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Ismael Kandouss à prolongé jusqu’en 2023 Super Ismael
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Contre Seraing, l’Union Saint-Gilloise aura été efficace à défaut de séduire
Fixelles et l’Union retrouvent la victoire.
| PUBLIÉ LE 20/09/2020 À 15:07 “La Capitale”
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Malmenés par des Sérésiens très entreprenants, les hommes de Felice Mazzù s’en sortent à très bon compte avec ce succès flatté. Mais ces trois points permettent aux Saint-Gillois de souffler.
Alors qu’ils avaient gaspillé une kyrielle d’occasions contre les espoirs du FC Bruges une semaine plus tôt, les joueurs de la RUSG ont, cette fois, connu un maximum de réussite au cours d’une rencontre qu’ils n’ont jamais maîtrisée. Ballottés d’un coin à l’autre de leur propre pelouse par des hôtes très techniques et qui faisaient circuler le ballon avec beaucoup de fluidité et de rapidité, les joueurs de la Butte parvenaient pourtant à se détacher en l’espace de quatre minutes. Le premier mouvement local bien construit voyait Mehlem, replacé au poste d’arrière latéral droit après la sortie sur blessure de François, adresser un centre en retrait que Sigurdarson, invisible jusque-là, prolongeait au fond des filets d’une subtile déviation. Et le feu follet islandais de remettre le couvert quelques instants plus tard d’un envoi aussi splendide qu’imparable.
« Il faut mettre en évidence la mentalité du groupe »
Sonnés, les « Métallos » réduisaient le score en vue du repos à la suite d’un corner exploité par Pierrot, avant d’égaliser après la pause au terme d’un contre rondement mené et ponctué par Mikautadze, lequel était même à deux doigts de donner l’avance aux siens. L’Union n’en menait pas large, mais un centre de Sigurdarson était exploité par Van Der Heyden. Elle s’imposait de manière flattée face à un adversaire qui l’avait fait beaucoup souffrir.
Felice Mazzù, le coach local, le reconnaissait, tout en avançant quelques circonstances atténuantes. « Ce n’était peut-être pas la meilleure équipe en termes de circulation de balle qui a gagné, mais je tiens à défendre mon groupe. Quand vous entamez la rencontre avec un arrière latéral spécifique parce que vous n’en avez plus d’autre, et que vous le perdez après 20 minutes, c’est difficile de déployer du beau football par rapport aux qualités de chacun. On doit dès lors surtout mettre en évidence la mentalité du groupe. Si on est parvenu à mener par 2-0 avant d’être rejoints assez logiquement, c’est au mental et à l’expérience qu’on a réussi à mettre le 3e. »
Voilà donc les Saint-Gillois en tête du classement provisoire, même s’ils ont déjà laissé filer quelques points précieux depuis le début de la saison. « Contre les Brugeois, on a gaspillé énormément d’occasions. Ici, les joueurs ont pratiquement tout concrétisé. L’important, c’est que mon groupe ait compris qu’on peut faire la différence avec un bon état d’esprit, même si on n’a pas les bons joueurs aux bons postes. La victoire leur revient. Ce sont eux qui ont fait les courses et gardé l’organisation malgré tous ces changements. Bien sûr, j’aimerais qu’on retrouve au plus vite la fluidité que nous avions en préparation, mais pour cela, il faudra que tous les blessés soient revenus. »
Prochain épisode samedi prochain contre le RWDM.
Jean-François Delisse
Fidèle un jour, Fidèle toujours
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L’Union Saint-Gilloise s’impose dans la douleur face à Seraing (3-2)
PAR JEAN-FRANÇOIS DELISSE | PUBLIÉ LE 19/09/2020 À 22:49
“La capitale”
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Les buts : 28e et 32e Sigurdarson (2-0), 40e Pierrot (2-1), 59e Mikautadze (2-2), 71e Van Der Heyden (3-2).
Union : Moris ; François (17e Lapoussin), Burgess, Kandouss, Van Der Heyden ; Mehlem, Teuma, Lynen (66e Nielsen), Sigurdarson; Fixelles (80e Labeau), Vanzeir.
Seraing : Dietsch ; Swers, Nadrani, Boulenger, Kilota ; Saabouni, Lahssaini (30e Pierrot), Jallow (78e Gueye), Bernier ; Mikautadze, Ndiaye (67e Al Balaoui).
Cartes jaunes : Teuma, Lynen, Mehlem, Van Der Heyden, Kilota, Pierrot, Lapoussin, Mikautadze.
Arbitre : M. D’Hondt.
Pour cette première avec public au stade Marien, les Unionistes connaissaient une entame très laborieuse face à des « Métallos » virevoltants et entreprenants. Oublié par les défenseurs locaux, Ndiaye ratait d’ailleurs une toute belle opportunité. L’Union équilibrait ensuite tant bien que mal les échanges et scorait sur son premier mouvement construit, le centre de Mehlem étant prolongé au fond des filets par Sigurdarson d’une subtile déviation. L’Islandais n’en restait pas là et adressait, quelques instants plus tard, un envoi en pleine lucarne dont Dietsch ne pouvait qu’admirer la trajectoire. Seraing parvenait néanmoins à réduire le score en vue du repos via un coup de boule de Pierrot.
Après la pause, la partie restait équilibrée avec un tir de Fixelles juste à côté, mais quelques instants plus tard, Mikautadze ramenait la parité au terme d’un contre rondement mené. Quelques instants plus tard, le Franco-Géorgien voyait un autre de ses envois filer juste à côté. Les joueurs de la Butte n’en menaient pas large, mais un centre de Sigurdarson était exploité par Van Der Heyden, permettant aux hommes de Felice Mazzù de s’imposer de manière flattée.
Fidèle un jour, Fidèle toujours
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D1B: Vanzeir prêt à faire parler la poudre à l’Union SG
Il a planté son premier but la semaine dernière.
Il a planté son premier but la semaine dernière. – Belga
| PUBLIÉ LE 19/09/2020 À 10:00 sur “La Capitale”
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D’une année à l’autre, une force peut devenir une faiblesse. Et l’Union SG l’apprend amèrement depuis le départ de son trio offensif -Niakaté, Tau, Selemani- d’il y a deux saisons. Dante Vanzeir espère être l’une des solutions.
Offensivement, le matricule bruxellois souffre effectivement depuis de nombreux mois d’un manque de réalisme dans le rectangle adverse. Et les récents partages face à Westerlo (0-0) et, surtout, contre les jeunes de Bruges (1-1) ont ramené ces manquements sur le devant de la scène. « À nous d’apprendre de nos erreurs pour parvenir à franchir un palier dans ce secteur », pointait Dante Vanzeir. « Le gardien brugeois a certainement bien joué le coup voici deux semaines, mais c’est également nous qui n’avons pas été à notre affaire en zone de finition. Nous lui avons facilité la tâche, alors que nous aurions dû marquer plus d’un but. Aujourd’hui, nous devons regarder dans notre assiette et trouver les solutions pour afficher une efficacité digne d’un favori. »
L’Union, un tremplin
Débarqué cet été au parc Duden, l’ancien artificier du Beerschot en Division 1B (2018-2019) porte donc, sur ses jeunes épaules (22 ans) une pression énorme. Réputé pour sa précision dans les onze derniers mètres, il sera l’une des clés de la saison de l’Union. Buteur à Bruges, l’attaquant est en tout cas prêt à relever les nombreux défis s’offrant à lui. « Je suis content d’avoir marqué mon premier but de la saison. Et j’espère que c’est le début d’une longue série », souriait celui qui attendait cela depuis le 28 février dernier et le but inscrit avec Malines contre Saint-Trond en match officiel. « Cela faisait tellement longtemps que j’en avais presque perdu la saveur. Je me sens de mieux en mieux au sein du groupe et nous avons appris à nous connaître. Si notre marge est encore grande, je sens que nous avançons dans le bon sens. Et nous travaillons, logiquement, à notre finition… »
Après un bref passage en Division 1A, avec 18 apparitions (NDLR : souvent en tant que remplaçant) Dante Vanzeir retrouve une Division 1B où il avait fait toute l’étale de son talent voici deux saisons. À l’époque des Niakaté et autre Tau, donc. « Je le répète à l’envi : non, ce n’est pas un retour en arrière », coupait-il. « Le but, c’est de rebondir. L’Union, c’est une formidable étape dans ma carrière, surtout après une année difficile en D1A. Et c’est pour cette raison que je suis certain d’avoir fait le bon choix. Ici, on me fera confiance et je recevrai ma chance. À cet égard, jouer en Division 1B n’est nullement un problème. »
Anciennement sélectionné en équipe de jeunes chez les Diables, Dante Vanzeir fait partie de la caste des jeunes au fort potentiel présents au sein de l’antichambre de la D1A. « C’est un rêve, d’un jour, porter les couleurs de mon pays. Mais, croyez-moi, j’en suis encore très loin et je devrai franchir de nombreuses étapes. Mais qui ne rêve pas, ne peut avancer. »
À lui de faire parler la poudre ce samedi soir au stade Marien face à Seraing, pour la première sortie de la saison face aux fans saint-gillois. Enfin !
S.HE.
Bien amicalement
Fidèle un jour, Fidèle toujours
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A
rrivé sur la pointe
des pieds au parc
Duden, Guillaume
François n’aura pas
mis bien longtemps pour
montrer tout son savoir-faire.
Avec l’Union, il espère retrouver une D1A qui lui manque
tant. Entrevue avec un bourlingueur de l’antichambre.
Guillaume, comment ça se
passe pour vous après ces deux
premiers mois ?
“Tout roule pour moi. Je me
sens vraiment bien mentalement et physiquement. J’étais
très heureux à la fin du confinement de pouvoir retrouver
un groupe, un staff et un
environnement de travail au
top. Avec Anthony (Moris) et
Loïc (Lapoussin), on s’est bien
intégré au groupe au fil des
semaines. On a prouvé durant
les amicaux qu’on pouvait
apporter quelque chose et, par
la force des choses, tout s’est
fait naturellement avec le club.
Après le Beerschot et Virton,
vous voici à l’Union. Vous
aimez à ce point la D1B ?
(Il rit) “Il n’y a pas que moi
dans le noyau ! Malheureusement, je n’ai pas connu les
meilleures fins. Avec le Beerschot, on rate la montée à trois
minutes près. Avec Virton, on
fait une superbe saison mais
on connaît tous maintenant les
problèmes du club… Espérons
que l’issue de la saison soit
heureuse avec l’Union. En tout
cas, le club est armé pour faire
quelque chose.”
1 600 supporters vous encourageront face à Seraing, le leader. Ça change tout ?
“On sait que ce ne sera pas
la chaleur et la ferveur du
public unioniste que l’on connaît car tout sera restreint avec
les règles à respecter. Nous
sommes impatients de retrouver les supporters et leurs
encouragements. L’adrénaline
sera doublement plus forte et
j’espère que cela nous poussera à prendre la première
place.”
Vous attendiez-vous à jouer
autant ?
“Si on m’avait dit avant de
signer que je jouerais les trois
premiers matchs, dont un
comme back gauche, je ne
l’aurais pas cru. Je savais où je
mettais les pieds. Vega a fait
une excellente saison l’an
passé et c’était logique qu’il
passe au premier plan. Malheureusement, il est en difficulté physiquement. J’étais
d’accord pour patienter et me
tenais prêt pour le jour J.”
Avez-vous un rôle à jouer dans
ce groupe ?
“Quand on a 30 ans et quelques années en D1A/D1B, on a
envie d’apporter quelque chose
au groupe. Surtout auprès des
plus jeunes. Je suis un nouveau
et je n’ai pas envie de bouleverser la hiérarchie établie. Je ne
prétends pas être un leader,
mais quand je dois dire quelque chose, je le dis.”
Vous frôlez chaque fois la
montée en D1A. Avez-vous
encore des choses à prouver ?
“Oui car je n’ai que 30 ans et
je n’ai pas envie d’arrêter ma
carrière de sitôt. J’ai envie de
prouver que je peux revenir en
division 1 et que j’ai toujours le
niveau. OHL et le Beerschot ne
font pas tache du tout en D1A.
Retrouver la D1A serait l’un des
derniers challenges que j’ai
envie de relever. Je suis resté 8
ans en D1A et ça me fait toujours rêver.”
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danichou6 a déclaré
Ce sera un match spectaculaire. L’Union pressera haut et les sérésiens prenant beaucoup de risques en défense, feront des erreurs, que nous devrons punir en marquant. Nous ne devons surtout pas changer notre manière de jouer habituelle, pressing haut.
D’accord, tout en gardant une bonne défense.
Fidèle un jour, Fidèle toujours
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Ce sera un match spectaculaire. L’Union pressera haut et les sérésiens prenant beaucoup de risques en défense, feront des erreurs, que nous devrons punir en marquant. Nous ne devons surtout pas changer notre manière de jouer habituelle, pressing haut.
Un match se gagne ou se perd via les flancs
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Pour ma part je pense que Mazzu ne jouera pas dans la même configuration que Westerlo et là se trouvera le danger (surtout vu la lenteur de Burgess) jnous devons absolument remporter ce match et en ce sens nous assisterons, je le pense, à un match spectaculaire……
Gageons que la chance soit avec nous…
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Swers (RFC Seraing):
«L’Union risque d’afficher le même visage que Westerlo»
Iebe Swers, l’arrière droit de Seraing. – Belga
PAR JV | PUBLIÉ LE 15/09/2020 À 14:37
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Les Sérésiens ont subi leur première défaite de la saison dimanche dernier face à Westerlo, une équipe qui s’est montrée particulièrement bien organisée. Samedi, les hommes d’Emilio Ferrera se rendent à l’Union où Iebe Swers s’attend à une réplique similaire de l’adversaire.
« Nous avons un système à risque et dès que nous ne sommes pas bien en place, nous le payons cash », déclare Iebe Swers, le back droit de Seraing en référence à la défaite subie face à Westerlo. « Nous jouons pour marquer à chaque fois que nous avons le ballon et lorsque nous ne parvenons pas à trouver le chemin du but, cela devient compliqué. Lors des deux premières rencontres de championnat, nous avons prouvé que nous étions assez forts mentalement pour réagir lorsque nous sommes menés, mais il est vrai qu’il serait tout de même agréable d’une fois nous trouver devant au marquoir, histoire de pouvoir plus faire tourner le ballon et de maîtriser la partie. Westerlo a joué de manière très mature. Il a formé un bloc très solide de la première à la dernière minute de jeu tandis que les deux joueurs de flancs étaient difficile à contenir. En jouant à 5 derrière, il ne nous a laissé aucun espace. Je m’attends maintenant à ce que l’Union, notre prochain adversaire, affiche le même visage. À nous de travailler pour trouver la parade. »
Cet article me semblait important dans le cadre de notre organisation défensive.
Amitiés
Fidèle un jour, Fidèle toujours
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Selon La Dernière Heure, trois clubs de D1B devraient donc comparaître régulièrement devant la Commission pour présenter les pièces administratives nécessaires. Ce mardi 15 septembre, le KVC Westerlo, l’Union Saint-Gilloise et Lommel SK devraient ainsi passer une audition devant les membres de la CL.
S’il devait apparaître qu’il existe des incohérences par rapport aux engagement pris dans la comptabilité de ces clubs, des sanctions pourraient tomber. Quelles pourraient exactement être ces sanctions? Personne ne le sait à ce stade. Outre les trois équipes de D1B précitées, le RSC Anderlecht, le KV Ostende et l’Excelsior Mouscron sont également attendues au siège de l’Union Belge.
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Simple panne offensive ou faute professionnelle ?
Les Unionistes sont revenus du Daknam
avec un petit point. Trop insuffisant
au vu des occasions créées.
I
l s’appelle Senne Lammens. Il est le deuxième
gardien du Club NXT et a
sûrement fait le meilleur
match de sa vie, ce dimanche,
au plus grand regret des sympathisants de l’Union. Le mot
“héros” est faible pour qualifier sa prestation dix étoiles
face aux Jaune & Bleu.
Pour information, c’est ce
même Lammens qui avait
marqué un but de la tête en
Youth League contre le Real
Madrid en décembre dernier.
Son but avait notamment permis aux jeunes Brugeois de
poursuivre leur aventure dans
la compétition. Les situations
héroïques, il les connaît donc
bien !
Mais qu’importe… Était-ce
simplement un off day des attaquants ou une faute professionnelle lorsqu’on connaît le
noyau bourré de qualités de
l’Union et ses ambitions de titre ? Certainement un peu des
deux.
. Des statistiques à
tomber par terre
Même s’il y avait un grand
gardien en face, les joueurs de
la Butte se sont tout de même
créé de nombreuses opportunités grosses comme des maisons. 23 tirs (pour 13 cadrés) et
15 corners contre 9 tirs et 2 cadrés et 5 coups de coin côté
brugeois. Alors oui, il y a de
quoi avoir des regrets. Surtout
que les Unionistes avaient fait
le plus difficile en revenant directement dans la partie avec
le but de Vanzeir (son premier
officiellement) à la 6e
minute.
“C’est frustrant mais je suis quelqu’un de positif”, expliquait
l’infortuné Anthony Moris.
“C’est peut-être une faute professionnelle d’encaisser après neuf
secondes mais il y a eu une réaction immédiate du groupe et
nous avons créé beaucoup d’opportunités. La chance dans le
football, c’est que les matchs
s’enchaînent. Ce sera à nous de
montrer qu’on aura appris de
nos erreurs face à Bruges”.
Avec trois buts marqués en
autant de rencontres, la zone
offensive doit faire mieux.
Mais comme dit le gardien
luxembourgeois, il y a une
nouvelle rencontre qui attend
les Bruxellois samedi prochain face à Seraing. Ils affronteront le leader de la compétition (avec le soutien de leurs
supporters) et pourront prendre la tête en cas de victoire.
Un facteur mental ô combien
important qui devrait plaire à
un certain Felice Mazzù, qui
fait carburer, lui, ses troupes
au mental.
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L’Union doit tirer les leçons
JEAN-FRANÇOIS DELISSE
Moris a évité le pire.Belga
prevnext
Avec quinze corners en leur faveur pour deux seulement à leurs hôtes, en plus de 23 tirs au but dont treize cadrés, le moins que l’on puisse écrire est que l’Union a copieusement dominé les U-23 brugeois à Daknam, là où le Club NXT dispute donc ses rencontres à domicile cette saison. Et pourtant, les hommes de Felice Mazzù ont échappé au pire à la toute dernière seconde de la rencontre. En effet, sans un excellent réflexe du pied de leur portier Anthony Moris sur la première touche de balle du remplaçant brugeois Sagna à la 94 e minute, ils s’inclinaient face à des jeunes adversaires certes valeureux et habiles en contres, mais qui avaient surtout pu compter sur un gardien en état de grâce et sur… la maladresse des attaquants saint-gillois. Lapoussin, Vanzeir et surtout Undav ont en effet gaspillé à satiété en zone de finition, pénalisant de la sorte leurs coéquipiers au coup de sifflet final. Et dire qu’il y a deux ans, l’Union pouvait compter sur un trio offensif Niakate – Tau – Selemani qui scorait pratiquement les yeux fermés.
Une bonne réaction
Arrivé cet été de Virton, Anthony Moris n’a pas connu ce trio magique d’une redoutable efficacité. Mais il évitait, dans les couloirs du Daknam, de se lamenter. « Je suis quelqu’un de positif par nature. Certes, le score est frustrant, mais je trouve que l’on doit aussi retenir le fait que nous avons su nous créer beaucoup d’occasions. L’équipe a su réagir après avoir commis une faute professionnelle avec ce but concédé dès l’entame de la rencontre. Car il y a des choses qui se disent dans le vestiaire avant le match, des consignes qui sont données. Tout le monde sait qu’il doit être prêt au moment du coup d’envoi, et ce n’était visiblement pas le cas. C’est une erreur à ne plus commettre. Et nous devons aussi bien avouer que nous sommes tombés sur un gardien adverse dans un jour faste. »
Si le coach du club NXT Rik De Mil retirait une fierté bien légitime d’avoir vu ses gamins parvenir à accrocher, dans la souffrance, l’équipe qu’il considère comme la meilleure de la série, Anthony Moris se projetait déjà vers le prochain match, le premier avec public au stade Marien face à Seraing. « Je suis impatient d’y être. Mais nous devrons tirer les leçons de nos erreurs pour le futur. Il reste 25 matches à disputer et il n’y a aucune raison de s’inquiéter, même si nous espérions afficher un meilleur bilan que ce cinq sur neuf. »
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Le métier était
côté campinois
seraing 0-2 westerlo
D1B PRO LEAGUE
Retour à la réalité pour les Liégeois. Les
Campinois n’ont pas encore encaissé ! W
esterlo n’avait
pas encore marqué ni encaissé
lors de ses deux
premières sorties. Du côté
de Seraing, cela avait été
“toutes voiles dehors”
(8 buts marqués, 5 concédés) à Lommel et contre
Deinze. Il y a eu but mais
c’est Westerlo qui a imposé
sa philosophie…
À Seraing, Emilio Ferrera
n’avait procédé qu’à une
modification par rapport
au onze de base vainqueur
de Deinze : Jallow prenait
la place de Cascio.
Et tout faillit commencer
de manière dramatique
pour les Métallos lors d’un
cafouillage auquel Dietsch
mettait fin.
Dans un match relevé et
dynamique durant le premier quart d’heure, Seraing héritait de la possibilité la plus franche. Sur un
corner de Jallow, Sabaouni
(désigné “Métallo d’or”
pour la saison 2019-2020) y
allait d’une reprise de la
tête qui atterrissait sur le
montant du but campinois.
Malgré une frappe cadrée de Kilota, le duel baissait ensuite en intensité
jusqu’à la pause.
Le tempo était donné directement par les
Rouge & Noir et, sans une
brillante intervention
d’Ozer, la volée de Bernier
terminait au fond. Dietsch,
dans la foulée, faisait de
même face à Brüls.
Petit à petit, les protégés
de Bob Peeters prenaient le
dessus et cela se traduisait
au marquoir. Une remontée de balle trop facile et
une petite feinte permettaient à Van Eenoo de
s’ouvrir le chemin des filets. La passivité de l’axe
central l’aidant à ajuster
son imparable frappe. Un
petit événement : après 243
minutes, les Campinois
inscrivaient leur premier
but de la compétition.
Pressés, les Rouge & Noir
avaient du mal à imposer
leurs vues et Westerlo prenait de plus en plus d’assurance. Celle d’une équipe
habituée à cette division et
pas encore acquise par les
promus liégeois.
De plus, Bob Peeters dispose d’un banc et ne s’en
est pas privé en lançant Vetokele qui crucifiait
Dietsch 7 minutes à peine
après sa montée au jeu !
Seraing perd ses premiers points. Rien de dramatique bien sûr, le 6 sur 9
demeurant positif.
Emmanuel Thyssen
Seraing : Dietsch ; Swers, Faye, Boulenger, Kilota ; Jallow, Lahssaini, Sabaouni (69e
Pierrot), Bernier ; Gueye (62e
Ndiaye), Mikautadze (69e
Al Badaoui).
westerlo : Ozer ; Soumah, Biset, Perdichizzi ; Remmer, Keita, Van Eenoo,
Mabea Kouya ; Abrahams (87e
Ephestion), Gboho (75e
Vetokele), Brüls (90e
Dierckx).
arbitre : M. Put
avertissements : Faye, Gueye, Brüls,
Ndiaye, Dierckx.
les buts : 63e
Van Eenoo (0-1), 82e
Vetokele (0-2).
Écrivez un message, @nom…
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À deux visages. S
ur la pelouse de
Deinze, on a vu un
RWDM à deux visages. Des Molenbeekois d’abord pressés, acculés, incapables de porter le
danger dans le rectangle adverse durant le premier acte.
Et puis des joueurs plus hargneux, portés vers l’avant,
avec des constructions plus
abouties durant la seconde
période.
“Le match a été coupé en
deux pour nous”, confirme
Laurent Demol.
L’entraîneur du RWDM regrettait la façon dont s’est
comportée son équipe durant les 45 premières minutes.
“Nous avons manqué d’impact, de présence dans les
duels, nous étions trop passifs.
À deux visages
Nous avons montré de meilleures choses en seconde période,
nous avons commencé à gagner
les duels et nous nous sommes
imposés dans leur camp.”
Si chaque équipe a eu une
mi-temps, la victoire est tombée dans l’escarcelle de
Deinze, qui dispose d’atouts
offensifs plus réalistes devant
le but. Mertens n’a eu besoin
que d’une occasion pour faire
la différence, le style d’attaquant dont ne dispose pas
Laurent Demol. “Ils ont su mettre ce petit but qui a fait la différence. De notre côté, Bangoura
a fait le maximum en première
mi-temps, nous avons changé
de point d’ancrage avec Nzuzi à
la pause. C’était mieux sur un
plan collectif mais il est vrai
que devant nous manquons
d’un fer de lance capable de
faire la différence à tout moment, comme Deinze le possède.”
Pour ce match à Deinze,
Laurent Demol avait décidé
de reconduire Jarno Libert au
poste de back droit, plaçant
Mpati à gauche alors qu’il
évolue normalement à droite
et qu’Abderrahmane, latéral
gauche, est resté sur le banc.
“Par rapport à certains manquements dans notre défense,
nous avons décidé de placer
Tracy à gauche, pour apporter
plus de sécurité à ce poste. Concernant Jarno, il ne faut pas
oublier qu’il a été formé à ce
poste de back droit à OHL.”
Après trois matchs, le
RWDM ne possède que trois
unités au compteur. Insuffisant. “On ne peut pas être contents avec un bilan de 3 sur 9. Le
point que nous aurions mérité
de prendre samedi, il faudra le
récupérer en battant Lommel
vendredi.”
Sébastien Sterpigny
deinze : Dutoit, De Looze, Blondelle, De
Schutter, Vansteenkiste, Le Postollec, Lecomte, Challouk (69e
Dansoko), Van Walle
(89e De Belder), Staelens (67e Schills), Mertens.
rwdm : Sadin, Mpati, Le Joncour, Ruyssen, Libert, Rommens, Terki, Nangis, Dequevy (70e
Lavie), Yagan (60e Claes), Bangoura (46e
Nzuzi). arbitre : M. Pirard.
avertissements : Blondelle, Mpati, Le
Joncour.
le but : 29e
Mertens (1-0)
Écrivez un message, @nom…
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“Pas prêt pour
commencer le match” . L
e but le plus rapide de la saison en D1B Pro League a sûrement été inscrit ce dimanche au Daknam. Incroyable.
Même pas le temps de comprendre que l’arbitre avait sifflé le début de la partie que le marquoir affichait déjà 1-0 pour les jeunes pousses du Club Bruges. Le
tout après moins de dix secondes de jeu ! “Quand on
prend un but après neuf secondes, c’est qu’on n’était pas prêt
et pas bien préparé mentalement pour commencer le match
à 100 %”, expliquait Felice Mazzù.
Pris à froid, les joueurs de Felice Mazzù n’ont pas mis
bien longtemps pour revenir dans le coup… et au score.
Sur un corner bien tiré par Teddy Teuma (de retour
comme titulaire dans le onze unioniste après sa blessure), Vanzeir coupait la trajectoire du cuir pour tromper Senne Lammens, gardien brugeois. C’est d’ailleurs la
seule fois que les Bruxellois trouvaient la faille.
. Les attaquants ont pêché en zone de vérité
Le portier brugeois, héroïque (et le mot est faible) tout
au long de la partie, parvenait à maintenir les nombreux
assauts de l’Union. “On n’a pas d’excuse car nous aurions
dû l’emporter avec toutes ces occasions. Mais ce n’est pas
pour autant que j’ai des soucis à me faire concernant l’attaque. Cela prouve que mes offensifs savent se créer des opportunités, expliquait l’entraîneur en fin de partie. Nous
avons raté énormément mais nous sommes aussi tombés sur
un gardien dans une forme incroyable. Cela fait partie de
l’expérience, nous devons encore grandir en maturité”, relativisait Mazzù.
Seul lot de consolation, l’Union n’a pas encore perdu
de rencontre cette saison en championnat. “On doit rester
très sereins et calmes. Ce n’est pas après trois matchs que
l’on doit faire les comptes. On traverse peut-être ce dimanche un moment plus difficile mais le plus important est d’arriver
à nos objectifs en fin de saison…”, concluait le Carolo.
Les supporters de l’Union auraient sans doute rêvé
mieux que ce 5 sur 9… Peu importe, les 1 600 fans autorisés les pousseront à battre Seraing samedi (20 h 45) pour
leur retour au stade.
Sébastien Ferrante
Club Bruges U23 : Lammens ; Van der Brempt (28e
Aeltterman), Fuakala, Hautekiet, De Cuyper ; Blomme, Asoma, Sandra ; Engels (90e
Ansu), Van den Keybus, Baeten (90e
+2 Sagna).
Union saint-gilloise : Moris ; François, Kandouss, Burgess, Hamzaoui ; Mehlem
(76e
Lynen), Teuma, Nielsen (61e
Fixelles) ; Vanzeir (82e
Labeau), Lapoussin, Undav.
arbitre : M. Staessens.
avertissements : Hautekiet, François, Burgess, Asoma.
les buts : 1
re Baeten (1-0), 7e
Vanzeir (1-1).
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Un point synonyme de déception
L’Union Saint-Gilloise est tombée sur un gardien brugeois en état de grâce
JEAN-FRANÇOIS DELISSE
Deniz Undav a galvaudé des occasions.Belga
Menés après neuf secondes, les Saint-Gillois sont assez rapidement parvenus à égaliser, mais ils sont, par la suite, tombés sur un jeune gardien en état de grâce, alors que ses avants et plus particulièrement Undav, ont aussi galvaudé une kyrielle de possibilités.
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Favorite de la série avec Westerlo, l’Union partait bien évidemment avec les faveurs des pronostics face aux U-23 brugeois, lesquels évoluent, à domicile, dans les installations du Sporting Lokeren. Pourtant, après neuf secondes à peine, elle se trouvait déjà menée au score ! La faute à une défense totalement inattentive, à l’image d’un Burgess qui avait sans doute encore l’esprit dans le bus et avait laissé des boulevards à Baeten, l’avant-centre flandrien. Les Saint-Gillois avaient toutefois la réaction qui s’imposait et multipliaient alors les incursions dans le rectangle adverse. S’ils se heurtaient d’abord à un portier brugeois à la parade face à Undav, ils parvenaient toutefois assez rapidement à égaliser, Vanzeir prolongeant un coup de coin de Teuma.
L’Union voulait visiblement enfoncer le clou et multipliait ensuite les occasions face à des gamins brugeois débordés de tous les côtés. Mais Lammens, en état de grâce, multipliait les arrêts, notamment face à Lapoussin et Undav (trois fois). Après la pause, la rencontre s’équilibrait davantage, d’autant que Vanzeir ne profitait pas de la seule erreur du gardien brugeois, sur un dégagement au pied complètement raté. Et Lammens de se distinguer encore par la suite sur des tentatives de Lapoussin et Undav. Les Saint-Gillois devaient en fin de compte se contenter d’un partage, alors que Moris avait même évité le pire à l’ultime seconde sur la première touche de balle du substitut Sagna.
« Nous n’étions pas prêts à 100 % »
Felice Mazzù était, du coup, logiquement déçu par ce 2 e partage de rang. « Mais c’est le cas de tout le groupe », déclarait le T1 de la RUSG. « Il y a plusieurs éléments à retenir et à bien analyser après cette rencontre. Nous n’étions pas prêt à 100% pour la démarrer, c’est clair. Sinon on n’encaisse pas un but après 9 secondes. Puis nous avons eu 30 très bonnes minutes et nous avons d’ailleurs assez vite égalisé. Mais quand vous galvaudez autant de possibilités offensives et quand le gardien adverse fait un excellent match, c’est toujours plus compliqué de s’imposer. »
Le coach est certes contrarié, mais pas inquiet. « Car nous nous sommes créés énormément d’occasions. C’est juste une question d’effectuer les bons choix en zone de finition. » En attendant, ses joueurs sont, avec cinq points sur neuf, en retard sur le tableau de marche d’un candidat au titre. « Mais on ne fait pas les comptes après trois matchs de championnat à peine. Le plus important est de trouver une certaine régularité, de rester humble et positif. L’envie de gagner y était, mais mes joueurs se sont parfois montré trop nerveux et trop précipités, outre les occasions manquées. Il va falloir gommer tout cela lors des prochaines rencontres. »
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Le FC Malines surpris d’apprendre l’arrestation de son président Dieter Penninckx
Foot belge
D1A
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Publié le samedi 12 Septembre 2020 à 22h05 – Sudinfo – Par Belga
Le FC Malines a appris vendredi l’arrestation de son président et actionnaire principal Dieter Penninckx dans le cadre du dossier FNG.
Le club a appris la nouvelle samedi pendant son match contre Ostende (défaite 0-1). « Nous sommes étonnés et nous attendons davantage d’informations », déclare Frank Lagast, directeur général du Kavé. « Les activités de FNG n’ont rien à voir avec le KVM mais vu qu’il est actionnaire principal, nous allons discuter avec le reste de la direction dès que nous aurons plus d’informations. Ce dossier n’a pas d’impact sur le club, tant d’un point de vue financier qu’opérationnel ».
Dieter Penninckx et son épouse Anja Maes sont deux des fondateurs du groupe de mode FNG, propriétaire notamment de la chaîne de magasins Brantano qui a fait faillite. Soupçonné de fraude fiscale, Dieter Penninckx a été arrêté vendredi et placé en détention. Anja Maes a été placée sous surveillance électronique.
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Retour au RWDM pour Gorius, nouveau manager sportif
RWDM
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Julien Gorius tentera une dernière aventure du côté du stade Machtens cette saison. L’ex-médian, aujourd’hui retraité vient de se lier au RWDM, un club qu’il a connu par le passé. C’est en effet à Molenbeek qu’il lança sa carrière belge en 2005, avant de quitter le Brussels pour Malines en 2008 et de passer par Genk, OH Louvain ou encore la Chine. « Il y a quelques années, Julien s’est installé ici à Molenbeek en tant que Français inconnu pour lancer sa carrière de footballeur », précisait le club bruxellois. « Aujourd’hui, il retourne dans sa première maison et poursuit sa (nouvelle) carrière au RWDM. »
Il commencera comme manager sportif et travaillera en étroite collaboration avec Serge Beerens. Avec son expérience, il doit permettre au club de franchir un cap et dans les futurs mois, aider le RWDM à se maintenir en Division 1B, tout en épaulant les dirigeants pour confectionner le noyau.
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JO 1920
LES INCROYABLES HISTOIRES DE NOS HÉROS
Un mort-vivant, un Anglais et une star du Calcio
PH.DW.
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Nos champions olympiques sont évidemment tous morts depuis longtemps. Mais la plupart d’entre eux ont laissé une trace énorme. Et souvent insolite…
Fernand Nisot
(Léopold, attaquant,
25 ans à l’époque)
Sa vie est un roman. Et elle n’a tenu, plusieurs fois, qu’à un fil. Grand prématuré, né à Bruxelles le 11 avril 1895, il est directement emballé dans du papier journal par son père, gynécologue, à défaut de couveuse. Mais, très vite, il ne bouge plus et son papa envisage déjà de l’enterrer, quand il recommence à remuer ! Plus tard, alors qu’il joue au Léopold, il dispute son premier match en équipe nationale le 30 avril 1911 (7-1 contre la France), à l’âge de 16 ans et 19 jours (il reste, à ce jour, le plus jeune Diable de l’histoire). En 1914, il part à la guerre où il est blessé trois fois. La première, il évite de justesse l’amputation d’un bras. La deuxième, il est le seul survivant de la tranchée où il reste terré pendant 24 heures, alors que ça pète de partout. La troisième, il est emmené à l’hôpital de La Panne, la tête « explosée ». La fin semble proche mais la Reine Elisabeth, la « Reine infirmière », le voit lors d’une de ses visites et décide de le conduire illico dans sa voiture personnelle à l’hôpital Neumann de Calais, spécialisé dans ce genre de cas. On y lui sauve la vie, grâce notamment à du peroxyde d’hydrogène.
Après sa carrière de joueur (et notamment les Jeux d’Anvers, où il n’a joué que le quart de finale), il part travailler au Congo, comme ingénieur, et subit un mystérieux empoisonnement du sang. Il semble condamné mais sa femme, non baptisée, prie jour et nuit pour la première fois de sa vie et ce grand croyant guérit. Une fois de plus… Il s’éteint en 1973, à l’âge de 78 ans !
Mathieu Bragard
(CS Verviers, attaquant,
25 ans)
Né à Malmedy et grande vedette du CS Verviers, alors en D1. À tel point qu’une rue de la cité lainière porte toujours son nom aujourd’hui !
Emile Hanse
(Union SG, médian,
28 ans)
Le Namurois, qui effectue toute sa carrière à l’Union Saint-Gilloise, est le deuxième Wallon de l’équipe. En tant que capitaine, il est le seul Diable de tous les temps à avoir soulevé un trophée…
Robert Coppée
(Union SG, attaquant,
25 ans)
Le troisième et dernier wallon de la formation, et le seul représentant du Hainaut puisque né à Haine-Saint-Pierre (La Louvière). Auteur d’un triplé contre l’Espagne et d’un quatrième but en finale !
Jean De Bie
(RC Bruxelles, gardien,
28 ans)
Notre « keeper », le colosse de Molenbeek, sera le seul champion olympique à participer à la première Coupe du monde, en 1930, en Uruguay. À l’âge de 38 ans. En restant sur le banc, mais quand même…
Georges Hebdin
(Union SG, ailier gauche,
31 ans)
Né à Schaerbeek, de parents britanniques, il brille avec l’Union et devient Diable rouge en 1908. Mais après trois matches, la fédération se rend compte qu’il ne peut en fait pas être sélectionné, n’étant pas belge ! Heureusement, en 1912, la FIFA décrète qu’un étranger résidant depuis au moins dix ans dans un pays peut jour pour son équipe nationale. Il y revient donc et participe à l’aventure olympique, même s’il ne joue que le premier match face à l’Espagne.
Louis Van Hege
(Union SG, attaquant,
31 ans)
Une authentique star internationale ! En 1910, l’Ucclois est transféré de l’Union à l’AC Milan où il inscrit 97 buts en 88 matches de championnat, de 1910 à 1915 (il est toujours, aujourd’hui, le 10 e meilleur buteur de toute l’histoire de l’AC Milan). Il part ensuite au front, puis retourne à l’Union, dont il devient même vice-président, jusqu’en 1963.
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Deux verrous fermés à double tour
L’Union et Westerlo se sont complètement neutralisés
S.HE.
Un match très physique.Belga
Un match tactique et peu d’occasions : le duel au sommet entre l’Union et Westerlo aura été très fermé, les deux formations se reposant sur leur organisation. À défaut de spectacle, l’USG se contentera d’un petit point et d’une seconde clean-sheet.
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À l’aube de la saison, les suiveurs de la Division 1B pointaient deux favoris dans la course au titre : l’Union SG et Westerlo. Deux formations qui se retrouvaient, déjà, dès la seconde journée de championnat dans un stade Marien bien vide et où l’ambiance habituelle manquait forcément.
Un choc au sommet qui n’en aura, finalement, eu que le nom, la rencontre sur le terrain ayant été fermée de bout en bout. Dans un système habituel de 3-5-2, les Campinois ont tout simplement annihilé la puissance de l’axe médian bruxellois qui n’aura jamais trouvé la faille pour accélérer le jeu. « Nous ne nous attendions pas à ce que Westerlo évolue avec un bloc aussi bas », pointait Loic Lapoussin en fin de match. « Dans ces cas-là, nous ne devons pas chercher d’excuses et trouver les solutions par nous-mêmes afin de trouver la faille. »
Pas assez de verticalité
Une faille qui n’aura pas été trouvée nonante minutes durant, le manque d’idées et de justesse se faisant cruellement ressentir dans les vingt derniers mètres. De trop nombreux centres venaient se loger sur la tête des longilignes défenseurs centraux adverses tandis que le changement de rythme était, lui, quasi invisible. « Lorsque l’on affronte une équipe évoluant en 3-5-2, il est important de percuter sur les côtés, d’amener de la verticalité », pointait Felice Mazzù, le coach unioniste. « Il aurait fallu plus d’appels en profondeur, de percussion. Le tempo était également trop bas alors que, face à un bon bloc, il faut apporter de la vitesse. Centrer sur leurs deux tours n’était pas la chose la plus intelligente à faire. »
Moris dans un fauteuil
Si Anthony Moris passait un après-midi tranquille, il en allait de même pour Özer qui n’aura, finalement, eu qu’un seul arrêt à faire. Sans occasions dignes de ce nom à leur actif, les Bruxellois ne pouvaient logiquement pas prétendre à plus qu’un simple nul. « Dans un match que l’on ne peut pas gagner, il est important de ne pas perdre. Nous n’avons pas montré l’animation offensive nécessaire pour prendre les devants. Le positionnement et l’organisation adverses n’ont pas été pas étrangers à nos difficultés. »
Et malgré cinq dernières minutes un peu plus intenses, l’Union aurait même pu s’incliner si Kandouss n’intervenait pas avec brio sur un contre campinois dans les arrêts de jeu. Réduit à dix à cinq minutes du terme, Westerlo s’en était en effet remis à ses vivaces avants pour tenter de faire la différence. « En fermant l’axe médian, les Campinois nous ont mis en difficultés. Je retiens toutefois que nous avons conservé, une nouvelle fois le zéro. Et pour aller loin, il faut aussi être fort défensivement. »
Ce choc aura eu le mérite de démontrer que l’Union était bien en place et pouvait se reposer sur un excellent bloc, mais qu’elle avait également encore du pain sur la planche pour se montrer plus tranchante en zone de finition.
Perdichizzi présent
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Perdichizzi.
L’ancien défenseur de l’USG, Pietro Perdichizzi, fêtait son retour au stade Marien. Transféré cet été à Westerlo, l’ancien capitaine se trouvait en tribunes.
Fans.
Ce sont les fans qui ont annoncé la composition de l’équipe unioniste. À travers l’écran situé à gauche de la tribune principale, les noms des 11 titulaires et des remplaçants étaient donnés via des supporters.
Trêve.
Dès ce lundi, la trêve internationale sera de mise. Teuma (Malte) et Moris (Luxembourg) sont appelés avec leur nation.
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