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Articles de presse USG
16 novembre 2015
19 07 43 1143
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bebe
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6 août 2015
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Pierre a déclaré

Il y avait bel et bien anguille sous roche:

http://www.rusg.be/fr/la-revue…..iques/1709

On commence à déconner

Je suis né Unioniste, je mourrais Unioniste.

16 novembre 2015
18 06 43 1143
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Pierre
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6 août 2015
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Il y avait bel et bien anguille sous roche:

http://www.rusg.be/fr/la-revue…..iques/1709

16 novembre 2015
16 04 42 1142
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Greg
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7 août 2015
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Pierre a déclaré

Dans la DH de ce lundi 16-11-2015:

MEESCHAERT
Pas de trace de Geert Meeschaert ce dimanche !
Comme nous le supputions, l’annulation de la conférence
de presse qui devait introniser le nouveau CEO jeudi dernier
n’était pas anodine. L’Ostendais ne viendra pas gonfler les
rangs unionistes. Qui le sera alors ?

(E .d.B.)

Quelqu’un a confirmation de cette nouvelle plutôt surprenante?…

Moi j’avais lu que c’etait pour des raisons familiales que la réunion n’a pas eu lieu.
En plus il a déjà donné des interviews notre nouveau CEO

16 novembre 2015
13 01 00 1100
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Pierre
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6 août 2015
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Dans la DH de ce lundi 16-11-2015:

MEESCHAERT
Pas de trace de Geert Meeschaert ce dimanche !
Comme nous le supputions, l’annulation de la conférence
de presse qui devait introniser le nouveau CEO jeudi dernier
n’était pas anodine. L’Ostendais ne viendra pas gonfler les
rangs unionistes. Qui le sera alors ?

(E .d.B.)

Quelqu’un a confirmation de cette nouvelle plutôt surprenante?…

14 novembre 2015
9 09 21 1121
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foulephil
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5 août 2015
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FOOTBALL – DIVISION 2 (UNION SAINT-GILLOISE – ROULERS, CE DIMANCHE À 15H)
Vandiepenbeeck est de retour
Le défenseur central fait son grand retour dans la sélection après 3 mois d’absence

CHRISTOPHER STELLA

Vincent Vandiepenbeeck n’a pris part qu’à la première journée de championnat face à Eupen avant de se blesser.

Devaux

Trois mois après son dernier match contre Eupen, et une opération du genou, Vincent Vandiepenbeeck fait son grand retour dans la sélection saint-gilloise pour la réception de Roulers. Un retour qui fera du bien mais il devra cependant s’armer de patience puisque l’équipe actuelle tourne plutôt bien.
>

Le 8 août dernier, lors de la première journée de championnat face à Eupen, Vincent Vandiepenbeeck fut contraint de quitter prématurément ses coéquipiers en raison d’une blessure au genou. Trois mois plus tard, et après être passé sur le billard, le capitaine saint-gillois fait son grand retour dans la sélection. Un soulagement pour tout le monde.
« Après ma blessure contre les germanophones, j’ai subi plusieurs infiltrations en pensant que la douleur allait s’estomper mais, malheureusement, ce ne fut pas le cas », se souvient-il. « Finalement nous avons opté pour l’opération afin de gagner du temps. Lundi passé, j’ai disputé l’entièreté de la rencontre avec la réserve et mon genou a tenu le coup donc je suis apte à reprendre la compétition », poursuit-il.
Vincent Vandiepenbeeck a déjà connu plusieurs blessures dans sa carrière mais celle-ci fait partie des plus éprouvantes qu’il ait connues.
« Ce n’était vraiment pas facile d’être aussi longtemps éloigné des terrains. Le début de saison sert à mettre l’équipe en place et j’ai manqué tout ça. Je suis évidemment content que l’équipe tourne à merveille mais je regrette tout de même de ne pas avoir participé à ce début de campagne incroyable », confie-t-il. « Maintenant, j’espère tout simplement récupérer ma place de titulaire même si je sais que ça ne va pas être facile. »
Pour remédier à son absence, la direction a préféré recruter un nouveau défenseur central en la personne de Fazli Kocabas.
« Si la direction a opté pour Kocabas, c’est qu’elle avait ses raisons. C’est un très bon joueur avec une expérience indéniable de la Division 2. Je ne considère cependant pas son transfert comme une trahison de la part de la direction car il est nécessaire d’avoir une solution de rechange. Derrière, il y a moi, Martens, Guiro, qui est blessé, et maintenant Kocabas. Nous devons pouvoir compter sur tout le monde car la saison sera longue. Maintenant, je vais devoir prouver que j’ai ma place mais si le coach ne me donne pas ma chance, ça va être difficile. »
C’est donc des tribunes que Vincent « Captain » Vandiepenbeeck a assisté au magnifique début de saison de ses couleurs. Une troisième place qui, pourtant, ne le surprend qu’à moitié.
« Lors de la préparation, nous aurions signé à deux mains pour figurer sur le podium à quelques rencontres de la fin du premier tour. C’était même inespéré », reconnaît-il. « Mais quand je vois les joueurs qui sont arrivés et le travail que l’on abat aux entraînements, cette place ne me surprend pas vraiment. Mais le plus important est que nous terminions dans le top 8 en fin de saison. La saison est encore longue et nous avons également beaucoup de points à prendre. »
Roulers empêchera-t-il l’Union Saint-Gilloise d’atteindre son but ?
« Roulers est le genre d’équipe qui peut créer la surprise mais si nous restons concentrés et que nous pratiquons notre football, les trois points de la victoire seront à nous. »

3 QUESTIONS À
Marc Grosjean
coach de l’union sg

devaux

1. À quoi vous attendez-vous en accueillant Roulers?
Je m’attends à une belle formation du top 8. Elle possède toutes les qualités pour en faire partie en tout cas. Elle possède un coach, Franky Van der Elst, qui connaît parfaitement la Division 2 et un bon mélange entre de jeunes joueurs et des expérimentés. C’est pourquoi je m’attends à une rencontre sérieuse et difficile.
2. Actuellement troisième au classement, vous avez l’occasion, en cas de victoire, de distancer cette équipe de Roulers qui est huitième.
C’est vrai. c’est un beau challenge qui s’offre à nous. Il ne faut pas oublier que notre objectif principal est de terminer la saison dans le top 8. La place nous importe peu à partir du moment où l’objectif est atteint. Nous pourrions même être leader à l’issue de cette journée si nous gagnons et qu’Eupen-Tubize se termine sur un match nul mais cela ferait davantage plaisir aux supporters qu’à nous. Ce serait certes bon pour le moral mais, je le répète, ce n’est pas le plus important.
3. Vincent Vandiepenbeeck est de retour dans la sélection après plus de trois mois d’absence. Débutera-t-il la rencontre ?
Je ne peux pas vous dire s’il sera titulaire mais, en tout cas, je peux vous dire que son retour fait énormément plaisir. Premièrement pour lui qui a dû traverser tous ces moments difficiles liés à sa blessure mais aussi pour le groupe qui éprouve beaucoup de respect pour lui. Qu’il commence ou pas, le simple fait qu’il fasse partie du groupe est déjà une victoire. Il n’a rien ressenti lundi dernier avec la réserve donc c’est bon signe. Sa sélection est une récompense pour lui et son travail.

EXPRESS
Antwerp le 22/11

LE NOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati, Martens, Kocabas, Vandiepenbeeck, Kaminiaris, G. Cabeke, A. Cabeke, Morren, Massengo, Neels, Zitte, Wallaert, Cocchiere, Lkoutbi, Fauré, Da Silva et Rajsel.
VANDIEPENBEECK.
Le défenseur central saint-gillois, et capitaine, fait son grand retour dans le groupe après plusieurs mois d’indisponibilité.
RÉSERVE.
La réserve jouait ce vendredi soir son match de championnat sur la pelouse de Roulers.
ARBITRES.
Roel Bensch dirigera la rencontre de ce dimanche. Il sera assisté par Maarten Coeck et Bart Leen.
RAPPEL.
La rencontre entre l’Antwerp et l’Union SG du vendredi 20/11 a été décalée au dimanche 22/11 à 19h.

13 novembre 2015
10 10 42 1142
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foulephil
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5 août 2015
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REVONS UN PEU 😉

GABY MUDINGAYI 🙂 JE SUIS PRET A JOUER DEUX MOIS SANS ETRE PAYE !!!

C’est à Formia, entre Rome et Naples, qu’on a retrouvé Gaby Mudingayi. Sans club depuis le début de saison, alors qu’il portait encore, il y a un an et demi, le maillot de l’Inter Milan, le Belgo-Congolais ne veut pas, à 34 ans, entendre parler de retraite anticipée. À quelques heures de Belgique-Italie, il est un témoin privilégié. Parce qu’il a porté à 17 reprises le maillot des Diables rouges et parce qu’il a passé onze années dans le Calcio.

« Formia, c’est une petite ville très calme, idéale pour les retraités. Gaby l’est, moi pas encore… » Eleonora s’esclaffe, sûre de son effet. L’épouse de Mudingayi plante elle-même le décor, à sa façon : à 34 ans et après onze années passées dans le Calcio, son footballeur de mari est aujourd’hui sans club. Et dans l’impasse la plus totale.
« J’ai débuté la saison dernière à Elche, en Espagne, où j’avais tout pour être heureux » , raconte celui que tout le monde, ici, appelle affectueusement Mudi. « La vie, le foot, un bon contrat de deux ans. Mais Elche, qui avait un trou financier de 20 millions d’euros, n’a jamais été en mesure, malgré les promesses, de déposer mon contrat à la fédération espagnole et donc de le faire valider. Je me suis donc entraîné trois mois sans pouvoir disputer un seul match. On me demandait d’encore attendre un peu, mais j’ai mis les bouts… »
Direction Cesena, en Émilie-Romagne, où le médian défensif belge signe, à sa demande, un contrat de six mois, mais le club, qui n’a grappillé que 8 unités lors du premier tour de compétition, ne peut éviter la relégation. « C’était l’occasion de me relancer » , précise Gaby Mudingayi. « Et ça a été le cas. J’ai vite retrouvé mon niveau, au point d’être désigné, à sept reprises, homme du match. Mon agent, Federico Pastorello, était sûr et certain qu’on retrouverait un bon club. C’est la raison pour laquelle j’ai décliné des propositions de clubs de Serie B et même une offre en Inde, où j’aurais pu gagner 100.000 euros par mois pendant quatre mois. Mais rien n’est venu… »
Depuis, Gaby Mudingayi attend, sans rien voir venir. Il n’a pourtant pas encore sifflé la fin de la récréation. « Lorsque des clubs viennent aux nouvelles, la question est toujours la même : physiquement, comment est-il ? Pourtant, tout va bien sur ce plan-là. Je ressens de la méfiance vis-à-vis de moi, parce que je me suis niqué le tendon à l’Inter Milan, que je n’ai pas joué à Elche et que j’ai 34 ans. Et alors ? Moi, je sais que je peux encore jouer au plus haut niveau pendant deux bonnes années encore » .
L’ancien international belge avoue ne rien comprendre. Comment peut-il ainsi rester à quai, alors qu’il y a un an et demi encore, il faisait partie de l’effectif de l’Inter Milan ? « Je me pose la question tous les jours » , dit-il. « Pour moi, c’est un mystère. Certains joueurs ont effectué une carrière bien moins importante que la mienne mais finissent toujours par se recaser. Moi pas ! Je pensais, naïvement peut-être, que quand on avait porté un jour le maillot de l’Inter, on retrouvait systématiquement de l’embauche. Même pas ! Je n’arrive pas à comprendre. En rue, les gens m’arrêtent pour me dire que ce n’est pas possible de ne pas encore avoir trouvé de club. Mais c’est comme ça. C’est comme si on m’avait jeté un sort… »
Gaby Mudingayi avoue avoir du mal à vivre une situation qui lui échappe. Et qui dure bien plus longtemps qu’il ne l’avait imaginé. « J’ai tellement broyé du noir que j’ai fait de l’hypertension » , confie-t-il. « Je ne nourris pas de regrets par rapport à ce qui est arrivé, mais je me dis que si j’avais accepté l’une ou l’autre proposition qui m’avait été formulée durant cet été, je serais, là, en train de faire ce que j’aime et ce que je sais faire le mieux : jouer au football » .
Libre de contrat et donc de signer où et quand il l’entend, le Belgo-Congolais ne veut pas croire que l’heure de la retraite a sonné. L’idée lui est tout simplement insoutenable. « Je veux décider moi-même du moment où il faudra tourner le bouton et ne pas terminer ma carrière ainsi, sans l’avoir voulu. J’y crois encore, mais je stresse aussi. Imaginez, je n’ai pas reçu le moindre coup de fil d’un club belge » , se désespère-t-il. « Pas un seul ! Comme si je n’avais rien fait avant ! L’argent ? C’est un faux débat. J’ai tellement envie de me remettre en selle que je suis prêt à rentrer au pays et à ne pas être payé pendant deux mois, de manière à montrer que je suis toujours apte à prester au meilleur niveau. Et à me dire, à moi-même, que je ne suis pas maudit… »

SA VIE
« Une petite ville où je suis très tranquille »
D.S.

C’est à Formia, à 140 kilomètres de Rome et 100 de Naples, dans la région du Latium, que Gaby Mudingayi a trouvé, comme il le dit, « la petite ville où je suis tranquille » . Une ville d’un peu plus de 40.000 habitants située entre montagne et mer, que l’on voit de la maison qu’habite l’ancien Diable rouge, la Villa Eleonora, du prénom de son épouse. « On est ensemble depuis 17 ans » , dit-il. « Sur les conseils d’un ami, son père, un grand cuisinier, est venu s’installer à Eterbeek, où je vivais. C’est là qu’on s’est fréquenté… » Lorsqu’il a quitté La Gantoise et le championnat belge il y a onze ans, Mudingayi avait le choix entre deux championnats. « Je pouvais aller en Angleterre, à Watford ou en Italie, où Torino et Modena me courtisaient. Mon beau-père m’a dit : ‘si tu pars avec ma fille, tu vas en Italie’. Et je suis parti en Italie… » Où il a trouvé tout ce qui fait son bonheur au quotidien, dans une ville qui n’a pas mis longtemps à pleinement l’adopter. « Cela fait dix ans qu’on venait ici pendant les vacances » , dit-il à propos de Formia dont la famille de son épouse est originaire et où il vit depuis quatre mois, aux côtés de ses trois enfants, Yanis (12 ans), Noah (10) et Nathan (4). « Le premier comprend et parle un peu le français » , explique Gaby, qui a laissé toute sa famille à lui à Eterbeek. Ses parents, ses trois frères et sa sœur. « Yannick chante. Il fait du rap et va signer avec un label français. Et ma sœur travaille dans la mode… » Plus connu que le maire de la ville, Mudingayi est heureux à Formia. « Je pense que ma vie est ici désormais, parce que je m’y sens bien, mais je veux d’abord me concentrer sur ma fin de carrière… »

IL SE MAINTIENT EN CONDITION
« Ici, je peux me prendre pour Messi »
D.S.

A l’entraînement…

DS

>

S’il est sans club depuis la fin de la saison dernière (son dernier contrat, à Cesena, s’est achevé le 30 juin dernier), Gaby Mudingayi, qui n’a pas pris un kilo, continue à s’entretenir, condition sine qua non pour espérer retrouver de l’embauche. « Durant l’été, j’ai travaillé avec mon préparateur personnel, qui vient de Milan » , dit-il. « Aujourd’hui, je suis à la lettre le programme qu’il m’a concocté » .
Au menu, footing, séances de musculation et, pour la détente, petits matches entre amis. Ce jour-là, c’est à 18 heures que le rendez-vous est fixé, sur un terrain de futsal en synthétique, et en extérieur, sur les hauteurs de la ville de Formia. Gaby y retrouve ses potes, comme il les appelle. Il y a là un joueur avec un peu d’embonpoint, pour être gentil, revêtu du maillot de l’équipe nationale d’Argentine, et un autre qui, enfoui dans celui du Barça, tente de reproduire, en guise d’échauffement et avec moins de succès, le geste technique prodigieux signé par Neymar face à Villareal.
« Moi, je viens ici pour transpirer un peu et surtout pour me vider la tête et me changer les idées » , sourit Gaby Mudingayi, chasuble verte sur son sweat gris. « Ici au moins, je peux me prendre pour Messi. Il m’est arrivé de jouer trois heures d’affilée. »
Si le décor est surréaliste, Gaby Mudingayi prend manifestement un maximum de plaisir, et c’est à ses yeux l’essentiel. Même si, plus que de jouer, il fait jouer les autres… « A ce rythme-là, tu peux jouer tranquille » , nous glisse-t-il avant d’être rappelé à l’ordre par l’un de ses équipiers, de dix ans son cadet, désireux de le voir évoluer… comme gardien de but, en vertu de la tournante prévue au départ. « Aucun privilège ! » , peste Gaby, qui n’a d’autre choix que de s’exécuter. Trois buts et cinq assists plus loin, c’est lui qui règle le prix de location du terrain. « Tu imagines ? Maintenant, j’en suis réduit à payer pour jouer… » Éclat de rire général !

SES PROJETS
« J’ai envie de créer une école de football »

Plus populaire que le maire.

DS

Gaby Mudingayi ne veut pas encore trop penser à son avenir, même si la situation qu’il traverse est délicate. « Je veux encore me donner la chance de retrouver un club et terminer ma carrière sur une note positive » , dit-il. Mais après cela ? « Je ne serai pas entraîneur, c’est sûr. Formateur pourquoi pas, ou agent de joueurs, cela me plairait aussi… » En attendant, c’est un projet à dimension sociale qu’il espère concrétiser à Formia, qui épouserait les traits de la création d’une école de football. « Je reçois, sur Facebook, beaucoup de messages de gens qui me supplient de le faire » , précise Gaby. « Ici, tous les enfants veulent jouer au foot, c’est dans la culture. J’ai déjà entamé des démarches pour trouver un terrain susceptible d’ériger cette structure que je devrai alors adosser à un club. Naples, la Lazio, l’Inter, via les très bons contacts que j’entretiens toujours avec Javier Zanetti, qui en est devenu le directeur sportif ? On verra. Pour les familles, envoyer un enfant dans un centre de formation coûte très cher et beaucoup ne peuvent pas se le permettre. Moi, j’ai envie de proposer une alternative, en permettant à chaque jeune de la région d’avoir sa chance et en apportant à cette école mon nom et mon expérience. Les jeunes sont demandeurs et j’ai envie de leur donner un coup de main… »
Après cela, c’est en République Démocratique du Congo, où il est né, que Mudingayi se promet de construire une académie, son académie. « Mais je le ferai lorsque j’aurai arrêté ma carrière parce que pour qu’un projet comme celui-là soit mené à bien, il faut être présent sur place. Depuis que je suis arrivé en Europe, à l’âge de 4 ans, je ne suis jamais retourné en Afrique. Le Congo, c’est aussi mon pays et il me tient à cœur de venir en aide aux enfants, en leur permettant d’aller à l’école et de travailler leurs qualités pour qu’ils puissent nourrir le rêve de mener une carrière en Europe… »

IL EST RESTÉ UN GRAND SUPPORTER DES DIABLES
« Moi, Eden Hazard me rend fou »

Les retrouvailles, au soleil et sous les palmiers de Formia.

DS

En équipe nationale, où ils ont été équipiers de 2004 à 2007, Gaby Mudingayi et Luigi Pieroni ont tout de suite sympathisé. « Parce qu’on a tous les deux un caractère facile et qu’on est francophones » , explique Pieroni, qui s’est fait un plaisir de retrouver, pendant deux jours, celui qui compte 17 sélections chez les Diables rouges et dont la dernière remonte au 11 octobre 2011 en Allemagne (défaite 3-1). Du coup, le Liégeois en a profité pour mener lui-même « l’interview Diables »…
Luigi Pieroni : La réussite de l’équipe nationale belge t’étonne-t-elle ?
Gaby Mudingayi : Pas du tout ! Tu sais, j’ai eu la chance de côtoyer ces jeunes joueurs et j’ai donc pu apprécier leurs qualités. Les voir à ce niveau ne me surprend donc pas. Les Witsel, Hazard, De Bruyne étaient, disons, programmés pour arriver là où ils sont. Les voir jouer, c’est un régal pour les yeux et les oreilles, parce que le public est pleinement derrière eux. Tu sens cette complicité et l’énergie incroyable que ces internationaux, qui évoluent tous dans des top clubs, dégagent. Ils savent qu’ils sont forts.
L.P. : Qui te plaît le plus dans cette équipe ?
G.M. : Moi, Eden Hazard me rend fou. On était tout le temps ensemble, ce n’est pas pour rien. C’est un footballeur hors pair, mais aussi un mec super. Radja Nainggolan bosse, mais Hazard, lui, a un don. Il respire le foot. Avec lui, tout est tellement simple, fluide, naturel. Je suis admiratif.
L.P. : Pourtant, il est critiqué, parce que, à l’exception de ce début de saison, il joue mieux avec Chelsea qu’avec les Diables…
G.M. : On dit ça aussi de Messi, qui n’est pas aussi performant avec l’Argentine qu’il ne l’est avec le Barça. Et alors ? Messi, comme Hazard, ça reste des génies.
L.P. : Et Nainggolan, qui joue comme toi en milieu récupérateur, tu en penses quoi ?
G.M. : C’est un os dur (sic), un mec qui arrache, comme je le faisais aussi. Mais il sait aussi marquer. Honnêtement, c’est un super joueur, qui a une grosse cote ici en Italie. Logiquement, sur base de ce que je vois de lui chaque semaine. Dries Mertens est aussi très bien considéré, mais il a moins de temps de jeu. Naples a commencé à bien tourner sans lui et dans ce cas-là, tu dois t’accrocher pour revenir dans le coup.
L.P. : T’attendais-tu à ce que la Belgique soit numéro 1 mondiale ?
G.M. : Non parce que je ne connaissais pas les critères et que je croyais que pour l’être, il fallait avoir battu les meilleures nations du monde. Mais cela ne remet rien en cause : si elle est là tout en haut, c’est que la Belgique mérite sa place.
L.P. : C’est vrai qu’on n’a pas encore affronté d’équipes du top…
G.M.: Cela va être le cas avec l’Italie puis l’Espagne. Avec le statut de numéro 1, le plus dur commence, parce qu’il va falloir confirmer face à des équipes du même niveau, ou qui ont à peu près le même statut que la nôtre.
L.P. : Sincèrement, aurais-tu encore ta place dans l’effectif actuel des Diables ?
G.M. : Si je jouais toujours, je pourrais donner un coup de main, ça oui. Le football, ce n’est pas une question d’âge, mais de qualités.
L.P. : Que penses-tu de Marc Wilmots ?
G.M. : Je ne le connais pas. Lorsque je regarde un match de l’équipe nationale, je le fais pour voir ces gamins que je connais, même s’ils ont bien grandi depuis. C’est pour suivre Marouane, qui m’avait envoyé un gentil message lorsque je me suis blessé, ou Dries, que je suis les Diables, pas pour Marc Wilmots.
L.P.: On critique beaucoup, en Belgique, la qualité de jeu de cette équipe. D’accord avec ça ?
L.M. : Que dire quand tu es numéro 1 mondial ? Rien. Mais il y a, dans cette équipe, des qualités énormes. Si le jeu n’est pas bon, c’est toujours la responsabilité du coach, qui n’est donc pas bon non plus. Mais je ne dis pas que Wilmots n’est pas bon puisque je ne le connais pas…
L.P. : Devant, il y a une place pour cinq candidats. Quel est ton favori ?
G.M.: J’ai connu Lukaku, je sais que Benteke est super fort et que Origi est très complet. C’est une chance d’avoir autant de choix et des profils aussi différents. C’est mieux que de n’avoir qu’un attaquant de niveau mondial parce que tu es en difficulté dès qu’il se blesse. Je remarque aussi qu’à part Depoître, tous les attaquants de l’effectif, en ajoutant Batshuayi, sont d’origine africaine.
L.P. : Un mot sur l’équipe d’Italie : elle en est où la Nazionale ?
G.M. : Elle a beaucoup changé, mais je dirais qu’elle est en voie de reconstruction mais aussi de stabilisation après avoir perdu de très grands joueurs. Avec Antonio Conte, elle est en de très bonnes mains, parce qu’il ne lâche jamais rien. Son équipe est un peu comme ça aussi.
L.P. : Es-tu d’accord pour dire que le Calcio n’est plus ce qu’il était ?
G.M. : Absolument ! La qualité a baissé, ça se voit. De grands noms ont mis un terme à leur carrière et les meilleurs joueurs sont partis à l’étranger. Il y a quelques années d’ici, les footballeurs italiens ne quittaient pas le Calcio, parce que c’était le championnat où on payait le mieux et qui était l’un des plus compétitifs. Les stars, c’est ici qu’elles se produisaient. Ce n’est plus le cas. La crise a touché tous les secteurs économiques, dont le football.
L.P. : Une dernière question : suivras-tu, vendredi, Belgique-Italie ?
G.M. :
Bien sûr. La Belgique, c’est mon pays et je reste le plus grand supporter des Diables rouges.

SA PREMIÈRE SÉLECTION INTERNATIONALE ET SON PASSAGE À L’INTER MILAN
Ses deux rêves ont viré au cauchemar

Il a offert l’un de ses maillots à l’Inter Milan à Luigi Pieroni.

DS

« Et dire que ce devait être le plus beau jour de ma vie… » Gaby Mudingayi marque un temps d’arrêt. Il revient sur sa première sélection chez les Diables rouges, le 30 avril 2003 face à la Pologne, lors d’un match amical remporté 3 buts à 1, avec Aimé Anthuenis à la barre. « Le jour du match, Michel Louwagie avait déclaré dans la presse qu’il ne comprenait pas pourquoi j’avais été appelé en sélection » , dit-il. « C’était incroyable d’entendre ça de la bouche du manager de La Gantoise alors que j’évoluais toujours à… Gand. Au lieu de me valoriser, de louer un de ses joueurs, Louwagie m’a massacré. Il n’a jamais cru en moi et j’avoue qu’il a réussi à me faire douter. C’est lui aussi qui m’a foutu dehors et m’a poussé à quitter le championnat belge pour l’Italie. Quelques mois auparavant, Torino, alors en Série B, avait délégué un scout pour visionner un joueur tchèque lors d’un match entre les Espoirs belges et ceux de la République tchèque, lors duquel j’avais bien presté. C’est ainsi que je me suis retrouvé à Turin… »
Là où, de la même manière, Gaby Mudingayi est passé du paradis à l’enfer, c’est après sa signature à l’Inter Milan, en juillet 2012. « Cette saison-là, je pouvais aussi partir à Naples et à l’AC Milan, mais les arguments des Nerazzurri m’ont convaincu. Un mois avant la fin du championnat, le club lombard est venu me chercher à Bologne, où je jouais encore, pour m’emmener à l’aéroport et me diriger sur un hôtel de Monte-Carlo, où j’ai assisté, en compagnie du directeur sportif Piero Ausilio notamment, au Grand Prix de Formule 1 de Monaco. C’était un truc de dingues ! Le président de l’Inter, Massimo Moratti, m’avait dit que j’incarnais l’esprit de son club, parce que je ne lâchais rien. J’avais envie de commencer à m’entraîner tout de suite (il rit) … »
Gaby Mudingayi vit un rêve éveillé, mais celui-ci va tourner au cauchemar. « Ce passage à l’Inter Milan aurait dû être, à 32 ans, l’apogée de ma carrière, mais rien n’a tourné comme prévu. Alors que je venais de traverser sept saisons pleines sans la moindre blessure, j’ai été victime, coup sur coup, d’une élongation, d’une déchirure derrière la cuisse et d’une rupture du tendon rotulien. À Milan, j’ai eu la poisse, tout le temps, alors que je me voyais bien achever ma carrière là-bas. C’était comme si on m’avait jeté un sort… »

SON PARCOURS CHEZ LES DIABLES
« C’était comme si je n’existais pas… »

DS

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« Un peu frustrant… » C’est ainsi que Gaby Mudingayi résume son parcours en équipe nationale. « Je m’attendais à avoir un peu plus de reconnaissance » , dit-il. « Lorsque j’ai commencé ma carrière internationale, en 2003, 80 % des Diables évoluaient encore en Belgique. Moi, je suis parti pour l’Italie, pour un top championnat et de top clubs, comme la Lazio et l’Inter. Mais j’ai été longtemps ignoré, ou en tout cas snobé. On ne me donnait aucune confiance. J’ai souvent eu l’impression qu’on m’appelait parce qu’il le fallait bien, parce que j’évoluais dans un club important mais qu’il n’y avait pas plus que cela. À ma connaissance, personne à la fédération n’est jamais venu me voir à l’œuvre dans le Calcio. C’était une époque, pas si lointaine pourtant, où les joueurs francophones mangeaient à une table, et les joueurs néerlandophones à une autre. Entre nous, c’était bonjour – au revoir, parce qu’on n’arrivait pas à se comprendre. Les Diables actuels, qui évoluent tous à l’étranger, ont dépassé ces frontières. J’avais ainsi du mal à comprendre que la presse flamande puisse pousser Karel Geraerts comme elle l’a fait… » Luigi Pieroni opine du bonnet : « C’est vrai. Lorsque tu étais repris, tu savais déjà que tu allais voler sur le banc » . Gaby Mudingayi souffle un grand coup : « Parce qu’on était privé de temps de jeu, on ne nous a jamais vraiment laissé l’occasion de représenter notre pays au plus haut niveau. Tu sais, lorsque j’ai signé à l’Inter Milan, en 2012, personne ne s’est déplacé en Lombardie et personne ne m’a appelé. Comme si je n’existais pas ou comme si personne, en Belgique, ne me connaissait, alors que j’avais beaucoup travaillé pour arriver là… À côté de cela, les jeunes Belges, aujourd’hui, sont surmédiatisés, mais ils le méritent… »

13 novembre 2015
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foulephil
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L’Union SG a un nouveau CEO
Geert Meesschaert, qui débarque de Coxyde, collaborera avec Alain Vander Borght

CHRISTOPHER STELLA

Geert Meesschaert veut aider l’Union Saint-Gilloise et ses supporters.

Devaux

La direction saint-gilloise avait convié la presse hier, en début d’après-midi, afin de présenter un nouveau collaborateur dans l’organigramme. Geert Meesschaert devient le nouveau CEO du club et collabore avec Alain Vander Borght.

L’Union Saint-Gilloise avait une grande annonce à faire hier en début d’après-midi. Pour cela, elle avait convié la presse chez Honda Ring Motor à Anderlecht. Malheureusement, la conférence de presse a dû être reportée en raison de l’indisponibilité de Jurgen Baatzsch, retenu à la dernière minute par un souci d’ordre privé.
Néanmoins, la présentation, officieuse, de Geert Meeschaert a bien eu lieu. Le nouvel arrivant au Parc Duden n’est pas un inconnu du ballon rond puisqu’il a endossé le rôle d’arbitre durant 16 ans dont neuf en D.1. Plus récemment, il gérait les intérêts de Coxyde, qui évolue aussi en D.2.
« J’ai un jour invité Thomas Philipp Reiter, qui est partenaire responsable des relations et affaires publiques à l’Union SG, à une rencontre de Coxyde. Alors que nous discutions, je lui ai fait part de mon envie de quitter Coxyde. C’est alors qu’il m’a proposé de rencontrer Jurgen Baatzsch et de discuter avec lui. »
La suite on la connaît puisque Geert est déjà en fonction à son nouveau poste.
« Je voulais un club et un président ambitieux. J’ai retrouvé tout cela à l’Union Saint-Gilloise. De plus, l’organigramme est composé de plusieurs éléments d’expérience comme Jean-Marie Philips ou encore Guy Brison. Je suis sûr que si nous regardons tous dans la même direction, ce qu’il manquait à Coxyde, je pense que nous pouvons réaliser quelque chose d’intéressant au sein du club. »
Concrètement, Geert Meesschaert, qui occupe la fonction de Directeur du Bureau d’Outplacement qui accompagne les personnes licenciées, sera responsable de la gestion quotidienne du club et veillera à optimaliser les procédures de fonctionnement et de coordination du club en interne. De surcroît, il sera responsable de l’ensemble du personnel, il s’assurera que les décisions stratégiques soient mises en œuvre et que le budget du club soit respecté en bonne gouvernance avec le président et l’ensemble du Conseil d’Administration.
« C’est pourquoi je vais collaborer avec Alain Vander Borght qui est nommé Deputy CEO », précise-t-il. « Il y a toujours moyen d’améliorer un club. Je suis donc là pour ça. Les personnes actuelles ont déjà fait le nécessaire pour arriver en D.2 et pour jouer le top 8, maintenant, je vais me charger de professionnaliser davantage le club que ce soit au niveau sportif, extrasportif ou en interne. Je pense par exemple à l’espace VIP qui est beaucoup trop petit pour un club comme l’Union Saint-Gilloise ou encore à l’état des bureaux. mais nous n’en sommes pas encore là. »
Originaire d’Ostende, Geert Meesschaert travaille d’arrache-pied sur la licence.
« Nous devons normalement remettre un dossier complet pour février 2016 concernant, notamment, la conformité du stade pour un club professionnel comme le nôtre. »

NOUVEAU SPONSOR
Honda Ring Motor délivrera quatre voitures

La conférence de presse, qui n’a finalement pas eu lieu, devait se tenir dans le showroom de Honda Ring Motor situé à Anderlecht. Guy Brison, le manager du club saint-gillois, a malgré tout pris la parole et a profité de l’occasion pour annoncer un partenariat entre le club et le concessionnaire.
« Cela fait un petit bout de temps que nous discutons afin de trouver un terrain d’entente quand à un futur partenariat. Nous savons que, de nos jours, il est difficile de trouver des voitures mais notre ami, et patron du concessionnaire Honda, va nous délivrer quatre voitures pour la saison. Deux devraient arriver dans les plus brefs délais. Nous sommes évidemment ravis de cette collaboration », confiait-il.
Petite particularité qui fera sans doute sourire l’un ou l’autre supporter, ou les superstitieux, la famille qui possède le concessionnaire avait donné le coup d’envoi de la rencontre qui opposait l’Union Saint-Gilloise au Cercle de Bruges. Elle aura finalement porté chance aux Jaune et Bleu puisqu’ils se sont imposés au terme d’un match palpitant.
« Si le fait de donner le coup d’envoi des rencontres de l’Union Saint-Gilloise peut les aider à remporter ses matches, cela ne me dérange pas de venir toutes les deux semaines quand elle évolue à domicile », rigolait le patron anderlechtois.
La famille saint-gilloise s’agrandit de jour en jour, de quoi entrevoir un avenir glorieux et ambitieux. Sans nul doute que l’arrivée de Geert Meeschaert dans l’organigramme amènera un plus aussi dans ce domaine.

10 novembre 2015
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koekelunion
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Tu peux voir cher ami Danichou qu’il n’y a que 2 min d’écart… le temps que je fais le copier – coller 🙂

10 novembre 2015
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danichou6
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Toujours en retard d’une guerre mon adjudant, koekelunion!

Un match se gagne ou se perd via les flancs

10 novembre 2015
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koekelunion
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La Capitale Mardi 10 Novembre 2015 à 12h19
L’ancien arbitre Geert Meesschaert devient CEO de l’Union Saint-Gilloise.
L’Union Saint-Gilloise s’est dotée d’un CEO. Le club bruxellois, actuellement troisième du championnat de D2, a nommé l’ancien arbitre Geert Meesschaert à ce poste créé à cette occasion à l’ombre du Parc Duden..
«L’arrivée au club de monsieur Meesschaert est un coup de pouce majeur pour nos ambitions et nos plans pour faire partie de la famille des clubs de football professionnels en Belgique», relève le club dans un communiqué.

Ancien arbitre ayant officié au plus haut niveau du football belge jusqu’au terme de la saison 2004-2005, Geert Meeschaert, 53 ans, était resté actif dans le monde du football par le biais de différents projets. En janvier de cette année, il était devenu le CEO du KV Coxyde alors en division 3. Il a quitté, début août, le club côtier entretemps monté à l’échelon supérieur.

L’Union Saint-Gilloise dont le but affiché en début de saison était de terminer dans le top-8 de la D2 afin d’aborder la prochaine saison au sein de la nouvelle division 2 (qui sera limité à 8 clubs), s’est également dotée d’un manager des affaires publiques en la personne de Thomas Philipp Reiter annonce le président du club, l’Allemand Jurgen Baatzsch, sur son compte Facebook.

En dehors du football, Geert Meesschaert a été actif dans le monde du recrutement et des ressources humaines. Il a notamment dirigé durant 9 ans la société Carela devenue depuis… USG HR Forces. Certains diront que son chemin vers l’Union Saint-Gilloise était ainsi déjà un peu tracé.

10 novembre 2015
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Apache
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Ook in La Capitale:

L’arrivée au club de monsieur Meesschaert est un coup de pouce majeur pour nos ambitions et nos plans pour faire partie de la famille des clubs de football professionnels en Belgique», relève le club dans un communiqué.

Ancien arbitre ayant officié au plus haut niveau du football belge jusqu’au terme de la saison 2004-2005, Geert Meeschaert, 53 ans, était resté actif dans le monde du football par le biais de différents projets. En janvier de cette année, il était devenu le CEO du KV Coxyde alors en division 3. Il a quitté, début août, le club côtier entretemps monté à l’échelon supérieur.

L’Union Saint-Gilloise dont le but affiché en début de saison était de terminer dans le top-8 de la D2 afin d’aborder la prochaine saison au sein de la nouvelle division 2 (qui sera limité à 8 clubs), s’est également dotée d’un manager des affaires publiques en la personne de Thomas Philipp Reiter annonce le président du club, l’Allemand Jurgen Baatzsch, sur son compte Facebook.

En dehors du football, Geert Meesschaert a été actif dans le monde du recrutement et des ressources humaines. Il a notamment dirigé durant 9 ans la société Carela devenue depuis… USG HR Forces. Certains diront que son chemin vers l’Union Saint-Gilloise était ainsi déjà un peu tracé.

10 novembre 2015
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DIRKUNION
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HLN 10/11/2015: Union heft nieuwe CEO, namelijk ex-scheidsrechter Geert Meesschaert.
Wat is dat voor nieuws???

10 novembre 2015
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foulephil
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« Pas un match beau à voir »
Da Silva revient de blessure et a marqué le troisième but lors du déplacement à Heist

OLIVIER EGGERMONT AVEC C.S.

Augusto Da Silva va devoir reconquérir sa place dans le onze de base.

Devaux

Les Unionistes se portent bien en ce championnat et l’ont encore démontré à Heist. Malgré un jeu parfois brouillon, les Bruxellois ont décroché trois points importants.
>

Qui eut cru que l’Union occuperait la troisième place de la Proximus League après 13 rencontres ? Il n’y aurait pas eu grand monde pour parier sur un tel scénario. Et pourtant, les Unionistes se trouvent bel et bien sur la troisième marche du podium de la Division 2. La victoire des Bruxellois à Heist n’a fait que confirmer les bonnes dispositions des hommes de Marc Grosjean. Ceux-ci restent en effet sur cinq succès en six rencontres de championnat. Le coach unioniste peut aussi compter sur un secteur offensif très performant. L’Union est la seconde meilleure attaque de la série, à égalité avec Tubize (25 réalisations). Aux avant-postes, Cédric Fauré et Nicolas Rajsel font tourner le boulier compteur. Au point que le premier en est à sept buts tandis que le second n’en a marqué qu’un de moins.
Derrière eux, on retrouve Augusto Da Silva et ses trois roses. Revenu de blessure lors du match à Heist, le Brésilien a planté le dernier but unioniste après une absence d’un mois. La dernière rencontre que l’attaquant avait jouée était celle contre Lommel. Cela lui faisait donc naturellement plaisir de retrouver le chemin des terrains. Tout comme celui des filets.
« Je me sentais bien pour ce match. Je suis content d’être entré en seconde mi-temps et d’avoir joué sans douleur », se réjouissait l’ancien élément de Cappellen. « C’est le plus important aujourd’hui. Ce petit but me fait également plaisir mais il faut continuer à travailler quand on voit les semaines qui viennent. Quand je vois la saison de l’Union et ce que le club a fait sans moi, cela prouve que nous avons une bonne équipe. Il y a de la concurrence et il faudra se battre d’autant plus pour avoir sa place dans le onze de base. Il faut travailler pour ce faire et moi je vais tenter de continuer comme ça. »
Les Saint-Gillois profitent aussi de la défaite de l’Antwerp pour s’installer confortablement sur le podium. Ils possèdent à présent neuf points d’avance sur la neuvième place. Mais cette rencontre face à Heist, malgré le statut de lanterne rouge des Anversois, était loin d’être gagnée d’avance.
« C’était un match piège et nous nous en sommes bien sortis », reconnaissait Da Silva. « Les trois points étaient importants aujourd’hui. Ce n’était pas un match beau à voir mais le plus important, ce sont les trois points. »
Le week-end prochain, les hommes de Marc Grosjean devront affronter un autre morceau avec Roulers, actuel huitième de la Division 2. Et ils auront bien besoin d’un Da Silva en forme pour le reste de la saison s’ils veulent continuer sur leur belle lancée.

9 novembre 2015
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foulephil
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L’Union n’est pas tombée dans le piège
En battant Heist, les Saint-Gillois sont 3 e

CHRISTOPHER STELLA

Nicolas Rajsel n’était pas au top de sa forme.

Dev.

Les hommes de Marc Grosjean ne sont pas tombés dans le piège tendu par Heist samedi soir. En prenant les trois points, les Saint-Gillois ont fait la bonne opération puisque l’Antwerp et Tubize se sont inclinés. Ils sont désormais sur la troisième marche du podium.
>

En se déplaçant chez la lanterne rouge, l’Union Saint-Gilloise savait très bien à quoi s’attendre. Que ce soit Anthony Cabeke ou Marc Grosjean, tous les deux avaient qualifié cette rencontre de match de merde (sic). Et ils avaient tout à fait raison puisque les Jaune et Bleu se sont fait peur jusque dans les cinq dernières minutes.
Pourtant, les pensionnaires du Parc Duden maîtrisaient parfaitement les débats. En plus de la possession du ballon, ce sont eux qui se créaient les plus grosses occasions dangereuses. Fatalement, cette domination s’est rapidement transformée en un but. Un penalty pour être plus précis. Tracy Mpati était légèrement accroché dans le rectangle et Cédric Fauré délivrait les siens. Oui mais voilà, les troupes de Marc Grosjean ont beaucoup trop galvaudé permettant aux joueurs de Heist d’y croire au fil des minutes.
« Je suis satisfait du résultat final car l’objectif principal était de remporter les trois points mais il y a de quoi discuter du contenu », reconnaissait l’homme fort saint-gillois. « Nous aurions dû et pu inscrire un deuxième but pour nous mettre à l’abri mais nous avons beaucoup trop galvaudé. Il nous manquait cette dernière petite passe pour faire la différence. »
Et ce qui devait arriver arriva. Bart Webers, qui a été impérial dans le domaine aérien, s’est chargé de remettre les deux formations à égalité sur un joli coup de tête. Tout était donc à refaire pour les Saint-Gillois. Marc Grosjean devait apporter du sang neuf pour inverser la tendance. Georgios Kaminiaris et Augusto Da Silva entraient au jeu et allaient devenir les futurs héros de la soirée.
« Nicolas Rajsel et Florent Zitte n’étaient pas vraiment au top de leur forme. J’avais quand même fait le choix de les titulariser car le danger pouvait venir à n’importe quel moment avec eux, surtout des pieds de Nico », confiait l’entraîneur bruxellois. « Mais j’ai assumé ce choix. Après, quand je remarque que ça ne va pas, je suis obligé de réaliser des changements et de les remplacer afin d’apporter une solution. Georgios et Augusto ont très bien rempli leur rôle. »
En effet, le premier cité centrait au deuxième poteau en direction de Fauré. Pourtant sur le chemin, le portier adverse, Dean Michiels, se loupait et relâchait le cuir dans les pieds d’Augusto Da Silva qui ne se faisait pas prier pour consolider la victoire à ses couleurs. Avant ça, Bart Webers avait lui même trompé son propre gardien sur un corner de Charles Morren.
« Le plus important reste les trois points. Nous savions que ça allait être difficile d’autant plus que les joueurs de Heist jouaient sans pression. Mais bon, le boulot est fait et nous possédons désormais sept points d’avance sur le RWS Bruxelles qui était bye ce week-end. »
Marc Grosjean ne le savait peut-être pas encore mais, en remportant les trois points, son équipe réalisait la bonne opération du week-end. Cette victoire leur a en effet permis de monter sur la troisième marche du podium. La machine anversoise, qui évoluait en même temps que les Saint-Gillois, a connu un petit coup d’arrêt face au Cercle de Bruges en s’inclinant sur le plus petit des scores. Et hier après-midi, le leader tubizien perdait aussi des plumes face au Lierse. Résultat des courses : l’Union se retrouve 3 e à un point des deux leaders qui s’affronteront la semaine prochaine et compte deux unités d’avance sur l’Antwerp.

LES BULLETINS
Tracy Mpati était au four et au moulin

6,5
Sadin : le capitaine saint-gillois a passé une soirée tranquille depuis la tête de Kocabas en début de match.
7
Mpati: au four et au moulin, Tracy se dépense sans compter. Il défend à merveille et apporte offensivement dont le penalty.
6,5
Martens: a réalisé un match solide dans l’axe. Il monte en puissance.
6
Kocabas: pas toujours rassurant. Il s’est montré solide mais il est mal placé sur le but de Webers.
6
Cabeke G.: il a débuté au back gauche avant de monter d’un cran. Même s’il fait son boulot défensivement, il est plus intéressant sur le flanc.
6
Neels: son expérience a encore été utile. Des fautes nécessaires sauf sur celle qui amène le but.
6
Massengo: il a récupéré un grand nombre de ballons mais devrait accélérer davantage le jeu.
6
Morren: il a beaucoup couru mais il manquait le bon geste pour faire la différence.
5,5
Rajsel : une bonne première mi-temps et puis il s’est éteint.
5
Zitte: c’est simple, il n’a rien apporté.
6,5
Fauré: ce fut dur au niveau aérien mais il a quand même inscrit son petit but.
REMPLAÇANTS
5,5
Da Silva : un but qui lui fera du bien.
NC
Kaminiaris

LES TOURNANTS

3 E :
coup franc rentrant pour Heist. Kocabas reprend de la tête mais le cuir se dirige vers Sadin qui détourne bien en corner.
12 E :
cafouillage dans le rectangle adverse, Morren ne parvient pas à donner de la puissance à son tir.
27 E : MPATI SE FAIT ACCROCHER LÉGÈREMENT DANS LE RECTANGLE. FAURÉ TRANSFORME LE PENALTY (0-1).
34 E :
passe lobée de Morren vers Rajsel qui frappe en demi-volée. Son envoi passe juste au-dessus.
40 E :
tir lointain de Mpati contré par un défenseur. Zitte reprend de la tête mais c’est trop faible.
47 E : COUP FRANC RAPIDEMENT JOUÉ, LE CENTRE ARRIVE SUR LA TÊTE DE WEBERS QUI PLACE LE CUIR EN LUCARNE (1-1).
54 E :
tir de Fauré dévié en corner.
61 E :
tir lointain de Fauré dans les bras de Michiels.
67 E :
tir de Cabeke G. du droit, son tir est dévié en corner.
68 E : CORNER DE MORREN, FAURÉ SAUTE MAIS NE TOUCHE PAS LE CUIR. WEBERS EST SURPRIS ET TROMPE SON PROPRE GARDIEN (1-2).
85 E : CENTRE DE KAMINIARIS SUR LA GAUCHE, LE GARDIEN SE LOUPE ET RELÂCHE LE BALLON, DA SILVA EST AUX AGUETS (1-3).

7 novembre 2015
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foulephil
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FOOTBALL – DIVISION 2 (KSK HEIST – UNION SG, CE SAMEDI À 20H)
« C’est l’Union qui prime »
Habitué au rôle de titulaire, Anthony Cabeke doit désormais gérer celui de remplaçant

CHRISTOPHER STELLA

Anthony Cabeke (3e en partant de la gauche) n’était pas habitué à rester sur le banc.

Devaux

Capitaine et titulaire de l’Union Saint-Gilloise la saison dernière, Anthony Cabeke est désormais cantonné à un rôle de remplaçant. Une situation qui ne lui plaît évidemment pas mais que le Bruxellois relativise.

Capitaine adulé et joueur exemplaire la saison dernière, Anthony Cabeke n’est plus sous le feu des projecteurs à l’Union Saint-Gilloise. Habitué à figurer dans le onze de base, le back droit des Jaune et Bleu prend désormais racines sur le banc des remplaçants. Une situation incompréhensible pour certains supporters qui n’ont pas hésité à partager leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Ravi du soutien, Anthony Cabeke préfère relativiser.
« D’un point de vue personnel, cette situation n’est vraiment pas agréable parce que j’aimerais faire partie de cette aventure en D.2 et aider un maximum mes coéquipiers à atteindre l’objectif initial qu’est le top 8. Cependant, le club reste le plus important. Tant que l’équipe tourne bien et que les résultats sont là, je suis le premier à être heureux pour mes coéquipiers », reconnaît-il.
Avant la première journée de championnat face à Eupen, Anthony Cabeke a connu un coup de malchance puisqu’il devait débuter la partie en tant que titulaire.
« Oui mais voilà, je me suis blessé quelques jours avant. Je me suis blessé au mauvais moment. On ne sait pas savoir ce qu’il se serait passé si j’avais pris part à cette rencontre, peut-être que le coach m’aurait de toute façon laissé sur le banc par après, mais c’est vrai que c’est un coup du sort. Malgré tout je reste positif et je tente de garder une mentalité exemplaire même si je ne demande qu’une chose : recevoir ma chance. »
Tracy Mpati, l’ancien élément du White Star et du RC Malines, a alors pris sa place et ne la lâche plus. Une concurrence rude qui réduit les chances d’Anthony Cabeke de se retrouver dans le onze de base dans les prochaines semaines.
« Je trouve que Tracy est un des joueurs les plus réguliers depuis le début de saison », avoue-t-il. « Il réalise à chaque fois de grosses prestations. Je suis le premier à être élogieux à son égard. Il mérite amplement sa place de titulaire. »
Pourtant, certains supporters ne sont pas du même avis et pensent qu’Anthony Cabeke a sa place dans l’effectif de Marc Grosjean.
« Leur soutien me fait évidemment plaisir même si c’est toujours un moment gênant quand ils viennent m’en parler. Mais je pars du principe que si l’Union Saint-Gilloise parvient à terminer la saison dans le top 8, ces mêmes supporters auront oublié tout ça et fêteront, tout comme moi, cette grande nouvelle. »
Ce soir, Anthony Cabeke devrait une nouvelle fois débuter la rencontre face à Heist sur le banc des remplaçants, à moins que Marc Grosjean revienne sur sa décision et lui donne sa chance face à la lanterne rouge.
« Quand on voit les installations du club ou encore son terrain, ce n’est vraiment pas digne d’une D.2 mais, malgré tout, il est toujours là. C’est pourquoi cette rencontre sera un match de merde (sic). Il ne faudra pas du tout sous-estimer notre adversaire et montrer que nous méritons notre quatrième place au classement. Il faudra mettre directement la pression et inscrire au plus vite un but afin de nous soulager. Et si je devais monter, je me donnerai à fond comme toujours pour le bien de l’équipe. »

MARC GROSJEAN
« Je n’envisage rien à part le succès »

dev.

L’entraîneur saint-gillois tenait à mettre en garde ses troupes avant le déplacement du côté de Heist, la lanterne rouge.
« Les Flandriens connaissent leur situation et savent très bien quoi faire cette saison. Ils préparent d’ailleurs la saison prochaine en faisant confiance aux jeunes. Alors que les saisons précédentes, la pression liée au maintient était présente, désormais, Heist évolue sereinement », confie Marc Grosjean. « L’état d’esprit est différent et cela peut nous jouer des tours si nous ne prenons pas cette rencontre au sérieux. Heist est parfois capable de prestations surprenantes, notamment dû à sa jeunesse, mais c’est à nous de réaliser le match parfait. Nous devons nous montrer réalistes et marquer rapidement pour éviter de tomber dans leur piège. »
En 13 rencontres, Heist n’a pas encore enregistré le moindre succès. Marc Grosjean espère que ce sera toujours le cas après leur venue.
« Rien d’autre n’est envisageable à part les trois points de la victoire. Si nous nous montrons sérieux et concentrés, ça devrait aller. »

EXPRESS
Da Silva de retour
<

LE NOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati, Martens, Kocabas, Kaminiaris, G. Cabeke, A. Cabeke, Morren, Massengo, Neels, Zitte, Wallaert, Cocchiere, Lkoutbi, Fauré, Da Silva, Onana et Rajsel.
DA SILVA.
L’attaquant est de retour dans le noyau après une semaine d’entraînements sans encombre.
VANDIEPENBEECK.
Le rugueux défenseur central est toujours en manque de rythme. C’est pourquoi il va jouer avec la réserve lundi soir.
ARBITRES.
Jan Boterberg dirigera la rencontre de ce samedi soir. Il sera assisté par Christophe Battiston et Chris Schelstraete.
ADRESSE.
Voici l’adresse pour vous rendre à Heist : Lostraat 50, 2220 Heist-Op-Den-Berg (1940)

3 novembre 2015
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foulephil
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« Première fois que je manque deux penalties »
Cédric Fauré a montré la voie à l’Union SG

CHRISTOPHER STELLA ET MICKAËL FABRI

Cédric Fauré a inscrit son 6e but de la saison sur penalty.

Devaux

Face à Virton, Cédric Fauré a manqué son deuxième penalty consécutif, après celui face à Coxyde, mais a aussi permis à ses couleurs d’égaliser en convertissant… le deuxième penalty de la rencontre. Les Saint-Gillois ont alors déroulé et se sont imposés facilement.

Impliqué dans les bons comme dans les mauvais coups, Cédric Fauré se présentait tout de même devant la presse de manière décontractée, preuve que le soleil brille du côté du Parc Duden. D’ailleurs, au début de l’interview, le comportement de l’ancien attaquant de Charleroi démontrait parfaitement la décontraction qui régnait en lui.
« Un des téléphones portables sur la table vibre », interrompait-il avant de décrocher et d’entamer une conversation avec son interlocuteur.
Après avoir raccroché, et fait rire toute l’assemblée, Cédric Fauré revenait sur la rencontre et le destin de ses deux penalties.
« J’étais vraiment soulagé après avoir converti mon deuxième penalty », confiait l’attaquant saint-gillois. « C’est la première fois de ma carrière que je loupe deux penalties consécutifs (ndlr. Coxyde et Virton). Mais ce n’est pas pour cela que je me suis mis une pression supplémentaire au moment d’affronter une deuxième fois Valette, le gardien virtonnais. Rater un penalty, c’est comme tomber du cheval : on ne se pose pas de question et on remonte vite en scelle. Toutefois, j’avais à cœur de me rattraper. Je l’ai peut-être moins bien botté mais j’ai attendu que le gardien fasse le premier pas. »
RAJSEL COMME DOUBLURE
Quoi qu’il en soit, l’égalisation de Cédric Fauré a permis à ses coéquipiers de retrouver des couleurs et de prendre l’ascendant sur leur adversaire du jour.
« Nous attendions l’égalisation pour nous lâcher. Après mon but, nous avons proposé de meilleures choses et nous avons réussi à mener des actions plus limpides », reconnaissait-il. « Virton nous a causés beaucoup de problèmes en première période, surtout dans le milieu de terrain. Il nous manquait l’envie et le coach nous l’a fait remarquer à la pause. On est remonté sur le terrain avec de meilleures intentions et cela a payé. »
Une nouvelle fois buteur, Cédric Fauré en est désormais à 6 réalisations. Mais le « vieux », comme il se nomme, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
« Je veux en marquer suffisamment pour que l’Union SG soit dans le top 8. Aujourd’hui, j’en suis à 6 mais si je pouvais dépasser les 10, ça serait sympa pour un vieux », rigolait-il. « Et je vous assure que si je rate encore un penalty, j’arrêterai de les tirer. Je laisserai alors cette tâche à Nico (ndlr. Rajsel) qui me le demande à chaque fois. »
Le prochain adversaire de l’Union Saint-Gilloise se nomme Heist, une formation qui est lanterne rouge mais qui est toujours difficile à battre dans ses installations.
« Il faudra se montrer vigilant parce que ça peut être un match piège. Même s’ils sont moins bien, ce sera à nous de corriger notre première mi-temps catastrophique contre Virton. Ce sera en tout cas un nouveau match compliqué. »

FRANK DEFAYS (COACH DE VIRTON)
« L’Union a toutes les qualités requises »

Au terme de la rencontre qui opposait l’Union Saint-Gilloise à Virton, Frank Defays, l’entraîneur visiteur, regrettait la naïveté de sa formation et constatait que la phalange bruxelloise possédait toutes les qualités pour atteindre le haut du classement.
« Si nous avons perdu ce week-end, c’est parce que nous nous sommes montrés trop naïfs », reconnaissait-il à l’issue de la rencontre. « Cela fait plus ou moins trois ans que j’ai constaté une chose très importante. Pour pouvoir se mesurer aux grandes équipes et jouer les premiers rôles, il faut du physique, de la taille et pratiquer un jeu direct porté vers l’avant. L’Union Saint-Gilloise a justement toutes ces qualités donc son bon début de saison et sa place au classement ne me surprennent pas. En ce qui nous concerne, on pratique souvent du beau jeu, il y a de beaux mouvements mais on ne parvient pas à conclure, ce que l’Union a très bien fait dimanche après-midi. »

2 novembre 2015
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L’Union s’en sort au caractère !
Grosse seconde mi-temps des Saint-Gillois

MICKAËL FABRI

Geoffrey Cabeke a inscrit un magnifique but face à Virton.

Devaux

Face à Virton, hier après-midi, les Saint-Gillois sont une nouvelle fois passés par toutes les émotions. Il a fallu attendre l’approche du dernier quart d’heure pour voir l’Union renverser la vapeur face à une équipe virtonnaise méritante (3-1). Avec ce succès, les hommes de Marc Grosjean font une bonne affaire.
>

Quel match ! Alors que les Saint-Gillois n’en menaient pas large en première période, se faisant d’ailleurs mener assez logiquement au score, les pensionnaires du stade Marien ont renversé la vapeur au prix d’une volonté et d’une abnégation sans faille.
« Je suis très heureux du résultat à l’issue des 90 minutes », confie Marc Grosjean, le coach unioniste, qui salue la réaction de ses joueurs. « Mes joueurs ont mis davantage de pression sur l’adversaire après la pause. Ils ont pris conscience qu’il fallait évoluer avec plus d’agressivité et d’envie. Ce renversement a aussi été possible grâce à notre public. Il a poussé les joueurs, les obligeant à faire les efforts. »
Ce retournement de situation, l’Union le doit aussi à Cédric Fauré. L’attaquant français a beau avoir raté son premier penalty, il a réussi à convertir le second (discutable). « Jamais je n’avais raté deux penalties de suite (ndlr. avec celui raté contre Coxyde) . Mais je voulais battre le fer tant qu’il était chaud et je ne me suis pas posé de question au moment de tirer le deuxième penalty. »
Marc Grosjean a beau être satisfait du succès, il n’oublie pas les quarante-cinq premières minutes de jeu. « Elle n’était clairement pas bonne. Je ne sentais pas notre esprit d’équipe, notre travail collectif et nos efforts dans les mouvements. On ne sait pas être bon toutes les semaines mais quand c’est le cas, il faut compenser avec une mentalité exemplaire. »
LA BONNE AFFAIRE
Marc Grosjean reconnaît aussi que si son équipe a été chercher la victoire, il le doit à son portier. Anthony Sadin a en effet sorti quelques ballons importants alors que le marquoir affichait toujours 0-1. « Il nous a permis de rester dans la partie. Heureusement pour nous ! »
Avec cette victoire, l’Union fait aussi la bonne affaire au classement. Les Saint-Gillois pointent certes à la 4 e place mais c’est surtout par rapport aux formations qui les suivent qu’ils font le trou.
« Nous mettons un adversaire direct à distance (ndlr. 9 points) mais aujourd’hui, nous avons quatre points d’avance sur la 5 e place (sur le Cercle et le RWSB). À ce stade-ci, je ne vais pas dire que c’est inespéré mais c’est exceptionnel et très appréciable. »
De son côté, Geoffrey Cabeke, auteur du 2-1, était évidemment ravi d’avoir permis à sa formation de prendre les commandes. « Je ne savais pas ou courir après avoir marqué. C’est une énorme joie et je dois bien avouer que je n’ai pas souvent l’occasion de la ressentir. »
On notera aussi la présence de Wallaert sur le banc tandis que Morren a évolué, avec une certaine réussite, à son poste (milieu offensif). Onana n’était quant à lui, pas repris. « J’attends plus d’un joueur quand je le fais monter », a glissé Marc Grosjean à l’issue du match. Ça a le mérite d’être clair.

LES BULLETINS
Il a fallu attendre 45 minutes pour voir la vraie Union

7,5
Sadin : impérial à plusieurs reprises, il a permis à l’Union de rester dans son match, à l’image du tir à bout portant qu’il dévie sur une tentative de Dupuis.
6
Mpati : il a accumulé les kilomètres et s’il a eu besoin d’un peu de temps pour entrer dans son match, il a très vite retrouvé son niveau.
6,5
Martens : dire qu’il a eu du boulot, c’est peu dire mais il s’en est très bien tiré à chaque intervention.
6
Kocabas : il a répondu présent dans les duels et il n’a pas toujours eu la vie facile avec Mbuka.
7,5
Cabeke G. : un vrai lion sur le terrain. Il s’est démené, a récupéré des ballons et apporté le danger sur son flanc. Pour parachever sa prestation, il a réussi à mettre l’Union aux commandes.
5,5
Neels : il doit faire attention à sa relance. Ses mauvaises passes ont parfois empêché des contre-attaques intéressantes.
6
Massengo : il a récupéré des ballons précieux au milieu de terrain en essayant dès qu’il en avait l’occasion d’apporter un peu de danger.
6,5
Morren : sa lucidité au poste de milieu offensif était précieuse mais il lui manque un brin de folie pour remplir parfaitement son rôle.
5,5
Zitte : de retour de blessure, il n’est pas à 100 % et ça s’est vu.
6,5
Rajsel : il a une pancarte sur son dos et ses dribbles sont surveillés de près. Hier après-midi, il a eu difficile à s’exprimer. Jusqu’à la 74 e où il provoque le penalty et quelques minutes plus tard pour l’assist sur le 2-1.
6,5
Fauré : il a eu beau rater son premier penalty, il ne s’est pas dégonflé au moment de botter le second et relancer l’Union.
REMPLAÇANTS
NC
Kaminiaris, Wallaert et Cabeke A.

LES TOURNANTS

3 E :
Lafon centre pour Mbuba mais Sadin intervient in extremis du pied pour écarter le danger.
9 E :
Morren s’infiltre dans le rectangle avant de perdre le cuir. Zitte passait par là et redonne intelligemment à Rajsel qui, après un crochet, tente sa chance. À côté.
10 E :
Massengo est seul dans le rectangle et tente de trouver Zitte au deuxième poteau mais Valette est sur la trajectoire.
22 E :
Lafon voit son tir dévié et Sadin ne peut que le toucher voyant le cuir finir au fond des filets (0-1).
34 E :
Dupuis reprend à bout portant de la tête et Sadin dévie d’un bel arrêt réflexe.
42 E :
Morren se fait éjecter par Day dans le rectangle. L’arbitre n’hésite pas une seconde à désigner le point de penalty. Fauré s’élance mais Valette s’envole pour le repousser.
44 E :
Ngadrira sollicite Sadin à distance. Le portier saint-gillois est resté attentif.
45 E :
Morren ne passe qu’à quelques centimètres de pouvoir couper un ballon de Zitte.
49 E :
Lafon profite d’une erreur de l’axe défensif saint-gillois pour se retrouver seul face à Sadin mais le portier unioniste s’impose brillamment.
50 E :
sur le contre, Morren se retrouve en position de tir mais la défense virtonnaise repousse la tentative.
74 E :
Rajsel s’infiltre après un ballon sauté et se retrouve face à Valette et les deux hommes se téléscopent aux abords du petit rectangle. L’arbitre siffle un deuxième penalty à l’Union. Fauré le convertit cette fois (1-1).
78 E :
Geoffrey Cabeke concrétise un beau travail collectif amené par Morren et Rajsel en trouvant le chemin des buts avec l’aide de la transversale intérieure (2-1).
85 E :
Rajsel se retrouve seul face à Valette qui repousse.
86 E :
sur le corner, Martens scelle la victoire de l’Union d’une belle tête (3-1).

31 octobre 2015
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MARC GROSJEAN, LE COACH DE L’UNION, A EU DEFAYS COMME JOUEUR À LA FIN DES ANNÉES 90
«Frank construit une belle carrière»
S.M.

Il se méfie de Virton.

JPL

Aujourd’hui entraîneur de l’Union (4e, 22 points), Marc Grosjean (56 ans) a déjà pas mal bourlingué dans sa carrière d’entraîneur commencée à… Wiltz, au Luxembourg.
1
Son passage à Namur avec Frank Defays
Entre 1996 et 1998, Marc Grosjean était entraîneur des Merles et comptait dans son effectif un certain Frank Defays. « J’ai eu Frank comme joueur à Namur, je l’ai affronté plusieurs fois comme adversaire en D1 et je l’ai pris avec moi à Dudelange », glisse celui qui est aussi passé par Visé et Eupen.
« C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup et je suis content de sa réussite comme entraîneur. Frank, c’est quelqu’un de bosseur, un grand professionnel doté d’une excellente mentalité. C’est un bel exemple pour pas mal de joueurs pros. On voyait qu’il était prédestiné à devenir entraîneur, c’était un leader naturel. Il était devenu une valeur sûre de notre D1 et maintenant il est à l’aube d’une belle carrière d’entraîneur qu’il est occupé à construire intelligemment. »
2
Sa période grand-ducale à Wiltz et Dudelange
C’est en 1993 qu’il débarque à Wiltz, en tant que joueur. Un an plus tard, il deviendra joueur-entraîneur et restera au club jusqu’à son départ pour Namur en 1996. « J’ai de très bons souvenirs de mon passage là-bas », glisse-t-il. « Wiltz m’a permis de débuter ma carrière d’entraîneur dans d’excellentes conditions que ce soit au niveau du projet ou des infrastructures. »
En 2009, soit 13 ans après son départ, il revient en BGL Ligue pour coacher pendant deux saisons Dudelange. « Là, c’était le club nº1 du pays. Un club très professionnel, j’ai gardé de bons contacts là-bas. Le foot luxembourgeois progresse bien mais reste bloqué car il ne parvient pas à franchir le cap du professionnalisme comme on l’entend en Belgique. Pourtant il y a de bons joueurs là-bas. »
3
Il a passé deux ans en Arabie Saoudite avec Preud’Homme
En 2012, Marc Grosjean rejoint le club d’Al Shabab à Riyad en Arabie Saoudite.
Coaché par Michel Preud’homme, le club l’engage pendant un an comme coach des Espoirs avant de devenir ensuite le T2 de l’actuel coach de Bruges. « J’ai vécu là-bas une aventure extraordinaire. Déjà, j’ai pu travailler avec Michel et Emilio Ferrera dans des conditions de travail parfaites. Et à côté de ça, j’ai vécu une expérience humaine incroyable. J’ai découvert un nouveau mode de fonctionnement et surtout une nouvelle culture. »
S’il a passé de bons moments là-bas, il ne se voit pas y retourner dans l’immédiat. « Le problème, c’est que quand vous partez là-bas, il y a un fameux éloignement par rapport à la famille. Je viens en plus d’être grand-père pour la 2e fois donc je ne suis pas prêt pour retenter l’aventure. Pourtant, j’ai eu la possibilité il y a peu avec une offre concrète venue du Qatar mais j’ai décliné. »
4
Son avis sur Virton, son futur adversaire
Ce dimanche, le Parc Duden voit débarquer Virton. « Virton, c’est un club tranquille dont on ne parle peu mais qui arrive toujours à atteindre ses objectifs », glisse Marc Grosjean. « Je me méfie fortement de cette équipe. Dans un bon jour, elle peut réaliser une performance contre n’importe quelle formation comme on a pu le voir dimanche passé contre le Cercle. »
Les Gaumais sont donc des concurrents directs de l’Union dans la course au top 8. « L’Union est quand même un club historique en Belgique. Même si cela date, c’est le 2e club le plus titré du pays (NDLR : 11 titres de champion de Belgique et 2 coupes entre 1904 et 1935). On se doit donc de finir dans les huit premiers. »

EXPRESS
Un gardien barbu, tatoué et mannequin

OG

UN KEEPER HIPSTER.
Dans les buts unionistes, on retrouve Anthony Sadin. Si le nom ne vous dit peut-être rien, il est impossible de passer à côté de lui lors d’une rencontre. Tatoué à l’envie, il arbore aussi une magnifique barbe de « hipster ». « Je pense que je suis en fait mon envie et mes goûts. J’aime tout ce qui est nordique, un peu bûcheron. Les hommes du Nord, de la forêt », a expliqué au micro de la RTBF celui qui est mannequin pour une agence à ses heures perdues.
UNION 60.
Le club bruxellois est célèbre pour son impressionnante série de matches sans défaite. En effet, entre le 8 janvier 1933 et le 10 février 1935, le club a aligné une série incroyable de 60 matches officiels sans défaite. Une série stoppée lors d’un derby au Daring (2-0).

31 octobre 2015
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FOOTBALL – DIVISION 2 (UNION SAINT-GILLOISE – VIRTON, CE DIMANCHE À 15H)
Nº2 à l’USG, entraîneur des gardiens à Tubize
Yoran Chalon, suit des cours d’entraîneur à 22 ans

JULIEN COLLIGNON

Sadin, Mandiangu, Chalon et Nguepenya, coach des gardiens par intérim pendant le stage.

M.FA.

Le football est très présent dans la vie de Yoran Chalon. Deuxième gardien à l’Union Saint-Gilloise, il est aussi entraîneur des jeunes à Tubize et passe même des cours d’entraîneur.

Dans l’ombre d’Anthony Sadin, Yoran Chalon prend son mal en patience en attendant d’obtenir sa chance dans les cages de l’Union. Entre-temps, il passe des cours d’entraîneur à seulement 22 ans.
« Cela fait maintenant quelques années que j’entraîne les gardiens à Tubize », explique-t-il.
« J’avais 17 ans à l’époque où j’ai commencé. Désormais, dans la continuité, j’ai choisi de passer les cours car je me vois bien entraîner par la suite. »
Chez les Sang et Or, club où il jouait encore la saison passée, Chalon s’occupe des gardiens jusqu’en U14. Les plus grands, il les voit une fois par semaine, en alternance avec Eric Deleu, ancien TG à Mons.
« C’est vrai que je suis jeune pour prendre des cours mais honnêtement, il y a quand même quelques personnes de mon âge. Même si la plupart sont des hommes entre 35 et 40 ans. Je ne sais pas si j’entraînerai en équipe première un jour. Mais j’aime beaucoup travailler avec les jeunes. Je passe le premier niveau du brevet puis je pourrai suivre une formation spécifique pour les gardiens. »
« JE SAIS CE DONT ILS ONT BESOIN »
Le fait que Chalon soit un joueur en activité représente un avantage selon lui.
« Je sais ce dont ils ont besoin aujourd’hui pour progresser et arriver à un certain niveau. J’aime beaucoup le contact avec les joueurs. On dit que la génération actuelle est difficile mais les joueurs que je côtoie sont super à l’écoute et très réceptifs. Je n’ai vraiment aucun problème . »
À côté de ça, Chalon est un joueur de l’Union Saint-Gilloise. Son temps de jeu cette saison ? Zéro minute.
« En signant à l’Union, je savais que Sadin partait comme numéro un », dit-il très humblement.
« Il a participé à la montée et il n’y avait pas de raison de changer pour changer. Il a bien commencé la saison et les résultats suivent. C’est vrai que j’arrive à un âge où j’ai faim de jouer mais je sais très bien que le rôle du gardien n’est pas le même que celui d’un attaquant. Ici, on ne le change pas après 70 minutes de jeu… Je dois donc faire preuve de patience . »
Il n’empêche que cela ne doit pas forcément être simple de trouver la motivation en semaine quand on sait pertinemment bien qu’on ne jouera pas le week-end.
UNE CONCURRENCE TRÈS SAINE
« J’ai donné mon accord pour être numéro 2. Et puis, on peut toujours monter dans un match à n’importe quel moment. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Le week-end dernier, Sadin avait un peu mal au mollet pendant la partie. Je dois donc me tenir prêt », souligne Chalon, qui insiste sur la bonne relation qu’il entretient avec son coéquipier. « On s’entend super bien et la concurrence est très saine ! »
Chalon sera d’ailleurs le premier supporter de Sadin contre Virton dimanche. « On doit gagner. Dans ce championnat, on ne peut pas se permettre de perdre deux ou trois matches d’affilée. »

3 QUEQTIONS À
Marc Grosjean
coach de l’union saint-gilloise

Avez-vous digéré la défaite contre le RWS Bruxelles ?
On n’a jamais dit qu’on allait gagner tous les matches. La défaite, cela fait aussi partie de notre travail. Nous l’avons gérée de la même manière qu’une victoire, c’est-à-dire avec modération et calme. Nous avons analysé ce match et l’objectif est de corriger cela contre Virton.
Que vous a-t-il manqué lors du derby ?
L’animation offensive n’a peut-être pas été suffisante pour mettre une équipe et une défense adverse bien en place en difficultés. Au niveau tactique, on n’a pas été assez performants offensivement non plus pour pouvoir les déstabiliser.
Un mot sur Virton ?
C’est un club dont on parle très peu mais qui s’est installé tranquillement, et depuis des années, en D2. Beaucoup de joueurs qui jouent en D1 sont passés par là, comme Meunier ou Emond. Cela veut dire qu’il y a un vrai travail de fond qui est effectué dans ce club. Dans un bon jour, Virton est toujours capable de battre n’importe quelle équipe.

EXPRESS
Zitte est rétabli et figurera dans le groupe

LE NOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati, Martens, Kocabas, Kaminiaris, G. Cabeke, A. Cabeke, Morren, Massengo, Neels, Zitte, Wallaert, Cocchiere, Lkoutbi, Fauré, Onana et Rajsel.
ZITTE.
Touché à la cheville après un coup direct, il est rétabli et devrait figurer dans le groupe.
VANDIEPENBEECK.
Il a repris l’entraînement mais il est évidemment encore en manque de rythme.
DA SILVA.
Dès la semaine prochaine, il pourra normalement reprendre les entraînements collectifs.

30 octobre 2015
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LA MUSIQUE DANS LES DIFFERENTS VESTIAIRES :

Certains la préfèrent dure et d’autres plus calme. On peut l’apprécier rythmée, posée voire même chaotique ou hystérique. De tout temps, la musique n’a jamais laissé indifférent. Cela vaut aussi pour un vestiaire de foot.

Afin de pouvoir accéder au top 8 synonyme de maintien, nos clubs de Division 2 ont axé leur recrutement sur la qualité mais également sur l‘ambiance dans le groupe. Ainsi, chaque vestiaire a son « DJ attitré » qui s‘occupe de diffuser du son, souvent selon ses goûts musicaux. Comme à Tubize où Medhi Fennouche assume son goût prononcé pour le rap français.
« Bien sûr, au début je mets des choses que j’aime comme du Booba ou du Kaaris, du rap français en général », sourit-il. « Mais je prévois aussi des chansons selon les goûts des autres. Quand je sais qu’un joueur aime une chanson, je la mets pour lui faire plaisir. J’ai fait exprès de prévoir une playlist pour satisfaire tout le monde. En fait, dès qu’on arrive au club et qu’on voit qu’il n’y a pas de musique, je prends mon téléphone et j’en mets directement. Pour mettre un peu d’ambiance. »
En compagnie de Philippe Liard, de Sega Keïta et de Clément Fabre, Fennouche est un des ambianceurs du vestiaire. Un rôle primordial pour un groupe.
« Dans notre vestiaire à Tubize, on aime rigoler. Sega et moi, on se taquine beaucoup par exemple. On aime faire rire la galerie », rigole l’ancien avant de Toulouse. « Pour moi, mettre de la musique, cela participe à l’ambiance du groupe. Pour le moment, nous avons un noyau où tout le monde regarde dans le même sens. Nous sommes dans le même projet et c’est très intéressant. On le sent sur le terrain, chacun fait les efforts pour tout le monde. »
Du rap au vitrio de Kaaris à la poésie d’Aznavour, il n’y a parfois qu’un pas. Ou plutôt une petite vingtaine de kilomètres. Ceux qui séparent Tubize du stade Marien à Saint-Gilles. Dans l’antre de l’Union, c’est en effet une musique bien différente qui résonne sous la direction du chef d’orchestre Cédric Fauré.
« J’aime plutôt les classiques de la chanson française donc il y a du Charles Aznavour, du Jacques Brel », lance d’emblée l’ancien attaquant de Charleroi. « C’est vrai que ce n’est pas commun d’entendre des musiques comme ça dans un vestiaire de foot. Mais tout le monde est ravi et c’est à l’image de notre noyau. Un groupe simple qui s’apprécie et qui ne se prend pas la tête. Et puis, parfois, je mets aussi des musiques plus actuelles qui sont à la mode. »
Pourtant, la mainmise relative de Fauré sur la radio des vestiaires de l’Union est parfois remise en question. Surtout par les joueurs plus jeunes comme Loïc Mandiangu, le troisième gardien. Mais toujours dans la bonne humeur.
« Il n’était même pas né quand toutes ces musiques sont sorties et ça me fait rire », poursuit Fauré. « Mais c’est un garçon très respectueux et je l’ai même converti à du Dalida (rires). »
Changement d’ambiance du côté du stade Machtens où le RWS Bruxelles a ses quartiers. Là-bas, c’est Moussa Traoré qui s’est érigé comme le DJ résidant et qui s’occupe de l’ambiance dans un vestiaire très éclectique.
« Chez nous, c’est du coupé décalé, du zouk, du RnB ou du rap. Pour le moment, on écoute pas mal le titre ‘Sapé comme jamais’ de Maître Gims », nous informe le principal intéressé. « C’est une grosse responsabilité de s’occuper de la sono mais c’est un truc naturel pour moi. Dans n’importe quelle équipe, il faut pouvoir prendre du plaisir pour être bons sur le terrain. De plus, je ne suis pas le seul à décider. Si une musique plaît à la majorité du groupe, ceux à qui ça ne plaît pas peuvent ensuite demander à passer quelque chose qui lui convient mieux. »
De plus, cet aspect de la vie d’un groupe permet de parfois voir ses coéquipiers sous un autre angle.
« La dernière fois, c’est Duplus qui s’est un peu lâché », rigole Traoré. « Et Jérémy Hughebaert est aussi rentré dans la danse. C’est chouette parce qu’ils sont d’un naturel plus timide. »
Et pour le moment, la musique suit son cours sans fausse note pour nos clubs puisque tous les trois font partie du top 8.

UNION

LOIC MANDIANGU VOUDRAIT CHANGER LA PLAYLIST À L’UNION
« Trop d’insultes dans mes musiques »

Loïc Mandiangu (tout à gauche) n’est pas trop calé Dalida.

DR

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Dans le vestiaire de l’Union, Loïc Mandiangu fait partie des éléments les plus jeunes. Et lorsque Cédric Fauré met ce qu’il considère comme de la musique de ‘vieux’, le troisième gardien unioniste n’hésite pas à donner son avis.
« Parfois, il met de la musique que je ne connais même pas », précise-t-il. « Ce sont des sons qui ne sont pas à la mode mais il n’empêche que parfois, je les apprécie. Mais à certains moments, cela énerve un peu les jeunes du groupe qui ont mon âge car nous préférons les musiques actuelles. Cependant, Cédric met aussi parfois des chansons que tout le monde aime bien. »
Alors qu’il est plutôt calé rap avec des artistes tels que Gradur et Eminem, Mandiangu ne se retrouve pas toujours dans du Dalida ou du Aznavour. Son message pour Cédric Fauré est alors simple.
« Mets nous plutôt des musiques du moment s’il te plait », lâche-t-il. « J’ai essayé de mettre du rap français un peu plus hardcore à une occasion mais le problème, c’est qu’il y a trop d’insultes. Ça n’a donc pas plu aux autres joueurs du noyau. Donc maintenant je ne peux plus en mettre », conclut-il en gardant le sourire.

TUBIZE

DI STEFANO ÉVOQUE L’AMBIANCE DE LA SAISON PASSÉE
« Le vestiaire était un cimetière »

Il aime cette ambiance.

Devaux

À Tubize, c’est une gentille petite guerre qui s’est engagée entre deux camps du vestiaire. D’un côté, les pros rap comme Sega Keïta et Medhi Fennouche, de l’autre, ceux qui veulent mettre fin à ce règne comme Vincent Di Stefano.
« En fait, ce type de musique ne me dérange pas, mais à petite dose », nous confie-t-il avec le sourire. « Philippe (ndlr : Liard), Clément (ndlr : Fabre) et moi-même, nous sommes plus vieux dans nos têtes (rires). Nous préférons les classiques ou les musiques qui bougent un peu mais sont connues de tous comme David Guetta. »
Pourtant, cette petite frange doit faire face au Booba, Kaaris ou Gradur diffusé par ses coéquipiers. Mais elle garde le contrôle d’un bastion.
« Sega et Medhi ont pris le contrôle de la radio du vestiaire mais nous tenons encore celle de la salle de musculation », rigole Di Stefano. « Cela occasionne des petites chamailleries sympathiques mais cela reste gentil et dans la bonne humeur. Cela peut paraître bête, mais la musique participe à la bonne ambiance dans le groupe. Lorsque l’on arrive le matin, que l’on met nos problèmes de côté et que l’on met de l’ambiance avec du son, cela donne de la vie à notre groupe. »
Ce qui était loin d’être le cas l’an dernier.
« Le vestiaire était plutôt un cimetière », grimace l’arrière gauche. « Il n’y avait pas de musique ni d’ambiance. Bien sûr, nous ne pouvons pas mettre tous nos résultats sur cette bonne atmosphère mais cela y participe. J’ai déjà connu cela une année en jeunes à Grenoble et nous avons fini champions. »

WHITE STAR

EN TANT QUE CAPITAINE, FRÉDÉRIC DUPLUS A LA LOURDE TÂCHE DE VEILLER À LA BONNE AMBIANCE DANS LE GROUPE
« Je valide les musiques qui passent dans notre vestiaire »

Le capitaine.

Devaux

Un capitaine a de nombreuses responsabilités et prérogatives. Cela peut aller de celles plus importantes comme remobiliser son groupe à celles plus légères comme s’assurer que l’ambiance reste toujours au beau fixe. Pour ce faire, c’est Frédéric Duplus qui fait office de médiateur pour la musique dans le vestiaire du RWS Bruxelles. Le capitaine étoilé a le pouvoir de valider ou non les sons qui seront diffusés dans le vestiaire.
« Mais ce sont plus Traoré, Niankou et Lokilo qui font office de DJ », précise l’arrière droit passé par Zulte Waregem. « Nous nous occupons de cet aspect de la vie du noyau de manière assez libre. Chacun met son style de musique et cela varie pas mal entre les joueurs. Il y en a pour tous les goûts, les plus jeunes comme les moins jeunes. Nous n’avons donc aucun souci avec cela. Moi, de mon côté, je valide. »
Ce sont surtout des musiques actuelles, du zouk, de la musique africaine ou de l’électro qui passent dans le vestiaire des hommes de John Bico.
DE LA MUSIQUE APRÈS UN MACH NUL
Le défenseur français l’affirme, cela a aussi son importance dans le groupe.
« La musique que nous passons participe à la bonne ambiance du noyau. De plus, cela nous stimule avant les matches ou cela peut nous permettre de nous remettre de certaines mauvaises rencontres », pointe-t-il. « Par exemple, après le match nul décevant à Geel, nous n’étions pas contents du résultat. Nous sommes revenus dans le vestiaire et c’était trop silencieux. Mais nous nous sommes dits : ‘nous n’avons tué personne, pourquoi est-ce qu’il n’y a pas de musique ?’ Quand cela va moins bien, cela nous aide à penser à autre chose. »
Avec succès puisqu’après le nul décevant de Geel, les Bruxellois ont décroché une victoire probante face à l’Union Saint-Gilloise. Il faut croire que les sons diffusés dans le vestiaire ont fortement motivé les joueurs.

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