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VIRTON
« La D1, j’en rêve »
À Virton, le Liégeois Manu Angiulli a retrouvé une série qu’il avait découverte avec Visé
PHILIPPE GERDAY
Délivré de ses pépins physiques, Manu Angiulli a retrouvé sa place début décembre.
JPL
Après une saison en D4 allemande à l’Alemannia Aachen, Manu Angiulli a bien rebondi à Virton, même s’il sera difficile pour l’Excelsior d’éviter une descente en D1 amateurs.
Il y a douze mois, Manu Angiulli avait plus le regard fixé sur l’Allemagne. Il venait d’intégrer le noyau A avec la lutte pour la montée en 3 e Bundesliga comme objectif et se voyait bien prolonger son contrat d’un an. « J’avais joué une dizaine de matches, j’étais apprécié, il y avait un bon public », se souvient-il. « Il y a eu un changement au niveau de la direction et tout a été chamboulé. Le coach et le manager ont été virés. Même notre meilleur buteur, qui avait marqué 25 buts, a été prié de s’en aller ! On avait fini 2e, maintenant l’Alemannia est en milieu de classement… La reprise des entraînements était fixée au 10 juin, on m’a prévenu le 6 juin par téléphone – au même moment, mon agent Franco Iovino a reçu un mail – que je ne faisais plus partie des plans. »
Heureusement, Manu Angiulli a pu se retourner très vite. « Il ne fallait pas traîner parce que les noyaux se formaient à l’époque. Depuis 2 ans, Virton me suivait et Franck Defays était favorable à ma venue. Cela s’est vite goupillé. J’ai fait quelques entraînements et j’ai joué un premier match amical contre Esch. A l’issue de celui-ci, le président Philippe Emond déclarait à la presse locale que je l’avais impressionné et que j’allais vite signer. Je savais que ce serait une bonne chose de venir ici. »
Différents bobos l’ont empêché de donner la pleine puissance de ses moyens avant début décembre. « J’ai commis une erreur de jeunesse en taisant une petite gêne aux adducteurs pour disputer le premier match de championnat. Du coup, j’ai dû sortir à la mi-temps ! Avec un nouveau coach, je voulais absolument me montrer. Ensuite, j’ai été victime d’une grosse entorse qui m’a écarté des terrains pendant plusieurs semaines. Une fois rétabli, je suis redevenu titulaire et j’ai notamment inscrit un but contre le Patro. »
Avec Visé, on a connu Angiulli comme back droit et arrière central. A Virton, il évolue comme médian défensif. « Defays m’a dit qu’il recherchait un médian qui arrache les ballons et capable de planter l’un ou l’autre but. Franck Defays, c’est la classe tout simplement. On l’a connu comme joueur, Comme entraîneur, il a un charisme. Il se donne corps et âme pour le club et il n’a certainement pas atteint son plafond. Par rapport à Visé, j’ai progressé physiquement et techniquement. En Allemagne, je suis devenu un homme. Déjà à Visé, je sais que des clubs de D1 me suivaient. Je rêve toujours de franchir ce cap même si je n’ai que 20 ans. Mais ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on doit perdre du temps. »
A Virton, il peut rester dans le collimateur de l’élite alors qu’il veut tout faire pour parvenir à être dans le top 8 avec l’Excelsior. « On n’a plus le choix : nous avons eu trop de matches nuls au 1er tour, on doit enchaîner les victoires (NDLR : 6 sur 9 en 2016). »
UNE RELATION DE CONFIANCE AVEC SON AGENT
« Franco Iovino est comme un deuxième père »
PH.G.
Franco Iovino.
S. Smets
S’il est reconnaissant envers Philippe Médery qui l’a définitivement lancé en D2 à Visé (« Il m’a pris sous son aile, j’étais fort complice avec lui »), un autre homme tient une place primordiale dans sa carrière : son agent Franco Iovino. « Je l’ai rencontré quand j’étais en U16 à Visé. Il était présent aux entraînements. Depuis lors, j’ai toujours tout fait avec lui. Pour moi, il est plus qu’un agent. Quand j’ai fait une bêtise, il m’engueule comme si j’étais son fils (rires). Je sais toujours ce qu’il va me dire quand quelque chose ne va pas. Il est comme un deuxième père, il est fort protecteur, tout ce que j’ai vécu, c’est à ses côtés que je l’ai fait. D’autres agents m’ont déjà contacté mais j’ai toujours refusé. Je sais que je ne suis pas son joueur le plus médiatique mais il est toujours très attentionné, il me suit de près. »
Les récentes accusations parues dans un livre (qui ont valu aux auteurs et à l’éditeur l’obligation en justice de retirer les passages litigieux) ont touché Manu Angiulli. « D’abord parce que c’est totalement faux. Ce n’est pas le Franco que je connais. Je sais qu’il n’est pas comme ça. S’il était raciste, il ne travaillerait pas avec des joueurs à l’étranger. Dans cette histoire, même Ndongala a démenti la véracité des propos attribués à Franco. S’il le dit lui-même. Oui, ça m’a fait ch… pour lui (sic). S’il y a une personne honnête dans ce monde de requins, c’est bien lui. Si ce n’était pas le cas, je ne serais pas avec lui depuis 4 ans. »
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TUBIZE
« Je n’ai pas assez apporté »
Keïta très déçu de la défaite concédée à Virton
OLIVIER EGGERMONT
Déroutant, Keïta aurait pu obtenir un second penalty.
Devaux
Tubize n’a pas démérité ce mercredi à Virton mais a finalement concédé la défaite. Avant le choc de dimanche à l’Antwerp, Tubize ne compte qu’un point sur ses trois dernières rencontres.
Mercredi, les Tubiziens avaient la tête des mauvais jours en sortant du vestiaire de Virton. Quoi de plus normal. Les hommes de Colbert Marlot viennent de concéder une défaite en région luxembourgeoise. Avec 1 point sur 9, le début d’année des Sang et Or ne répond pas aux attentes. Pourtant, en Gaume, les Tubiziens auraient pu repartir avec les trois points. Au vu de la kyrielle d’occasions qu’ils se sont créées, ils auraient même dû le faire.
« C’est très frustrant », confiait Sega Keïta après la rencontre. « Nous n’avons pas de mots et nous sommes tous abattus. Nous leur avons donné les deux buts après une bonne entame de match. Nous avons le sentiment que nous pouvions revenir dans la rencontre et même gagner ce match. Un nul au minimum aurait été mérité. Mais Virton a fait ce qu’il fallait et nous non. On ne peut s’en prendre qu’à nous-même. La déception est grande mais c’est notre faute avant tout. »
Après une première mi-temps plus qu’hésitante et lors de laquelle les Tubiziens ont offert les deux buts à Virton, les joueurs sont revenus des vestiaires transfigurés. La montée au jeu de Medhi Fennouche a fait beaucoup de bien et les hommes de Colbert Marlot ont poussé pour revenir. Dans le vestiaire, le coach a dit à ses joueurs que rien n’était fini et que si Virton avait réussi à mettre deux buts, il était possible de revenir. Un discours qui a fait mouche.
« Mais en ce moment, il nous faut plus de dix occasions pour marquer un but », regrette Keïta. « Pour jouer le haut du tableau, c’est compliqué. »
UN PENALTY OUBLIÉ
Si tous les Tubiziens n’ont pas tiré leur épingle du jeu, la prestation de Keïta était sûrement la plus aboutie du côté Brabançon wallon. Déroutant, l’ailier français a donné le tournis à toute la défense virtonnaise grâce à ses dribbles et ses accélérations. Mais le manque criant d’efficacité des Sang et Or aura eu raison de sa bonne prestation. Une bonne prestation que le principal intéressé tient à nuancer. Il confie « être avant tout dans le collectif. Certes, j’ai fait la différence mais si ça n’aboutit pas par des buts ou un résultat positif, ce n’est pas un bon match de ma part. J’aurais donc préféré être très mauvais mais que l’on ramène les trois points. Là, je me sens bien et j’ai des jambes mais je n’apporte rien à l’équipe. C’est donc inutile. »
Pourtant, le joueur formé à Troyes a tout de même obtenu un penalty qui a permis à Tubize de garder espoir. Quelques minutes avant celui-ci, il aurait même pu en obtenir un autre pour une faute flagrante dans le rectangle.
« Je demande même à l’arbitre pourquoi il ne me met pas un carton pour simulation comme il en a mis un à Mama. J’allais tout droit au but, je n’ai donc aucun intérêt à me laisser tomber. Je pense que c’est aussi pour cela que l’arbitre siffle le second accrochage. On sait depuis le début de la saison que l’arbitrage ne nous est pas très favorable. »
Un sentiment partagé par beaucoup de joueurs et membres du staff après la rencontre de ce mercredi.
Maintenant, il s’agira de se remotiver pour le choc de ce dimanche contre l’Antwerp.
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Belle confirmation des Gaumais
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 04 fév. 2016, Page 13
Avant le match du titre (?) contre l’Antwerp dimanche, Tubize avait intérêt à bien négocier le déplacement à Virton. C’est manqué, mais ce n’est pas faute d’avoir dominé les débats.
Le gardien virtonais Valette est à créditer d’une prestation cinq étoiles. Quant à l’espoir de monter en Jupiler Pro League, il s’amenuise pour ne pas dire davantage. Revigoré par son probant succès 3-0 à Roulers, Virton entendait confirmer. Contrat rempli. L’entraîneur Defays reconduisit le même onze.
Après un tir vicieux de Garlito (8e) repoussé du pied par Valette, la réplique gaumaise est victorieuse. Une perte de balle en milieu de terrain profite à Randriambololona. Ngadrira le remercie pour l’offrande (1-0, 18e). Shengelia trouvera le petit filet (21e) avant la toile du gardien Beunardeau.
Son dégagement manqué aboutit dans les
pieds de Ngadrira. Randriambololona double la mise (2-0, 22e). Deux erreurs aux conséquences fâcheuses. Dos au mur, les Tubiziens prennent le jeu à leur compte. Camargo croit à la réduction du score, mais Valette en décide autrement (27e).
Le même Camargo, sur penalty, relance le suspense dès la reprise (2-1, 54e). On en restera là en dépit de plusieurs possibilités visiteuses pour égaliser. Shengelia (2x), Keita et Liard butèrent sur Valette. Une défaite au goût amer.
V. L.
virton: Valette; Thiam, Angiulli, Harvey, Romey; N’Diaye (61e Franquart), Dupuis, N’Gadrira, Lafon, Randriambololona (83e Simon); Knis (76e Mbuba).
tubize: Beunardeau; Camargo, Fabre, Q. Laurent, Liard; Ba, Garlito (46e Fennouche), Keita, Shengelia, M. Laurent; Diallo.
arbitre: M. Verslycken.
avertissements: Fabre, Ba, Franquart.
exclusion: 66e Diallo (2 j.).
les buts: 18e Ngadrira (1-0), 22e Randriambololona (2-0), 54e Camargo sur pen. (2-1).
Zotsara Randriambololona n’a pas manqué l’occasion d’inscrire le deuxième but des Gaumais
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L’Excelsior confirme à domicile
Après Roulers, le 3 e , Virton, s’offre Tubize, le 2 e !
STÉPHANE MARCHESANI
Un but et un assist pour Zotsara Randriambololona et Raoul Ngadrira.
JPL
Trois jours après avoir sorti la tête hors de l’eau sur la pelouse de Roulers (0-3), l’Excelsior Virton a confirmé dans la douleur face à Tubize. Après avoir mené 2-0, les hommes de Frank Defays se sont fait peur en concédant un penalty. Avec un 6/6 et un état d’esprit retrouvé, Virton se donne à nouveau le droit de rêver.
VIRTON 2
TUBIZE 1
Les buts : 18e Ngadrira (1-0), 22e Randriambololona (2-0), 53e Camargo sur pen. (2-1).
Virton : Valette, Thiam, Angiulli, Harvey, Romey, Dupuis, N’Diaye (60e Franquart), Ngadrira, Randriambololona (82e Simon), Lafon, Knis (75e Mbuba).
Tubize : Beunardeau, Q. Laurent, Fabre, Camargo, Liard, Garlito (46e Fennouche), Ba, M. Laurent, Keita, Shengelia, Diallo.
Cartes jaunes : Fabre, Franquart.
Carte rouge : 65e Diallo (deux jaunes).
Arbitre : Y. Verslycken.
Assistance : 989.
L’entame de rencontre des Virtonais était assez similaire avec ce que les Gaumais avaient proposé sur la pelouse de Roulers trois jours auparavant. En effet, les locaux ont laissé l’initiative à leurs adversaires qui se sont créé la première occasion franche. À la 8e minute, Garlito tentait sa chance à l’entrée du rectangle, sa frappe puissante était repoussée du genou par Valette. Dix minutes plus tard, le même Garlito perdait le ballon en milieu de terrain permettant à Knis d’amorcer le contre. Lancé en profondeur, Randriambololona glissait intelligemment à Ngadrira qui plaçait au ras du poteau (1-0). Les Brabançons n’ont pas eu le temps de se remettre de ce coup de bambou que Beunardeau, leur keeper y allait de sa flingue. Son dégagement arrivait dans les pieds de Ngadrira qui lançait Randriambololona en profondeur. L’international malgache ne loupait pas le coche (2-0). Le stade était en délire et Tubize K.O debout.
UN PENALTY RELANCE LE MATCH
Juste après le 2-0, Diallo a bien failli laisser ses équipiers à dix. Auteur d’une grossière simulation, l’attaquant visiteur s’en retournait au milieu de terrain sans faire attention aux coups de sifflet de l’arbitre qui l’appelait pour lui mettre sa carte jaune. L’attaquant a flirté avec la double biscotte et l’exclusion. Au retour des vestiaires, la pression de Tubize s’est accentuée et les Brabançons ont eu l’opportunité de réduire le score lorsque Lafon crochetait Keita dans le grand rectangle. Présent aux 11 mètres, Camargo ne laissait aucune chance à Valette avec un péno placé au ras du poteau (2-1).
DIALLO EXCLU
Alors que les échanges étaient en train de s’équilibrer, un duel entre Diallo et Dupuis allait faire basculer le match. L’arbitre ayant vu une faute du Tubizien, il lui a brandi un second bristol jaune, Tubize était à dix à la 65e minute. Même à dix, les Sang et Or sont restés dangereux durant toute la fin de rencontre, notamment sur phases arrêtées mais ils sont tombés sur un Valette des grands jours qui a tout arrêté. Et contrairement à ce qui s’est passé à Roulers, les Gaumais n’ont pas su tuer le match pour pouvoir vivre une fin de match tranquille.
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(VIRTON – AFC TUBIZE)
« Tout le monde veut que l’Antwerp soit champion »
Tubize a reçu une leçon de réalisme à Virton (2-1)
O.E.
Quentin Laurent essaye de calmer Diallo après sa première jaune.
JPL
Les Tubiziens se rendaient à Virton dans le cadre de leur match en retard. Et les hommes de Colbert Marlot n’ont pas pu ramener de points malgré une belle prestation.
Dans la froideur de Virton, le match commençait pourtant de manière très chaude. Les deux équipes montraient dès le départ qu’elles étaient prêtes à en découdre. Mais ce sont finalement les Gaumais qui concrétisaient les premiers. Suite à une stupide perte de balle de Garlito au milieu de terrain, Knis lançait Randriambololona qui ne se faisait pas prier pour dévierger la marque. Et quatre minutes plus tard, les Virtonnais remettaient ça. Suite à un dégagement manqué de Beunardeau, Randriambololona, encore lui, doublait la mise. Le cauchemar des commentateurs sportifs, vu son nom à rallonge, mettait Virton à l’aise. D’autant que les Tubiziens se dispersaient. Diallo se rendait coupable d’une simulation grossière et prenait la jaune. Mais il en profitait aussi pour se fâcher avec l’arbitre, ce qui aura une incidence. Les locaux se contentaient alors de gérer la fin de première période. Mais Tubize commençait la seconde période sur les chapeaux de roue et aurait pu bénéficier d’un premier penalty pour une faute flagrante sur Keïta. Ce qui arrivera finalement par la suite. Lafon accrochait fautivement Keïta, sur un nuage, et obtenait un coup de réparation.
CARTE ROUGE ET RATÉS
Les Tubiziens poussaient alors pour revenir et se montraient maladroits. Mais le match tournait à la 65 e minute quand l’arbitre décidait de renvoyer Diallo plus tôt au vestiaire. Sur un duel aérien a priori normal, l’homme en noir, qui avait le buteur Sang et Or dans la ligne de mire, décidait de mettre une seconde jaune. Qu’à cela ne tienne, les Brabançons wallons faisaient contre mauvaise fortune bon cœur et poussaient pour égaliser. Mais le score restait finalement en l’état et les Sang et Or repartaient bredouille de leur long déplacement. Les hommes de Colbert Marlot ne méritaient pas ça mais ont pêché à la finition. Après le match, c’est bien entendu la frustration qui dominait dans le chef de Colbert Marlot. « On s’est sabordé », pestait le mentor tubizien. « On prend le premier but alors qu’on sait qu’on a du mal dans les reconversions après un corner adverse et on encaisse le second alors qu’on savait qu’il ne fallait pas faire de passes en arrière à Quentin sur ce terrain. Après, notre réaction a été bonne et on s’est créé beaucoup d’occasions. Le gardien adverse a fait son match. Mais c’est la vérité du foot et on le paie cash. »
Le coach brabançon wallon ne voulait pas prendre l’arbitrage comme excuse après la rencontre mais il déplorait tout de même les errements de l’homme en noir. « Si je devais dire tout ce que j’ai à dire, cela ferait du bruit. Mais j’ai accepté cet été de fait depuis un moment. Nous n’avons pas perdu à cause de l’arbitrage mais je suis privé de deux de mes meilleurs joueurs contre l’Antwerp. Le titre ? Aujourd’hui l’Antwerp est devant avec huit points d’avance. Ils les méritent. Ils ont tout pour eux. Tout le monde veut qu’ils montent et on l’a bien compris . »
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Defays : «Roulers est notre match référence»
Frank Defays, le coach virtonais, espère que le déclic s’est produit au sein de son groupe
STÉPHANE MARCHESANI
Après quelques semaines de galères ponctuées par cinq rencontres sans connaître le succès, l’Excelsior Virton a relevé la tête de bien belle manière à Roulers ce samedi (0-3). Si les hommes de Franky Van der Elst pouvaient s’emparer de la 2e place en cas de succès, ils ont été surclassés par les Gaumais. Le moral est donc en hausse au stade Yvan Georges, mais il va falloir confirmer ce soir contre Tubize, actuel dauphin de l’Antwerp.
Frank, quand on sort d’une période de galère comme vous l’avez connue, sent-on une différence au niveau de l’ambiance à l’entraînement ?
Pour être franc, je ne saurais pas vous répondre pour la simple et bonne raison que j’étais retenu ce lundi par les cours de la licence pro. Je n’ai donc pas su discuter avec le groupe. Par contre, l’ambiance en semaine n’est pas le plus important. Ce qui m’intéresse, c’est celle qu’on verra sur le terrain contre Tubize.
Vous attendez une confirmation de votre groupe ?
Pour le moment, je me demande toujours si le déclic s’est réellement produit dans la tête des joueurs ou si ce n’était qu’un feu de paille. J’avais un bon sentiment après le match amical contre le Fola la semaine dernière et après Roulers mais la seule chose qui compte c’est la réalité du terrain.
Roulers doit servir de référence à Virton ?
On doit se servir de tous les paramètres positifs pour tâcher de reproduire la même prestation tant collectivement qu’individuellement. Quand l’état d’esprit est bon, tu peux espérer faire un bon résultat.
Au niveau état d’esprit, vos souhaits semblent enfin s’être réalisés…
Les garçons doivent penser que leur coach est un emmerdeur sur ce point-là car depuis le premier jour en juin, je n’arrête pas d’insister sur l’importance d’avoir l’état d’esprit adéquat. On a vu samedi que quand c’était le cas, on pouvait espérer de bonnes choses. J’espère qu’ils ont compris que c’est un paramètre primordial et que c’est pour ça que je ne les lâche pas avec ça.
Cela confirme en tout cas que la qualité est là…
Ça, je n’en ai jamais douté. On sait que Lafon est capable de dynamiter son flanc ou que Ngadrira peut marquer des buts. Ce qui fait la différence, c’est cet état d’esprit et ce samedi, à Roulers, je pense qu’on peut dire qu’on tient notre match référence.
Au niveau de la mentalité, il n’y a pas un seul match plus aboutit que celui-là cette saison. Et cet état d’esprit, ils doivent continuer de le cultiver entre eux. Ils doivent bien se rendre compte que l’adversaire est notre ennemi et que si tu veux parvenir à éliminer ton ennemi, tu ne pourras le faire qu’avec l’aide de tes coéquipiers.
Quand ça tourne moins bien, on évoque bien souvent le fameux facteur chance. Mais ce samedi, on a vu que quand l’équipe en veut et se donne, la réussite peut se forcer…
C’est vrai que dans le foot tu entends souvent parler de cela, que le ballon roule ou pas pour une équipe. Ce qu’il faut comprendre c’est que c’est toi qui fais en sorte que cela roule pour toi, ou contre toi. Alors, il est vrai que parfois, tu peux invoquer le manque de chance, mais cette excuse ne peut pas être invoquée toutes les semaines. Si Roulers a frappé deux fois la barre c’est parce qu’ils savaient que s’ils tiraient en dessous, il y avait en face un gardien qui arrêterait tout.
Si la confiance est de retour et les sourires au rendez-vous à la sortie des vestiaires samedi, il faut maintenant faire attention à ne pas se croire arrivé…
Tout le monde doit être conscient que s’ils relâchent la bride au niveau mentalité, ils vont tomber et se faire mal. C’est important de montrer à ton adversaire que s’il veut te battre, il devra être fort.
Autre différence majeure samedi dernier, c’est l’absence d’erreurs individuelles qui auparavant vous ont déjà coûté de nombreux points…
Les joueurs ont décidé que les cadeaux, c’était fini ! Ils sont passés ce samedi en mode compétiteur et j’espère qu’ils vont le rester maintenant jusqu’au bout.
Le fait que plus personne ne compte avec vous pour le top 8 n’a-t-il pas enlevé une certaine pression sur les épaules des joueurs, ce qui les a libérés ?
Si jamais le souci était lié à la pression et que tu ne sais pas la gérer, cela peut en effet expliquer le déclic.
Mais si c’est ça le vrai problème, cela veut dire que si on se rapproche à nouveau du top 8 et que cette pression revient, on va encore se planter. Dans le football, si tu n’es pas capable de composer avec la pression inhérente au métier, et bien il faut changer de boulot !
Il ne faut donc pas verser dans l’excès d’euphorie ?
Rien ne nous le permet. Ce n’est pas parce qu’on a gagné un match, que l’on tient certainement notre match référence que cela va effacer tout ce qui s’est passé jusqu’ici.
Notre situation n’est pas idyllique, nous sommes loin d’être champions. Si on regarde le classement actuel, ce que je n’aime pas faire, nous sommes toujours 11e avec 12 points de retard sur la 8e place. Si tu veux espérer rêver à nouveau à cet objectif, ce n’est pas en gagnant un match que cela va arriver. Il faut enchaîner trois, quatre, cinq résultats positifs.
DES ARRIVÉES QUI VONT AMENER PLUS DE CONCURRENCE
« Totalement satisfait de notre mercato »
Depuis ce lundi soir le mercato d’hiver 2016 a officiellement refermé ses portes.
D’habitude très discret à cette période de l’année, l’Excelsior Virton a été contraint cette saison de s’y activer. Au final, trois nouveaux éléments ont rejoint le stade Yvan Georges : Moulaye N’Diaye, qui s’entraînait avec les U21 du FC Bruges, Marin Jakolis (Mouscron) et Mehdi Lazaar (Saint-Trond). Frank Defays a donc reçu du renfort en attaque, dans le milieu de terrain et sur le flanc droit. « Aujourd’hui, je suis totalement satisfait de ce que nous avons pu réaliser durant ce mercato », glisse l’entraîneur virtonais. Ces arrivées vont évidemment amener de la concurrence dans un groupe qui en manquait depuis le début de saison. « Ce mercato doit, je l’espère, permettre de faire bouger les choses dans les esprits de certains garçons dont je n’étais pas pleinement satisfait de l’état d’esprit affiché. »
Les arrivées hivernales doivent généralement permettre aux clubs d’apporter un plus à leurs effectifs pour rebooster un peu les résultats. « Ce sont les semaines qui viennent qui vont nous dire si nous pouvons qualifier ce mercato de réussite ou pas. Mais, aujourd’hui, j’ai le sentiment que nous avons fait de bonnes pioches. J’ai moins d’interrogations à l’heure actuelle qu’en été. »
EXPRESS
Face à l’Antwerp sur Proximus TV
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SOURIEZ VOUS ÊTES FILMÉS.
Prévue initialement à la reprise le 15 janvier, la rencontre entre Virton et Tubize devait se dérouler en direct devant les caméras de Proximus TV. La neige s’en étant mêlée, le match avait été remis et se dispute ce mercredi mais toujours devant les caméras de Proximus. De plus, à la pause, les téléspectateurs pourront voir (ou revoir) le reportage réalisé sur Nicolas Day après sa terrible blessure à la rate.
LES ALLURES LIBRES À L’HONNEUR.
À l’occasion du match de ce soir contre les Sang et Or, la direction a mis sur pied une action sympa. En effet, le club a décidé d’offrir la place au match à toute personne étant en possession d’un dossard des allures libres de Gaume. Les habitués des courses dominicales doivent se présenter avec leur dossard à la boutique du club avant la rencontre afin de bénéficier de leur entrée gratuite.
ALIGNEMENT.
Virtonais et Tubiziens ne sont pas les seuls sur le pont ce mercredi. En effet, l’Union Saint-Gilloise accueille le Lierse en match d’alignement. La rencontre avait elle aussi été remise à cause de la météo lors du week-end de reprise.
L’ANTWERP EN DIRECT.
Proximus continue de peaufiner son programme du mois de février. La chaîne détentrice des droits TV pour la D2 a décidé que la rencontre du samedi 20 février à 18 heures contre l’Antwerp sera elle aussi télévisée.
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VIRTON – AFC TUBIZE, CE MERCREDI À 20H30
Tubize doit retrouver son réalisme
Les Brabançons n’ont toujours pas gagné en 2016
SÉBASTIEN HELLINCKX
Levan Shengelia trouve son rythme.
Se.H.
Entamée vendredi soir du côté de Lommel, la folle semaine de l’AFC Tubize fait halte, ce mercredi soir, à Virton. Après avoir été accroché en terres limbourgeoises, les Sang et Or ont la ferme intention de reprendre leur marche en avant histoire de ne pas voir l’Antwerp s’envoler. Des Anversois qui se rendront d’ailleurs à Tubize dimanche après-midi…
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« Cette rencontre face à Virton peut amener du piment pour le duel au sommet de ce week-end », convenait Colbert Marlot.
« Nous devons l’emporter pour que le match face à l’Antwerp ait un gros enjeu. Décrocher trois points à Virton est dans nos cordes, même si nos adversaires sont en pleine confiance après leur bon résultat acquis à Roulers. »
Restant sur un inquiétant 5/18, l’AFC Tubize n’a plus le choix : pour encore rêver du titre, il est nécessaire d’engranger un maximum de points le pus rapidement possible pour ne pas voir les Anversois creusés un écart irrémédiable.
« Nous restons sur une seconde période de bonne facture face à Lommel. Nous devons nous appuyer là-dessus pour les prochains matches. Nous avons retrouvé nos valeurs et nos sensations, en proposant un meilleur football que ces dernières semaines. J’ai vu une formation de Tubize qui avait envie, qui affichait une certaine conviction et qui était très audacieuse. »
« ON VA POUVOIR AVANCER »
Reportée à cause de la météo, cette joute à Virton permet aussi aux Brabançons wallons de retrouver du rythme.
« Honnêtement, je préfère jouer de nombreux matches que de disputer des entraînements », soulignait le mentor tubizien.
« Enchaîner trois gros matches, c’est une excellente chose pour mes joueurs. C’est avec des semaines aussi chargées que nous pouvons avancer. Pas en nous tournant les pouces. »
Mais, fort logiquement, tout est loin d’être rose au stade Leburton. Vendredi soir, la finition a énormément péché ce qui a contraint Tubize au partage (1-1) à Lommel. Et parmi les grands manqués de ce match, on soulignera les trois actions trois étoiles de Sega Keïta.
« Sega est bien conscient que s’il désire un jour évoluer plus haut, il doit travailler sur son efficacité devant le but. Mais, a contrario, s’il plantait comme il respire, il ne serait plus un Sang et Or. Et n’oublions pas qu’il se montre décisif au moment de délivrer la dernière passe. »
Espérons pour les Sang et Or que la réussite ne leur tournera pas le dos ce soir.
EXPRESS
Sans Bocognano
LE NOYAU.
Beunardeau, Saussez, Camargo, Grosperrin, Fabre, Laurent Q., Dijoux, Ba, Laurent M., Garlito, Garcia, Liard, Fennouche, Diallo, Shengelia, Keïta, Deher.
BLESSÉS.
Betsch est toujours out. Ulens et Lefaix sont en phase de reprise (footing) alors que Di Stefano s’entraîne avec le groupe en évitant les contacts.
PAS QUALIFIÉ.
Bocognano n’était pas encore à Tubize au moment où le match devait se jouer initialement (le 15 janvier) et il ne peut donc pas prendre part à cette rencontre de championnat.
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L’ARGENT PROMIS PAR LE GOUVERNEMENT FLAMAND À BRUGES POUR SON STADE IRA FINALEMENT À QUATRE AUTRES CLUBS
Le Club de Bruges voit s’envoler les 2,5 millions d’euros que le gouvernement flamand lui avait promis pour son nouveau stade de football, en raison d’une « modification fondamentale » de son dossier. L’argent profitera à quatre autres clubs flamands, le KV Ostende, le Sporting Lokeren, le Royal Antwerp FC et Lommel United, a fait savoir mardi le ministre des Sports, Philippe Muyters.
1 Réaction
Le gouvernement flamand s’était mis d’accord en 2014 sur la répartition d’un montant de 8 millions d’euros en guise de soutien à des investissements dans des stades, tant pour des projets de rénovation que pour des projets de construction.
L’administration communale de Bruges avait introduit un dossier au gouvernement flamand pour la construction du nouveau site sportif multifonctionnel le long de la chaussée de Blankenberge, comprenant un stade de 40.000 places assises pour le Club de Bruges et de 12.500 places assises pour le Cercle de Bruges. Or, entre-temps, le Cercle a fait savoir qu’il préférait rester dans les installations actuelles du Jan Breydel.
Cette adaptation des conditions initiales constituait un problème aux yeux des autorités flamandes. Le ministre flamand des Sports a fait analyser le dossier et est arrivé à la conclusion que le projet brugeois ne répondait plus aux conditions initiales. Bruges voit dès lors s’envoler les 2,5 millions d’euros qui étaient censés lui revenir.
À la suite de cela, le KV Ostende bénéficiera de 119.500 euros en plus des 630.500 euros qui lui avaient été attribués. Par ailleurs, le Sporting Lokeren (Daknam) reçoit 750.000 euros pour la rénovation de son stade, alors que 250.000 euros iront à la rénovation du stade du Royal Antwerp FC, actuel leader de la deuxième division, et 1,19 million d’euros à la construction d’un nouveau stade pour le club limbourgeois Lommel United, également pensionnaire de D2.
Le KV Ostende s’est réjoui de cette annonce qui vient particulièrement à propos alors qu’il s’apprête à démarrer les travaux de construction de la nouvelle tribune d’honneur.
Du côté du Club de Bruges, on n’est guère surpris par la décision du gouvernement flamand. « Nous avons toujours dit que nous construirions notre stade avec nos propres moyens », a réagi le président du club Bart Verhaeghe. Celui-ci a ajouté que le dossier était d’ailleurs déjà très avancé. Il espère que les supporters pourront prendre possession du nouveau stade pour la saison 2019-2020.
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VIRTON
Mehdi Lazaar : « L’Angleterre, ça vous forge vraiment le caractère »
Le flanc droit débarque à Virton en provenance de Saint-Trond avec beaucoup d’ambition
STÉPHANE MARCHESANI
Le Liégeois de 22 ans avait quitté la Belgique à 15,5 ans pour rejoindre Burnley.
Belga
Troisième et dernière recrue du mercato virtonais, Mehdi Lazaar s’est officiellement installé en Gaume ce lundi. Flanc droit de 22 ans arrivé en provenance de Saint-Trond, il a signé pour un an et demi plus une année en option. Et c’est un garçon ultra motivé qui attend avec impatience la venue de Deinze samedi pour faire ses grands débuts.
Mehdi, comment s’est passée votre arrivée à Virton?
Je voulais partir de Saint-Trond pour avoir du temps de jeu (NDLR: s’il a joué une vingtaine de matches de D2, il n’a fait que cinq apparitions en D1). Virton cherchait un joueur à mon poste et ils ont contacté Karim Rafiki, mon agent. Quand il m’a parlé de Virton, je n’ai pas hésité une seule seconde.
Pourquoi cet entrain?
Parce que c’est un club que je connais un peu pour l’avoir affronté l’an passé. Ensuite, Hamid, mon père, y a joué également et il m’a parlé en bien du club et de ses valeurs. Après, mes oncles Rachid et Mourad vivent dans la région. Ils jouent au foot en salle à Arlon et mon cousin joue dans les équipes d’âges à Virton (NDLR: en U11).
Quelles sont vos premières impressions en Gaume?
Cela se passe très bien, j’ai été bien accueilli par tout le monde. Le groupe semble de qualité et en plus, l’équipe reste sur un super résultat ce samedi à Roulers (0-3). C’est de bon augure pour la suite.
Quelles sont vos ambitions au club?
Sur le plan collectif, il faut essayer de gagner le plus de matches possible. Honnêtement, il faut reconnaître que ce sera compliqué d’arracher le top 8 mais pas impossible. Après, sur le plan personnel, je veux simplement jouer et m’éclater. Je suis persuadé que j’ai le niveau pour jouer en Division 1 et j’espère que Virton me permettra de le prouver.
Vous avez signé pour 1,5 an. La perspective d’éventuellement descendre en D1 amateur la saison prochaine ne vous effraie pas?
Je n’ai absolument pas pensé à ça. Pour moi, Virton est un club sain avec un président honnête et un très bon entraîneur. De plus, je sais très bien que l’Excel est un club qui est très suivi. Je ne pense pas qu’une chute en D1 amateur puisse changer cela.
Avant d’arriver ici, vous avez connu quatre clubs différents…
Tout à fait. J’ai commencé à jouer au football au Standard à l’âge de cinq ans. Après une dizaine d’années sur Liège, je suis passé brièvement à Genk. Là, un manager m’a parlé d’une possibilité pour m’amener en Angleterre. Tout ne s’est pas passé de manière parfaite (NDLR: Paul Topping, le manager en question, lui avait parlé à la base de Manchester City) mais je suis quand même parti pour Burnley à 15,5 ans.
Quel changement ça a dû être pour vous…
C’est certain. En deux mois, je suis passé des jeunes de Genk à l’équipe première de Burnley car, à part les deux premiers mois, je me suis toujours entraîné avec les pros. Ça faisait drôle de s’entraîner et de manger avec des mecs qui affrontent Ronaldo ou Fabregas le week-end.
Comment était la vie là-bas?
Jusqu’à mes 17 ans, j’ai vécu dans une famille d’accueil avec deux autres jeunes du club. Après, j’ai eu mon propre appartement. Je ne vais pas vous mentir, au début c’était assez difficile. A 17 ans, vous avez toujours besoin de papa, maman et la famille. Mais, j’ai pu progresser sur le plan footballistique et grandir sur le plan humain, ça vous forge le caractère.
Après quatre ans là-bas, vous revenez au pays, à Saint-Trond…
C’est mon nouveau manager, Karim Rafiki, qui m’a emmené là-bas où il avait déjà un de ses joueurs, Edmilson. Avec Yannick Ferrera, ça se passait assez bien. Par contre, quand il est parti et que son adjoint (NDLR: Chris O’Loughlin) a repris le flambeau, cela a été moins bien. Le courant n’est jamais vraiment passé entre nous. Par contre, je ne veux pas cracher sur ce club dont je respecte les dirigeants et avec qui j’ai gagné un titre de champion en D2.
Enfin, avec quel numéro de maillot va-t-on vous voir évoluer en Gaume?
Disons qu’il ne restait plus trop de choix donc par défaut j’ai pris le 29. J’aurais aimé porter le 10 comme mon papa lorsqu’il évoluait ici mais il était déjà pris (NDLR: par Ngadrira).
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SERAING
Le dossier Rentmeister pas traité avant le 5 mars
PH.G., JP.DX. ET J.V.
Le défenseur avait marqué contre le White Star.
Sophie Kip
Ce n’est pas encore de suite que l’on connaîtra le verdict concernant la plainte de 4 clubs à l’encontre de Seraing pour avoir fait jouer Jeffrey Rentmeister. Pour rappel, les Sérésiens avaient aligné le défenseur central alors que la FIFA avait interdit le club de transfert, interdiction suspendue depuis. Mais le club du Pairay avait reçu l’aval de l’Union belge puisque l’ancien joueur de Waasland/Beveren avait bien été affilié par les hautes instances de notre football.
La Commission des litiges aurait dû rendre son verdict vendredi dernier au terme d’une deuxième séance, mais à la demande de l’avocat de Geel, celle-ci fut reportée… au 5 mars ! Le verdict est évidemment très attendu car il pourrait voir Seraing amputé de 5 points (le partage à Eisden, celui contre le White Star et la victoire à Geel), tout en rendant des unités à ses concurrents. Nous n’en sommes, heureusement pour les Sérésiens, pas encore là. Il faudra donc patienter jusqu’au premier vendredi de mars pour en savoir plus et il est fort à parier que des appels s’enchaîneront ensuite tant les enjeux sont grands, non seulement pour l’Union belge mais aussi pour la suite de la compétition. Seraing qui se bat pour une place dans le top 8 pourrait en effet l’oublier complètement s’il venait à être reconnu fautif.
En attendant, les dirigeants sérésiens se concentraient hier soir sur le dernier jour de ce mercato hivernal. À l’heure où nous bouclions cette édition, aucun mouvement entrant n’avait été officialisé. Mais si le président Mario Franchi ne désespérait pas de réaliser un ultime coup au rayon des entrées, il devait aussi concentrer ses efforts sur les sorties. Le noyau à la disposition de Drazen Brncic est bien trop grand pour que l’entraîneur puisse travailler en toute sérénité. Ainsi, Ludovic Ferron et Jonathan Larocca quittent le club et mettent le cap sur Grimbergen, qui milite en fond de classement en Division 3B.
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TUBIZE
Pas de nouvelles arrivées du côté des Sang et Or
O.E.
Tubize avait annoncé en début de mercato ne vouloir se renforcer que dans la profondeur de son effectif. Ce que les Brabançons wallons ont fait. Ils ont doublé certains postes pendant qu’ils apportaient plus de concurrence à d’autres. En attaque, Kevin Lefaix peut suppléer Mamadou Diallo tandis que Baptiste Ulens et Adrien Saussez apportent énormément de concurrence à leur poste respectif. Bocognano pourra quant à lui être une solution à moyen terme dans l’axe de la défense. En fin de mercato, on évoquait l’intérêt des dauphins de l’Antwerp pour Nolan Mbemba, un jeune milieu de terrain des espoirs lillois. Mais celui-ci a été démenti par la direction tubizienne. Elle considère donc que le groupe actuel est armé pour bien terminer la saison.
Malgré les derniers résultats décevant, Tubize reste en excellente position pour le top 8. De plus, le retour de Yohan Betsch au milieu de terrain devrait apporter des solutions supplémentaires à Colbert Marlot dans ce secteur.
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WHITE STAR
Interdiction de transferts levée !
La Commission des Licences a levé, hier soir, l’interdiction des transferts imputées au White Strar. Actuellement sur le podium de la division 2, le RWS Bruxelles, sans faire de bruit, fait son petit bonhomme de chemin. Après leur victoire face à Deinze samedi soir, les hommes de John Bico, emmenés par Sadio Demba pendant deux matches suite à la suspension du mentor étoilé pour deux rencontres, les Bruxellois ont su se montrer concrets lorsqu’il le fallait.
« La différence par rapport à notre match face à l’Antwerp (ndlr. défaite 0-4), c’est qu’ici, nous avons planté nos occasions », explique lucidement Fréréric Duplus. « Il y avait quelques titulaires absents (dont Somé, Ambroise, Traoré, Diallo) mais les remplaçants ont très bien fait leur job. On est très solide défensivement mais on doit aussi impérativement être plus attentif et éviter les goals évitables comme celui qu’on a pris face à Deinze samedi. »
Se positionner sur le podium attire inévitablement les regards. Mais au RWS Bruxelles, on veut impérativement garder son calme.
« Notre objectif reste le même qu’en début de saison. C’est-à-dire garder notre place dans le top 8. Maintenant, restons honnêtes, on ne va pas se priver de cette troisième place si on peut la conserver. Il faut surtout rester calme et conserver notre humilité. »
Du côté du mercato, les dernières heures étaient particulièrement calmes et hormis la signature de Christian Kinkela, aucune autre arrivée n’a été officialisée par le club étoilé.
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EUPEN
Coup dur pour l’AS Eupen : Victor Curto rentre en Espagne
L’attaquant rejoint Albacete (D2 espagnole)
Il retourne en Espagne pour des raisons familiales.
Cl.D.
L’attaquant espagnol Victor Curto quitte la KAS Eupen. Ce sont des raisons familiales qui ont poussé Victor Curto (33 ans) à solliciter une révision prématurée de son contrat à l’issue de la période de transfert hivernale. La direction du club a marqué son accord », a communiqué le club eupenois ce dimanche.
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« Marta et Victor Curto, qui attendent un heureux événement dans les prochains mois, ont émis le souhait de rentrer en Espagne pour donner naissance à leur premier enfant. Victor Curto quittera le Kehrweg pour Albacete Balompié, un club de sa région qui milite en 2 e division espagnole », indique encore l’AS Eupen.
« Cela me fait de la peine de quitter la KAS Eupen, où j’ai écrit un important chapitre de ma vie sportive », déclare Victor Curto. « Je tiens à remercier le club et mes supporters de tout mon cœur. Mon épouse et moi, nous avons pris la décision de vivre la naissance et les premières années de notre enfant en Espagne et, de ce fait, d’écourter ma carrière sportive en Belgique. Nous espérons qu’ils ne nous en tiendront pas rigueur. »
En inscrivant 11 buts pour la KAS Eupen au cours du présent championnat, Victor Curto s’est affirmé comme le buteur le plus prolifique de l’équipe. « Nous voulons respecter les raisons familiales que Victor Curto a évoquées pour solliciter son retour en Espagne », convenait Christoph Henkel, le directeur général de la KAS Eupen. « Certains de ses buts réalisés pour le compte de la KAS Eupen resteront gravés dans notre mémoire collective. Nous souhaitons beaucoup de bonheur à la jeune famille et encore de nombreux succès sportifs pour la suite de la carrière de Victor Curto. »
Victor Curto était venu à Eupen en été 2014 ; au cours de sa première saison au Kehrweg, il a inscrit 15 buts ; son palmarès pour la présente saison s’est arrêté à 11 réalisations.
PAS DE JO POUR LE QATAR
Du côté de Doha, le championnat d’Asie U23 s’est achevé ce week-end. La sélection qatarie, avec ses sept joueurs de l’AS Eupen, a malheureusement dû s’avouer vaincue vendredi soir face à l’Irak lors de la petite finale. Et ce, sur le score de 1-2 après les prolongations. Résultats, le Qatar n’ira pas aux Jeux Olympiques de Rio cet été, seules les trois premières places de la compétition y donnant accès.
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VIRTON
Ce Virton-là a bel et bien sa place dans le top 8
L’Excelsior a mis fin à une série de cinq rencontres sans succès
STÉPHANE MARCHESANI
Alexis Lafon a sorti une très grosse prestation.
JPL
Est-ce le fait que cela semble mort pour le top 8 a enlevé un poids sur les épaules des Virtonais ? Toujours est-il qu’on a revu ce samedi une équipe soudée, combative et séduisante. La preuve en chiffres puisque les hommes de Frank Defays ont quand même mis une « taule » au 3e de classe.
Les supporters ayant assisté aux dernières rencontres de Virton n’ont sans doute pas reconnu leur équipe ce samedi à Roulers. En effet, on a vu des joueurs morts de faim, avides de succès et, surtout, qui ont formé un vrai bloc solidaire. Ajoutez à cela le fait que la réussite était à nouveau au rendez-vous et vous aviez tous les ingrédients réunis pour vivre une soirée très agréable. Le plus bel exemple de ce renouveau virtonais n’est autre qu’Alexis Lafon qui, après avoir connu les galères des blessures et une période de vaches maigres, a fait chavirer tout le stade avec une prestation quatre étoiles.
« La pelouse de Roulers me réussit pas trop mal », souriait à la sortie des vestiaires l’ancien médian du Red Star. « La saison passée, j’avais inscrit un but et délivré une passe décisive. Et ici, je plante le 2e et fais deux assists (sourire). » En plus du résultat, il y avait tout dans ce match : de l’envie, du jeu et une solidarité qui a trop souvent fait défaut aux Gaumais. « Je ne sais pas expliquer le pourquoi de ce changement. Toutefois, même si le résultat n’avait pas été positif, je trouve qu’on avait pu voir les prémices de ce changement face à Lommel. En tout cas, ce samedi, toute l’équipe s’est mise au diapason, nous avons tous tiré dans le même sens. Nous avons joué en bloc, on s’est serré les coudes et nous avons pris du plaisir pendant 90 minutes. On a vu des guerriers sur le terrain qui s’arrachaient les uns pour les autres. Quand tu vois ton copain qui se fait violence, qui tacle pour arracher un ballon, ça te motive forcément à faire pareil, à ne rien lâcher. »
Et à côté de cette mentalité retrouvée, Virton a peut-être aussi surpris son adversaire par sa tactique. En effet, Frank Defays n’a pas réellement aligné de vrai milieu droit. Thiam, le back, se chargeant d’animer son flanc grâce à de nombreux raids offensifs. « Roulers ne s’attendait peut-être pas à ça. Quand on voit le résultat, on se dit que c’était une excellente tactique. Et ça l’a été car tout le monde a bien assimilé ce que le coach demandait. »
Après une série de cinq rencontres sans succès, Virton a donc de nouveau goûté à la victoire. « Cela nous fait du bien. On était tous très content de pouvoir chanter et de savourer ce succès. D’ailleurs, ça nous fait tellement plaisir qu’on va s’arracher maintenant pour confirmer mercredi contre Tubize et pouvoir revivre ces moments-là »
Alexis Lafon évoquait ensuite sa propre prestation. Le Français de 30 ans a été la base de plusieurs actions dangereuses et il a même réussi à de nombreuses reprises sa « spéciale », son crochet derrière la jambe d’appui. « C’est vrai qu’elle est bien passée dans ce match (rires). Quand tu vois qu’un geste est efficace, tu as tendance à en abuser. Blague à part, je suis très content car j’ai quand même mangé mon pain noir pendant quelques semaines. C’était des moments frustrants car tu sais que tu es capable de faire certaines choses, tu travailles dur la semaine et ça ne passe pas. Il faut dire que j’ai eu deux opérations en six mois (NDLR : le genou la saison passée et le bras en septembre) et j’ai eu plus de mal que je pensais à m’en remettre. »
Si la joie des Virtonais faisait plaisir à voir, ils vont maintenant devoir faire attention de ne pas être trop euphoriques pour attaquer la semaine « européenne » qui les attend avec mercredi la venue de Tubize (2e) et celle de Deinze (13e) samedi. Mais il est évident que ce Virton-là a sa place dans le top 8 même s’il a 11 points de retard sur cette position. La remontée fantastique a-t-elle débuté ce samedi ? On l’espère.
FABIEN ANTUNES ÉTAIT DE PASSAGE À ROULERS
« J’ai vu un excellent Virton »
Le joueur d’Ostende.
Belga
Sur la touche avec Ostende depuis un petit temps à cause d’une pubalgie, l’ex-Virtonais Fabien Antunes (2014-15) revient tout doucement dans le parcours. En attendant, il a profité de son samedi soir pour faire le déplacement jusqu’au Schiervelde.
Fabien, qu’avez-vous pensé de ce match ?
J’ai vu un très bon Virton, il y avait du jeu et puis le résultat parle de lui-même. 0-3, il faut quand même le faire sur la pelouse du 3e qui pouvait passer 2e en cas de succès.
Ce score vous a-t-il surpris ?
Pour être franc, quand vous regardez les derniers résultats de l’équipe, vous ne pensez pas qu’elle va réussir à venir faire un tel match chez le 3e. En venant ici, j’espérais voir une victoire mais je n’étais pas forcément très optimiste.
Le succès est mérité ?
Pour moi oui. À part une grosse occasion au début, Roulers n’a pas vraiment été dangereux en première période. Quant à Virton, Raoul (Ngadrira) aurait pu mettre un second but quand il pique le ballon au-dessus du keeper et qu’un défenseur sauve sur la ligne.
Virton était quasi parfait alors ?
J’ai tout de même relevé un petit bémol. J’ai trouvé, personnellement, que c’était un peu fébrile sur phases arrêtées. Les joueurs de Roulers ont gagné 2-3 duels qui leur ont donné des occasions de but. Sinon, tout le monde a Virton a fait un gros match, personne n’était en dessous. Ils ont tous fait les efforts les uns pour les autres, j’ai vu un bel état d’esprit.
C’était le meilleur match que vous avez vu de Virton ?
Franchement, oui. J’étais présent à Deinze (NDLR : défaite 2-1) et ce n’était pas terrible. Je suis revenu à Anvers (1-1) et là c’était assez bon. Mais ce samedi, c’était vraiment top.
EXPRESS
But pour Cornet
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GRANDE PREMIÈRE.
Une semaine après avoir inscrit son premier but en championnat en équipe fanion, le jeune Yassine Knis a été titularisé pour la première fois en Proximus League par Frank Defays. Il s’agissait là de sa 9e apparition officielle avec l’équipe première.
JULIEN QUI ?
Petite coquille sur la feuille de match distribuée à tout le monde du côté de Roulers ce samedi. En effet, les responsables roulariens ont rebaptisé Julien Hurbain en Julien Hubert…
HOMMAGE.
Avant la rencontre, les deux équipes ont observé une minute de silence en la mémoire de Cyril Detremmerie, un ancien joueur des deux équipes qui s’est tué ce vendredi dans un accident de voiture en Gaume.
DE « DOELPUNTMACHINE » IS TERUG !
Transféré d’Ostende à Anvers au mercato d’hiver, Mathieu Cornet a été titularisé pour la 2e fois en trois rencontres avec le Great Old. Samedi, face à Heist, il a pour la première fois fait parler la poudre en ouvrant le score à la 60e minute mettant ainsi son équipe sur les rails d’un 3e succès en autant de match en 2016. C’est donc là son 1er but en compétition officiel depuis le dernier marqué avec Virton. C’était le 18 avril dernier contre… l’Antwerp.
FRANK DEFAYS.
Découvrez la réaction du coach virtonais sur luxembourg.lameuse.be
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SERAING
Seraing a stoppé l’hémorragie et sauve ses chances de lutter pour le top 8
Les « Rouge et Noir » redressent enfin la tête après un 0 sur 9 avec un succès chez un rival direct
M. FA.
1er but pour Camara avec Seraing.
S. Kip
Le président Mario Franchi l’avait rappelé dans nos colonnes la semaine passée. La défaite contre Deinze obligeait Seraing à prendre des points où on ne l’attendait pas. Le message a été reçu 5 sur 5 et cette 6e victoire en déplacement permet à Seraing de revenir à 4 points des Bruxellois (qui ont deux matches de moins !) et à 5 points de Lommel.
Union 1
Seraing 2
Les buts : 23e Camara (0-1), 68e Senakuku (0-2), 69e Martens (1-2).
Union : Sadin ; Mpati, Martens, Kocabas, G. Cabeke, Neels (71e Cocchiere), Massengo (59e Aguemon), Morren, Da Silva (84e Wallaert), Rajsel, Curier.
Seraing : Mfa ; D’Onofrio, Dachelet, Preseaux, Bojovic (90e Cascio), Bamba, Ferron, Adam, Camara (83e Bonemme), Momi, Bossekota (63e Senakuku).
Cartes jaunes : Adam (8e), Massengo (10e), Neels (53e), Rajsel (57e), Bonemme (90e).
Arbitre : M. Van Driessche.
Comme la saison passée, Seraing est plus performant loin de ses bases. Ce succès 1-2 à l’Union est déjà la 6e victoire des « Rouge et Noir » en déplacement où leurs performances en font la 4e meilleure équipe de la série derrière le Cercle, Roulers et l’Antwerp. Au total, Seraing a glané 20 de ses 31 points à l’extérieur. Hasard ou pas, le premier succès en 2016 (et premier succès officiel sous les ordres de Drazen Brncic) coïncide avec une rencontre où les Sérésiens ont mené au score (avec le premier but sérésien de Pape Camara).
Seraing est donc venu chercher les trois points sur la pelouse de l’Union. Un résultat qui enchante le coach serésien. « Je suis très heureux qu’on reparte avec la victoire mais je suis aussi particulièrement content de voir enfin mon équipe terminer à onze après les deux dernières rencontres où nous avons eu un et puis deux exclus (face au Cercle et puis contre Deinze) », explique Drazen Brncic.
Désireux de tirer un maximum de son groupe, celui qui était le coach principal de l’Union l’an dernier veut voir ses garçons garder la tête froide. « Seraing est en tête du classement des cartes rouges. Il faut absolument que les joueurs puissent garder la tête froide et respecter les consignes. Sans rester lucide, on ne peut pas jouer un certain football. Aujourd’hui (NDLR : lisez hier), c’était le cas. Je suis fier de mes garçons. Ils ont été touchés dans leur orgueil après les trois dernières défaites consécutives et ils se sont battus. Ce n’était sans doute pas un excellent match et nous avons eu un peu de chance, qu’on a provoquée, mais nous avons aussi et surtout été efficaces. »
La réussite, Seraing l’a eue pour marquer ses buts et pour éviter l’égalisation avec un envoi de Cocchiere sur la barre avant de rebondir sur la la ligne de Mfa (qui avait sorti un arrêt-réflexe à 0-1).
LE CAPITAINE PETAR BOJOVIC SALUE LE SURSAUT D’ORGUEIL
« Ce succès va redonner confiance »
M. FA.
Petar Bojovic.
FL
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S’il est sorti en sang en toute fin de partie, c’était finalement plus de peur que de mal finalement pour le capitaine Petar Bojovic, ravi du succès. « Le coup que j’ai reçu ? Ce n’était pas volontaire. C’est vrai que durant les vingt dernières minutes, ça a été un vrai combat et on s’en est bien sorti. On a joué avec les tripes. Chapeau à toute l’équipe. Ce succès va redonner confiance et tasser la mauvaise ambiance qui avait pu régner autour de l’équipe. »
PREMIÈRE VICTOIRE EN 2016
Cette victoire, la première après un zéro sur neuf et la première en championnat avec Drazen Brncic, fait évidemment un bien fou à l’effectif serésien. « C’était important de relancer l’équipe d’autant que nos concurrents prennent des points. Il ne faut pas penser que le top 8 est inatteignable. Nous devons jouer le coup à fond. »
Après les franches discussions en milieu de semaine, les effets se sont donc fait sentir. « On a eu un sursaut d’orgueil. La mentalité a changé. Si on veut que ça fonctionne, il faut jouer en équipe et être solidaire. »
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WHITE STAR
Le White Star se révolte et l‘emporte
Les Etoilés renversent la situation après la pause
VINCENT MILLER
Grisez a remis les deux équipes à égalité.
Devaux
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Le White Star avait à coeur de relever la tête samedi soir après sa lourde défaite face à l’Antwerp le week-end dernier. Mission accomplie pour les Bruxellois qui sont venus à bout de Deinze. Mais la victoire a mis du temps à se dessiner. En première période, les hommes de Sadio Demba (l’adjoint de John Bico qui purgeait le premier de ses deux matches de suspension) ne sont jamais parvenus à développer leur jeu. Menés après une vingtaine de minutes, les Etoilés paraissaient assez nerveux et multipliaient les petites fautes, ce qui leur a fait perdre leur football. À la pause, on voyait mal comment ils auraient pu revenir dans la partie en jouant de cette manière.
Mais c’est un tout autre visage que le White Star a affiché en seconde période. Après quelques minutes de flottement, les Étoilés ont mis le turbo et n’ont plus laissé voix au chapitre à leur adversaire. Le club récupérait le ballon haut et étouffait littéralement Deinze. Cette nette domination a permis aux Woluwéens de renverser la situation en une dizaine de minutes via Grisez et Daf, monté au jeu à la mi-temps.
« Il y a eu une révolte à la mi-temps », expliquait après le match Frédéric Duplus, le solide défenseur central. « On était pourtant mal embarqué mais on a gardé notre calme. On s’est reconcentré et on a ensuite maîtrisé le ballon en deuxième mi-temps. Les remplaçants ont aussi très bien fait leur boulot ».
LE WHITE STAR SUR LE PODIUM
Du côté des entraîneurs, on se montrait bien évidemment très satisfait d’avoir remis les choses au point par rapport à la semaine dernière. « Contre l’Antwerp, le score était bien trop lourd par rapport à notre prestation », expliquait Stéphane Demets, l’ancien joueur de Beveren, entraîneur adjoint des Etoilés samedi soir. « Mais cette victoire-ci est totalement méritée. Ce n’était pas un match facile mais, en deuxième période, on n’a plus joué que dans un camp. Les joueurs ont été brillants. Ils ont encore eu quelques occasions pour alourdir le score ».
Avec ces trois points empochés, le White Star réalise la bonne opération du week-end puisqu’il se hisse à la troisième place du classement à une unité du deuxième, Tubize. Mais le club ne veut pas verser pas dans l’euphorie. « Notre objectif reste le top 8 », explique Duplus. « On ne va évidemment pas se priver d’une troisième place mais on préfère prendre match après match. Il faut qu’on garde notre calme et surtout notre humilité ». Car Duplus le sait, six équipes se tiennent en quatre points et la moindre défaite peut vite les faire dégringoler au classement.
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TUBIZE
La mécanique tubizienne est enrayée
SE.H.
À Lommel, la deuxième période était bonne.
Se.H.
Seule équipe capable de tenir la cadence avec l’Antwerp en début de saison, l’AFC Tubize connaît un sérieux coup de moins bien depuis la fin du mois de novembre. Moins convaincants, les Sang et Or restent sur un maigre bilan de 5 points sur 18 qui rend leurs chances de titre de moins en moins grande. Néanmoins, tout n’est pas à jeter dans le chef des Tubiziens. Analyse.
1.
Trois défaites, deux partages et un petit succès
Depuis la victoire acquise face au Patro Maasmechelen (1-0), Tubize connaît des jours difficiles. Concédant trois défaites et deux partages pour une petite victoire (0-2 contre Seraing), les Sang et Or ont laissé filer l’Antwerp en tête de la D2. Moins fringants et plus fébriles, les Brabançons wallons restent cependant seconds au classement. Un championnat qui, dans la lutte pour le top 8, se resserre sévèrement entre Tubize, 40 points et l’Union, huitième, 35 points.
2
Moins de sérénité mais beaucoup d’envie dans le chef des Sang et Or
Par moments, la formation tubizienne laisse transparaître une certaine nervosité. Depuis qu’elle est passée de candidate au top 8 à candidate au titre, la phalange brabançonne ne dégage plus cette sérénité qui faisait sa force depuis l’entame de la saison. Les approximations s’enchaînaient ces dernières semaines et la confiance s’est, en partie, évaporée. Mais, les 45 dernières minutes du match face à Lommel auront permis à Tubize de retrouver une partie de son football.
3.
L’animation offensive tubizienne revient petit à petit
Malgré les résultats en dents de scie de ces dernières semaines, l’AFC Tubize peut se reposer sur une animation offensive retrouvée. À Lommel, vendredi soir, les Sang et Or se sont créés une panoplie d’occasions. En seconde période, les ouailles de Colbert Marlot ont retrouvé, en partie, leur jeu du premier tour. Il n’aura finalement manqué que le réalisme pour rapporter trois points du Limbourg. Surtout dans le chef de Keïta qui ne semblait pas dans son assiette. De plus, après son très bon premier tour, Diallo est particulièrement tenu à la culotte par les défenses adverses. Du coup, il décroche plus souvent qu’il y a trois mois et se retrouve moins souvent en zone de finition.
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EUPEN
« Toujours été un meneur »
Peter Hackenberg (AS Eupen) annonce la couleur
OLIVIER DELFINO
Peter Hackenberg portera le numéro 42 à l’AS Eupen.
N. Lambert
L’AS Eupen a présenté ce vendredi son nouveau joueur : le défenseur central allemand Peter Hackenberg, arrivé en droite ligne de l’Alemannia Aachen cette semaine. Doté d’un tempérament de leader et de gagneur, il va d’abord devoir s’adapter au niveau de la D2 belge, mais ce nouveau défi ne lui fait pas peur. Premières impressions.
Sur papier, transférer un défenseur de bientôt 27 ans en provenance d’une formation de D4 allemande peut sembler étonnant de la part de l’AS Eupen, habitué aux premiers rôles en D2 belge depuis plusieurs saisons. Mais le club germanophone croit fermement en son nouveau renfort, comme l’a précisé Christoph Henkel, le directeur général, ce vendredi. « C’est un joueur qui aime gagner et qui va amener un plus au niveau de la combativité. Sa mentalité va apporter un plus. C’est vrai qu’il s’agit d’un joueur qui arrive de Regionalliga en D2 belge et que c’est pas tout à fait le même niveau, mais il a déjà fait ses preuves en D2 allemande par le passé et nous n’avons donc pas de crainte. »
Passé notamment par Cottbus et Magdebourg, Peter Hackenberg avait rejoint l’Alemannia Aachen à l’été 2013. Nommé vice-capitaine de l’équipe, son contrat avait été prolongé l’été dernier jusqu’en 2017. L’aventure s’est toutefois terminée sur un mode mineur, puisqu’il a été suspendu par le club à la mi-décembre en compagnie de deux autres joueurs et n’était plus admis que dans le noyau B (la seconde équipe évolue en D5). « Nous ne pouvons plus tolérer l’attitude de certains joueurs contre le club et nos fans. Nous ne réussirons que si tout le monde travaille ensemble pour un but », avait alors déclaré le Docteur Christian Steinborn, président du Conseil d’administration, sur le site web du club. Mais que s’est-il passé au juste ? Interrogé à ce sujet, le nouveau joueur de l’AS Eupen n’a pas souhaité en dire plus. « Ce qui s’est passé est oublié, des deux côtés. Il s’est effectivement passé quelque chose, mais je ne veux plus insister là-dessus et je veux retenir le positif de ces 2,5 ans à Aachen. C’est là que j’ai fait la connaissance de ma copine et j’ai découvert une région extraordinaire. Si le transfert à Eupen aurait eu lieu sans cette mésaventure ? Je ne peux pas répondre, car la situation est telle qu’elle est. Je suis surtout content d’être ici et je ne veux pas regarder en arrière. L’environnement est très pro ici », déclare Peter Hackenberg, dont le contrat avec Aachen, où il a disputé 76 matchs de Regionalliga West, a été rompu mercredi.
L’Allemand, qui a disputé son dernier match avec le club allemand à la mi-décembre, a fait la connaissance de ses nouveaux équipiers eupenois jeudi à l’entraînement. « Je quitte Aachen à la fois avec le sourire et avec tristesse, car j’y ai vécu 2,5 ans pleins de succès. Même si Eupen n’est qu’à 20 minutes d’Aachen, c’est un transfert international et surtout un défi sportif de rejoindre la D2 en venant de Regionalliga. Je vais devoir m’adapter à un autre football, à un autre rythme », explique le défenseur d’1m96, qui provient du nord de l’Allemagne et livre ses premières impressions après deux jours dans son nouveau club, où il a signé jusqu’en 2017. « Tout n’est pas tout à fait nouveau, parce qu’on était venu jouer une rencontre amicale durant l’été et on avait été impressionné par la qualité de foot qu’Eupen proposait. Les entraînements sont très intensifs. Il y a une très bonne mentalité dans l’équipe, qui est très homogène et recèle beaucoup de force de caractère. J’espère amener ma mentalité. »
Et de nous parler de ses qualités. « J’ai toujours été un meneur. Certains coachs ont dit de moi que ma plus grande qualité était d’augmenter la valeur des joueurs autour de moi de 10 % par mon coaching en match et à l’entraînement. Je suis fort dans le jeu de tête et en un contre un. Je suis aussi très physique et je peux donner une grande stabilité à la défense. »
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AS EUPEN, CHRISTOPH HENKEL, FAIT LE POINT
« On peut oublier la montée en Division 1 »
O.D.
Christoph Henkel.
NL
L’une des raisons du recrutement d’un défenseur supplémentaire, c’est l’indisponibilité conjointe de Siebe Blondelle (il a repris la course et devrait reprendre prochainement l’entraînement collectif) et de Diawandou Diagne (qui va devoir se faire opérer). « Diawandou Diagne sera opéré la semaine prochaine. L’épaule est une articulation complexe et si tout va bien, on espère le récupérer en fin de saison, mais c’est trop tôt pour parler concrètement de la durée de son indisponibilité », confie Christoph Henkel, le directeur général.
Ce n’est donc pas sûr que le jeune Sénégalais, prêté cette saison par Barcelone, puisse rejouer d’ici la fin du championnat.
L’occasion était belle aussi de faire le point sur les ambitions du club eupenois qui, après son bilan de 4 points sur 18, ne peut plus prétendre à la montée en D1. « Si on est réaliste, on peut oublier la montée en D1. On doit remettre l’équipe sur la bonne voie et le match de samedi dernier au Lierse a été un premier pas dans la bonne direction », annonce Christoph Henkel, qui recentre à présent les ambitions sur le top 8. Un top 8 qui n’est pas encore assuré. « Le fait de ne pas y figurer, c’est un scénario qui nous a fait peur. Dans ce contexte, j’ai été soulagé par l’égalisation au Lierse. C’est un point très important qui a un peu garanti notre position dans le top 8, mais tout peut arriver dans le foot. On en est bien conscient et c’est pour cela qu’on va travailler intensivement pour se remettre sur la bonne voie. »
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Roulers – Virton
« Je rêve de rejouer pour l’équipe nationale croate »
Roulers – Virton : Marin Jakolis a été charmé par l’offre de l’Excel
STÉPHANE MARCHESANI
L’attaquant croate veut aider Virton à conquérir le top 8.
Belga
Après quelques semaines de galères, Philippe Emond a enfin trouvé l’attaquant tant recherché. C’est donc Marin Jakolis (Mouscron-Peruwelz) qui a débarqué ce jeudi au Congo pour parapher un contrat jusqu’en fin de saison. Âgé de 19 ans, l’attaquant croate originaire de Sibenik dans le sud du pays arrive en Gaume le moral gonflé à bloc. Il devra cependant prendre son mal en patience puisqu’il ne sera pas encore qualifié ce week-end.
Marin, comment vous êtes-vous retrouvé à Virton ?
C’est assez simple, quand Mouscron a fait signer un nouvel attaquant au mercato (NDLR : l’argentin Viola), j’étais un peu obligé de partir si je voulais avoir du temps de jeu. Après, Virton est le premier club à s’être manifesté pour moi.
Et vous n’avez pas hésité longtemps ?
Non. J’ai parlé avec Théo (Defourny) qui jouait là la saison passée et il ne m’a dit que du bien sur Virton. Il m’a affirmé que c’était un bon club pour moi, que je pourrais avoir du temps de jeu et marquer des buts là-bas. En plus, d’après lui, le coach était top, la ville sympa et que le public était toujours derrière son équipe. Je n’ai donc pas hésité, une fois libéré de mon contrat avec Mouscron j’ai directement été à Virton.
Quelles sont vos premières impressions sur votre nouveau club ?
D’après ce que j’ai vu pour mon premier entraînement, l’équipe a l’air bonne. Tout le monde est en tout cas très sympa et j’ai été très bien accueilli. Mais je sais aussi que Théo a sonné à l’un ou l’autre de ses anciens équipiers pour qu’ils m’accueillent au mieux.
Quel est votre objectif à Virton ?
Je suis venu pour engranger du temps de jeu, emmagasiner de l’expérience et aider le club à atteindre ses objectifs. On m’a dit que Virton voulait atteindre le top 8 en championnat et je vais tout donner pour essayer d’aider au mieux l’équipe à réussir ce challenge. Bien entendu, j’espère avoir l’occasion de rejouer en D1 mais je ne veux pas penser à ça maintenant. Je suis à Virton et d’ici la fin de saison, je ne veux penser qu’à notre objectif.
En Croatie, vous étiez considéré comme un grand talent, vous avez joué en équipe nationale chez les jeunes…
Oui, j’ai fait partie des sélections en U17, U18 et U19 et si je n’ai pas encore été appelé avec les Espoirs, c’est parce que mon temps de jeu n’est pas suffisant. En sélection, j’ai joué avec Alen Halilovic qui est maintenant dans l’équipe B du Barça ou encore Fran Brodic qui est prêté cette saison par Bruges à l’Antwerp.
La sélection, vous y pensez encore ?
Bien sûr, j’en rêve. Le problème c’est que quand tu ne joues pas, tu es vite oublié. Si le coach regarde le journal et qu’il ne voit pas mon nom, il ne va pas me sélectionner. Mais j’ai gardé contact avec le staff des Espoirs et ils m’ont dit que j’avais toujours ma place dans l’équipe si je trouvais du temps de jeu.
Quel style d’attaquant êtes-vous ?
Mes qualités principales sont la vitesse et la technique. Je ne suis pas le genre de joueur qui va jouer en pivot. Moi, mon truc, c’est de partir dans les espaces, décrocher pour venir chercher le ballon, partir en une-deux.
Ça ne vous embête pas trop de redescendre en D2 ?
Pas du tout. Je préfère largement être ici en D2 que de continuer à jouer avec les U21 de Mouscron. Ici, je vais avoir l’occasion de me mesurer à des joueurs qui ont beaucoup d’expérience et qui, pour beaucoup, ont déjà connu la D1. En plus, c’est un championnat avec de l’enjeu et de la pression. En Espoirs, si tu gagnes un match, c’est bien. Si tu perds, ce n’est pas un drame.
En tant qu’attaquant, quel est votre modèle ?
J’aime beaucoup Mario Mandzukic et Luis Suarez. Mais si je devais choisir, je dirais Mandzukic car, déjà, il est Croate comme moi, et puis son parcours est motivant. Lorsqu’il a débuté, on lui disait qu’il n’était pas bon et il a continué à bosser. Et aujourd’hui, il joue à la Juventus.
IL PORTE LE MÊME NUMÉRO DEPUIS SES DÉBUTS À SIBENIK
Le 17 était déjà floqué au nom de son frère
S.M.
Bien souvent, le numéro de maillot choisi par un joueur de foot cache une histoire tantôt marrante, tantôt émouvante.
Dans le cas du nouvel avant-centre virtonais, c’est plutôt assez cocasse ce qui s’est tramé. « Cela date de mes débuts à Sibenik », précise le joueur croate natif de cette bourgade de Dalmatie. « Au moment du choix du numéro de maillot, on m’a dit que ce serait bien que je prenne le 17… car mon frère passé par là avant moi portait ce maillot et il était donc déjà floqué au nom de Jakolis. J’ai donc arboré ce chiffre dans mon dos et depuis, c’est toujours celui-là que je choisis s’il est disponible dans le club où j’arrive. »
SON FRÈRE JOUE À CLUJ
Également attaquant, son frère, Antonio Jakolis (23 ans), est aussi passé par l’équipe de Mouscron-Peruwelz. Il évolue aujourd’hui en Roumanie, du côté de Cluj. « Nous avons eu l’occasion de jouer quelques matches ensemble à Mouscron et j’espère vraiment plus tard pouvoir jouer encore à ses côtés. Lorsqu’on évolue ensemble c’est beaucoup plus facile car nous nous connaissons par cœur. »
IL A QUITTÉ LA CROATIE À 16 ANS À PEINE POUR REJOINDRE MOUSCRON
« La Belgique m’a surtout appris à travailler »
Marin Jakolis n’avait que 16 ans lorsqu’il a quitté sa Croatie natale pour poser ses crampons à Mouscron à l’été 2013. « Je suis arrivé au club accompagné par mon frère qui avait aussi été engagé par le RMP », se souvient le joueur. « Au début, nous étions à deux et ça allait mais il est parti après seulement six mois. Je me suis retrouvé tout seul sans parler le français et en n’ayant pas fini mes études au pays. »
Du jour au lendemain, il a donc dû apprendre à se débrouiller tout seul. « Je parlais anglais mais ce n’était le cas que de deux ou trois personnes à Mouscron. Cela ne m’a pas aidé. J’ai donc appris le français sur le tas. Il y a six mois, pour tout vous dire, j’aurais encore été incapable de tenir une conversation en français par téléphone. Il fallait que je sois en face de la personne pour bien comprendre. Depuis, ça va mieux et j’ai fini mes études par procuration tout seul après les entraînements. »
S’il a un peu galéré au début, tout cela a été bénéfique pour sa carrière. « En Belgique j’ai surtout appris à travailler. On ne s’arrête jamais chez vous. En Croatie, tu peux arriver à l’entraînement et dire au coach « j’ai mal ici » et tu restes au repos. Ici, on va te dire de faire de la muscu ou autre chose. »
Defays : « Un geste fort de la part de la direction »
S.M.
Frank Defays, l’entraîneur virtonais se réjouit de l’arrivée de Marin Jakolis. « Pour moi, c’est un geste fort de la part du club », glisse l’ancien capitaine de Charleroi. « Cela montre au groupe que si beaucoup de gens pensent que c’est fini, nous on garde espoir. Si les dirigeants n’y croyaient plus, ils n’auraient pas fait de transfert en plus. J’espère que cela va remobiliser tout le monde et j’espère déjà constater une amélioration ce samedi à Roulers. »
DE LA CONCURRENCE
En plus d’un petit coup de fouet au moral du groupe, l’arrivée de Jakolis va amener de la concurrence pour un poste de numéro 9 où Mbuba est dans un fauteuil depuis le début de saison. « Marin a un profil différent, il va nous apporter sa vitesse, c’est un attaquant qui va chercher les espaces. Maintenant, je ne saurais pas dire aujourd’hui quel effet cela va avoir sur Jef. Dans un tel cas de figure, il y a deux réactions possibles. Soit l’arrivée d’un nouveau concurrent te tire vers le haut soit, cela a l’effet inverse. Les vrais compétiteurs sont boostés dans de tels cas. »
Avec la venue de Jakolis, N’Diaye et désormais Lazaar, le mercato virtonais est bouclé.
LE JOUEUR DE 22 ANS DÉBARQUE DE SAINT-TROND
Mehdi Lazaar signe pour 1,5 an
Avec Philippe Emond.
FB
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Un jour après l’acquisition de Marin Jakolis, l’Excelsior Virton est à nouveau allé pêcher en Division 1 pour renforcer son effectif. En effet, Mehdi Lazaar (Saint-Trond) a signé ce vendredi un contrat d’1,5 an (plus une année en option) en faveur des Gaumais. Flanc droit de 22 ans, il est le fils de Hamid Lazaar qui a porté la vareuse virtonaise en Division 3 lors de la saison 88-89. « Il a participé à son premier entraînement ce vendredi avant de parapher son contrat et il s’installera sur Virton dès lundi », sourit Philippe Emond. Virton tient donc son 3e renfort pour un mercato qui aura été long. « Je suis au bout du bout (rires). J’aurais aimé faire ces deux transferts plus vite mais cela a pris du temps puisqu’il fallait que leurs clubs respectifs les libèrent. Je voulais également au travers ce mercato déjà préparer la saison prochaine et avoir une vision à long terme. Sur nos trois renforts, deux ont un contrat plus long (NDLR : N’Diaye et Lazaar) . »
Il faudra maintenant attendre la venue de Deinze samedi prochain pour voir à l’œuvre Lazaar et Jakolis, la rencontre contre Tubize étant un match remis, les deux joueurs ne pourront pas être inscrits sur la feuille de match.
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SERAING
« Dans l’arène, les jambes tremblent »
Les Sérésiens, qui se déplacent à l’Union, doivent changer de mentalité s’ils veulent accrocher le top 8
J.V.
Pape Camara devra tenir le milieu de terrain face à l’Union.
Sébastien Smets
Seraing est au pied du mur avant son déplacement à l’Union, ce samedi (15h). Les hommes de Drazen Brncic doivent se reprendre et enfin faire preuve d’orgueil, de fierté.
Seraing est au plus mal en ce début d’année 2016. Après ses deux défaites de rang en championnat, le voilà qu’il pointe à la 9e place, à 7 points du 8e, Lommel… et de l’Union qui compte cependant 2 rencontres de moins. Le déplacement chez les hommes de Marc Grosjean n’en est évidemment que plus important. Lommel reçoit Tubize, 2e, et un succès des Sérésiens du côté de Bruxelles pourrait leur permettre de revenir à 4 unités. Hélas, c’est plus facile à dire qu’à faire. Surtout quand on voit dans quel marasme Drazen Brncic est empêtré. Footballistiquement, son effectif recèle pas mal de qualités. Mais le mental de ses troupes pose problème. Et celui-ci et plutôt sérieux. « Ce noyau manque totalement de discipline, de qualité de concentration », assène le mentor du Pairay. « Les joueurs ne font pas suffisamment preuve de rigueur. La direction m’avait prévenu lorsque j’ai repris cette équipe et force est de constater qu’elle avait raison. Le souci se situe dans la tête. »
L’entraîneur pointe notamment le comportement de ses joueurs envers l’arbitrage qui lui a valu trois exclusions en seulement deux rencontres. « Depuis le premier jour, je leur ai expliqué qu’il est important de vouvoyer l’homme en noir. De l’appeler Monsieur. De ne pas l’apostropher de manière vulgaire sinon, il est logique que le dialogue ne soit plus possible avec lui… C’est assurément un de nos plus gros soucis. Je crois que dans toute ma carrière de coach, je n’ai jamais abordé un match comptabilisant 4 suspendus pour exclusion ! Pourtant, c’est bel et bien ce qui m’arrive pour ce déplacement à l’Union. Ils doivent aussi se rendre compte qu’en étant exclu de la sorte, ils pénalisent tout le club ! Je demande une saine agressivité mais là, ces cartes furent brandies parce que nous subissions la qualité de l’adversaire. »
Si l’attitude de ses joueurs envers l’arbitre est un problème, il n’est certainement pas le seul. « Durant la semaine, le mental n’y est pas non plus. Cette indiscipline aux entraînements ressort inévitablement les jours de match. Ils ne tendent pas à atteindre leur limite à chaque séance. Impossible donc d’être au top le week-end ! Et puis il y a la gestion du stress… Si un joueur veut évoluer à un certain niveau, il doit être capable de résister à la pression. Oui, Seraing doit figurer dans le top 8 en fin de saison et cela implique une obligation de résultat. Mais ils ne doivent pas péter les plombs à cause de cet objectif. Nous manquons même de lucidité dans le jeu. Tout cela parce que la tête n’y est pas. Nous n’avons pas cette conviction de gagneur. Je veux la retrouver. Nous devons croire que nous pouvons battre tout le monde en montant sur le terrain. Les joueurs sont peut-être forts dans la parole, mais une fois dans l’arène, leurs jambes tremblent ! Je vois des caïds dans le vestiaire, mais c’est sur le terrain que je les veux ! »
Drazen Brncic compose avec cinq joueurs suspendus
J.V.
Sans Théo Pierrot.
Kip
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Il y a un an est demi, Drazen Brncic quittait l’Union pour rejoindre Maasmechelen. C’est dire comme il connaît bien son adversaire du week-end. « Ce club a une âme », explique-t-il. « Il est un peu à Bruxelles ce que le RFCL est à Liège. Mas période là-bas est sans nul doute la plus belle de ma carrière de coach. Nous avions été promus de D3 et D2 et la fête fut fantastique. Ma décision de partir fut prise à cause de la passivité de la direction, à l’époque. Si je dois prier, je vais dans un lieu de culte, pas dans le secrétariat d’un club de football. »
Pour ce déplacement, le coach sérésien sera privé de Popoola, Rentmeister, Sahraoui, Doumbia et Pierrot… Tous suspendus. D’Onofrio et Bojovic ressentaient une douleur musculaire ce jeudi mais plus de peur que de mal puisqu’ils sont sélectionnés. Idem pour Bonemme qui souffrait d’un coup direct sur le genou..
UNION :
Sadin, Chalon, Cabeke A., Mpati, Martens, Kocabas, Vandiepenbeeck, Cabeke G., Kaminiaris, Massengo, Neels, Morren, Wallaert, Haddadou, Cocchiere, Da Silva, Aguenom, Antoine-Curier, Rajsel, Zitte.
SERAING :
Mfa, Mignon, D’Onofrio, Bojovic, Larocca, Preseaux, Bamba, Lamort, Dachelet, Bonemme, Lud. Ferron, Camara, Said, Cascio, Senakuku, Adam, Momi, Bossekota, Gueye.
ARBITRE :
M. Van Driessche.
MATCH :
dimanche 15h.
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