LOMMEL – AFC TUBIZE 1 – 1
Le titre s’éloigne
Tubize a perdu des plumes à Lommel (1-1)
SÉBASTIEN HELLINCKX
Diallo n’a que trop rarement été servi dans de bonnes conditions.
Devaux
Tubize ne parvient toujours pas à retrouver son meilleur niveau et a, à nouveau, perdu des plumes dans la course au titre à Lommel (1-1).
Toujours concerné par la lutte pour le titre malgré leur défaite face à Roulers de la semaine dernière, Tubize se déplaçait au fin fond du Limbourg pour tenter de décrocher son premier succès de 2016 et, surtout, de garder contact avec l’Antwerp, leader de la série. Toutefois, Lommel s’est montré très costaud durant nonante minutes, menant la vie dure à une formation tubizienne qui n’a trouvé la clé qu’à une seule reprise pour accrocher le point du nul.
Tout débutait pourtant difficilement pour les Sang et Or, rapidement mis sous pression par Lommel. Pendant un bon quart d’heure, la formation limbourgeoise dominait la rencontre. Les locaux ouvraient logiquement le score à quelques minutes de la pause via l’inévitable Bertjens alors que Tubize était enfin rentré dans sa rencontre.
« On a eu du mal à rentrer dans la rencontre, un scénario équivalent à celui connu face à Roulers », reconnaissait Colbert Marlot à l’issue du match. « Dans ce genre de match, ce sont les détails qui font la différence. Malheureusement, nous n’avons pas su les prendre à notre avantage. »
Comme à leur habitude, les hommes de Colbert Marlot remontaient sur la pelouse avec de toutes autres intentions. Plus agressifs dans les duels et plus adroit dans le jeu, les Sang et Or allaient prendre le dessus en seconde période. Par trois fois, Keïta manquait inexplicablement l’égalisation. Lommel pliait mais ne rompait pas et tentait de garder la tête hors de l’eau malgré une très nette domination de l’actuel dauphin de l’Antwerp.
« Dès l’entame de la seconde période, nous avons retrouvé notre jeu avec une certaine cohérence offensive. Nous n’avions plus vu cela depuis un moment et c’est de bon augure pour la suite. »
Mais, comme souvent cette saison, Tubize n’a jamais baissé les bras et a continué à pousser pour arracher le point du partage. Shengelia, qui avait à peine été replacé dans l’axe, héritait d’un ballon mal dégagé qu’il propulsait de pleine volée en pleine lucarne.
« Pour revenir au score, il fallait être plus consistant en seconde période. Et c’est ce que nous avons fait. Bousculer Lommel n’est pas facile et on se contentera de ce partage car, sur le fond, c’est une bonne base de travail pour la suite de la saison, dont la rencontre face à Virton. »
Sur le plan comptable, ce partage en terres limbourgeoises ne fait cependant pas les affaires des Tubiziens qui risquent encore de perdre du terrain sur les Anversois qui reçoivent Heist ce soir. De son côté, Tubize reste sur un 5/18…
DEINZE – RWS BRUXELLES, CE SAMEDI À 20H
Grisez se méfie de Deinze
CH.ST.
Grégory Grisez et le RWSB veulent le premier succès de 2016.
Dev.
Une semaine après la gifle reçue par l’Antwerp (0-4), le RWS Bruxelles espère bien remonter en selle au plus vite avec le déplacement à Deinze. Grégory Grisez, le latéral gauche étoilé, y croit dur comme fer même s’il ne faudra pas sous-estimer la formation flandrienne qui reste sur un joli succès sur la pelouse de Seraing.
« Je ne crois pas qu’il faille tirer la sonnette d’alarme après notre défaite contre l’Antwerp. Nous avions pris deux buts évitables assez tôt dans le match, ce qui a compliqué la suite de notre rencontre. Après, je ne pense pas que nous étions en dessous du niveau des Anversois. Malgré cette défaite qui nous a fait mal, nous devons nous relever et décrocher notre première victoire de 2016 à Deinze. Notre récente série ne doit pas être jetée à la poubelle sous prétexte que nous avons perdu. Il y avait des bonnes choses et c’est justement cela que nous allons tenter de remettre en place ce week-end. »
Le RWS Bruxelles a donc reçu un coup au derrière, comme le dit si bien Grégory Grisez, mais l’ambiance au sein du groupe reste toujours aussi bonne et les Étoilés sont vraiment impatients de renouer avec la victoire.
UNE MENTALITÉ POSITIVE
« Deinze possède un noyau de qualité. Cette équipe n’est peut-être pas à sa véritable place en raison d’un début de saison difficile. Mais il ne faudra pas la sous-estimer car, quand on voit son dernier résultat sur la pelouse de Seraing (ndlr. 1-5), nous ne sommes pas à l’abri d’une mauvaise surprise. Ceci dit, je pense que nous avons les qualités pour aller chercher les trois points. Tout le monde va dans le même sens et c’est positif. »
Rétrogradé à un poste de remplaçant depuis quelques semaines, Grégory Grisez préfère se concentrer sur ce qu’il peut apporter à chacune de ses montées plutôt qu’à son statut.
« Je donne le meilleur de moi-même à chaque match et j’essaye d’apporter le maximum. Maintenant, c’est un choix de l’entraîneur et je respecte ça. À moi de bosser pour récupérer ma place. »
DIRKUNION a déclaré
GEEL
GVA 28/01/2016:
” Geel – ASV Geel kreeg bezoek van de diensten van Binnenlandse Zaken om het verbouwde Leunenstadion te inspecteren. Voor die tussentijdse inspectie kreeg de club een goed rapport.
Dat is meteen een stap dichter bij het verkrijgen van de A1-licentie. Over twee weken controleert de voetbalbond de aangepaste lichtsinstallatie. “
Voila, un concurrent de plus pour la licence A1 – devant le tapis vert éventuel.
Website van Geel :
Les nouvelles lumières sont en train de s’installer depuis le 25/01/2016.
Rapport probablement + pour leur lumières aussi
DIRKUNION a déclaré
GEEL
GVA 28/01/2016:
” Geel – ASV Geel kreeg bezoek van de diensten van Binnenlandse Zaken om het verbouwde Leunenstadion te inspecteren. Voor die tussentijdse inspectie kreeg de club een goed rapport.
Dat is meteen een stap dichter bij het verkrijgen van de A1-licentie. Over twee weken controleert de voetbalbond de aangepaste lichtsinstallatie. “
Voila, un concurrent de plus pour la licence A1 – devant le tapis vert éventuel.
Pour la licence 1A en plus, jawadde.
Mal barré.
De toute façon cela sert à rien de se faire de soucis.
Même si les 1er rapports sont en ordre,
il faut je suppose bien + pour obtenir une licence 1A
GEEL
GVA 28/01/2016:
” Geel – ASV Geel kreeg bezoek van de diensten van Binnenlandse Zaken om het verbouwde Leunenstadion te inspecteren. Voor die tussentijdse inspectie kreeg de club een goed rapport.
Dat is meteen een stap dichter bij het verkrijgen van de A1-licentie. Over twee weken controleert de voetbalbond de aangepaste lichtsinstallatie. “
Voila, un concurrent de plus pour la licence A1 – devant le tapis vert éventuel.
EUPEN
L’AS Eupen officialise l’arrivée de Peter Hackenberg
O.D.
Alemannia-Aachen.de
<
L’information est tombée ce mercredi sur le coup de 18 heures : Peter Hackenberg, dont nous vous parlions dans notre édition de mardi, rejoint bel et bien l’AS Eupen, un accord étant intervenu entre le défenseur central allemand et son club, l’Alemannia Aachen, où il était sous contrat jusqu’en 2017.
« La KAS Eupen a pris sous contrat un défenseur supplémentaire à l’occasion de la période de transfert hivernale ; il s’agit du défenseur central d’Alemannia Aachen qui se lie au Kehrweg jusqu’au 30 juin 2017. Le nouveau joueur avait suivi sa formation dans le centre de perfectionnement d’Energie Cottbuss avant d’enfiler ses souliers à crampons pour Wacker Burghausen et le 1. FC Magdeburg. En 2013, le défenseur central (1m96) a rallié le Tivoli d’Aix-la-Chapelle, où il officiait comme titulaire et capitaine », souligne le club eupenois au travers d’un communiqué.
Cette saison, Peter Hackenberg, qui aura 27 ans le 6 février, évoluait toutefois dans la seconde équipe de l’Alemannia Aachen, en cinquième division. Entre 2004 et 2006, il a été sélectionné à douze reprises en équipe nationale U17.
Christoph Henkel, le directeur de la KAS Eupen, justifiait ainsi la décision du club de se renforcer à ce moment-ci de la saison : « Suite à la prolongation des absences de deux défenseurs titulaires (Diawandou Diagne, luxation de l’épaule, et Siebe Blondelle, blessure rebelle au genou), nous pensions devoir renforcer notre axe défensif. Nous nous réjouissons d’avoir trouvé en la personne de Peter Hackenberg le renfort adéquat pour le poste vacant au centre de notre défense. Peter Hackenberg est un battant et un meneur d’hommes ; son expérience et sa fiabilité permettront à notre ligne défensive de retrouver une plus grande stabilité. Nous sommes impatients de l’accueillir parmi nous. »
ATTENDU DÈS CE JEUDI
Peter Hackenberg va donc entrer en concurrence avec Sergio Rodriguez et Nicolas Timmermans, deux joueurs qui peuvent aussi évoluer un cran plus haut. Après la régularisation administrative de son transfert, le défenseur central allemand est attendu dès ce jeudi matin (11h30) pour sa première séance d’entraînement avec ses nouveaux équipiers au Kehrweg. Eupen étant au repos en championnat ce week-end, il disposera d’une semaine complète avant de plonger dans le bain de la Proximus League.
VIRTON
L’exemple viendra toujours d’en haut
le marseillais
du faubourg
Les Gaumais sont désormais à 14 points du top 8…
JPL
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Je ne veux plus être d’un optimisme béat. Avec le temps et mon expérience professionnelle, j’ai cessé de croire au Père Noël et j’ai acquis la conviction que faire partie d’un collectif à notre époque est une réelle difficulté pour quelques-uns…En ce début 2016, tout comme vous, j’aurais aimé que l’Excelsior s’impose contre Lommel au terme de cette soirée poisseuse et humide d’hiver.
La veille du match, lors de son allocution, le président Emond rappelait le nécessaire effort, pour tout un chacun, de se serrer les coudes afin que le club ait encore une chance d’accéder au foot pro. Touchant au plus juste dans les mots mais se cherchant parfois dans la voix des raisons d’espérer. Le lendemain, à la conférence de presse un coach désabusé, sous le coup de la déception, à la recherche lui aussi de solutions pour…le prochain match.
La défaite n’étant pas leur tasse de thé, j’ai pour ces deux-là une pensée particulière mais je sais que demain ils repartiront, animés d’une même rage de vaincre.
Il faudrait donc être un doux rêveur pour croire encore à une possible remontée dans le top 8.
A partir du moment où notre obligation de résultats sombre dans des probabilités mathématiques plus qu’hasardeuses, il nous reste simplement à mettre en œuvre une obligation de moyens, le succès improbable de la première passant d’ailleurs par la stricte application de la seconde.
Quels moyens ? En tant que responsable pédagogique de l’académie des jeunes, il me faut reconnaître que nos formateurs essayent de mettre en œuvre auprès de nos jeunes joueurs une politique de valeurs essentielles qui se résument selon moi au mot « respect » : le respect d’un travail bien fait, le respect de l’autre et de soi, le respect des infrastructures et le respect du maillot que l’on porte…, Aujourd’hui, dans un monde où le fric et l’ambition personnelle s’érigent trop souvent en seuls points de repère, c’est peut-être en demander beaucoup trop à certains.
Je pense à tous ces jeunes, qui lors de longues soirées hivernales, viennent au Congo parfaire leur formation footballistique et se construire également un caractère et une personnalité. Souvent, ces petits footeux en herbe lorgnent du côté de la cour des grands d’un œil admiratif. Voilà pourquoi, même si nous sommes un peu justes en termes de résultats, il nous faut être irréprochable dans la mentalité. Pour beaucoup de nos jeunes, au foot comme ailleurs, l’exemple doit venir d’en haut.
VIRTON
Deux joueurs dans le collimateur de Virton
Le jeune virtonais Yassine Knis a inscrit un triplé ce mardi en amical face au Fola Esch
S.M.,A.B., N.D.,B.S., J-.M.G.
Yassine Knis.
JPL
Comme tous les jeudis, voici toutes les dernières nouvelles en Promotion D et et Division 2 avant les rencontres de ce week-end.
1
Virton (D2): N’Diaye à nouveau touché aux adducteurs
Si tout Virton s’est réveillé avec la gueule de bois au lendemain de la défaite contre Lommel qui scelle peut-être déjà le sort des Gaumais en championnat, les hommes de Frank Defays ont repris un peu de couleurs ce mardi. En effet, Virton a surclassé le Fola Esch (4-1), champion en titre au Grand-Duché. « Quelques joueurs en manque de temps de jeu ont eu droit à 90 minutes », glisse le coach. « Ceux qui n’ont pas joué contre Lommel ont tous eu au moins une heure de jeu dans les jambes contre 30 pour ceux qui étaient sur la pelouse. Cette rencontre a été intéressante pour nous surtout point de vue moral, on a vu ce mardi soir tout ce qu’il avait manqué samedi. L’engagement était également bon tout comme le niveau de jeu. Au niveau des sensations, cette rencontre doit nous faire du bien. »
Au niveau pratique, Fred Salem a inscrit un but et Yassine Knis a signé un triplé. Au niveau de l’infirmerie, les absents de ce week-end (Nicolas Day, Mayron De Almeida, Thibaut Lesquoy et Benjamin Cheklit) ne devraient pas être retapés pour le déplacement à Roulers. Autre tuile, Moulaye N’Diaye, le renfort du mercato, a ressenti une douleur au niveau des adducteurs. Pour rappel, le médian français avait déjà dû observer quatre jours de repos après la rencontre amicale contre le White Star à cause d’un souci similaire. Concernant le mercato, Philippe Emond continue d’œuvrer pour renforcer le groupe.
Il est notamment en contact avec un flanc droit et un attaquant et il n’est pas impossible que ces deux dossiers se décantent assez vite.
EXPRESS
Kinkela peut-être qualifié ce week-end
RWS BRUXELLES.
Le club essaye de remplir les dernières formalités pour faire lever son interdiction de transfert. Les dirigeants ont bon espoir de pouvoir faire le tout d’ici la fin de semaine. Et donc de pouvoir officiellement entériner l’arrivée de Christian Kinkela. Sa qualification pour le match de ce week-end en dépend.
Pour le reste, les Étoilés auront au minimum une séance d’entraînement par jour d’ici au match de ce samedi à Deinze.
AFC TUBIZE.
Toujours privé de plusieurs joueurs, l’effectif brabançon wallon devra sans doute se passer de la plupart d’entre eux pour le match de ce vendredi à Lommel. Jordan Henri souffre toujours de la cheville et ne s’est pas entraîné ce mercredi. Tout comme Kevin Lefaix, qui souffre à la cuisse, Yohan Betsch (revalidation) et Vincent Di Stefano.
Après le faux pas enregistré à domicile samedi face à Roulers, Colbert Marlot va donc très certainement devoir composer avec ces forfaits.
WHITE STAR
Kinkela débarque au RWS Bruxelles
La nouvelle recrue.
DR
Fort discret depuis le début du mercato, le RWS Bruxelles s’est activé sur le marché des transferts. Le club a confirmé hier soir l’arrivée de Christian Kinkela, un médian offensif/attaquant congolais de 33 ans. L’ancien joueur d’Ajaccio, d’Amiens ou encore du Pairs FC dispose d’une carte de visite intéressante avec près de 30 matches de Ligue 1 et plus de 180 en Ligue 2. Le nouveau renfort étoilé a aussi été repris près de 25 fois sous le maillot national du Congo.
Plus tôt dans le mercato le RWS Bruxelles s’était déjà positionné sur le dossier d’Hilaire Momi, parvenant même à avoir un accord avec le joueur mais devant finalement le voir filer à Seraing. Le club bruxellois, toujours interdit de transfert, ne pouvait effectivement pas totalement boucler l’affaire. Avec Kinkela, la donne semble différente. Le club l’a présenté officiellement sur son site, assurant aux supporters qu’il serait bientôt qualifié (sous-entendant que l’interdiction sera bientôt levée, ce qui, à l’heure d’écrire ces lignes, n’était pas encore acté).
Par ailleurs, le club a accepté les deux matches de suspension et les 400 euros d’amende demandés par le parquet de l’Union belge à l’encontre de John Bico pour son comportement lors du match face à l’Antwerp samedi. Il ne sera donc pas sur le banc lors des matches face à Deinze et Eupen.
EUPEN
« Avant, c’était le titre et maintenant, c’est le top 8 »
Nicolas Timmermans parle des objectifs d’Eupen
OLIVIER DELFINO
Nicolas Timmermans ne cherche pas d’excuse.
Lambert
Nicolas Timmermans dresse une analyse sans concession de la mauvaise période que traverse l’AS Eupen et envisage les onze derniers matchs de la saison en sachant très bien que le top 8 n’est pas forcément une évidence et qu’il faudra lutter pour l’assurer. En coulisses, la direction fait le point sur les négociations avec un défenseur allemand de l’Alemannia Aachen.
Samedi soir, au Lierse, Nicolas Timmermans (malgré une mauvaise relance qui aurait pu coûter cher sans un arrêt de Niasse) et Sergio Rodriguez ont bien tenu la baraque défensivement. Non-content de son apport défensif, le second y est même allé d’un but en toute fin de match pour égaliser et permettre à Eupen d’éviter une nouvelle défaite.
« On a super bien commencé le match. On avait la maîtrise, sans être très dangereux, mais en faisant bien circuler la balle. On encaisse ensuite un bête but, mais cela arrive… Et à moi aussi. On a su passer outre ce but et on a égalisé dans les dernières minutes. C’est la preuve que la force mentale est toujours là », explique Nicolas Timmermans. « Une fois qu’on va retrouver ce jeu devant, avec plus de percussion, cela va passer. Dans l’ensemble, prendre un point au Lierse, c’est bon pour nous. Ce n’est pas assez, mais c’est déjà bien. »
Il est bien conscient que le bilan en cours de 4 points sur 18 n’est pas suffisant pour une équipe comme Eupen.
« Je n’ai pas de solution. Ceci dit, si on manque de percussion devant, c’est difficile. Samedi, le coach était venu pour partir en contre avec des joueurs assez rapides. On a essayé, mais sans être assez percutant. Quoi qu’il en soit, j’ai vu des joueurs qui se sont donnés, comme Henry Onyekuru. C’est lui qui a amené le plus de danger et de tels joueurs méritent de montrer qu’ils sont là », répond le défenseur central bruxellois, qui sait que la fin de saison sera tout sauf facile. En tout état de cause, Eupen est forcé de revoir ses ambitions à la baisse. « Avant, l’objectif, c’était le titre et maintenant, on se rabat sur le top 8. Ce ne sera pas facile, car il reste encore quelques gros morceaux : des déplacements à l’Antwerp, à Tubize et au White Star, la réception de Roulers et du Cercle Bruges. »
INTÉRÊT POUR HACKENBERG
Et si la solution, finalement, c’était de ne plus chercher à trop prendre le jeu à son compte dans ces top-matchs qui n’ont guère réussi aux Eupenois jusqu’à présent ? « Chaque fois qu’on a voulu faire le jeu dans les matchs du top, on s’est ramassé. Ce samedi, en misant sur le contre, on a pris un point. Le week-end de pause ? Il sera peut-être positif, je ne sais pas. En tout cas, on n’est pas encore très bien », termine notre interlocuteur, qui va prochainement être confronté à un nouveau concurrent en défense centrale.
Comme nous vous l’annoncions hier, un stoppeur allemand est attendu tout prochainement au Kehrweg. Selon nos confrères de l’Avenir, il s’agirait de Peter Hackenberg, actif dans la seconde équipe de l’Alemannia Aachen (D5 allemande) cette saison.
Une information que la direction eupenoise a commentée par voie de communiqué, précisant que si le transfert devait se réaliser, elle le communiquerait dans les plus brefs délais. « La KAS Eupen confirme l’intérêt à un engagement du joueur Peter Hackenberg. En raison de son contrat actuel liant le joueur et Alemannia Aachen, un accord entre le joueur et Alemannia Aachen est nécessaire. »
Concernant Jonathan D’Ostilio, qui a demandé à être prêté en deuxième partie de saison, Eupen n’a « pas encore d’offre que Jonathan serait prêt à accepter. Si Jonathan ne devait pas trouver de meilleure autre situation pour lui, il restera chez nous », explique le club, qui n’a pas reçu de demande pour William Mauclet, prêté au Patro Maasmechelen en début de saison, mais versé dans le noyau B cet hiver.
HOMMAGE VIBRANT POUR CET AMOUREUX DE L’AS EUPEN
250 personnes pour saluer Monsieur Paul Brossel
ALAIN SIEMES
Paul Brossel a reçu un dernier hommage vibrant.
GDS
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Samedi au crématorium de Welkenraedt, la grande famille eupenoise était présente avec plus de 250 personnes pour rendre un dernier hommage vibrant à celui qui a marqué de nombreuses générations chez les Pandas, Monsieur Paul Brossel. Outre sa famille, les supporters et les amis de l’ex-manager sportif de l’Alliance, de nombreux anciens joueurs et dirigeants étaient présents lors de cette cérémonie où plusieurs anecdotes tristes et parfois rigolotes furent contées en allemand et français pendant plus d’une heure. Bien entendu, les dirigeants actuels eupenois étaient en nombre avec Christoph Henkel (directeur général), Thomas Herbert (directeur financier), Joseph Radermacher (secrétaire et CQ) et Joseph Falkenberg (secrétaire des jeunes) qui portait le blason en deuil du club, sans omettre de saluer la dépouille avec ce dernier. Néanmoins, les plus anciens comme Dieter Steffens, René Zimmermann, Frank Neumann, Manfred Theissen et Ralph Lentz dont le discours d’hommage fut unanimement apprécié par toute l’assemble, étaient également forts émus de la perte de ce personnage mythique ayant marqué la vie du matricule 4276.
De notre côté, nous garderons le souvenir d’un homme adorant son club, tout en faisant toujours passer l’AS Eupen avant sa propre personne malgré son travail titanesque au Kehrweg. Avant d’être diminué par la maladie, Paul Brossel décrochait son téléphone au moins une fois par semaine, pour nous demander des nouvelles de l’équipe dont il était le plus fervent des supporters. Même en cas de résultat néfaste, il avait toujours une anecdote ou une petite excuse pour défendre les joueurs qu’ils considéraient parfois comme ses propres enfants.
Lors de l’arrivée d’Aspire en 2012, alors que Paul Brossel savait que son Eupen venait de perdre une partie de son identité, il nous rétorquait avec son légendaire petit sourire. « Sans les Qataris, il n’y avait plus de football national à Eupen car le club se trouvait en faillite. Certes, j’aurais préféré une reprise par des investisseurs belges, mais il faut se rendre compte des réalités de notre époque au niveau footballistique, et tu ne gères plus un club en bon père de famille comme à mon époque. »
D’ailleurs, Paul nous disait souvent que se rendre au stade devenait difficile pour lui, car son cœur en prenait à chaque fois un grand coup, tant il bouillonnait à l’intérieur. Tu manqueras beaucoup à ton Eupen Paul, adieu…
VIRTON
Les 5 questions qui fâchent
Beaucoup d’interrogations pour l’instant à Virton
STÉPHANE MARCHESANI
Frank Defays, l’entraîneur virtonais, nous a répondu avec beaucoup de franchise.
JPL
Ce samedi, Virton reprenait le chemin de la Proxiums League avec au programme la réception de Lommel, le 8e de classe. Ce match devait avoir pour but de relancer les Gaumais dans la course au top 8. Au final, la défaite 1-2 condamne pratiquement le matricule 200 à la D1 amateur. Nous avons posé à Frank Defays les cinq questions qui fâchent.
1
Virton peut-il encore croire à une qualification pour le top 8 ? Oui
Avec 14 points de retard (et un match de moins) sur la 8e place, la première question s’impose d’elle-même. Virton peut-il encore croire au top 8 ? « Aujourd’hui, on aurait tendance à répondre non ou du moins très difficilement », entame Frank Defays. « Maintenant, si tu baisses les bras, la fin de saison risque d’être longue et pénible. Il reste désormais 12 rencontres à disputer et tant que ce sera mathématiquement possible, on se doit d’y croire et de tout faire pour tenter de raviver la flamme. Depuis le début de saison, elle est restée au stade de l’étincelle et, pourtant, je vous assure que je souffle et je souffle pour essayer de faire prendre la braise. »
2
Certains ont-ils perdu tout crédit après des prestations indignes ? Non
Lorsqu’on voit les prestations décevantes à répétition de certains éléments du noyau, on est en droit de se demander si des joueurs ne se sont pas définitivement grillés aux yeux de leur entraîneur. « En début de saison, j’ai commencé une mission avec un groupe et je la terminerai avec ce groupe. Ne comptez pas sur moi pour me désolidariser des joueurs à cause des mauvais résultats », poursuit le coach virtonais à propos de notre deuxième question qui fâche. « C’est une situation que je ne vis pas bien au quotidien mais je ne vais pas fuir mes responsabilités. Par contre, j’en arrive à m’interroger sur le fait de savoir si certains sont réellement engagés dans un projet collectif ou individuel.
S’ils ne mettent pas l’équipe en avant, ce n’est peut-être pas non plus totalement de leur faute. Il faut tenir compte des agents qui, pour la plupart à ce niveau, sont des marchands de pneus (sic). Certains voient déjà leurs joueurs ailleurs avant même qu’ils ne signent à l’Excelsior Virton… »
3
N’est-ce pas le moment de lancer des jeunes virtonais ? Non
Quand rien ne va à Virton, on entend souvent le public réclamer plus de jeunes du centre de formation sur la pelouse. Mais est-ce réellement la bonne solution ? « Les jeunes sont déjà sur le terrain ! Pouvez-vous me citer un club de Division 2 qui, cette saison, joue avec autant d’éléments passés par son centre de formation ? Sans quelques pépins physiques, des garçons comme Mayron (De Almeida) et Thibaut (Lesquoy) étaient titulaires contre Lommel. Prenez Nico (Day), il était titulaire au moment de se blesser. Si maintenant je fais jouer encore plus de jeunes, ils vont prendre la place de plus vieux et si ça ne marche pas, on me critiquera pour ça aussi. De plus, lancer des jeunes à ce moment, vu notre situation, je ne suis pas certain que ce serait leur rendre service. »
4
Y a-t-il un manque de qualité dans ce noyau ? Non
Avec déjà neuf revers concédés cette saison et quelques désillusions depuis le mois d’août, on en arrive à se demander si ce groupe ne manque pas tout simplement de qualité. « Ce n’est pas ça notre problème aujourd’hui. Ils savent tous taper dans un ballon (sic) », assure Frank Defays. « Le souci se situe au niveau de l’état d’esprit du groupe. Quand vous regardez comment ça se passait la saison dernière, il y a une grande différence avec ce qu’on connaît maintenant. L’an passé, on avait un groupe de joueurs qui se tiraient vers le haut. Par exemple, si auparavant certaines choses (comme le manque d’eau chaude, un éclairage insuffisant,…) avaient don de motiver les joueurs qui voulaient prouver qu’en foot, ce n’est pas le fait d’avoir un beau stade avec un grand vestiaire qui compte, aujourd’hui ils se servent de ce genre de détails comme une excuse pour expliquer les mauvais résultats. Etre professionnel, c’est avant tout une attitude et actuellement, j’ai des joueurs, pas tous heureusement, qui ont le statut professionnel mais qui sont amateurs dans leur façon d’être. Et inversement, des amateurs qui sont plus pros que d’autres. » Il ajoute. « Le plus bel exemple est quand vous avez un joueur qui monte sur le terrain avec ses boucles d’oreille (NDLR : Suray) , c’est la preuve d’un manque flagrant de concentration. » Un autre exemple de la mentalité de certains ? « Quand votre attaquant (NDLR : Mbuba) s’inquiète avant le match de savoir s’il est à trois ou quatre cartes jaunes car la semaine suivante il retourne chez son ancien employeur et ne veut pas manquer ce match… »
5
Frank Defays sera-t-il toujours là en 2016-2017 ? Joker
Sous contrat jusqu’en juin 2017, Frank Defays restera-t-il à la barre de l’équipe même si celle-ci chute en D1 amateur ? « Tout d’abord, nous n’y sommes pas encore en D1 amateur », lance-t-il. « Quoi qu’il se passe, je ne change pas ma façon de voir les choses. Ce qui m’intéresse, c’est le prochain entraînement et le match de ce week-end à Roulers. Je suis engagé depuis cinq ans dans un projet appelé Excelsior Virton et je me concentre là-dessus. Pour le reste, il sera temps d’y penser une fois la saison terminée. »
Un joueur ayant déjà évolué en D1 devrait signer ce mercredi à l’Excelsior.
BLAISE SUR LE BANC, LA PREMIÈRE APPARITION DE N’DIAYE ET LE PUBLIC QUI BOUDE
« Je ne serai jamais spectateur »
La présence de Guy Blaise sur le banc, les débuts de Moulaye N’Diaye avec Virton et un public qui se fait toujours plus clairsemé et critique, voilà trois autres enseignements à retenir de Virton – Lommel.
LE CAPITAINE SUR LE BANC POUR LA 2E FOIS
Après avoir suivi Deinze – Virton depuis le banc, Guy Blaise a loupé sa 2e rencontre cette saison puisqu’il n’a pas quitté le banc ce samedi non plus. « Je sais que s’il y a 1.000 personnes dans le stade, il y a 1.000 entraîneurs avec leurs idées et quand je mets Guy Blaise sur le banc, je sais que je vais me faire critiquer », glisse Frank Defays. « Quand vous êtes un entraîneur dans notre situation, vous pouvez choisir de rester là en spectateur et en ne touchant surtout pas aux institutions du club ou alors vous tentez des choses. Pour ma part, je ne serai jamais spectateur. Je fais des choix que je juge les meilleurs pour le club. Guy est le garant des valeurs et de la mentalité du club mais pas de son jeu. Peu de joueurs aujourd’hui sont encore capables de jouer comme il le fait à 35 ans. Le souci, c’est que quand votre équipe traverse des périodes difficiles, les lacunes de Guy se voient plus. Dans cette situation, il ne peut plus jouer sur son placement et son intelligence de jeu. Nous sommes souvent confrontés à des situations où il faut de la vitesse qu’il n’a plus. »
LES DÉBUTS DÉLICATS DE MOULAYE N’DIAYE
Arrivé au mercato, le médian français a joué son premier match officiel avec l’Excel et le résultat est mitigé. « A la pause, je lui ai dit bienvenue en D2 belge », précise Frank Defays. « C’est malgré tout un garçon qui a du potentiel mais il faut comprendre que dans ce championnat, tu n’as pas le temps de préparer tes actions. Tu peux te permettre la réflexion mais si tu te poses des questions, tu es mort. Il faut malgré tout lui laisser un peu de temps, il n’a pas joué depuis le début de saison. Un joueur en manque de temps de jeu aura toujours besoin de quelques matches pour se remettre dedans. »
UN PUBLIC DIFFICILE ET MOINS NOMBREUX
Si tout le monde au club aimerait voir un stade plus garni avec des supporters à fond derrière leur équipe, force est de constater que c’est plutôt le phénomène inverse qui est observé. « C’est un sujet délicat. Aujourd’hui, il y a des gens qui me portaient aux nues il y a deux ans qui sont occupés à prendre leur pelle pour creuser notre tombe. J’espère que ce n’est qu’une minorité. C’est certain qu’on aimerait jouer devant plus de monde mais, d’un côté, je comprends le public. Je me mets à leur place et quand je vois qu’on ne gagne plus, qu’on en prend quatre à Heist qui n’avait pas encore gagné cette saison et que des fois, ils voient des joueurs qui, pour certains, quittent la pelouse sans avoir tout donné et mouillé leur maillot, c’est quelque chose de frustrant. Mais ça ne l’est pas que pour eux… »
SERAING
« Abandonner n’est pas dans mon caractère »
La défaite contre Deinze a fait mal au président de Seraing Mario Franchi qui croit toujours au top 8
PHILIPPE GERDAY
Trois entraîneurs à la tête du noyau, les problèmes d’affiliation de joueurs découlant de sanctions de la FIFA et maintenant une déroute qui largue Seraing à 7 points du top 8 : 2015-2016 n’est pas un long fleuve tranquille sur les hauteurs de Seraing. Le président Mario Franchi fait face aux interrogations avec franchise.
Un 1-5 contre Deinze ne faisait pas partie des plans de Mario Franchi. Alors que le rendez-vous avait été pris avant ce match, le président de Seraing n’a pas annulé l’interview. « C’est incompréhensible de monter sur un terrain avec un tel esprit de non-combativité », lance-t-il. « Samedi, on avait l’impression que c’était Deinze qui se battait pour le top 8 et que nous étions démobilisés. On va essayer de trouver les raisons et de voir quelles solutions apporter Je suis un peu attristé de voir que certains joueurs ne se sentent pas concernés. Nous les mettons dans de bonnes conditions pour bien jouer au football. Mais cette mentalité de ne penser qu’à soi et pas au club, vouloir se montrer à tout prix.. Or, le but est de grandir avec nous avant de penser à pouvoir aller ailleurs. »
Avec 11 matches encore à jouer, les Sérésiens se sont placés en mauvaise posture à 7 points du plus proche rival du top 8. « Ce n’est pas dans mon caractère de croire que le top 8 n’est plus accessible. Si on ne finit pas 8e, il faut être 9e parce que tu ne sais jamais ce qui peut se passer avec les licences devant nous. Même si on ne compte pas là-dessus, le but reste d’être dans les 8 et on va faire tout pour y arriver. Oui, j’y crois encore : sur 33 pointsen jeu, il en faut 21, 22 pour être dans les 8. J’avais fait un petit calcul. Aucun match n’est facile mais nous avions 6 matches abordables (Heist, Geel, Dessel…) soit 18 points. Il fallait aller chercher 3, 4 points ailleurs. Maintenant, il en faudra plus… »
Comme dimanche à l’Union. « L’Union ? Cela vaut peut-être mieux qu’un petit club. Sinon, tu vas encore être crispé, les joueurs ont l’air d’avoir peur. Or, on doit jouer libéré. On prend trop peu de points au Pairay et on a péché par manque d’un finisseur. Et on l’a trouvé avec Momi. »
Le président n’a pas la même vision que la plupart des observateurs. Pour lui, l’équipe n’est pas plus faible que l’an passé. « Quand on fait une équipe, on croit toujours qu’elle est meilleure que la précédente. La saison passée, les journaux nous citaient parmi les descendants ! Dufer a été la cerise sur le gâteau en fin de mercato. La sauce a pris très vite, Tous les joueurs se sont améliorés et certains ont filé plus haut (Tirpan, Vaccaro, Boumediene à Mouscron, Stevance à Charleroi, Dikaba et Bochet ont disputé l’Europa League). Nous avons commis l’erreur de travailler avec des contrats d’un an. La défense a été conservée, même si Mfa n’a pas la même qualité que Didillon. Au milieu, Popoola est resté, Camara va être un plus s’il se met dans la tête qu’il est à Seraing et ne pas croire qu’il est la star qu’il n’est pas. En attaque, certaines choses ne seraient pas arrivées si nous avions pu constituer le noyau avec l’entraîneur que nous avions en vue. ».
Peut-être aurait-il fallu attacher plus d’attention à la mentalité de certains joueurs avant de les recruter alors que le premier choix comme T1 avait fait faux bond. Le 3e entraîneur de la saison doit sauver les meubles. « À dix jours de la reprise, on a dû chercher un coach. Alex Czerniatynski était un super-gars dont j’ai apprécié les qualités humaines. Pour le remplacer, on a pris Henri Depireux qui avait le profil alors que personne d’autre n’était libre sur le marché. Pendant 2 semaines, il était bien sévère puis il a lâché. Avec Drazen, je pense qu’on a enfin ce qu’on cherchait : un Liégeois, présent tous les jours au stade, même quand il n’y a pas entraînement. Oui, il n’était pas sur le marché. Il nous a contactés alors que je ne me serais pas permis de faire le premier pas mais j’ai compris qu’il voulait partir. Je suis un président facile à vivre. Je veux être au courant de ce qui se passe, je vais voir les entraînemenst mais je n’impose rien. Drazen vit le foot à 200 %, il passerait jouer et nuit au stade. Il a un caractère de battant, il n‘aime pas perdre. Il n’apprécie pas du tout la situation actuelle qui ne se passe pas comme il l’attendait. »
Seraing a dû aussi affronter la FIFA. « Personne ne nous a facilité la vie. Malgré tout ça, on s’en est plus ou moins sorti. On a eu gain de cause dans pas mal d’histoires en attendant la Commission des Litiges ce vendredi 29 janvier. C’est dur à vivre pour ceux qui vivent le club au quotidien. On a bloqué Camara, Rentmeister, Pedro, le jeune Croate Babec… J’ai parfois l’impression que personne n’ose prendre une décision. On s’est attaqué au petit Seraing : pourquoi nous et pas d’autres comme l’Atletico, Marseille, Manchester City qui ont aussi des liens avec Doyen ? »
Mario Franchi est plus combatif que jamais. « Oui, c’est la saison la plus difficile depuis que je suis au club. J’assume, je ne suis pas du genre à me laisser abattre. Descendre ne respecterait pas le plan établi. Je ne laisserai pas tomber le club. Et si on descend, on partira sur des bases qui nous permettraient de revenir dans la D1B. J’y crois, je veux continuer le projet. »
« Tous ces cartons rouges m’énervent énormément »
Jeffrey Rentmeister.
S. Smets
Pour reprendre l’expression d’un confrère, Seraing nous la joue « les héros du. carton » cette saison. Le jeu de mots ne va pas rendre le sourire à Mario Franchi. « Oui, ça m’énerve parce que je ne supporte pas des cartes rouges pour des bêtises. Parfois, c’est inévitable parce que tu dois faire la faute. Ici, elles sont inutiles. Une faute grossière au milieu de terrain ne sert à rien. Je ne peux pas l’accepter, le coach leur a dit et malgré cela, ils continuent… Depuis le début de saison, je ne compte plus les matches où nous n’avons pas fini à à 11. On ne doit pas être loin de la dizaine (NDLR : c’est le 8e match). Ce n’est pas normal. J’espère que ça va s’arrête. Drazen leur dit d’être courtois, d’accepter les décisions mais non on préfère applaudir. La discipline doit se réinstaller. Il, s’agit du 3e match d’affilée ! Même si l’arbitrage n’est pas de notre côté cette saison, on ne fait rien pour rester calme. Quand tu as fait une bêtise, tu dois l’assumer, c’est ton problème. ».
Mario Franchi insiste sur ce problème de discipline. « Sans doute paye-t-on les pots cassés des erreurs du passé. Si, au départ de la saison, l’entraîneur avait été plus sévère (même si je suis au contact tous les jours, je ne vois pas tous les entraînements) avec certains joueurs, sans doute n’en serions-nous pas là. Certains ont pris des libertés, il faut rattraper tout ça. Les joueurs avaient pris un pli pendant plusieurs mois. Drazen Brncic est arrivé et découvre des choses qui ne vont pas. Un joueur qui casse une porte (et ce sera sanctionné), cela ne doit pas arriver. »
LA DIRECTION PRISE À PARTIE SAMEDI
« À la recherche d’un médian technique »
Il négocie.
Van Ass
Samedi à la fin du match, certains supporters sont venus demander des comptes aux dirigeants sérésiens. « Je peux comprendre qu’ils ne soient pas contents. Logique avec nos deux dernières défaites mais j’aimerais savoir ce qu’ils nous reprochent. Je vais essayer de voir un responsable pour obtenir des réponses. »
Il poursuit : « Nous avons fait tout ce qui est nécessaire pour améliorer le noyau : nous avons fait trois transferts, dont un est du top. J’ai dû me battre pour avoir Momi. Et nous continuons à chercher. J’aimerais bien savoir sur quelle base nous sommes responsables de ce qui se passe. C’est ça qui m’ennuie. Si on n’avait rien fait ou qu’on était allé chercher un pétard d’un petit club (sic), je ne contesterais pas. Certains visent Vincent Ciccarella. Vincent ne fait rien sans me consulter. Il a une bonne vision et une très grande connaissance du foot. Si on le critique, je suis aussi visé, puisque c’est moi qui prends les décisions. Vincent me propose, on réfléchit ensemble avec Dominique D’Onofrio. Tous les trois, on fait ce qu’on doit faire. »
Dans les jours qui viennent, le noyau va être dégraissé et certains Sérésiens sont en contact avec d’autres clubs… ou pourraient retourner à Metz. Dans le sens des arrivées, Seraing est sur la piste d’un médian technique, capable de tirer les coups francs. « C’est un profil qui manque dans ce noyau… alors que je reste persuadé qu’on peut être la révélation de ce 2e tour. »
« On sera prêt pour la licence »
Les transformations du stade vont être terminées pour le 15/02
PH.G.
Mario Franchi fait le point sur les dossiers.
Van Ass
Sportivement, la course vers le top 8 s’est compliquée après la défaite contre Deinze. Sur un plan administratif, le club sérésien est dans les temps pour ne pas être recalé à cause d’un problème de licence.
Pour rester dans le foot rémunéré la saison prochaine, Seraing doit remplir deux conditions : terminer dans le top 8 et être en ordre de licence pour la D1, critère qui peut aussi lui sourire en cas de défection administrative d’un concurrent. Le point majeur est la mise en conformité du stade du Pairay. Mario Franchi se montre plus qu’optimiste même s’il faut toujours attendre l’avis définitif de la Commission des Licences. « Nous serons prêts et nous avons encore eu une réunion à ce sujet la semaine passée. Aujourd’hui (NDLR : lisez hier ), ils placent les chaises dans l’ancienne tribune debout. Derrière le but, la tribune pourra accueillir 3000 personnes et est bien avancée. Le 12 février prochain, nous recevons la visite des pompiers, du Ministère de l’Intérieur, etc. Le dossier de licence avec leurs attestations doit être envoyé le 15, le cachet de la poste faisant foi. Celui qui ne l’a pas fait est dehors. »
« COMME MARC COUCKE »
C’est un sacré effort de toutes les parties concernées par le club. « La transformation représente un investissement de 2.100.000 Euros. Avec les pylônes installés en novembre c’est 2,4 millions. Pour le reste, je ne crois pas que le problème de l’an passé va se répéter. Le président de la CBAS avait dit qu’il n’espérait pas nous revoir pour la même chose (NDLR : des doutes sur la continuité du club malgré la garantie écrite de Bernard Serin). À partir du moment où tu ne payes pas l’ONSS, que tu ne payes pas tes joueurs, tu t’exposes aux problèmes. On n’a jamais eu un Euro de retard, tout était payé à temps et à heure. Ce refus d’accorder la licence nous était tombé sur la tête. Marc Coucke ne fait pas autrement à Ostende ! À la Commission des Licences, on nous a répondu qu’on ne connaissait pas bien Bernard Serin. Mais il faut se renseigner quand tu ne connais pas. Et Bernard Serin pèse lourd. Ici, on est des Belges, des Wallons dans un club wallon et on te met encore des bâtons dans les roues… ».
Seraing n’a pas envie de jeter l’argent par les fenêtres. « Même si les vestiaires actuels sont homologués, les nouveaux vestiaires seront terminés en juillet. Sans licence, cela ne sert à rien d’être dans les 8. S’il n’y avait rien de fait, on pourrait comprendre. Le stade est là et il sera prêt. Même en D1 amateurs, il faudra aussi un stade conforme. Les derniers aménagements pour la D1, c’est le chauffage du terrain (on la bâche de Met)z et l’arrosage. Sinon, on peut jouer les éliminatoires de l’Europa League sur notre terrain. »
COLLABORATION AVEC METZ
« Didillon a pris son élan au Pairay »
Thomas Didillon
fcmetz.com
Un des axes qui a contribué à la relance de Seraing est l’intégration dans la « galaxie » du FC Metz. La saison passée, les « Rouge et Noir » ont plus que profité de l’apport de Thomas Didillon, Samy Kehli et Saliu Popoola. Avant sa grave blessure, Moussa Gueye avait quand même planté deux buts en quelques apparitions, tandis qu’Ali Bamba, arrivé au mercato d’hiver, a mis du temps à se mettre dans le bain après être resté plusieurs mois sans jouer en Lorraine.
Cette saison, Popoola est resté tandis que Kwame Nsor, Marouane Sahraoui, Matthieu Udol, Thibaut Vion et Anthony Mfa sont arrivés. Pour diverses raisons, l’impact est moins évident mais cela ne remet pas en cause la collaboration. « Elle se passe bien mais, parfois, cela traîne un peu pour savoir si un tel joueur vient ou s’il ne vient pas. Par exemple, si on avait su trois semaines avant qu’Udol viendrait à Seraing, on n’aurait pas été aussi nombreux sur le flanc gauche. Les décisions sont parfois prises tardivement mais il n’y a aucun problème puisqu’on reçoit des joueurs de valeur », juge Mario Franchi.
Rater le top 8 ne remettrait rien en cause. « Si on doit descendre en D1 amateurs, je pense que la collaboration existerait toujours. Peut-être aurait-on un peu plus de difficultés pour amener des joueurs. Mais s’ils ne jouent pas à Metz, autant qu’ils se montrent à Seraing. La D1 amateurs sera une division très difficile, avec une seule place montante et 9 équipes qui reviennent de D2. »
Metz y gagne aussi. « Même si certains supporters ne voulaient plus entendre parler de Thomas Didillon après 3 matches, il s’est lancé au Pairay, est titulaire à Metz et est parti pour une grande carrière. Kehli rejoue avec le nouveau coach. Quant à Udol, il est retourné de commun accord, ils avaient besoin d’un joueur à gauche. L’entraîneur le connaît et compte dessus, on n’allait pas le bloquer c’est une bonne chose pour lui. Metz ne nous impose rien. Je l’ai dit à tous les entraîneurs et encore dernièrement à Drazen parce qu’il croyait que c’était le cas. Si cela avait été le cas, je n’aurais pas été d’accord. Les meilleurs jouent, un point c’est tout. »
TUBIZE
« Être plus souvent titulaire »
Garlito a marqué des points face à Roulers
OLIVIER EGGERMONT
Garlito a montré beaucoup de bonnes choses samedi.
Eggermont
Malgré la déception due à la défaite, le tableau n’était pas tout noir pour Tubize. Parmi les satisfactions : la prestation de Shean Garlito au milieu de terrain.
Durant la première partie de la saison, il a surtout joué les dépanneurs. Dans l’axe de la défense à Eupen, arrière droit à certaines occasions, le joueur formé à l’ombre du stade Leburton a souvent été baladé d’un poste à l’autre. Ce samedi, il remplaçait Liard, suspendu, dans le milieu du jeu, à sa vraie place. Et pour commencer l’année 2016, le numéro 7 tubizien nous a livré une excellente partie. Meilleur Sang et Or sur le terrain, il a fait preuve d’envie et de mordant dès les premières minutes. Une façon de montrer à son coach qu’il faudra compter avec lui pour le second tour.
« Pour 2016, je veux prendre le maximum de temps de jeu possible. On verra comment les semaines prochaines se passent. Mais je veux être plus souvent titulaire », confiait d’ailleurs Garlito après le coup de sifflet final. « En tant que titulaire, cette prestation contre Roulers était une de mes plus abouties. Malgré que durant les autres matches, cela a mieux tourné pour l’équipe. Personnellement, c’est un match où j’ai été plus concret, plus dans le duel et plus présent à la construction. C’est de bon augure et je compte continuer sur cette lancée. »
Dans un rôle de box-to-box qui lui convient à merveille, le jeune joueur a pu démontrer ses principales qualités. Mordant sur le ballon et bon à la relance, il a fait preuve d’énormément de jusqu’au boutisme.
PLUS QU’UN PETIT BUT
« C’est une place où il faut de l’engagement et montrer qu’on est là dans les duels », reconnaît-il. « C’est ce que j’ai essayé de faire dès le début du match. Je l’ai fait durant toute la rencontre et j’ai montré que je pouvais prétendre à avoir plus de temps de jeu. Et aussi, j’ai montré au coach que j’étais là en cas de pépin au milieu de terrain. »
De plus, le système en 4-4-2 lui convient mieux. En effet, il lui permet de « participer offensivement. Je sais que j’ai le coffre ensuite pour revenir défendre. C’est le système qui me convient le plus. De plus, les nouvelles arrivées peuvent me permettre de me recentrer sur mon poste de milieu défensif. Je vais pouvoir m’entraîner à cette place-là et les automatismes vont revenir. Je vais reprendre mes marques et cela ne peut être que bénéfique pour moi et l’équipe ».
Il ne lui a finalement manqué qu’un petit but pour revenir dans le coup. Lui qui n’est pas habitué à marquer souvent.
« Ma période c’est plus vers le mois de février vu que les deux buts que j’ai marqués étaient juste après mon anniversaire », sourit le joueur qui va avoir 22 ans le 19 février prochain. « Si mon premier but de la saison peut arriver plus tôt, je ne vais pas cracher dessus. »
Tubize non plus ne crachera pas dessus vu les échéances importantes qui attendent les Sang et Or.
LE COACH SANG ET OR A ÉVOQUÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS LA PREMIÈRE PLACE
« Je ne veux pas terminer cette saison avec des regrets »
O.E.
Botella
À la fin des 90 minutes, c’est un Franky Van Der Elst soulagé mais heureux qui se présentait devant la presse. L’ancien international belge estimait que son équipe n’avait pas volé cette victoire. « Même si l’état du terrain n’a pas avantagé Tubize », reconnaissait-il tout de même. Cependant, le T1 roularien attendait plus d’un candidat au titre en Division 2.
Pour lui, « en deuxième mi-temps, ils n’ont pas vraiment eu de possibilités de créer des espaces et des occasions. C’était aussi grâce à notre bonne organisation ».
Avec six points d’avance à présent, l’Antwerp se trouve sur une voie royale pour le titre. Un constat partagé par le coach roularien.
« L’Antwerp a été gagner 0-4 au White Star, cela veut aussi dire quelque chose. Ils ont maintenant six points d’avance, c’est beaucoup. Tubize devra gagner contre l’Antwerp pour encore espérer. Mais avec les renforts de l’Antwerp, ils sont très forts. »
Son homologue tubizien partageait d’ailleurs cette analyse. Pour Colbert Marlot, c’est l’Antwerp qui est clairement favori pour le titre.
« L’Antwerp a tout fait pour être premier », pointait-il. « Ils ont mis les moyens et stratégiquement, ils ont bien joué le coup en enrôlant des joueurs d’équipes concurrentes. Nous avons un peu de cerveau et ils ont tout fait pour être premiers. Logiquement, c’est eux qui doivent monter, ce n’est pas nous. Mais sur la durée, il reste douze matches. Même si aujourd’hui ils ont six points d’avance, le football va tellement vite qu’il faut prendre match par match. On fera les comptes après chaque match. »
« NE PAS BAISSER LA TÊTE »
Pour autant, le coach ne baisse certainement pas les bras dans la course au titre. Alors que le seul objectif avoué du club était le top 8, le technicien français évoque pour la première fois la première place comme un but précis pour Tubize.
« Nous sommes des compétiteurs. Nous sommes un staff et des joueurs ambitieux. Quand on a montré ce qu’on a pu montrer depuis le début de la saison, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas avoir aussi notre chance dans la course au titre. Même si cette chance est de 5 % ou de 2 %, on va jouer le coup jusqu’au bout. Mon objectif, c’était de gagner le match. Je ne veux pas avoir de regrets. Je veux jouer chaque match pour le gagner. Après, qu’on termine deuxième ou sixième, je m’en fous. Mais je ne veux pas terminer la saison avec des regrets. C’est décevant de perdre mais ne comptez pas sur nous pour baisser la tête, ce n’est pas dans notre mentalité. On ne va rien lâcher . »
Les Anversois sont prévenus. Le rendez-vous entre les deux formations dans deux semaines promet d’être chaud.
WHITE STAR
FOOTBALL – DIVISION 2 (RWS BRUXELLES)
Mater : « Ne pas prendre de risque »
A.A.
Alors qu’il était annoncé remplaçant sur la feuille de match, Rudy Mater était finalement aligné d’entrée. Une situation surprenante qui, semble-t-il, aurait pu surprendre l’Antwerp. L’entraîneur du RWS Bruxelles ne comprenait pas, à l’issue du match, cette réflexion.
« Ce sont des faits tout à fait normaux même si certains semblent le découvrir », déclarait John Bico. « Les incertitudes font partie du jeu. »
Mater était donc bel et bien sur la pelouse dès le coup d’envoi mais a dû céder sa place à la mi-temps sur blessure. « Dès ma première accélération, j’ai senti une douleur à la cuisse », explique l’ancien taulier de Valenciennes. « Mais comme je suis un compétiteur, j’ai serré les dents. Le coach a toutefois préféré ne prendre aucun risque compte tenu du calendrier qui nous attend. »
Le back droit, à l’instar de son équipe, n’a rien pu faire contre la machine ultra réaliste anversoise.
« C’est dommage que notre belle série soit stoppée de cette manière. La différence s’est faite dans le secteur offensif même si j’estime que nos attaquants n’ont rien à envier à ceux de l’Antwerp. Le fait que les Anverois aient procédé en contre prouve qu’ils avaient tout de même peurs de nous. La finition est ce qui nous manque pour rivaliser avec les meilleurs », poursuit-il. « Pensons maintenant à finir la saison en boulet de canon et à prendre le maximum de points possible », conclut Mater qui soignera rapidement sa blessure pour revenir dans le onze.
SUSPENSION
Bico poursuivi
Le parquet de l’Union belge a proposé deux matchs de suspension et 400 euros d’amende à l’encontre du coach du RWSB, John Bico. Celui-ci a été renvoyé dans les tribunes après 18 minutes contre l’Antwerp.
« Il a quitté sa zone technique et s’est montré agressif contre une personne de l’équipe adverse », a noté l’arbitre Alen dans son rapport. Si le club accepte la proposition, Bico sera privé de banc à Deinze (30 janvier) et contre Eupen (6 février). Sinon, il devra se présenter ce mardi devant la Commission des Litiges.
D’accord avec tout le monde. Charleroi ne le voulait plus ou avec un petit contrat pour cirer le banc. Nos dirigeants le transfèrent avec un contrat magnifique et la certitude de jouer. Et maintenant, il se plaint d’avoir eu trop facilement sa place chez nous. J’hallucine ….et il se croit encore capable de relever le défi de la Jupiler League: doux rêveur, on l’a bien vu contre Zulte en coupe que tu n’étais qu’un vieux canasson sur le retour et intéressé uniquement par l’argent. La roue va vite tourner, même à L’Antwerp et tes propos sur la saine concurrence pour avoir sa place, tu risques très vite de le regretter. Ou bien le journaliste a mal interprété tes pensées, alors retourne en primaire pour mieux t’exprimer ou bien des propos d’un enfant gâté imbu de sa personne.
tifopat a déclaré
Pour Cédric Fauré, je ferai une petite exception ( de meilleur supporters 😉
Il m’a tellement déçu que j’espère que toute une tribune le chambrera.
Pas nécessaire des insultes mais du deuxième, troisième voir quatrième degré
comme nous sommes capables de faire … on trouvera bien des petits chants sympas
plein d’humour et de dérision …
On pourrait ne plus joué cette année avec le numero 9
et lui faire une banderole RIP n° 9 et l’applaudir avec tout le stade quand il touchera une fois la balle
ou quand il sera 5x hors jeu durant le match
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