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TUBIZE
Betsch reprend en collectif
Bientôt de retour.
Devaux
Après deux jours de repos, et notamment une journée de mardi où seuls les joueurs en manque de temps de jeu se sont entraînés, le groupe a repris le chemin du terrain. Vendredi, les Sang et Or affronteront Rebecq en amical. Trois joueurs manquaient à l’appel à l’entraînement : Yohan Bocognano était présent à l’entraînement mais n’a pas pu fouler la pelouse. Il a été laissé au repos. Quant à Megan Laurent et Yoann Grosperrin, ils n’étaient pas présents lors de l’entraînement.
Ulens par contre s’est entraîné normalement avec les Sang et Or après avoir fait sa première montée au jeu dimanche. Tout comme Yohan Betsch qui a repris avec le groupe. Blessé depuis le début de saison, le milieu français voit le bout du tunnel.
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EUPEN
Timmermans, c’est la force tranquille d’Eupen
Le défenseur garde les pieds sur terre
ALAIN SIEMES
Selon Nicolas Timmermans, la réunion organisée vendredi dernier a été bénéfique.
Lambert
Dans les bons comme dans les mauvais moments à Eupen, l’analyse de Nicolas Timmermans est toujours posée et sans langue de bois. Malgré la victoire contre Heist, le défenseur reste les pieds sur terre…
Comme à son habitude en cas de victoire ou de défaite, Nicolas Timmermans salue la presse avant de rentrer dans le vestiaire du Kehrweg. Samedi, ses premiers mots étaient éloquents. « On a eu chaud ! Une nouvelle fois, Eupen s’est créé de nombreuses opportunités, mais sans réussir à concrétiser face au but adversaire. Pire, le goal encaissé a donné un gros coup au moral des joueurs, et alors qu’il nous manquait toujours des petits détails pour faire la différence lors de nos sorties précédentes, nous avons été capables de réagir pour arracher cette victoire importante. Je pense que la petite réunion de vendredi a été bénéfique. »
Et le Bruxellois d’ajouter sur cette entrevue dans le vestiaire de l’Alliance. « Sans entrer dans les détails, je dirai simplement que Josep Colomer est venu mettre un petit coup de pression et ce dernier a fait du bien à toute l’équipe. »
D’ailleurs, après avoir pris tous les membres du staff dans ses bras pour une longue accolade émouvante, en sautant comme une équipe venant de remporter un trophée, le directeur sportif saluait tous les joueurs avec la même motivation. « Il est clair que ce succès fait vraiment du bien au groupe et l’on a senti que tout le monde était soulagé. Maintenant, il ne faut pas croire que tous nos problèmes sont résolus avec ces trois points remportés dans la douleur, car il faut continuer à bosser afin de préparer notre prochain duel au Patro Maasmechelen. On l’a bien vu lors de ce duel contre Heist, toutes les rencontres sont difficiles cette saison. »
Une nouvelle fois, l’analyse du joueur le plus régulier d’Eupen depuis l’entame de la compétition car il s’agit d’un véritable métronome, était parfaite. « Au niveau défensif, le plus important était de ne pas prendre des risques inconsidérés afin de garder le zéro au marquoir. D’ailleurs, nous n’avons pas hésité à dégager le ballon dans les tribunes à plusieurs reprises. Malheureusement, suite au manque de réalisme offensif et en reconversion, nous avons encaissé un but parfaitement évitable. Ma première réaction était de penser que l’histoire allait se répéter pour nos couleurs, avec une nouvelle défaite. Néanmoins, la réaction d’orgueil était excellente pour nous permettre d’émerger au final dans la douleur. Une chose est certaine, si Eupen avait concrétisé toutes ses opportunités sur l’ensemble des 90 minutes, le score pouvait être largement en notre faveur. »
Par contre, si le jeu des Pandas était limpide ces dernières saisons, le manque de qualité dans les rangs des hommes de Jordi Condom où des renforts n’apportent pas assez, fait d’Eupen une équipe banale.
Jordi Condom : « Quelque chose a changé »
AS
La crise est cassée.
FH
À voir les scènes de joie et les larmes sur certains visages avec la victoire d’Eupen arrachée au forceps contre Heist (3-1), on a pu se rendre compte qu’une énorme pression se trouvait sur les épaules de tout en club, dont l’entraîneur Jordi Condom.
« Cela fait énormément de bien de casser cette crise ! Cette saison, nous n’avions encore jamais réussi à remporter une victoire, lors d’une rencontre où nous étions menés à la marque. Je suis donc satisfait de la victoire, tout en étant conscient des lacunes de mon groupe. Certes, Heist est peut-être une petite équipe se retrouvant dans le fond du classement, mais il s’agit d’un adversaire dangereux qui nous a certainement mis en plus grande difficulté que certaines autres formations étant mieux classées au général. »
Le coach embrayait sur le futur des Pandas. « En début de saison, Eupen devait jouer pour le titre et la montée en division 1 et il se retrouve à devoir lutter pour ne pas sortir du top 8. Je suis convaincu que notre victoire face à Heist va servir de déclic, car quelque chose a changé… »
Si le football proposé par les germanophones n’était guère brillant, il est à espérer que ce succès permettra de relancer la machine et que les supporters peu gâtés par leurs favoris, seront enfin récompensés pour leurs efforts de se déplacer au stade.
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VIRTON
Suray, N’Diaye et Ngadrira : les 3 joueurs pointés du doigt par Frank Defays
Les réservistes virtonais étaient dans l’oeil du cyclone au terme du gros couac à Coxyde
STÉPHANE MARCHESANI
Le déplacement de Virton à Coxyde (3-3) risque de laisser des traces dans le vestiaire virtonais et d’avoir de lourdes conséquences pour la suite de la saison de certains éléments. En effet, après le coup de gueule de Simon Dupuis et les paroles fortes de Frank Defays dans nos colonnes ce lundi, l’ambiance va sans doute être lourde cette semaine en Gaume.
« Il faut se rendre à l’évidence, ce groupe de 25 joueurs n’est pas collectivement capable d’aller plus loin », avait lâché Frank Defays après le match avant de stigmatiser l’attitude de ses réservistes (Suray, N’Diaye et Ngadrira) qui « ont joué pour l’adversaire dans ce match » avant d’en rajouter une couche au moment d’évoquer le penalty stupidement concédé par N’Diaye. « Il a été commis par un joueur qui n’avait rien à faire là. De plus, sur cette phase, il y a trois joueurs à vocation offensive occupés à manger leurs tartines au lieu de travailler pour l’équipe. Sur les quatre éléments incriminés par cette phase, trois étaient montés au jeu en cours de seconde période. » Le tout avant de conclure par un cinglant : « vivement que les jeunes (NDLR : Lesquoy, Day et De Almeida) soient de retour que je puisse les relancer et ceux qui n’auront pas la bonne attitude ne seront même plus sur la feuille de match ».
Les jours de certains en Gaume semblent donc bel et bien comptés.
Voici ce que nous pensons des trois « accusés » du week-end.
Arrivé à l’été 2014 en provenance de Sedan où il était le chouchou des supporters après avoir conquis le titre en CFA2, Dylan Suray n’a jamais réellement réussi à s’imposer en Gaume. Si le club avait tout de même décidé de lui laisser une chance en levant son option, pensant qu’après une saison d’adaptation au foot belge et à la D2 viendrait l’année de l’éclosion, force est de reconnaître que l’Ardennais est à ranger dans la case des flops.
Si le joueur est doué techniquement, c’est surtout au niveau mentalité que le bât blesse. Lorsqu’il monte sur un terrain, on en arrive à se demander s’il est concerné par ce qui s’y passe. Le plus bel exemple étant l’épisode de Lommel où il était monté sur le terrain avec ses boucles d’oreille. Suite à ça, le garçon avait pris place sur le banc face à Roulers et Tubize avant d’être 19e homme contre Deinze.
De retour sur le banc ce dimanche, il est monté au jeu à la 68e minute pour ce qui ressemblait fort à sa dernière chance. Pas de chance pour lui, il l’a laissé passer.
Premier renfort hivernal de l’Excel, Moulaye N’Diaye était censé être le genre de joueur capable de s’infiltrer de la ligne médiane pour venir semer la zizanie dans les défenses adverses. Après une première totalement loupée contre Lommel où il avait été à la base du premier but campinois, le médian avait laissé entrevoir de meilleures choses contre Roulers et Tubize. Mais entré en cours de match contre Deinze, il avait déjà agacé son coach. Monté à la place de Franquart, le Français avait rapidement écopé d’un bristol jaune et n’avait cessé d’enchaîner les petites fautes inutiles. A nouveau sur le banc ce dimanche, il est sorti de son échauffement pour permettre aux Côtiers d’égaliser en leur offrant véritablement le second penalty. Si le joueur n’en est qu’à sa 5e apparition sous la vareuse virtonaise, il risque bien d’avoir déjà épuisé tout son crédit. Et si sa plus grande erreur avait été de se présenter comme le 2e Pogba ? En risquant la comparaison avec la star de la Juve, le joueur s’est mis une pression inutile sur les épaules, pression qu’à première vue il n’est pas capable d’assumer.
Troisième et dernier joueur entré en cours de route à Coxyde, le cas Raoul Ngadrira est quelque peu différent des deux autres. En effet, le joueur semble plus traverser une mauvaise passe que réellement manquer de talent ou d’implication.
Rappelons qu’il n’est revenu qu’en début de saison après avoir subi une très grave blessure au genou (croisés).
Depuis lors, ses prestations sont en dent-de-scie. Gageons que la prestation ratée de dimanche ne soit qu’un couac passager pour un joueur qui a déjà apporté beaucoup à Virton et qui pourrait s’avérer précieux pour la fin de saison.
LA RÉPONSE DE LA COMMISSION DES LICENCES ARRIVERA FIN MARS-DÉBUT AVRIL
Licence : le dossier a été déposé
S.M.
M. Georges, le secrétaire, a beaucoup travaillé sur ce dossier.
JPL
C’est ce lundi 15 février que tous les clubs belges désireux d’obtenir une licence devaient envoyer leur dossier à la commission des licences de l’Union belge. « Tout est en ordre et le dossier est parti par la poste à 16h45 », précise Michel Georges, le secrétaire virtonais.
Les Gaumais espèrent donc obtenir la « grosse » licence D2. « Au niveau de notre dossier, il ne devrait pas y avoir de surprise comme chaque année. Sur le plan financier et administratif ça devrait aller. La seule inconnue à l’heure actuelle est la partie concernant nos infrastructures. Pour obtenir cette licence, il faudra que nous poussions l’éclairage à 800 lux, qu’on mette en place cette plateforme tv et qu’on ait 4.000 places dans le stade. Pour ce dernier point, il n’y a pas grand-chose à faire mais nous devrons entamer les démarches auprès des pompiers qui sont habilités à mettre à jour le protocole d’accord qui est le document légal qui certifie le nombre de places dans le stade. »
Si les 4.000 places seront atteintes sans problème, il faut donc être certain que l’éclairage sera remplacé à temps. « Une fois que le dossier est arrivé à Bruxelles, les clubs qui doivent fournir des compléments d’informations sont généralement prévenus quinze jours plus tard. Après, il faut attendre la réponse de la commission des licences et cela arrive en général fin mars, début avril. C’est à ce moment-là que les travaux devront être terminés. »
« DANS LES TEMPS »
Et si le quota de place est atteint, l’Excel devra tout de même assez vite construire une nouvelle tribune derrière le goal côté marquoir. « Pour évoluer dans le monde pro, vous ne pouvez pas redescendre en dessous des 4.000 places, même pendant les travaux. Donc, une fois le dernier match de championnat joué, on devra commencer l’érection de cette nouvelle tribune. » Et si d’aventure l’Excel devait plonger en D1 amateur, la licence pour jouer à ce niveau ne posera pas de souci. « Si on est bon au niveau financier et administratif pour le monde pro, on l’est pour le monde amateur. Quant aux infrastructures, nous sommes largement dans les temps puisqu’en D1 amateur il faudra 350 lux et un stade de 3.000 places dont 500 assises. »
EXPRESS
Les Anversois sont en crise
LE PREMIER PENALTY.
Le premier coup de réparation obtenu par Coxyde a été provoqué par Jérôme Simon, lui qui n’avait plus été titulaire depuis le déplacement au White Star le 06 décembre. « J’ai laissé traîner le pied, le contact est léger et l’adversaire vient bien chercher la faute mais il y a bien penalty », reconnaissait humblement le médian après la rencontre.
DERNIER.
Décidément, la lanterne rouge ne réussit pas à l’Excel après s’être ramassée 4-1 à Heist fin décembre, Virton vient encore de perdre deux unités sur la pelouse du dernier de classe. Heureusement pour les Gaumais, ils ne devraient plus affronter cette saison d’équipe qui occupe le dernier strapontin.
UN ANTWERP EN CRISE.
Si l’ambiance n’est pas au beau fixe en Gaume, que dire de ce que ça doit être du côté de l’Antwerp, le futur adversaire de Virton. Alors qu’il y a quinze jours, rien ne semblait pouvoir arrêter le Great Old en tête de la Proximus League, les cartes sont totalement redistribuées pour un matricule un qui vient d’enchaîner un 0/6 contre Tubize et Seraing.
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SERAING
Seraing est toujours là
Dans l’optique du top 8, la victoire à l’Antwerp a peut-être rapporté plus que trois points
PHILIPPE GERDAY
L’Union peut… aider Ali Bamba et les Sérésiens à réintégrer le top 8 dès dimanche!
R. Devaux
Pour la première fois depuis la reprise, Seraing est enfin parvenu à réaliser une bonne affaire dans l’optique du top 8. Le plus dur sera une fois de plus de confirmer à domicile.
Dans la foulée de la débâcle inattendue contre Deinze, le président de Seraing Mario Franchi avait refusé de jeter l’éponge. « Ce n’est pas dans mon caractère de croire que le top 8 est devenu inaccessible », avait-il alors martelé. « Les points abandonnés dans les matches faciles, il faudra bien aller les prendre ailleurs. »
Le souhait présidentiel avait justement trouvé sa concrétisation avec le succès à l’Union, la première victoire contre une équipe du top 8 depuis le 14 novembre (1-0 contre Lommel). Hélas, ce résultat avait été suivi par une nouvelle douche froide au Pairay contre Dessel, d’autant plus que se profilait à l’horizon un déplacement à l’Antwerp qui n’avait subi qu’une seule défaite sur sa pelouse fétiche du Bosuil et encaissé seulement 3 buts ! Tout le monde connaît le scénario de la rencontre avec un scénario largement favorable aux Sérésiens : un auto-but de Colpaert, un penalty de Dequevy stoppé par Mignon.
Ce 7e succès loin du Pairay, qui fait des « Rouge et Noir » la… troisième meilleure équipe de la D2 en déplacement, a enfin permis aux troupes de Drazen Brncic de refrapper aux portes du top 8 : à 7 points de Lommel après la déroute contre Deinze, les voilà seulement à 2 petites unités des Limbourgeois qui viennent de limoger leur entraîneur Bart de Roover, sacrifié suite à la défaite à… Dessel. Défaite par Tubize, l’Union est à nouveau à 4 pts de Seraing.
Un cas de figure peut permettre aux Sérésiens de réintégrer le top 8 ce dimanche à deux conditions : si Lommel ne gagne pas vendredi soir contre l’Union et si Seraing bat le Lierse dimanche au Pairay. Des deux conditions, la seconde st la… moins évidente. Seraing reste en effet sur 4 défaites dans son stade et s’apprête à jouer trois fois de suite chez lui (Lierse, Eupen et Patro Eisden)…
Suspension ou pas pour Francesco D’Onofrio?
R. Devaux
Exclu pour une rouge directe vendredi soir à l’Antwerp, Francesco D’Onofrio est convoqué directement devant la Commission des Litiges ce mardi à 12h45. Cette convocation immédiate est motivée par le sursis en cours suite à son exclusion après le coup de sifflet final contre Roulers (qui lui avait valu un match ferme et un avec sursis)et sur la base du rapport de l’arbitre. Entre-temps, le club a fait parvenir les images du match à la Commission des Litiges qui doit décider ce matin si elle juge l’exclusion suffisante ou si elle veut entendre un représentant du club. Ou si elle reporte le dossier compte tenu du contexte familial dramatique vécu par le back droit qui ne fera logiquement pas le déplacement jusque Bruxelles.
LE STADE DU PAIRAY A ÉTÉ JUGÉ AUX NORMES POUR LA DIVISION 1A
Le dossier de la licence est complet
Petit à petit, le sportif reprend ses droits à Seraing. Avec la mise en conformité aux normes de la D1A du stade du Pairay à temps pour la date-butoir de 15 février, le club a franchi une nouvelle étape administrative. L’inspection du stade s’est opérée en deux temps. De passage vendredi passé au Standard, le responsable infrastructures de la Commission des Licences a fait un premier crochet par la rue de la Boverie. Il est repassé hier, de retour de Geel, pour compléter son inspection et remplir l’attestation à joindre dans le dossier de la licence. Le passage à 8000 places (et surtout les 5000 assises) a été opéré avec succès et le match de dimanche contre le Lierse sera le premier dans la nouvelle configuration. La balle est dans le camp de la Commission des Licences qui doit juger le dossier sérésien dans sa globalité dans le courant du mois de mars et une décision est attendue au plus tard pour le 14 avril.
Dans l’intervalle, les joueurs de Drazen Brncic abattront dans les prochaines semaines plusieurs cartes importantes pour le top 8 alors que le rendez-vous devant la Commission des Litiges pour l’affaire Rentmeister est fixé au 5 mars.
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WHITE STAR
À huit journées de l’issue de la compétition, le RWSB est définitivement entré dans la course des candidats au titre. Mais peuvent-ils réellement revendiquer quelque chose ?
Il ne fait pas l’ombre d’un doute que le RWS Bruxelles dispose de fameux atouts dans son jeu pour aller contrarier les équipes de tête dont il a, récemment, intégré le peloton. Mais l’ambition du RWS Bruxelles a toujours été, au moins officiellement, d’assurer sa place dans le top 8. Actuellement, les hommes de John Bico sont en passe de concrétiser cette mission principale et on ne voit d’ailleurs pas comment il pourrait en être autrement.
À côté de la très bonne série du White Star, il y a d’autres formations qui ont fait de ce titre leur priorité. C’est le cas de l’Antwerp et du Cercle de Bruges. On imagine très mal voir l’ogre anversois passer à côté de son objectif après tous les efforts financiers consentis. Le RWS Bruxelles reste obnubilé par cette accession au top 8 et ne souhaite en aucun cas clamer haut et fort être candidat au titre. Il n’y a évidemment aucun intérêt à l’exprimer publiquement, laissant la pression sans cesse plus lourde sur les épaules des favoris. On ne sait d’ailleurs pas comment le club étoilé la gérerait s’il venait à endosser ce costume.
Les Étoilés ne sont sans doute jamais aussi redoutables que lorsqu’ils peuvent surprendre les observateurs. C’est le cas en ce moment avec leur belle troisième place. Qui sait si ce ne sera pas encore le cas d’ici la fin de saison. En attendant, il n’y a que deux réels candidats au titre : le Cercle et surtout l’Antwerp. Tubize et le White Star restent quant à eux bien au chaud dans leur sillage.
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TUBIZE
« Tubize croit au titre »
Pour Bocognano, il y a encore des chances
OLIVIER EGGERMONT
Bocognano apporte son expérience depuis son arrivée.
Devaux
Tubize s’est relancé dans la course au titre après avoir été chercher un joli 6 sur 6. Si le staff préfère rester prudent, les joueurs veulent y croire.
Il y a deux semaines, tout le monde avait enterré Tubize dans la course au titre. Après la défaite à Virton, qui faisait suite au match nul à Lommel et la défaite contre Roulers, les Sang et Or paraissaient mal en point. Deux semaines plus tard, la situation a bien changé. Après une victoire contre le leader anversois et un succès difficile à l’Union, Tubize est de nouveau dans la course. D’autant que l’Antwerp expérimente quelques ratés avec un revers inattendu face à Seraing.
Malgré une victoire poussive au stade Marien, les Brabançons wallons ont eu le mérite de ne rien lâcher et ont pu rapporter les trois points. Ils ne possèdent à présent plus que deux unités de retard sur l’Antwerp. Logiquement, le groupe s’est donc remis à croire au titre.
« D’autant plus que l’Antwerp se déplace à Virton et nous savons que c’est toujours difficile d’aller jouer là-bas », lance Yohan Bocognano, auteur d’une belle prestation et d’un but à l’Union. « Nous, de notre côté, nous allons jouer avec une grosse force mentale. Nous sommes sur une bonne série et nous allons vouloir grappiller d’autres points. Nous croyons encore au titre et il faut y croire. Ce serait une faute professionnelle de ne plus y croire alors que nous sommes à deux points de la montée. Nous verrons bien ce qu’il se passe mais nous sommes dans la course au titre. Nous n’allons pas cracher dans la soupe. »
Le défenseur, reconverti en milieu défensif depuis deux rencontres, précise même qu’il avait encore de grands espoirs après la victoire contre l’Antwerp.
« Je savais que si nous allions battre les Anversois, nous allions leur mettre un coup derrière la tête. D’autant qu’ils restaient sur une belle série de matches sans défaite », précise le Français. « Maintenant, nous repassons devant le White Star et nous restons à proximité de l’Antwerp. Nous allons donc pouvoir nous reposer et travailler sereinement pour le prochain match. »
Mais du côté du coach, le discours reste le même que depuis le début de la saison. L’objectif du club reste d’atteindre les 50 points et Colbert Marlot ne veut pas mettre de pression sur son noyau. Pour lui, Tubize « ne va rien changer avec cette victoire contre l’Union. Cela ne sert à rien de rêver. On paie les musiciens à la fin du bal et ce n’est donc pas la peine de se faire des films. Le football va tellement vite, ce n’est pas une science exacte. On a été très bon la semaine dernière et on est moyen contre l’Union. Mais on a pris à chaque fois les trois points. Quand on rêve et qu’on se prend pour une équipe qu’on n’est pas, c’est là que la réalité nous rattrape. Et si cela se produit, on ne s’en remettra pas. On fait notre petit bonhomme de chemin et on verra ce qui arrivera. »
Pour autant, le tacticien français admet que sa formation va jouer ses chances à fond en cette fin de saison. Pour lui, ce n’est pas Tubize qui a la pression.
« S’il y a quelqu’un qui doit se poser des questions, c’est l’Antwerp, pas nous. Eux, ils sont à leur place. Est-ce qu’ils méritent d’aller au bout ? C’est à eux de faire le nécessaire pour aller au bout. »
Les Anversois auront la pression ce week-end en se rendant à Virton. En cas de mauvais résultat, ils pourraient voir Tubize, mais aussi le Cercle et le RWS Bruxelles, revenir à vitesse grand V. Qui a dit que ce championnat était déjà joué ?
Tubize est serein pour sa licence
O.E.
C’est sur le coup de minuit hier soir que tous les clubs de Division 2 ont dû rendre leurs dossiers administratifs pour l’obtention de la licence. Si le RWS Bruxelles et l’Union ont éprouvé certains problèmes, ce n’est pas le cas de Tubize. Les Brabançons wallons ont rendu leur dossier dès samedi et sont confiants.
« Nous sommes optimistes car nous sommes dans les temps », confie Josselin Croisé. « Nous prouverons tout ce que nous avons à prouver. Nous ne devrons donc pas éprouver de soucis à obtenir cette licence mais c’est la commission qui décidera finalement de l’obtention de celle-ci. »
Pour cela, le club a installé une nouvelle tribune afin d’atteindre les 10.000 places.
Une décision définitive sera connue aux alentours de la mi-mars.
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EUPEN
Les larmes de Jordi Condom
Eupen était toujours mené à la 86 e avec une énorme pression sur les épaules de l’entraîneur
ALAIN SIEMES
Ocansey (à gauche) a ramené Eupen sur la bonne voie avec son but égalisateur.
Hauglustaine
Grâce à une fin de rencontre complètement folle et des buts d’Ocansey et Onyekuru (2), Eupen décroche sa première victoire depuis le déplacement à Geel du 21 novembre 2015. Un énorme soulagement…
EUPEN 3
HEIST 1
Les buts : 76 e Yagan ( 0-1), 87 e Ocansey (1-1), 90 e et 92 e Onyekuru ( 3-1).
Eupen : Niasse, Kenne (81 e Bassey), Hackenberg, Timmermans, Al-Abdulrahman, Onyekuru, George (81 e Dufour), Garcia, Ocansey, Afif, Taulemesse (73 e Cases).
Heist : Brughmans, Van Den Bergh, Van Cleemput, Tambeur, Yagan, Webers, Van Goethem, Nshole, Maes, Boulaouali.
Cartes jaunes : 38 e Webers, 80 e Hackenberg, 92 e Onyekuru.
Arbitre : M. Delacour
Assistance : 600
Suite à la surprenante victoire de Seraing à l’Antwerp, Eupen devait impérativement s’imposer face à Heist, afin de garder toutes ses chances pour le top 8. Cependant, ce n’est pas avec un moral au zénith que les hommes de Condom montaient sur leur pelouse car ils restaient sur un pâle 4 points sur 21 et Rodriguez venait de recevoir son C4 pour avoir frappé le T2 Exposito.
Après un début de match terne avec des opportunités visiteuses pour le duo Yagan-Nshole, et locales par Kenne et Garcia, la plus belle occasion était pour Van Goethem avec une tête sur la transversale. Ensuite, Onyekuru héritaient de belles possibilités, mais il manquait de lucidité à la conclusion. Eupen dominait son sujet avec le contrôle du ballon, mais son jeu manquait de qualité et créativité. Tout se décantait à partir de la 76 e avec un but de Yagan, servi par Van Goethem (0-1).
Dans les cordes, Eupen se libérait enfin et après une action du tandem Cases-Bassey, Ocansey égalisait d’une frappe imparable (1-1). Aux 90 e et 92 e minutes, Onyekuru trouvait enfin le chemin des filets pour offrir le succès à ses couleurs.
« On a vécu beaucoup de mauvais moments depuis notre dernière victoire à Geel, avec de la maladresse à la conclusion et des erreurs défensives » , expliquait Jordi Condom, l’entraîneur eupenois. « Je pensais revivre la même chose, car mon équipe avait eu des opportunités pour prendre l’avance avant le but adverse. Heureusement, nous avons eu la chance d’égaliser avant d’émerger sur la fin de ce match de boxe. J’étais fort ému pour mon staff et ma famille, je tiens à remercier mes dirigeants pour leur confiance » .
UNE SITUATION DÉLICATE
Cases : « J’ai la conscience tranquille »
AS
Cases travaille…
NL
À l’image de Guy Dufour et Anthony Bassey montés au jeu en fin de rencontre, José Maria Cases a tout donné pour aider les Pandas à décrocher cette victoire au forceps, évitant une grosse crise à Eupen.
« Tout le monde se rend bien compte que la situation est très difficile. J’espère que ce succès va un peu libérer notre équipe. En tout cas, elle va faire du bien au moral de tout le groupe. »
Le joueur offensif espagnol ajoutait sur son cas personnel. « C’est très difficile pour moi, et je dois bien avouer que je ne vis pas bien mon rôle de réserviste. Cependant, j’ai ma conscience tranquille car je donne tout aux entraînements en travaillant dur, et j’essaye de montrer ma valeur quand je reçois ma chance sur le terrain » .
À la question s’il pensait que le départ de Victor Curto lui laisserait plus de temps de jeu, José Maria Cases ajoutait sans sourciller. « Je pensais recevoir plus d’opportunités pour démontrer mes qualités, mais c’est le coach qui choisit et je respecte ses décisions. »
Quand on voit parfois le crédit laissé à certains éléments d’Eupen, à l’image d’un Akran Afif n’étant plus que l’ombre du bon joueur arrivé à Eupen voici un an, il y a de quoi se poser certaines questions vis-à-vis du projet Aspire.
Une grande frustration du côté de Heist
AS
Après le match, il y avait une énorme déception dans les rangs visiteurs à l’image de l’ex-flanc de Louvain, Ben Yagan. « Franchement, nous sommes tous fâchés et déçus car un score de 1-1 aurait été logique ! Heist pensait avoir fait le plus dur avec mon premier but de la saison (NDLR: 9 assists ), quand je récupère le ballon un peu chanceusement puis le glisse hors de portée de Niasse. Cependant, si je ne conteste par l’égalisation à la 87e, l’arbitre refuse un changement en nos rangs, tout en laissant de nombreuses minutes d’arrêt de jeu de manière incompréhensible».
Son entraîneur Francis Bosschaerts embrayait : « Je me sens lésé par l’arbitre contre une petite équipe de D2, et je ne suis pas mauvais perdant. En effet, M. Delacour avait tout le temps d’accorder notre remplacement et cette décision a clairement influencé le résultat final. C’est triste pour nous et ça évite une crise à Eupen» .
EXPRESS
Colomer ému
HACKENBERG.
Le défenseur central allemand était ravi. « On sentait notre équipe nerveuse pendant la rencontre et j’espère que cette victoire acquise sur le fil lors de ce duel délicat contre Heist, va permettre de soulager tout le monde. En tout cas, elle méritait d’être fêtée par toute l’équipe et le staff sportif, car elle va peut-être libérer tous les esprits. »
COLOMER.
Après son discours dans le vestiaire vendredi pour rebooster le groupe, le directeur sportif saluait chaleureusement tout le staff puis les joueurs à la rentrée aux vestiaires, avec une grande émotion
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VIRTON
Simon Dupuis en a gros sur la patate
Virton menait 0-3 chez le dernier mais concède finalement le partage : le capitaine est en colère
STÉPHANE MARCHESANI
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Le constat est cinglant pour Virton qui voulait encore croire au top 8. Un top 8 dont Simon Dupuis ne veut plus entendre parler. Le capitaine virtonais en avait gros sur la patate à la sortie des vestiaires. « Il faut arrêter de parler de ce top 8, c’est des conneries », lance d’emblée le kiné izelois. « Il serait temps qu’on arrête de se croire trop beaux et qu’on se regarde tous dans le miroir. On vient encore de sortir d’un match où on devait ramener trois points et, au final, on est encore passé à côté. Que ce soit contre l’Antwerp ou Coxyde, c’est pareil, il y a trois points à prendre. Encore une fois, on perd des points à la con dans un match abordable (sic). Quand on regarde tous les unités laissées à gauche et à droite face à des équipes de bas de tableau, on se rend compte qu’il y avait largement la place pour figurer dans ce top 8. »
Qu’elles semblent loin les ambitions du début de saison ! Et ce n’est pas avec l’attitude montrée en seconde période à Coxyde que l’équipe va remonter au classement et faire son retard de 7 points sur Lommel. « Qu’on fasse surtout attention à ne pas finir 15 ou 16e. A 0-3, on sait faire les beaux et se prendre pour des starlettes. Certains se disaient que ça allait être facile et qu’on allait leur en mettre dix… Mais la suite leur a donné tort. On a joué à 80 % de nos possibilités et comme en face ils en voulaient beaucoup plus, ils sont revenus au score. »
Si Frank Defays a eu des mots assez durs envers certains de ses joueurs (voir ci-dessous), Simon Dupuis va même encore plus loin. « Moi aussi je pense que ce serait beaucoup mieux si on évoluait avec les jeunes. Je préfère cent fois jouer avec des gars comme Day, Lesquoy, De Almeida et Knis car au moins on est certain qu’eux ils vont se donner à fond. Alors ce sera peut-être moins beau à regarder mais au moins ce sera plus efficace. Aujourd’hui, moi qui suis de la région, ça me fait mal de voir que la saison prochaine on va descendre en D1 amateur. Je pense au club mais aussi et surtout à tous les jeunes qui risquent d’être pénalisés. Mais les autres qui sont pros, ils s’en foutent. De toute façon, une fois la saison finie, leurs marchands de tapis ou de pneus leur trouveront un autre club. Maintenant, si tu n’es pas capable de maintenir ton club en D2, il ne faut pas croire que tu vas te trouver un club de D1 ou même de D2. Ils vont se retrouver en CFA ou en CFA 2 et, dans dix ans, on verra où ils seront… Certains seront sans doute caissiers au GB ou je ne sais où ! »
On sent que ce match à la Côte risque de laisser des traces à Virton. « Avant de reprendre en 2016, on avait déjà eu une bonne discussion où on avait mis les choses à plat. Si ça avait eu un bon effet, on est déjà retombé dans nos travers. De toute façon, je pense que c’est déjà trop tard pour réagir, le mal est fait et, au mieux, on finira 9e ou 10e et on bouclera la saison avec énormément de regrets. »
En attendant, il faudra tenter de se remobiliser pour la réception de l’Antwerp, un match où les « starlettes » seront certainement motivées puisque c’est le leader qui débarquera en Gaume devant les caméras de Proximus TV.
Alexis Lafon : « Certaines choses m’ont déplu… »
S.M.
Il a été décevant.
JPL
La rencontre d’Alexis Lafon a été un peu à l’image de son équipe : d’abord très bon en première période. « Nous avons pris beaucoup de plaisir jusqu’à 0-3 », précise le médian gauche virtonais. « O n marquait des buts, on était tous content et on jouait les uns pour les autres. Quand on met le 3e, on se dit que le plus dur est fait et au final on laisse filer deux points. »
Mais après la pause, comme sa formation, Alexis Lafon a lui aussi perdu son football et même son sang-froid en envoyant valser sur la touche ses gants et son attelle de rage après une énième action loupée. « Mon match est à l’image de celui de l’équipe. J’ai été transparent en seconde période et j’en suis conscient. De plus, certaines choses m’ont déplu mais cela reste entre moi et mes collègues. Parce que quand tu passes de 0-3 à 3-3, c’est qu’il y a quand même une grosse couille dans la pâte (sic). »
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SERAING
« Cette victoire de Seraing restera pour plusieurs raisons dans nos mémoires »
Choqué par le décès de Dominique D’Onofrio, Drazen Brncic a eu du mal à savourer l’exploit
JEAN-PIERRE DESSOUROUX
Le groupe sérésien pensait très fort à Francesco d’Onofrio.
Se. S.
Drazen Brncic, c’est un pro, un vrai ! Vendredi soir au terme du succès retentissant de ses troupes à l’Antwerp, l’entraîneur sérésien, terriblement marqué par le drame qui touche le club et plus particulièrement Francesco D’Onofrio, a tenu à respecter ses engagements.
Dans les couloirs du Bosuil, on aurait entendu une mouche voler. Durant de longues minutes, la porte du vestiaire sérésien est restée fermée et pas un bruit ne filtrait. Anthony Mfa, les yeux rougis de larmes est le premier à sortir. L’émotion est palpable. Drazen Brncic, sollicité par Thomas Slembrouck, le très efficace responsable de la communication du Great Old pour prendre part à la conférence de presse d’avant match, se prête à l’exercice, un peu à contrecœur. « C’est sans doute une de nos plus belles victoires » , déclarait le coach sérésien. « Et acquise contre une équipe vraiment très forte. Croyez-moi, l’Antwerp sera champion. Désolé de ne pas parler plus de la rencontre mais à Seraing, nous formons avant tout une grande famille et le décès de Dominique D’Onofrio nous touche tous. Je n’ai pas de mots pour décrire ce que je ressens ! »
« TRISTESSE INCROYABLE »
De retour dans le couloir qui mène au car des Rouge et Noir, il s’arrête à notre niveau : « Je viens vers vous parce que je respecte votre travail et qu’il est de mon devoir de m’adresser à vous. C’est un moment de tristesse incroyable. Nous venons sans doute de décrocher notre plus belle victoire et pourtant, elle restera dans nos mémoires comme la plus laide… »
Évoquant brièvement l’aspect sportif, Drazen Brncic ajoute : « Nous avons livré un match courageux et je n’ai pas peur de dire que mes joueurs ont simplement été héroïques. Je les félicite sincèrement ! J’avais quelque peu revu le système de jeu et tout s’est bien passé. Avec le Patro Maasmechelen j’ai déjà affronté deux fois l’Antwerp, je les connaissais donc bien. À dix après l’exclusion de Francesco, nous avons eu la chance de marquer chanceusement (NDLR : le tir de Camara est dévié de la tête par un défenseur) , après cela, je n’ai pas eu trop le choix. Nous avons choisi de bétonner et les joueurs ont fait leur boulot jusqu’au bout. Le penalty arrêté par Maxime a donné le courage nécessaire à tout le groupe. Tout le reste de la saison, nous nous battrons pour une personne. Cette saison, rien n’est vraiment épargné à Seraing. Nous avons un but, c’est le top 8 et nous allons tout donner pour l’atteindre. »
Dans la lutte acharnée, Popoola, blessé à la cheville devra passer des examens et Bamba a sans doute deux doigts cassés. Avec une foi à soulever des montagnes, ce Seraing-là a frappé fort !
Maxime Mignon, artisan d’un éclatant succès
J-P.DX
Pour le déplacement délicat à l’Antwerp, Drazen Brncic avait opté pour le jeune Maxime Mignon entre les perches sérésiennes. Une belle marque de confiance qui pouvait toutefois se transformer en cadeau empoisonné face au leader de la division. Tout au long de la rencontre, « Max » a tout simplement été impérial. Très sûr dans ses sorties, il ne s’est jamais laissé intimider. Mieux, le remplaçant d’Anthony Mfa a stoppé le penalty de Joeri Dequevy : « Rien n’a été laissé au hasard. J’ai visionné des rencontres et je savais comment il tirait ses penalties. »
Si Maxime Mignon a accepté de nous confier ses impressions, c’est tout simplement que, comme son coach, il respecte les gens qui font leur travail. Aucune manifestation de joie, bien compréhensible après la nouvelle qui a assommé le vestiaire au terme de ce magnifique succès : « J’ai juste fait mon job. J’étais concentré à fond dès le début du match et quand l’arbitre a donné ce penalty, j’avais la rage. Notre victoire n’est rien à côté du drame qui frappe Francesco. Nous formons un groupe avant tout. On se plaint parfois quand on est victime d’une faute… Il y a des choses bien plus graves dans la vie… »
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WHITE STAR
Le RWSB, un candidat au titre !
Grâce à un doublé de Joachim, les Bruxellois continuent leur folle saison
SE.H.
Troisième du championnat, un jeu construit et une organisation bien huilée: le RWS Bruxelles, qui s’est imposé au Lierse ce week-end, dispose de tous les éléments pour se mêler à la lutte pour le titre.
Une claque subie contre l’Antwerp (0-4), l’arrivée d’Aurélien Joachim et la levée de l’interdiction des transferts : la fin du mois de janvier avait été chahutée du côté du RWS Bruxelles. Mais des moments compliqués qui auront fait le plus grand bien puisque, trois semaines plus tard, les hommes de John Bico ont aligné trois très beaux succès (à Deinze, face à Eupen et au Lierse samedi soir). Un succès à la chaussée du Lisp n’est d’ailleurs jamais évident à aller chercher et, pourtant, les Bruxellois ont fait preuve d’une très bonne gestion des événements et d’une organisation sans faille. À tel point que le Lierse, annoncé comme potentiel candidat au top 3 en début de saison, s’est incliné pour la troisième fois face aux Étoilés (championnat et coupe de Belgique inclus).
« Ce sont toujours des matches spectaculaires face au Lierse », pointait John Bico. « Nous disposons d’une équipe qui joue vers l’avant et c’était le cas de nos adversaires. Ces trois points font beaucoup de bien au moral. Après le match face à l’Antwerp, nos joueurs ont beaucoup appris en termes d’expérience. Nous avons fait preuve d’une grande force mentale. »
« ON SE BAT À ARMES ÉGALES »
Possédant désormais un attaquant capable d’enfiler les buts, le RWS Bruxelles se positionne comme un candidat au titre de plus en plus pressant. Et même si on se refuse à parler de titre dans le vestiaire étoilé, force est de constater que les Bruxellois proposent un jeu de plus en plus limpide. « Nous avons enfin la sensation de pouvoir nous battre avec un fusil chargé puisque nous disposons d’un véritable buteur. Du coup, nous pouvons lutter à armes égales. »
Les deux buts d’Aurélien Joachim samedi soir à Lier étaient la preuve d’un réalisme retrouvé du côté d’un RWS Bruxelles qui ne doute jamais. « Le charme du foot, c’est qu’on ne peut être sûr de rien tant que le championnat n’est pas terminé. Commencer à faire des plans à huit matches de la fin ce n’est pas une bonne chose. »
Il reste désormais huit finales aux ouailles de Bico pour tenter de déjouer les pronostics. Une chose qui n’est pas impossible. »
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EUPEN
Chez les Bisounours
Faut-il encore croire toutes les belles paroles et promesses des dirigeants eupenois ?
ALAIN SIEMES
Eupen n’aura pas le droit à l’erreur ce samedi soir contre Heist.
NL
Outre la déception sportive de cette saison avec une lutte pour terminer dans le top 8, synonyme de D1B en 2016-2017, les dirigeants eupenois perdent énormément de crédibilité chez leurs sympathisants.
1
Une communication toujours positive mais sans effet sur le terrain…
Ce n’est pas nouveau ! Depuis l’arrivée des Qataris à Eupen en 2012, le club a fondamentalement revu sa manière de communiquer en lançant toujours de belles promesses et paroles à ses sympathisants et la presse.
Or, si on se réfère uniquement aux propos lancés lors de l’arrivée d’Aspire, les Pandas devraient être en Pro League depuis belle lurette, tout en y jouant le top 3.
Autre constatation, malgré des conditions sportives idéales, aucun jeune élément de l’académie n’a encore réussi à percer dans un grand club. Alors, soit ces derniers n’ont pas le niveau, soit ils ne sont pas entourés de joueurs leur permettant de franchir les paliers vers les hautes sphères du ballon rond. Enfin, l’objectif d’Eupen était également d’intégrer de jeunes belges issus de l’école des jeunes, mais ces derniers sont souvent présents pour compléter le noyau sans réellement recevoir leur chance.
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Un mauvais recrutement sportif depuis deux ans malgré un gros budget
Nous l’avions déjà mentionné à plusieurs reprises lors des deux dernières compétitions, mais force est de constater que les transferts arrivés cette saison à Eupen, ne répondent pas non plus à l’attente. Avec un des plus gros budgets de l’antichambre, il y a forcément moyen de dénicher des éléments connaissant le championnat de D2 belge, tout en pouvant faire progresser les jeunes de l’académie Aspire.
Il ne faut pas être un grand connaisseur en football, pour remarquer que des joueurs comme Kabasele, Lallemand et D’Ostilio pour ne citer qu’eux, sont bien plus forts que certains éléments aux salaires mirobolants.
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Il ne faut pas jeter la pierre à Jordi Condom
Tout comme Bartolome Marquez Lopez, Jordi Condom doit faire pour un mieux avec les joueurs à sa disposition. Certes, quand on prend les qualités individuelles de ses joueurs, Eupen devrait jouer la tête du classement en compagnie de l’Antwerp. Cependant, sans parler des blessures pour lesquelles tous les clubs sont sur le même pied d’égalité, il faut reconnaître qu’il n’est pas simple de trouver une cohésion chez les Pandas. Effectivement, outre les nombreux départs pour des sélections internationales de joueurs africains, qataris ou du Vénézuélien Jeffren, certains éléments comme Bassey ou Diedhiou ont été écartés car ils ont refusé un transfert quasiment obligatoire. Dans ces conditions, l’entraîneur a souvent été obligé de modifier son onze de base et ce n’est jamais bon pour la cohésion.
En fait, tout le monde se demande si le club d’Eupen ne sert pas de laboratoire pour les décideurs d’Aspire et si les ambitions de montée ne sont pas mises aux oubliettes. Et le fait d’avoir acheté un club espagnol et un autrichien, tout en prenant de nombreux renseignements sur un autre de l’élite belge, nous fait penser que les Pandas sont peut-être à ce niveau pour quelques années…
4
Quid des objectifs d’Aspire pour Eupen ?
Et si les Qataris venaient à quitter Eupen ? Cette question nous a été posée à maintes reprises par les sympathisants de l’Alliance. Sans être dans le secret des dieux, un simple constat nous fait penser que les départs autorisés ou obligés de plusieurs éléments du noyau, ne sont pas une bonne chose pour apaiser les tensions chez les germanophones. À suivre…
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COXYDE – VIRTON
« Nous n’avons plus le droit à l’erreur »
Coxyde – Virton : Randriambololona espère se montrer encore plus décisif d’ici la fin de saison
STÉPHANE MARCHESANI
Alors que l’Excel avait commencé 2016 avec une sacrée gueule de bois, la faute à une série de cinq rencontres sans succès, tout s’est inversé en une semaine. En effet, c’est avec un joli 7/9 que toute la Gaume s’est remise à rêver de top 8. Si le moral est au beau fixe, ne comptez pas sur Zotsara Randriambololona pour s’enflammer et snober le déplacement de ce week-end à la Côte.
Zout, voilà l’Excel de retour en forme, le récent 7/9 a dû faire énormément de bien, non ?
Je pense que cela a libéré tout le monde. Les succès à Roulers et contre Tubize nous ont permis de revenir un peu sur nos concurrents directs. Depuis ce match au Schiervelde, on montre un tout autre visage et il sera très important de garder cet état d’esprit jusqu’au bout.
Vous avez battu le 3 e puis le 2 e , un déplacement à Coxyde, la lanterne rouge n’est-elle finalement pas plus compliquée à gérer que ces tops matches ?
C’est vrai que ce déplacement a tout du match piège. Quand tu viens de taper le 3 e puis le 2 e , il peut y avoir un certain relâchement au moment d’aller chez la lanterne rouge. Il faut justement éviter cela, ne pas croire que cela va aller tout seul.
D’autant plus que la dernière fois que vous avez été chez le dernier, Heist en l’occurrence, vous avez ramassé un 4-1…
Nous avons tous honte de ce résultat et c’est une bonne alerte pour tout le monde. On sait ce qu’il faut faire si on ne veut pas revivre une pareille déconvenue. De toute façon, nous n’avons pas vraiment le choix. Si on veut rêver au top 8, nous n’avons plus le droit à l’erreur d’ici la fin de saison. Alors ce dimanche, peu importe la manière, il faudra ramener les trois points. Si on doit gagner 0-1 à la 90 e minute, ça me va aussi.
La rencontre va se disputer sur un synthétique, cela va vous changer du Faubourg…
Personnellement, ça m’arrange de jouer sur une telle surface.
Maintenant, il ne faut pas oublier que les rencontres que nous avons gagnées, elles l’ont été au caractère, en allant au pressing et en harcelant nos adversaires. Il ne faut pas perdre de vue que le beau football c’est bien mais ça ne sert à rien si ça ne rapporte pas de points. Synthétique ou pas, il faudra privilégier le geste efficace au beau geste.
Après avoir joué trois matches en une semaine, vous revenez à un rythme normal. Lors de la dernière rencontre, vous concédez le nul à domicile contre Deinze. Pour vous, c’est un bon résultat ou deux points de perdus ?
Sur cette question je suis assez mitigé. D’un côté, on sortait d’une série de trois rencontres, il y avait de la fatigue et nous sommes tombés sur une équipe de Deinze accrocheuse qui nous a fait mal. De ce point de vue là, le 0-0 n’est pas un mauvais résultat. Maintenant, d’un autre côté, on rate une occasion de revenir à six points de la 8 e place et c’est toujours dommage de perdre des plumes à domicile.
Depuis le début de saison, vous avez participé à 22 rencontres (sur 23) dont 19 comme titulaire. Niveau stats vous êtes à trois buts et sept passes décisives. Êtes-vous satisfait de ces chiffres ?
Au niveau de mon temps de jeu, je suis très content. J’ai pratiquement participé à tous les matches (NDLR : il a juste loupé le déplacement à Tubize en début de saison à cause d’une sélection avec Madagascar). Quant à mon état de forme, je trouve que c’est plutôt pas mal. Je suis assez régulier, ça me change de ce que je connaissais en équipes d’âges. Mes entraîneurs me disaient souvent que j’étais inconstant, très bon une semaine et moins bon la suivante.
Ici, je n’entends plus ce genre de remarque et ça me fait plaisir. Au niveau de mes statistiques personnelles, avec trois buts et sept « passes dés » c’est pas trop mal mais il reste encore du temps pour les améliorer.
Pour vous, quel est votre meilleur match cette saison ?
C’est difficile à dire. Ça remonte un peu mais je pense à celui contre le Cercle. C’était un des premiers que j’ai joué dans ce système comme numéro huit et j’ai évolué dans un tout autre registre.
Je me suis bien battu pour l’équipe et j’ai couru un peu partout avec à la clé, un succès (2-1).
Au niveau efficacité, face à Tubize, c’était pas mal non plus avec un but et un assist…
C’est vrai que j’ai été efficace mais je ne considère pas ce match comme un de mes meilleurs. Je trouve que j’ai eu beaucoup de mal à produire mon jeu et pas mal de déchet.
Ce but et cette passe décisive ont permis d’effacer ces lacunes aux yeux des autres mais je ne suis pas pleinement satisfait de cette rencontre sur le plan personnel.
« À Westerlo, je n’aurais pas pu faire tout ce que je fais ici »
Alors qu’on avait découvert le médian franco-malgache la saison passée au 2e tour, il avait bien failli filer en D1 cet été puisque Westerlo lui avait proposé un contrat.
Au final, il avait préféré apposer sa signature au bas de celui proposé par Philippe Emond et il ne regrette absolument pas son choix. « Quand je vois ce qui se passe à l’étage au-dessus (NDLR : Westerlo est dernier en D1), je me dis que j’ai vraiment bien fait de rester à Virton » , sourit Zotsara Randriambololona. « Je suis certain que je n’aurais pas pu faire là-bas tout ce que je fais cette saison à Virton. Le but a toujours été de faire une grosse saison en D2 pour après, s’il y a la possibilité de le faire, tenter sa chance en D1. »
Pour ça, le médian de 21 ans, doit continuer à prester à un bon niveau et améliorer ses stats. « C’est sûr que les chiffres parlent aux recruteurs. Maintenant, je sais qu’on me reproche souvent de penser plus aux autres qu’à moi sur le terrain. J’essaie de corriger ça et ce n’est pas facile car ce n’est pas dans ma nature. Je prends autant de plaisir à faire marquer un copain qu’à la mettre au fond moi-même. C’est peut-être un souci mais bon, une passe décisive aussi c’est une statistique (sourire) . »
IL COMPTE UNE SÉLECTION AVEC MADAGASCAR
« La sélection nationale, j’y pense »
L’équipe malgache.
AFP
International malgache, Zotsara Randriambololona a joué une soixantaine de minutes en juin dernier contre la RD Congo avant de rester sur le banc en septembre contre l’Angola. Auteur d’une bonne saison avec l’Excel, le jeune médian pense évidemment à retrouver les Baréas. « Le prochain rendez-vous international est fixé pour la fin du mois de mars », glisse l’ancien joueur d’Auxerre. « On doit affronter deux fois le Centrafrique dans le cadre des qualifs pour la CAN 2017. Et plus l’échéance approche, plus j’avoue y penser dans un coin de ma tête. En plus, ces deux rencontres tombent au moment où nous avons un week-end de libre avec Virton, cela me permettrait de ne pas louper de match de championnat. Maintenant, ce n’est pas ma priorité. Si ça vient tant mieux sinon je suis concentré sur Virton. »
Engagé dans un groupe difficile, Madagascar veut encore rêver de la qualification. « On a perdu de justesse contre la RDC et on a fait un nul contre l’Angola. Maintenant, il faudra faire un 6/6 contre le Centrafrique si on veut continuer à rêver. Il faut être premier pour parvenir à se qualifier, ce ne sera pas simple. Mais, nos deux premières rencontres ont bien montré à nos adversaires qu’il ne sera pas simple de nous battre. »
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ANTWERP – SERAING
Seraing crée l’exploit
A 10 pendant une mi-temps, les joueurs de Brncic sont venus à bout de l’Antwerp !
JEAN-PIERRE DESSOUROUX
Seraing a fait le gros dos à l’Antwerp pour finalement réaliser une incroyable performance !
PN
Après la déconvenue du week-end dernier au Pairay face à Dessel, Seraing espérait bien sortir un gros match à l’Antwerp tout en misant sur un revers de Lommel face à Dessel.
Antwerp 0
Seraing 1
Le but : 29e Camara (0-1)
Antwerp : Kudimbana, Biset (46e Omolo), Colpaert, Daeseleire, Dom, Dufer, N’diaye, Binst (42e Fauré), Naessens, Hairemans (64e Malsa), Dequevy
Seraing : Mignon, D’Onofrio, Preseaux, Bojovic, Bamba, Camara, Adam, Popoola (68e Doumbia), Cascio, Bossekota (42e Dachelet), Momi (86e Gueye).
Cartes jaunes : Momi (32ee), N’Diaye (50e)
Carte rouge : D’Onofrio (39e)
Arbitre : M.Laforge.
Dans un Bosuil copieusement garni, comme en ses plus beaux jours, les joueurs de Drazen Brncic savaient ce qu’il leur restait à faire. Avec Maxime Mignon dans les buts, titularisé à la place d’Anthony Mfa, les Sérésiens entament la rencontre le couteau entre les dents. Mais l’Antwerp n’est pas premier par hasard. Après cinq minutes à peine, Mignon est déjà alerté mais le tir de Binst file à côté du but. Bien organisés, les Sérésiens font jeu égal avec leur adversaire. Au fil des minutes, la pression anversoise s’intensifie. Naessens à deux reprises et N’Diaye ont le but d’ouverture au bout des pieds mais Mignon et ses défenseurs veillent au grain mais se paient quelques sueurs froides. Pas le temps de souffler, Seraing repart en contre attaque et force un coup franc. Camara se charge de la conversion et son tir puissant, dévié de la tête par un défenseur termine sa course au fond des filets ! Seraing mène au score et dans le stade, c’est un concert de sifflets que les joueurs locaux doivent supporter.
Toutes voiles dehors, l’Antwerp tente de refaire son retard. A la 39e minute, un retour en catastrophe de Francesco D’Onofrio est sanctionné par M.Laforge qui a vu le défenseur toucher le ballon de la main. On se demande bien comment il a fait mais en attendant, c’est une nouvelle carte rouge pour les sérésiens et un penalty en faveur de l’Antwerp. Dequevy se charge de la conversion mais Maxime Mignon dévie l’envoi de l’attaquant anversois.
Au fil des minutes, le doute s’installe dans le camp anversois. A la 73e, sur une superbe tête de Naessens, Mignon sort un nouvel arrêt de classe. Seraing souffre mais tient bon. Devant son banc de touche, Drazen Brncic fait les cent pas… Le coup de sifflet final tombe enfin ! Seraing remporte un succès mérité qui le maintient dans la course au top 8!
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WHITE STAR
Le RWS Bruxelles s’impose comme la surprise du top 3
SE.H.
Les Bruxellois ne font pas de bruit…
Devaux
Semaine après semaine, on ne parle que de l’Antwerp et de Tubize dans la course au titre ; Mais un troisième larron est venu se greffer au duo de tête : le RWS Bruxelles. Fort de son collectif bien huilé, le matricule bruxellois est parvenu à se faire une place de choix parmi les meilleures formations de Division 2.
Et les ouailles de John Bico ne doivent rien à personne, si ce n’est leur propre talent. Vainqueur, avec la manière, d’Eupen la semaine dernière (4-2), le RWSB a prouvé qu’il était un sérieux candidat au top 3. Car même si tout s’est resserré en tête du classement, la phalange bruxelloise navigue dans des hauts très calmes. Ne faisant pas de remous, elle fait même partie des meilleures défenses de cette division 2. Avec 24 buts concédés, le RWS Bruxelles a basé sa réussite sur une arrière-garde de fer, menée par un Frédéric Duplus retrouvé qui ne devrait pas faire de vieux os à cet échelon.
C’est d’ailleurs cette force collective qui a permis à John Bico et aux siens de remporter la bataille face à Eupen la semaine dernière. De bataille, il en sera une nouvelle fois question au Lierse, ce samedi soir. Les anciens pensionnaires de Division 1 doivent sortir de leur torpeur eux qui, actuellement, sont loin de leur objectif de top 8. À l’inverse du RWS Bruxelles…
EXPRESS
Noyau complet
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NOYAU.
Vanhamel, Belin, Allard, Duplus, Huyghebaert, Soumah, Somé, Kone, Niankou, Mater, Aerts, Ambroise, Al Masude, Fall, Maatoug, Grisez, Diallo, Bailly, Odimboleko, Fabris, Traoré et Joachim.
ARBITRES.
La rencontre sera dirigée par Monsieur Vanbecelaere. Il sera assisté de MM. Lescalier et Dhondt.
ADRESSE.
L’adresse de cette rencontre : Herman Vanderpoortenstadion, Voetbalstraat 4, Lier.
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SERAING
À cœur ouvert
À la veille d’affronter l’Antwerp, la direction sérésienne a rencontré les supporters
J.V.
La direction n’a évité aucun sujet.
DR
Seraing marque le pas. Les ambitions de début de saison sont compromises. Les fans grondent. La direction a donc décidé de rencontrer hier soir les supporters afin de tout mettre à plat et de repartir du bon pied.
Les récents résultats de Seraing déçoivent. Et ils déçoivent tout le monde. Président, dirigeants, joueurs, supporters… Certaines récentes actions d’une minorité ont obligé la direction du club à tirer la sonnette d’alarme. Le stade s’est fait vandaliser. Inacceptable. Mais parallèlement à ce geste malveillant, les fans, les vrais, se posent de nombreuses questions. Ils ne comprennent plus la politique maison. Une incompréhension qui a interpellé le président Mario Franchi. Il a donc décidé, avec Vincent Ciccarella et les autres dirigeants, d’inviter les supporters hier soir à un Fan Talk. Une bonne vingtaine avait répondu à l’invitation et n’a pas hésité la moindre seconde à condamner les graffitis dessinés sur les murs du stade. Les questions furent nombreuses. Le principal thème abordé étant l’aspect sportif. Le plus émotionnel. Les choix au niveau des transferts ont été visés, comme les départs de Dufer, Stevance ou encore Kehli. Les renforts ont aussi été pointés du doigt. « Nous avons commis des erreurs au niveau de la durée des contrats, les premières années », a expliqué le président. « Nous ne savions pas où nous allions. Mais nous avons appris et cette saison une telle situation est impossible. » Les choix des entraîneurs ont été mis en cause. Les fans n’ont pas hésité à soutenir Stéphane Guidi. « Nous avons confiance en lui, mais nous voulions renforcer le staff avec quelqu’un d’expérience. »
Le partenariat avec Metz interpelle aussi. Les fans se demandent s’il y a obligation d’aligner les joueurs prêtés. Mario Franchi y est allé d’un « non » catégorique. L’identité ensuite, avec le manque de jeunes du club en équipe première. « Ce n’est pas le moment de les lancer alors que nous courrons après le top 8, ce ne serait pas leur rendre service », a analysé Mario Franchi. Enfin, la licence. Matière qui demande beaucoup de rigueur mais compliquée à comprendre pour le plus grand nombre et raison principale de tous les travaux dans le stade.
Bref, la direction n’a évité aucun sujet. Elle a répondu à toutes les interrogations dans un climat constructif en espérant que ce vendredi soir, l’équipe s’imposerait chez le leader afin que tout reparte dans le bon sens.
CE VENDREDI, À 20H30, SERAING SE REND CHEZ LE LEADER L’ANTWERP
L’occasion rêvée de relever la tête
Drazen Brncic.
D.L.L
Après une grosse déception le week-end passé face à Dessel, défaite 1-2, les Serésiens s’apprêtent à affronter le leader de la série, l’Antwerp. Pour le coach, Drazen Brncic ce match arrive à un bon moment. « Début de semaine, j’ai senti le groupe un peu abattu après la défaite du week-end. On a pris un gros coup sur la tête, surtout après notre belle victoire contre l’Union il y a deux semaines. T out joueur de football a envie de jouer ce genre de rencontre et après une déception, ce match donne de la motivation à mon groupe. J’espère qu’on le verra sur le terrain ce soir. »
L’Antwerp est clairement favori pour le titre de champion et il s’en donne les moyens, comme en témoigne ce mercato hivernal avec les transferts de Schmisser ou encore de Faure. « C’est l’équipe la mieux armée du championnat, ils ont énormément de joueurs de qualités capables de faire la différence. Il faudra être fort collectivement et respecter les consignes. Une des clés du match sera notre rigueur tactique. Nous y allons pour prendre des points, nous ne nous cacherons pas, chaque match compte pour nous. En plus de ça, je dispose de tout mon noyau, j’ai 21 joueurs prêts à jouer. Il faudra que je fasse des choix, je suis le coach, c’est moi qui suis payé pour prendre ce genre de décisions. Il y aura certainement des déçus mais ils doivent respecter les décisions », explique le coach, avant d’ajouter : « L’Atnwerp est la meilleure équipe en contre-attaque de la Division 2 et leurs phases arrêtées sont très dangereuses, ce sont deux choses sur lesquelles nous devons rester vigilants. »
CHAUDE AMBIANCE
On le sait, le club anversois draine beaucoup de supporters lors de ses matches, l’affluence moyenne tourne aux alentours de 10.000 personnes. À Seraing, les joueurs n’ont pas trop l’habitude de jouer devant autant de monde, c’est un élément qu’il faut prendre en compte dans la préparation d’un tel match. « Jouer dans un stade pareil, c’est une chance pour des joueurs de foot, quand tu arrives à un certain niveau, tu rêves de connaître ça. J’ai confiance dans les 11 joueurs que je vais envoyer au charbon, je pense qu’ils sont prêts a relevé le défi et l’ambiance les motivera encore davantage. »
LE NOYAU :
Migon, Mfa, D’Onofrio, Preseaux, Bojovic, Bamba, Dachelet, Sahraoui, Bonemme, Popoola, Adam, Camara, Cascio, Momi, Pierrot, Doumbia, Gueye, Senakuku, Bosekotta.
MATCH :
vendredi 20h30.
ARBITRE :
M. Laforge.
DEUX TITULARISATIONS
Dachelet revient
M.D
Titulaire lors des deux dernières rencontres face à Dessel et à l’Union, Miguel Dachelet retrouve tout doucement la compétition. « On a un coach assez direct et franc, il est honnête et met les meilleurs sur le terrain chaque week-end. » Avec seulement quatre titularisations avant le match face à l’Union, on aurait pu penser que le Namurois ait des envies d’ailleurs pendant ce mercato hivernal. « Si je n’ai pas joué début de saison, c’est un peu de ma faute. J’étais positionné au back droit alors que j’étais venu pour jouer axial, j’ai dit ce que je pensais de la situation mais ce n’est pas toujours une bonne chose, je pense que je l’ai payé. »
Face à l’Antwerp, le joueur formé au Standard veut rester réaliste. « Il va falloir rester organisé, on est chez eux et nous ne sommes pas une équipe qui fait le jeu. Si on reste bien groupé et qu’on part en contre-attaque, nous pouvons faire la différence. »
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EUPEN
Sergio Rodriguez viré
Le défenseur espagnol d’Eupen a frappé le T2 Manel Exposito et doit quitter le club
AS
Sergio Rodriguez (à gauche) a frappé Manel Exposito.
NL
Eupen est loin de vivre une saison tranquille sportivement, et le fait de virer Sergio Rodriguez avec effet immédiat pour avoir frappé l’entraîneur adjoint Manel Exposito, ne va pas arranger les choses…
La vie est loin d’être un long fleuve tranquille au Kehrweg, comme en atteste le bilan néfaste de 4 points sur 21 avec une 7e place au général. Si des tensions sont palpables chez les germanophones, on ne s’attendait pas au communiqué de presse envoyé hier à 14h30.
« La KAS Eupen se sépare avec effet immédiat de Rodri ! Eupen a résilié le contrat de travail avec son joueur Sergio Rodriguez Garcia, avec effet immédiat. En raison d’une attaque contre l’entraîneur adjoint lors d’une session d’entraînement lundi, la direction de la KAS Eupen s’est vue contrainte de prendre cette mesure après consultation avec le joueur. Un tel assaut contre un joueur ou un employé, ne peut pas être toléré et contredit en terme de dimensions graves, le rôle d’exemple que tout joueur, employé et naturellement aussi Rodri, doit assumer. Eupen souhaite remercier Rodri pour les 20 matchs disputés et les 4 buts inscrits. »
Nous avons fait plusieurs tentatives pour avoir de plus amples explications sur les faits en contactant l’entraîneur Jordi Condom et le T2 impliqué Manel Exposito. En vain. Et la direction, tout comme le team manager Michael Radermacher, se retranchait derrière le communiqué de presse.
Mais certaines langues se sont déliées chez des personnes proches du club mais préférant garder l’anonymat.
« Parfois, Manel Exposito complète une équipe lors de petits matchs aux entraînements. Ce fut le cas lundi et après de petits incidents entre le T2 et Rodri avec des noms d’oiseaux échangés entre les deux espagnols, Sergio a collé une droite à Manel. Directement, Jordi Condom a renvoyé le défenseur au vestiaire, puis la direction a pris ses responsabilités en se séparant du joueur. »
Après D’Ostilio et Curto, voici un nouveau départ chez les Pandas.
CHRISTOPH HENKEL, LE DIRECTEUR GÉNÉRAL D’EUPEN, EST FOCALISÉ SUR LE TOP 8
« Dans une situation sérieuse »
PROPOS RECUEILLIS
PAR OLIVIER DELFINO
Christoph Henkel fait le point sur la situation de son club.
N. Lambert
Avant d’apprendre le limogeage de Sergio Rodriguez ce mercredi en début d’après-midi (lire ci-dessus), nous avions fait le point avec Christoph Henkel, le directeur général de l’AS Eupen, sur le bilan en cours de son club et ses perspectives. Du départ de Victor Curto en toute fin de mercato hivernal à la situation du coach après le bilan de 4 points sur 21, voici ses réponses.
Quelle est votre analyse de la situation actuelle (4 points sur 21), une situation que vous n’avez jamais connue à Eupen depuis votre arrivée ? Que manque-t-il à l’équipe pour renouer avec le succès ?
Nous nous trouvons dans une situation sérieuse que nous examinons de manière réaliste, le résultat en relation avec les possibilités de notre équipe n’est pas suffisant, nous avons un quota de fautes individuelles trop élevé, nous sommes impliqués avec nos propres erreurs dans la plupart des buts adverses. Dans cette situation, il est malgré tout important de rester calme et de soutenir l’équipe. Une victoire contre Heist aiderait naturellement à atteindre une plus grande sécurité.
La position de l’entraîneur est-elle remise en cause ?
Non. Nous travaillons tous ensemble pour analyser les erreurs et y remédier.
Le départ en toute fin de mercato de Victor Curto, meilleur buteur du club, n’est-il pas un mauvais signal concernant les ambitions d’Eupen ?
Ce dont nous avons besoin dans la situation actuelle, ce sont surtout des joueurs qui luttent ardemment pour leur club et ses objectifs. Victor Curto en a décidé autrement.
Le top 8 devient l’objectif, mais l’écart se resserre avec les poursuivants ; avez-vous peur, sachant qu’il reste dix matchs dont cinq face à des équipes du top 8 ?
Nous sommes tous conscients que nous devons travailler dur et nous battre pour chaque match, si cela devait nous réussir, je suis convaincu que nous resterons dans les 8 premières équipes.
Que se passerait-il si Eupen devait malheureusement sortir de ce top 8 et ne pas évoluer en D1B la saison prochaine ?
Toute notre concentration se porte à l’atteinte de cet objectif tous ensemble.
Où en est Eupen dans le dossier de demande de licence, qui doit être introduit pour le 15 février ?
Nous avons déjà obtenu le feu vert pour notre stade, l’audit économique est toujours en cours, nous allons remettre les documents nécessaires dans les délais.
Pouvez-vous nous donner des nouvelles des jeunes Qataris : seuls trois d’entre eux (Akram Afif, Fahad Al-Abdulrahman et Monkez Mohammed Adi) étaient attendus en fin de semaine dernière à Eupen ; quid de Yousof Ali, Abdullah Alahrak, Ahmed Alsadi, Salem Al Hajri, Ahmed Moein Doozandeh et Sayed Hassan Issa ? Vont-ils revenir plus tard ?
5 de nos 8 jeunes joueurs qataris vont rester dans leurs clubs qataris. En plus de Akram Afif et Fahad Al-Abdulrahman, Monkez Mohammed Adi, un joueur U19 national du Qatar, participera aux entraînements de l’équipe première et obtiendra du temps de jeu avec les U21. Sayed Hassan Issa quant à lui, ne viendra pas à Eupen, son club a pris la décision de le garder dans son propre noyau.
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SERAING
« Seraing doit encore croire en sa chance »
Blessés au moral, les Sérésiens se rendent à l’Antwerp, le leader, ce vendredi (20h30)
J.V.
Ce vendredi, Seraing se rend chez le leader du championnat, l’Antwerp. Une formation que connaît parfaitement bien… Alexandre Czerniatynski, évincé du club du Pairay il y a un peu plus de deux mois. Un coach qui garde un œil très attentif sur la Division 2 et en particulier sur ses deux anciens clubs. Il évoque la rencontre mais aussi son limogeage. Le tout sans retenue.
Alexandre Czerniatynski, vous reverra-t-on bientôt à la tête d’une équipe ?
Je l’espère. Je suis en tout cas impatient de retrouver le terrain. Je n’ai plus cette joie depuis novembre et mon limogeage à Seraing. Cela me manque terriblement. Je ne sais pas rester deux jours en place alors imaginez ce que cela peut donner après quelques mois… Deux clubs se sont manifestés, mais je n’ai pas voulu prendre le risque car j’ai senti qu’ils n’avaient pas suffisamment d’ambitions à mon goût. Je reste motivé comme jamais. Dès que je peux, je fonce.
La déception de votre limogeage est-elle passée ?
J’avoue que ce fut particulièrement difficile à digérer. La manière m’a surtout fait mal. J’ai passé de nombreuses nuits blanches à la suite de cette décision de la direction. Je me retournais sans cesse dans mon lit, cherchant où j’avais fauté. Oui, nous avons réalisé de mauvais matches, comme à Eisden, il faut le reconnaître, mais nous en avons aussi disputés de très bons. Je disposais d’un effectif très large, trop peut-être, mais composé de beaucoup de joueurs du même niveau. Certains étaient hors forme, d’autres venaient de divisions inférieures… Il fallait un peu de temps pour que tout le monde s’adapte. Et vu que beaucoup étaient de la même valeur, je devais jouer sur la forme du moment. On ne pouvait pas comparer l’effectif de cette saison avec celui de la précédente. Il me manquait par exemple un vrai buteur. Sahraoui, lui, fut une belle surprise… J’estime qu’avec Stéphane Guidi nous avons effectué du très bon boulot. Nous avions entamé un travail sur le long terme. J’ai pu partir avec la tête haute. Si nous avions été mauvais dans la plupart des matches et que l’on n’aurait pas constaté une progression dans le chef des joueurs, j’aurai pu comprendre, mais là, ce n’était pas le cas.
Il vous a surtout été reproché un manque de discipline dans le noyau. Avec le recul, estimez-vous avoir commis une erreur à cet égard ?
Non, certainement pas. Dès que je suis arrivé, j’ai instauré des règles car il est vrai que le groupe en avait besoin. Un système d’amendes fut mis en place. Durant les trois, voire quatre, premières semaines, de nombreuses sont tombées. Mais tout s’est ensuite calmé lorsque les joueurs ont compris. J’exigeais que tout le monde soit là une heure avant le début de l’entraînement et c’était le cas. Il y avait une véritable progression. Je concède que cela a mis du temps, mais la mayonnaise commençait à prendre. Bien sûr, il y a toujours des petits soucis dans un effectif, mais rien de très grave. Quand tu veux limoger quelqu’un, tu trouves toujours…
Vous évoquiez le fait que lorsque vous étiez à Seraing, l’équipe avait livré des bons matches, celui face à l’Antwerp en fait partie. Vous en souvenez-vous ?
Bien sûr. Quelques semaines plus tôt, nous avions affronté les Anversois en Coupe de Belgique et nous étions parvenus à les faire douter. À l’issue de cette partie, plusieurs personnes du club anversois avaient souligné notre opposition. En championnat, nous n’avions concédé qu’une seule occasion, en première période, une tête de Grégory Dufer qui était passée juste à côté de notre but. Si nous avons partagé l’enjeu, nous aurions tout aussi bien pu l’emporter, mais la chance nous a boudés en fin de match. Tout le monde était très positif envers notre prestation, même les supporters et membres du club adverse.
La donne a cependant changé au Pairay. À l’époque vous sortiez d’un succès 0-3 sur Dessel mais là, les Sérésiens viennent de prendre un gros coup sur la tête en étant défaits par cette même équipe, à domicile…
Les conditions sont en effet différentes. Pour Seraing, ce déplacement arrive au mauvais moment. L’Antwerp vient d’être battu à Tubize. Voilà qu’il ne compte plus que 5 points d’avance alors que tout le monde le voyait dominer la série de la tête et des épaules. La pression est très grande là-bas. Les 12.000 fans anversois voient déjà leur club en Division 1. Les joueurs ne peuvent donc se permettre de connaître deux revers de rang sous peine que le public ne gronde. Seraing devra absolument éviter de prendre un but tôt dans la rencontre. Et s’il parvient à marquer le premier, il pourrait pousser les fans adverses à se retourner contre leur propre équipe. En tout cas, on verra lors de cette rencontre si l’Antwerp est dans un creux. Car s’il s’est imposé face à Heist, avant d’être battu à Tubize, ce fut très compliqué. Les Sérésiens devront être motivés comme jamais et surtout être convaincus qu’ils peuvent l’emporter chez le leader.
Suite aux mauvais résultats, cette équipe de Seraing semble s’éloigner de plus en plus du top 8. Croyez-vous toujours qu’elle soit capable de rencontrer ses ambitions ?
Tout peut aller très vite. L’écart n’est pas encore trop grand. Le match à l’Antwerp ne me semble pas capital dans cette course au top 8. Par contre, ceux face au Lierse et Lommel le seront assurément. Dans leur malheur, les hommes de Drazen Brncic ont la chance que l’Union et Lommel ne tournent pas très bien non plus. Le souci, c’est que ces deux défaites face à Deinze et Dessel ont certainement semé le doute un peu plus encore dans la tête des joueurs. La confiance est dès lors touchée. Et une fois que c’est le cas, il est très difficile de la retrouver rapidement. Je les croyais pourtant lancés après leur succès à l’Union. Une victoire synonyme de bonus, qu’ils ont directement perdu la semaine suivante. Deinze et Dessel, c’était 4/6 à l’aller. Là, c’est 0/6. Il ne faut pas chercher très loin les 5 points de retard pour le top 8.
Assisterez-vous au match ?
Je ne sais pas encore mais c’est probable. À l’Antwerp, les anciennes « légendes » sont invitées lors de chaque rencontre… Il y aura une fameuse ambiance en tout cas.
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VIRTON
Le Faubourg d’Arival aura ses 4.000 places
Les représentants de l’Union belge et du ministère de l’Intérieur sont passés à Virton ce mardi
STÉPHANE MARCHESANI
Le dossier de demande de la «grosse» licence D2 semble plutôt bien parti.
JPL
C’est ce mardi que des représentants de l’Union belge et du ministère de l’Intérieur sont descendus à Virton afin d’effectuer un recomptage du nombre de places disponibles au Faubourg d’Arival. Une étape importante pour la suite du développement du club.
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« Tout s’est bien passé », glisse Michel Georges, le secrétaire et cq du club virtonais, qui a accompagné les représentants de l’Union belge et du ministère de l’Intérieur pour procéder au comptage du nombre de place au stade virtonais. « On a passé en revue les travaux à effectuer et les différents projets et on a procédé au recomptage des places. » Une étape très importante pour des Virtonais qui devront, s’ils veulent décrocher la « grosse » licence D2 et ainsi prétendre à une place dans le monde pro, disposer d’un stade de 4.000 places. « Nous arrivons à un total de plus ou moins 4.020 places à l’heure actuelle. Cela veut dire, que nous n’avons pas encore suffisamment de place pour obtenir la licence puisque l’installation de la future plateforme TV devrait amputer notre enceinte de quelques 58 places. »
Si le total escompté n’est pas (encore) atteint, le passage du préposé du ministère aura tout de même amené une bonne nouvelle à Virton puisque l’écart entre la place disponible et la place nécessaire pour obtenir la licence n’est que très mince. Du coup, les Gaumais ne devront pas construire dans la précipitation une nouvelle tribune. « À l’heure actuelle, deux solutions existent pour atteindre la barre des 4.000 places. Premièrement, il suffirait de construire une marche en béton de 20 centimètres de haut sur un mètre de large derrière le but côté marquoir. Deuxièmement, derrière l’autre goal, où se trouve la tribune A, il reste de la place de part et d’autre de cette tribune. On peut alors espérer grappiller de ce côté-là les places manquantes. Avec une dizaine de mètres, on peut mettre deux personnes par mètre, cela nous ferait deux fois 20 places en plus. Maintenant, nous devons discuter de tout ça avec les forces de l’ordre, les services de secours et la ville pour voir quelle serait la meilleure solution. »
Ces deux alternatives permettraient donc au club de gagner un peu de temps avant l’érection d’une nouvelle tribune de 500 places derrière le goal côté marquoir. « Si nous atteignons les 4.000 places, cela nous permettrait d’attendre la réfection complète du terrain prévue en fin de saison pour bâtir cette nouvelle tribune. Ce serait la meilleure solution puisque la loi foot nous oblige à répondre à certains critères au niveau des tribunes. Vous ne pouvez pas être plus bas que le niveau du terrain ou même trop haut par rapport à celui-ci. »
LA LICENCE, UNE FORMALITÉ
Du coup, le dossier de demande de la « grosse » licence D2 semble plutôt bien parti. Rappelons que, comme chaque année, les dossiers doivent être rentrés auprès de la commission des licences pour le 15 février, soit lundi prochain. « Avec Guy Hubert nous sommes occupés à récolter les informations nécessaires à la mise en place de notre dossier. Au niveau administratif et financier, il ne devrait pas y avoir de problème. Après, il faudra respecter les délais au niveau des travaux à réaliser, à savoir l’installation de la plateforme TV et le passage à 800 lux au niveau de notre éclairage. De ce côté-là, les appels d’offres ont été faites et tout suit son cours. Cela doit être fait pour fin mars et si les sociétés qui seront chargées de la réalisation des travaux ont du stock et de la disponibilité, on devrait tenir les délais. Une fois que ce sera fait, il suffira de contacter les responsables à Bruxelles pour qu’ils viennent contrôler les aménagements réalisés. »
Bref, à moins d’un gros pépin dans la réalisation des travaux, l’Excel devrait, comme chaque fois, obtenir sans trop de problème le précieux sésame. Il ne reste plus maintenant qu’à remonter au classement pour tenter de figurer dès la saison prochaine dans la future D1B.
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WHITE STAR
Le White Star tient son buteur
Les Sports Bruxelles,
Mar. 09 fév. 2016, Page 24
Football > Proximus League Molenbeek
Il reste un peu moins d’une demi-heure de jeu et le score est de deux partout lorsque le staff bruxellois décide de lancer l’attaquant grand-ducal Aurélien Joachim. Un coup dans le mille car, deux minutes plus tard, Aerts redonne l’avantage à ses couleurs en transformant un penalty mais, surtout, le transfuge de Burton Albion se charge lui-même de fixer les chiffres en fin de partie. Belle première donc pour Aurélien Joachim après avoir posé son sac à peine 48 heures plus tôt au stade Edmond Machtens. “J’ai eu une semaine un peu folle avec quatre jours pour déménager et remplir certaines formalités avant de pouvoir arriver ici. Dans ce contexte-là, une demi-heure de jeu était bien suffisante. Je suis bien sûr content d’avoir marqué, mais le plus important est d’avoir gagné car le déroulement de la partie ne fut pas évident en ayant été remonté au score après avoir mené de deux buts…”
Une lacune dans la gestion des événements qu’il sera indispensable de régler au plus vite afin que le White Star continue sa marche en avant vers un podium raisonnablement accessible en fin de saison. “Il est clair que, en menant par deux buts d’écart, le match doit être plié et que l’on doit rester concentré afin de ne pas prendre ces deux buts, d’autant que, hormis une brève période de match, Eupen n’avait pas été spécialement dangereux. Mais bon, en ce qui concerne la suite, prenons match par match, sans vouloir regarder trop loin et sans trop se soucier des autres…”
Pour John Bico, il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’Aurélien Joachim représente le chaînon qui a souvent manqué dans le passé aux Étoilés. “Nous pourrons à présent lutter à armes égales avec la concurrence car jouer la 2e, 3e place sans buteur, ce n’est pas évident. Nous l’avons donc trouvé maintenant avec Aurélien et plutôt que dire qu’il arrive un peu tard cette saison, je préfère affirmer qu’il est en avance pour la saison prochaine. Un tel joueur nous fera beaucoup de bien.”
Fabian Dubuis
Hors ligne
EUPEN
L’AS Eupen a encore cinq équipes du top 8 à affronter
O.D.
Blondelle s’entraîne.
AS Eupen
La situation de l’AS Eupen est inquiétante, c’est peu de le dire. À tel point que le top 8, qui semblait être l’objectif minimaliste depuis que les ambitions de titre se sont envolées, va devenir difficile à assurer à ce rythme-là… Avec un triste bilan en cours de 4 points sur 21, les Eupenois voient revenir leurs concurrents. Encore heureux pour eux que Seraing a été battu ce week-end, car cela permet de maintenir un écart de cinq points avec la neuvième place. Mais le calendrier des dix derniers matchs n’est pas piqué des vers : le Cercle Bruges (défaite 4-0 à l’aller), Roulers, Lommel, Tubize et l’Antwerp, soit cinq formations du top 8, figurent encore au menu des Eupenois, qui n’ont plus gagné le moindre match depuis le 21 novembre à Geel et éprouvent de grosses difficultés depuis le début de la saison face aux équipes de pointe. C’est dire si la venue de Heist, avant-dernier et qui n’a plus rien à espérer dans ce championnat, s’annonce capitale ce samedi…
De son côté, Christoph Henkel, le directeur général du club, a assuré samedi soir que Jordi Condom, le coach, n’était pas menacé.
SERGIO RODRIGUEZ SUSPENDU
Mais comment faire pencher la balance dans le bon sens ? Peut-être que cela passe par le retour de quelques joueurs cadres, comme Siebe Blondelle, qui a enfin repris les entraînements collectifs en fin de semaine dernière après avoir été longtemps tracassé par son genou, ou encore Hendrik Van Crombrugge (fracture du scaphoïde), qui ne peut toutefois pas encore toucher le ballon avec sa main gauche, mais s’entraîne intensivement pour garder la condition et être prêt, le moment venu, à retrouver sa place entre les perches. Akram Afif (attaquant) et Fahad Al-Abdulrahman (back gauche), de retour depuis fin de semaine passée à Eupen après le championnat d’Asie U23, pourraient aussi apporter un plus à l’équipe.
Les deux jeunes joueurs qataris devraient en tout cas être sélectionnables pour la venue de Heist samedi soir. Un match que Sergio Rodriguez, qui a écopé de sa cinquième jaune, loupera. Il y aura donc à nouveau du changement dans la charnière centrale après le remplacement samedi de Nicolas Timmermans par Peter Hackenberg. Pour le poste de back gauche, où Samba Ndiaye, médian de formation ayant très peu joué jusque-là, a été aligné à la surprise générale face au White Star, le retour de Fahad Al-Abdulrahman offre en tout cas une bonne solution, car le jeune Qatari a rarement déçu lorsqu’il a été aligné jusqu’à présent.
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