxellois n’ont réussi à l’emporter.
« Mais nous avons tout de même gagné des matches importants contre Lommel, Roulers et l’Union », intervient Vanhamel. « Après, lors du match aller contre Tubize, plusieurs joueurs n’étaient pas qualifiés. À l’Antwerp, nous n’avons pas démérité même si à domicile, je le reconnais, nous sommes passés à travers. » Face aux formations qui ne font pas partie de ce fameux top 8, le bilan des Étoilés est presque parfait. Ils n’ont concédé qu’une défaite (à Virton) et deux nuls (à Geel et à Seraing) face à ces équipes.
Le RWS Bruxelles officialise l’arrivée d’Aurélien Joachim
Nous vous annoncions l’intérêt du RWS Bruxelles pour l’attaquant luxembourgeois dans le journal de ce jeudi. Cependant, cette information avait été formellement démentie par Julien Carpentier, l’attaché de presse du club étoilé. Finalement, les Étoilés sont donc parvenus à un accord avec le joueur qui viendra renforcer le noyau de John Bico. Âgé de 29 ans, le capitaine de l’équipe du Luxembourg était sans club après être passé notamment par Bochum (D2 allemande), Differdange (D1 luxembourgeoise), Waalwijk (D1 hollandaise), Sofia (D1 bulgare) et plus récemment Burton (D3 anglaise).
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Quand Virton rime avec frustration
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 05 fév. 2016, Page 22
Roulers n’avait pas volé sa victoire pour le premier match de Tubize en 2016. Face à Lommel, les Sang et Or ont très bien joué en seconde période. À Virton, les deux buts adverses ont été offerts mais, surtout, les Brabançons ont oublié de marquer.
“C’est la différence avec la première partie de championnat”, confie Bernard Bolly. “J’ai trouvé que Tubize avait pratiqué du beau jeu mercredi. Et les collègues journalistes de Virton ont dit qu’il s’agissait d’une des belles équipes qui étaient venues ici. Ils sont en train de retrouver leur football. Mais Diallo n’a pas encore marqué en 2016 et ils ne mettent pas leurs occasions. Sur l’ensemble du match, ils méritaient de prendre un point malgré leur infériorité numérique. Le réalisme a manqué et ils ont donné deux cadeaux.”
Et forcément, quand on tente et que rien ne rentre, tout tourne moins bien. “Concernant l’exclusion de Diallo, il y a deux théories,
selon moi. Le joueur pourrait se sentir moins bien. Il se dit aussi que l’Antwerp est loin et qu’on ne reviendra pas dessus. Son absence de but, ça fait aussi parler pendant la semaine. Il est peut-être frustré. Ou bien cherchait-il à recevoir un carton rouge direct après son avertissement pour tenter de pouvoir jouer quand même dimanche ? Je ne sais pas. Quant au coach, Colbert Marlot, j’ai senti de la déception et de la frustration dans ses propos. Il a sous-entendu qu’on n’aidait pas Tubize dans certaines circonstances de match. Mais pour moi, il n’y avait pas de raison de donner penalty sur Diallo. Puis la phase sur Keïta dans le rectangle, je n’aurais pas sifflé non plus car il tombe un peu tôt. Est-ce que l’arbitre serait intervenu pour l’Antwerp ? Personne ne peut le dire.”
Nathan Verboomen sera l’homme en noir dimanche. L’arbitre de 27 ans a déjà dirigé à trois reprises le Great Old cette saison (5 points sur 9, un penalty pour, un contre) et une fois Tubize (contre Roulers, défaite 0-1 sur penalty).
V. Th.
Mamadou Diallo n’a pas encore marqué en 2016. Et comme il est suspendu dimanche…moisse
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Tubize – Antwerp : choc dévalué
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 05 fév. 2016, Page 22
Football > Proximus League Tubize
Les supporters de Tubize et de l’Antwerp avaient coché la date du 7 février 2016 depuis longtemps dans leur agenda. Les observateurs attentifs de la Proximus League, les journalistes et amateurs de suspense aussi. Car ce match entre les Sang et Or et le Great Old aurait dû être le sommet pour l’attribution du titre en D2. Mais à cause de la méforme des Brabançons et du sans-faute des Anversois en 2016, ce choc n’aura pas la même saveur qu’annoncée, si ce n’est de voir le matricule 1 s’envoler définitivement au classement. À moins que d’autres équipes ne prennent le relais des Tubiziens, eux qui pourraient se retrouver 6es samedi soir.
“Pour moi, ça reste un choc”, livre Bernard Bolly, le commentateur en charge du match à Virton pour Proximus TV et journaliste avisé de la D2. “Ce sera l’équipe qui est restée en tête assez longtemps contre celle qu’on attendait. Mais il sera dévalué car la défaite de mercredi a coûté cher. Moralement,
au niveau de l’impact physique et aussi par rapport à l’effectif puisque Diallo et Ba seront suspendus. Ce match en retard, c’était un peu tout ou rien. Résultat, c’est rien. Même plus que rien. Personnellement, je ne vois pas les Sang et Or gagner dimanche.”
Avec ce 5/21 , Tubize ne s’attendait pas à voir l’Antwerp l’attendre en haut de tableau. Les Anversois en ont profité pour prendre 19 points en 7 rencontres. Le Great Old est en train d’assommer la concurrence et 3 nouvelles unités au stade Leburton pourraient bien être synonymes de sacre. “Même si l’AFC avait gagné à Virton, ça n’aurait fait que retarder l’échéance. Avec les transferts qu’ils ont réalisés, les Anversois sont une vraie machine. Pour moi, le titre est donc joué et c’est logique vu leur noyau. Maintenant, si Tubize les bat dimanche, ça pourrait influer pour la suite. Si l’Union (NdlR : et le Cercle) gagne également, elle se retrouverait à six points du leader avec le même nombre de matches. Reste à savoir si l’Union a les qualités pour aller jusqu’au bout. Mais qualitativement, sur le papier et dans le jeu, les Anversois sont les plus solides.”
Valentin Thiéry
En cas de défaite dimanche, Tubize pourrait bien se retrouver K.-O.
Tubize avait tout en main
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 05 fév. 2016, Page 22
Commentaire
Jusqu’à la défaite contre Virton mercredi, Tubize pouvait encore revendiquer quelque chose dans la course pour le titre en division 2. Mais les mauvaises performances n’allaient pas rester sans conséquence au classement, surtout vu l’armada anversoise. Bref, le début 2016 est venu gâcher un deuxième semestre 2015 quasi parfait. Il faudrait un miracle pour que les troupes de Colbert Marlot retrouvent le sommet. Outre le nul contre Roulers puis la claque prise à l’Antwerp fin septembre, les Sang et Or avaient disposé de tous leurs adversaires de l’actuel Top 8 . Le coup de mou de fin novembre/début décembre (1/9) semblait être digéré lorsque les Brabançons terminèrent l’année leaders avec un 0-2 à Seraing grâce à un doublé de Diallo. La direction décida alors de jouer le coup à fond en signant quatre joueurs au C. V. séduisant. De ceux-là, seul Kevin Lefaix a joué avant de se blesser. Tubize, sans ses recrues, n’est donc pas parvenu à réitérer les formidables résultats du premier tour. Pourtant, l’AFC propose du
jeu (ce qui laissait penser en 2015 qu’elle pouvait aller au bout moyennant renforts). Le problème est donc ailleurs. Les Brabançons marquent un peu moins mais, surtout, encaissent plus. Lors des six premiers matches de championnat, ils avaient pris 2 goals… contre 8 au deuxième tour.
V. Th.
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VIRTON
Ngadrira : « La malédiction a peut-être disparu »
L’attaquant retrouve la forme après avoir connu quelques galères
STÉPHANE MARCHESANI
L’attaquant vient d’inscrire deux buts en deux matches.
JPL
Déjà auteur du premier but sur la pelouse de Roulers samedi passé, Raoul Ngadrira a encore eu un rôle prépondérant dans le succès de mercredi face à Tubize (2-1). Auteur d’un but et d’une passe décisive, le Bruxellois retrouve petit à petit son meilleur niveau.
Raoul, quelle métamorphose pour Virton après une fin d’année 2015 délicate. Comment expliquez-vous ce changement ?
Je ne sais pas. On enchaîne les bonnes prestations avec deux succès à la clé. Cela nous donne plus de motivation et j’ai également l’impression que la chance qui nous boudait un peu commence à nous sourire. Nous abordons également mieux les matches et nous sommes plus décisifs. Il nous faut moins d’occasions pour trouver le chemin des filets et cela nous permet de mieux gérer les matches.
De plus, Virton n’est plus dans le rôle de l’équipe qui « donne » les cadeaux. La preuve avec ces deux erreurs individuelles de Tubize qui ont conduit aux deux buts de mercredi.
On en a parlé entre nous et on se dit que la roue a peut-être tourné. La « malédiction » a peut-être disparu. En tout cas, ces succès nous permettent d’à nouveau aller de l’avant. Mais, il faut maintenant faire attention de ne pas reproduire les erreurs du passé. Ici, on signe un 6/6 face à deux grosses équipes de la division. On sait que dans les grands matches, l’équipe sera au rendez-vous. C’est contre les « petits » que nous avons plus de mal, peut-être abordons-nous les matches avec moins de sérieux. Il faudra corriger cela pour ne plus connaître les mêmes désillusions qu’à Heist (NDLR : défaite 4-1 au cours d’un match pitoyable).
Sur un plan personnel, vous avez vécu une année 2015 assez pourrie avec votre blessure (croisés) mais on sent que tout cela semble enfin derrière vous. C’est votre avis aussi ?
C’est clair que l’année qui vient de s’écouler a été très difficile pour moi. Il y a eu la blessure mais aussi le fait que lorsque je suis revenu, je ressentais encore des douleurs au genou. Et cette gêne m’a mis un coup au moral en plus de me limiter dans mes possibilités de jeu. J’avais tendance à jouer plus simple, à ne pas oser tenter des choses. Maintenant, ces dernières semaines, je n’ai plus rien ressenti et cela m’a libéré d’un poids. En plus, cela fait deux matches que le coach m’aligne devant et j’ai mis deux buts. J’ai donc retrouvé la confiance en moi et en mon genou. Cela me permet de retenter des actions, de provoquer… Bref, de jouer mon jeu.
On va donc bientôt revoir le Raoul qui avait fait des étincelles fin 2014 ?
Ça commence à revenir tout doucement mais je ne suis pas encore redevenu ce joueur. En tout cas, je suis content du chemin parcouru depuis ma blessure même s’il est encore long pour qu’on puisse dire que tout cela est définitivement derrière moi. Mais c’est un plaisir d’être à nouveau décisif après toutes ces galères.
Et sur le plan collectif, c’est depuis que plus personne ne compte sur Virton pour le top 8 que vous enchaînez les résultats. Faut-il y voir un lien de cause à effet ?
Peut-être que le fait d’entendre que c’était mort pour nous a enlevé une pression sur le groupe. Depuis, tout le monde se donne à fond et on voit vraiment une équipe maintenant sur le terrain. Avant, malgré le fait que le coach insistait là-dessus, on ne voyait pas ce petit quelque chose en plus sur le terrain. Cette chose qui fait que nous formons vraiment un groupe. Maintenant, on se bat tous l’un pour l’autre et personne ne veut lâcher. On a envie de montrer que nous n’avons pas dit notre dernier mot.
Le succès de mercredi vous ramène à neuf longueurs de la 8e place, vous y croyez encore ?
Dans un coin de notre tête, on y croit tous encore, bien sûr. Maintenant, il ne faut pas trop penser à ça. On se doit de tenter de gagner le plus de match possible en prenant les rencontres les unes après les autres. Il sera très important de garder le même état d’esprit et on fera les comptes en fin de saison.
MANU ANGIULLI EST EN TRAIN DE DEVENIR UN INCONTOURNABLE DANS LE « 11 » DE FRANK DEFAYS
« Je rêve toujours de jouer en Division 1 »
PHILIPPE GERDAY
Il y a douze mois, Manu Angiulli (20 ans) avait plus le regard fixé sur l’Allemagne. Il venait d’intégrer le noyau A avec la lutte pour la montée en 3 e Bundesliga comme objectif et se voyait bien prolonger son contrat d’un an. « J’avais joué une dizaine de matches, j’étais apprécié, il y avait un bon public », se souvient-il. « Il y a eu un changement au niveau de la direction et tout a été chamboulé. Le coach et le manager ont été virés. Même notre meilleur buteur, qui avait marqué 25 buts, a été prié de s’en aller ! On avait fini 2e, maintenant l’Alemannia est en milieu de classement… La reprise des entraînements était fixée au 10 juin, on m’a prévenu le 6 juin par téléphone – au même moment, mon agent Franco Iovino a reçu un mail – que je ne faisais plus partie des plans. »
Heureusement, Manu Angiulli a pu se retourner très vite. « Il ne fallait pas traîner parce que les noyaux se formaient à l’époque. Depuis 2 ans, Virton me suivait et Franck Defays était favorable à ma venue. Cela s’est vite goupillé. »
Différents bobos l’ont empêché de donner la pleine puissance de ses moyens avant début décembre. « J’ai commis une erreur de jeunesse en taisant une petite gêne aux adducteurs pour disputer le premier match de championnat. Du coup, j’ai dû sortir à la mi-temps ! Avec un nouveau coach, je voulais absolument me montrer. Ensuite, j’ai été victime d’une grosse entorse qui m’a écarté des terrains pendant plusieurs semaines. Une fois rétabli, je suis redevenu titulaire et j’ai notamment inscrit un but contre le Patro. »
L’ex-joueur de Visé ne tarit pas d’éloges sur son entraîneur. « Franck Defays, c’est la classe tout simplement. On l’a connu comme joueur, Comme entraîneur, il a un charisme. Il se donne corps et âme pour le club et il n’a certainement pas atteint son plafond. Par rapport à Visé, j’ai progressé physiquement et techniquement. En Allemagne, je suis devenu un homme. Déjà à Visé, je sais que des clubs de D1 me suivaient. Je rêve toujours de franchir ce cap même si je n’ai que 20 ans. Mais ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on doit perdre du temps. »
A Virton, il peut rester dans le collimateur de l’élite alors qu’il veut tout faire pour parvenir à être dans le top 8 avec l’Excelsior. « On n’a plus le choix : nous avons eu trop de matches nuls au 1er tour, on doit enchaîner les victoires (NDLR : 6 sur 9 en 2016). »
L’ENTRAÎNEUR VIRTONAIS NE BOUDAIT PAS SON PLAISIR APRÈS LA VICTOIRE FACE AU DEUXIÈME DU CLASSEMENT
« Un très bon Virton durant 30 minutes »
Frank Defays.
JPL
Après la démonstration de samedi au Schiervelde, les Virtonais ont prouvé qu’ils avaient de la ressource pour se défaire de Tubize dans une rencontre où ils ont pas mal souffert. « Pour moi, cette victoire s’est passée en deux temps », précise Frank Defays. « On a vu une très bonne équipe pendant les 30 premières minutes. Il y avait de tout, du pressing, du jeu et une très bonne animation. Ensuite, on sait que nous avons l’un ou l’autre joueur qui n’est pas encore à 100 %. Dès lors, il nous est impossible de tenir pendant 90 minutes en jouant un pressing aussi haut. Et on constate que, à 2-0, au moment où tu dois être bien et commencer à réfléchir dans les courses que tu vas effectuer, on ne le fait plus. Certains ont donné toute leur autonomie en 30 minutes. Maintenant, l’état d’esprit tant recherché est enfin présent sur la pelouse et on ne va certainement pas bouder notre plaisir. »
Ce qui est frappant sur les deux dernières rencontres, et surtout face à Tubize, c’est que, outre le fait que les joueurs n’offrent plus des buts sur un plateau à l’adversaire, l’Excel fait preuve de réalisme. « Ça non plus on ne va pas s’en plaindre (sourire). Avant, il nous fallait 12 occasions pour en mettre une au fond. »
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