SERAING
RFC Seraing : Pape Camara a trottiné hier
D.S.
Camara: décision ce jeudi.
S.K.
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José Jeunechamps a enregistré une excellente nouvelle hier matin à Engis, où le RFC Seraing s’est entraîné : s’il n’a pas pris part à la séance, articulée autour des contacts et des duels, Pape Camara a trottiné et repris la course, même s’il souffre toujours des côtes. « Ça a l’air d’aller, ce n’est pas mal » , explqiue José Jeunechamps, qui ne désespère donc pas, malgré les pronostics pessimistes de la veille, de pouvoir aligner son médian défensif sénégalais samedi face au RWS Bruxelles. Resté aux soins suite au coup reçu sur le pied lors du match amical de vendredi dernier contre Metz, Petar Bojovic a été ménagé et doit reprendre l’entraînement ce jeudi, tout comme Maxime Mignon, qui doit composer avec un début de tendinite au tendon rotulien. Le gardien sérésien effectuera un test décisif ce matin, tout comme Bojovic et Camara. « Décisif parce qu’il me faudra des joueurs à 100 % samedi » , explique José Jeunechamps. « Si ça ne passe pas ce jeudi, ce sera difficile d’entrer en ligne de compte pour une sélection samedi… » Hilaire Momi et Anthony Mfa, qui devaient rentrer hier soir après leurs obligations internationales, sont attendus à l’entraînement matinal.
TUBIZE
Soumah suspendu pour deux rencontres
Noël Soumah.
Devaux
Alors que l’actualité est plutôt calme aux abords du stade Machtens puis qu’aucune rencontre officielle n’était prévue dans le calendrier du club ce week-end, John Bico et le staff étoilé vont devoir se pencher sur le remplaçant de Noël Soumah puisque le défenseur central, exclu face à l’Union Saint-Gilloise, sera absent pour les rencontres face à Seraing, ce week-end, et face au Cercle, la semaine d’après. Il a en effet été suspendu par la Commission pour une durée de deux rencontres.
En attendant, les Bruxellois se sont entraînés tous les jours cette semaine et ce mercredi, les Étoilés ont d’abord eu droit à une séance en extérieur avant de terminer par une petite séance à la piscine.
D’ici au match de ce samedi, les Étoilés s’entraîneront encore une fois par jour.
WHITE STAR
Soumah suspendu pour deux rencontres
Noël Soumah.
Devaux
Alors que l’actualité est plutôt calme aux abords du stade Machtens puis qu’aucune rencontre officielle n’était prévue dans le calendrier du club ce week-end, John Bico et le staff étoilé vont devoir se pencher sur le remplaçant de Noël Soumah puisque le défenseur central, exclu face à l’Union Saint-Gilloise, sera absent pour les rencontres face à Seraing, ce week-end, et face au Cercle, la semaine d’après. Il a en effet été suspendu par la Commission pour une durée de deux rencontres.
En attendant, les Bruxellois se sont entraînés tous les jours cette semaine et ce mercredi, les Étoilés ont d’abord eu droit à une séance en extérieur avant de terminer par une petite séance à la piscine.
D’ici au match de ce samedi, les Étoilés s’entraîneront encore une fois par jour.
WHITE STAR
« Le White Star, un nouveau défi »
B.BX.
L’ex-Virtonais.
Photonews
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Pour sa part, l’ex-Virtonais Aurélien Joachim a pesé sur la défense bosnienne sans réussir à trouver la faille. Il a même porté le brassard de capitaine pendant un quart d’heure suite à la sortie de Mario Mutsch. Après la rencontre, il a évoqué avec nous la prestation de Vincent Thill. « Ce garçon a des qualités, un bon œil, du foot dans les jambes », explique l’attaquant originaire de Mortinsart (Etalle). « On a pu voir toutes ses qualités à l’entraînement. Maintenant, il est très jeune et il doit progresser étape par étape mais ce n’est pas lui qui doit porter l’équipe. C’est un ensemble et pas un jeu individuel… »
Depuis janvier dernier, le Luxembourgeois est de retour en Belgique, au White Star. « C’est un nouveau défi après l’Angleterre, c’était important pour moi de jouer des matches car j’étais sur le banc à Burton et j’ai très peu joué auparavant en Bulgarie au CSKA Sofia. J’ai inscrit quatre buts depuis que je suis au White Star mais on compte six points de retard sur l’Antwerp à quatre matches de la fin. Ce sera difficile si pas impossible de les devancer pour le titre mais on est dans le Top 8 et on remettra le couvert l’an prochain. »
Seraing : cela risque d’être sans Camara !
DIDIER SCHYNS
Le RFC Seraing a entamé hier sa préparation au match importantissime qu’il disputera samedi soir au Royal White Star Bruxelles. Deux séances figuraient au menu des Métallos, qui se sont retrouvés sur le terrain le matin avant d’être convié, dans le courant de l’après-midi, à un débriefing vidéo de la rencontre remportée face au Patro Eisden. « On a revu les occasions et les buts, tandis que j’ai insisté, sur base des images, sur un thème récurrent, à savoir qu’on perd trop vite le ballon, comme cela a encore été le cas vendredi dernier en match amical face au FC Metz » , explique José Jeunechamps, l’entraîneur sérésien.
SOUCI POUR MIGNON ET BOJOVIC
Après avoir fait travailler son effectif de manière très intense depuis son intronisation au stade du Pairay, le technicien liégeois a décidé d’en revenir, jusqu’à la veille du déplacement au White Star, à une séance par jour. Celle de vendredi sera précédée d’une présentation de l’adversaire, que Bernard Smeets, le préparateur physique spécialisé dans l’analyse vidéo, effectuera sur base des observations effectuées par José Jeunechamps, qui a assisté le 20 mars à la rencontre entre l’Union Saint-Gilloise et le RWS Bruxelles, et de son adjoint Stéphane Guidi, qui a vu deux ou trois fois l’équipe bruxelloise à l’œuvre.
Question effectif, Jeunechamps ne sait pas s’il pourra compter, dimanche, sur les services de Pape Camara, qui s’est blessé aux côtes il y a une semaine lors d’un entraînement. « Cela semble compliqué » , indique l’entraîneur sérésien qui sait d’expérience qu’une telle blessure ne se résorbe pas en quelques jours. Deux autres joueurs sont sur la touche. Petar Bojovic d’abord, qui a pris un coup contre Metz et présente une grosse contusion sur le dessus du pied, Maxime Mignon ensuite qui se plaint d’un début de tendinite au tendon rotulien. Le premier devrait reprendre l’entraînement ce mercredi, le deuxième jeudi.
SERAING
« Le bon état d’esprit »
Avec 7 matches à jouer, José Jeunechamps donne sa recette pour parvenir à placer Seraing dans le top 8
PHILIPPE GERDAY
Vincent Ciccarella et Mario Franchi se félicitent d’avoir pu convaincre José Jeunechamps.
Ph.G.
Bien plus que devant la Commission des Litiges ce vendredi, le match le plus important de Seraing se joue ce samedi au Pairay face à Eupen avec José Jeunechamps à la barre des « Rouge et Noir ». Il a livré ses premières impressions ce jeudi.
Pour évoquer la genèse de ce nouveau changement à la tête du noyau sérésien, le président Mario Franchi a utilisé l’arme de l’humour. « J’ai décidé d’entrer dans le Guinness Book des records pour les entraîneurs. Plus sérieusement, ce n’était pas prévu au départ. Suite à ce qui s’est passé avec Drazen Brncic, on a été amené à parler avec José Jeunechamps. On va essayer de réussir le challenge du top 8. »
José Jeunechamps à Seraing, c’était en quelque sorte une association attendue puisqu’il était déjà pressenti l’été dernier avant l’engagement d’Alex Czerniatynski. « José a joué ici et connaît la spécificité du terrain, il a connu le club en tant qu’entraîneur (NDLR : il y a une dizaine d’années) », rappelait le directeur technique Vincent Ciccarella qui l’a côtoyé au Standard. « Il a tout pour être un grand coach, il s’est enrichi au contact de personnes comme Dominique D’Onofrio, Tomislav Ivic, Laszlo Bölöni, Albert Cartier et José Riga. »
Son passé rouche et ses dernières années à Metz en font un juge privilégié par rapport à la composition actuelle du noyau sérésien. Un avantage quand on sait qu’il n’y a plus de temps à perdre. « Je tiens d’abord à saluer le respect de Roland Duchâtelet, Katrien Meire et José Riga qui ont été d’une correction exemplaire et qui ont permis que tout se passe très vite », notait le nouveau T1 sérésien qui a signé pour 18 mois et une option pour une année supplémentaire. « Je suis ravi d’être enfin ici et je n’aurais pas accepté de venir si je ne sentais pas que j’avais la capacité pour le faire. Je sais que je ne vais pas changer les joueurs mais par contre je peux travailler au niveau de l’état d’esprit. Forcément, les joueurs se sont montrés réceptifs mais c’est toujours comme cela au début. Les premiers grincements vont intervenir avec la première sélection. Ce bon état d’esprit, on l’acquiert tous les jours à l’entraînement. Celui qui ne sera pas d’accord n’aura qu’à aller jouer au tennis contre un mur. Si certains vont trouver que je suis dur, c’est de la gnognotte par rapport à ce que j’ai connu avec Tomislav Ivic. Dominique disait qu’il était un des rares à lui avoir appris quelque chose. J’ai vécu des moments incroyables avec Tomislav Ivic. J’ai toujours son numéro dans mon GSM. Je ne l’effacerai jamais, pas plus que celui de Dominique. »
Nouveaux vestiaires et terrains synthétiques
PH.G.
Mario Franchi l’a encore rappelé à l’occasion de la présentation de José Jeunechamps : même en cas de descente en D1 amateurs, Seraing restera dans la galaxie du FC Metz. « J’en ai déjà parlé avec Bernard Serin parce qu’on ne peut pas attendre la fin de saison pour savoir où on va. Il est évident que les décisions sur les joueurs prêtés doivent tomber plus vite », précise le président sérésien. « En D1 amateurs, ce sera à nous de donner les meilleurs arguments pour les convaincre », intervient Vincent Ciccarella.
Courroie de transmission entre les deux clubs, Dominique D’Onofrio ne devrait pas être remplacé. « Dominique était l’homme de la situation, il connaissait les deux clubs. On travaillait main dans la main. Cela ne peut pas être pareil avec une autre personne. José ? Oui mais il est l’entraîneur de Seraing maintenant. »
Une chose est sûre : les investissements à hauteur de 2 millions (éclairage et transformation du stade subsidiés par la Ville et la Région Wallonne) au Pairay ne tombent pas à l’eau si l’objectif du top 8 n’est pas atteint. « Pour la saison prochaine nous aurons de nouveaux vestiaires. Nous allons avoir deux nouveaux terrains synthétiques et à terme un autre en gazon pour remplacer le dernier terrain en cendrée », confirme Mario Franchi.
SERAING
José Jeunechamps sera déjà sur le banc sérésien samedi face à Eupen
Une clause, dans le contrat qu’il avait à Charlton, lui permettait de s’en aller pour un poste de T1
DIDIER SCHYNS
Il retrouve, au Pairay, Bernard Smeets qu’il a côtoyé à Metz.
DS
À plusieurs reprises, le RFC Seraing avait tenté de rapatrier José Jeunechamps. C’est aujourd’hui chose faite. Le Sprimontois a quitté Charlton dans la nuit de mardi à mercredi pour signer, hier, son contrat de T1 au Pairay.
Dans la foulée du licenciement de Drazen Brncic, dont la licence d’entraîneur, pas en ordre, aurait incité l’Union belge à refuser au RFC Seraing sa licence club, plusieurs candidatures étaient arrivées sur le bureau de Vincent Ciccarella, le directeur sportif sérésien. Elles y resteront. Parce que dans la tête de Mario Franchi, tout était clair. De deux choses l’une : ou le président du RFC Seraing parvenait enfin à attirer José Jeunechamps au stade du Pairay, ou il confiait l’équipe, jusqu’en fin de saison, à ce fidèle serviteur qu’est Stéphane Guidi.
La première option aura été la bonne. Comme annoncé en exclusivité hier matin sur nos sites internet, le technicien sprimontois sera bien le nouvel entraîneur des Métallos, et le quatrième de la saison après Alex Czerniatynski, Henri Depireux et Drazen Brncic. C’est d’un retour dont il s’agit puisque José Jeunechamps avait déjà officié sur le banc sérésien entre 2004 et 2007, avant de rallier le Standard en qualité d’entraîneur des Espoirs, puis de filer au FC Metz comme entraîneur-adjoint, d’Albert Cartier puis de José Riga.
Si le contrat a été signé hier dans le courant de l’après-midi, juste avant que l’intéressé, présent en matinée à Ans aux funérailles de Dominique D’Onofrio, ne soit présenté au groupe des joueurs. Concrètement, c’est dimanche que les premiers contacts avaient été établis, dans un premier temps, par Bernard Serin, le président du FC Metz, qui n’avait eu qu’à se louer des services de José Jeunechamps à Saint-Symphorien. Puis avec Mario Franchi et Vincent Ciccarella, qui dont bouclé le dossier.
Un dossier finalement pas trop compliqué à finaliser, même si, dans la foulée de son départ précipité de Metz, à la fin du mois de décembre 2015, Jeunechamps avait décidé de suivre José Riga à Charlton, malgré la situation sportive catastrophique du club londonien de Roland Duchâtelet. Sous contrat avec les Addicks jusqu’au terme de la saison, avec prolongation automatique d’un an en cas de maintien, le technicien liégeois avait pris la peine de faire insérer dans son bail une clause prévoyant qu’il pourrait être libéré de ses obligations si on lui proposait, ailleurs, une place d’entraîneur principal.
Ce que Seraing a donc fait. Très content de pouvoir rentrer au pays après près de quatre ans d’exil et de pouvoir s’investir à fond dans un projet dont il connaît tous les secrets, Jeunechamps s’est appuyé sur l’avis de José Riga, par respect, par honnêteté aussi, lequel l’a incité à répondre favorablement à la proposition du RFC Seraing. Pour ne rien perturber, le Sprimontois a donc laissé passer l’important match entre Charlton et MK Dons (0-0), mardi soir, avant d’annoncer aux joueurs sa décision et de directement revenir en Belgique, débarquant chez lui sur le coup de 4 heures du matin.
Si ce sera, à ce niveau, sa première expérience comme T1, le choix de Jeunechamps, détenteur de la Licence Pro, est sans doute ce qui pouvait arriver de mieux à Seraing, tant l’homme a réussi, partout où il est passé, à faire l’unanimité autour de sa personne, imposant sa vision du football, sa force de travail et son professionnalisme. En plus de son sens des responsabilités : il prendra déjà place sur le banc sérésien samedi lors du derby face à Eupen. « Je veux tout assumer » , dit celui qui, en début de saison, avant l’engagement de Czerniatynski, serait devenu le T1 de Seraing si Bernard Serin ne l’avait pas supplié de demeurer à Metz.
MARIO FRANCHI
« S’inscrire avec José dans la durée »
D.S.
SI JOSÉ JEUNECHAMPS, QUI EST D’ABORD UN HOMME DE PROJETS, A ACCEPTÉ DE RENTRER AU BERCAIL SÉRÉSIEN, CE N’EST PAS POUR ASSURER UN DÉPANNAGE JUSQU’EN FIN DE SAISON ET TENTER DE SAUVER CE QUI PEUT ENCORE L’ÊTRE, MAIS POUR TRAVAILLER SUR LE LONG TERME. C’EST ÉGALEMENT LA VOLONTÉ DU PRÉSIDENT MARIO FRANCHI, QUI ENTEND FAIRE UN BON BOUT DE CHEMIN AVEC LE TECHNICIEN SPRIMONTOIS EN LE LAISSANT TRAVAILLER.
« CETTE FOIS, NOUS SOUHAITONS NOUS INSCRIRE DANS LA DURÉE AVEC NOTRE ENTRAÎNEUR, QUI SERA ENCORE AVEC NOUS LA SAISON PROCHAINE, QUOI QU’IL ARRIVE »
, DIT-IL.
SI NILS VAN BRANTEGHEM, LE MANAGER DE LA COMMISSION DES LICENCES DE L’UNION BELGE, A REMIS UN AVIS FAVORABLE QUANT À L’OCTROI À SERAING DES LICENCES D1A, D1B ET D1 AMATEURS, LE CIEL S’EST AUSSI ÉCLAIRCI QUANT À L’AVENIR IMMÉDIAT DU RFC SERAING. JOSÉ JEUNECHAMPS A REÇU TOUTES LES GARANTIES : UNE PLACE EN DEHORS DU TOP 8 ET DONC UNE PERTE DU STATUT PROFESSIONNEL LA SAISON PROCHAINE N’IMPLIQUERAIT PAS UN DÉSINVESTISSEMENT DANS LE CHEF DE MARIO FRANCHI ET DE BERNARD SERIN, LE PRÉSIDENT DU FC METZ, ET N’HYPOTHÉQUERAIT EN RIEN LE PROJET.
TUBIZE
Diallo toujours incertain
Le Malien est aux soins.
Dev
En congé dimanche et lundi, les Tubiziens ont repris les entraînements mardi avec un mental remonté à bloc. Après avoir réalisé une opération en or ce week-end, les Brabançons wallons ont débuté leur préparation pour la réception de Heist. Si mardi Bocognano, Camargo, Henri et Diallo étaient absents, hier, seul l’attaquant malien était encore aux soins. Le club espère le retaper au plus vite, mais son manque de rythme laissera sans aucun doute des traces.
Yohan Betsch voit, de son côté, le bout du tunnel. Après avoir disputé une demi-heure de jeu vendredi dernier avec les espoirs, il continue à intensifier les entraînements collectifs pour pouvoir aider les siens dans cette dernière ligne droite.
WHITE STAR
Les Étoilés attendent patiemment la licence
Devaux
Malgré la défaite inattendue du week-end dernier sur la pelouse de Heist, le RWS Bruxelles ne perd pas espoir. Les hommes de John Bico se sont remis au travail dès lundi après-midi pour préparer la prochaine rencontre. Avec un noyau au complet, le RWS Bruxelles compte bien envoyer aux oubliettes cette contre-performance et poursuivre sa marche en avant.
En ce qui concerne la licence, tout comme l’Union Saint-Gilloise, le club étoilé attend patiemment son précieux sésame. Il connaîtra certainement le verdict bien avant le 14 avril pour avoir le temps, au cas où, de passer devant la commission des licences.
EUPEN
LES PANDAS SONT REVENUS À SIX POINTS DE LA PREMIÈRE PLACE À SEPT RENCONTRES DE LA FIN
Eupen doit encore croire en sa bonne étoile
ALAIN SIEMES
Le moral est à la hausse après le succès contre le CS Bruges.
NL
Grâce à leur victoire contre le Cercle de Bruges, leur excellent bilan de 9 points sur 9 et surtout les contre-performances de leurs opposants directs du haut de tableau, Eupen peut encore rêver au titre…
1
Les raisons d’y croire :
un 9 sur 9 et un
succès dans un topper
Eupen pouvait se poser des questions quant à sa position dans le top 8, synonyme de D1B lors de la prochaine compétition, voici quelques semaines après son bilan désastreux de 4 points sur 21. Mais les hommes de Jordi Condom ont retrouvé des couleurs progressivement avec un 9 sur 9 et en signant enfin une victoire significative face à un topper de la Proximus League, le Cercle de Bruges. Suite aux pertes de points d’adversaires directs du haut de tableau comme l’Antwerp, le White Star et le CS Bruges, les Pandas ont retrouvé une place dans le top 4 avec six petits points de retard sur le matricule 1. Donc, tous les rêves sont permis pour les germanophones et leur moral en hausse.
2
Ne pas s’emballer
et rester les pieds
sur terre
À l’image de Luis Garcia et de l’entraîneur Jordi Condom, Eupen refuse de parler de la première place. « Certes, nous restons sur trois victoires consécutives mais ce n’est pas pour cela qu’il faut se projeter trop loin. Chaque match sera une finale à gagner et le seul objectif pour l’instant, est notre déplacement de samedi à Seraing. »
Le mentor laisse la parole à son capitaine. « Nous étions dans un gros creux voici peu de temps, et même si nos prestations sont en évolution et que l’écart s’est réduit avec la première place, Eupen doit regarder dans son assiette en restant uni. »
Maintenant, à l’image de la prestation de l’Alliance face au Cercle, les joueurs sont plus libérés sur la pelouse et le quatuor offensif composé de Cases, Afif, Ocansey et Onyekuru, monte vraiment en puissance. Quant à la ligne défensive, elle commence à retrouver de la stabilité mais elle n’arrive pas encore à garder le zéro.
3
Cinq équipes sont
toujours concernées
par le titre
En se penchant attentivement sur le calendrier d’Eupen, on remarque directement la difficulté de ce dernier. En effet, après le derby à Seraing de samedi, l’Alliance affrontera Roulers (6e), Lommel (7e), Virton (12e), Tubize (2e), Geel (13e) et l’Antwerp (1er). Cependant, ses adversaires directs de l’Antwerp, Tubize, White Star et le CS Bruges, ont également plusieurs rencontres délicates à disputer comme Roulers-Antwerp, CS Bruges-Antwerp, Tubize-CS Bruges et Lierse-Tubize. De son côté, le White Star se déplacera à l’Union et recevra le Cercle, mais il doit encore être bye. Bien entendu, il ne faut pas oublier que la formation qui émergera au final, devra avoir décroché la licence pour évoluer en Pro League.
DEUX ARRÊTS IMPORTANTS POUR BABACAR NIASSE
« Je monte vraiment en puissance »
AS
Déjà six titularisations.
FH
À 19 ans seulement, le jeune substitut de Hendrik Van Crombrugge dans le but d’Eupen, Babacar Niasse, ne s’attendait pas à six titularisations lors de ce championnat 2015-2016.
Cependant, comme le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres, le Sénégalais a su saisir sa chance et ses prestations sont en constante évolution, à l’image de son bon match contre le Cercle de Bruges.
« Comme notre équipe depuis quelques semaines, je monte vraiment en puissance. Si j’étais un peu stressé lors de mes premières titularisations, au fur et à mesure du temps passé dans le but de l’équipe fanion, j’engrange un capital confiance grâce aux précieux conseils du staff sportif et de mes coéquipiers. Dimanche, je pense avoir livré une rencontre correcte avec deux arrêts importants aux bons moments. »
À notre question sur la remontée des Pandas à six unités de la première place, Babacar Niasse restait les pieds sur terre. « Il est clair que tout reste possible avec un tel écart à sept rencontres de la fin de saison. Maintenant, Eupen doit uniquement penser à son prochain duel à Seraing. »
SERAING
Guidi, le garant de la stabilité
Le T2 sérésien est le seul à résister aux tempêtes
J.V.
Pape Camara doit enfin montrer tout son potentiel.
Sophie Kip
1
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PreviousNext
Stéphane Guidi assure actuellement son quatrième interim en moins d’un an. Seraing peut heureusement se reposer son T2 pour tenter de maintenir les joueurs concernés avant un important match contre Eupen, ce samedi à 20h.
>
Les entraîneurs se succèdent à la vitesse de l’éclair du côté de Seraing. À quelques jours, du match capital contre Eupen, c’est à nouveau Stéphane Guidi qui a repris la barre d’un navire en perdition. Il faut bien que la stabilité se trouve quelque part… Et à Seraing, sur le terrain, c’est au niveau du T2 qu’elle se situe. Un adjoint qui n’en est plus vraiment un puisque ce n’est pas moins que la quatrième fois en un peu plus de 11 mois qu’il est amené à prendre l’équipe en main. Il a effectué l’intérim après que la direction se soit séparée d’Arnauld Mercier, d’Alexandre Czerniatynski, d’Henri Depireux et maintenant de Drazen Brncic. On sait que les joueurs vont et viennent dans le football d’aujourd’hui, mais à Seraing, c’est également le cas des entraîneurs. Est-ce la chance de Stéphane Guidi d’enfin endosser le rôle principal pour une durée relativement longue ? On n’y croit pas. L’homme est aujourd’hui dans une situation délicate. Un jour il est le relais numéro 1 entre le T1 et les joueurs, et donc plus proche d’eux, le lendemain, il est le patron et doit asseoir son autorité. Tout cela face à un même noyau qui ne sait légitimement plus sur quel pied danser. Impossible de remplir les objectifs du club dans ces conditions.
Ses qualités ne sont par contre pas mises en doute. Lorsqu’il a pris la tête de l’équipe de P1 de Seraing, fondamentalement rajeunie et constituée, à l’époque, de ce que l’on pouvait considérer comme des bouts de ficelle, il a relevé le défi avec brio, emmenant ses troupes au tour final. Une prouesse à l’époque alors que tous les pronostics voyaient Seraing se battre pour le maintien. Et lorsqu’il a assuré, par trois fois, les intérim, il s’en est également sorti avec les honneurs. Les supporters ne s’y trompaient d’ailleurs pas lors du Fan Talk, organisé par la direction dans le but d’apaiser les esprits le 11 février dernier, quand la grande majorité d’entre-eux estimait que le « T2 » faisait du bon travail et qu’il méritait sa chance. Mario Franchi avait alors répondu qu’il avait préféré opter pour un entraîneur possédant plus d’expérience. Ce qui devrait une nouvelle fois être le cas très bientôt…
En attendant, le pompier de service dispense les entraînements avec Bernard Smeets. « On peut lui donner les clés des séances sans le moindre problème, les yeux fermés », intervient Alexandre Czerniatynski. « Je n’hésitais jamais à le faire lorsque nous travaillions ensemble. Je lui donnais carte blanche pour tout le travail d’échauffement et les premiers exercices avec ballon. Pour la suite, je lui demandais de ne pas rester sur le côté à simplement observer et porter les cônes, comme on dit. Je voulais qu’il fasse aussi ses remarques aux joueurs, qu’il les corrige. C’est ce qu’il faisait. Je dois avouer que j’avais un peu peur en arrivant à Seraing. J’avais demandé aux dirigeants s’ils n’avaient pas besoin d’un T2, car je ne le connaissais pas et ils m’avaient affirmé que Stéphane était un tout bon. Ils avaient parfaitement raison. Le courant est directement passé. Il est le rêve de tout coach. Notamment parce qu’il soutient toujours son T1, qui peut dormir sur ses deux oreilles, et se montre enthousiaste à chaque instant. Lorsque cela allait un peu plus mal, il ne cessait de remonter le moral des troupes. Et puis, il s’est toujours montré honnête et correct avec les joueurs. »
Un beau portrait entaché avec légèreté par le premier entraîneur sérésien de la saison : « Son défaut est que quand on boit un verre avec lui, il n’en met jamais… Plus sérieusement, je suis convaincu qu’il pourrait sans souci occuper ce même poste en D1 également. » Une D1 qui n’est plus du tout à l’ordre du jour, par contre le top 8 l’est encore. Il s’éloigne de plus en plus, mais Seraing peut encore le décrocher. Cela passera par une victoire contre Eupen ce samedi (20h). Il est acquis qu’il sera sur le banc, mais en qualité de T1, c’est moins sûr.
EXPRESS
Licence OK
LICENCE.
Seraing va obtenir sa licence. Le manager de la Commission des Licences de l’Union Belge a remis un avis en tous points favorable concernant l’octroi des licences D1A, D1B et D1 amateurs.
Le dernier doute concernait la licence de l’entraîneur et il a été levé puisque Bernard Smeets et Stéphane Guidi disposent quant à eux des diplômes requis et sont en ordre administrativement.
JOURNÉE DE DÉTECTION.
L’école des jeunes de Seraing organisera, le mardi 5 avril prochain, une grande journée de détection, pour l’ensemble des catégories U6 à U19. Plus de renseignements pour les inscriptions sur http://www.rfc-seraing.be.
FUNÉRAILLES.
Toute l’équipe de Seraing sera présente aux funérailles de Dominique D’Onofrio ce mercredi matin, à Ans.
EUPEN
Eupen doit y croire
Les Pandas sont revenus à six points de la première place à sept rencontres de la fin
ALAIN SIEMES
Le moral des Pandas est à la hausse après la victoire contre le CS Bruges.
NL
Grâce à leur victoire contre le Cercle de Bruges, leur excellent bilan de 9 points sur 9 et surtout les contre-performances de leurs opposants directs du haut de tableau, Eupen peut encore rêver au titre…
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Les raisons d’y croire : un 9 sur 9 et un succès contre un topper
Eupen pouvait se poser des questions quant à sa position dans le top 8, synonyme de D1B lors de la prochaine compétition, voici quelques semaines après son bilan désastreux de 4 points sur 21. Mais les hommes de Jordi Condom ont retrouvé des couleurs progressivement avec un 9 sur 9 et en signant enfin une victoire significative face à un topper de la Proximus League, le Cercle de Bruges. Suite aux pertes de points d’adversaires directs du haut de tableau comme l’Antwerp, le White Star et le CS Bruges, les Pandas ont retrouvé une place dans le top 4 avec six petits points de retard sur le matricule 1. Donc, tous les rêves sont permis pour les germanophones et leur moral en hausse.
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Ne pas s’emballer et rester les pieds sur terre
À l’image de Luis Garcia et de l’entraîneur Jordi Condom, Eupen refuse de parler de la première place. « Certes, nous restons sur trois victoires consécutives mais ce n’est pas pour cela qu’il faut se projeter trop loin. Chaque match sera une finale à gagner et le seul objectif pour l’instant, est notre déplacement de samedi à Seraing. »
Le mentor laisse la parole à son capitaine. « Nous étions dans un gros creux voici peu de temps, et même si nos prestations sont en évolution et que l’écart s’est réduit avec la première place, Eupen doit regarder dans son assiette en restant uni. »
Maintenant, à l’image de la prestation de l’Alliance face au Cercle, les joueurs sont plus libérés sur la pelouse et le quatuor offensif composé de Cases, Afif, Ocansey et Onyekuru, monte vraiment en puissance. Quant à la ligne défensive, elle commence à retrouver de la stabilité mais elle n’arrive pas encore à garder le zéro.
3
Cinq équipes toujours concernées par le titre
En se penchant attentivement sur le calendrier d’Eupen, on remarque directement la difficulté de ce dernier. En effet, après le derby à Seraing de samedi, l’Alliance affrontera Roulers (6e), Lommel (7e), Virton (12e), Tubize (2e), Geel (13e) et l’Antwerp (1er). Cependant, ses adversaires directs de l’Antwerp, Tubize, White Star et le CS Bruges, ont également plusieurs rencontres délicates à disputer comme Roulers-Antwerp, CS Bruges-Antwerp, Tubize-CS Bruges et Lierse-Tubize. De son côté, le White Star se déplacera à l’Union et recevra le Cercle, mais il doit encore être bye. Bien entendu, il ne faut pas oublier que la formation qui émergera au final, devra avoir décroché la licence pour évoluer en Pro League.
LES CANONNIERS DE LA D2
Velikonja toujours « pichichi »
Le buteur lierrois.
Photonews
17 BUTS
Etien Velikonja (Lierse).
15 BUTS
Mamadou Diallo (Tubize).
14 BUTS
Dylan De Belder (Lommel).
13 BUTS
Davy Brouwers (Roulers).
12 BUTS
Cédric Fauré (Antwerp/Union), Youssef Boulaouali (Heist).
11 BUTS
Victor Curto Ortiz (Eupen).
10 BUTS
Jérôme Mézine (Deinze).
9 BUTS
Joeri Dequevy (Antwerp), Ivan Yagan (Cercle), Bart Webers (Heist), Nicolas Rajsel (Union), Mamadou Fall (White Star).
8 BUTS
Lonsana Doumbouya (Cercle), Darius Hillewaere (Coxyde), Florian Taulemesse (Eupen), Alessio Allegria (Geel), Christophe Bertjens (Lommel), Megan Laurent (Tubize), J-F. Mbuba (Virton), Raoul Ngadrira (Virton).
7 BUTS
Nico Binst (Antwerp), Grégory Dufer (Antwerp), Arne Naudts (Cercle), Augusto Alves Da Silva Neto (Union).
6 BUTS
Wolke Janssens (Dessel), Luis G. Fernandez (Eupen), Thomas Jutten (Geel), S. De Rechter (Roulers), Mickael Seoudi (Roulers).
GEEL
Geel racle les fonds de tiroir pour avoir 8.000 places
UN RETOUR.
Dans quinze jours, pour le déplacement à Bruges, Virton pourra compter sur le retour de suspension de Demba Thiam. Au niveau des menacés, seul Simon Dupuis compte quatre cartes jaunes. Le moindre bristol serait donc synonyme de suspension pour « Scholes ». Enfin, Raphaël Romey purgera, lui, le 2e de ses trois matches de suspension à l’occasion de ce choc.
COMPTES D’APOTHICAIRE.
Du côté de Geel, si on sait que l’équipe va descendre en D1 amateur, on prépare déjà un futur retour dans le monde pro. En effet, les Anversois érigent une nouvelle tribune en vue d’atteindre les 8.000 places demandées. Et pour y parvenir, ils ont même ajouté des chaises sur deux rangées devant la baie vitrée des business afin d’arriver tant bien que mal à… 8.003 places !
VIRTON
Top 8 : le sprint final est lancé pour Virton
Il reste six matches à l’Excelsior pour gommer un retard de sept points et « sauter » quatre équipes
STÉPHANE MARCHESANI
En s’imposant méritoirement 0-1 sur la pelouse de Geel ce samedi, l’Excelsior Virton a enfin réussi à réduire l’écart qui le sépare de la 8e place au classement général. À sept journées de la fin (avec six matches à disputer pour Virton, contrairement à ses concurrents directs), les Gaumais pointent donc à sept longueurs du Graal et devront « sauter » quatre équipes pour atteindre leur objectif. À l’approche du « money time », nous vous livrons les chances de réussir des cinq équipes qui lutteront pour accrocher cette 8e place.
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1
Union Saint-Gilloise : une équipe en perte de vitesse (50 % de chance)
Mieux placés au niveau du classement, les Unionistes partent avec un avantage de quatre points dans ce sprint final. Toutefois, les hommes de Marc Grosjean ne respirent pas la sérénité depuis la reprise des hostilités en janvier. En sept rencontres en 2016, les pensionnaires du Parc Duden n’ont récolté que quatre petites unités reculant fameusement au classement par la même occasion.
Il faut dire que le mercato hivernal a redistribué les cartes puisque le matricule 10 a laissé filer son meilleur buteur, Cédric Fauré, à l’Antwerp. Depuis lors, l’Union n’a claqué que huit buts en sept rencontres. Ajoutez à ces stats peu encourageante des rencontres contre le Cercle (5e), le White Star (3e), Virton (12e), Roulers (6e) et l’Antwerp (1er) et vous comprendrez que le club aux onze titres de champion de Belgique devra batailler ferme s’il veut conserver sa place parmi les rescapés qui composeront la future D1B.
2
Lierse : d’ores et déjà sauvé grâce à son stade ? (50 % de chance)
Descendant de Division 1 cet été, le Lierse avait décidé de faire en grande partie confiance à ses jeunes, champions en espoirs la saison passée, pour composer l’ossature de son équipe. Si beaucoup s’accordent à dire que cette équipe joue très bien au football, elle a parfois quelques difficultés à se montrer réaliste. Les inconvénients de la jeunesse. Avec un bilan de 8/18 en 2016, les Pallieters confirment leur première partie de saison avec des résultats en dents de scie. Avec un calendrier équilibré (trois rencontres contre des membres du top 8 et quatre contre des formations moins bien classées), les hommes d’Eric Van Meir sont toutefois en embuscade juste derrière l’Union.
De plus, les Lierrois disposent d’un gros avantage sur leurs quatre concurrents directs : ce sont les seuls à disposer d’un stade déjà aux normes pour la Division 1. Dès lors, il n’est pas improbable de les voir intégrer la D1B au détriment d’une équipe mieux classée ne disposant pas des infrastructures nécessaires pour figurer dans le monde pro.
3
Seraing : urgent, club de D2 cherche stabilité (40 % de chance)
Si sportivement les Liégeois ne pointent qu’à cinq longueurs de l’Union, le club ne vit pas une saison de tout repos. En effet, ce dimanche, les Sérésiens ont décidé de se séparer de leur entraîneur, Drazen Brncic. Limogé pour une histoire de licence, l’ancien joueur du Milan AC ne sera resté au Pairay que le temps de coacher six rencontres.
Il est déjà le troisième entraîneur limogé en bord de Meuse cette saison après Alex Czerniatynski et Henri Depireux. Au décompte final, les Mosans risquent de payer cher leur manque de stabilité. Ils ne préparent en tout cas pas dans les meilleures conditions leur match de ce week-end contre Eupen.
4
Dessel : l’invité surprise du monde professionnel ? (35 % de chance)
Jamais depuis son retour en D2 lors du championnat 2012-13, Dessel n’avait été aussi bien classé. En début de saison, personne (à part eux peut-être) n’aurait même osé miser un Kopek sur la présence des Anversois dans le top 8. Pourtant, à sept journées de la fin, les hommes de Regi Van Acker sont bel et bien engagés dans la course au professionnalisme.
Avec cinq rencontres contre des équipes moins bien classées avant de finir avec Roulers (6e) et Tubize (2e), les Anversois peuvent espérer entretenir l’espoir. Il faut dire que des cinq équipes à la lutte pour la 8e place, c’est celle qui dispose du meilleur bilan chiffré depuis la reprise en janvier. En effet, Dessel affiche un bilan de 12/18. De quoi entretenir le suspense.
5
Virton : il faudra sortir un parcours quasi parfait (30 % de chance)
Revenus à sept longueurs de l’Union Saint-Gilloise ce week-end, les Gaumais seront spectateurs ce week-end. Bye, les hommes de Frank Defays seront supporters du Cercle qui reçoit les Bruxellois ce samedi. Si jusqu’ici la saison des Virtonais est loin d’être satisfaisante, les protégés du président Emond ont encore des chances d’atteindre leur objectif. Malgré les nombreux couacs (1/6 contre Heist, partages contre Geel, Coxyde, Deinze…) sans quoi l’Excel serait déjà dans le top 8, tout reste possible.
En regardant le calendrier, il y a deux lectures possibles pour les supporters Gaumais. Ils peuvent voir le verre à moitié vide en constatant que leurs protégés doivent affronter toutes des équipes mieux classées qu’eux. Ou alors, ils peuvent voir le verre à moitié plein et se dire qu’en affrontant l’Union, Dessel, Seraing et le Lierse, soit toutes les équipes qui les séparent de la fameuse 8e place, les Virtonais ont une bonne occasion de grappiller des précieuses unités face à leurs concurrents directs. De plus, un autre facteur qui peut pousser à l’optimisme, c’est le fait que Virton répond très souvent présent dans les grands rendez-vous cette saison. Rarement les Virtonais sont passés à côté d’un « top match ». Maintenant, même s’il faut rester optimiste, il faut reconnaître que la tâche sera ardue pour une équipe de Virton qui devra réaliser un parcours quasi parfait pour espérer coiffer tout le monde au poteau et ravir la 8e place d’ici le 30 avril.
SERAING
« Il fallait préserver la licence »
La direction de Seraing s’explique sur sa décision
PHILIPPE GERDAY
Pour Mario Franchi, il n’est pas question d’un limogeage.
Van Ass
Si les chemins de Drazen Brncic et de Seraing se séparent, les résultats ne sont nullement en cause, à l’inverse de ses prédécesseurs Alex Czerniatynski et Henri Depireux. Drazen Brncic n’était plus en ordre de licence d’entraîneur et la Commission des Licences, qui étudie le dossier sérésien pour la saison prochaine, était inflexible à ce sujet. La direction a donc tranché.
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Il est écrit que la saison 2015-2016 ne sera pas un long fleuve tranquille pour Seraing. Le nouvel épisode trouve encore sa source dans les coulisses mais il n’a rien à voir avec les récents différents dossiers sur tapis vert (sanctions de la FIFA contestées devant le TAS, le dossier Rentmeister et 5 points en jeu devant la Commission des Litiges ce vendredi). Le problème était latent depuis un petit temps mais la bulle du « secret » a éclaté dimanche soir. Face à l’information parue dimanche soir sur notre site internet, un premier communiqué est intervenu vers minuit sur le compte officiel Facebook du club confirmant la fin de la collaboration avec Drazen Brncic à partir du lendemain. Si le Belgo-croate ne finit pas la saison sur le banc sérésien, la motivation ne serait nullement sportive. « Si nous avions voulu nous séparer d’un entraîneur, nous n’aurions pas attendu d’être à quelques jours d’un match aussi important que celui d’Eupen », rétorque le président Mario Franchi. « Ce n’est pas juste de parler d’un limogeage. »
La nature du divorce est bien administrative comme nous l’évoquions dans nos éditions de lundi. Un second communiqué publié sur le site du club a levé le coin du voile. « Cette mesure a été prise afin de ne prendre aucun risque dans le cadre de l’obtention de l’accord sur notre dossier licence du club. Après tous les efforts consentis pour mettre le dossier en ordre administrativement, nous avons dû prendre la décision de nous séparer de notre entraîneur actuel, Drazen Brncic, sa licence d’entraîneur n’étant pas en ordre. Nous avions un dernier délai pour répondre à cette obligation. C’était le seul point de notre dossier licence qui était encore en suspens. »
« Il fallait préserver notre licence », insiste Mario Franchi. « Nous étions mis au pied du mur par la Commission… pour le 3 mars ! ( NDLR : un rappel a d’ailleurs été envoyé ce week-end) Nous avons cherché des solutions mais cela n’a pas été possible de les trouver. Ce n’est pas de notre faute si Drazen n’avait pas renouvelé sa licence à temps. (NDLR : si on taxe Brncic de négligence, le club a été également déficient…) Nous l’avons seulement découvert lors de la constitution du dossier de licence. Le règlement a changé en décembre et la Commission exigeait un entraîneur en ordre dès maintenant. Oui Drazen pouvait être régularisé… seulement en juin. Trop tard : nous n’avions pas d’autre choix pour ne pas mettre en péril ce qui a été entrepris ces derniers mois. »
Parmi les changements intervenus, il n’est plus possible de recourir à la solution de « l’homme de paille » : le T1 qui s’assied sur le banc doit aussi être celui qui donne les entraînements en semaine. Exit donc Drazen Brncic mais voilà quand même une péripétie dont Seraing aurait aimé faire l’économie…
Le duo Guidi-Smeets pour terminer la saison
PH.G.
À 7 matches de la fin et à quelques jours à peine du duel crucial contre Eupen (Seraing est à 5 pts de l’Union), Seraing opte logiquement pour une solution interne. Depuis ce lundi, la responsabilité du noyau A est confiée au duo formé par Stéphane Guidi (qui a déjà coaché trois matches cette saison comme coach intérimaire) et Bernard Smeets (préparateur physique détaché depuis début janvier par le FC Metz, il a déjà entraîné en D2 belge). « Ils sont en ordre de licence et les papiers ont été envoyés à la Commission », a précisé Mario Franchi.
Leur mission est à la fois simple et compliquée : placer Seraing dans le top 8.
DRAZEN BRNCIC SE CONCENTRE MAINTENANT SUR SES STAGES DE RECYCLAGE ET SOUHAITE À SERAING D’ATTEINDRE LE TOP 8
« Je croyais qu’on allait trouver une solution »
PH.G.
Drazen Brncic devant le Pairay: déjà une image d’archives.
Ph.G.
Vous n’êtes plus depuis ce lundi l’entraîneur du RFC Seraing : où était le problème ?
J’étais en possession d’une licence UEFA A qui m’autorise à entraîner en D2 ou à être adjoint en D1. Cette licence était valable pour 3 ans. Pour obtenir le renouvellement de cette licence pour une nouvelle période de trois ans, tu dois réunir un certain nombre de points par des sessions de recyclage. En ce qui me concerne, elle était arrivée à son terme le 30 juin 2015.
En fin de saison passée ! Mais pourquoi n’avez-vous pas entamé les démarches pour la renouveler ?
J’ai l’ambition d’entraîner un jour à l’étranger. Maastricht m’avait déjà contacté mais je savais que la licence UEFA A n’était pas suffisante. J’avais pris mes renseignements en mars 2015 pour la Pro Licence… et on m’a seulement répondu en mai qu’il n’y avait pas de place. Par contre, on m’avait dit que le renouvellement de la licence n’était pas nécessaire pour la Belgique. J’ai travaillé 6 mois comme entraîneur en chef au Patro Eisden, j’ai donné les entraînements, je ne me suis pas caché. Quand, j’ai signé à Seraing, cela n’a pas posé de problème… jusqu’à récemment.
Pour le dossier de la licence du club, qui peut peut-être permette au club de rester en D1B sans finir initialement dans le top 8, votre absence de diplôme en règle s’est avéré un obstacle insurmontable…
Je croyais qu’on allait trouver une solution. Pas plus tard que samedi, j’ai reçu un mail – en français et en néerlandais – du directeur de l’école des entraîneurs où il acceptait de me régulariser sur la base des sessions de recyclage où je me suis inscrit : le 8 mars à Saint-Nicolas, le 12 mars à Mons et le 16 mars à Rotterdam. C’était déjà suffisant pour avoir les points nécessaires sans attendre les cours du 18 avril, du 2 mai et du 4 juin. Bon, le règlement a changé en cours de route, le club n’a pas voulu prendre de risques. C’est comme cela…
Il se chuchote que vous pourriez rebondir très vite… à l’Union !
Je me concentre d’abord sur 4 jours importants : les cours et mercredi avec l’enterrement de Dominique D’Onofrio. Ce lundi matin, je suis allé dire au revoir aux joueurs. Pour le reste, je n’ai pas la tête à un autre club. Les gens n’ont qu’une chose à savoir : ce problème de licence sera vite réglé.
Comment voyez-vous la fin de saison de Seraing ?
Ce n’est plus mon problème. C’est ma façon de fonctionner. Quand je suis dans un club, je me donne à fond, même au-delà de ce que je devrais faire. Mais une fois que c’est fini, je n’y pense plus, c’est terminé. Je n’ai rien contre Seraing. Je lui souhaite de finir dans le top 8 alors qu’on avait mis quelque chose en place. Mais rien n’est fini, on le voit bien avec le Standard en D1, il faut rester patient.
WHITE STAR
Duplus : « Nous avons été trop timides »
C.S. ET V.M.
Le RWS Bruxelles ne s’attendait certainement pas à perdre sur la pelouse de Heist, actuel avant-dernier du championnat. Un revers inattendu qui empêche les hommes de John Bico de revenir à hauteur du leader anversois, défait face à Lommel. Une occasion de gâchée qui ne remet cependant rien en compte.
« Cette contre-performance est clairement une déception, voire une désillusion », pestait Frédéric Duplus, capitaine des Bruxellois. « Ce n’est pas dans notre nature de sous-estimer un adversaire mais il faut bien avouer que personne n’avait envisagé repartir bredouille de Heist. Mais vu notre implication durant la rencontre, nous ne méritions probablement pas mieux. Nous n’avons pas su déjouer le piège tendu par les Flandriens et c’est regrettable d’autant plus que l’Antwerp avait, lui aussi, trébuché. Nous nous sommes montrés beaucoup trop timides dans nos combinaisons et nos percussions. Cela ne nous ressemble pas et nous le savons. »
Un jour sans que les Bruxellois ont déjà envie d’oublier, préférant se concentrer sur la dernière ligne droite du championnat.
« Nous aurions pu faire la bonne affaire du week-end mais nous devons d’abord nous concentrer sur nous-mêmes. Il y a eu des erreurs et nous allons corriger tout ça durant la semaine pour éviter de les reproduire les semaines suivantes. Le top 8 est quasi assuré mais cela ne veut pas dire que l’on va baisser les bras. Nous allons prendre match par match et nous ferons les comptes à la fin. Là, nous constaterons s’il y a des regrets à avoir sur certaines rencontres. »
TUBIZE
Lefaix est à la moitié du chemin
MICKAËL FABRI
Kevin Lefaix a inscrit le premier but de Tubize ce samedi.
Moisse
Un attaquant marche inévitablement à la confiance. Samedi soir, Kevin Lefaix a inscrit le premier but tubizien face à Deinze (victoire 0-2) mais aussi son premier but en compétition depuis qu’il est à Tubize.
« Personnellement, ce but me fait évidemment beaucoup de bien. J’espère d’ailleurs qu’il en amènera d’autres », poursuit-il avec le sourire et d’ajouter « je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu depuis le début et quand on joue en attaque, on a forcément toujours cette envie de marquer. J’ai pu le faire et c’est tant mieux pour l’équipe ».
L’attaquant tubizien aime se dépasser et d’ici la fin de la saison, il a d’ailleurs une petite idée derrière la tête en essayant d’atteindre la barre des dix buts. « Chaque saison, je marque au moins dix buts. Pourquoi pas cette saison ? », s’interroge-t-il. « J’en ai mis deux avec le Red Star (ndlr. son précédent club), deux en amical et un maintenant. L’écart se réduit petit à petit », précise-t-il ensuite avec un large sourire. « Je pense qu’atteindre les dix buts est réalisable. Si j’y arrive, tant mieux. Quand j’ai des objectifs, je m’arrache pour y arriver. Si je n’y parviens pas, je n’aurai pas de regret parce que j’aurai donné le maximum pour y arriver. »
« ON NE PARLE PAS DE TITRE »
Ce sens du but pourrait bien sûr profiter à Tubize qui est toujours bien placé au moment d’aborder la dernière ligne droite du championnat. À tel point qu’on se demande dans quelle mesure les Brabançons ne pourraient pas aller chercher le titre… L’ambiance qui se dégageait du vestiaire après la victoire samedi soir témoignait en tout cas fort bien de l’état d’esprit du groupe.
« Euphoriques ? Nous sommes bien placés mais nous ne parlons pas de titre entre nous. Nous n’y pensons pas », explique Kevin Lefaix. « La victoire a été bonne parce qu’on s’est tous arraché et qu’on la méritée avec toute notre humilité. Nous ne cherchons pas à regarder plus haut mais on a aussi vu les résultats de nos concurrents… »
La semaine prochaine, Tubize recevra Heist, une équipe qui vient tout juste de se payer le scalp du White Star. « On est prévenu. Tant mieux. Même si c’est une équipe du bas de tableau, on a vu que c’était une équipe difficile à jouer. Il faudra faire preuve de la même concentration que face à Deinze. »
EUPEN
L’ excellente opération
Grâce à son succès convaincant face au CS Bruges, Eupen est à six points de l’Antwerp
ALAIN SIEMES
Onyekuru a ouvert le score pour Eupen.
Nicolas Lambert
Première victoire de la saison lors d’un match au sommet, un bilan de 9 points sur 9 et un retour à six points de la tête du classement. Eupen retrouve des couleurs au bon moment et il doit y croire…
EUPEN 2
CERCLE BRUGES 1
Les buts : 44e Onyekuru ( 1-0), 73e Garcia ( 2-0), 84e Valcke ( 2-1).
Eupen : Niasse, Kenne, Hackenberg, Timmermans, Al-Abdulrahman (88e Blondelle), Ocansey, Garcia, Dufour, Afif, Onyekuru (82e Bassey), Cases (77e Taulemesse).
CS Bruges : Van Damme, Dewaele, Vanroose, Bourdin (53e Doumbouya), Vanbelle, Yagan, Van Acker, Lambot, Jutten (74e Valcke), Haroun, Naudts.
Cartes jaunes : 35e Garcia, 48e Haroun, 72e Lambot, 90e Niasse et Afif.
Arbitre : M. Virant. Assistance : 1.556
Pour garder encore une chance de chatouiller le trio de tête, Eupen devait s’imposer contre le Cercle afin de profiter des faux pas de l’Antwerp et du White Star la veille. Après une solide prestation collective et grâce à un reluisant 9 points sur 9, les Pandas retrouvent des couleurs et la quatrième place, tout en gardant de l’espoir en revenant à six unités du matricule 1.
NIASSE ALERTÉ
Sur une surface de jeu se dégradant au fil des minutes, les joueurs rencontraient des difficultés à trouver leurs marques et il fallait attendre la 29e pour voir une frappe cadrée de Lambot stoppée par Niasse. Si le portier local se mettait encore en valeur sur un envoi de Van Acker juste avant la pause, les Eupenois négociaient parfaitement le contre avec une tentative d’Ocansey repoussée par Van Damme dans les pieds de Dufour. Immédiatement, le néerlandophone tentait sa chance et le ballon arrivait dans les pieds d’Onyekuru (1-0).
Impuissants et dépassés physiquement, les visiteurs tentaient d’apporter du poids offensif avec Doumbouya, mais la possession de balle et les plus belles opportunités étaient locales via Afif et Cases. Mais à la 71e sur une mauvaise relance de Timmermans, Haroun obligeait Niasse à s’employer.
Dans la foulée, Ocansey poussait Lambot à la faute et Garcia plaçait un superbe coup-franc hors de portée du gardien adverse (2-0). Même si la messe était dite, Valcke réduisait l’écart (2-1) et Condom était heureux. « Nous avons un peu modifié notre système de jeu avec plus de vitesse et de technique, mais ce qui a fait la différence est notre réalisme. Malgré nos trois victoires consécutives, il faut juste penser à Seraing. »
L’HUMILITÉ DU CAPITAINE LUIS GARCIA
« Je remercie mes coéquipiers »
AS
Son 4e but de la saison.
FH
Auteur d’une belle prestation ponctuée d’un superbe coup franc pour libérer ses couleurs, Luis Garcia ne s’emballait pas malgré la bonne opération d’Eupen au général. « Il y avait un excellent état d’esprit en nos rangs, lors de ce duel guère évident sur un terrain délicat. En plus, nous avions changé notre système de jeu avec pour récompense, un succès mérité au final. Pour la première fois de la saison, Eupen vient de remporter une rencontre de gros calibre et c’est important après une période de doute. »
Le capitaine embrayait sur le retour en force des Pandas. « Après deux mois difficiles pour notre équipe, nous retrouvons la bonne carburation au bon moment. Cependant, il faut impérativement continuer dans la même ligne avec de l’humilité, pour garder cette confiance. Certes, il n’y a plus que six points de retard sur le leader, mais nous devons regarder dans notre assiette sans se soucier des autres, tout en formant un groupe uni. »
En conclusion, l’ancien international espagnol évoquait son superbe coup franc. « Il a permis à notre équipe de doubler son avantage. Inscrire un tel but représente une grosse charge de travail aux entraînements, et je tiens à remercier nos gardiens de but pour les heures supplémentaires pendant la semaine afin de pouvoir m’exercer. Néanmoins, je dois également dire merci à mes coéquipiers, qui me font confiance en me laissant tenter ma chance lors des matchs. »
Malgré son superbe palmarès, Luis Garcia reste les pieds sur terre et il a fêté dignement son quatrième but de la saison.
EXPRESS
Cases remplaçait Taulemesse
Eupen vainqueur.
NL
CHANGEMENTS.
Par rapport à la victoire au Patro Maasmechelen, Cases remplaçait Taulemesse en pointe de l’attaque. Par contre sur le banc, Mouchamps secondait Radebe.
DOUMBOUYA.
Monté au jeu à la 53e minute pour apporter du poids offensif aux visiteurs, Lonsona n’a pas réussi à faire la différence. « Eupen nous a surpris en modifiant sa tactique, tout en repartant très rapidement en contres. Son succès est mérité… »
ENTRAÎNEURS.
Si un incident avait eu lieu entre Jordi Condom et Frederik Vanderbiest à l’aller, avec une exclusion des deux coachs. Il ne s’est rien passé hier.
ONYEKURU.
Une nouvelle fois, le jeune attaquant Nigérian a fait parler la poudre en inscrivant son cinquième but en seulement trois rencontres.
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