Articles de presse de nos adversaires . | Page 5 | Tribune | Forum

TUBIZE

Tubize se prend une belle claque à OHL
OLIVIER EGGERMONT

Les Tubiziens ont pourtant aligné quasi l’équipe-type.

Dev.

Bye le week-end dernier, Tubize a gardé la forme grâce à des matches amicaux. C’est ainsi que les Tubiziens avaient déjà disputé une joute amicale face à Rebecq vendredi dernier. Si cette dernière n’impliquait que des jeunes et des joueurs en manque de temps de jeu, celle de mardi était toute autre. En effet, les hommes de Colbert Marlot ont croisé le fer avec OHL.
Et les Sang et Or ont malheureusement bu la tasse. Dans une formation sans Megan Laurent mais avec Baptiste Ulens et Kévin Lefaix, ils se sont inclinés 5-1. Menés 2-0 après seulement huit minutes de jeu, Tubize a alors concédé un penalty. Le match était alors plié.
Pour Mickaël Delestrez, l’adjoint de Colbert Marlot, cette défaite est décevante.
« Il n’y a pas grand chose à retenir de ce match », déplore-t-il. « Nous sommes totalement passés à côté de notre sujet. Nous sommes tombés face à une équipe composée de joueurs qui voulaient se montrer. De notre côté, nous avons fait un très mauvais match. Il est donc compliqué de tirer des enseignements de cette défaite. D’autant que le coach avait modifié son système de jeu en passant au 4-4-2 avec Diallo et Lefaix devant. Nous n’avons pas pris ce match par le bon bout et il n’y a donc rien à retenir de cet amical. Mis à part que nous n’avons pas abordé ce match de la bonne manière. »
Excellent et efficace face à l’Antwerp avant de baisser de niveau contre l’Union, les Tubiziens soufflent le chaud et le froid en ce début d’année 2016. La faute souvent à des blessures ou des méformes.
« MIEUX FAIT DE S’ENTRAÎNER »
Pourtant, ce mardi, c’est presque l’équipe-type qui était alignée par le coach brabançon wallon.
« Nous voulions donner du temps de jeu à certains éléments comme Kevin Lefaix et Baptiste Ulens », continuait Delstrez. « Ainsi, nous avons aussi laissé chaque gardien disputer une mi-temps. Mais les joueurs n’ont pas abordé ce match avec suffisamment de rigueur et de sérieux pour que cela ressemble à une rencontre de championnat. Cela ne ressemblait à rien. Certains ont clairement manqué l’occasion de se montrer. Même si cela reste un match amical et non une rencontre de compétition officielle. On avait des regrets après le match. Finalement, on aurait mieux fait de s’entraîner. »
Les Tubiziens auront tout de même l’occasion de se reprendre vendredi. Ils disputeront une autre rencontre amicale face à Croix cette fois. Leur prochaine rencontre officielle est quant à elle programmée pour le 5 mars et un déplacement à Deinze.

SERAING

Seraing ne baissera pas les bras
La direction est prête à aller jusqu’au bout

J.V.

Mario Franchi est déterminé à gagner cette bataille.

Thomas Van Ass

Il est écrit que rien ne sera épargné à Seraing cette saison. La Commission de Recours de la FIFA a débouté le club et confirmé la sanction d’interdiction d’enregistrer des joueurs de plus de 16 ans pour quatre périodes de transferts complètes et consécutives. Mais pas question pour la direction d’en rester là.

Après une magnifique saison 2014-2015, Seraing mange son pain noir depuis le début du présent exercice. Les entraîneurs se succèdent, les bons résultats peinent à s’enchaîner et maintenant les instances de la FIFA s’en mêlent. N’en jetez plus, la coupe est pleine. Le président de Seraing a reçu un nouveau coup sur la tête. Il n’entend cependant pas baisser les bras pour la cause. Seraing n’en restera pas là. « L’avocat que nous avons sollicité, M e Jean-Louis Dupont, étudie toutes nos possibilités de recours », explique Mario Franchi. « Et il y en a plusieurs. Nous disposons de 21 jours pour en introduire un. Après seulement, une date sera fixée. Mais je ne sais en dire plus pour le moment car nous devons encore avoir plusieurs entrevues. » Il est en tout cas certain que Seraing ira jusqu’au bout. « Oui, même au TAS, qui est le recours ultime, s’il le faut. Cependant, je ne comprends pas comment la FIFA travaille. Cette décision est survenue le 7 janvier et elle ne nous est communiquée que le 22 février ! Personnellement, je ne suis pas abattu. Nous ne pensons pas avoir fait quelque chose de mal et je ne comprends pas pourquoi on s’acharne sur notre club. C’est incompréhensible. D’autant que la FIFA prend cette décision alors qu’elle-même avait débloqué les joueurs… »
Il n’empêche que le pire scénario est tout de même envisagé par le président. Il ne pourrait en être autrement, il doit anticiper, même s’il espère de tout coeur ne pas en arriver là. « Je dois m’attendre à tout. Je songe donc à ce que je devrais faire au cas où la sanction était maintenue. Je dispose d’une option sur tous les joueurs qui composent le noyau actuel. Je reconduirais donc le même effectif la saison prochaine, sans transfert, tout en incorporant les meilleurs jeunes de notre école, et nous serons plus forts puisque les automatismes seront présents. Mon avenir est à Seraing, quoi qu’il arrive. »
Les instances fédérales ont suspendu Doumbia et D’Onofrio pour les deux prochaines rencontres de championnat.

VIRTON

Day déjà de retour
Deux mois et demi après avoir frôlé la mort, le médian virtonais a rejoué ce samedi

STÉPHANE MARCHESANI

Il avait perdu 4 litres de sang après un entraînement.

JPL

Tout le monde a encore en mémoire le terrible accident survenu début décembre à Nicolas Day, médian de Virton. Après un contact « banal » à l’entraînement, le joueur avait été conduit aux urgences avec la rate perforée. Deux mois et demi après avoir frôlé le pire étant donné qu’il avait perdu quatre litres de sang, le joueur était de retour sur le terrain ce samedi et a provoqué un penalty.

S’il ne peut pas encore se considérer comme de retour en pleine forme, Nicolas Day commence à voir le bout du tunnel, lui qui a refoulé samedi les pelouses de Proximus League un peu plus de deux mois après avoir perdu 4 litres de sang suite à sa rate perforée lors d’un entraînement. « Je suis encore loin d’être à 100% », sourit le principal intéressé. « Si je devais donner un chiffre, je vais dire que je suis à 50% de mes capacités. A l’heure actuelle, je suis encore incapable de tenir tout un match. Quinze minutes c’est déjà suffisant. »
Et pour en arriver là, l’ancien joueur de Bleid a dû travailler sans relâche. « Je suis parti de très loin. Après mon hospitalisation, une simple promenade suffisait à me mettre sur les rotules. Quand je rentrais, j’avais mal aux fesses pendant trois jours! C’est là que j’ai mesuré l’ampleur de la tâche qui m’attendait. Après l’opération, je ne ressentais aucune douleur. Je pensais donc que ça allait aller assez vite. Mais je me suis vite rendu compte que le chemin serait long. »
Avant de pouvoir retoucher le ballon, le numéro 21 de l’Excel a énormément bossé sous la férule de Nicolas de Matos, le préparateur physique des Gaumais. « Même si je n’aime pas du tout ça, j’ai fait beaucoup de boulot en salle. J’ai suivi à la lettre tout ce que Nico me demandait de faire. Je voulais bien entendu revenir le plus vite possible mais j’avoue que je n’imaginais pas pouvoir rejouer en D2 seulement deux mois et demi après mon accident. »
Il faut dire que les choses se sont enchaînées assez rapidement pour lui. « Il y a trois semaines j’ai reçu le feu vert pour jouer une mi-temps en match amical à Habay avec les Espoirs. Après, j’ai joué 45 minutes en championnat contre Deinze avant de jouer tout le match de la semaine dernière contre Coxyde. Après, ça ne s’est pas trop bien passé pour moi dans cette rencontre. Après 60 minutes, je n’en pouvais plus. on a donc décidé de baisser un peu le rythme. »
Outre l’aspect physique, il fallait aussi « soigner » le côté mental. Il faut dire que se retrouver à frôler la mort après un simple télescopage avec un coéquipier suffirait à refroidir tout le monde. « Dans la rencontre contre Habay, je dois bien reconnaître que j’ai eu quelques appréhensions au moment d’aller au duel. Si je n’étais pas certain d’avoir le ballon ou si le contact me semblait inutile, je préférais l’éviter. Maintenant, cette phase est passée et je n’ai plus de souci. »
Du coup, c’est avec joie qu’il a fait son retour sur les pelouses de D2. « Le coach m’avait demandé si je me sentais capable de jouer 10-15 minutes. Je lui ai dit oui. Comme il a eu le feu vert du staff médical, il m’a annoncé vendredi que j’étais dans le groupe. Mais comme on était 19, il m’avait prévenu que je risquais d’être tout de même en tribune. C’est sur le terrain, quand j’ai entendu mon nom au micro, que j’ai compris que je serais sur le banc. A partir de là, je me doutais que le coach allait peut-être fait appel à moi. » Ce qui fut le cas.
Et en moins de dix minutes sur la pelouse, Nico Day a tout donné. « J’avais de bonnes sensations », sourit-il. « Par contre, ce n’était pas simple de rentrer dans un match comme celui-là. Il n’y avait pas de temps mort. A la fin, je n’étais plus capable d’accompagner les offensives. » Il a quand même eu le temps de provoquer un penalty. « Qui a malheureusement été inutile. C’est arrivé trop tard. Par contre, avec quelques minutes en plus, je pense qu’on aurait pu recoller au score. En tout cas, le péno est indiscutable. J’arrive en pleine course et le défenseur me touche. J’essaie de continuer mais dans ma tête je me dis pourquoi tu ne tombes pas? Mais étant déséquilibré, je n’ai pas su tenir sur mes jambes mais j’ai eu peur que l’arbitre ne siffle pas. » Le penalty a été converti par Ngadrira mais cela n’a pas empêché l’Excelsior de finalement s’incliner 1-2. Mais malgré la défaite, tout le monde était content du retour, encore inespéré il y a quelques semaines, de Nicolas Day en équipe première.

EXPRESS
Pas de match le week-end prochain

MBUBA EN CENTRE DE RÉÉDUCATION.
Touché aux ligaments du genou, Jean-François Mbuba était présent en béquilles ce samedi. « Je devrais normalement avoir une réponse pour voir si je peux entrer en centre de rééducation cette semaine », glisse l’attaquant. « Je devrais aller soit à Monceau/Sambre, soit à Anvers. »
THIAM SUSPENDU.
Averti pour une faute sur Cornet en seconde période, le back droit virtonais a écopé de son 5e bristol de la saison. Il loupera donc Geel.
CALENDRIER BIZARRE.
Virton ne va pas vraiment enchaîner les matches. En effet, le week-end prochain, toute la D2 est au repos. Le match suivant pour Virton est prévu le 5 mars à Geel. Dans la foulée, les Gaumais sont bye et devront donc attendre le 19 mars pour se déplacer au Cercle avant d’avoir un nouveau week-end de repos et d’enchaîner les cinq dernières rencontres pendant le mois d’avril.

TUBIZE

Un amical en France ce vendredi
O.E.

Betsch est de retour et s’entraîne normalement.

Devaux

Bye ce week-end, les Tubiziens se sont entraînés normalement ce lundi. Le groupe de Colbert Marlot s’est préparé en vue de l’opposition amicale d’aujourd’hui face à OHL.
À Louvain, les Sang et Or affronteront une équipe composée de joueurs du noyau A qui n’ont pas joué ce week-end en championnat.
Quant aux Brabançons wallons, ils devraient s’aligner dans une formation classique. Face à une équipe de Division 1, ce sera l’occasion pour eux de garder le rythme. Car avec ces trois semaines sans jouer, le noyau risque de manquer quelque peu de rencontres dans les jambes pour les prochaines échéances. Et c’est bien la raison pour laquelle le staff veut les garder occupés.
Tubize disputera d’ailleurs une autre joute amicale ce vendredi en France. Ils feront face au club de Croix qui évolue en CFA. Ainsi, le groupe peut rester en forme et gagner des automatismes.
À noter aussi que Tubize s’est entraîné sans Grosperrin et Garlito ce lundi. Tous les deux blessés. Quant à Yohan Betsch, il semble bien de retour et s’est entraîné avec le groupe.

WHITE STAR

“Au royaume de l’absurdie”
Les Sports Brabant Wallon,
Lun. 22 fév. 2016, Page 32

C’était du bon John Bico à la sortie du match de samedi soir. Le coach des Étoilés était remonté, comme on l’imagine, et visiblement, le match passait au second plan. C’est bien entendu les décisions extrasportives quant à l’occupation du stade Machtens qui tenaient la première place dans son analyse. À mots à peine cachés au début, et plus du tout cachés par la suite. “C’est une honte d’accueillir une équipe professionnelle sur un terrain comme celui-ci et on en connaît la raison. Le plus important pour moi, c’est que Dessel, comme nous d’ailleurs, n’ait pas enregistré de blessé dans cette rencontre car le risque était grand. La carrière d’un joueur pro, c’est 10 ans et c’est grave de la mettre en péril en jouant sur un tel champ de patate.”

Ce n’est pas nouveau, l’homme fort du White Star ne digère pas la présence du RWDM dans la même enceinte que lui. “Le White Star n’est pas Anderlecht. Anderlecht n’est pas Manchester United. Et un club de promotion n’est pas le White Star. On est dans le royaume de l’absurdie et à un moment,

il faut commencer à respecter le football professionnel. C’est du populisme pur et simple. Vous pouvez faire le tour des terrains en Belgique, y compris en provinciale, et vous n’en trouverez pas un dans le même état que celui-ci.”

Il y a quand même eu un match et son équipe a réussi à le remporter. “Ce qui me donne le plus de satisfaction, c’est que mes joueurs l’ont abordé comme s’il s’agissait d’Eupen ou du Cercle, alors que le nom de Dessel n’est pas aussi ronflant. Lors des 17 derniers matches, Dessel a le 6e bilan, et ça veut dire beaucoup de choses. On n’a pas joué contre une équipe de pêcheurs et on les a pris avec le sérieux qu’il fallait.”

Et cela même si ce fut compliqué après la pause. “C’est clair que c’est un miracle d’avoir pu tenir la victoire après la pause face à une équipe qui était habitée au retour des vestiaires par un sentiment de révolte et qui profitait alors des conditions climatiques. On n’arrivait plus à dégager le ballon et il a fallu répondre par une double abnégation et je suis très content d’avoir gagné ce match.”

Grégory Dufert

VIRTON

Valette : «Nous sommes obligés d’y croire»
Ça se complique encore un peu plus pour Virton qui a tout de même malmené le leader anversois

STÉPHANE MARCHESANI

Raphaël Romey, suite à un coup, a provoqué le penalty du 0-1.

JPL

Battu sur sa pelouse de manière totalement imméritée ce samedi, l’Excelsior Virton pointe maintenant à neuf longueurs de la 8e place désormais occupée par l’Union Saint-Gilloise. Un constat qui n’effraie pas Jérôme Simon et Baptiste Valette.
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Si les deux Virtonais n’ont rien vu de la phase litigieuse qui a fait basculer la rencontre ce samedi (à savoir l’exclusion de Romey et le penalty converti dans la foulée par Dequevy), les deux joueurs sont unanimes, Virton était la meilleure équipe sur le terrain. « On a livré un tout bon match », glissait après coup Jérôme Simon, l’ancien médian de Montpellier qui fêtait sa deuxième titularisation de rang. « Si on peut être satisfait de notre performance, cela ne fait que rajouter à notre déception quand on voit le résultat final. Je pense que notre adversaire n’a pas montré grand-chose dans le jeu, je m’attendais à mieux de la part du leader. »
Il faut dire que si les Virtonais tentaient des combinaisons sur un terrain à la limite du praticable, les Anversois eux ont procédé par longs ballons durant les 90 minutes. « Je pense que le spectateur lambda qui était présent au match aurait bien eu du mal à dire qui était le leader et qui était l’équipe du ventre mou. Maintenant, ça n’a pas payé puisque c’est l’Antwerp qui s’est imposé. »
Une défaite qui fait mal aux Virtonais dont l’objectif du top 8 s’éloigne de plus en plus au fil des semaines. « Tant que ce sera mathématiquement possible pour nous, on se devra d’y croire », lance Jérôme Simon.
De son côté Baptiste Valette va même plus loin. « Nous sommes des compétiteurs, depuis tout petits, nous sommes programmés pour gagner. Donc, ne comptez pas sur moi pour vous dire que c’est fini et qu’on n’y croit plus. Le groupe va se battre jusqu’au bout pour tenter de renverser la vapeur. Dans cette optique, le retour de quelques blessés (NDLR : Lesquoy, Day et De Almeida) va nous faire du bien. Cela va augmenter la concurrence. Il faudra se battre la semaine pour tenter de décrocher une place dans le groupe et ceux qui seront sur le terrain le week-end vont devoir se défoncer pour conserver leur place. »
En attendant, le penalty concédé par Virton, le 11e déjà cette saison (huit ont été encaissés et quatre ont été sifflés en leur faveur, tous convertis), va continuer de faire jaser. « J’avoue franchement que je n’ai pas vu ce qui s’est passé », glisse l’ancien portier de Saint-Etienne. « Maintenant, je constate une chose, les arbitres sont beaucoup moins hésitants quand il s’agit de siffler un penalty contre Virton que quand l’action se passe dans le rectangle adverse. Et quand on essaye d’aller vers les arbitres, sans animosité, pour essayer d’avoir une explication, ils sont totalement fermés au dialogue. 11 penalties en 25 matches, c’est pratiquement un toutes les deux rencontress, c’est hallucinant. Je n’ai encore jamais vu ça. Attention, je ne suis pas en train de dire que ce sont tous des cadeaux des arbitres. La semaine dernière par exemple, les deux qui ont été sifflés étaient justifiés. »
Par contre, le portier a encore en travers de la gorge ceux concédés à l’Union, surtout le 2e où c’est lui qui se fait dégommer par l’adversaire et où il avait fini son dimanche à l’hôpital avec des contusions et une lèvre et une narine fendues. En attendant, les Virtonais vont à nouveau devoir rapidement évacuer leur frustration pour se reconcentrer sur la suite de la compétition. Prochaine étape de l’opération miracle, dans quinze jours à Geel.

LE COACH VIRTONAIS ÉTAIT DUBITATIF APRÈS LE MATCH
Defays : « C’est le parfait résumé de notre saison »

Un entraîneur dépité.

JPL

Après le coup de gueule de la semaine dernière, Frank Defays a retrouvé une équipe qui en voulait. Manque de bol, un fait de match a encore plombé les ambitions virtonaises.
>Frank, quelle est votre analyse de la partie ?
Je ne veux pas polémiquer mais sur une phase de jeu (NDLR : celle du peno) où, personnellement, je pense qu’il y a contact, c’est le juge de ligne qui est à 60 mètres qui voit la faute alors que quand une balle sortait à cinq mètres de lui il ne voyait rien…
>C’est pour vous le tournant du match ?
Je suis convaincu que sans cette phase l’Antwerp ne marque pas un but dans ce match. J’avais la conviction avant ça que si la pièce devait tomber d’un côté, cela devait être du nôtre avant que tout ne s’écroule.
>Vous êtes satisfait du match de vos joueurs ?
On a plus que malmené cette équipe anversoise. En première période, mon gardien n’a absolument rien eu à faire. Même sur le plan de l’engagement et de l’état d’esprit, il n’y avait rien à dire. Il faut toutefois reconnaître qu’on a eu un peu plus de mal en début de seconde période. Mais on voulait tout faire pour gagner et continuer d’espérer.
>Quel est votre avis sur la faute qui amène le penalty ?
Cela arrive sur une phase où l’adversaire tire son coup franc dans le marquoir. Si mon joueur (NDLR : Romey) a vraiment commis une faute (NDLR : ce qui est le cas), c’est inquiétant. Et s’il a vraiment provoqué ce penalty, j’ai envie de dire que cela résume bien l’histoire de Virton cette saison. Quand on a quelque chose, on fait un cadeau à l’adversaire. Les joueurs doivent quand même bien savoir que quand ils sont dans le rectangle, s’ils font faute, c’est penalty. S’ils ne le savent pas alors c’est qu’il faut reprendre la formation à zéro.

LE DÉFENSEUR VIRTONAIS RISQUE D’ÊTRE SÉVÈREMENT PUNI
3 e carte rouge pour Raphaël Romey

Le tournant du match, qui a précipité la défaite des Virtonais, est bien évidemment la décision de Monsieur Lardot d’exclure Raphaël Romey à la 76e minute et d’accorder un penalty dans la foulée à l’Antwerp.
Alors que la phase se déroulait dans le rectangle virtonais côté marquoir, l’arbitre n’a rien vu et a été appelé dans l’oreillette par son premier assistant, Frédéric Godelaine, qui se situait au milieu de terrain.
Après un petit conciliabule entre les deux arbitres, le référé a accordé le penalty aux visiteurs et a renvoyé Romey aux vestiaires pour la troisième fois de la saison.
Le juge de ligne a vu que le défenseur virtonais s’est retourné pour asséner un violent coup volontaire à Joren Dom dans le grand rectangle.
Déjà exclu face à Geel et au White Star, l’ancien joueur des Kerala Blasters en Inde risque de prendre cher après cette nouvelle exclusion. D’autant que les images de Proximus ne semblent pas être en sa faveur. Heureusement pour Virton, Lesquoy rentre de blessure.

WHITE STAR

Un terrain qui n’arrange pas les choses
La Capitale,
Lun. 22 fév. 2016, Page 41
Le dossier opposant le RWS Bruxelles au RWDM n’a clairement pas fini de faire parler d’elle. Samedi soir, les Étoilés se sont imposés au stade Machtens face à Dessel (1-0) et continuent leur belle saison, mais c’est l’état de la pelouse qui était au centre de tous les débats.

La pelouse du stade Machtens ressemblait plus à un champ de patates qu’à un terrain de football

Football – division 2

Un but de Fall, une nouvelle victoire et des cages inviolées : c’est tout ce qu’on retiendra sportivement du duel entre le RWS Bruxelles et Dessel, samedi soir. Car de football, il n’en a que trop rarement été question. Sous une pluie battante et un vent soufflant à plein régime, les 22 acteurs n’ont jamais pu s’exprimer dans de bonnes conditions. Et pour ne rien arranger, la pelouse du stade Edmond Machtens était dans

un état pitoyable. De nombreuses parties du terrain étaient gorgées d’eau, ne permettant pas la pratique d’un football agréable à voir.

« C’est une véritable honte d’accueillir une équipe de football sur un tel terrain », grondait John Bico.

« Par chance, il n’y a pas eu de blessé ! En affrontant Dessel sur un champ de patates, nous manquons de respect à une équipe qui méritait d’évoluer dans de meilleures conditions. »

Le jugement rendu cette semaine permettant au RWDM de terminer la saison au Machtens n’a dès lors pas ramené le calme dans cette tempête.

« Il faut respecter le football belge et arrêter de se moquer des gens. Un jour, il y aura un accident grave si nous continuons ainsi. On parle d’égalité dans ce dossier. Est-ce qu’Anderlecht est l’égal du RWS Bruxelles ? Non. Est-ce que les Mauves sont l’égal de Manchester ? Non. Alors pourquoi un club de Promotion devrait être l’égal d’un club de Division 2 ? »

Malgré une colère contrôlée, John Bico n’en avait pas oublié le match et les trois points pris.

« Je suis fier de l’état d’esprit affiché par mes troupes. Dessel est monté en puissance depuis de nombreux mois et on accueillait une équipe qui n’avait rien à envier à des formations du top 8. »

VIRTON – ANTWERP

Match à haut risque
Virton – Antwerp (samedi, 18h) : de nombreux policiers seront là pour assurer la sécurité

STÉPHANE MARCHESANI

Un millier de supporters anversois sont attendus au Faubourg d’Arival.

Belga

Ce samedi, c’est le match de l’année en province de Luxembourg. En effet, l’Excelsior Virton reçoit l’Antwerp et ses bouillants supporters. 1.000 tickets ont été demandés par le Great Old pour ce qui est le seul match classé à haut risque de la saison.

De par leur ferveur et leur nombre, les supporters de l’Antwerp suscitent l’admiration mais aussi, il faut le reconnaître, la crainte. En effet, lorsque les supporters du matricule un font un déplacement, ils le font généralement en masse. « Ici, le club nous a demandé le nombre maximum de tickets qu’on peut leur fournir, soit grosso modo un millier », précise Michel Georges, le secrétaire virtonais.
Cela ne veut évidemment pas dire que 1.000 supporters descendront en Gaume depuis la métropole portuaire mais il faut s’attendre à en voir plusieurs centaines débarquer. Du coup, la police est bien évidemment sur les dents. « Cette saison, il y a trois matches classés à risque pour Virton », précise Jean-Yves Schul, le commissaire divisionnaire de la zone de police de Gaume. « Le premier était face au Cercle de Bruges et le dernier sera la venue du Lierse. Mais l’Antwerp, c’est encore différent car il est classé à haut risque. Du coup, nous avons demandé et obtenu un renfort de la police fédérale qui va gérer les opérations sur place. »
Il faut dire qu’en temps normal, la présence des forces de l’ordre n’est pas très impressionnante. « En règle générale, nous avons deux agents qui sont chargés de faire la circulation aux abords du stade et il y a une présence, dite dissuasive, de trois autres policiers dans le stade. » C’est donc Daniel Sommelette, « DirCo » de la police fédérale en Luxembourg qui est en charge du bon déroulement de cette rencontre. Il nous explique comment on classe un match à risque ou pas. « Il y a différents critères qui entrent en ligne de compte et il faut savoir qu’il y a déjà une série de clubs de D1 et de D2 qui sont répertoriés comme « à risque » sur base d’une expérience relativement longue de l’encadrement des rencontres de football. Et c’est le cas des Anversois. »
Du coup, le dispositif présent sur place sera plus important que d’habitude. « La prise en charge des supporters adverses se fera avant même qu’ils ne soient sortis des cars qui vont les amener en Gaume. Généralement, il y a déjà une escorte motocycliste qui se fait depuis le Truck et la sortie d’autoroute à Habay. Avec cette escorte, nous pouvons amener les cars à décharger leurs flots de supporters là où nous le décidons pour éviter qu’ils se promènent librement dans la ville. Ils sont alors escortés jusqu’au stade. De plus, pour ce genre de rencontres, nous obtenons le renfort de spotters, soit des policiers anversois dans le cas présent, qui ont l’habitude d’encadrer des matches de l’Antwerp et qui connaissent donc le comportement des fans de ce club. Et pour le retour, nous suivons le même schéma tout en sachant qu’un car va peut-être s’arrêter quelque part pour manger. Mais dans ce cas-là, nous aimons être prévenus histoire de prévenir le moindre pépin. »
S’il n’est pas rare dans les rencontres européennes ou même dans les matches à risque en D1 de voir un dispositif impressionnant avec la police montée ou même les autopompes, il ne faut pas s’attendre à cela pour ce samedi. « Les policiers présents sur place ne seront pas équipés de la tenue judiciaire classique comme vous pouvez les voir en rue ou lors de contrôles routiers. Ils seront équipés de la même manière que lors d’interventions dans les manifestations pour, par exemple, faire face à des jets de projectiles. »
Si les forces de l’ordre sont prêtes à garantir la sécurité de chacun, il ne reste plus qu’à espérer que les deux équipes soient également en forme histoire de vivre une belle soirée de football ce samedi.

Tous les sacs sont fouillés à l’entrée du stade

Si les remous provoqués par les attentats terroristes de Paris se sont quelque peu estompés trois mois plus tard, il est toujours bon de se rappeler que la vigilance reste de mise. « Je rappelle que nous restons en niveau trois d’alerte », glisse Jean-Yves Schul, le commissaire divisionnaire de la zone de police de Gaume. « De ce fait, tous les sacs seront systématiquement fouillés à l’entrée du stade. Je tiens à rappeler à tout le monde que l’usage de fumigènes est proscrit sauf si vous disposez d’une autorisation spéciale de la part des pompiers. » En tout cas, jusqu’ici, la police peut se féliciter de l’excellente tenue des rencontres du côté de Virton. « Pour le moment, il n’y a encore aucune infraction à la loi foot qui a été signalée. C’est très calme et c’est la preuve que le boulot de fond effectué par les services compétents porte leur fruit. »

VIRTON EST PRÊT À ACCUEILLIR LE MATRICULE 1
«Content de jouer de tels matches»

La rencontre a bien été préparée par M. Georges et son équipe.

JPL

Vu que les Anversois ont demandé le maximum de billets possible pour leurs supporters, il faut s’attendre à voir une sacrée ambiance au Faubourg d’Arival ce samedi. Du coup, la tribune visiteuse du stade virtonais ne sera peut-être pas suffisante. « L’Antwerp va d’abord écouler les places couvertes, ce qui représente plus ou moins 700 places disponibles », précise Michel Georges, le secrétaire virtonais. « Après, s’il y a plus de supporters, nous ouvriront la tribune G, celle derrière le goal du côté marquoir. »
En tout cas, les Gaumais ont bien préparé ce match particulier. « En règle générale, nous avons une réunion pour préparer les rencontres à domicile, même quand celles-ci sont à risque comme ça avait été le cas contre le Cercle Bruges. Maintenant, la venue de l’Antwerp étant considérée à haut risque, nous avons déjà eu une première réunion le jour de la venue de Tubize pour commencer à tout mettre en place. Nous nous sommes revus mercredi histoire de se tenir au courant de l’avancement des préparatifs et on doit se revoir au stade samedi à 15h30 pour avoir un briefing sur comment les choses vont se passer. Sont présents à ces réunions le club, représenté par Steve Willieme, notre responsable sécurité, Yohan Picart, l’administrateur en charge des installations et moi-même. Il y a aussi un représentant de la police fédérale, de la police locale, les pompiers et les secouristes et un représentant de la commune. »
Bref, cela fait beaucoup de boulot pour préparer une rencontre de football. « Disons que nous sommes très contents quand on peut jouer de tels matches car l’ambiance est toujours magnifique mais nous sommes tout aussi contents quand la rencontre en question est terminée (rires). »

LES VIRTONAIS ONT MIS LES CHOSES À PLAT
« Face à une équipe de Division 1 »

La perte de deux bêtes points à Coxyde suivie du coup de gueule de Simon Dupuis aurait pu laisser des traces à Virton. « On a fait une mise au point par rapport à tout ça surtout pour éviter que les propos de Simon ne soient mal interprétés », précise Frank Defays. « Après une grosse frustration comme ça, il faut surtout remettre en place le collectif et la solidarité. » Et les Virtonais auront bien besoin de ces valeurs pour tenter de venir à bout de l’Antwerp, le leader qui reste sur un 0/6. « On reçoit une bête blessée. L’Antwerp est une équipe de D1, son noyau est une référence dans la série et aujourd’hui, cette équipe devrait être en tête avec 15 points d’avance. Si ce n’est pas le cas c’est qu’elle a aussi des faiblesses. De notre côté, il faudra être prêt à composer avec la force de l’adversaire, un public nombreux qui mettra la pression et aussi soyons clair, un arbitrage qui aura peut-être tendance à être contre nous.»

EXPRESS
Blaise blessé jusqu’à 6 semaines ?
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BLAISE SUR LA TOUCHE.
Le capitaine a été touché dans un contact lors du match amical des Espoirs contre le FCJLA. « Il doit passer une radio le 26 février », glisse Frank Defays. « Là, on verra s’il y a ou non une fracture. Si ce n’est pas le cas, on parle de 10 jours d’arrêt. Sinon, il devra s’arrêter entre quatre et six semaines. »
BONNE SÉRIE.
Les Gaumais restent sur une série de trois matches sans défaite face au Great Old. La saison passée, ils avaient réalisé le 6/6. Pour rappel, au match aller, les deux équipes s’étaient quittées dos à dos, 1-1.

FOOTBALL – DIVISION 2 (RWS BRUXELLES – DESSEL CE SAMEDI À 20H)
« L’objectif : gagner tous nos matches »
Le White Star veut se mêler à la course en tête

OLIVIER EGGERMONT

Isaac Koné fait une belle saison à l’image de son club.

Devaux

Les Étoilés reçoivent Dessel pour un match piège par excellence. Mais les Bruxellois sont prêts à en découdre pour continuer à jouer la tête.
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C’est indéniable, le RWS Bruxelles a un coup à jouer ce week-end. Avec la mauvaise passe de l’Antwerp et le déplacement de ces derniers à Virton, les hommes de John Bico peuvent faire la bonne opération du week-end. Face à Dessel, les Étoilés voudront confirmer leur belle performance du Lierse. Et pourquoi pas s’imposer comme un des véritables candidats au titre.
« C’est sûr qu’il y a quelque chose à faire », convient Isaac Koné. « Comme chaque week-end, nous allons d’abord jouer pour gagner et nous nous préoccuperons ensuite de nos adversaires. Dans le vestiaire, nous ne parlons pas encore de titre. Nous avons toujours pris nos matches les uns après les autres. Au final, si nous sommes encore en bonne position d’ici trois à quatre journées, nous pourrons l’évoquer. En attendant, nous préférons disputer ce match sans pression. »
La victoire chaussée du Lisp a presque assuré les Étoilés du top 8. Avec onze points d’avance sur la neuvième place, les Bruxellois peuvent jouer libérés.
« Sans pour autant se relâcher », intervient Koné. « Nous sommes des compétiteurs et nous faisons un beau parcours depuis le début de la saison. Mais l’objectif est de gagner tous nos matches jusqu’à la fin de cet exercice. Il ne faut pas oublier qu’avant le match contre l’Antwerp, nous restions sur une belle série d’invincibilité. Nous y avons pris goût et nous ne voulons donc plus perdre. Cependant, nous ne voulons pas nous presser. Il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre. »
Avec deux matches à domicile face à Dessel et Geel et un déplacement à Heist, le programme du White Star paraît abordable. Mais attention aux matches face aux réputées petites équipes de la Division 2. Lors de la phase aller, les hommes de John Bico avaient d’ailleurs concédé un match nul (2-2) face à Geel. Il ne faut donc prendre personne de haut. Pour Koné, « il n’y a pas de matches faciles en Division 2. Dessel reste sur une belle série et nous devrons bien aborder les matches face à Geel et à Heist. Il ne faut pas oublier que des formations comme Eupen ont fait un nul contre Coxyde ».
Plus de stabilité dans le onze de base et un noyau qui se connaît mieux. Tels sont les principaux ingrédients d’une saison réussie pour le RWS Bruxelles. « Quand on voit le Barça et le Real, ils tournent avec sept ou huit joueurs qui se connaissent. Cela facilite les choses », sourit un Koné qui se dit satisfait de sa saison pour le moment. « De plus, les recrues apportent énormément. Qu’elles jouent ou non. Elles ont permis à l’équipe de tenir la cadence. »
Des recrues parmi lesquelles un certain Aurélien Joachim qui enchaîne les buts comme des perles en ce moment.
« On ne peut pas demander mieux à un attaquant », s’exclame d’ailleurs Koné. « J’espère qu’il continuera de la sorte. »
Et si le RWS Bruxelles continue sur sa lancée, le club risque bien d’aller titiller les équipes de tête.

Plus de suspense que prévu
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 18 fév. 2016, Page 20
Commentaire

Tout n’est finalement pas dit en Proximus League . Les deux surprenantes défaites d’affilée de l’Antwerp à Tubize et contre Seraing ont redistribué les cartes puisque derrière, les trois plus proches poursuivants ont pris six unités. Bref, le matricule 1, que tout le monde voyait déjà champion, est en train de se compliquer la tâche, lui qui aurait aujourd’hui pu avoir 9 points d’avance sur le second avec un match en moins. À calendriers comparés, les Sang et Or et le White star ont toutes les raisons d’y croire. Pour le Cercle, il y aura plus d’obstacles à éviter.

Ce sont les Brabançons et les Bruxellois qui disposent des rencontres les plus abordables par rapport à celui des deux clubs flamands. Le matricule 1 et les Brugeois doivent encore, respectivement, affronter 5 et 6 équipes du Top 8 actuel. Avec en principale affiche, un Cercle – Antwerp détonnant le lundi 28 mars. De leur côté, les Tubiziens ont une belle occasion

de faire le plein de points en jouant Deinze, Heist puis Coxyde ces trois prochaines journées. Même chose pour les Étoilés face à Dessel, à Geel et à Heist. La lutte sera donc passionnante jusqu’à la fin. Un point majeur est enfin à prendre à considération : la pression est principalement sur l’Antwerp, vu son recrutement, son noyau et les importantes sommes investies.

À la poursuite de l’ogre rouge
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 18 fév. 2016, Page 20

Beaucoup, et peut-être les Anversois eux-mêmes, pensaient que le nom du futur champion était déjà connu voici quinze jours. Après la double défaite du matricule 1, le suspense est à nouveau de retour.

Car le parcours des Anversois sera semé d’embûches d’ici à l’ultime journée du championnat le week-end du 30 avril. Les troupes de Patrick De Cuyper affronteront 5 formations de l’actuel Top 8, dont trois à l’extérieur. Parmi ces déplacements, le match contre le Cercle vaudra sans doute son pesant d’or. Mais avant cela, il faudra parfaitement négocier trois rencontres dont deux voyages compliqués. En Gaume samedi face à des Virtonais qui n’ont pas dit leur dernier mot pour une 8e place. Puis contre Lommel et Roulers qui n’ont d’autres choix que d’éviter la division amateur. Les réceptions de Deinze et de Coxyde seront des formalités. En revanche, les parties contre le Lierse, à l’Union et face à Eupen pourraient bien être décisives. Avec le Cercle, l’Antwerp dispose du calendrier le

plus compliqué des clubs de l’actuel Top 4. Mais le Great Old est plutôt en réussite face aux formations du Top 8, prenant 21 des 27 points déjà mis en jeu. Il n’a perdu qu’à Tubize et contre le Cercle.

Dernier point important : comme le Cercle, les Rouge et Blanc comptent un match de moins que les Brabançons et le White Star qui ont, en revanche, un programme nettement moins chargé.

Objectif 9 sur 9
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 18 fév. 2016, Page 20
Tubize, 2e, 24 matches, 46 points

Les Sang et Or n’étaient pas loin du K.-O. au moment de recevoir l’Antwerp le 7 février. Avec un 5/21, Tubize a connu un gros passage à vide qui a failli lui coûter sa saison. Mais les succès contre le leader puis à l’Union ont complètement relancé la machine, à tel point que Quentin Beunardeau, le keeper de l’AFC, “a envie de croire au titre”. D’autant plus qu’ils disposent d’un calendrier bien moins dense que le Great Old et le Cercle, à l’instar du White Star. Les trois prochains matches seront sans doute décisifs. Il faudra prendre 9 points face à des adversaires qui n’ont plus rien à jouer cette saison, histoire de mettre la pression sur les concurrents directs mais surtout d’aborder les matches du Cercle, au Lierse et d’Eupen en pleine confiance. Mais il n’y a aucun match facile à ce niveau-là. Dernier point important : Tubize suivra attentivement la prochaine journée même s’il est bye (le club devrait jouer à 19h à Rebecq un match amical vendredi soir, à confirmer). Les hommes de Colbert Marlot pourraient se retrouver 4es à cinq points du leader en cas de victoire des trois adversaires directs. Si ce n’est pas

le cas, les Sang et Or seraient les grands gagnants du week-end.

L’équipe en forme
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 18 fév. 2016, Page 20
White Star, 3e, 24 matches, 45 points

Les Bruxellois sont la grosse surprise de cet exercice 2015-2016. Notamment grâce à une série de 13 matches sans défaite avant la claque contre l’Antwerp 0-4 le 23 janvier dernier. Une claque rapidement digérée puisque depuis lors, les Étoilés ont signé un 9/9 convaincant grâce à des succès à Deinze, contre Eupen et au Lierse. Des résultats qui laissent penser qu’il faudra compter avec le White Star jusqu’à la fin, surtout s’il parvient à redevenir invincible. En devant affronter Dessel, Heist, Geel, Coxyde et le Patro sur leurs 8 matches à venir, le RWSB peut légitimement se mettre à rêver de la plus haute marche du podium. Le White Star est finalement dans la même situation que Tubize : quatre matches face à des adversaires condamnés à la relégation (Dessel n’est qu’à 6 points du Top 8) et trois rendez-vous délicats. Dernier point important : sur leurs 8 derniers matches du premier tour, les Bruxellois avaient pris 18 unités sur les 24 possibles, soit le meilleur ratio des 4 équipes de tête. Un tel bilan d’ici à la fin du championnat et les hommes de John Bico ne devraient pas finir loin de la

tête, voire même leader alors qu’absolument personne ne les attendait ?

Le moins régulier
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 18 fév. 2016, Page 20
Cercle Bruges, 4e, 23 matches, 44 points

Il ne fallait pas enterrer les Flandriens trop vite, malgré leur impressionnante irrégularité du premier tour. Les voilà de retour au premier plan, mais il faut bien le reconnaître, ils disposent du pire programme des quatre équipes de têtes. Outre Coxyde et Deinze contre qui un 6/6 est impératif, le Cercle doit affronter six équipes de l’actuel Top 8 et Virton qui va tout donner pour éviter la culbute. Pire. Les hommes de Frederik Vanderbiest doivent recevoir l’Antwerp avant d’aller à Tubize et au White Star, tout ça en trois semaines. Ce triptyque concernant les Brugeois pourrait bien être décisif pour l’issue finale du championnat. Une chose est certaine : ils devront être bien plus constants que tout au long de la saison s’ils veulent espérer quelque chose. Les Vert et Noir sont capables d’aller gagner à l’Antwerp, mais n’ont pris que 2/6 face à Geel. Dernier point important : le Cercle n’a engrangé que 12 points sur 24 face aux équipes du Top 8 du moment, dont seulement 4 face à l’Antwerp, à Tubize et au White Star.