Si proche d‘un bel exploit…
À dix contre onze, l‘Union a bien failli renverser Tubize (1-2)
M.FA.
L’exclusion de Massengo (à gauche) a coûté cher.
Devaux
L’après-midi des Saint-Gillois pouvait difficilement plus mal commencer ce dimanche. Avant même le début de la partie, Marc Grosjean devait déjà remanier son onze de base. La cheville de Martens ne lui a pas permis de débuter, ce qui a poussé le coach saint-gillois a titularisé Kaminiaris et donc, par la force des choses, replacer Vandiepenbeeck dans l’axe.
Et si les Unionistes semblaient très fébriles dans les premiers instants de la partie, le temps sans doute à l’effectif d’intégrer ces changements de dernière minute, l’après-midi n’allait pas en s’améliorant avec l’exclusion, « logique » selon Marc Grosjean, de Jordan Massengo après sept petites minutes de jeu. Le médian saint-gillois est allé avec ses deux pieds au contact de Bocognano. Même s’il jouait le ballon, l’arbitre n’a pas hésité à brandir le bristol rouge, jugeant l’intensité du contact dangereuse.
« Pour la carte rouge, je n’ai pas encore vu les images mais j’étais à trois mètres de la phase. Pour moi, c’était un geste dangereux avec une jambe tendue. La carte rouge directe s’imposait donc », expliquait M. Virant, l’arbitre de la rencontre, en sortant des vestiaires après la rencontre.
Comme si cela ne suffisait pas, les supporters unionistes voyaient ensuite, impuissants, une frappe de Wallaert s’écraser sur le poteau intérieur de Beunardeau. Sur le contre, Fennouche s’en va à toutes enjambées sur son flanc gauche avant de trouver Shengelia au deuxième poteau. Il s’est alors retrouvé face à Neels qui a fait écran, arrêtant fautivement l’ailier tubizien aux yeux de l’arbitre.
« C’est une faute inutile. On aurait dû éviter cette faute dans les seize mètres », pestait Marc Grosjean. « C’est un petit peu à l’image de notre début de saison. On fait beaucoup de bonnes choses mais on a un manque flagrant de réussite. »
Un manque de réussite qui s’est poursuivi tout au long de l’après-midi. Que ce soit via Geoffrey Cabeke ou via Mpati, les Unionistes se ménageaient plusieurs grosses occasions mais Beunardeau était à chaque fois sur la trajectoire.
Si les Tubiziens enfonçaient le clou avec un but sur corner juste avant le repos, les Saint-Gillois ont fait preuve de générosité dans l’effort au point même de faire douter leurs hôtes du jour avec la réduction du score par Da Silva sur penalty avant l’heure de jeu.
« Aujourd’hui encore (ndlr. hier après-midi), nous perdons encore au moins un point. Tubize n’a pas montré grand-chose. Je ne sais même pas s’ils ont eu une autre occasion que la latte de Bocognano en début de rencontre », expliquait Marc Grosjean.
Si la déception était évidemment légitime, le coach unioniste était satisfait de la prestation de ses joueurs. « Si on met ce deuxième but, personne ne va crier au scandale. Ce que les joueurs ont fait est magnifique. Nous sommes restés bien organisés et nous n’avons pas fait n’importe quoi. C’est ce qui nous a permis d’y croire. »
“Nous finirons dans le Top 8”
Les Sports Bruxelles,
Sam. 13 fév. 2016, Page 28
Football > Proximus League Forest
Avec un récent bilan de trois points sur douze, on ne peut pas dire que l’Union vit, en ce moment, sur un nuage. “Il faut bien admettre que le petit brin de chance dont nous avons bénéficié quelques fois durant le premier tour nous boude quelque peu actuellement”, tente d’avancer Lou Wallaert comme explication. “On le voit aussi dans les blessures qui frappent le noyau, comme celle de Mickaël (Antoine-Curier) ou la suspension de Nicolas (Rajsel).”
Cela se remarque surtout au niveau de la concrétisation. Marquer un goal est quasi une mission impossible ces dernières semaines. “Effectivement, mais le positif, c’est que nous nous créons des occasions de but. Une pression avant Tubize ? Pas spécialement dans la mesure où nous vivons un championnat particulier où chaque match prend les allures d’une finale de Coupe. Tout le monde doit se battre chaque week-end pour prendre les trois points. Rien n’est jamais acquis pour personne.”
En lisant entre les lignes, on perçoit un message subliminal : cela sous-entend-il que l’Union peut espérer vaincre Tubize ce dimanche ? “Quelle question ! Évidemment que c’est ce que nous viserons en montant sur la pelouse. Nous devons avoir confiance en nos qualités, même si certains seront absents. Le noyau recèle suffisamment d’atouts dans son jeu pour vaincre les meilleurs.”
Les trois défaites en quatre rencontres ont amené une certaine fébrilité dans les hautes sphères du club et au sein des supporters. Dès lors, une victoire contre les Sang et Or pourrait avoir comme effet de rassurer tout le monde… “Les trois points rassureraient tout simplement la réalité mathématique du classement. Le reste, nous, les joueurs et le staff technique, nous ne doutons pas, je le répète, de nos qualités. Nous serons en fin de championnat dans le Top 8. Il ne sert à rien de tout remettre en question parce que nous sommes, en ce moment, dans un petit creux. Nous travaillons pour en sortir le plus vite possible.”
Dimanche dernier, Lou Wallaert et Grégoire Neels étaient dans les tribunes de Tubize pour voir leurs anciennes couleurs prendre la mesure du leader anversois après avoir été menées. “Les Tubiziens ne sont pas par hasard dans les hautes sphères du classement pour rien. C’est une belle équipe qui a su rebondir après également une période de moins bonne conjoncture. Nous devons prendre exemple sur eux.”
Tout cela augure d’un match passionnant dimanche dans un Parc Duden qui, on l’espère, sera bien garni. Condition sine qua non pour mettre l’ambiance adéquate pour transcender les acteurs…
Eric de Boer
Wallaert et Neels, espions pour l’Union dans les tribunes de Tubize – Antwerp. MOISSE
Union SG – Tubize di 15h00
Casagolda est retourné à Dender
Peu ou prou de changements dans le noyau appelé à affronter Tubize. Suspendu, Rajsel cède sa place à Haddadou, le transfuge de Saint-Trond. G. Cabeke et Kocabas, touchés à des degrés divers à Geel, sont aptes à tenir leur place. En coulisses, comme on pouvait le penser, malgré des tentatives de Me Laurent Denis, Casagolda n’a pas su se libérer de l’étreinte de Dender, où il est retourné au moins jusqu’en juin prochain. Sur le bureau de Guy Brison, deux dossiers sont ouverts. À suivre…
E. d.B.
Noyau : Sadin, Chalon, Mpati, Kocabas, Martens, Vandiepenbeeck, Kaminiaris, Massengo, Morren, A. et G. Cabeke, Wallaert, Cocchiere, Da Silva, Neels, Boumediene, Aguemon, Haddadou.
« Meilleure décision de ma carrière : aller à l’Union »
Davy Peeters parle du derby face à Tubize
OLIVIER EGGERMONT
L’ancien capitaine saint-gillois se souvient du parfum de derby.
Van Steensel
Le dernier derby entre l’Union et Tubize au stade Marien date de 2007. Ce dimanche, le parc Duden pourra de nouveau respirer le parfum d’un derby face aux Tubiziens. Avec en toile de fond, une histoire de revanche.
Des projectiles lancés sur le terrain, un climat de violence et un pétard qui éclate juste devant le gardien de but. Voilà ce qui a émaillé le derby milanais de 2005 en quart de finale retour de la Ligue des Champions. Mais il y a derby et derby. Pour la rencontre de dimanche qui attend la visite de Tubize à l’Union, pas question d’un climat détestable. Le match promet d’être serré mais les tensions, elles resteront au vestiaire. Ce qui ne veut pas dire pour autant que cette confrontation ne sera pas spéciale. Suprématie régionale et top 8 oblige, les deux équipes voudront remporter les trois points.
« Les derbies sont toujours des matches particulier », reconnaît Davy Peeter, ancien unioniste qui était sur le terrain lors du dernier match entre les deux équipes au stade Marien. « Beaucoup de joueurs se connaissent dans les deux équipes et aucun ne veut perdre donc cela donne souvent des rencontres physiques. Vu le classement actuel, ce sera un match chaud. »
Le dernier match de championnat entre les deux équipes au stade Marien, il date quant à lui du 14 octobre 2007. À ce moment, l’Union compte deux victoires, quatre défaites et un match nul tandis que Tubize est invaincu avec trois succès et trois partages. Mais à l’issue des 90 minutes, ce sont les Unionistes qui chantent grâce à un but de Siani et une réalisation d’Yves Buelinckx. L’ancien joueur de Tubize. Les deux clubs ne le savent pas encore mais ils s’apprêtent à vivre une saison historique. Mais pas dans le même sens. En effet, à l’issue de cette saison, Tubize montera pour la première fois de son histoire en Division 1 alors que l’Union basculera en D3.
« Nous avions très bien joué lors du premier tour et lors du mercato, nous étions quatrièmes ou cinquièmes », se remémore Davy Peeters. « Les journaux nous envoyaient même pour certains en D1. Et puis au second tour, nous avons eu plusieurs blessés et tout s’est effondré. C’était une saison bizarre et quand on voit des joueurs comme Siani, nous avions de la qualité. »
Après sept années au club, Davy Peeters quitte alors l’Union pour Tirlemont. Mais le club bruxellois reste toujours dans son cœur.
« La meilleure décision que j’ai prise dans ma carrière a été de venir à l’Union et d’y rester sept ans », lance-t-il. « Je n’ai aucun regret sur mon passage là-bas. Cela a sans doute été la plus belle partie de ma carrière. Si je regarde mon Facebook, j’ai encore 30 ou 40 supporters de l’Union dans mes amis. Ce club a un public très chaleureux et est particulier. Après autant d’années, cela fait plaisir de voir que le club vit encore. »
Même si la ferveur de l’Union l’habite toujours, l’ancien défenseur du stade Marien, toujours actif en P3 à Huizingen, ne pourra pas honorer le stade de sa présence ce dimanche. Ce qui ne sera pas le cas de Thierry Berghmans. L’entraîneur des gardiens de Tubize connaît également la saveur des derbies. Lui qui était dans les cages tubiziennes lors du dernier Union – Tubize.
« L’Union, c’est un club chargé d’histoire qui peut compter sur un public fanatique », assure l’ancien gardien d’OHL. « Pour être honnête, je préférais qu’ils remontent plutôt qu’une équipe comme Hoogstraten. Mais je n’ai pas tellement d’affinités avec l’Union. Même si ce match reste un petit derby. Les tensions du match aller ? Il y en a dans toutes les rencontres. C’est peut-être le fait que ce soit un derby qui a facilité cela . » Toujours est-il qu’au niveau sportif, le match aura un intérêt certain pour les deux formations. Ce qui promet déjà une belle rencontre.
EXPRESS
La piste menant à Casagolda est abandonnée
LE NOYAU DE L’UNION.
Sadin, Chalon, Mpati, Cabeke A., Martens, Kocabas, Vandiepenbeeck, Cabeke G., Kaminiaris, Massengo, Neels, Morren, Wallaert, Boumediene, Aguemon, Da Silva, Zitte.
BLESSÉS.
La rééducation d’Antoine-Curier se passe bien et l’absence de l’attaquant guadeloupéen pourrait être moins longue qu’attendue avec les prévisions (estimée à 4 à 6 semaines d’indisponibilité). Mpati a été ménagé pour une douleur au genou mais il devrait tenir sa place.
SUSPSENDU.
Nicolas Rajsel.
MENACÉS.
Cabeke G., Martens, Massengo.
CASAGOLDA.
L’attaquant de Dender ne viendra finalement pas à l’Union. Si le joueur avait trouvé un terrain d’entente avec le club saint-gillois, il n’a finalement pas cassé son contrat à Dender. Le club recherche un buteur parmi les joueurs libres mais la tâche s’annonce particulièrement difficile.
LE NOYAU DE TUBIZE.
Beunardeau (?), Saussez, Camargo, Fabre, Laurent Q., Ulens, Grosperrin, Ba, Liard, Shengelia, Laurent M., Fennouche, Keïta, Diallo, Bocognano, Deher, Garlito, Lefaix.
BLESSÉ.
Betsch est toujours blessé.
RÉSERVE.
Di Stefano, Garcia, Henri et Dijoux sont à la disposition de la réserve.
INCERTITUDE.
Quentin Beunardeau, qui était sorti prématurément face à l’Antwerp, souffre encore des côtes. Il prendra une décision aujourd’hui, après le dernier entraînement.
MENACÉS.
Diallo, Fabre, Keïta, Laurent M., Laurent Q. et Liard sont sous la menace d’une suspension. Une jaune face à l’Union et ils rateront la venue de Deinze le 5/03. Autant dire qu’ils ne joueront pas pendant un mois puisque Tubize est bye la semaine prochaine et que la semaine suivante est libre.
ENTRETIEN
« Nous devrons nous adapter à l’absence de Rajsel »
Tubize sort d’une grosse prestation face à l’Antwerp. Ce sera sans conteste un adversaire de taille.
C’est un adversaire solide et ils ne sont sûrement pas là par hasard. Il y a beaucoup de qualités et ils ont toutes les caractéristiques pour faire des résultats en deuxième division. La semaine dernière, ils ont prouvé, dans un match au sommet, qu’ils savaient répondre présents. Ils ont aussi certainement retrouvé de la confiance.
L’Union sort par contre d’une grande déception à Geel.
Nous avions tout en mains mais nous ne pouvons pas réécrire l’histoire. Nous avons encore analysé le match et tiré les enseignements. Nous serons dimanche dans un autre contexte et face à un autre adversaire. On joue à domicile et j’espère que le public jouera son rôle à merveille comme il a l’habitude de le faire.
Dans quelle mesure la perte de Rajsel vous contrarie ?
Il sait faire la différence sur une action et il est capable d’apporter beaucoup de créativité. N’importe quel entraîneur serait content de pouvoir compter sur lui. Nous devrons nous adapter et trouver une autre façon de jouer. Mais j’ai aussi des solutions avec Boumediene, Aguemon et Cabeke.
ENTRETIEN
« Nous savons que nous serons attendus »
Cette rencontre face aux Saint-Gillois tombe-t-elle au bon moment surtout après votre victoire face à l’Antwerp et la défaite de l’Union à Geel ?
Il n’y a pas de bon moment. L’Union connaît des difficultés depuis la reprise, comme nous, mais il est vrai qu’un succès face au leader guérit beaucoup de maux.
Est-ce un match particulier pour l’AFC Tubize?
C’est certainement une rencontre importante pour les supporters et pour le club mais ça reste un match de championnat que nous devons gagner. Ce sera plus particulier pour les anciens tubiziens de l’Union que pour nous.
Quelles sont les qualités de votre futur adversaire?
Même si l’Union a perdu Cédric Fauré, elle possède un secteur offensif intéressant. Elle a aussi de l’expérience et un public qui pousse. On ne sera cependant pas surpris par l’enthousiasme qu’ils vont mettre. Nous savons que nous serons attendus.
À quel genre de match vous attendez-vous?
À l’aller, c’était un match d’hommes. Cette fois-ci, ce sera complètement différent mais ce n’est pas pour ça qu’on lèvera le pied.
Dekat a déclaré
petitjack a déclaré
« Il faudra voir si Jurgen Baatzsch restera à moyen terme et si d’autres investisseurs arrivent », explique Guy Brison
Petite phrase interpellante mais somme toute logique..Jurgen ne va pas supporter tout le poid duclub sur ses épaules il faut d’autres investisseurs. Cela passera absolument par une place dans le top 8Cà c’est clair
Il y a qu’une route à suivre et c’est celle du top 8, c est celle vers le Roi Baudouin et c’est celle du retour au parc duden.
Nous sommes tous au courant ce qui nous reste à faire.
Faisons nous également notre job et c’est de venir supporter encore 10 rencontres notre équipe
pour les pousser vers le top 8.
petitjack a déclaré
« Il faudra voir si Jurgen Baatzsch restera à moyen terme et si d’autres investisseurs arrivent », explique Guy Brison
Petite phrase interpellante mais somme toute logique..Jurgen ne va pas supporter tout le poid duclub sur ses épaules il faut d’autres investisseurs. Cela passera absolument par une place dans le top 8
Cà c’est clair
Fidèle un jour, Fidèle toujours
« Il faudra voir si Jurgen Baatzsch restera à moyen terme et si d’autres investisseurs arrivent », explique Guy Brison
Petite phrase interpellante mais somme toute logique..Jurgen ne va pas supporter tout le poid duclub sur ses épaules il faut d’autres investisseurs. Cela passera absolument par une place dans le top 8
Tubize et l’Union dans le cœur de Buelinckx et de Brison
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 12 fév. 2016, Page 22
Football > PROXIMUS LEAGUE Tubize
Ils ont travaillé ensemble pendant des années au stade Leburton. Leurs chemins se sont séparés peu après l’arrivée des investisseurs sud-coréens à Tubize. Mais à l’occasion du derby Union – Tubize, le manager saint-gillois, Guy Brison, et le Sang et Or Théo Buelinckx se sont rassemblés pour discuter le coup.
“Les Tubiziens sont favoris. Ils sont meilleurs que nous dès le départ. Et pour le moment, on est à une victoire en 4 matches”, lance, sans détour, Guy Brison avant que son ancien collègue ne donne son avis : “Je n’ai jamais été un bon pronostiqueur. J’ai vu jouer l’Union trois ou quatre fois. Dont leur victoire contre Dessel avec un festival de Rajsel (NdlR : qui sera suspendu dimanche). Cette équipe souffle le chaud et le froid. Donc je ne dirai pas que nous sommes favoris. Ça dépendra du visage que l’on montrera.”
Les deux formations ne vont pas très bien pour le moment même si les Brabançons ont parfaitement relevé la tête contre les Anversois. Bref, elles doivent chacune prendre les trois points pour bien se relancer. “Je souhaite que Tubize revienne sur la première place. Mais à l’heure actuelle, c’est l’Union qui a le plus besoin de points. C’est une rencontre importante et nous serions contents avec un partage”, estime le dirigeant bruxellois. “Les équipes vont jouer pour la gagne. Mais ça dépendra de la forme du moment et de la grinta. Tu peux mettre en place n’importe quel système en place mais sans grinta, il ne fonctionnera pas.”
Au moment de son départ de Tubize où il a appris la fonction de manager, un Guy Brison déçu déclarait qu’il n’était toutefois “pas amer depuis la venue” de Sportizen. En février 2016, la pilule est définitivement passée grâce à ses fonctions “dans le club de son cœur”.
“Mes relations avec l’AFC n’ont pas changé. Si Tubize pouvait être champion et l’Union dans les huit, je serai très heureux”, livre-t-il avant que Buelinckx, qui a évolué sous le maillot saint-gillois, ne conclue : “C’est logique que je sois pour Tubize. Mais juste avant 15h quand la chanson de l’Union commencera, je vais chanter avec. Ce club est mythique.”
Valentin Thiéry
Adversaires dimanche, Théo Buelinckx et Guy Brison n’oublient pas leurs années communes à Tubize. Thiéry
“Fabre est très bon”
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 12 fév. 2016, Page 22
L’Œil de Guy Brison sur Tubize
L’Union et Tubize se sont montrés plutôt actifs pendant ce mercato hivernal. Malheureusement pour eux, les deux clubs ont connu quelques contretemps avec leurs nouveaux joueurs. Mickaël Antoine-Curier s’est blessé pour longtemps, l’arrivée de Esteban Casagolda a du plomb dans l’aile tandis qu’au stade Leburton, Baptiste Ulens n’a pas encore joué et Kevin Lefaix a loupé 2 matches pour un souci physique. Nous avons donc demandé à nos interlocuteurs quel élément du groupe adverse ils prendraient dans le leur. “Il y en a 6 ou 7 car Tubize a un autre budget et un noyau de meilleure qualité. Clément Fabre est très bon mais pour le moment, ce n’est pas ce qu’on recherche”, confie Guy Brison. “Je dirais donc Mamadou Diallo pour son sens du but. Nous sommes toutefois en contact avec deux joueurs pour notre secteur offensif.” Et Théo Buelinckx de répondre à son tour : “Rajsel m’a impressionné une ou deux fois. D’une action individuelle, il peut faire la différence et c’est
important dans une équipe. Sinon Morren ou Martens qui tient la route derrière. L’Union possède un très bon effectif.” Au rayon des départs, Onana (La Louvière), Lkoutbi et Ubaliza (RC Malines) ont quitté le navire saint-gillois. Ces anciens Sang et Or ne seront pas de la fête dimanche.
V. Th.
Deux clubs au propriétaire étranger
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 12 fév. 2016, Page 22
Où en seraient les deux adversaires de ce week-end si Jürgen Baatzsch et Sportizen ne s’étaient pas pointés à Saint-Gilles et à Tubize ? Probablement moins bien classés en division 2, voire peut-être en division 3.
Voilà l’un des points communs entre les deux entités qui semblent très stables, en témoignent leurs positions favorables pour une accession au Top 8.
En Brabant wallon, tout le monde se souvient de la situation financière alarmante avant l’arrivée de Chankoo Shim et ses troupes. “Sans eux, l’avenir aurait été sombre”, confirme Théo Buelinckx. “Ils sont parvenus à donner d’autres ambitions aux clubs. Mais qui dit ambitions dit moyens. Je ne suis pas trop impliqué là-dedans à ce sujet, mais l’AFC peut voir la suite un peu plus en rose. Ils nous ont un peu sauvés sans quoi, on aurait pu finir comme Mons.”
Au stade Marien aussi, l’arrivée de l’homme d’affaires allemand a été décisive. “Jürgen, c’est le président et le sponsor. Sans lui, on n’en serait pas là. C’est un supporter acharné. Mais je suis en train de chercher deux ou trois personnes qui pourraient l’aider financièrement car ce n’est pas évident même si on a un bon public. Je ne sais pas combien de temps il va savoir assumer tout ça.”
Pour rappel, le projet sud-coréen voulait que Tubize soit en D1 d’ici à juin 2017. À l’heure actuelle, sa présence dans le Top 8 est quasi actée. Pour la montée, il faudra sans doute attendre la saison prochaine. L’Union compte, quant à elle, 7 unités d’avance sur la 9e place. Pour y rester, il faudra faire mieux que le récent 3/12 en 2016. “Quant nous étions 3es, certains nous voyaient déjà en division 1. Aujourd’hui, on se pose des questions par rapport au Top 8”, conclut Guy Brison.
Tubize Ils sont six Tubiziens à être sous la menace d’une suspension avec quatre cartes jaunes. Fabre, Keïta, Liard, Diallo, Quentin et Megan Laurent pourrait manquer le déplacement à Deinze en cas d’avertissement dimanche. V. Th.
UNION SAINT-GILLOISE – TUBIZE, CE DIMANCHE À 15H
Buelinckx, le plus Unioniste des Tubiziens et Brison, le plus Tubizien des Unionistes
Les deux hommes vont vivre un derby pour le moins spécial ce dimanche entre leurs deux clubs de cœur
O.E. ET M.FA.
Les clubs de l’Union Saint-Gilloise et de Tubize ne sont distants que d’une petite vingtaine de kilomètres. C’est dire si l’étiquette de derby colle à la peau de ce match alors que les longs déplacements sont légion cette saison en D2. Cette joute promet en tout cas d’être vécue intensément par deux hommes : Guy Brison, vice-président de l’Union et ancien dirigeant tubizien pendant plusieurs années et Théo Buelinckx, personnage emblématique à l’Union et actuel dirigeant à Tubize.
« Contrairement à beaucoup de personnes des deux comités ou des joueurs, ce match représente plus pour Théo et moi-même », avance Guy Brison. « Nous sommes tous les deux liés à ces deux clubs pour y avoir joué ou pour y être dirigeant », poursuit-il.
Pour Théo Buelinckx, le stade Marien est presque devenu sa deuxième maison, ce qui lui vaut même parfois quelques boutades de ses collègues à Tubize. « L’Union est un club mythique. J’ai un réel plaisir à y aller et je ne le cache pas. Quand la chanson retentit quand les joueurs montent sur le terrain, ça me fait toujours quelque chose. J’éprouve toujours beaucoup de sympathie pour ce club. Dimanche, je mettrai ce club sur le côté l’espace de 90 minutes », sourit-il.
Voilà qui dresse le décor entre les deux hommes, deux personnalités attachantes, deux amoureux de Tubize et de l’Union. Dimanche, les deux formations se retrouveront dans le Parc Duden pour en découdre et surtout rester en phase avec leur objectif respectif. Par rapport au top 8, « l’Union doit gagner, Tubize veut gagner », résume assez simplement Guy Brison. Une réponse qui illustre assez bien la position des deux équipes. Grâce à sa victoire face à l’Antwerp, Tubize a quasiment validé sa place dans le peloton de tête tandis que l’Union, après sa défaite à Geel, doit encore se mettre à l’abri.
« NE PLUS SE CACHER »
« Après plusieurs victoires, tout le monde est surpris lorsque tu te retrouves en tête », sourit Théo Buelinckx. « Il y a eu des décisions peu populaires avec le départ de joueurs emblématiques comme Neels. Mais l’appétit vient en mangeant. Notre objectif a toujours été de figurer dans les 8 premières équipes. Désormais, on ne peut plus se cacher. »
« D’autant qu’à l’avant-dernier match de la saison, il y a un certain Union-Antwerp », rigole Guy Brison. De là à imaginer que l’Union puisse offrir le titre à Tubize lors de cette journée, il n’y a qu’un pas qu’aucun de nos deux interlocuteurs n’a souhaité franchir.
En attendant, l’Union va devoir engranger des points. « Mais il ne faut pas oublier que l’Union est montée de D3 en D2 sur tapis vert », souligne Brison. « Aujourd’hui, nous sommes en D2 et tout le monde trouverait anormal qu’on y soit plus à la fin de la saison. »
Et pour Tubize, les choses se profilent avec davantage de sérénité encore. Le club est actuellement second et peut même encore espérer le titre en fin de saison. « Il y a une nouvelle dynamique qui est mise en place au sein du club. Il y a un état d’esprit différent et les résultats sont bons. On sent que la direction veut réaliser de belles choses. On sent aussi qu’il y a des moyens pour y arriver. »
Une situation qui fait aussi plaisir à Guy Brison. « En début de saison, j’avais un rêve : voir Tubize champion et l’Union dans les 8. J’espère que ça pourra se réaliser mais je suis content pour eux que tout se profile bien. Mon départ de Tubize ? Je n’en veux à personne. J’ai décidé de quitter le club après l’arrivée des investisseurs coréens. »
Dimanche, tout ce petit monde se retrouvera au stade Marien.
GUY BRISON N’EST PAS SÛR QUE L’ATTAQUANT FRANÇAIS A FAIT UN PAS EN AVANT
« Fauré n’a pas le même traitement »
Grâce à sa victoire sur l’Antwerp le week-end passé, l’effectif tubizien s’est rassuré et a sans doute assuré sa place dans le top 8. Le club a sans conteste les reins assez solides pour faire partie des clubs professionnels en Belgique et la direction coréenne ambitionne même la D1 à moyen terme. Pour l’Union, en revanche, il faudra d’abord passer par un stade intermédiaire. « Il faudra voir si Jurgen Baatzsch restera à moyen terme et si d’autres investisseurs arrivent », explique Guy Brison. « Tout passe par l’argent. Si on met 2.500 et 8.500 euros dans un contrat, on n’a pas le même joueur. Il ne faut pas non plus se tromper. D’ailleurs j’estime que cet été on n’a pas tellement échoué dans notre recrutement. En janvier, nous avons reçu une belle proposition de l’Antwerp pour Fauré, un joueur qui a tout de même fêté son 37 e anniversaire ce mois-ci. »
« Vous avez bien fait », estime Théo Buelinckx. « D’autant que Fauré est assez discret pour le moment à l’Antwerp », embraye Guy Brison. « Marc (Grosjean) savait qu’il fallait le ménager à l’entraînement. À l’Antwerp, il a 2 entraînements par jour et il n’a pas le même traitement. Sportivement, il a cru faire un bon pas mais pour moi c’est une erreur. »
LE MATCH ALLER AVAIT GÉNÉRÉ BEAUCOUP DE TENSIONS
« Andrei Camargo avait craché sur Nicolas Rajsel »
Qui dit derby dit bien souvent tension. Lors du match aller entre Tubize et l’Union, le ton était parfois monté entre les joueurs. « Camargo avait surtout craché sur Rajsel qui me l’avait confirmé lui-même », regrette Guy Brison, toujours amer par rapport à cet événement du match aller. « Il a été provoqué tout le match. C’est une grande déception pour moi parce que j’avais beaucoup d’estime pour Andrei Camargo (ndlr. qui était d’ailleurs sur la short-list des recrues potentielles de l’Union au mercato d’été). » Les circonstances et les aléas de la saison font que Nicolas Rajsel ne recroisera pas la route de Camargo cette saison. L’attaquant français de l’Union a en effet pris sa 5 e carte jaune à Geel et est donc suspendu pour ce derby. Andrei Camargo dément, lui, totalement cette version. « J’ai joué mon match et si je vois la rencontre encore une fois, je reçois trois ou quatre fautes dans ce match avec des tacles appuiés. Par contre, je ne me souviens pas avoir commis la moindre faute sur Rajsel ou même le moindre écart. »
Diallo, une piste pour l’Union? Non!
Diallo pisté par l’Union, la rumeur avait un temps circulé. « Il ne nous a jamais intéressé », intervient Guy Brison. « Nous savions très bien qu’il ne partirait pas. Son nom est, une fois, sorti en boutade. J’avais appelé Josselin Croisé (ndlr. le directeur général de Tubize) pour lui demander s’il comptait se séparer d’un attaquant. Il m’a demandé en rigolant si je voulais Diallo. Rien de plus. »
foulephil a déclaré
Journal des nationales
Union SG Après une premier essai qui a vite tourné en eau de boudin, Jürgen Baatzsch, le président de l’USG, a conclu un accord avec une nouvelle librairie qui devient un point de vente pour les Saint-Gillois. La librairie Messidor a tout pour plaire aux supporters unionistes: elle est tenue par un couple, Philippe et Martine, fervent sympathisant du matricule 10, et, surtout, se situe à deux pas du Parc Duden, 484 chaussée d’Alsemberg à Uccle, en face de l’ancien restaurant Le Mozart, aujourd’hui rebaptisé Meet and Meat. On pourra y acheter des places pour les matches, des abonnements et des produits dérivés des Jaune et Bleu. E. d.B.
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Super car c’est nettement moins loin que le quartier européen.
Depuis 1955, il n'y a qu'un seul club: l'UNION
Journal des nationales
Union SG Après une premier essai qui a vite tourné en eau de boudin, Jürgen Baatzsch, le président de l’USG, a conclu un accord avec une nouvelle librairie qui devient un point de vente pour les Saint-Gillois. La librairie Messidor a tout pour plaire aux supporters unionistes: elle est tenue par un couple, Philippe et Martine, fervent sympathisant du matricule 10, et, surtout, se situe à deux pas du Parc Duden, 484 chaussée d’Alsemberg à Uccle, en face de l’ancien restaurant Le Mozart, aujourd’hui rebaptisé Meet and Meat. On pourra y acheter des places pour les matches, des abonnements et des produits dérivés des Jaune et Bleu. E. d.B.
Ignazio Cocchiere, le fort en tête
Les Sports Bruxelles,
Mar. 09 fév. 2016, Page 24
Football > Proximus League Forest
La défaite concédée par les Saint-Gillois à Geel a fait très mal à un groupe qui avait jusqu’ici fait preuve d’une solidarité à toute épreuve. Un jugement que l’on nuancera désormais, après les montées au jeu décevantes des remplaçants Boumediene et Aguemon. Le seul substitut qui tira son épingle du jeu au sein d’une formation qui souffrait de l’absence d’un véritable renard des surfaces, fut, en fin de compte, Ignazio Cocchiere, lequel semble subitement avoir retrouvé un peu de crédit, après une première partie de championnat où il fut plus souvent en tribune, parfois même au milieu des supporters saint-gillois, que sur la pelouse ou sur le banc. “C’est vrai que je sors d’une période vraiment très difficile, mais j’aime l’Union et ses supporters me le rendent bien”, explique l’intéressé. “Et je ne voulais pas quitter le club, même si je n’entrais pas dans les plans du staff technique. J’ai respecté cette décision et continué à travailler, en me disant que, peut-être,
je pourrais encore rendre des services. Ce n’était pas rose tous les jours, mais le fait d’être passé, plus jeune, par des moments similaires en Italie et en Suisse, m’a aidé à m’accrocher.”
Auteur du but de l’espoir face à Geel, le joueur transalpin était partagé entre deux sentiments. “D’un côté, je suis très content d’avoir prouvé que je pouvais encore être utile au club de mon cœur, avec lequel j’ai vécu de si grands moments la saison dernière. Mais d’un autre côté, mon but de la tête ne nous a rien rapporté. Le groupe sait qu’il traverse une période délicate, mais on va en analyser les raisons et travailler pour y remédier.”
En attendant, avec le départ de Fauré et la blessure de son remplaçant, Antoine-Curier, sans oublier la venue toujours aussi hypothétique de Casagolda, Ignazio est le seul offensif capable de gagner des duels de la tête. Marc Grosjean devrait donc encore faire appel à lui lors des prochains matches, même si ce ne sera sans doute pas comme titulaire.
Jean-François Delisse
« J’ai vécu des moments difficiles »
Cocchiere s’est rappelé aux bons souvenirs en marquant face à Geel
MICKAËL FABRI
La joie de Cocchiere et de l’Union a été de courte durée samedi.
RD
Dire que la saison d’Ignazio Cocchiere est loin d’être paisible est un euphémisme. Invité à quitter le club en août, il a décidé de rester et de continuer à se donner corps et âme. Samedi, il est sorti du banc pour tenter de faire la différence face à Geel. Une mission réussie jusqu’à ce but encaissé en toute fin de partie par l’Union.
S’il y a bien un joueur qui devait être assailli d’un double sentiment à la sortie de la pelouse de Geel, c’est bien Ignazio Cocchiere. À l’instar de ses coéquipiers, il était bien sûr assailli par la déception d’une contre-performance totalement évitable en terres limbourgeoises. « C’est vraiment dommage de ne pas avoir pris les trois points mais c’est tout autant regrettable de ne pas avoir su sauver le point. Un point à l’extérieur, ça n’aurait pas été si mal… Si on veut vraiment chercher la petite bête, on aurait peut-être dû faire jouer notre expérience et être un peu plus malin. »
Mais l’attaquant italien de l’Union a non seulement pu engranger quelques minutes de jeu supplémentaires mais aussi se rappeler aux bons souvenirs de la saison passée en trouvant le chemin des filets.
« J’ai vraiment un sentiment partagé. J’ai évidemment un goût très amer mais je suis aussi content d’un point de vue personnel d’avoir marqué. Je suis vraiment allé chercher ce but. C’est une saison difficile pour moi et ce but me fait vraiment énormément plaisir. Ceci n’empêche pas que j’aurais volontiers échangé mon but contre la victoire de l’équipe. »
« JE PEUX ÊTRE UTILE »
Jusqu’au-boutiste et très volontaire, Ignazio l’est toujours : « oui, je peux être utile à l’Union cette saison ». Une phrase qu’il avait déjà sortie il y a quelques mois lorsqu’il a pris la décision de rester au sein du matricule 10.
« Et j’avais raison », explique-t-il. « J’ai prouvé que je pouvais l’être. Maintenant, ce n’est certainement pas une critique. Ce n’est d’ailleurs pas le moment. Il faut rester soudé. Ce que je veux dire, c’est que je peux amener quelque chose à cette équipe, peu importe la division. Je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu mais je n’ai jamais râlé. Je suis un joueur professionnel et si je peux amener quelque chose en montant au jeu ici et là, ce sera comme ça. J’ai déjà prouvé depuis les trois saisons où je suis à l’Union que je peux marquer. Même cette année, j’ai réussi à le faire. »
Et Ignazio reste positif quant à sa situation. « Dire que j’ai passé un premier tour tranquille serait mentir. J’ai passé des moments difficiles. Mais un joueur pro ne peut pas baisser les bras. Il doit conserver une bonne hygiène de vie. Je me donne et je continuerai à me donner à fond. »
Désormais, Cocchiere veut contribuer à aider l’Union à se relancer après ce faux pas concédé à Geel.
« Je pense que c’était un accident de parcours. Oui, on a raté quelque chose mais il ne faut pas baisser les bras. »
Les Saint-Gillois sont retombés dans leurs travers
Les Sports Brabant Wallon,
Lun. 08 fév. 2016, Page 32
Après deux revers inattendus à Maasmechelen et face à Seraing, les Unionistes s’étaient joliment repris au détriment du Lierse. Mais ce sursaut n’a pas trouvé de prolongement sur la pelouse de cette embêtante équipe de Geel qui, à domicile, avait déjà tenu le White Star et le Cercle en échec, et battu Tubize et Roulers.
Les Campinois ouvraient le score par Gielis et laissaient ensuite le monopole du ballon à l’Union qui n’en profitait pas, manquant de tranchant en zone de finition, Da Silva ratant une énorme occasion. Un centre tendu de Vandiepenbeeck pour Cocchiere, à peine monté au jeu, permettait toutefois à ce dernier d’égaliser dans le dernier quart d’heure. Mais les Saint-Gillois allaient faire preuve d’une étonnante naïveté en se faisant cueillir en contre en fin de partie.
Au grand dam d’un Marc Grosjean très déçu, à la fois par le résultat et par le manque
de discernement de ses troupes. “C’est la première fois que je suis aussi fâché. Mes joueurs doivent s’en vouloir. Ils ont manqué de maturité et d’intelligence pour une équipe du Top 8 . Après l’égalisation, certains ont voulu prendre des risques inconsidérés, alors qu’on pouvait se satisfaire d’un point. Nous nous sommes créé plus d’occasions que Geel, mais avons pris deux buts évitables. Surtout le deuxième avec une perte de balle de Boumediene à 60 mètres du but, avant ce contre qui voit l’attaquant adverse se jouer de trois défenseurs. Les montées au jeu de deux de mes remplaçants (NdlR : Boumediene et Aguemon) n’ont rien apporté. Bref, nous allons devoir nous reprendre le plus vite possible, et trouver des solutions, notamment offensivement.”
Car il a surtout manqué un finisseur avec de la taille pour “faire la guerre” dans le rectangle adverse. Autant dire que l’ombre de Cédric Fauré a plané…
Jean-François Delisse
À Geel
BANC Chalon (deuxième gardien), A. Cabeke, Neels et Kaminiaris n’ont pas reçu de temps de jeu, contrairement à Boumediene, Aguemon et Cocchiere.
KOCABAS Le défenseur central saignait abondamment de la tête à la suite d’un contact. Il a été transporté vers un hôpital de la région afin d’y subir un examen. On craignait une commotion.
G. CABEKE Geoffrey a dû solliciter son remplacement. Selon le kiné, il souffrirait d’une entorse au genou, mais on devrait en savoir plus ce lundi.
RAJSEL Nicolas a pris le carton de trop qui le privera de la venue de Tubize; un coup dur pour les Saint-Gillois.
CASAGOLDA Le dossier n’a guère avancé. L’avocat du joueur tente toujours d’obtenir sa libération.
HEYSEL Un accord est intervenu avec la Ville de Bruxelles et le coût de la location a été revu à la baisse, même si le montant exact n’a pas encore été divulgué.
J.-F. De.
« Un manque évident de maturité et d’intelligence »
Grosjean est déçu de ses joueurs
MICKAËL FABRI
Marc Grosjean s’est fait entendre dans le vestiaire après le match.
RD
L’Union aurait pu faire une belle affaire ce week-end en évitant de se prendre les pieds dans le tapis flandrien de Geel (2-1). Les hommes de Marc Grosjean ont fait preuve d’une certaine naïveté qui a coûté cher. Depuis le début de l’année, le club saint-gillois peine à retrouver le rythme et reste sur un inquiétant 3 points sur 12.
Ce revers enregistré à Geel samedi soir a de quoi laisser un fameux goût amer dans la bouche des Unionistes. Ce long déplacement dans le Limbourg sentait le match piège à des kilomètres à la ronde (au moins les 108 qui séparent les deux stades). Tubize, le Cercle et l’Antwerp avaient déjà perdu des plumes là-bas. Désormais, il faut y ajouter l’Union. Les hommes de Marc Grosjean ont fait preuve de beaucoup trop de naïveté, au plus grand désarroi de leur coach.
« Je suis vraiment déçu. Et à la limite fâché. C’est la première fois que je suis habité d’un tel sentiment. On doit s’en vouloir. Nous avons fait preuve d’un manque de maturité et d’intelligence. Ce n’est pas pardonnable pour une équipe qui vise le top 8. »
Le déroulement de la rencontre renforce bien sûr ce sentiment. Dominateurs pendant l’ensemble de la partie, sans pour autant se montrer aussi supérieurs que face au Lierse, les Saint-Gillois se sont laissés surprendre une première fois à la 21 e minute par Gielis et ensuite à la 88 e par Vanderheyden qui a profité d’un laxisme évident de l’ensemble des secteurs de jeu du matricule 10 (ndlr. Boumediene perd le ballon à 60 mètres du but. Massengo laisse filer le ballon et les trois défenseurs ne parviennent pas à arrêter l’attaquant adverse). Entretemps, Cocchiere avait, d’une tête rageuse, remis les équipes à égalité et offert l’espoir de ne pas rentrer bredouille à Saint-Gilles.
« La manière dont nous prenons ces deux buts n’est pas digne de ce que nous faisons », analyse Marc Grosjean. « Ce sont des fautes professionnelles ! Quand on veut jouer à un certain niveau, il faut savoir faire preuve de maîtrise. Il faut savoir se rendre compte qu’il y a un résultat à prendre. Un point, ce n’est pas le meilleur résultat mais ce n’est pas le plus mauvais. On peut pousser mais il faut parvenir à garder son organisation, c’est la base de tout. On s’est désorganisé et on s’est fait prendre naïvement. Ce n’est pas acceptable. Comme contre Patro et contre Seraing, nous n’assumons pas notre statut et ça fout le travail en l’air… »
Le coach saint-gillois doit aussi composer avec l’absence d’un véritable attaquant, Antoine-Curier étant sur le carreau pour quelques semaines. « Dans ce genre de match, on se rend compte qu’il nous manque un joueur là devant. Et je ne jette la pierre à personne. Mais on ressent qu’il manque quelqu’un devant capable de tenir l’attention et apporter sa présence. »
Hormis la montée payante de Cocchiere, le banc n’a pas non plus apporté de réponse adéquate. À l’image de cette perte de balle de Boumediene sur le 2-1. « Il faut lui laisser le crédit de cette première apparition mais il est évident qu’on ne peut pas se permettre de perdre un ballon avec nonchalance. Quand on arrive au mercato hivernal et qu’on entre dans une équipe, il faut apporter quelque chose. »
Un constat qui vaut tout autant pour Aguemon. Tout le monde devra en tout cas se remettre en question avant d’accueillir Tubize dimanche prochain.
EXPRESS
Accord confirmé pour le stade
STADE.
Samedi matin, l’Union et la Ville de Bruxelles ont trouvé un accord au sujet des conditions d’occupation et d’exploitation du stade Roi Baudouin.
BLESSÉS.
Geoffrey Cabeke est sorti blessé de la pelouse de Geel samedi soir. Il souffrirait d’une entorse. Kocabas est, quant à lui, reparti en ambulance après avoir été ouvert à la tête. On craignait une commotion.
SUSPENSION.
Nicolas Rajsel a pris une 5 e carte jaune (pour rouspétance). Il sera donc suspendu pour le match face à Tubize la semaine prochaine.
Ils ont été pris au piège !
Les Sports Dimanche,
Dim. 07 fév. 2016, Page 15
Marc Grosjean choisissait de reconduire l’équipe qui avait si brillamment disposé du Lierse en match d’alignement mercredi. Pas de renfort du mercato sur la pelouse donc, ni de Grégoire Neels, suspendu trois jours plus tôt.
Le début de match était équilibré, mais sur un beau mouvement collectif, Cauwenberg isolait Gielis qui ouvrait la marque. L’Union tardait à réagir mais, sur un contre rondement mené, Da Silva, seul devant le but vide, envoyait le ballon dans les nuages !
Après la pause , l’Union s’octroyait le monopole du ballon, mais devait patienter jusqu’à la montée de Cocchiere, lequel exploitait, du front, un centre de Vandiepenbeeck dès sa première touche de balle, pour obtenir l’égalisation.
Mais en contre, le véloce Vanderheyden permettait à son équipe de s’imposer face à des Saint-Gillois qui auront décidément bien mal négocié ce déplacement délicat.
J.-F. De.
geel: Vromans; Celen, Vanaken, Spies, Scheelen (70e Ouassiero); Christiaens, Bracke (46e Augustynen), Reuten, Cauwenberg; Gielis, Allegria (65e Vanderheyden).
union sg: Sadin ; Vandiepenbeeck, Martens, Kocabas (73e Aguemon), Mpati; Morren, Massengo, G. Cabeke (58e Boumediene), Wallaert (75e Cocchiere); Da Silva, Rajsel.
arbitre: M. Gerrets.
avertissements: Christiaens, Rajsel, Martens, Reuten.
les buts: 21e Gielis (1-0), 79e Cocchiere (1-1), 88e Vanderheyden (2-1).
L’Union sera bien hébergée au Heysel
Les Sports Dimanche,
Dim. 07 fév. 2016, Page 15
FOREST Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour dénouer le problème de la location du stade Roi Baudouin par l’Union. Grâce à l’intervention de Charles Picqué, le président d’honneur du matricule 10, les autorités bruxelloises ont revu nettement à la baisse le prix de 18.000 euros proposé initialement aux Saint-Gillois. Le Heysel sera donc bien, la saison prochaine, le port d’attache provisoire des Saint-Gillois, le temps de la mise en conformité du Stade Marien.
Eric de Boer
Le lion est de retour
Les Sports Bruxelles,
Sam. 06 fév. 2016, Page 28
Football > Proximus League Forest
Mercredi soir, lors du match d’alignement face au Lierse, les supporters de l’Union ont pris plaisir à revoir leur capitaine, Vincent Vandiepenbeeck, sur la pelouse. Le tout, dans une position étonnante. “J’ai dépanné au poste de back gauche, mon ancienne place, que je ne m’aime pas trop. Mais je l’ai fait pour l’équipe et surtout, ça m’a permis de retrouver un peu de rythme” , débute le défenseur.
De rythme, Vincent en a manqué, de quoi expliquer sa sortie à l’heure de jeu. “C’est normal, cela faisait quatre mois que je n’avais plus disputé un vrai match. Je sais que je ne vais peut-être pas finir mes 2-3 premiers matches, mais il n’y a que comme ça que je vais retrouver le rythme.”
Se retrouver titulaire face au Lierse, ce fut aussi une surprise. “Je ne m’attendais vraiment pas à débuter. Après, avec les deux défaites concédées, il fallait changer
quelque chose. Est-ce que c’est moi qui ai changé quelque chose ? Non. Mais le coach devait tenter une autre formule. Au-delà de la victoire, je souligne aussi la bonne mentalité affichée par tout le monde après une remise en question nécessaire.”
Un retour gagnant pour le capitaine puisque c’est lui qui a montré la voie à suivre en ouvrant la marque sur corner. “J’avais constaté que nous n’étions pas très forts sur phases arrêtées et comme c’est une de mes qualités, il fallait que je le prouve dans ce match.”
De retour dans le vestiaire, avec le brassard autour du bras, Vandiepenbeeck a motivé ses troupes. “Avant les matches, j’essaie toujours de motiver les joueurs en criant et en parlant juste. Je ne fais pas de grands discours car je n’aime pas ça, mais j’essaie de transposer la rage qui est la mienne sur le terrain dans mes discours. Je veux que tout me monde monte sur la pelouse avec l’envie d’arracher chaque ballon.”
Les supporters, eux, ont acclamé leur capitaine pour son retour. “Quand je tacle, je pense que mes oreilles se ferment et je ne les entends pas toujours. (rires) Mais leurs applaudissements et leurs chants, ça m’a fait chaud au cœur, surtout après ces quatre mois d’attente.”
Au Heysel ? Euh ! pas à ce prix-là…
Les Sports Bruxelles,
Sam. 06 fév. 2016, Page 28
FOREST La nouvelle du déménagement de l’Union au stade Roi Baudouin, suite à la décision, jeudi, du collège des bourgmestre et échevins de la Ville de Bruxelles a déjà du plomb dans l’aile. En cause ? Dans la journée de vendredi, Alain Courtois et son service des Sports ont fait connaître les modalités de location du stade : 18.000 euros par mois ! Une somme que le président Baatzsch a catégoriquement refusée, décision qu’il a immédiatement communiquée au service des Sports. Alain Courtois a promis de relancer l’affaire dès lundi. On comprendrait en effet mal qu’il n’y ait pas une certaine solidarité entre Bruxellois, sans quoi on voit mal comment les Jaune et Bleu s’en sortiront sans cette solution alternative. À moins qu’il y ait une possibilité de faire des travaux dans le stade Marien sans déménager…
L’Union n’est pas prête…
Les Sports Bruxelles,
Sam. 06 fév. 2016, Page 28
Commentaire
Les dessins que le président Baatszch a publiés sur Facebook sont explicites. Avant le match contre le Lierse, ils montrent Marc Grosjean sous la guillotine, conspué par la populace, suite aux deux revers consécutifs et puis porté aux nues après la victoire, cinglante dans la manière et dans les chiffres, contre les Lierrois. À l’Union, on ne vit pas la chose footballistique comme ailleurs. En regardant le classement, on pourrait croire que les Jaune et Bleu vivent un championnat conforme à leurs prévisions, mais au sein du matricule 10 – et c’est une marque de fabrique –, tout le monde ne regarde pas dans la même direction. Il faut savoir jongler entre jalousie, messes basses, traîtrises et coups bas. Il suffisait de voir les vautours qui s’étaient déplacés mercredi et qui n’attendaient que le nouvel échec de Marc Grosjean pour s’en convaincre. Bref, pour être dirigeant à l’Union, il faut avoir le cœur bien accroché. Disons-le tout de go : le matricule 10 n’est pas prêt, dans ses structures et dans sa mentalité, pour aborder un
championnat professionnel comme la future division 1B vers laquelle, cependant, les Saint-Gillois tendent de plus en plus…
L’Union devrait trouver refuge au Heysel !
Contraint de s’exiler pour rénover son stade, le matricule 10 a un accord de principe avec la Ville de Bruxelles
UNE PAGE DE MICKAËL FABRI
Les tribunes du stade seront moins garnies l’an prochain mais on peut compter sur les supporters pour y mettre de l’ambiance.
Belga
C’est l’un des effets de la nouvelle réforme du football belge. L’Union Saint-Gilloise va devoir, temporairement, quitter son antre historique et le stade Marien afin de le rénover et ainsi répondre aux nouvelles normes de l’Union belge. En contact depuis plusieurs mois avec les instances politiques, le club est parvenu à un accord de principe avec la Ville de Bruxelles pour occuper le stade Roi Baudouin pour la saison 2016-2017.
L’Union Saint-Gilloise a reçu l’accord de principe de la Ville de Bruxelles pour occuper le stade Roi Baudouin lors de la saison 2016-2017. Une information confirmée par l’Échevin des Sports, Alain Courtois. « Le Collège a marqué son accord mais sous la réserve de l’obtention de la licence par le club », a-t-il expliqué. « Pour l’instant, à ce stade de la procédure, nous apportons notre accord de principe pour que l’Union Saint-Gilloise puisse entrer à temps son dossier pour la demande de licence avant le 15 février prochain (ndlr. date butoir pour le dépôt des dossiers auprès de l’Union belge). »
Du côté de l’Union, on est heureux de cette première étape. « Nous sérions très heureux de pouvoir jouer dans ce magnifique stade », explique Jürgen Baatzsch, le président de l’Union. « Le stade est un élément très important pour notre dossier dans le cadre de la licence. Vu les demandes de permis pour modifier les tribunes du stade Marien, c’était impossible de réaliser à temps tous les travaux », poursuit-il.
Si la piste menant au stade Roi Baudouin s’est donc imposée comme l’hypothèse la plus crédible et la plus plausible, il faudra encore se remettre à table pour concrétiser prochainement les termes de cet accord de principe. Concrètement, il faudra discuter des modalités économiques. Et donc d’un éventuel loyer à payer… Certaines rumeurs évoquaient un montant de 18.000 euros par rencontre. « Ridicule ! », a réagi directement Alain Courtois. « L’Union n’est pas capable de payer ça et nous ne demanderons pas un tel montant. Actuellement, nous avons mis notre accord de principe pour l’occupation du stade pour que le club puisse lancer la procédure de demande de licence. Nous n’avons abordé aucun montant ! »
RÉNOVER LE STADE MARIEN
Désormais, l’Union peut donc avancer dans l’élaboration de son dossier à remettre à l’Union belge pour le 15 février au plus tard.
Si d’aventure les discussions pour concrétiser l’accord de principe avec la Ville venaient à mal tourner, le club devrait rapidement trouver une solution alternative. Et cela passerait donc irrémédiablement par un déménagement en dehors de Bruxelles (Mons ?), la piste anderlechtoise ayant été abandonnée. « Herman Van Holsbeeck m’a dit que c’était impossible et que la pelouse serait trop abîmée », précise Jürgen Baatzsch.
Quoi qu’il en soit, la direction et les autorités saint-gilloises vont désormais pouvoir s’activer quant à la rénovation du stade Marien. L’accord pour le stade Roi Baudouin porterait bien sur une saison et personne du côté de l’Union envisage d’y rester plus longtemps. Pour rendre l’antre historique des Saint-Gillois conforme aux exigences de la licence, il faudra donc prévoir 8.000 place dans le stade (dont 5.000 assises), ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
DYLAN, FERVENT SUPPORTER DE L’UNION
« On suivra l’USG partout »
Bien connu des supporters saint-gillois, Dylan, le « chauffeur Bhoys » comme certains le surnomment pour son don à mettre le feu dans les tribunes saint-gilloises, comprend la décision de devoir aller jouer au stade Roi Baudouin, même s’il la regrette. « Personne n’y peut quelque chose. Nous sommes obligés… J’espère simplement que ça ne durera pas longtemps. Personnellement, je n’ai pas envie de mettre un pied là-bas (au stade national). L’Union joue au Parc Duden, il n’y a rien à faire. On va se retrouver à 1.000 ou 1.500 personnes dans un stade de 50.000. On sera ridicule. Tout le monde ne suivra pas jusque là-bas. En plus, il y a la piste d’athlétisme qui change beaucoup dans l’ambiance que nous pouvons mettre. Un an, je trouve ça tellement long. »
Mais ne comptez pas sur Dylan pour abandonner son club. « On sera toujours aussi fervent. On suivra notre club partout. »
NIKOS, LE TENANCIER DU CLUBHOUSE
« Une grosse perte pour le quartier »
Si ce déménagement ne doit pas plaire à quelqu’un, c’est bien à Nikos, le tenancier du clubhouse de l’Union au stade Marien. « C’est une grosse perte pour tout un quartier. Pour moi mais aussi pour les établissements aux alentours. J’ai investi ici il y a dix ans. C’est notre gagne-pain, notre vie. Du jour au lendemain, nous devons subir les conséquences. On n’en veut pas à la direction mais bien à l’Union belge. Mais s’il faut en arriver là pour qu’on puisse rester dans les années futures en D2, et pourquoi pas un jour en D1, et prendre des risques, alors on les prendra. On doit s’adapter. La direction et Monsieur Picqué font tout ce qu’ils peuvent pour qu’on reste dans notre stade et d’avancer le plus vite possible dans les travaux. Mais je pense aussi aux supporters plus âgés. Certains l’ont déjà dit, ils ne suivront pas. L’Union, c’est le stade Marien. Ce club, cette ambiance, ce stade, ça forme un tout. »
ENTRETIEN
« La perte d’Antoine-Curier ? Une tuile »
Marc, l’absence d’Antoine-Curier est une vraie tuile pour l’Union.
Ça l’est d’abord pour lui. Ensuite pour le club. Pour nous, c’est un réel souci. Il a été opéré et sera indisponible quelques semaines. Il ne faut pas oublier que c’est un joueur de 32 ans et même si c’est un sportif professionnel, nous ne le connaissons pas assez pour savoir comment il va réagir.
Cela rend le dossier Casagolda d’autant plus important…
C’est ce style d’attaquant qui nous manque. Il serait la solution idéale vu l’absence d’Antoine-Curier. Il a en tout cas les caractéristiques idéales mais les discussions sont toujours en cours le concernant.
Que pensez-vous de Geel ?
Il faut s’en méfier. Les joueurs sont démobilisés et préparent déjà la saison prochaine. Cette équipe a rencontré les huit premiers et a joué six fois à domicile en signant un dix points sur dix-huit en battu Tubize et en contraignant l’Antwerp et le Cercle au nul. À domicile, c’est une équipe qui peut vraiment se montrer embêtante. Nous devons retenir la leçon du Patro il y a quinze jours. Nous devrons afficher en tout cas la même détermination que face au Lierse.
Florent Zitte a sans doute épuisé son crédit à l’Union
Alors qu’Antoine-Curier est sur la touche pour une durée estimée entre 4 et 6 semaines, Marc Grosjean et l’Union vont bien pouvoir compter sur Aguemon et Boumediene pour venir renforcer le secteur offensif. Un secteur offensif qui est marqué par l’absence récurrente de Florent Zitte. Absent de la sélection dimanche passé, repris mercredi (mais laissé sur le banc), l’attaquant français est encore absent de la sélection ce week-end. Une situation qui peut paraître étonnante alors que pendant la trêve hivernale, le club semblait compter sur lui pour le second tour en l’absence de Cédric Fauré.
Ceci dit, il faut bien admettre qu’il n’a pas répondu à l’attente face au Patro et son manque d’implication à l’entraînement lui aurait aussi valu une remontrance. On imagine donc mal le revoir rapidement comme titulaire. D’autant qu’entre-temps, le club a pu compter sur plusieurs renforts.
EXPRESS
Boumediene repris
LE NOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati, Cabeke A., Martens, Kocabas, Vandiepenbeeck, Cabeke G., Kaminiaris, Neels, Massengo, Morren, Wallaert, Aguemon, Da Silva, Rajsel, Boumediene.
Zitte, Delsanne et Coutinho sorte de la sélection et sont remplacés par Neels (de retour de suspension), Aguemon et Boumediene.
BLESSÉ.
Antoine-Curier a été opéré ce jeudi du genou et il devrait être en mesure de pouvoir rejouer d’ici 4 à 6 semaines.
CASAGOLDA.
Les discussions entre avocats sont toujours en cours.
À l’Union
Neels Ayant purgé sa suspension, Grégoire revient dans le noyau pour le match à Geel et avant la réception de… Tubize.
Vandiepenbeeck Après son entrée tonitruante, Vincent est sorti pour blessure. Rien de grave, simplement des crampes.
Proximus TV Les déplacements à Lommel, (19/2) et au Cercle (11/3) ainsi que la venue du White Star (20/3) feront l’objet d’une retransmission sur Proximus TV.
« Leur donner la rage »
Vincent Vandiepenbeeck a fait son grand retour dans le onze de base et a fêté cela avec un but
O.E. AVEC M.FA.
Le capitaine saint-gillois a donné l’avantage d’un coup de tête rageur.
Devaux
Après deux défaites de suite, il fallait que les Saint-Gillois se retroussent les manches pour venir à bout du Lierse. Ce qu’ils ont fait de bien belle manière.
C’est ce qu’on peut appeler un retour gagnant. Revenu de loin après une grosse blessure, Vincent Vandiepenbeeck a vécu une véritable résurrection ce mercredi sur la pelouse du stade Duden. D’un coup de tête rageur, il a donné l’avantage à son équipe. À l’image de l’Union, le défenseur revient de loin mais savoure ce retour en grâce.
« Je ne pensais pas être dans l’équipe mais il est clair qu’il fallait changer quelque chose », analysait le capitaine unioniste après le coup de sifflet final. « Nous restions tout de même sur deux défaites. Est-ce que c’est moi qui ai changé quelque chose ? Non mais il fallait faire quelque chose. Le coach a mis une tactique en place en tenant compte de leurs qualités et nous avons essayé de les contrer comme cela. Je pense que nous avons bien fait cela. La mentalité aujourd’hui a été exemplaire chez tout le monde. Nous nous sommes remis en question et cela a été positif. Surtout en vue du match de samedi. Cela rattrape le match de Seraing et surtout celui à Patro où il nous manquait beaucoup de choses. C’est clair que ces trois points et ces trois buts redonnent de la confiance à tout le monde . »
Mentalité, grinta et engagement. Voici les qualités principales que Vandiepenbeeck a apportées à son poste, inhabituel, de back gauche. Même s’il avoue ne pas apprécier cette place, le Bruxellois s’est donné à 100 % pour son équipe afin de faire la différence. La preuve, il est sorti totalement cuit après une heure de jeu. Mais plus que cela, le capitaine courage de l’Union arrive aussi à motiver ses troupes. Il nous détaille d’ailleurs sa méthode.
« Avant le match, j’essaie de motiver en criant et en parlant de manière juste », raconte-t-il. « Je ne fais pas de longs discours car je n’aime pas ça et ce n’est pas mon fort. J’essaie de mettre mon style de jeu en parole. Je veux leur donner la rage, qu’ils soient des lions et se battent. J’essaye de rendre tout le monde nerveux, sur le qui-vive et sous pression. Il faut qu’ils veuillent arracher chaque ballon. J’essaie de faire monter mes coéquipiers avec cet état d’esprit sur le terrain et aujourd’hui, cela a porté ses fruits », se réjouissait-il. « Nous avons vu que dès que les joueurs sont montés sur le terrain, il y avait une grosse envie et une grosse motivation. De plus, j’ai pu marquer alors que l’on n’est pas très fort sur phase arrêtée. Je me dis avant chaque match que je dois marquer mais je ne le fais pas à chaque fois (rires). Ce but est très positif pour l’équipe et pour moi. Je suis heureux. »
Les supporters ne s’y sont d’ailleurs pas trompés puisqu’ils ont scandé le nom du défenseur à plusieurs reprises. Un soutien qui fait bien entendu chaud au cœur du principal intéressé. Même si, dans l’action, il admet n’avoir pas toujours entendu les chants de soutien du public. Après le match, celui-ci continuait d’ailleurs à chanter pour son capitaine.
« Cela fait plaisir. J’ai été opéré d’une belle blessure et j’ai ensuite eu quatre mois d’attente. Cela ne fait jamais plaisir de ne pas jouer. D’autant que l’équipe tournait bien et je suis le premier à dire qu’on ne change pas une équipe qui gagne. »
Reste à voir si Vandiepenbeeck sera fit pour le déplacement à Geel. Il n’avait plus disputé une heure de jeu depuis longtemps mais son apport s’est ressenti ce mercredi. Qu’on se le dise, le capitaine courage de Tubize est de retour.
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