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SERAING

SERAING BALAYÉ PAR DEINZE (1-5)
Heureusement que le ridicule ne tue pas…
JEAN-PIERRE DESSOUROUX

A 7 points du top 8.

S. Smets

Seraing 1
Deinze 5
Les buts : 17e Mezine ( 0-1), 33e Vandamme ( 0-2), 74e Ntambue ( 0-3), 80e Mezine ( 0-4), 85e Momi ( 1-4), 90e Mezine ( 1-5).
Seraing : Mfa, D’Onofrio (46e Bamba), Rentmeister, Bojovic, Bonemme, Pierrot, Camara, Cascio (79e Gueye), Bossekota, Senakuku (46e Sahraoui), Momi.
Deinze : Vandenberghe, Cornelis, Delacourt, Ivens, Buysse (81e Libbrecht), De Neve, Vermeulen, Van Der Beke (75e Heyvaert), Stock (61e Ntambue), Vandamme, Mezine.
Cartes jaunes : De Neve (32e), Rentmeister (33e), Bonemme (52e), Cornelis (53e), Pierrot (57e), Bojovic (69e), Sahraoui (71e).
Cartes rouges : 40e Rentmeister (2e j.), 71e Sahraoui (2e j.).
Arbitre : M.Vermeiren
Après à peine plus d’un quart d’heure, on avait compris. Deinze, faisait tout simplement ce qu’il voulait. La nonchalance sérésienne était criante et, en y ajoutant les approximations d’Anthony Mfa, les joueurs de Geoffrey Claeys se livraient à une véritable promenade de santé. « Quand j’ai repris l’équipe j’ai aussi connu une grosse défaite », se contentait le coach de Deinze. « Dans notre situation, ces trois points font beaucoup de bien. Je n’en dirai pas plus par respect pour Drazen Brncic… »
Plus qu’abattu, on avait l’impression que Drazen Brncic venait d’avoir le ciel qui lui était tombé sur la tête : « Je suis tout simplement gêné ! Je me pose des questions Je n’ai senti aucun attachement à cette vareuse sérésienne que j’ai déjà portée Je me suis toujours battu pour elle, même dans des moments difficiles où nous n’étions pas payés. La direction m’a demandé de mettre de la discipline dans ce groupe mais ce que j’ai vu aujourd’hui dépasse tout. Il s’est même passé des choses dans le vestiaire que je ne vous dévoilerai pas mais qui sont graves… On peut perdre ! Bien évidemment, mais pas de cette manière. Nous avons été réduits à dix puis à neuf avec des cartes évitables. C’est un manque de respect. Il n’y a aucune fierté dans cette équipe. Une sorte de négativisme s’est installé et il se propage. Certains baissent les bras trop vite, ce n’est pas digne de professionnels. Il y a des choses que je vais régler. Certains écoutent, d’autres pas ! J’ai parfois l’impression que certains sont là parce qu’ils n’ont rien trouvé de mieux ailleurs ! Ce n’est pas comme cela que ça marche ! Tu dois être content d’être à Seraing et alors peut-être que tu auras un avenir meilleur… »
À 7 points du top 8, Seraing est bien mal embarqué…

VIRTON

Virton aura désormais besoin d’un miracle
Après une prestation très décevante, l’Excelsior compte désormais 14 points de retard sur la 8 e place

STÉPHANE MARCHESANI

Les Gaumais devront afficher un tout autre visage samedi prochain à Roulers.

JPL

Virton reprenait le collier ce samedi en accueillant Lommel (8e) dans un match à ne pas perdre. Comme trop souvent cette saison, les Gaumais sont passés à côté de leur sujet et se retrouvent maintenant à 14 longueurs de leur adversaire du soir. Même s’il faut rester optimiste, force est de constater que cela commence à sentir le sapin pour l’Excel.

Nous écrivions dans notre édition de samedi que Virton aurait besoin de plusieurs choses pour atteindre son objectif : un public nombreux et chaud bouillant, une mentalité exemplaire, une solidité défensive retrouvée et une attaque qui fait parler la poudre. Et bien ce samedi, nous n’avons absolument rien vu de tout cela. Avec une assistance annoncée de 919 personnes, on a eu là le record de l’affluence la plus faible de la saison.
Ensuite, certains joueurs ne semblaient pas très concernés par leur match. Enfin, avec deux cadeaux pour permettre à Lommel de mener 0-2 et des occasions ratées en pagaille, sportivement cela n’a pas été folichon non plus. Pourtant, Virton n’a pas été à la rue, loin de là. « Le début de match était même plutôt bon », glisse Frank Defays, l’entraîneur virtonais. « Cela a été moins bon dans le dernier quart d’heure de la première mi-temps. Mais, quand vous avez un, deux ou trois joueurs qui ne sont pas à niveau, c’est beaucoup trop pour une équipe comme la nôtre. Quand je vois qu’en seconde période certains se donnent sans compter et que d’autres on ne sait pas ce qu’ils donnent, j’en arrive à me poser des questions. Sont-ils capables de donner quelque chose ? Le mot d’ordre pour ce match était simple : ne pas prendre de risque, surtout sur un terrain difficile. Au final, on a encaissé nos deux buts sur des phases où, à la base, nous étions dans une position favorable. » Le premier but est parti d’une sortie de défense où Moulaye N’Diaye loupait totalement son contrôle de balle permettant à Lommel de partir en contre. Et le second est venu d’une perte de balle de Manuel Angiulli à 15 mètres de son rectangle alors qu’il avait tout le temps de dégager le ballon.
Mais malgré ces deux buts, il y avait la place pour gagner ou, au pire, accrocher le partage. Bart De Roover, ancien Diable rouge et coach campinois le reconnaissait lui-même. « Nous avons eu très difficile en fin de rencontre », précise l’entraîneur de Lommel. « C’est simple, pour moi, l’homme du match, c’est Lucas Pirard. Il a fait d’excellentes choses dans ce match et heureusement qu’il était avec nous. Notre autre chance, c’est d’avoir encaissé très tard ce but. S’il y avait encore eu cinq minutes après, je pense qu’on aurait encore eu plus difficile. »
Maintenant, le plus gros chantier virtonais sera de rester motivé et de ne surtout pas baisser les bras au risque de vivre une fin de saison longue et pénible. « Il ne faut même pas penser à ça », glisse pour sa part Alexis Lafon. « Il y a encore des points à prendre et si tu te dis maintenant que c’est foutu, alors ça ne sert plus à rien de jouer. C’est autant déclarer forfait pour le reste de la saison et préparer la saison prochaine. »
En attendant, les Gaumais sont attendus samedi soir à Roulers (7e) et s’ils ne montrent pas un autre visage, ils risquent de faire face à une nouvelle déconvenue.

YASSINE KNIS A DÉBLOQUÉ SON COMPTEUR EN D2
« Comme si je n’avais pas marqué »

L’attaquant de 20 ans.

JPL

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Entré au jeu à la 67e minute pour remplacer un Dylan Suray fantomatique, Yassine Knis (20 ans) a secoué les filets pour la première fois en championnat dans les arrêts de jeu. Malheureusement pour lui, si son premier but officiel, en coupe contre le RWDM avait rapporté la qualif’, celui-ci a compté pour des prunes.
YASSINE, QUEL ÉTAIT VOTRE SENTIMENT APRÈS CE MATCH ?
Je suis un peu dégoûté. D’accord j’ai marqué, c’est mon premier but en D2. Mais bon, cela ne rapporte rien et au final c’est comme si je n’avais pas marqué du tout.
QU’AVEZ-VOUS PENSÉ DU MATCH DE VIRTON ?
Pour moi, nous étions mieux que notre adversaire pendant la majeure partie de la rencontre. Malheureusement, en football ce n’est pas toujours l’équipe qui joue le mieux qui l’emporte.
VOUS AVEZ ENCORE PRIS DEUX BUTS ÉVITABLES ET COMME SOUVENT À DES MOMENTS CLÉS…
C’est vrai. Nous jouons bien mais il nous manque quelques petits détails et, au final, ça fait la différence. On a bien joué en première mi-temps mais nous n’étions plus trop dedans lors des cinq dernières minutes. Malgré le fait qu’on prend deux buts, on a continué à aller de l’avant. On a essayé de marquer un but mais malheureusement il est arrivé un peu tard.
UN BUT QUI VAUT LE DÉTOUR, UNE BELLE FRAPPE LOBÉE DE LOIN…
Je ne me suis pas posé de questions. Un buteur, ça fonctionne à l’instinct. J’ai contrôlé le ballon et j’ai tiré sans réfléchir. Ça va au fond, c’est une étape de plus franchie pour moi mais ça ne va pas changer grand-chose, je reste concentré sur les objectifs du club.
JUSTEMENT, LE TOP 8, ON Y CROIT ENCORE ?
On ne doit plus trop regarder au classement. Maintenant, ce qu’il faut, c’est travailler dur et surtout se battre jusqu’au bout. Il va falloir jouer sur notre mentalité et notre fierté. On ne doit pas oublier qu’on représente tout un club avec ses équipes de jeunes et ses supporters. C’est pour eux que nous devons nous arracher maintenant.

EXPRESS

LES U14 À L’HONNEUR.
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un ancien de la maison virtonaise qui a été honoré au coup d’envoi mais bien une équipe du centre de formation. Ce sont les U14 de Philippe Petit qui ont reçu un petit coup de projecteur. Les vainqueurs du Sljivo ont accompagné les joueurs lors de la montée sur le terrain.
N’DIAYE DÉJÀ CHAMBRÉ.
Le nouveau joueur de Virton va vite regretter de s’être présenté comme un 2e Pogba dans la presse. En effet, lors de sa sortie en début de seconde période, le public a scandé ironiquement : « Merci Pogba » (le surnom qu’il s’était donné).
SURAY SE FAIT REMARQUER.
L’ancien joueur de Sedan n’a, une nouvelle fois, pas été transcendant. Il s’est fait remarquer en 1re période quand l’arbitre lui a demandé d’enlever ses boucles d’oreille avant de lui mettre un carton jaune pour être remonté sur le terrain sans demander son accord. Ensuite, à sa sortie du terrain, sifflé par le public il a applaudi et a levé le pouce en direction de la tribune.
JACKPOT POUR L’ANTWERP.
Facile vainqueur du White Star (0-4), l’Antwerp creuse l’écart en tête du classement. Le Great Old repousse Tubize à six unités. Le week-end a donc été parfait pour le matricule 1 qui en a profité pour empocher la 2e tranche et la prime de 250.000€. Dans ce match, l’Ex-Virtonais Mathieu Cornet est entré au jeu à la 73e lors de la victoire. Pour rappel, le Mormontois a passé une semaine chargée en émotion vu qu’il a retrouvé son fils, Eliot, qu’il n’avait plus vu depuis depuis 2 ans.
PASCAL BAIRAMJAN PRÉSENT.
L’entraîneur de l’UR Namur était présent à Virton ce samedi soir. Il a salué le staff namurois de l’Excel après le match. Lui qui fait des missions de scouting pour le Standard était certainement venu voir Lucas Pirard, le keeper prêté à Lommel par les Rouches, à l’oeuvre.

WHITE STAR

Le réalisme fut la clé de ce duel au sommet
Le RWS Bruxelles a enregistré sa première défaite après 13 rencontres face à l’Antwerp

AISSA AMKOUY
Le RWS Bruxelles a subi une lourde défaite sur sa pelouse pour la réception du leader. Déterminés en première période, ils ont sombré dans la deuxième grâce à un réalisme presque parfait côté anverois.
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RWS BRUXELLES 0
ANTWERP FC 4
Les buts : 11 e Limbombe ( 0-1), 17 e Dequevy s/p ( 0-2), 53 e Faure ( 0-3), 89 e Hairemans ( 0-4).
RWS Bruxelles : Vanhamel, Huyghebaert, Soumah, Duplus, Mater (46 e Grisez), Koné, Diallo, Fabris, Somé, Traoré (81 e Ambroise), Fall (59 e Al Masude).
Antwerp FC : Kudimbana, Daeseleire, Biset, Colpaert, Dufer (83 e Omolo), Dom, Dequevy (61 e Binst), Limbombe, Faure (73 e Cornet), Hairemans, Ndiaye.
Cartes jaunes : Diallo, Somé, Traoré, Faure.
Assistance : 1500.
Les Étoilés entamaient très bien la partie en se procurant une occasion dès la première minute mais Traoré voyait sa frappe passer à côté du but de Kudimbana. Le solide leader anversois prenait le jeu à son compte sans se montrer dangereux jusqu’à cette contre-attaque éclair à la suite d’un corner mal négocié par les locaux. Dufer servait Limbombe sur un plateau, ce dernier ne manquait pas la cible. Six minutes plus tard, l’arbitre de la rencontre indiquait logiquement le point de penalty après une faute de main de Huyghebaert. Dequevy ne se faisait pas prier pour doubler le score. Lors d’un premier quart d’heure électrique, John Bico devait regagner les vestiaires à la suite d’échauffourées avec le banc anversois. Une première mi-temps frustrante pour les hommes de Bico qui ont fait jeu égal sans pouvoir inscrire le moindre but.
FABRIS RATE SON PENALTY
Voulant jouer le tout pour le tout, le staff du RWS faisait entrer Grisez pour Mater avec une volonté de jouer en 4-2-4 mais c’étaient bien les Anversois qui marquaient grâce à Faure qui suivait la trajectoire du ballon déviée par Vanhamel sur son poteau suite à une tentative de Dufer. L’ancien de l’Union SG inscrivait son 12 e but en championnat. La pression venait toujours du leader qui se créait une nouvelle occasion en or par Faure mais sa frappe flirtait avec le poteau droit de Vanhamel. Le RWS aurait pu sauver l’honneur sur penalty dans le dernier quart d’heure mais Fabris frappait en plein milieu du but et Kudimbana n’avait qu’à se coucher sur le ballon. Dans les dernières minutes, Hairemans mettait fin au cauchemar en inscrivant le quatrième but d’un plat du pied imparable. Au coup de sifflet final, John Bico se montrait réaliste bien que son équipe aurait pu faire mieux. « C’est un sentiment étrange qui me gagne », avoue-t-il d’emblée. « L’Antwerp mérite sa première place et ira très probablement en D1 à la fin de la saison mais le score ne reflète aucunement la différence entre les deux équipes. Mes attaquants ont manqué de réalisme alors qu’ils étaient parfois à 5 mètres du but et malgré tout le respect que j’ai pour Kudimbana, j’aurais pu moi aussi stopper sans souci les tirs des attaquants du RWS. Après, c’est la première défaite en 13 matches. Si on peut établir des séries comme celle-là, je signe tout de suite. Notre objectif est de terminer dans le TOP 4 et compte tenu des résultats, tout reste envisageable. »