Licence 2016-2017 | Page 11 | Tribune | Forum

En parlant de Claude Quinet, on est bien dans la spirale du foot amateur ou Abssa. Un téléphone qui sonne pour réserver des places VIP…..sans réponse. Un mail envoyé, jamais lu. Soyons sérieux si on veut être dans la cour des 1/2 grands.

Il faut d’abord être dans le top 8 avant de parler de stade…..tout le monde se renforce et nous , l’important, c’est le match contre les gens de derrière le canal…..c’est peut être un signe avec ces 2 matchs contre des futurs clubs d’amateurs: RAAL et RWDM…on prépare la saison prochaine? Les joueurs vont commencer à écouter les sirènes d’ailleurs si ce mercato reste tel quel….à part les Wawa et les Colonval qui sont libres, on ne voit rien d’opérationnel arriver

FOOTBALL – DIVISION 2
La licence : ça chauffe !
Demain, les clubs de D2 recevront les consignes qu’ils devront remplir pour le 15 février

OLIVIER EGGERMONT

Le RWSB qui accueille un nouveau joueur, une scène qui pourrait ne pas se reproduire cet hiver.

Botella

L’échéance approche pour les clubs voulant faire partie de la Division 1b l’an prochain. Après un contrôle intermédiaire qui a eu lieu le 22 décembre dernier, les formations doivent mettre le dernier coup avant le rapport final prévu le 15 février.

Demain, les clubs de la Division 1 et 2 recevront les consignes précises de la Pro Ligue pour l’obtention de leur licence. Ce précieux sésame sera le premier critère retenu pour départager les clubs qui pourront faire partie du football professionnel. Mais il ne sera pas aussi aisé que lors des années précédentes de se voir octroyer ce précieux sésame. En effet, l’interdiction de transfert qui frappe le RWS Bruxelles est venue rappeler que la commission des licences prenait le sujet très au sérieux. Dans le cas des Étoilés, cette sanction vient punir un non-respect de l’article 407.6. du règlement. Plus concrètement, cela veut donc dire que le RWSB a manqué de payer soit le salaire de ses joueurs, coachs ou membre du personnel, soit les sommes à l’O.N.S.S., soit le précompte professionnel ou toute autre somme due à des créanciers ou à l’État.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle sanction vient frapper les Bruxellois de plein fouet. En été déjà, le club avait été sanctionné pour le même souci et avait donc dû attendre la mise en ordre de son dossier pour aligner ses transferts estivaux. Si la commission des licences s’abstient de tout commentaire sur le cas du White Star, c’est sa décision qui pèsera lourd dans la balance au moment de la décision finale.
« Les demandes pour la licence 1b (pour l’actuelle Division 2) pourront se faire à partir du 15 février, il n’en est donc pas question maintenant », nous explique Nils Van Brantegem, manager des licences. « Nous allons expliquer demain aux clubs en quoi consiste l’introduction de leur dossier. En fonction, nous verrons si toutes les formations répondent aux conditions requises. Celles-ci ont été votées par les clubs l’an dernier. »
En février, tous les clubs de Division 1 et de Division 2 devront donc être en ordre au niveau de la licence. Pour certains, le problème le plus urgent à régler se situe au niveau des infrastructures (Union SG) tandis que pour d’autres, c’est au niveau du paiement des salaires et des taxes (RWS Bruxelles). Mais la tâche n’est pas sans espoir pour les Étoilés. « Dès qu’ils répondront à toutes les conditions qui ont causé leur suspension de transfert, l’interdiction sera levée », confirme en effet le manager des licences. « Après cela, ils devront être prêts pour le 15 février. » En cas de non-respect, le parcours sportif des clubs, aussi beau soit-il, se révélerait inutile. Une sérieuse tuile donc pour certains.

LES SAINT-GILLOIS DOIVENT ENCORE RÉGLER LE PROBLÈME DE LEURS INFRASTRUCTURES
L’Union met les bouchées doubles pour le stade

Malgré les problèmes que connaît le RWS Bruxelles, le cas le plus problématique reste celui de l’Union. Les installations du club bruxellois posent problème et le cas devra impérativement s’exiler dans un autre stade.
« Mais nous voulons d’abord assurer notre place dans les huit premiers », signale Jean-Marie Philips, administrateur du club. « Ensuite, tout est prêt au niveau de l’administratif et du fiscal. Le seul problème reste les infrastructures. Il faudra transformer notre stade et nous devrons alors nous expatrier au stade Roi Baudoin temporairement. L’enceinte d’Anderlecht n’était pas disponible et le stade Machtens est déjà occupé par deux clubs. De plus, nous ne voulions pas nous expatrier trop loin afin que nos supporters puissent nous suivre. »
UN STADE CLASSÉ
Et pour mettre son stade en ordre, les Unionistes ne chôment pas. En effet, le club a déjà réalisé une étude de faisabilité en étroite collaboration avec la commune de Saint-Gilles et a réalisé un appel d’offres avec un architecte.
« Nous avions d’ailleurs une réunion ce matin (ndlr : lisez hier matin) afin d’évaluer la faisabilité de notre projet. Mais on ne rénove pas un quartier comme le nôtre en sept ou huit mois. D’autant que notre stade est classé », précise l’ancien CEO de l’Union belge.
Tout est donc mis en œuvre afin de satisfaire aux exigences du football professionnel. Reste à voir si l’éventualité d’un déménagement vers le stade Roi Baudoin sera acceptée par la Ville de Bruxelles. Sans cette éventualité, une survie de l’Union dans le football professionnel semble plus que compromise. En attendant, sur le plan sportif, l’Union est en train d’assurer son maintien. Même si le départ de Cédric Fauré pourrait quelque peu changer la donne.

Le RWS Bruxelles calme le jeu

Le Machtens, en ordre.

Cantal

Du côté du stade Machtens, on est loin de se faire un sang d’encre pour les problèmes de licence. Au contraire, le club tient à relativiser son interdiction de transfert et estime qu’il sera prêt pour le 15 février. « Il ne manque que quelques papiers mais tout sera bientôt en ordre. La licence pour les Division 1a et 1b est stricte mais ce n’est pas une surprise. Nous aurons la licence », assure Julien Carpentier, membre de la direction étoilée. « Nous faisons partie des 80 % des clubs en Belgique qui connaissent des problèmes. En attendant, nous nous occupons du plan sportif où nous continuons à travailler et nous poursuivons notre évolution. Nous voulons réaliser un second tour de meilleure qualité encore que le premier . »
Depuis quelques mois, le RWS Bruxelles doit également composer avec un voisin encombrant pour lui. Le RWDM a fait son retour au stade Machtens et partage l’enceinte avec le club de John Bico. De plus, à cela s’ajoute maintenant l’opprobre d’une bonne partie des élus de Molenbeek. Le club bruxellois n’a-t-il dès lors pas peur que ces derniers lui mettent des bâtons dans les roues ? « Cela ne nous fait pas peur », continue Julien Carpentier. « Nous sommes liés par une convention et il n’y a pas de raison que nous connaissions des problèmes de stade. Je ne pense pas que la commune ira chercher la petite bête. De plus, certains nous soutiennent encore en son sein et ils ne laisseront pas faire des âneries pareilles. »

Tubize, le bon élève de la classe en Division 2
O.E.

Le vent en poupe.

Devaux

Autant au niveau du sportif qu’au niveau de la licence, Tubize fait office de bon élève. Quoi de plus logique alors que le directeur général des Sang et Or se montre rassurant par rapport à son club. « Nous avons déjà prouvé que nous répondions aux critères financiers et nos infrastructures seront également au point pour le 15 février », se réjouit Josselin Croisé. « Nous avons juste certains détails à régler comme le réajustement de certains spots ou la récupération de places dans le stade. Aujourd’hui, nous voulons surtout être au point sur la continuité. »
SPORTIZEN LÀ POUR DURER
La seule chose qui pourrait poser question se situe au niveau des investisseurs. En effet, avant l’arrivée des Coréens de Sportizen, Tubize était au bord du gouffre financier. Et si les investisseurs venaient à se dégager du club, ce dernier ne pourrait pas survivre.
« Je n’ai pas d’inquiétude par rapport à cela », assure le directeur français. « Les investisseurs coréens sont là pour durer. De nombreux clubs belges seraient en difficulté si les investisseurs décidaient de partir. Mais à ce niveau, il faut faire confiance à Sportizen qui a prouvé qu’il était là pour durer. Ils ont toujours honoré leur parole et tout se passe bien dans le club. »
À ce train-là, Tubize pourrait même bientôt viser une place en Division 1a. Heureusement, le club ne devra pas faire d’ajustement majeur pour passer d’une série à l’autre. L’évolution de Tubize passe par là.

petitjack a déclaré

Ce qui m’inquiète un peu dans le changement de stade, c’est que nous allons perdre nos points de repairs (je parle des joueurs) et seront pendant un bon moment dans la situation de jouer “en déplacement” ce qui pourrait nous être défavorable et nous faire perdre des points……mais nous n’avons pas d’autres choix…

et le soutien du 12è homme il compte pour des prunes ?

Franchement ce sont des considérations à balayer d’un revers de la main

petitjack a déclaré

Ce qui m’inquiète un peu dans le changement de stade, c’est que nous allons perdre nos points de repairs (je parle des joueurs) et seront pendant un bon moment dans la situation de jouer “en déplacement” ce qui pourrait nous être défavorable et nous faire perdre des points……mais nous n’avons pas d’autres choix…

Sait on descendre de la division 1B si pas d’autres clubs se qualifient sportivement et juridiquement?.

petitjack a déclaré

Pour votre info, de source officiel, il m’a été dit que la Pro League n’a absolument rien à dire sur l’approbation de la location d’un autre stade, comme il à été sous entendu dans la presse.

Hier soir on a beaucoup parlé d’un appel du pied de la commune d’Anderlecht pour partager le stade VDS
Dans ce cas de figure qui me déplaît, je ne comprendrais pas l’intervention de la pro league.
Exemple Bruges
Salut l’artiste

tifopat a déclaré

Effectivement …. avoir 5000 places assises semble plus important que de pouvoir les remplir ( pour exemple la plupart des clubs concernés
n’atteignent pas 2000 spectateurs debout et assis additionné ) … Sans s’en rendre compte, cela condamnera à court terme des clubs sans public
obligé d’avoir des gros stade vide et cher à entretenir !!!! … A quand un peu de bon sens de la part de la Pro League
Le football professionel n’est pas viable pour des clubs comme Tubize ou le WS … un jour, le bailleur de fond prendra ses valises
( je me demande toujours quel est l’intérêt d’investir au WS sans stade et sans public ??? )

blanchir de l’argent sale…?

Je ne m’inquiète pas trop pour nous non plus car peu de clubs ont en leur sein autant d’expérience politique (Mr Picqué), juridique (Mr Philips) et en management (Jurgen) pour nous guider dans ce dossier. Mais en effet quelle ineptie tout ça, quand on voit rien qu’à Eupen le peu de monde qu’il y avait vendredi.