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Quelle pauvre prestation !
Les Sports Dimanche,
Dim. 24 jan. 2016, Page 15

La première mi-temps était particulièrement soporifique avec un nombre très limité d’occasions de but et un rythme des plus bas. Il fallait donc attendre la deuxième période pour voir la situation se débloquer avec un but rapide d’Orye qui mettait un terme à une action confuse.

Le jeu se durcissait et M. D’Hondt aurait dû exclure Grootaers pour une réaction inappropriée sur Martens. Farin loupait le 2-0 suite à un ballon relâché par Sadin mais le but tombait dans l’autre camp suite à une frappe croisée de Da Silva.

Les occasions étaient plus nombreuses dans la dernière demi-heure et si les Unionistes avaient la maîtrise, ils se faisaient surprendre sur corner à cinq minutes du terme par le grand Janssen, bien seul au petit rectangle.

G. Duf.

maasmechelen: Grootaers, Iboma, Janssen, Obin, Battista, Camara, Lambin (80e Degeling), Wala Zock, Avci (63e Yusuf), Farin, Orye (89e Campagnari).

union sg: Sadin, Mpati, Kocabas, Martens, G. Cabeke, Massengo (83e Kaminiaris), Neels, Morren, Da Silva, Rajsel, Zitte (58e A. Cabeke).

arbitre: M. D’Hondt

avertissements: Cabeke, Avci, Lambin.

les buts: 49e Orye (1-0), 62e Da Silva (1-1), 85e Janssen (2-1).

L’Union tient enfin son renfort
Mickaël Antoine-Curier devra faire oublier Fauré

MICKAËL FABRI

Mickaël Antoine-Curier aura la lourde tâche de remplacer Cédric Fauré.

FB

Cette fois ça y est ! L’Union a réussi à renforcer son secteur offensif en transférant Mickaël Antoine-Curier. L’attaquant français de Dunfermline (en Ecosse) a trouvé un terrain d’entente avec la formation saint-gilloise portant sur les 18 prochains mois. Du haut de son mètre nonante, il aura la lourde tâche de remplacer Cédric Fauré à la pointe de l’attaque.

Après des semaines de discussions, de négociations et quelques impasses, le club a enfin conclu l’arrivée d’un nouvel attaquant en la personne de Mickaël Antoine-Curier. Cet attaquant français de 32 ans et ex-international guadeloupéen jouit d’une belle expérience, essentiellement construite outre-Manche.
S’il a été formé au Paris SG et à l’OGC Nice, il a débuté son parcours professionnel en Angleterre, du côté de Preston et Nottingham Forest. Pendant trois ans, il a enchaîné les clubs anglais sans voir réellement son temps de jeu décoller. Ce n’est véritablement qu’en 2004 lorsqu’il a pris la direction de la Norvège et de Vard Haugesund qu’il a multiplié les prestations, ce qui a notamment permis à l’avant-centre d’atterrir en Ecosse quelques années plus tard (entrecoupé de quelques années exotiques à Chypre ou en Malaisie par exemple).
En venant à l’Union, Mickaël Antoine-Curier va donc relever un 21 e challenge avec une nouvelle équipe. À Dunfermline, son désormais ex-club, Mickaël Antoine-Curier y a joué neuf matches, inscrivant au passage deux buts.
Marc Grosjean est en tout cas ravi de l’accueillir à l’Union. « Il a le profil que nous recherchions. Il s’est entraîné mercredi lors des deux séances et jeudi. Il m’a laissé une très bonne impression. Surtout au niveau de son comportement et de sa motivation à venir chez nous. Il s’est aussi très vite fondu dans le groupe. »
Avec une formation à la française et une expérience particulièrement riche au Royaume-Unis, Antoine-Curier dispose de sérieuses armes. « On a regardé des vidéos avant de le voir en live », confirme le coach de l’Union. « Si les conditions d’entraînement étaient difficiles, il n’a pas pu cacher son ‘fighting spirit’ et sa mentalité. »
Une caractéristique très ‘british’ qui pourrait faire du bien en seconde division, là où l’impact physique prend souvent le pas sur l’aspect plus technique. « C’est effectivement une caractéristique recherchée et intéressante pour un club de D2 », sourit Grosjean.
Avec sa taille (1m90), Mickaël Antoine-Curier a le profil pour endosser le costume de pivot laissé par Cédric Fauré parti du côté d’Anvers. « Mais il sait aussi se déplacer facilement sur les côtés et a une grosse présence dans les seize mètres. »
Après les discussions (Bossekota) et négociations presque finalisées mais finalement avortées (Momi), l’Union tient enfin son renfort.
Le staff a aussi annoncé la montée de trois jeunes joueurs (Franquin, Nerinckx et Morgan) dans le noyau A jusqu’en fin de saison, preuve que le club veut laisser la porte ouverte à ses jeunes.

LE T1 DE L’UNION EST SEREIN AVANT LA REPRISE
« On va encore grandir »

Après quasiment 5 semaines sans compétition, on imagine aisément que votre groupe a hâte d’en découdre avec le Patro ce samedi ?
Tout le monde est évidemment ravi de reprendre la compétition. Je trouve d’ailleurs que l’équipe a dégagé beaucoup de sérénité pendant la trêve. La confiance est là et même si nous traverserons quelques difficultés, notre force collective nous fera gagner. Je suis persuadé que ce groupe va encore grandir lors de ce second tour.
À quoi peut-on s’attendre de la part du Patro alors que le club a récemment perdu son coach (ndlr. Drazen Brncic a quitté le club pour aller à Seraing et il a été remplacé par Nico Claesen) ?
Le club prépare ouvertement la saison prochaine. Ce n’est plus la même équipe que lors du premier tour. Je m’attends en fait à une rencontre assez semblable que face à Heist (ndlr. victoire de l’Union 1-3). Alors qu’habituellement on peut s’attendre à jouer des équipes concernées par le maintien et qui évoluent avec une certaine agressivité, ici, il n’y a plus de pression ni de stress.

EXPRESS
Au complet
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LE NOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati, Cabeke A., Martens, Kocabas, Vandiepenbeeck, Cabeke G., Kaminiaris, Massengo, Neels, Morren, Wallaert, Cocchiere, Da Silva, Rajsel, Zitte.
Marc Grosjean peut compter sur un noyau au grand complet (ni blessé, ni suspendu) pour faire le long déplacement jusqu’au stade du Patro Eisden.
TUBIZE.
Les Saint-Gillois ont pu bénéficier des installations du centre Euro 2000 à Tubize pour s’entraîner dans de meilleures conditions ces jeudi et vendredi.
ARBITRE.
M. D’Hondt.

La réforme est déjà réformée
OLIVIER EGGERMONT

Dieffembacq

Qui s’y retrouve encore dans les nombreux changements de réformes de notre football ? Plus grand monde, il faut bien l’avouer. Les acteurs de la Promotion ne savent pas encore combien de clubs de chaque série pourront monter et pour le football provincial, beaucoup sont dans le flou.
Pour la Division 2 par contre, la donne paraissait plutôt simple. Il faut faire partie du top 8 et remplir les conditions de licence pour la Division 1A le 14 février sous peine d’être reversé dans la Division 1 amateur, véritable mouroir pour les clubs un minimum ambitieux et structurés. Mais la donne vient une nouvelle fois de changer. Cette semaine, les clubs professionnels et amateurs se sont mis d’accord pour… réformer leur réforme ! Ainsi, le premier club de la D1 amateure qui remplira les conditions de la Division 1B professionnelle pourra monter ! Il y aura donc chaque année un descendant dans la future D2 à huit. Pourtant, dans l’ancienne mouture, si le premier de la D1 amateur ne pouvait pas avoir la licence, personne ne montait et donc, aucun club professionnel ne basculait dans la division amateur.
LE DOSSIER DU STADE AVANCE
Pour Jean-Marie Philips, administrateur général de l’Union, ce changement est une victoire du sport.
« On ne ferme pas la rétrogradation ni la montée, ce qui est tout à fait normal », s’exclame-t-il. « La situation précédente était anormale et je m’y suis toujours opposé. Il faut pouvoir soutenir la transition possible entre le football amateur et le professionnel. Est-ce que l’Union ne risque pas d’en pâtir si le club fait partie des huit premiers ? Il faudra d’abord veiller à rester en D1B grâce à nos résultats sur le terrain. »
Le club avance également dans le dossier de son stade. S’il est matériellement impossible que le stade Marien soit conforme pour le 14 février prochain, la possibilité du stade Roi Baudoin comme transition devrait être réglée sous peu. La semaine prochaine, les dirigeants saint-gillois auront des rendez-vous pour fixer les modalités de l’occupation du stade.
« Nous voulons rester le plus près possible afin de ne pas perdre nos supporters », continue l’ancien directeur général de l’Union belge. « Le dossier avance de manière positive. » Cependant, une signature pourrait intervenir dans les prochaines semaines.

Union SG

VAN MEIR (LIERSE), FÂCHÉ DE REMETTRE LE MATCH

La rencontre postposée de ce week-end entre l’Union et le Lierse n’a pas fait que des heureux. Vers 10h du matin, dimanche, l’arbitre a décidé de remettre la rencontre en raison d’un terrain gelé et jugé trop dangereux pour les vingt-deux acteurs. Eric Van Meir, le coach du Lierse, n’a pas hésité à témoigner son mécontentement sur les réseaux sociaux. « Tout le monde était prêt et on annule le match 4 heures avant le début de la rencontre. P…, il fait deux degrés et il y a du soleil. »
Côté transfert, l’Union a trouvé une solution pour Cédric Guiro, en manque de temps de jeu depuis le début de la saison. Le club s’est entendu avec La Louvière pour le prêt de 6 mois de son défenseur central. Au sein du club du Centre, Cédric tentera de retrouver la confiance en compagnie Hervé Onana, déjà prêté lors de ce mercato.

Invités de marque…
Les Sports Bruxelles,
Sam. 16 jan. 2016, Page 28

FOREST Une semaine après le derby contre le RWDM, il planera encore un parfum bruxellois sur le stade Marien puisque le coup d’envoi sera conjointement donné par Walter Baseggio – déjà présent dimanche dernier – et Alin Stoïca, deux anciennes vedettes du Sporting d’Anderlecht, mais qui, anecdote amusante, ont failli devenir unionistes il y a quelques années sur la fin de leur carrière…

E. d.B.

Zitte doit faire oublier Fauré
Il sera titularisé à la pointe de l’attaque face au Lierse

MICKAËL FABRI
La trêve est terminée. Si la météo le permet, les Saint-Gillois endosseront leur (jaune et) bleu de travail ce dimanche en accueillant le Lierse. Ce sera le premier match de l’Union sans Cédric Fauré à la pointe de l’attaque. Une absence importante qui bénéficiera à Florent Zitte, chargé de faire oublier le goaléador du premier tour (11 buts), aujourd’hui parti à l’Antwerp.

C’est une sacrée responsabilité qui est mise sur les épaules de Florent Zitte. Excentré sur le flanc depuis le début de la saison, l’attaquant français va retrouver une position qui lui est chère, à savoir celle dans l’axe du jeu. Ce dimanche, il sera titularisé et devra faire oublier l’absence de Cédric Fauré.
« J’aurai une lourde tâche pour cette deuxième partie de saison », concède un Florent Zitte sûr de lui. « C’est à moi de mettre en œuvre mon expérience engrangée en Ligue 1 et Ligue 2 en France pour apporter un plus à l’équipe. Le départ de Cédric me donne l’opportunité de me montrer. C’est une nouvelle histoire et c’est à moi de montrer au club qu’on peut me faire confiance. »
Florent Zitte va donc prendre le poids de l’attaque saint-gilloise sur ses épaules, une place qu’il affectionne. « C’est ma place. J’ai toujours joué ici, c’est mon poste de formation. Je m’y sens bien », confie-t-il.
Son coach, Marc Grosjean, attend aussi beaucoup de son numéro 93. « C’est à lui de jouer. Il a tout en main. À lui de faire le maximum pour que ça se passe bien. Je lui fais confiance. C’est important. »
Florent a lui même eu plusieurs conversations avec son coach à propos de son nouveau statut. « J’en ai parlé avec lui. Je sais que j’aurai une lourde tâche en seconde partie de saison mais je l’aborde sans pression. Je veux montrer que je peux être titularisé devant et que je peux être utile à n’importe quel moment. »
Si le club accorde sa confiance à Zitte, ça ne l’empêche pas d’annoncer l’arrivée imminente d’un renfort offensif. Voire deux. « Florent le sait, nous allons engager un attaquant », explique Marc Grosjean. « Pour l’instant, nous avons du mal à conclure mais nous en voulons un supplémentaire qui soit directement apte à jouer. Nous n’avons pas le temps de donner trois ou quatre semaines à un joueur pour se remettre en forme alors qu’il ne reste que trois ou quatre mois de compétition. »
Pour faire oublier Fauré, les joueurs titularisés devront s’habituer à un autre profil de joueur en attaque. « Cédric est bon dans les déviations et est toujours bien placé », explique Zitte. « Quant à moi, j’apporterai un plus dans la profondeur et cela embêtera les défenseurs adverses. »
Auteur d’un but face à La Louvière la semaine dernière, Florent Zitte s’est déjà mis en confiance. « Ça fait plaisir », reconnaît-il alors qu’il n’a pas eu la même réussite face au RWDM le lendemain. « J’en gardais peut-être pour le Lierse (sourire). À l’aller, j’avais marqué. J’espère refaire le même coup. »

3 QUESTIONS À
Marc Grosjean
coach de l’union sg

Marc, si tout le groupe est prêt pour dimanche, votre inquiétude principale concerne la pelouse.
Oui, tout à fait. Quand je regarde le terrain, il y a d’énormes flaques d’eau et s’il continue à pleuvoir, je crains que la rencontre soit remise.
Partons du principe que la rencontre se jouera. Que pensez-vous du Lierse ?
Ce n’est plus la même formation qu’à l’aller. Ils ont changé d’entraîneur. Les Lierrois sont plus réalistes aujourd’hui. Mais nous aussi, nous avons évolué. Au premier tour, nous les avons affrontés alors que nous étions encore qu’au début du travail. Aujourd’hui, les automatismes sont là et l’équipe est en place.
Quel bilan tirez-vous de cette préparation hivernale ?
Je pense que nous avons fait un excellent travail. Tant dans la fréquence que dans la charge de travail qui a été bien digérée par les joueurs.

EXPRESS
Match remis ?

NOYAU.
Sadin, Chalon, Vandiepenbeeck, Martens, Kocabas, Cabeke A., Mpati, Cabeke G., Kaminiaris, Morren, Neels, Massengo, Wallaert, Da Silva, Rajsel, Zitte, Cocchiere, Coutinho.
TERRAIN.
La pelouse du stade Marien est, à l’heure d’écrire ces lignes, gorgée d’eau et si les précipitations venaient à se poursuivre ce week-end, une éventuelle remise serait à envisager sérieusement.

UNION – BROGNO – TUBIZE – ANCIENS WHITE STAR

Dante Brogno a retrouvé Tubize
L’ancien coach Sang et Or évoque son passé à Tubize et à l’Union

OLIVIER EGGERMONT

Brogno et Onana se refont une santé à La Louvière.

Em.D.

Après des expériences à Charleroi, l’Union et Tubize, Dante Brogno entraîne à présent La Louvière. Après avoir affronté l’Union samedi, l’ancien buteur des Zèbres retrouvait Tubize hier soir.

Dante, que peut-on vous souhaiter pour 2016 ?
J’aimerais qu’on me souhaite la santé avant tout car en 2015, j’ai eu quelques soucis de ce côté. J’ai eu une opération sérieuse au niveau cérébral. C’est pour cela que j’avais refusé de m’engager avec Seraing en début d’année. Une semaine avant mon opération, La Louvière m’a contacté et a accepté d’attendre que l’opération ait lieu avant de se rencontrer. Nous avons alors trouvé un terrain d’entente.
La Louvière peut-elle viser plus haut que la Division 3 ?
Il y a tout ici à La Louvière au niveau des infrastructures pour être au minimum en Division 2. La Division 1 est encore loin mais c’est un club qui a joué la Coupe d’Europe et qui a chuté. Mais Gand, Charleroi, l’Antwerp et le Beerschot ont aussi chuté à un moment. Ces clubs-là ne meurent jamais.
De plus, vous êtes en terrain connu avec de nombreux joueurs que vous avez entraîné.
Tout à fait, et je connais aussi des éléments comme Di Lallo. C’est plus facile de travailler avec des joueurs que l’on connaît. Néanmoins, il a fallu quinze jours pour que j’assimile les qualités du groupe. Il a fallu trouver les bonnes solutions tout de suite, remettre des joueurs à leur meilleure place et trouver l’équilibre que nous avons eu à la fin du premier tour. Nous démarrons à présent un sprint de quatorze matches et nous verrons où cela va nous mener.
Avec Onana en plus dans votre noyau.
Avant tout, Hervé est un joueur d’expérience. C’est un joueur intelligent et qui a besoin qu’on lui fasse confiance. Avec moi à Tubize, il a réussi à être meilleur buteur en D2 mais l’équipe jouait pour lui. Chacun avait un rôle dans l’équipe et lui devait finir les actions. Il va apporter de la stabilité au club, même si c’est pour une courte période.
Que pensez-vous de la situation actuelle de l’Union ?
C’est une bonne chose pour le football bruxellois d’avoir l’Union en D2. Leur objectif est de finir dans les huit premiers et ils en ont les armes. Même avec le départ de Fauré. Les souvenirs que je garde de ce club sont très positifs. Nous avons accroché le tour final la première année alors que le club était proche de la descente en Promotion. Nous avons recréé une équipe avec des nouveaux transferts mais malheureusement, au tour final, des soucis financiers ont joué dans les têtes.
Le club paraît plus stable maintenant.
L’arrivée de Jürgen Baatzsch apporte plus de clairvoyance et de stabilité au club. C’est primordial.
Guy Brison apporte aussi sa pierre à l’édifice.
Je l’ai très bien connu à Tubize où il a fait des miracles avec peu de moyens. Il connaît parfaitement la D2 et tous les rouages de celle-ci.
Votre départ de Tubize a été digéré ?
Je n’ai pas de rancœur envers Tubize. C’est la vie. J’ai passé trois années superbes avec Philippe St-Jean, Samba Diawara, Sébastien Huyghe et Thierry Berghmans. Mais à partir du moment où les nouveaux dirigeants sont arrivés, les personnes restantes de l’ancienne direction devaient partir. Aujourd’hui, je reconnais à peine trois joueurs dans le noyau : Liard, Garlito et Quentin Laurent.

LES DEUX ANCIENS ÉTOILÉS DE LA LOUVIÈRE NOUS DONNENT LEUR AVIS SUR LEUR ANCIEN CLUB
« Même en CL, le RWSB n’aurait pas de supporters »
O.E.

Regnier et Lazitch.

O.E.

Outre Dante Brogno, La Louvière peut compter sur deux autres anciens bruxellois pour viser la montée. En effet, Grégory Lazitch et Thomas Regnier foulent la pelouse du Tivoli après avoir joué pour le White Star. Si le premier est arrivé au départ de la prise de fonction de John Bico, le second a connu la période qui précédait celle-ci.
« Lorsque l’équipe était entraînée par Felice Mazzu », précise Regnier. « Nous avons gagné une première tranche et nous avons pu disputer un tour final pour la montée en D1. J’ai donc une belle image du White Star avec Felice Mazzu qui m’a lancé. »
Quant à Lazitch, il garde tout de même un souvenir positif de son passage au RWSB, malgré quelques moments difficiles.
« Moi, c’était plus compliqué », admet le défenseur. « Nous étions beaucoup, presque 60 joueurs dans le noyau. Je pense que John Bico s’est pris pour un entraîneur au départ et a mal géré le groupe. Mais c’est sa troisième année et il se débrouille mieux. Il y a aussi eu du changement dans l’équipe. Je suis ça de loin et je vois qu’il change moins de onze de base entre les matches. L’an dernier, même les scouts de l’équipe adverse ne savaient pas quel onze de base nous allions aligner pour la prochaine journée. Maintenant, c’est différent. »
À La Louvière, la situation des deux joueurs a donc énormément changé. Il y a six mois, ils ne se connaissaient pas mais s’entendent parfaitement à présent.
« On se connaissait surtout de nom », précise l’ancien joueur de Woluwé-Zaventem lancé par Felice Mazzu. « Après, les liens se font vite. Surtout lorsque l’on gagne presque tous les week-ends. Et puis, il fait pas mal de conneries et j’en fais avec lui (les deux rient). »
« VISER LE TITRE EN D3 »
Mais c’est au niveau des supporters que la situation change le plus pour les deux éléments. À La Louvière, ceux-ci sont nombreux et passionnés, tout le contraire du club bruxellois.
« C’est sûr qu’au niveau des supporters, ça change du White Star. En Division 2, il y avait du monde lorsque l’on jouait à St-Trond ou à Anvers mais sinon, à domicile, ce n’était pas l’idéal », avoue Regnier avant que Lazitch enchaîne en ajoutant que « les supporters, on ne les fabrique pas. Il y a déjà beaucoup de clubs à Bruxelles et il n’est pas simple de se faire une place. Le White Star aura beau jouer la Champion’s League, il n’y aura pas de supporters. »
Et qui dit nouvel environnement dit aussi nouvelles ambitions. Avec les Loups, les deux anciens étoilés veulent briller et visent le titre. « Nous voulons être au moins dans les deux premiers. Finir le championnat en tête doit être notre objectif », avance Regnier. Et Lazitch de conclure : « il reste quatorze finales. »

DUGARY, LANDO FUSU ET ONANA ONT PRÉFÉRÉ RECULER À LA LOUVIÈRE POUR PROUVER QU’ILS AVAIENT LE NIVEAU
Les anciens Sang et Or du Tivoli

D’autres anciens tubiziens font le bonheur du Tivoli en ce moment. Si Jessy Lando Fusu est arrivé en début de saison, Hervé Onana et Dugary ont débarqué à La Louvière il y a peu. Tous les trois ont une relation spéciale avec Dante Brogno.
« C’est lui qui m’a accueilli en Belgique et qui m’a donné la chance de faire partie d’un noyau de Division 2 », lance Lando Fusu. « C’est un peu spécial pour moi. Dante est quelqu’un que j’apprécie et avec qui je discute beaucoup. »
Et Dugary de poursuivre en précisant que « Dante me prend toujours quand je suis dans des difficultés (rires). Humainement, c’est une bonne personne. Il y a trois ans, j’étais blessé et j’ai été faire quelques entraînements avec Tubize. Il m’a pris dans le club et tout s’est bien passé avec lui. Il donne beaucoup mais il faut un retour des joueurs. Aujourd’hui, j’étais libre depuis presque huit mois. Je m’entraînais seul et j’avais quelques options mais rien de concret. Quand le club m’a appelé pour présenter son projet, c’était difficile pour moi, les trajets étaient longs, mais j’ai accepté. De plus, c’est un club qui a de l’ambition en Division 3. Je préfère jouer pour un club qui est ambitieux en D3 plutôt que pour une équipe qui n’en a aucune en D2. »
Quant à Hervé Onana, il a fini meilleur buteur de Division 2 à Tubize sous les ordres de Dante Brogno. Il garde donc forcément un bon souvenir de son ancien mentor.
« Brogno est quelqu’un qui regarde toujours vers l’avant », affirme l’attaquant. « C’est le type de coach qui va vouloir aider ses joueurs. Il a d’autres ambitions que seulement celles du club. C’est un entraîneur qui pense aussi à ses joueurs. Là, il a décidé de travailler avec des anciens joueurs qu’il connaissait. Quand j’ai quitté Tubize, on continuait à s’appeler et on gardait des bons contacts. »
Les trois joueurs se retrouvent à peu près dans la même situation. Ils ont dû reculer jusqu’en Division 3 pour mieux repartir de l’avant.
Tous veulent maintenant être champion avec La Louvière. Et par la suite, qui sait où leur carrière va les mener. Dans le foot, tout peut aller très vite.

Les hommes de Dante Brogno l’emportent avec la manière

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URLC 3
Tubize 1
Les buts : 31 e Keita (0-1), 57 e Diotallevi (1-1), 71 e Ouedraogo (2-1), 77 e Diotallevi (3-1).
URLC (1 e mi-temps) : Cremers, Centorame, Lando Fusu, Leclercq, Yala Lusala, Michel, Di Lallo, Pina, Dugary, Onana.
URLC (2 e mi-temps) : Lemaire, Keh Morel, Bertoux, Hautier, Decorde, Spiniello, Walbrecq, Ndikumana, Ndagano, Diotallevi, Ouedraogo.
Tubize : Saussez, Camargo, Laurent (72 e Park), Grosperrin, Ulens, Dijoux, Liard, Shengelia, Keita (72 e Garlito), Diallo (46 e Henri), Lefaix.
Arbitre : M. Bertoux.
Les hommes de Colbert Marlot ont concédé une première défaite en 2016. Ulens et Lefaix étaient alignés d’entrée et ont disputé tout le match.

BRUXELLOIS PURE SOUCHE, VINCENT VANDIEPENBEECK A PARTICIPÉ AU DERBY MAIS SAIT QU’IL DEVRA SE BATTRE POUR REGAGNER SA PLACE
« Oui, j’aurais râlé de ne pas jouer ce match »
MICKAËL FABRI

Vandiepenbeeck a retrouvé son brassard de capitaine.

Devaux

Ce derby entre l’Union et le RWDM a aussi été l’occasion pour certains joueurs d’engranger du temps de jeu. C’était le cas de Vincent Vandiepenbeeck, relégué au banc des remplaçants depuis sa blessure en début de saison.
« Physiquement, je me sens bien. Cela fait trois mois que je suis opérationnel et je suis à 100 % depuis quelques semaines. Mais je sais aussi qu’on ne verra le vrai ‘Vince’ que quand j’aurai engrangé du rythme », explique-t-il.
Vandiepenbeeck sait aussi que ses chances de débuter la prochaine rencontre de championnat, à domicile face au Lierse dimanche prochain, sont minces.
« Je ne suis pas un gamin. Je suis prêt mais je sais aussi que je ne commencerai pas la prochaine rencontre. L’équipe tourne bien et la défense est en place. On verra ce que ça va donner dans les semaines à suivre. J’espère jouer mais une équipe qui tourne, on ne la change pas pour le plaisir. »
UN MATCH PARTICULIER
En attendant, le numéro 13 de l’Union a eu l’occasion de participer au derby face au RWDM. « J’ai joué 17 ans au RWDM. C’était un match que je voulais gagner. Je suis un Bruxellois pure souche, et devant nos supporters venus en nombre, c’est évident que c’est une rencontre particulière. Oui, j’aurais voulu gagner ce match ! Ça aurait été une meilleure soirée… »
À l’instar de Vincent Vandiepenbeeck, les Bruxellois de l’Union étaient tous alignés par le staff. « Ils se sont dit que c’est assez particulier comme rencontre et que ça n’arrive pas souvent. Ça fait d’ailleurs des années que ça ne s’est plus produit. C’était très sympa de débuter et je reconnais que j’aurais râlé de ne pas le commencer », ajoute le défenseur saint-gillois, déjà dans son match avant même le coup de sifflet de l’arbitre, lançant un « Ici, on est chez nous » à l’adresse de ses coéquipiers. « On entend souvent les supporters chanter ‘Ici, c’est Saint-Gilles’. Face à autant de monde, on ne pouvait qu’être motivé. Nous avions vraiment envie de faire quelque chose de bien. Et même si nous étions fatigués après une très grosse charge de travail cette semaine et le match face à La Louvière la veille, on ne peut qu’avoir envie de jouer et gagner. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. »
Après les efforts consentis, l’Union va désormais s’attacher à préparer au mieux la rencontre capitale face au Lierse. « C’est dommage de s’incliner mais nous devons rester concentrés sur notre objectif principal à savoir le championnat et la réception du Lierse dimanche prochain. En attendant, félicitation au RWDM. »
À l’image des supporters, les joueurs, et Vandiepenbeeck en tête, ont fait preuve de beaucoup de respect et de fair-play.

David terrasse Goliath
Les Sports Brabant Wallon,
Lun. 11 jan. 2016, Page 28
Football > Match amical Forest

À Tubize, au White Star et, maintenant, contre le RWDM : les derbies ne réussissent pas du tout à l’Union cette saison, qu’ils soient officiels ou amical, comme ce dimanche. Bien sûr, le résultat final n’est pas le plus important, mais du côté de la rue Charles Malis, Petit Poucet , selon la hiérarchie, on parlera encore de cette victoire pendant de longues semaines.

L’histoire repasse les plats puisqu’en mai 85, lorsque les clubs évoluaient en D2, les Molenbeekois s’étaient également imposés par le plus petit écart. “Je m’en souviens très bien, c’est Polleke Demeesmaeker qui avait converti un penalty que j’avais concédé” , rappelait, avec un grand sourire qui trahissait une joie toute intérieure, Danny Ost. “Mais cette fois, je suis dans l’autre camp.”

Le visage de son homologue saint-gillois, lui, ne reflétait pas le même sentiment mais… “C’est vrai qu’on a toujours envie de gagner ce genre de match spécial, mais il faut savoir

que mon groupe sort d’une semaine de travail intensif avec neuf séances, que nous avons également joué une rencontre amicale ce samedi à La Louvière (NdlR : 3-3 avec trois buts hennuyers de… Onana; de Rajsel, de Zitte et de Da Silva, côté unioniste). J’ai malgré tout été satisfait de la première période. Si nous avions été réalistes, nous aurions dû mener au moins de deux buts (NdlR : le RWDM peut remercier aussi Diaz, auteur d’une prestation époustouflante) , et ce, malgré un jeu trop direct à mon goût. On ne marque pas, et l’on peut dès lors s’exposer à une action adverse qui nous coûte un but. Cette défaite ne m’inquiète pas outre mesure.”

Cependant, il faut bien admettre qu’une fois la reprise du championnat, il faudra marquer et ne pas vivre sur ses acquis pour parvenir au Top 8 en fin de saison. Il ne faudrait pas arriver à regretter le départ… non désiré de Cédric Fauré. Florent Zitte ne s’est pas trop mal débrouillé pendant une mi-temps, mais il a aussi raté une belle opportunité d’ouvrir le score; Ignazio Cocchiere, malade, n’a pu donner le meilleur de lui-même; Khiter manque de condition; Yousfi sortait de nulle part et Camara n’a pas reçu assez de temps de jeu pour se montrer.

“Le plus important est l’acquisition d’un attaquant, c’est indéniable. Mais il ne faut pas aller le chercher au Turkménistan, en Bosnie, en Mongolie ou en Afghanistan; c’est chez nous qu’il faut le trouver !”

Eric de Boer

Union SG : Sadin; A. Cabeke, Martens (70e Kocabas), Vandiepenbeeck, G. Cabeke; Neels, Morren (72e Massengo), Cocchiere (60e Khiter), Da Silva (81e Kaminiaris); Rajsel, Zitte (46e Yousfi, 86e Camara).

RWDM : Diaz; Bellamy (59e El Ouahidi), Haidara (74e Fofana), De Troetsel (65e Michel), Bossio; Moding (78e Marino), Garcia (46e De Pever), Vanderhaegen, Cisse (50e Nollevaux), Diansangu (82e Makengo); Onwuekulu (88e Witpas).

avertissements : Onwuekulu, Mpati.

le but : 68e Onwuekulu (0-1).

Le stade Marien a vibré comme jamais, grâce à des supporters unionistes et molenbeekois qui ont fait la fête au foot bruxellois. La communion fut parfaite.Imag’in you

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“Ce match me rajeunit”
Les Sports Bruxelles,
Sam. 09 jan. 2016, Page 26
Football > AMICAL Forest

Tout Bruxelles est en émoi. Le niveau d’alerte… footballistique est à son point le plus élevé. En cause ? Tout simplement la rencontre amicale entre les deux frères ennemis du ballon rond bruxellois, l’Union et le RWDM. Récemment revisitée – et de bien belle manière ! – par les animateurs et journalistes de la RTBF, la pièce Bossemans et Coppenolle va connaître un prolongement sur le terrain du Parc Duden ce dimanche entre deux formations en pleine préparation en vue du 2e tour de leur championnat respectif.

Pour Marc Grosjean, liégeois de naissance, on pourrait croire que ce match n’est simplement qu’une rencontre comme une autre. Détrompez-vous. “Rien que d’y penser, cela me fait remonter des souvenirs à la surface. Notamment des images de mes grands-parents dans leur cuisine quand nous regardions la pièce de théâtre Bossemans et Coppenolle sur la RTB de l’époque. Ce sont les vrais amateurs de football qui regardaient. Cela me fascinait, alors, aujourd’hui, être acteur de cette

pièce, c’est une grande fierté. Cette rencontre me rajeunit, car j’ai aussi été l’entraîneur du Brussels au stade Machtens.”

Au-delà de l’aspect émotionnel, cette rencontre préface aussi le deuxième tour des Jaune et Bleu, celui qui doit les conduire dans le Top 8. “L’aspect particulier de ce derby donne une motivation et une envie supplémentaires aux joueurs, mais personne ne doit verser dans les excès que peut engendrer un derby. Le but sera d’éviter les blessures tout en se faisant plaisir et en peaufinant nos automatismes en vue du championnat. Depuis samedi dernier, les joueurs ont eu une charge de travail de neuf séances; il va falloir bien gérer les organismes.”

Surtout que les Unionistes auront également une joute amicale ce samedi (14h30) à La Louvière où ils retrouveront Hervé Onana. “Il y aura deux groupes.”

Eric de Boer

Liégeois pure souche, Marc Grosjean apprécie la zwanze et se réjouit de vivre le derby ce dimanche. Imag’in you