VIRTON
Raoul Ngadrira, le « supersub » virtonais
Entré au jeu à la 73 e minute, l’attaquant a trouvé l’ouverture dans la minute qui a suivi
STÉPHANE MARCHESANI
«On va jouer le coup à fond», assure l’ancien Anderlechtois.
D.R.
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Après un mois de disette avec deux partages (Deinze et Coxyde) et une défaite (Antwerp), les Virtonais ont renoué avec le succès ce samedi sur la pelouse de Geel. Dominants durant les 90 minutes, les Virtonais ont réalisé une prestation collective solide pour décrocher un succès amplement mérité.
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Privé de ses deux backs droits (Thiam pour suspension et Salem pour blessure) et de son back gauche (Romey, suspendu), Frank Defays avait remanié sa défense pour se rendre à Geel. Harvey coulissait sur le flanc droit pendant que Franquart prenait place aux côtés d’Angiulli dans l’axe, laissant le flanc gauche à un Lesquoy de retour de blessure. À part trois approximations de l’ancien Montois, ce quatre arrière a été irréprochable, permettant à Virton de décrocher son 8e succès de la saison. La défense solide, il ne leur restait plus qu’à secouer les filets d’un Vromans qui a passé une soirée agitée.
Il aura fallu attendre la 74e minute pour la délivrance venue des pieds de Raoul Ngadrira, monté au jeu une minute avant. Alors qu’il attendait de rentrer sur le terrain, le Bruxellois a entendu son coach lui dire : « Raoul, il faut être décisif ». Message reçu cinq sur cinq par l’ancien Louviérois. « Je marque sur ma première action », sourit le principal intéressé. « Sur mon premier ballon, je décale Alexis (Lafon) sur la gauche et il part pour mettre un centre en retrait. Là, sur ma reprise, j’ai un peu de chance car le keeper percute légèrement son défenseur. C’est évidemment un grand plaisir de marquer directement lorsqu’on monte au jeu. En plus, ce but-là est important puisqu’on gagne 0-1. »
C’est donc un remplaçant qui a décidé de l’issue du match, un fait assez rare cette saison à Virton. En marquant son 8e but de l’année, l’attaquant virtonais rejoint Mbuba comme meilleurbuteur gaumais. Pourtant, le joueur formé à Anderlecht ne connaît pas sa meilleure période virtonaise, lui qui a rarement été habitué au banc. « C’est vrai que c’est une situation assez nouvelle pour moi. Quand on se retrouve sur le banc, c’est toujours un peu décevant car on travaille toute la semaine pour décrocher une place dans le onze de base. Il est donc important lorsqu’on fait appel à toi de montrer au coach qu’on peut apporter quelque chose. »
S’il n’apprécie pas de s’asseoir sur le banc, et c’est logique, l’ancien joueur de Dender comprend tout à fait les choix de son entraîneur. « Il ne m’a pas envoyé sur le banc comme ça sans explication. Il m’a convoqué dans son bureau pour m’exposer ses arguments et nous avons longuement discuté. Je comprends tout à fait sa décision. Je reconnais que je ne vis pas ma meilleure période. Je reviens d’une blessure assez importante (NDLR : les croisés) et je mets du temps à retrouver mes meilleures sensations. Pendant longtemps, j’ai encore ressenti des douleurs au genou et ça a été assez difficile à vivre pour moi. Ça me trottait dans la tête et je me posais plein de questions : est-ce que la douleur va encore être présente ? Dois-je continuer ou alors stopper pour prendre du repos ? Du coup, inconsciemment, je faisais moins d’efforts pour préserver mon genou. »
Après une montée au jeu fantomatique à Coxyde, Raoul Ngadrira a repris sa marche en avant en trouvant le chemin des filets à deux reprises lors des deux dernières rencontres. « Pour un attaquant c’est évidemment important de marquer. J’ai eu de la réussite et cela me fait beaucoup de bien au moral après ces semaines compliquées pour moi. J’espère que cela va continuer comme ça. »
Et si Raoul Ngadrira commence à mieux tourner, il espère qu’il en ira de même pour son équipe car personnellement, il ne compte pas lâcher l’affaire. « Le succès de samedi nous fait du bien dans la course au top 8. Moi, je veux encore y croire. Je sais que nous avons déjà commis beaucoup d’erreurs et qu’on doit compter sur des faux-pas de nos concurrents directs tout en faisant un parcours quasi parfait de notre côté. Ce sera compliqué mais on va jouer le coup à fond ne fût-ce que pour avoir des matches à enjeux jusqu’au bout. De toute façon, on peut compter sur le coach pour nous booster chaque semaine. Lorsqu’un d’entre nous a un petit coup de mou, il est toujours là pour nous secouer et nous pousser à nous surpasser. »
Grâce à ce succès, les Virtonais reviennent à sept longueurs de la 8e place occupée par l’Union Saint-Gilloise (qui a fait 0-0 contre Coxyde dimanche) qui compte toutefois un match de moins. Bye le week-end prochain, les Virtonais croiseront donc les doigts pour que les Bruxellois laissent encore des plumes dans leur confrontation avec le Cercle, qui accueillera Virton dans quinze jours au Jan Breydel stadion.
EXPRESS
Geel se voyait déjà en D1…
Hurbain s’est blessé.
JPL
ESPOIRS.
Les hommes de Philippe Petit se sont imposés 2-1 contre leur homologue anversois ce vendredi. Sur le terrain, les jeunes virtonais ont reçu le concours de quelques éléments de l’équipe première. Ainsi, Julien Hurbain a joué entre les perches mais s’est blessé durant le match, Guy Blaise a joué une mi-temps. On retrouvait également Marvin Etienne et Yassine Knis.
UN ANCIEN TEST.
Sur le banc anversois on notait la présence de Benjamin Van den Ackervecken. Un nom qui parle peut-être aux quelques supporters de Virton qui avaient assisté en fin de saison passée au match amical entre l’Excel et la sélection provinciale à Saint-Pierre. En effet, le défenseur était un des deux jeunes joueurs du Standard testé par l’Excel.
UN BANC DU TERROIR.
Le banc virtonais ce samedi avait une forte coloration luxembourgeoise. En effet, excepté Raoul Ngadrira, tous les réservistes (Collin, Blaise, Etienne, Day, De Almeida et Knis) sont passés par le centre de formation gaumais.
EXCELSIOR… MOUSCRON ?
À la 88e minute, lorsque Day a remplacé Jakolis (ex RMP), le speaker du stade a annoncé un changement pour… Mouscron ! Le speaker local se voyait peut-être déjà en Division 1.
SERAING
BREAKING NEWS
D2 : Drazen Brncic est déjà le 3 e coach limogé par Seraing
PHILIPPE GERDAY
C’est déjà fini pour Drazen Brncic.
JE/PN
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Même si les dirigeants de Seraing n’ont pas répondu à nos appels, la rumeur qui s’est répandue hier soir est bel et bien fondée : Drazen Brncic n’est plus l’entraîneur du RFC Seraing même s’il ne pouvait le confirmer ce dimanche en début de soirée. « J’étais présent avec l’équipe première samedi au souper des supporters et j’ai visionné Eupen (NDLR : qui s’est imposé 2-1 contre le Cercle et qui revient à 6 points de l’Antwerp ), notre futur adversaire », nous confiait-il en étant confronté à cette rumeur. « Si je suis viré, je suis toujours en attente de mon C4. Je me présenterai ce lundi pour les deux entraînements et on verra bien ce qui se passera… »
Étrange coïncidence : ses deux prédécesseurs Alex Czerniatynski (avec un bilan de 15 points sur 33) et Henri Depireux (avec un bilan de 9 sur 15) ont appris la fin de leur mission après avoir donné l’entraînement. La relation avec le coach belgo-croate (qui s’était proposé comme entraîneur après le départ de Henri Depireux compte tenu du manque de perspectives au Patro Eisden) était quand même un peu spéciale puisqu’il y a eu un moment, dans la foulée du 1-5 contre Deinze, la volonté de l’associer à José Jeunechamps. Une version qui a été contestée officiellement mais qui nous avait été confirmée par d’autres sources.
Il reste désormais à savoir pour quel motif Drazen Brncic (dont le bilan était de 6 sur 18) est licencié à 6 jours du match contre Eupen, même si un problème de licence est évoqué. Seraing va-t-il trouver une solution interne (Guidi, Huet ?) ou se tournera-t-il vers un 4e entraîneur « kleenex » ? On en saura plus ce lundi…
TUBIZE
Tubize fait une opération en or
MICKAËL FABRI
Les visages avaient beau être marqués par l’effort après les nonante minutes dans le froid presque polaire de Deinze, tous les joueurs tubiziens arboraient un large sourire au moment de regagner les vestiaires. Ils étaient totalement conscients qu’ils venaient de réaliser une belle opération au classement. En s’imposant en Flandre Orientale, le groupe de Colbert Marlot a non seulement poursuivi la bonne dynamique entamée avant une trêve forcée de quasiment trois semaines et les succès contre l’Antwerp et l’Union mais a, aussi et surtout, frappé fort en prenant trois points alors que ses rivaux, l’Antwerp et le RWS Bruxelles, ont concédé de leur côté une défaite (ndlr. respectivement face à Lommel (0-1) et à Heist (1-0).
« Si nous bénéficions de la défaite de nos autres concurrents, c’est avant tout parce que nous avons fait notre boulot », confiait un Colbert Marlot satisfait à la sortie des vestiaires.
Cette belle opération ne pousse pourtant pas le clan tubizien à affirmer haut et fort de nouvelles ambitions. N’attendez pas de Tubize une quelconque euphorie.
« AUCUNE PRESSION »
« Avec les résultats des concurrents directs en haut de tableau, c’est un petit plus qui fait énormément de bien », racontait pour sa part Kevin Lefaix. « Tout le monde était ravi de ce résultat dans le vestiaire mais on ne se met aucune pression. L’important c’est de se concentrer sur les matches qui viennent et voir si on peut avoir une bonne surprise. Si oui tant mieux. Si pas, on sera quand même content de réaliser notre objectif. »
Face à Deinze, les Tubiziens ont assumé leur statut de favori en faisant le boulot avant de souffrir davantage en seconde période mais sans jamais rien lâcher défensivement. Ce n’est qu’en toute fin de partie et un but de Shengelia que la victoire était définitivement acquise.
« J’ai beaucoup apprécié notre première mi-temps. Nous avons changé d’organisation par rapport à d’habitude. Ça a bien fonctionné avant la pause. Après, ils se sont bien adaptés et nous ont mis sous pression. Nous avons trop reculé. Nous aurions dû tuer le match plus tôt en étant plus efficaces. Au niveau de l’intention, je ne peux quand même pas reprocher grand-chose à mes joueurs. J’ai retrouvé une équipe concentrée et appliquée qui a su faire les efforts », a encore analysé le mentor tubizien.
Tubize a désormais et inévitablement une belle carte à jouer d’ici la fin de saison.
WHITE STAR
Le White Star rate le coche à Heist
Les Etoilés s’inclinent et ne profitent pas de la défaite de l’Antwerp
VINCENT MILLER
Les Étoilés ont trébuché.
Devaux
En concédant un but dans les dernières minutes de jeu samedi soir sur la difficile pelouse du KSK Heist, les Etoilés ont raté une occasion en or de rejoindre l’Antwerp (qui s’est également incliné) sur la plus haute marche du podium.
Mais il faut bien le reconnaître, le club bruxellois ne doit s’en prendre qu’à lui même tant il a joué en-deça de son niveau, ne parvenant jamais à emballer la rencontre, réalisant beaucoup trop d’erreurs techniques et ne réussissant que trop rarement ses combinaisons.
En première mi-temps, le White Star s’est certes procuré deux occasions mais sans réussir à véritablement mettre le gardien de Heist en danger. Et en seconde période, mis à part une grosse opportunité pour Joachim, les Bruxellois n’ont pas beaucoup approché le rectangle adverse. Pire, en toute fin de match, ils se sont fait surprendre par Mees, oublié dans la surface de réparation.
John Bico, l’entraîneur des Étoilés, était quelque peu abattu en conférence de presse d’après-match. « C’est une déception », expliquait-il. « Nous avons souvent raté la dernière ou l’avant-dernière passe. Nous avons manqué de lucidité. Certains joueurs n’ont pas été assez efficaces. Si on ne sait pas gagner, il faut au moins garder le match nul. Mais je tiens à tirer mon chapeau à Heist pour son match et sa bonne organisation ».
LA MONTÉE S’ÉLOIGNE
Au-delà de la défaite, c’est surtout le fait que le White Star ait laissé passer l’occasion de revenir à égalité de points avec l’Antwerp qui rongeait le coach bruxellois après la rencontre. « On n’est pas prêt pour monter en Division 1 car on manque les virages importants. Une équipe qui joue la montée doit être plus efficace. Je considère que nous sommes la meilleure équipe du championnat. Sur les vingt derniers matches, on est en tête. Mais il faut arrêter de croire au Père Noël. Ce ne sont pas toujours ceux qui méritent le plus sur la saison qui passent. On manque trop d’opportunités de dépasser l’Antwerp. Contre Tubize et Geel par exemple, on devait gagner mais on se fait remonter. Je pense que nous serons plus efficaces l’année prochaine ».
Cette contre-performance, combinée à la défaite du club anversois, fait au moins un heureux, Tubize, qui chipe la deuxième place du classement au White Star.
EUPEN – CERCLE
« Jouer avec la Guinée »
L’ancien Verviétois Lonsana Doumbouya rêve aussi de monter avec le Cercle de Bruges en D1
ALAIN SIEMES
Lonsana (avec sa maman) espère jouer avec la Guinée.
VE
Avant son retour dans notre région avec sa nouvelle formation du Cercle de Bruges dimanche à 15 h au Kehrweg, Lonsana Doumbouya a reçu une bonne nouvelle en étant pré-sélectionné avec la Guinée…
Si vous êtes un amateur du ballon rond, le nom de Lonsana Doumbouya vous dit certainement quelque chose car l’attaquant de pointe est passé par les formations de Seraing puis Verviers.
« C’est exact, j’ai quitté la France pour venir en Belgique en 2011 et je suis assez satisfait de ma marge de progression. En effet, après deux saisons dans votre région chez les Sérésiens (Promotion) et Verviétois (D3), je me suis retrouvé pendant deux ans à Tubize avant de rejoindre le Cercle de Bruges lors de cette compétition. Quand je dresse le bilan global, je suis en constante évolution et le fait de recevoir une présélection de Luis Fernandez avec la Guinée, me rend vraiment heureux. Maintenant, si je suis repris dans un groupe de 35 joueurs, j’espère vraiment figurer parmi les 23 éléments sélectionnés dans quelques jours. »
L’attaquant de pointe ajoute sur sa saison en cours.
« Elle est globalement positive car j’ai inscrit sept buts tout en délivrant trois passes décisives. Malheureusement, je me suis légèrement blessé en début d’année 2016 et j’ai perdu ma place de titulaire lors de nos dernières sorties. Bien entendu, mon objectif est de me retrouver dans le onze de base de Frederik Vanderbiest le plus rapidement possible, et je travaille énormément aux entraînements tout en essayant de prouver ma valeur lors de chaque montées au jeu. »
En signant un contrat de deux saisons plus une autre en option au Cercle, Lonsana Doumbouya espère atteindre son rêve d’évoluer en division 1.
« Je n’ai que 25 ans et il n’est pas encore trop tard pour y aller ! Si je consulte le classement général de la Proximus League, je remarque que mon équipe n’a que six points de retard sur la première place détenue actuellement par l’Antwerp. Il reste encore de nombreux points à prendre, dont un duel contre les Anversois à domicile fin mars et tout est possible. En tout cas, je vais tout donner pour essayer de monter avec mon club actuel, car j’ai envie de jouer avec le Cercle de Bruges en D1. Travailler sous les ordres d’un entraîneur tel que Fred Vanderbiest, ne saurait que me faire progresser et je pense sincèrement avoir passé un nouveau cap dans ma carrière. En plus, même si je commence à comprendre le néerlandais version football, le coach parle français et c’est un avantage. »
L’ATTAQUANT DU CERCLE JUGE L’AS
« Eupen, c’est très costaud ! »
AS
«Le Cercle est toujours là dans les grands rendez-vous.»
GePo
Si le Cercle de Bruges désire rejoindre la Pro League au terme de cette compétition, il doit impérativement s’imposer dimanche à Eupen. Cependant, c’est avec un gros esprit de revanche que les Pandas monteront sur leur pelouse, car ils n’ont pas oublié la gifle de 4-0 prise dans la Venise du Nord. D’ailleurs, Jordi Condom l’a encore répété après la dernière victoire au Patro Maasmechelen. « Mon équipe retrouve de la sérénité grâce aux deux succès consécutifs en championnat. Contre le Cercle de Bruges, elle tentera de se venger sportivement. »
De son côté, Lonsana Doumbouya lance des louanges aux germanophones. « C’est très costaud et tout le monde s’accorde à dire que cette formation pratique un des meilleurs football de la D2. Maintenant, elle manque parfois du petit brin de chance pour figurer dans le top 3. Cependant, elle retrouve des couleurs depuis quelques semaines et cela ne sera pas une partie de plaisir pour nous. »
Lors du match aller, les hommes de Fred Vanderbiest avaient effectué un pressing très haut sur le porteur du ballon, afin d’empêcher Eupen de développer son football au sol. « Notre entraîneur avait très bien analysé et contré cet adversaire. Maintenant, même si une rencontre n’est pas l’autre et que je me méfie particulièrement de cette formation talentueuse et très rapide en reconversion offensive, nous possédons également de solides arguments et le Cercle est toujours présent dans les grands rendez-vous dans ce championnat. En fait, c’est contre les petites équipes que nous rencontrons des problèmes. »
Anthony Bassey retrouve le sourire à Eupen
AS
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Longtemps écarté des pelouses de manière assez incompréhensible par les décideurs sportifs d’Eupen, Anthony Bassey a retrouvé le sourire depuis quelques semaines avec des montées au jeu appréciables. Avant le duel contre le Cercle de Bruges, le flanc droit offensif est relativement confiant.
« Eupen vient de livrer plusieurs bonnes prestations d’affilée avec de bons résultats à la clé, et je suis assez optimiste avant ce match. Cependant, il faudra se méfier de cet adversaire pratiquant un bon football tout en pratiquant bien le contre. »
D’un point de vue personnel, le Nigérian de 21 ans espère recevoir du temps de jeu lors des dernières sorties de la saison car il se sent bien chez les Pandas. « Eupen est une très bonne étape dans ma carrière de joueur. Si mon envie de rejoindre un grand club est toujours présente, je sais que je dois encore travailler très dur pour devenir un modèle pour les jeunes joueurs. »
VIRTON
La chance de Lesquoy
Le défenseur gaumais, absent depuis 6 semaines, devrait retrouver une place de titulaire
STÉPHANE MARCHESANI
Touché à la cheville en fin de préparation hivernale, Thibaut Lesquoy devrait faire sa rentrée dans le onze de base ce samedi à l’occasion du déplacement à Geel. Après six semaines de repos où il a vécu en supporter les péripéties de ses coéquipiers, le back gauche de 20 ans est motivé pour finir la saison en beauté.
Thibaut, comment vous sentez-vous physiquement?
Très bien. Mon problème à la cheville est derrière moi. J’ai déjà rejoué deux matches avec les espoirs, si ma cheville avait été encore un peu douloureuse lors du 1er, le second s’est passé sans souci. Je suis maintenant totalement prêt à reprendre avec l’équipe première.
Pouvez-vous nous rappeler comment vous vous êtes blessé?
C’est arrivé tout bêtement lors d’une opposition à l’entraînement. Je me suis blessé tout seul lors d’un changement de direction.
J’ai senti que ma cheville avait bougé. Le soir même je suis donc allé aux urgences pour passer une radio mais, et je ne le savais pas, lorsque la blessure est toute « fraîche », on ne voit rien à la radio à cause du gonflement. Du coup, le médecin que j’ai vu sur place, qui n’était pas une « star », m’a dit qu’il n’y avait rien de bien grave et qu’après une semaine, avec un peu de glace, ce serait guéri.
Mais cela n’a pas été le cas?
Pas du tout. Une semaine après, je n’arrivais même pas à monter des escaliers et la douleur était vraiment présente malgré le fait que j’ai bien « glacé » ma cheville. Du coup, je suis allé passer une échographie qui m’a permis d’obtenir un diagnostic correct.
Et quel était le verdict au final?
Une entorse de la malléole avec les ligaments distendus et un petit arrachement osseux. Ce n’est pas très grave en soi mais la seule chose à faire pour se retaper, c’était de laisser la cheville au repos. Du coup, j’ai été sur la touche pendant six semaines.
Et cette blessure est tombée à un mauvais moment, juste avant la reprise…
On terminait la préparation, je me sentais très bien avec les quelques jours de repos qu’on avait eu entre les fêtes et ça m’a coupé un peu dans mon élan.
Vous avez donc vécu en supporter les débuts contrastés de cette année 2016…
Comme tout le monde, je pensais qu’on était reparti sur de très bonnes bases après le 6/6 contre Roulers et Tubize. Malheureusement, une semaine plus tard, on a concédé ce partage à Coxyde alors qu’on avait mené 0-3. C’était assez râlant car à partir de ce moment-là, la tâche se compliquait de plus en plus pour nous.
Après le couac à la côte, Simon Dupuis a effectué une sortie médiatique remarquée en critiquant violemment certains équipiers. Cela vous a surpris?
Pas vraiment. Mais ce n’était peut-être pas une mauvaise chose.
Cela a provoqué une bonne discussion et quand quelqu’un parle, d’autres sortent ce qu’ils ont sur le cœur et cela permet de remettre les choses à plat.
Malheureusement, cela n’a pas suffi pour prendre la mesure de l’Antwerp il y a 15 jours…
Dans ce match, nous méritions les trois points. Les joueurs se sont tous arrachés, ils ont tout donné dans des conditions difficiles et malheureusement, il y avait toujours un petit truc qui faisait qu’on n’y arrivait pas. Depuis la tribune, j’avais mal pour eux car ils ont vraiment tous répondu présent mais n’ont pas été récompensés.
Avec Romey et Thiam suspendus, vous allez faire votre retour dans une défense remaniée…
Pour ma part, je suis prêt à 100% et j’ai une grosse envie de pouvoir, enfin, démarrer l’année 2016.
Vu le remaniement défensif, la concentration sera un facteur très important à Geel. On a eu quinze jours pour préparer ce match et le coach a testé différentes formules.
Le calendrier actuel ne propose qu’un match tous les 15 jours. Pas idéal pour prendre le rythme…
C’est clair. Je ne comprends pas trop comment on peut faire un tel calendrier. D’accord, on va être bye la semaine prochaine puisque la série est à 17 mais cela fait quand même deux week-ends libres. Pourquoi casser le rythme des équipes comme ça en fin de saison lorsqu’on arrive dans le « money time »? Début février, on a dû enchaîner trois matches en une semaine, tout le monde était sur les rotules.
Et maintenant, on joue un week-end sur deux ! J’ai franchement du mal à comprendre.
En plus, à quoi cela servait-il de jouer deux fois le mercredi en début de saison si c’est pour avoir des plages sans match maintenant? C’est curieux mais on n’a de toute façon pas notre mot à dire. On doit juste faire avec.
EXPRESS
Blaise de retour?
Dupuis doit faire attention.
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ATTENTION À LA CARTE.
Ce samedi, Demba Thiam sera le 3e joueur de Virton suspendu pour un abus de bristols jaunes après Thibaut Lesquoy et Peter Franquart.
Désormais, il n’y a plus qu’un seul Gaumais menacé de suspension : Simon Dupuis. En cas d’avertissement ce samedi, « Scholes » loupera le déplacement à Bruges dans 15 jours.
BLAISE AVEC LES ESPOIRS.
De retour à l’entraînement depuis mardi après son traumatisme thoracique encouru en match amical contre le FCJLA, Guy Blaise n’est pas certain d’être du déplacement à Geel. « Il ressent encore une gêne sur certains mouvements », précise Frank Defays. « Il devait jouer au moins 45 minutes avec les Espoirs ce vendredi. Pour Geel, on verra en fonction de ce match. »
QUEL SUCCÈS !
Le traditionnel stage de Pâques de l’Excel pour les jeunes rencontre un succès fou. En trois semaines, le club a atteint le maximum de pré-inscriptions possible (120). Toutefois, vous pouvez toujours tenter d’inscrire vos enfants sur une liste d’attente.
ALLER.
Lors du premier tour, les deux formations s’étaient quittées dos à dos (0-0).
Alexandre Harvey devrait jouer au poste de back droit
S.M.
Frank Defays, le coach.
JPL
Demba Thiam suspendu après avoir reçu son 5e bristol jaune il y a quinze jours face à l’Antwerp, Virton se retrouve sans arrière droit pour le déplacement du côté de Geel. En effet, Fred Salem (la doublure de l’ancien Bertrigeois), qui n’a jusqu’ici disputé que le match de coupe contre le RWDM, est sur la touche à cause d’une blessure à la cheville. Heureusement, les Gaumais ont eu quinze jours pour pallier ces défections.
DAY, L’AUTRE SOLUTION
Pour occuper ce poste, deux solutions existent : Nico Day (qui a déjà dépanné) là lors de la première saison du club en D2 ou Alexandre Harvey qui a disputé la rencontre face à Eupen à ce poste. Ce samedi, Frank Defays devrait choisir la 2e option. « On sait que Nico peut dépanner partout, je l’ai déjà dit. Par contre, je reste persuadé qu’il n’est jamais meilleur que lorsqu’il occupe un poste offensif libre. Quand il faut inclure une tâche défensive et un placement par rapport à ces camarades, c’est plus compliqué. »
PLUS LE DROIT À L’ERREUR
De plus, le jeune Pani n’est pas encore totalement prêt à jouer 90 minutes. « Nico, c’est un garçon qui ne calcule pas. Même lorsqu’il est à 100 % il a du mal à tenir 90 minutes car il ne gère pas ses efforts. Imaginez alors quand il n’est pas à 100 %… »
C’est donc le défenseur formé à Troyes qui devrait s’y coller pour un nouveau match où Virton n’a pas le droit à l’erreur. « Cela fait maintenant quelques semaines que c’est le cas. Nous sommes encore face à une rencontre où à la fin soit tu gardes espoir soit il risque de ne plus y en avoir du tout en fonction des résultats des autres rencontres. On ne pourra pas éternellement compter sur les autres.
Plus on avance, plus les rencontres vont devenir importantes jusqu’au jour où, peut-être, on arrivera à disputer des rencontres sans objectif. Notre but est bien évidemment de repousser le plus possible ce moment. »
HEIST-WHITE STAR CE SAMEDI 20H
« Je m’entends très bien avec Joachim »
Un duo de choc avec Fall
D.I.
Comme face à Eupen, Mamadou Fall espère être décisif.
R.D.
Aurélien Joachim n’a pas tardé à prendre ses marques du côté du White Star. Le Luxembourgeois comptabilise déjà trois buts en autant de rencontres. Sur ses deux premières réalisations, Mamadou Fall est à la base de l’action. La collaboration des deux joueurs semble apporter un vrai plus à la formation bruxelloise.
À l’affût derrière l’Antwerp, le White Star se déplace à Heist, avant-dernier, ce soir. L’équipe entraînée par John Bico partira évidemment favorite face à une équipe qui reste sur un maigre 3 sur 12.
Avec neuf buts à son compteur, Mamadou Fall sera évidemment de la partie. En forme, le joueur affiche une belle complémentarité sur le front de l’attaque avec Aurélien Joachim, arrivé il y a quelques semaines. « Je m’entends en effet plutôt bien avec Aurélien », affirme le Sénégalais. « Notre collaboration sur le terrain a rapidement porté ses fruits. C’est positif pour l’équipe. »
L’attaquant prêté par Charleroi est à la base des deux premiers buts du Luxembourgeois sous les couleurs du White Star. « Nous nous sommes rapidement compris. Sur le terrain, Aurélien connaît déjà mes déplacements et inversement. Cela nous permet de trouver des solutions dans la défense adverse. »
Nul doute que la paire devrait encore apporter des buts au club bruxellois.
« UN MATCH TRÈS IMPORTANT »
Malgré un capital confiance bien rempli, l’attaquant bruxellois se veut très prudent au moment de se déplacer à Heist. « L’équipe a très bien travaillé cette semaine », explique le Sénégalais. « Personnellement, je me sens physiquement bien et je suis prêt à donner le meilleur de moi-même. »
Mamadou Fall et ses coéquipiers s’attendent à un match compliqué face aux Anversois.
« Le classement ne veut rien dire en deuxième division. Si vous voulez gagner vos matches, il faut toujours être à 100 %. Nous irons jouer à Heist comme si nous jouions contre des équipes du haut de tableau », conclut le joueur.
EXPRESS
Prychynenko in
LE NOYAU.
Vanhamel, Belin, Duplus, Huyghebaert, Kinkela, Somé, Koné, Niankou, Mater, Aerts, Ambroise, Al Masude, Fall, Maatoug, Grisez, Diallo, Bailly, Prychynenko, Fabris, Traoré, Joachim.
MENACÉS.
Fabris, Koné, Mater et Somé sont menacés.
DEINZE – TUBIZE, CE SOIR À 20H
Baptiste Ulens, un atout supplémentaire
MICKAËL FABRI
Baptiste Ulens.
L.D.
Après une longue pause forcée de quasiment trois semaines, l’effectif tubizien et Baptiste Ulens en ont profité pour recharger leur batterie et c’est avec une énorme envie qu’ils entrevoient la fin de championnat.
À Tubize, on devait tout doucement commencer à trouver le temps long. Privés de compétition depuis quasiment trois semaines (bye le premier week-end et repos forcé pour l’ensemble de la D2 le week-end dernier), les Tubiziens vont rechausser les crampons après un long déplacement jusqu’à l’antre de Deinze ce samedi soir. Si cette mini-trêve a été particulièrement longue dans les esprits, elle aura au moins permis à certains, comme Baptiste Ulens, de profiter de ces quelques jours pour travailleur leur condition après une blessure.
« J’ai repris les entraînements il y a deux ou trois semaines. J’ai profité des amicaux pour retrouver des sensations et du rythme. Aujourd’hui, je me sens prêt physiquement. Prêt à aller à Deinze dans de bonnes conditions », explique-t-il.
L’occasion était aussi idéale pour nouer des liens avec ses nouveaux coéquipiers et travailler les automatismes. « J’ai pris le temps de bien m’intégrer et de faire ça en douceur. Il y a une très bonne mentalité au sein du groupe et c’est d’ailleurs une qualité que recherchent le staff et la direction avant d’embaucher un joueur. Le groupe m’a tout de suite bien intégré. »
S’il est désormais apte à jouer, Baptiste sait qu’il a encore besoin de rythme. Et pour cela, il n’y a qu’une façon d’en avoir, c’est d’engranger les minutes de jeu, comme il a pu le faire lors des amicaux. « J’avais absolument besoin de jouer. La réalité des matches est différente d’un entraînement. Pour l’intensité, c’était parfait. »
« PASSER DE BONS MOMENTS »
Acteur important de cette fin de championnat, Tubize a aussi un beau coup à jouer en haut de tableau. « On va passer de bons moments d’ici la fin de championnat et c’est agréable de ne pas finir en roue libre. On va pouvoir être acteurs pour les décisions et enjeux qui vont tomber. On va pouvoir jouer notre carte, le tout en ne nous mettant aucune pression. L’objectif est toujours d’assurer le top 8. »
Les victoires contre l’Antwerp et l’Union ont évidemment fait beaucoup de bien. « Nous sommes très sereins grâce à ces succès. On ne vise pas le titre mais nous sommes une équipe ambitieuse donc forcément, on regarde toujours vers le haut. »
Pour reprendre sur la même dynamique qu’avant la trêve, il faudra venir à bout de Deinze. « Il faudra essayer d’aller faire un bon résultat là-bas. C’est une équipe à notre portée mais ils auront une motivation naturelle à l’idée de nous affronter. À nous de les faire douter. »
EXPRESS
Diallo incertain
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LE NOYAU.
Beunardeau, Saussez, Camargo, Garlito, Ba, Fabre, Ulens, Garcia, Laurent M., Keita, Bocognano, Liard, Laurent Q., Lefaix, Fennouche, Shengelia et Diallo.
INCERTAIN.
Diallo a toujours un hématome en-dessous du mollet.
RÉSERVE.
Dijoux, Henri, Deher, Betsch et Di Stefano étaient à la disposition de l’équipe réserve pour la rencontre d’hier soir.
BLESSÉ.
Grosperrin (voûte plantaire).
SERAING
Conflit avec la FIFA : Seraing va au TAS
Le club liégeois n’abandonne pas le combat
PH. GERDAY
Seraing (ici Camara) continue le bras de fer avec la FIFA.
S. Kip
La Commission de recours de la FIFA a beau avoir remis l’interdiction de transfert pour 4 mercatos à l’ordre du jour dès l’été prochain, Seraing n’est toujours pas résigné. L’étape suivante, c’est le Tribunal Arbitral du Sport à Lausanne.
Dans un premier temps, la décision de la Commision de recours de la FIFA (prise dès le 7 janvier mais communiquée seulement le… 22 février) de confirmer l’interdiction de transfert infligée à Seraing en septembre 2015 a pu étonner. Le club avait pourtant obtenu du Tribunal de Première Instance de Liège le… 4 janvier la suspension de toute sanction tant que la question de la tierce propriété (le point de la discorde avec la FIFA qui avait promulgué une interdiction totale à partir du 1er mai 2015) n’avait pas été tranchée sur le fond devant le tribunal de Première Instance de Bruxelles (le verdict de l’appel de Doyen Sport et de Seraing contre l’interdiction de la FIFA devrait intervenir à mi-avril) et le tribunal de Commerce de Bruxelles (audience le 16 juin, verdict attendu en septembre).
Il s’agissait surtout de protéger Seraing si la FIFA réintroduisait les sanctions sans permettre au club d’aller devant le TAS, puisqu’un recours suspendrait de fait toute sanction en attendant les audiences et le verdict. À dater de la notification de la FIFA, le club sérésien avait 21 jours pour prendre sa décision : le club liégeois demande bien un arbitrage. Compte tenu des différents délais, il est fort probable que Seraing bénéficiera au minimum d’un mercato de répit avant une éventuelle interdiction de transférer pendant… 2 ans.
Dans l’autre dossier sur tapis vert qui empoisonne la saison sérésienne (la qualification de Jeffrey Rentmeister annulée après 3 matches sur ordre de la FIFA), une séance devant la Commission des Litiges était prévue ce vendredi 4 mars. Jeffrey Rentmeister a joué 3 matches (nul au Patro Eisden, nul contre le White Star, victoire à Geel) avant d’être interdit de jouer. Geel, Eisden et le White Star ont déposé réclamation. Lommel (qui a sans doute un peu poussé Geel et Eisden qui n’ont aucun intérêt par rapport au top 8) s’est joint à la cause pour faire perdre 5 points aux Métallos. L’avocat de Geel (déjà la base du report de la séance devant la Commission des Litiges du 13 janvier au 4 mars) a déposé ses conclusions mercredi soir… demandant des pièces complémentaires à Seraing. Le club ne s’estime pas en mesure de répondre aux demandes de Geel d’ici ce vendredi devant la Commission des Litiges et Seraing a envoyé hier matin un mail pour obtenir un report mais aucune réponse n’était parvenue hier soir…
WHITE STAR
Un défenseur ukrainien au White Star
O.E.
City-Press GBR
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Le mercato hivernal est décidément à rallonge pour les clubs bruxellois. Quelques jours après que l’Union ait annoncé la signature de Lynel Kitambala, c’est au tour du RWS Bruxelles de passer à l’action. Le club a annoncé la signature de Denis Prychynenko. Le défenseur central de 24 ans a signé un contrat pour les deux prochaines saisons au stade Machtens avec deux autres années en option. Il portera le numéro 34. Libre de contrat, le joueur à moitié allemand et à moitié ukrainien a joué pour le CSKA Sofia (D1 bulgare), Heart of Midlothian (D1 écossaise) et plus récemment l’Union Berlin (D2 allemande). Formé à Cottbus, son contrat à l’Union Berlin avait pris fin le 12 janvier dernier.
Cette signature vient s’ajouter à ceux de Christian Kinkela et d’Aurélien Joachim plus tôt dans le mercato.
Le club de John Bico, qui occupe en ce moment la seconde place de la Proximus League, se renforce donc avec un joueur de choix qui compte aussi plusieurs sélections en équipe nationale de jeune pour l’Ukraine.
TUBIZE
L’AFC TUBIZE SE PRÉPARE POUR DEINZE
Mamadou Diallo incertain ce week-end
CH.ST.
Une grosse tuile?
DEV
Colbert Marlot pourra compter sur la quasi totalité de son noyau pour son déplacement à Deinze. En effet, seuls Yohan Betsch et Vincent Di Stefano ne sont toujours pas prêts à rejouer.
« Yohan peut reprendre les entraînements collectifs mais il va devoir faire quelques matches en réserve pour retrouver ses sensations. Vincent, lui, a repris un rendez-vous chez un spécialiste pour le rassurer qu’il est bien à 100 % » , expliquait le coach. Mais la plus grosse tuile pourrait se nommer Mamadou Diallo. Après un coup direct reçu lors du match amical contre OHL, l’attaquant tubizien ne sait pratiquement plus trottiner. Il ne s’est d’ailleurs pas entraîné depuis une semaine.
« C’est le seul souci qu’on a à ce jour. »
WHITE STAR
Le RWS Bruxelles est toujours sur son petit nuage
Ils gardent le sourire.
Dev.
Le RWS Bruxelles est toujours aussi concentré et bien armé pour terminer la saison. Cette petite pause leur a permis de recharger les batteries et de récupérer certains joueurs qui souffraient très légèrement de petits bobos. Les hommes de John Bico ont foulé la pelouse dès lundi matin afin de retrouver du rythme et préparer au mieux la prochaine journée de championnat. En effet, les Étoilés se rendront du côté de Heist samedi soir pour poursuivre leur marche en avant et tenter de suivre le rythme de l’Antwerp, toujours leader du championnat.
Le RWS Bruxelles ne compte toujours pas redescendre de son petit nuage et on les comprend. Plusieurs séances sont encore à prévoir aujourd’hui et demain.
L’Union belge s’attaque au commerce des matricules
Les Sports Brabant Wallon,
Mer. 02 mar. 2016, Page 22
Sport-biz
L’Union belge de football a voté un nouvel article de règlement, intitulé Lutte contre le marché des matricules . Cette décision risque de chambouler les plans de certaines équipes…
Didier Petitjean, le manager régional de la section liégeoise de l’ACFF (Association des clubs francophones de football), faisait partie des 9 personnes présentes lors du vote de ce texte le 15 février : “La Fédération souhaite éviter d’avoir des fusions ou des reprises de matricule déguisées.”
Le texte a été accepté à l’unanimité et il est entré en vigueur ce 29 février.
Désormais, les clubs qui souhaitent reprendre un matricule ou fusionner ensemble pourront toujours le faire mais à une seule condition. Les terrains où évoluent leurs équipes
premières ne devront pas être distants de plus de 30 kilomètres à vol d’oiseau. “Ce qui équivaut à environ 50 kilomètres par les routes”, détaille Didier Petitjean. Si deux clubs d’une même ville veulent fusionner et que, par bonheur, un des deux clubs se trouve en nationale, tant mieux ! Mais il ne faut pas qu’un club puisse monter les divisions autrement que par le côté sportif, sinon cela devient du commerce de matricule et c’est exactement ce que la Fédération souhaite éviter. Donc, prenons un exemple. Si un club basé à Liège veut reprendre le matricule d’une formation bruxelloise, sa requête sera refusée. C’est contre ce genre d’initiative que l’Union belge entend se battre à l’avenir.
Si ce nouveau règlement est entré en vigueur ce lundi, ce n’est en rien le fruit du hasard, ainsi que le confirme Didier Petitjean : “Comme les demandes de fusions doivent être introduites pour le 15 mars par les équipes, il fallait qu’elles soient au courant si leur requête avait des chances d’aboutir ou non. Dans un premier temps, chaque cas sera étudié et accepté, ou pas. Si, dans un deuxième temps, nous nous rendons compte que des clubs ont triché, alors ils seront soumis à la radiation, comme c’est déjà le cas avec les fusions frauduleuses actuellement.”
Thomas Lecloux (st.)
Pour quelques kilomètres de trop…
Les Sports Brabant Wallon,
Mer. 02 mar. 2016, Page 22
BRUXELLES Échaudée par des rachats de matricule, parfois déguisés une fusion, l’Union belge a donc enfin décidé de légiférer : bravo ! Il fallait une règle, et si la barre des 30 km de distance entre les deux terrains peut être discutée, elle a le mérite de clarifier les pratiques. Le cas des Géants Athois cette saison fut éloquent : le matricule du club hennuyer (libre suite au mariage d’Ath avec Ostiches) fut racheté par des investisseurs emmenés par Nicolas Anelka qui ne sont pas parvenus à payer les 300.000 € promis, et, après des déménagements de terrain au gré d’arrangements douteux, l’équipe promotionnaire a disparu dès décembre. Au grand dam, par exemple, du RAQ Mons, qui n’avait pu être promu, car les Géants avaient vendu leur âme…
Cette nouvelle règle pourrait contrarier des mariages futurs. On prête au Beerschot-Wilrijk (leader de la D3B mais qui, réforme oblige, ne pourra pas, cette saison, intégrer le foot
pro) l’envie de racheter un matricule d’un qui fera partie des 24 élus. Cela ne peut donc être que celui d’une formation évoluant à moins de 30 km du Kiel. Le White Star, locataire chahuté du stade Machtens de Molenbeek et dont on dit que le propriétaire pourrait filer avec armes et joueurs à Mouscron, est, par exemple, trop éloigné (37 km, selon Google maps).
Le RWDM, colocataire du stade Machtens, n’aurait d’ailleurs, lui, pas pu racheter le matricule 5479 du Standaard Wetteren en fin de saison dernière et donc évoluer à Molenbeek en promotion si ce règlement avait été en vigueur, pour quelques kilomètres de trop. Comme pour Péruwelz : le RMP n’aurait pas pu aller jouer au Canonnier de Mouscron après la faillite de l’Excelsior
Les Sang et Or impatients de reprendre
Les Sports Brabant Wallon,
Mer. 02 mar. 2016, Page 20
Football > Proximus League Tubize
L’entraînement de ce mardi matin s’est déroulé dans un froid de canard au Centre Euro 2000. À quatre jours de leur déplacement à Deinze, les Tubiziens paraissent bien en jambes, que ce soit dans les exercices de course ou ceux balle au pied. Ils n’attendent qu’une seule chose : reprendre la compétition après quasi trois semaines d’arrêt.
La quasi entièreté du groupe était sur la pelouse. Yohan Betsch retrouvait petit à petit ses sensations pendant que Jordan Henri semblait aussi bien revenir dans le coup. Quelque peu amoindris début février, Baptiste Ulens et Kevin Lefaix seront sans doute opérationnels ce week-end.
L’attaquant français a d’ailleurs trouvé deux fois le chemin des filets lors des défaites en amical contre OHL et Croix. “Ces 90 minutes ont été difficiles”, confiait Colbert Marlot, l’entraîneur des Sang et Or. “On s’est fait bouger.
Il y a eu de bonnes choses mais également des mauvaises. Même si ce genre de match n’a pas grand-chose à voir avec des rencontres officielles, je ne pense pas que nous ayons perdu du rythme. Je sens que le groupe est bien physiquement. Il n’y avait qu’à voir l’implication des gars ce matin, malgré le froid. Par contre, je ne sais finalement pas si cette pause nous aura fait du bien”, ajoute-t-il. “La seule vérité, c’est celle du match. On était sur une bonne dynamique donc nous aurions voulu continuer. Mais ça fait partie d’un championnat, on ne va pas commencer à chercher des excuses.”
Samedi à 20h, l’AFC Tubize disputera la première de ses huit finales en cette dernière partie de championnat dont l’objectif sera de faire chuter l’Antwerp. Un Great Old qui n’aura pas le droit à l’erreur dans le même temps en recevant Lommel.
Valentin Thiéry
Mamadou Diallo sans doute forfait samedi
Les Sports Brabant Wallon,
Mer. 02 mar. 2016, Page 20
TUBIZE Seuls Mamadou Diallo (mollet) et Vincent Di Stefano (reprise) manquaient à l’appel mardi. L’attaquant ivoirien a reçu un coup direct lors du match amical contre Louvain. “C’est le seul souci qu’on a à ce jour. Il ne s’est pas entraîné depuis une semaine. Cette blessure l’empêche pratiquement de trottiner. Quant à Vincent, il a repris. Mais il estime qu’il n’a pas encore assez de mobilité. Dans son attitude, nous avons aussi bien compris qu’il n’était pas à 100 %. Est-ce normal ? Il a pris un rendez-vous chez un spécialiste pour qu’il puisse le rassurer”, explique Colbert Marlot avant de conclure sur Yohan Betsch qui s’était blessé… contre à Deinze: “Il a eu l’autorisation de reprendre les entraînements collectifs. C’est une bonne chose pour tout le monde de le revoir avec nous. Il va devoir faire quelques matches avec la réserve pour retrouver ses sensations. On agira en fonction de son ressenti.” Arrivé fin juillet 2015, le médian français s’était blessé au
ligament du genou droit le 22 août. Le 9 septembre, il s’était fait opérer.
V. Th.
VIRTON
Virton : Suray et N’Diaye, c’est fini
Frank Defays ne comptera plus sur les deux joueurs cette saison
STÉPHANE MARCHESANI
Le club n’était pas satisfait de leur investissement.
JPL
Le coach virtonais avait déclaré ne vouloir compter que sur les joueurs qui se donneraient à fond pour la fin de saison. Voilà pourquoi il a décidé de se passer des services de Dylan Suray et Moulaye N’Diaye.
Principales cibles des critiques ces dernières semaines du côté de Virton, Dylan Suray et Moulaye N’Diaye ont été sanctionnés par Frank Defays qui leur a clairement expliqué qu’à moins d’une avalanche de blessures sans précédent, il ne compterait plus sur eux pour le reste de la saison.
Plus que leurs mauvaises prestations, c’est clairement l’attitude des deux garçons qui a été mise en cause par l’entraîneur virtonais. « J’ai estimé à un moment que certains n’étaient pas complètement impliqués dans le projet commun qui est le nôtre », glisse Frank Defays. « Ils n’ont pas compris ce qu’on est en droit d’attendre d’eux et je n’étais pas satisfait de leur investissement. Ici, on ne parle nullement de football ou de talent mais bien d’attitude, d’état d’esprit. Quand on gagne, ils sont bien au courant du montant de leur prime. Par contre, quand vous ne connaissez pas votre classement, le nombre de points qui vous sépare de l’équipe qui occupe la place que vous visez et que vous ne savez même pas le nom de votre futur adversaire, ça devient compliqué. »
UNE DÉCISION RADICALE
Lassé de tout cela, Frank Defays a donc décidé de jouer franc-jeu avec ses joueurs et a pris une décision radicale. « Ce n’est pas quelque chose que j’aime faire mais à un moment, il faut prendre une décision. Lorsque cela arrive, il y a deux scénarios possibles. J’aurais pu ne rien leur dire et ne plus les reprendre sans leur fournir d’explication mais ce n’est pas comme ça que je fonctionne. J’ai donc discuté avec eux pour leur signifier ma décision et leur donner les raisons qui m’ont poussé à en arriver là. »
LE POGBA DU PAUVRE
Les deux joueurs ont donc été mis devant le fait accompli et, une semaine plus tard, les conséquences de cette mise à l’écart sont déjà visibles. « Chacun réagi différemment. Dylan (Suray) essaye de s’appliquer à l’entraînement, on voit que le garçon ne veut rien lâcher même si, je le conçois, la situation n’est pas facile à vivre. Quant à Moulaye, il ne s’entraîne plus avec nous et il ne fait plus partie de mon groupe. » On aura donc bien compris que cette mise à l’écart n’a donc rien changé du côté du « nouveau Pogba » dont le passage en Gaume ne laissera pas un souvenir impérissable.
En attendant, Dylan Suray semble vouloir tenter de revenir dans les bonnes grâces de son entraîneur. « Pour le moment, il devra se contenter de s’entraîner. Je ne vais pas l’envoyer jouer en Espoirs car je ne vois pas pourquoi je priverais un de nos jeunes de son match pour une personne qui ne le mérite pas toujours. Après, si je vois une bonne réaction et du mérite, alors je reverrai peut-être ma position. »
EXPRESS
Mbuba chez Lieven Maesschalck
BLAISE A REPRIS.
Touché aux côtes lors d’un match amical contre le FCJLA avec les Espoirs il y a 15 jours, Guy Blaise a passé une radio vendredi qui a confirmé qu’il n’y avait pas de fracture. Le capitaine devait reprendre l’entraînement ce lundi.
DEUX BLESSÉS.
A l’heure actuelle, Fred Salem (cheville) et Jean-François Mbuba (genou) sont les seuls blessés à Virton.
L’attaquant bruxellois suit toujours un programme de revalidation à Anvers auprès de Lieven Maesschalck, l’ancien kiné des Diables rouges. « En principe, il devrait encore y rester une dizaine de jours », glisse Frank Defays.
DEUX SUSPENDUS.
Pour le déplacement de samedi à Geel (19h30), Demba Thiam (abus de cartes jaunes) et Raphaël Romey (1 re journée de suspension sur trois) sont suspendus.
EUPEN
Eupen contre les U21 du Standard
Van Crombrugge.
PN
La KAS Eupen met à profit ce week-end sans championnat de D2 pour organiser une rencontre amicale contre l’équipe U21 du Standard de Liège. Ce sera ce samedi à 12 heures au stade du Kehrweg.
Les U21 du Standard de Liège dominent l’actuel championnat des équipes réserves de la Pro League de la tête et des épaules puisqu’ils occupent la première place sans avoir encaissé la moindre défaite. C’est cette même équipe qui, dernièrement, a éliminé les U21 de la KAS Eupen en Coupe de Belgique et qui est actuellement qualifiée pour en disputer les demi-finales.
Les U21 du Standard recevront l’aide de Emond, Vits, Sammy Mmae et Miya, éléments du noyau A de Ferrera.
La KAS Eupen désire ne pas perdre le rythme de la compétition et confirmer sa forme ascendante une semaine avant la rencontre cruciale qui l’opposera au Cercle de Bruges.
VAN CROMBRUGGE A REPRIS
A Eupen, Van Crombrugge a reçu le feu vert pour reprendre l’entraînement à 100%, ce qu’il a fait en semaine. Florian Taulemesse, qui avait été blessé au pied, a repris l’entraînement hier.
La tribune principale T1 sera réservée aux supporters de la KAS Eupen pour cette rencontre fixée le samedi 27 février à une heure peu coutumière: 12 heures.
Entrée générale: 3 euros. L’entrée est gratuite pour les détenteurs d’un abonnement ou de la clubcard et pour les personnes ayant déjà payé l’entrée pour les matchs des U17 et U19 qui ont lieu parallèlement. Les supporters auront accès au stade uniquement via l’entrée du Kehrweg.
TUBIZE
« On ne m’a pas lâché pendant ma blessure »
Yohan Betsch est sur le chemin du retour à Tubize
OLIVIER EGGERMONT
Le joueur en a bavé pour revenir mais il voit le bout du tunnel.
Eggermont
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Revenu du diable Vauvert, Yohan Betsch pointe le bout de son nez dans l’effectif tubizien. Le milieu de terrain a repris les entraînements avec le groupe et espère pouvoir rejouer bientôt. Un soulagement après plus de six mois de galère.
Le 30 juillet dernier, Yohan Betsch débarquait à Tubize pour stabiliser le milieu de terrain tubizien. Deux matches convaincants plus tard, l’ancien joueur de Clermont se fait les croisés. La sentence est irrémédiable : opération et indisponibilité de six mois. Aujourd’hui, le Français est sur le point de faire son retour. Ses sensations reviennent, lui qui a déjà vécu la même blessure à l’autre genou.
« Je dois dire que cette période de revalidation est passée relativement vite », souffle l’intéressé. « Peut-être en partie grâce aux résultats de l’équipe. Pour cela, je remercie tout le club qui m’a aidé à me sentir mieux et à récupérer plus vite. »
En effet, il n’a jamais été mis à l’écart du groupe. Présent à tous les matches à domicile, l’ancien joueur de Metz rejoignait souvent ses coéquipiers dans les vestiaires après la rencontre. Mais son rôle ne se limitait pas à cela.
« Le coach m’a intégré dans le staff . À la mi-temps des matches à domicile, il me demandait la vision que j’avais du match vu de la tribune. Je trouvais cela intéressant. Je n’ai pas été mis de côté et le coach me l’a fait comprendre », se réjouit le milieu de terrain. « Du premier jour de ma blessure jusqu’à mon retour, j’ai eu l’impression de faire partie du groupe. Je n’ai jamais été mis à part. On m’a souvent appelé et de nombreuses personnes ont pris de mes nouvelles. Je ne savais pas que j’avais marqué des gens en aussi peu de temps et aussi peu de matches. »
Même si au début, cela a été très difficile pour lui de venir au stade.
« D’ailleurs, c’est ma femme qui a insisté pour que je garde ce lien avec l’équipe. J’ai pourtant su digérer tout cela. Je prenais aussi du plaisir en vivant les victoires à domicile avec eux. J’avais aussi demandé au groupe d’être dans la course à la montée pour mon retour. Pour le moment, c’est le cas. »
À son arrivée, Tubize avait comme seul objectif le top 8. Mais au fur et à mesure des matches, l’équipe s’est affirmée. Au point de maintenant jouer la tête. Cependant, Tubize a connu une période de doute. C’est à ce moment que le joueur sur la touche a le plus regretté sa blessure.
« C’était rageant, frustrant. J’aurais voulu leur donner mes pieds pour qu’ils se remettent sur les bons rails. Mais je ne pouvais leur donner que mon soutien à ce moment-là. Heureusement, ils ont réussi à relever la tête. »
Et vu la tournure des événements, Betsch espère bien que le club décrochera quelque chose en fin de saison.
« Mathématiquement, nous ne sommes pas assurés du top 8 mais il faudra vraiment un gros revers de la médaille pour qu’on n’y soit pas », précise-t-il. « Nous n’allons donc pas être en vacance au début du mois de mars. Nous avons quelque chose à jouer, autant le jouer. Même si nous avons un peu de retard sur la première place. Mais nous sommes dans une bonne position et nous pouvons créer la surprise. »
Quant à Betsch, il espère être de retour définitivement pour les cinq derniers matches de championnat. Il va d’abord reprendre avec la réserve avant de pouvoir jouer un match entier avec l’équipe A. Mais là, il devra faire face à la concurrence au milieu de terrain. Mais cela ne lui fait pas peur.
« Je suis quelqu’un d’adaptable. Je peux jouer avec tous les milieux de terrain de l’effectif », confie le Sang et Or. « Je peux évoluer seul, à deux ou à trois au milieu. Voire même plus haut. Selon l’équipe alignée, j’arriverai à m’adapter par rapport à mes coéquipiers. »
Et qui sait, peut-être pourra-t-il se montrer décisif dans les dernières rencontres de Tubize.
BETSCH A PASSÉ UNE PARTIE DE SA REVALIDATION À CLAIRFONTAINE
« Humainement, c’était énorme »
S’il a débuté sa revalidation en Belgique, Yohan Betsch est aussi passé par le centre de Clairfontaine. Le renommé centre sportif français, qui n’accueille que huit joueurs professionnels à la fois, a été décisif dans le retour du Tubizien. En compagnie de Massadio Haidara (Newcastle), Mory Koné (Troyes) ou Thomas Gamiette (ancien du PSG), le milieu de terrain a pu revenir dans les meilleures conditions.
« En France, c’est ce qui se fait de mieux en matière de revalidation », nous raconte le joueur. « Tout le complexe est à la pointe de la technologie médicale. J’ai été pendant trois semaines là-bas. Humainement, cela a été énorme. Là-bas, les gens sont humains et compétents. Ils accompagnent individuellement le patient et le retour sur le terrain est beaucoup plus facile en passant par chez eux. Là-bas, il y a une grosse différence qui a été faite entre la récupération et le retour sur le terrain. Je recommande à beaucoup de monde d’aller là-bas en cas de blessure car ils réussissent à individualiser le travail de chacun. »
« ON SE MOTIVAIT TOUS »
En période de galère, les joueurs peuvent également s’entraider. Même si le degré de blessure de chacun était différent. En effet, certains étaient au début de leur revalidation alors que d’autres voyaient déjà le bout du tunnel.
« Mais c’est bien d’être un petit cercle fermé », ajoute Betsch. « On se motivait, on dormait au même endroit et on se poussait les uns les autres. C’était une expérience très enrichissante. Même s’il n’y a pas assez de temps pour lier une amitié, partager l’expérience de sa blessure aide à revenir sur le terrain. J’ai par contre lié une belle amitié avec un kiné. C’est toujours très agréable de travailler avec des personnes qui privilégient l’aspect humain. »
Vu les qualités sociales du joueur sang et or et la rapidité de son adaptation à Tubize, nul doute qu’il a été apprécié à Clairfontaine.
Une journée type de revalidation avec Yohan Betsch
Eggermont
Pendant plusieurs semaines, Betsch a vécu à Clairfontaine. Là, il a tout fait pour revenir avec des mâtinées consacrées au travail musculaire. Tandis que l’après-midi, le joueur reposait son corps meurtri.
« Finalement, cela ressemble à une journée en club », précise Betsch. « On commence le travail à 9h30 avec un robot qui calcule la résistance musculaire dans les quadriceps et les ischios. Cela nous aide à éviter les déchirures et les autres blessures. Car quand on a été opéré, on a un déficit quelque part. Travailler trois semaines avec cela, ça aide à retrouver du tonus dans les muscles. Ensuite, en fin de matinée, nous étions de retour sur le terrain pour des petits exercices. Cela permettait de retoucher le ballon. Ensuite, je me reposais l’après-midi pour reprendre le lendemain matin. Nous avons aussi fait de la balnéo. Travailler dans l’eau, c’est important pour renforcer la force de tes muscles. »
EXPRESS
Défaite à Croix
AMICAL.
Les Sang et Or se sont inclinés 2-1 sur la pelouse de Croix (CFA) hier soir. Ils avaient pourtant ouvert le score sur penalty via Lefaix mais ils ont été surpassés en 2e mi-temps. En plus, c’était quasi l’équipe-type alignée.
TALENT DAY.
Le club recrute des jeunes nés entre 2001 et 2010 pour son Talent Day. Envoyez un mail à recrutementafctubize@gmail.com en y ajoutant les documents remplis à trouver sur le site internet du club.
STAGE.
Tubize organise son stage de Pâques (du 4 au 8 avril et de 9h à 16). Cela concerne tous les enfants nés entre 2003 et 2010. Le prix du stage s’élève à 110€ pour les enfants non-affiliés à Tubize et à 100€ pour ceux inscrits au club, repas chauds, goûtés et cadeau compris.
ANTWERP
Ex-voorzitter van Antwerp laat de club niet gerust: “Al 10 jaar niet meer betaald”
vrijdag 26 februari 2016 om 15:10
Ex-voorzitter van Antwerp laat de club niet gerust: Al 10 jaar niet meer betaald
Ex-voorzitter van Antwerp, Eddy Wauters eist nog een ferme som van zijn ex-club. Wauters wil beslag leggen op de subsidies die Antwerp gaat krijgen van de Vlaamse overheid en de stad Antwerp. The Great Old loopt daardoor mogelijk een stevige som mis.
“Antwerp komt de gemaakte afspraken niet na”, zegt Wauters in een reactie in Het Laatste Nieuws. “Ik ben al 10 jaar niet meer betaald door de club. Daarom ben ik wettelijk verplicht om bewarend beslag te leggen op de 900.000 euro die de stad hen zou geven.”
“De club heeft mij onterecht de deur gewezen. Wel, dan heb ik hen gezegd dat ik mijn geld dan ook maar mee zou nemen. Antwerp-voorzitter Jan Michel blijft maar mist spuien over het bedrag dat de club mij verschuldigd is. Maar ik zeg klaar en duidelijk: Antwerp moet mij 5,2 miljoen euro terugbetalen”, aldus Wauters.
Op 19 maart zal de abitragecommissie van de Koninklijke Belgische Voetbalbond (KBVB) een definitieve uitspraak voeren over de kwestie. Het stadiondossier van Antwerp dreigt nog op lange baan geschoven te gaan worden.
Gelezen op Voetbalprimeur
Van je ex-voorzitter moet je het hebben: Wauters legt beslag op subsidies Antwerp
donderdag 25 februari 2016 om 09:40
Antwerp is goed bezig om kampioen te spelen in Tweede Klasse en op het einde van het seizoen te promoveren. Maar zonder licentie geen Eerste Klasse, dat is altijd zo geweest. Oud-voorzitter Eddy Wauters zorgt nu voor opschudding in Antwerpen door beslag te leggen op de stadssubsidie.
Gewezen voorzitter van The Great Old, Eddy Wauters, heeft bezwarend beslag gelegd op de 900 000 euro subsidie die de stad Antwerpen voor voetbalclub Antwerp had uitgeschreven. Dat meldt De Gazet van Antwerpen donderdag.
Antwerp kreeg de subsidie toegekend om tribune een te renoveren, maar ziet haar plannen nu gestaakt door haar ex-voorzitter. Wauters, die het geld naar eigen zeggen “uit voorzorg” bevroor, zou pas aanspraak kunnen maken op de subsidiegelden als de club haar schulden aan hem niet kan terugbetalen. Er staat immers nog een rekening open tussen RAFC en Wauters.
“Het stadiondossier dreigt zo op de lange baan geschoven te gaan worden”, liet Antwerps schepen Koen Kennis nog weten in De Gazet van Antwerpen.
VIRTON
Je finirai par croire qu’on dérange !
le marseillais du
faubourg
Cornet a fini la besogne d’un coup de boule magistral.
JPL
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Face à l’Antwerp, un geste coupable nous aura privés au minimum du nul que nous n’aurions pas volé. Sur un terrain détrempé, nous nous sommes procuré quelques possibilités de mener au score alors que les gars de la métropole anversoise ne faisaient pas mieux que se défendre. Loin de l’idée que l’on peut avoir d’une prestation de premier de classe et bien loin du match déséquilibré auquel nous aurions pu assister. Aux abords et à l’intérieur du stade, tout avait été prévu pour accueillir les parfois « turbulents » fans anversois. La gendarmerie avait même sorti les poneys. Finalement, tout s’est bien passé dans les travées et le seul fait de violence s’est déroulé… sur le terrain. En effet, il aura, in fine, fallu le direct du droit de Raphaël Roomey pour faire vaciller la belle emprise que nous avions jusque-là sur le jeu. Après, nous avions un genou en terre, Mathieu Cornet allait finir la besogne d’un coup de boule magistral. L’art de se rappeler à notre bon souvenir au mauvais moment !
A vrai dire, nous ne manquons pas de football mais nous manquons de jugeote dans les moments chauds, quand le feu prend à la baraque ou à la barque, vocable bien plus approprié samedi soir. Quand on regardera dans quelques semaines dans le rétroviseur, ce sera évidemment un constat majeur ! En ce qui concerne Raphaël, ce geste-là méritait la rouge, même décernée par le juge de ligne le plus éloigné de la phase. L’autre juge de ligne, mérite lui, à toute vitesse, de passer chez Afflelou.
En attendant, les chiffres sont là, implacables, tout comme l’analyse qu’on peut en faire. Nous affichons un average d’une quarantaine de buts encaissés tout comme les équipes qui nous suivent. Même si le jeu proposé maintenant tient la route, Virton est sans doute à sa place. Les arrivées de Lazaar et Jakolis font un bien fou à cette équipe mais sera-ce suffisant pour encore rêver ? Le mot est jeté. Avec neuf points de retard sur le top huit, plus besoin de se miner, nous avons désormais très peu de chances de jouer Waasland Beveren la saison prochaine. Nous n’en avions de toute manière aucune envie. C’est trop loin et leur entraîneur, dans le fond, il est, comment dire, trop…Je finirai par croire qu’on dérange !
Virton (D2) : Jean-François Mbuba en revalidation à Anvers
Frank Defays a laissé son staff gérer les deux premières journées de la semaine. Et pour cause, l’entraîneur virtonais était retenu par ses obligations liées au passage de sa licence pro. « Nous étions en visite au Standard », glisse le Namurois. « Nous avons visité les installations liégeoises, vu leur équipement médical avec notamment 2-3 machine intéressantes avant de suivre le lundi soir la rencontre des U21 contre Bruges et l’entraînement des pros le mardi matin. » Avec un mois de mars assez light où Virton va jouer une semaine sur deux, Frank Defays va se pencher sur le cas de son stage. « Je dois effectuer trois jours dans un club étranger qui dispute la coupe d’Europe. Comme mon agenda va être plus léger dans les semaines à venir je vais essayer d’organiser cela. Et je vais prendre contact avec Saint-Etienne, voir si j’ai la possibilité de l’effectuer chez eux. »
Au niveau de l’infirmerie gaumaise, Guy Blaise passe sa radio de contrôle demain tandis que Jean-François Mbuba a commencé sa revalidation du côté d’Anvers.
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