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Une réelle complicité
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 04 mar. 2016, Page 22
Commentaire

“Le public ne voit pas certaines choses, mais je peux vous dire que j’ai à ma disposition un staff technique de très grande qualité. Cela explique notre saison prolifique.” Marc Grosjean ne tarit pas d’éloges à l’égard des personnes qui forment son staff technique rapproché. Nous les avons réunis pour faire plus ample connaissance et une particularité a sauté aux yeux : à les voir se chambrer constamment durant l’entretien, on perçoit une réelle complicité entre eux. Caractéristique importante pour faire du bon boulot. Le respect que chacun éprouve envers l’autre explique le parcours d’une équipe qui a abordé la Proximus League avec beaucoup d’inconnues et qui, bien que quelque peu chahutée ces dernières semaines, est en passe d’atteindre son objectif de Top 8. Pour finir, Erick Rios, Cédric Bellin et Frédéric De Meyer ont également fait l’éloge de leur patron, pourtant décrié ces derniers temps. Complicité, disions-nous…

“Marc est un grand professionnel”
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 04 mar. 2016, Page 22

À les voir se chambrer durant l’entretien, on a peine à croire que le club est actuellement sous pression après cette série de 3 points sur 18 que l’Union vient de signer depuis la reprise en janvier. “Cela va peut-être en surprendre plus d’un, mais nous sommes confiants”, lance Cédric Bellin. “Certes, nous sommes en manque de réussite actuellement, mais la roue finira par tourner. Honnêtement, dans le jeu, nous ne sommes pas mal, mais dans les seize mètres offensif et défensif, c’est vrai que cela ne nous sourit pas pour le moment. Tout le monde a envie d’atteindre cette division 1B l’an prochain. Et quand j’entends toutes ces critiques à l’égard de Marc Grosjean, cela me fait mal car les gens qui viennent le dimanche ne voient pas tout le travail effectué tout au long de la semaine.”

“Marc est un très grand professionnel”, enchaîne Frédéric De Meyer.

“C’est un vrai plaisir de travailler avec lui. Il laisse carte blanche. Il a des principes de jeu, des règles de jeu qui sont inamovibles. Tout est très clair pour tout le monde. Chaque joueur sait ce qu’il a à faire. Rien n’est laissé au hasard. Cela met un cadre pour les joueurs, pour le staff. Tout est défini dès le début. Tout le reste, tous les paramètres autour changent, évoluent, bien sûr. C’est la grande force de Marc. Et dès qu’un nouveau arrive, on lui explique, via la vidéo, ce que représentent ces principes de jeu, offensifs et défensifs.”

Malgré la longue expérience, Marc Grosjean est un homme de dialogue. “C’est un fait marquant”, expose Eric Rios. “Constamment, il demande notre avis à tous avant de prendre une décision, que ce soit pour les sélections ou pendant les matches pour les changements. Tout le monde est d’accord quand on fait un changement. Il y a une phrase que j’ai apprise de lui et qui résume bien le personnage : il faut le moins possible que le hasard décide des choses . Ses entraînements sont bien cadrés. Quand on commence un exercice, on sait où l’on va.”

Pourtant, les supporters disent de Marc Grosjean qu’il est hautain parce qu’il ne vient pas saluer les supporters après le match, il ne veut pas expliquer ses choix aux supporters. Frédéric De Meyer : “Il fait son job. Je ne crois pas que Besnik Hasi et Jose Mourinho vont dans la buvette après le match pour aller boire un verre avec les supporters. Mais Marc sera le

premier à offrir des fûts à la fin de la saison si on termine dans le Top 8. Il est le premier à reconnaître le soutien des supporters pour l’équipe.”

Eric de Boer

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Le White Star, le Brussels et l’Union
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 04 mar. 2016, Page 22
Frédéric De meyer

Frédéric De Meyer est un nom qui dit quelque chose à beaucoup de gens qui ont suivi les compétitions en P1 et P2 dans le Brabant, lui qui affolait régulièrement les défenses adverses et qui était un buteur hors pair. “Depuis lors, je suis passé de l’autre côté de la barrière”, entame le préparateur physique du matricule 10. “Avec l’Union cette année, je peux dire que j’ai déjà connu les trois grands clubs de Bruxelles puisque j’ai travaillé également au White Star Woluwe de Felice Mazzù, me partageant entre les jeunes et l’équipe première. Puis, j’ai tenu cinq mois suite à la reprise par John Bico et j’ai terminé la saison au Brussels avec Jean-Guy Wallemme.” Puis, la saison passée, ce fut la grande aventure avec le Burkina Faso, entraîné par Paul Put, et l’apothéose du top niveau à la Can. “Il y avait eu avant cela l’Égypte pendant un an puis aussi un an avec Thierry Blindenbergh à Walhain.”

Professeur d’EPS en pause carrière, sa présence au club est quotidienne.

Le plus ancien du trio
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 04 mar. 2016, Page 22
Erick Rios Murillo

Colombien d’origine, Erick Rios est incontestablement, du trio qui nous occupe, celui qui est le plus ancien dans la maison unioniste. “Cela fait effectivement presque neuf ans que je suis à l’Union. J’ai commencé par l’école des jeunes. J’ai connu les U16, U17, U19, la réserve et maintenant T2. Je le suis officiellement depuis la saison dernière avec Drazen Brncic, mais j’étais déjà dans le staff quand Jean-Pierre Vande Velde était là, mais quand Grégory Vanmelkebeke l’a remplacé, mon rôle s’est quelque peu accru. J’ai aussi travaillé sous les ordres de Jacques Urbain notamment durant le tour final, avant l’arrivée de Drazen.” Cela fait maintenant 16 ans qu’Erick Rios a débarqué dans notre pays. “Sous l’insistance d’un ami en Belgique depuis 40 ans, je suis venu ici durant mes vacances et je ne suis plus jamais reparti. Ancien joueur de division 2 dans mon pays, j’ai encore joué à Rixensart avant d’entraîner le club.”

Il est le guide d’Anthony Sadin
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 04 mar. 2016, Page 22
CÉdric Bellin

Arrivé durant l’intersaison via Erick Rios, Cédric Bellin a opté pour un club qui avait plus d’ambitions que Diegem, son club la saison dernière. “Comme je me suis rendu compte que Diegem ne nourrissait guère d’ambition pour la saison suivante, j’ai préféré arrêter ma collaboration avec les Diegemois et me chercher un nouveau challenge. L’Union s’est présentée à moi et comme le projet me correspondait, je n’ai pas hésité à signer ici.” Ancien joueur du RC Tournai, de l’US Tournai, du CS Brainois, d’OHL, du Stade Louvain, de Bierbeek, de Sterrebeek, ce professeur d’éducateur physique et de sciences à Woluwe est l’entraîneur des gardiens des Jaune et Bleu. Fonction qu’il avait endossée, auparavant, chez les jeunes à Tournai, à Mouscron (2 ans) et Anderlecht (2 ans), avant de bifurquer vers l’équipe première à Sterrebeek, aux Géants Athois, à Lambusart et à Diegem. “J’espère que nous atteindrons le Top 8 et que le club me propose un challenge professionnel, ce que nous espérons tous dans le staff. Je suis prêt à faire le grand saut.”

Droit au but
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 03 mar. 2016, Page 20

À l’Union

Kitambala Transféré en soirée, lundi, celui en qui beaucoup de monde au sein du matricule 10 fonde énormément d’espoirs pour qu’il soit l’attaquant prolifique qui fait défaut depuis des semaines est qualifié depuis mercredi. Il est certain que le Français signera sa première apparition sous le maillot unioniste contre Coxyde.

Antoine-Curier Le rétablissement plus rapide que prévu du transfuge de Dunfermline ne lui permettra pas de revendiquer une place dans les 18 pour Coxyde. Au mieux, sa présence est attendue pour la venue du White Star, dans quinze jours.

G. Cabeke Pour rappel, ayant écopé de son cinquième bristol jaune à Lommel, Geoffrey sera suspendu dimanche.

E. d.B.

« L’Union ? Un beau défi ! »
Kitambala a hâte de découvrir le stade Marien

MICKAËL FABRI

Kitambala était libre de tout contrat après la résiliation de son bail au Levski Sofia.

DR

L’Union a décidé de tout tenter pour espérer figurer dans le top 8 à l’issue de la saison. Malmenés depuis le début de l’année 2016, les Saint-Gillois ont accueilli un nouveau joueur ce mardi à l’entraînement avec l’arrivée de Lynel Kitambala, l’ancien joueur du Sporting Charleroi.

Le moins que l’on puisse écrire, c’est qu’après un début de saison compliqué au Levski Sofia, Lynel Kitambala a faim de football. Ça tombe bien, l’Union aura bien besoin de ses qualités pour redresser la barre après un début d’année 2016 en deçà des espérances sur le plan comptable.
« Je veux apporter mon expérience et mon sens du but pour aider l’équipe à terminer dans le top 8 », explique-t-il humblement.
Après avoir résilié son contrat avec le club bulgare en janvier dernier, l’attaquant français aura forcément besoin d’un petit peu de temps pour retrouver le rythme de la compétition.
« Physiquement, ça va. Mais je dois encore bien sûr travailler car je n’ai pas joué depuis la trêve hivernale. »
Il compte en tout cas profiter de la chance que lui offre l’Union pour s’illustrer et retrouver le plaisir de jouer.
« Je ne suis pas ici pour me relancer. C’est un bon challenge pour moi avec un réel objectif à aller chercher : finir dans le top 8 ! Et puis, c’est toujours mieux de rester actif et de vivre dans un groupe que d’exercer seul. »
« L’AMBIANCE EST TOP »
Si les négociations ont duré plusieurs jours, direction et joueur ont finalement trouvé un accord qui contente tout le monde. « Le discours du coach m’a plu », confie Kitambala. « J’ai senti une réelle volonté de travailler avec moi », poursuit-il.
Dans un contexte délicat sur le plan des résultats, le nouveau venu n’a évidemment pas tardé à faire son apparition à l’entraînement. Mardi soir, il a déjà participé à sa première séance.
« J’ai eu de bonnes sensations. J’ai trouvé un bon groupe, très soudé, avec d’excellents joueurs. L’ambiance est top et je me suis directement bien senti dans le vestiaire. »
L’ancien attaquant formé à Auxerre aura donc quelques jours pour s’adapter à son nouvel environnement, et pourquoi pas fêter une première sélection ce week-end.
« Je suis excité à l’idée de porter pour la première fois ce maillot. Il y a des supporters particulièrement chauds ici ! J’aime jouer dans un stade où il y a de l’ambiance. Je suis certain que je vais apprécier jouer devant mes nouveaux supporters. Je leur promets en tout cas de me donner à 200 % ! »
Fort de son expérience particulièrement riche, que ce soit en France, à Charleroi ou encore à Sofia, il compte bien s’en servir pour réussir au stade Marien.
« Mon aventure au Levski m’a permis d’encore grandir. J’ai découvert un autre football et une autre culture. Quant à Charleroi, ‘no comment’ mais je garde une excellente relation avec mes amis là-bas. »

« Une solution supplémentaire offensivement »
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Marc Grosjean est évidemment ravi de sa nouvelle acquisition. « Il a un beau CV derrière lui en ayant déjà évolué en Ligue 1 française où en Division 1 belge. C’est un garçon qui, malgré ses 27 ans, a pas mal d’expérience. »
Outre ses qualités-là, son profil d’avant-centre va évidemment faire du bien à une formation saint-gilloise régulièrement en panne d’inspiration en zone offensive. « C’est un attaquant, un neuf comme on dit généralement mais il n’a pas le même profil qu’Antoine-Curier ou celui qu’avait Fauré. Il a d’autres caractéristiques, il a un profil intéressant et c’est une possibilité supplémentaire. »
Pour remédier à ce manque d’efficacité, la direction a donc dû s’activer en coulisses pour trouver un nouveau renfort. Libre de tout contrat, forcément. « Ce n’est pas une période facile pour trouver un joueur. Et d’autant plus en relative bonne forme physique. Lynel est quant à lui rester actif jusque mi-janvier où il a cassé son contrat avant de repartir en France. »
Désormais, il ne reste plus qu’à l’intégrer au fil des entraînements et à lui permettre de retrouver le rythme de la compétition. « Il va travailler avec nous toute la semaine et on verra comment il va digérer physiquement le travail. »

Convention signée et loyer de 5.000 €

Si l’accord existait depuis plusieurs jours entre la Ville de Bruxelles et l’Union Saint-Gilloise concernant l’occupation du stade Roi Baudouin l’an prochain, il restait à connaître le montant du loyer. Celui-ci sera donc de 5.000 euros par match et les deux parties ont signé une convention. Un montant inférieur aux 18.000 euros évoqués dans un premier temps. « Ils avaient sans doute pris pour base les tarifs de la location que la Ville consent à la Fédération belge qui remplit les 50.000 places disponibles », a tenu à préciser Jean-Marie Philips, administrateur-délégué de l’Union, à nos collègues de la RTBF. « Si nous tournerons entre 1200 et 1500, nous serons contents. Dans cette hypothèse, les proportions seront respectées », a-t-il conclu.

ATTENTION !!!

Pour être tout à fait honnête , il y a ce matin un article dans “La Capitale” où l’on se demande si Marc Grosjean est toujours l’homme de la situation !

Il y a un partisan du oui et un autre du non…

Je sais copier l’article du “NON” mais pas celui du “OUI” .

N’y voyez pas malice ,

merci

Voici l’article :

Christopher Stella
journaliste

NON

Un coach soucieux.

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D écrié par une frange des supporters, Grosjean est-il encore le bon coach pour l’Union? Tentative de réponses avec nos journalistes.

Ce n’est un secret pour personne, l’Union Saint-Gilloise est malade. En 2016, elle n’a engrangé que trois petites unités sur les dix-huit mises en jeu. Maintenant, reste à savoir quelle est la véritable raison de cette crise. Certes, le départ de Cédric Fauré au mercato hivernal a enrayé la machine saint-gilloise mais l’absence de l’ancien buteur carolo n’est pas la seule raison. Ces dernières semaines, Marc Grosjean semble avoir atteint ses limites au niveau du coaching. Il a bien entendu perdu un pion important dans le secteur offensif mais il a aussi gagné des joueurs de qualité et capables de faire la différence comme Boumediene et Aguemon. Mis à part ça, le groupe n’a pas vraiment changé. Alors pourquoi l’Union ne parvient-elle pas à rééditer les performances de 2015 ? C’est certainement la question que tout le monde se pose. Si l’entraîneur n’est pas le seul responsable de cette mauvaise passe, il est tout de même coupable de la faible rotation opérée depuis le début de la saison. Les joueurs sont épuisés et les remplaçants en manque de rythme pour apporter un véritable plus à leurs entrées. Et aujourd’hui, le groupe en paye les pots cassés. Cela se traduit aussi par un manque de caractère sur la pelouse. Menés au score, ils ne trouvent plus les ressources nécessaires pour inverser la tendance. Bref, autant de signes qui prouvent qu’un lien s’est brisé. La direction doit prendre une décision au plus vite si elle veut rester dans le top 8. Malheureusement, comme toujours au football, c’est souvent l’entraîneur qui trinque.

Président Jürgen Baatzsch a fait un passage dans le vestiaire après la nouvelle défaite match. Les joueurs sont restés dans ledit vestiaire à la demande du coach jusqu’à son retour du point presse pour une mise au point.

Cabeke Geoffrey a pris son 5e carton jaune. il sera suspendu contre Coxyde.

Week-end Le week-end de congé a été maintenu pour faire réfléchir les joueurs.

Renfort ? Le club négocie avec un attaquant qui devrait être rapidement officialisé.

Grosjean Le président a réitéré sa confiance en son T1, malgré l’espoir de C4 espéré par beaucoup.