Papy a déclaré
Bonjour,
Avez vous lu cet article de la DH, édifiant une fois de plus. (attention l’article complet est pour les abonnés).
Absolument inacceptable….ce genre de “club” n’a rien à faire dans le paysage du foot mais il loue un beau stade …n’est pas les grands penseurs de la Proleague…..
Greg a déclaré
foulephil a déclaré
« J’aime le vestiaire »
Après six mois à l’Union, Onana a enfin joué nonante minutes… avec la réserve lundiSE.H.
Son temps de jeu est très limité.
DR
À la poursuite d’un succès depuis trois rencontres, l’Union accueille Deinze avec la ferme intention de remporter son dernier match de 2015 au Parc Duden. Un nouveau match que passera Onana en tribunes.
Que cette fin d’année 2015 aura été mouvementée du côté de l’Union Saint-Gilloise. Après un bon début de saison, les Bruxellois ont connu, ces dernières semaines, plus de difficultés avec deux revers (face à Roulers et l’Antwerp) et un partage à Eupen. Manquant de réalisme en zone offensif, les Saint-Gillois ont l’occasion ce mercredi soir de renouer avec la victoire en accueillant Deinze, une équipe en pleine crise de confiance.
Un match qu’Hervé Onana suivra une nouvelle fois des tribunes, lui qui ne semble plus entrer dans les plans du coach pour le moment.
« Je suis un joueur de l’Union et je n’ai de problème avec personne », souligne-t-il. « Mais, on m’a fait comprendre que je n’avais pas le niveau. Pourtant, je me suis battu depuis le début de la saison . »
L’ancien joueur de Tubize et de Waasland-Beveren n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort, même si sa situation n’est pas toujours évidente à vivre.
« Je serai là jusqu’au bout, c’est ma mentalité. J’aime le vestiaire. J’ai connu la même chose à Tubize et je n’ai jamais bronché . »
Toujours est-il que l’ailier camerounais doit dorénavant se contenter des matches de la réserve pour garder le rythme. Et lundi soir, face à Eupen, il a fait parler de lui en plantant deux des quatre buts des siens (victoire 4-3).
« Depuis que je suis à l’Union, c’est-à-dire six mois, c’est la première fois que j’ai pu jouer nonante minutes ! Forcément, cela m’a fait du bien, mais j’ai dû attendre longtemps… »
Et d’ailleurs, depuis la rencontre contre Virton du 1er novembre dernier, il n’est plus jamais apparu sur la feuille de match. Une feuille de match où il était jusqu’alors toujours remplaçant. Monté au jeu à sept reprises, il comptabilise jusqu’à présent 140 petites minutes de jeu.
« L’an dernier, en D3, je faisais des bons matches. C’est pour ça que l’Union m’a fait signer jusqu’en 2017. Mais il ne me manquait que la réussite . »
Une réussite qui semble à nouveau fuir celui qui, par le passé, a fréquenté des joueurs de la trempe de Radzinski ou de Cavens.
« C’est pourquoi la concurrence ici ne m’a jamais fait peur. Quand on me demande si c’était ma meilleure période, je réponds toujours par la négative. Ma meilleure période, c’est chaque année dans le club où je suis . »LE RÉALISME FUIT LES SAINT-GILLOIS DEPUIS QUELQUES SEMAINES
« Important de ne pas se braquer »Quelques jours seulement après avoir ramené un point du périlleux déplacement à Eupen, l’Union tentera de renouer avec la victoire ce mercredi soir à l’occasion de la réception de Deinze.
« C’est la dernière rencontre du premier tout et la dernière de l’année au Parc Duden face à une équipe en difficultés. Il n’y a dès lors qu’une solution : nous devons l’emporter », pointait, très justement, Marc Grosjean.
Pour ce faire, il sera impératif de retrouver un certain réalisme devant la cage adverse ce qui, ces dernières semaines, fait cruellement défaut à l’Union Saint-Gilloise.
« L’équipe s’est rassurée au niveau de la qualité de son jeu face à Eupen. Mais il est clair que nous restons un peu sur notre faim au niveau du réalisme offensif. La réussite nous fuit, mais il est important de ne pas se braquer et surtout, de ne pas perdre confiance. »
D’ailleurs, le mentor saint-gillois est convaincu que ses ouailles retrouveront rapidement le chemin des filets.
« Nous axons des séances spécifiques sur la finition. Nous mettons tout en œuvre pour placer nos joueurs dans des situations de match. Mais à ce poste, plus qu’aux autres, c’est la confiance qui prime. »
Face à Deinze, qui n’arrive pas à trouver la bonne carburation, les attaquants auront une belle carte à jouer. « L’alchimie ne semble pas prendre dans cette équipe. C’est assez incompréhensible car elle est, sur papier, très costaude. Je pense que pour Deinze, la saison est déjà finie. Ils devront réaliser plus qu’un parcours de champion pour atteindre le top 8. »EXPRESS
Noyau completNOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati,
Cabeke A., Martens, Vandiepenbeeck, Kocabas, Cabeke G., Kaminiaris, Massengo, Morren,
Neels, Wallaert, Zitte, Da Silva,
Fauré, Cocchiere.
Marc Grosjean peut compter sur un noyau au grand complet pour la réception de Deinze.
ENTRAÎNEMENT.
Hier, les Unionistes se sont encore entraînés afin de peaufiner les derniers détails. Aujourd’hui, aucune séance n’est prévue.Mr Grosjean, pensez-vous vraiment que Bob Peeters n’a pas le niveau d’un coach de D1?.
Pensez-vous vraiment que Onana meilleurs buteurs D2 à plusieurs reprises n’a pas le niveau de D2?.A chaque licenciement, à chaque non titularisation, le coach / joueur prend une baffe dans la guelle.
Si on a fait comprendre à Onana qu’il n’a pas le niveau, c’est à cause d’une seule chose,
le manque de temps de jeu. Il attend depuis 6 mois 90 minutes de jeu.
C’est pour rire ou quoi?. Faites le jouer 1 mois 90 min en reserve et aligner le une fois dans un syteme 4-4-2 comme second attaquant.
On va voir qui n’a pas eu le niveau durant la 1ere partie de la saison.
Le coach ou Onana?
Je partage totalement ton avis … comment peut-on juger un joueur en le faisant jouer 3 minutes par match… ??
Il vient de jouer son premier match de 90 minutes … ok avec la réserve …mais il plante quand même directement 2 goals.
Je reste persuadé que ce joueur peut apporter qqchose à l’équipe et marquer des goals si on lui laisse du temps de jeu …
Et ce ne serait pas plus mal afin de faire souffler par exemple Cédric Fauré qui commence à être tout doucement au bout du rouleau physiquement … son raté incoryable à Eupen en est la plus belle preuve … il y a quelques semaines jamais il n’aurait raté ce goal…
Bonjour,
Avez vous lu cet article de la DH, édifiant une fois de plus. (attention l’article complet est pour les abonnés).
Depuis 1955, il n'y a qu'un seul club: l'UNION
foulephil a déclaré
« J’aime le vestiaire »
Après six mois à l’Union, Onana a enfin joué nonante minutes… avec la réserve lundiSE.H.
Son temps de jeu est très limité.
DR
À la poursuite d’un succès depuis trois rencontres, l’Union accueille Deinze avec la ferme intention de remporter son dernier match de 2015 au Parc Duden. Un nouveau match que passera Onana en tribunes.
Que cette fin d’année 2015 aura été mouvementée du côté de l’Union Saint-Gilloise. Après un bon début de saison, les Bruxellois ont connu, ces dernières semaines, plus de difficultés avec deux revers (face à Roulers et l’Antwerp) et un partage à Eupen. Manquant de réalisme en zone offensif, les Saint-Gillois ont l’occasion ce mercredi soir de renouer avec la victoire en accueillant Deinze, une équipe en pleine crise de confiance.
Un match qu’Hervé Onana suivra une nouvelle fois des tribunes, lui qui ne semble plus entrer dans les plans du coach pour le moment.
« Je suis un joueur de l’Union et je n’ai de problème avec personne », souligne-t-il. « Mais, on m’a fait comprendre que je n’avais pas le niveau. Pourtant, je me suis battu depuis le début de la saison . »
L’ancien joueur de Tubize et de Waasland-Beveren n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort, même si sa situation n’est pas toujours évidente à vivre.
« Je serai là jusqu’au bout, c’est ma mentalité. J’aime le vestiaire. J’ai connu la même chose à Tubize et je n’ai jamais bronché . »
Toujours est-il que l’ailier camerounais doit dorénavant se contenter des matches de la réserve pour garder le rythme. Et lundi soir, face à Eupen, il a fait parler de lui en plantant deux des quatre buts des siens (victoire 4-3).
« Depuis que je suis à l’Union, c’est-à-dire six mois, c’est la première fois que j’ai pu jouer nonante minutes ! Forcément, cela m’a fait du bien, mais j’ai dû attendre longtemps… »
Et d’ailleurs, depuis la rencontre contre Virton du 1er novembre dernier, il n’est plus jamais apparu sur la feuille de match. Une feuille de match où il était jusqu’alors toujours remplaçant. Monté au jeu à sept reprises, il comptabilise jusqu’à présent 140 petites minutes de jeu.
« L’an dernier, en D3, je faisais des bons matches. C’est pour ça que l’Union m’a fait signer jusqu’en 2017. Mais il ne me manquait que la réussite . »
Une réussite qui semble à nouveau fuir celui qui, par le passé, a fréquenté des joueurs de la trempe de Radzinski ou de Cavens.
« C’est pourquoi la concurrence ici ne m’a jamais fait peur. Quand on me demande si c’était ma meilleure période, je réponds toujours par la négative. Ma meilleure période, c’est chaque année dans le club où je suis . »LE RÉALISME FUIT LES SAINT-GILLOIS DEPUIS QUELQUES SEMAINES
« Important de ne pas se braquer »Quelques jours seulement après avoir ramené un point du périlleux déplacement à Eupen, l’Union tentera de renouer avec la victoire ce mercredi soir à l’occasion de la réception de Deinze.
« C’est la dernière rencontre du premier tout et la dernière de l’année au Parc Duden face à une équipe en difficultés. Il n’y a dès lors qu’une solution : nous devons l’emporter », pointait, très justement, Marc Grosjean.
Pour ce faire, il sera impératif de retrouver un certain réalisme devant la cage adverse ce qui, ces dernières semaines, fait cruellement défaut à l’Union Saint-Gilloise.
« L’équipe s’est rassurée au niveau de la qualité de son jeu face à Eupen. Mais il est clair que nous restons un peu sur notre faim au niveau du réalisme offensif. La réussite nous fuit, mais il est important de ne pas se braquer et surtout, de ne pas perdre confiance. »
D’ailleurs, le mentor saint-gillois est convaincu que ses ouailles retrouveront rapidement le chemin des filets.
« Nous axons des séances spécifiques sur la finition. Nous mettons tout en œuvre pour placer nos joueurs dans des situations de match. Mais à ce poste, plus qu’aux autres, c’est la confiance qui prime. »
Face à Deinze, qui n’arrive pas à trouver la bonne carburation, les attaquants auront une belle carte à jouer. « L’alchimie ne semble pas prendre dans cette équipe. C’est assez incompréhensible car elle est, sur papier, très costaude. Je pense que pour Deinze, la saison est déjà finie. Ils devront réaliser plus qu’un parcours de champion pour atteindre le top 8. »EXPRESS
Noyau completNOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati,
Cabeke A., Martens, Vandiepenbeeck, Kocabas, Cabeke G., Kaminiaris, Massengo, Morren,
Neels, Wallaert, Zitte, Da Silva,
Fauré, Cocchiere.
Marc Grosjean peut compter sur un noyau au grand complet pour la réception de Deinze.
ENTRAÎNEMENT.
Hier, les Unionistes se sont encore entraînés afin de peaufiner les derniers détails. Aujourd’hui, aucune séance n’est prévue.
Mr Grosjean, pensez-vous vraiment que Bob Peeters n’a pas le niveau d’un coach de D1?.
Pensez-vous vraiment que Onana meilleurs buteurs D2 à plusieurs reprises n’a pas le niveau de D2?.
A chaque licenciement, à chaque non titularisation, le coach / joueur prend une baffe dans la guelle.
Si on a fait comprendre à Onana qu’il n’a pas le niveau, c’est à cause d’une seule chose,
le manque de temps de jeu. Il attend depuis 6 mois 90 minutes de jeu.
C’est pour rire ou quoi?. Faites le jouer 1 mois 90 min en reserve et aligner le une fois dans un syteme 4-4-2 comme second attaquant.
On va voir qui n’a pas eu le niveau durant la 1ere partie de la saison.
Le coach ou Onana?
« J’aime le vestiaire »
Après six mois à l’Union, Onana a enfin joué nonante minutes… avec la réserve lundi
SE.H.
Son temps de jeu est très limité.
DR
À la poursuite d’un succès depuis trois rencontres, l’Union accueille Deinze avec la ferme intention de remporter son dernier match de 2015 au Parc Duden. Un nouveau match que passera Onana en tribunes.
Que cette fin d’année 2015 aura été mouvementée du côté de l’Union Saint-Gilloise. Après un bon début de saison, les Bruxellois ont connu, ces dernières semaines, plus de difficultés avec deux revers (face à Roulers et l’Antwerp) et un partage à Eupen. Manquant de réalisme en zone offensif, les Saint-Gillois ont l’occasion ce mercredi soir de renouer avec la victoire en accueillant Deinze, une équipe en pleine crise de confiance.
Un match qu’Hervé Onana suivra une nouvelle fois des tribunes, lui qui ne semble plus entrer dans les plans du coach pour le moment.
« Je suis un joueur de l’Union et je n’ai de problème avec personne », souligne-t-il. « Mais, on m’a fait comprendre que je n’avais pas le niveau. Pourtant, je me suis battu depuis le début de la saison . »
L’ancien joueur de Tubize et de Waasland-Beveren n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort, même si sa situation n’est pas toujours évidente à vivre.
« Je serai là jusqu’au bout, c’est ma mentalité. J’aime le vestiaire. J’ai connu la même chose à Tubize et je n’ai jamais bronché . »
Toujours est-il que l’ailier camerounais doit dorénavant se contenter des matches de la réserve pour garder le rythme. Et lundi soir, face à Eupen, il a fait parler de lui en plantant deux des quatre buts des siens (victoire 4-3).
« Depuis que je suis à l’Union, c’est-à-dire six mois, c’est la première fois que j’ai pu jouer nonante minutes ! Forcément, cela m’a fait du bien, mais j’ai dû attendre longtemps… »
Et d’ailleurs, depuis la rencontre contre Virton du 1er novembre dernier, il n’est plus jamais apparu sur la feuille de match. Une feuille de match où il était jusqu’alors toujours remplaçant. Monté au jeu à sept reprises, il comptabilise jusqu’à présent 140 petites minutes de jeu.
« L’an dernier, en D3, je faisais des bons matches. C’est pour ça que l’Union m’a fait signer jusqu’en 2017. Mais il ne me manquait que la réussite . »
Une réussite qui semble à nouveau fuir celui qui, par le passé, a fréquenté des joueurs de la trempe de Radzinski ou de Cavens.
« C’est pourquoi la concurrence ici ne m’a jamais fait peur. Quand on me demande si c’était ma meilleure période, je réponds toujours par la négative. Ma meilleure période, c’est chaque année dans le club où je suis . »
LE RÉALISME FUIT LES SAINT-GILLOIS DEPUIS QUELQUES SEMAINES
« Important de ne pas se braquer »
Quelques jours seulement après avoir ramené un point du périlleux déplacement à Eupen, l’Union tentera de renouer avec la victoire ce mercredi soir à l’occasion de la réception de Deinze.
« C’est la dernière rencontre du premier tout et la dernière de l’année au Parc Duden face à une équipe en difficultés. Il n’y a dès lors qu’une solution : nous devons l’emporter », pointait, très justement, Marc Grosjean.
Pour ce faire, il sera impératif de retrouver un certain réalisme devant la cage adverse ce qui, ces dernières semaines, fait cruellement défaut à l’Union Saint-Gilloise.
« L’équipe s’est rassurée au niveau de la qualité de son jeu face à Eupen. Mais il est clair que nous restons un peu sur notre faim au niveau du réalisme offensif. La réussite nous fuit, mais il est important de ne pas se braquer et surtout, de ne pas perdre confiance. »
D’ailleurs, le mentor saint-gillois est convaincu que ses ouailles retrouveront rapidement le chemin des filets.
« Nous axons des séances spécifiques sur la finition. Nous mettons tout en œuvre pour placer nos joueurs dans des situations de match. Mais à ce poste, plus qu’aux autres, c’est la confiance qui prime. »
Face à Deinze, qui n’arrive pas à trouver la bonne carburation, les attaquants auront une belle carte à jouer. « L’alchimie ne semble pas prendre dans cette équipe. C’est assez incompréhensible car elle est, sur papier, très costaude. Je pense que pour Deinze, la saison est déjà finie. Ils devront réaliser plus qu’un parcours de champion pour atteindre le top 8. »
EXPRESS
Noyau complet
NOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati,
Cabeke A., Martens, Vandiepenbeeck, Kocabas, Cabeke G., Kaminiaris, Massengo, Morren,
Neels, Wallaert, Zitte, Da Silva,
Fauré, Cocchiere.
Marc Grosjean peut compter sur un noyau au grand complet pour la réception de Deinze.
ENTRAÎNEMENT.
Hier, les Unionistes se sont encore entraînés afin de peaufiner les derniers détails. Aujourd’hui, aucune séance n’est prévue.
L’Union SG a rassuré avant de recevoir Deinze
MICKAËL FABRI
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En allant chercher un point sur la pelouse d’Eupen, l’Union Saint-Gilloise s’est particulièrement rassurée au moment d’entamer le second tour du championnat.
Les Saint-Gillois auraient même pu espérer revendiquer la victoire avec un peu plus de réalisme. À la 87 e minute de jeu, Cédric Fauré s’est retrouvé quasiment seul face au but avant d’envoyer le cuir largement au-dessus du but.
« J’ai eu trois ou quatre occasions et je devais au moins en conclure une », pestait-il au moment de commenter ce partage. « Vu la physionomie du match, c’est deux points de perdus. »
En tenant la comparaison face à l’un des candidats au titre, l’Union a pris le taureau par les cornes pour éviter d’enregistrer une troisième défaite consécutive qui aurait été difficile à encaisser alors que le premier tour était réussi.
« C’est un bon point à prendre », souligne quand même Cédric Fauré, très déçu. « On avait vraiment à cœur de se rassurer », ajoute-t-il aussitôt.
Grégoire Neels était ravi d’avoir retrouvé le jeu que l’Union a affiché pendant le premier tour. « Le coach voulait qu’on retrouve le réalisme dans notre jeu, nous l’avons fait défensivement en ne prenant pas de but. C’est positif. Nous avons fait un super match. Les joueurs d’Eupen nous ont dit que nous avons été impressionnants. Impressionnants peut-être mais avec un point. Dommage. »
C’est d’autant plus dommage que la victoire était à portée de crampons. « La victoire était effectivement très proche. Nous avons dominé le match, même à onze contre onze. On peut regretter les trois points parce que nous avons galvaudé pas mal d’occasions. Celle de Fauré ? On ne va pas l’accabler. Il nous a rapporté pas mal de points. Quand on voit comment la basse passe à côté, c’est incroyable. »
De son côté, Grégoire Neels s’est aussi illustré en étant à l’origine de l’exclusion de Garcia. « Je vais au contact et il me fait un coup de boule. La rouge est indiscutable. Les images le montreront. »
En supériorité numérique, l’Union a eu l’occasion de faire le jeu. « Mais nous devions rester vigilants. Les joueurs d’Eupen gardent leur qualité. »
Avec un boulot important abattu au milieu de terrain, Grégoire Neels a contribué à la bonne prestation de sa formation.
« Nous savions que nous aurions un creux dans la saison. Ce petit match de pause forcée la semaine dernière nous a permis de retrouver un peu de vivacité et de fraîcheur », analyse-t-il.
L’Union espère désormais garder cette nouvelle fraîcheur au moins jusqu’à la trêve. Mercredi, c’est déjà Deinze qui viendra défier les Saint-Gillois au stade Marien.
L’Union est passée tout près !
Il n’a manqué que la finition aux Saint-Gillois
MICKAËL FABRI
Fauré a raté une énorme occasion en fin de match.
Devaux
L’Union a mis un terme à sa série de deux défaites en venant chercher un très bon point sur la pelouse d’Eupen. Les Saint-Gillois étaient à ce point dans leur rencontre qu’ils auraient très franchement pu espérer (et même mériter) l’emporter.
Marc Grosjean l’a dit avant la rencontre, il souhaitait voir ses joueurs sortir une « grosse prestation », estimant qu’aller à Eupen représentait « une bonne occasion » pour le faire. Après les nonante minutes, il se dit « partagé ». « Entre la satisfaction de repartir avec un point et le goût de trop peu », explique-t-il. « Nous aurions pu gagner en concrétisant l’une ou l’autre de nos possibilités. On a vu une belle qualité de jeu. Mon équipe était bien en place avec un bon pressing et on s’est créé quelques opportunités sans être réellement mis en danger. »
Concentrés, appliqués et combatifs, les Unionistes sont rentrés directement dans les débats. S’il y a quinze jours, l’Union avait encaissé très (trop ?) rapidement sur la pelouse de l’Antwerp, les Jaune et Bleu ont retenu la leçon et faisaient plus que contrarier la machine germanophone. Le pressing constant exercé pendant le premier quart d’heure annihilait presque totalement la tactique de Jordi Condom, le T1 eupenois.
Par contre, il fallait encore attendre pour avoir droit aux premiers frémissements dans les tribunes. Ce sommet entre le second, Eupen, et le cinquième du classement, l’Union, était surtout l’occasion de voir deux blocs très bien organisés et qui s’appliquaient surtout à ne pas commettre l’erreur fatale.
Comme souvent dans ces cas-là, un détail peut faire la différence et l’Union espérait bien que l’exclusion de Garcia provoquée par Neels juste avant la mi-temps allait être ce détail.
Les premières minutes de la seconde période n’apportaient en tout cas aucune réponse immédiate. Eupen gardait son organisation et laissait l’initiative à l’Union. Les Saint-Gillois ne se lançaient pas tête baissée dans la partie, prenant soin de faire circuler et chercher calmement la faille.
Le chrono défilait et les Saint-Gillois sentaient de plus en plus qu’il y avait un coup à faire au Kerhweg. Ils auraient bien sûr signé des deux mains pour un nul mais vu les circonstances du match et la supériorité numérique, ils espéraient bien repartir avec la totalité de l’enjeu. offensivement, les situations dangereuses défilaient mais à l’image des semaines précédentes il manquait cette réussite dans le dernier geste.
En face, Eupen visait le contre et exprimait régulièrement ses capacités techniques, forçant les Unionistes à ne pas trop se découvrir.
La fin de rencontrer était aussi passionnante que haletante. Alors que le marquoir affichait la 87e minute, Fauré avait la balle de 0-1 au bout des crampons mais l’attaquant français expédiait le cuir au-dessus. C’était l’occasion pour l’Union de frapper un grand coup en ouverture de cette nouvelle journée de championnat.
« J’ai tout raté », expliquait Cédric Fauré après le match. « Je n’ai pas eu de réussite. J’ai eu des occasions mais je n’ai pas su les concrétiser. C’est dommage pour l’équipe. On peut avoir des regrets même si on aurait signé des deux mains pour un point ici. »
Avec ce point, l’Union met fin à sa série de deux défaites et a rassuré avant Deinze, mercredi.
Rajsel est suivi de près par plusieurs clubs de D1
Le mercato approche à grands pas et les clubs s’activent pour avancer sur plusieurs dossiers en vue de réaliser quelques transferts en janvier pour renforcer leur équipe. Les prestations de l’Union Saint-Gilloise semblent ne pas passer inaperçue. On apprend ainsi que plusieurs clubs de division 1 suivent de près les prestations de Nicolas Rajsel. Certaines sources évoquent même qu’un club néerlandais est également sur sa piste.
D’autres unionistes devraient aussi susciter de l’intérêt. On pense notamment à Tracy Mpati, très en verve depuis le début et déjà visionné à une reprise par Hein Vanhaezebrouck, le coach de La Gantoise.
Kocabas espère retrouver Eupen et surtout… sa place
Face à l’Antwerp, Massengo lui a été préféré
MICKAËL FABRI
Fazli Kocabas a été titularisé la première fois face à Coxyde.
Van Ackeleyen
À Eupen, l’Union va tenter de mettre fin à une série de deux défaites consécutives. Si le revers à l’Antwerp était plus prévisible, il s’agit surtout de gommer la défaite concédée à domicile face à Roulers il y a trois semaines. Pour l’occasion, Fazli Kocabas va retrouver un club qu’il connaît par cœur. Titulaire au sein de la formation germanophone entre 2009 et 2013, et même capitaine l’espace d’une saison, il va retrouver le Kehrweg ce vendredi soir.
Après l’Antwerp, l’Union va désormais se frotter à Eupen, autre ténor de la série. En deux semaines, les hommes de Marc Grosjean auront donc joué le second et le troisième du classement.
« Jouer Eupen, ce n’est pas comme jouer Heist sans leur manquer de respect. C’est une formation qui joue très bien au foot sur un très beau terrain qui s’y prête. Ce sera sans aucun doute une rencontre assez ouverte », explique Fazli Kocabas.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le défenseur central sait de quoi il parle. Membre important des Pandas de 2009 à 2013, il a vécu des émotions assez fortes au sein du club germanophone dont la montée en D1 en 2010.
« C’est un club que je connais bien », confie-t-il. « J’ai vécu quatre belles saisons mais cette rencontre sera spéciale pour le groupe, pas que pour moi. Nous nous déplaçons chez un candidat au titre alors que nous restons sur deux défaites. Il ne faut pas paniquer mais nous devons être bien concentrés au moment d’aborder ce rendez-vous », ajoute-t-il ensuite.
Privé d’une rencontre face à Deinze la semaine dernière en raison de la menace d’attentats terroristes, les Saint-Gillois ont dû se contenter d’une joute amicale entre eux pour garder le rythme. Fazli préfère pointer le positif que s’appesantir sur les aspects négatifs d’un tel report.
« Imaginons que l’on ait perdu face à Deinze, ça n’aurait pas été l’idéal pour la confiance d’aller à Eupen après trois défaites. Ici, nous pouvons bénéficier du retour des blessés et chacun a pu récupérer pour aborder cette rencontre importante dans les meilleures conditions. »
Aligné dès son arrivée dans la ligne arrière, Fazli a enchaîné avec six rencontres comme titulaire avant de céder sa place pour le choc à l’Antwerp. « Physiquement, je me sens beaucoup mieux par rapport à la condition que j’avais quand j’ai signé mon contrat. Comme défenseur, c’est vraiment important de pouvoir enchaîner les rencontres. Ce n’est pas comme un attaquant qui peut monter au jeu et être déterminant. Un défenseur ressemble plutôt à un gardien de but qui, généralement, enchaîne les rencontres et ne monte que rarement lorsqu’il est sur le banc. »
Pourtant, à l’Union, Fazli Kocabas a déjà été remplacé à trois reprises sur les six matches qu’il a commencés.
« Ce sont les circonstances de match qui ont poussé le coach a effectué des changements tactiques. Je n’ai pas l’habitude mais c’est pour le bien de l’équipe. Je sais que j’ai besoin de rythme pour atteindre mon meilleur niveau. Je dirais qu’il faut compter une petite dizaine de matches consécutifs pour y arriver. Il ne faut pas oublier que je n’ai pas eu de préparation et que je suis arrivé au milieu du premier tour. »
Remplacé par Jordan Massengo en défense face à l’Antwerp, Fazli Kocabas espère bien récupérer sa place pour ses retrouvailles avec le Kehrweg.
MARC GROSJEAN VEUT VOIR SON ÉQUIPE SORTIR UNE GROSSE PRESTATION
« Aller chercher un bonus à Eupen »
Marc Grosjean.
Devaux
Déçu de ne pas avoir pu jouer face à Deinze dimanche passé, Marc Grosjean a eu l’occasion, avec ses joueurs, de préparer minutieusement cette joute face à Eupen. Ce vendredi soir, il espère que son groupe saura faire preuve de réalisme pour ne pas repartir du Kehrweg bredouille.
« Nous pouvons nous attendre à un match difficile en nous rendant chez l’un des ténors de la série. Nous entamons aussi nos matches retours même s’il nous reste encore à affronter Deinze. La priorité reste bien sûr les points et sur les derniers matches d’Eupen, en les ayant analysés, et indépendamment de leurs qualités que tout le monde connaît, il y a de la place pour prendre quelque chose. »
Mais les Unionistes devront forcément répondre aux attentes et se montrer intransigeants. Tant offensivement que défensivement. « Ce n’est effectivement qu’à une seule condition : retrouver notre réalisme. Ces dernières semaines, nous avons régulièrement et facilement encaissé dans le premier quart d’heure sans concrétiser nos occasions. »
Face à Eupen, le coach saint-gillois a un objectif très précis. « Nous voulons collecter au moins autant de points que lors du premier tour. Face à Eupen, nous avions perdu à domicile. L’objectif est donc d’aller chercher un bonus en prenant au moins un point. »
Marc Grosjean souligne aussi qu’il « est temps que l’Union réalise une prestation de premier choix ». « Ici, nous avons l’occasion de le faire à Eupen. »
Verdict ce vendredi soir.
EXPRESS
Au complet !
LE NOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati, Cabeke A., Martens, Vandiepenbeeck, Kocabas, Cabeke G., Kaminiaris, Massengo, Morren, Neels, Wallaert, Zitte, Da Silva, Fauré, Cocchiere et ?.
Marc Grosjean attendait l’entraînement de hier soir pour compléter son noyau.
INFIRMERIE.
Gênés par des petites blessures, Fauré, Rajsel et Zitte sont rétablis et aptes pour ce déplacement à Eupen.
ARBITRE.
M. Vertenten.
L’UNION DÉPLORE LA REMISE DU MATCH
« Un calendrier catastrophique »
OLIVIER EGGERMONT
Tracy Mpati déplorait la remise de ce week-end.
Devaux
Malgré l’abaissement du niveau de la menace de 4 à 3, la rencontre de l’Union Saint-Gilloise ne se jouera pas ce dimanche. Une situation qui est loin de convenir aux Saint-Gillois. En effet, ils restent sur deux défaites et auraient voulu profiter de cette rencontre contre Deinze pour redresser la barre.
« Mais nous devons faire avec, ce seront trois points à aller chercher plus tard », déplore un Marc Grosjean qui estimait que cette annulation avait été décidée trop vite car « même si le gouvernement avait annoncé que la menace était maintenue à quatre jusque lundi, celle-ci était susceptible de changer à tout moment. Nous aurions donc pu attendre un peu plus longtemps avant de prendre une décision. Le fait qu’Anderlecht joue également à domicile ce dimanche a aussi joué. »
Le coach aurait bien voulu disputer un match amical mais le club n’a pas trouvé d’adversaire potentiel. « Nous aurions voulu jouer contre Geel (ndlr : qui est bye) mais ils ont déjà un match prévu contre une équipe bis du Standard. » Et la semaine prochaine, un déplacement difficile à Eupen se profile. L’Union pourrait donc enchaîner une troisième défaite de suite avant … de se retrouver bye lors de la journée suivante !
« C’est un calendrier catastrophique qui nous attend avec cette remise », s’alarme le coach unioniste. « Mais nous allons tout faire pour rejouer le match contre Deinze en 2015. Nous n’aurons pas la possibilité de le faire en 2016 donc il nous faut trouver une solution. »
D’un autre côté, cette trêve forcée de deux semaines pourrait être l’occasion pour les Bruxellois de recharger les batteries. Si le mentor unioniste reconnaît que cela pourrait profiter à des éléments comme Da Silva, « qui aura plus d’entraînements dans les jambes », ou Zitte, « qui s’est entraîné normalement depuis lundi », cela n’est pas le cas de tout le monde. Pour ceux qui ont besoin de compétition, cette remise est une mauvaise chose, d’autant que le match de l’équipe réserve face à l’Antwerp qui devait se dérouler lundi a également été remis.
« JE NE ME SENS PAS FATIGUÉ »
Pour les joueurs aussi, cette situation n’est pas simple à gérer. Ils auraient voulu disputer ce match contre Deinze.
« Après deux défaites, nous aurions pu redresser directement la barre », confirme Tracy Mpati. « C’est la déception qui prime dans le groupe. Même si nous comprenons qu’il ne faille pas prendre de risques. »
D’autant que Mpati habite à Molenbeek et qu’il passe souvent aux endroits qui ont été perquisitionnés. « Mais je n’ai rien vu de spécial », confie le joueur qui a joué tous les matches depuis le début de la saison. « Mais je ne me sens pas fatigué. Le coach m’a d’ailleurs félicité contre l’Antwerp. Face à ces derniers, c’est un coup au mental qui nous a ralentis, pas la fatigue. Nous prenons deux buts tôt dans le match mais si nous avions marqué, nous n’aurions pas vu la fatigue. » Reste que dans le pire des scénarios, l’Union pourrait se retrouver à seulement trois points de la neuvième place ce dimanche.
UNION / Nouvelles de deux anciens 😉
Michel Delph et son académie au profit des jeunes
Il est entouré d’anciens joueurs comme Capilla
MICKAËL FABRI
Michel Delph est aussi formateur au CS Brainois.
DR
Ancien joueur de l’Union, de la RUSAS, de Ganshoren, de Nivelles mais aussi de Wavre, Michel Delph reste un passionné de foot jusqu’au bout des crampons. Il y a de ça deux ans, il a lancé son académie, la FitSoccer, depuis en plein essor. Aujourd’hui, il cumule les casquettes entre la formation au CS Brainois, son académie à Tubize et son diplôme d’entraîneur UEFA B.
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Michel Delph a arrêté sa carrière à la fin de l’année 2007. Du haut de ses 30 ans, il avait alors pas mal bourlingué et connu pas mal d’émotions dans la sphère du ballon rond. C’est bien sûr à l’Union Saint-Gilloise où il s’est révélé en évoluant au sein de l’équipe première. Par la suite, il a connu pas mal d’autres défis qui l’ont emmené tantôt ailleurs à Bruxelles ou ses environs (Ganshoren, RUSAS, Grombergen, Uccle) tantôt dans le Brabant (Nivelles, Wavre).
Une carrière riche qu’il a, depuis, souhaité mettre à profit pour les plus jeunes. C’est le cas au CS Brainois où il transmet une partie de ses compétences aux plus petits. Mais aussi à travers les activités de son académie, la FitSoccer.
« Avec quelques amis, nous voulions proposer des entraînements spécifiques différents de ceux que les enfants peuvent avoir dans leur club éventuel la semaine. Ici, l’idée est de pouvoir proposer plusieurs activités avec ballon. On axe réellement l’entraînement sur le geste et la répétition. C’est très important de pouvoir répéter les mouvements jusqu’à ce qu’ils soient assimilés. Une fois que c’est bien enregistré, on travaille l’intensité. Dans nos séances, nous n’allons pas travailler les démarquages par exemple », explique Michel Delph.
Ses premiers pas, l’Académie FitSoccer les a faits à Dworp, à l’Urban Foot. Aujourd’hui, Michel Delph et ses amis ont migré vers le centre de l’Union belge à Tubize. « Cela offre plus de possibilités et d’espaces. Cela nous a aussi permis d’attirer davantage d’enfants entre 10 et 15 ans alors qu’avant, nous avions plutôt des enfants en bas âge. »
Chaque dimanche après-midi, près de 60 à 80 enfants (NDLR : environ 120 enfants sont inscrits) se retrouvent pour une séance spécifique encadrée par d’anciens joueurs. À l’image de Michel Delph mais pas seulement. « Miguel Capilla, avec qui j’ai joué à l’Union, Juan Martinez, également impliqué dans la formation au CS Brainois, Norbert Berdayes, ancien coordinateur des jeunes à Waterloo et Dimitri Desmet, ancien joueur de Braine et Hal font partie de l’équipe », précise Michel Delph.
À travers ses séances organisées, l’Académie veut répondre à un besoin, celui de proposer un complément idéal aux entraînements des clubs. « Nous pouvons travailler avec eux le contrôle du ballon et la technique pour ceux qui veulent aller plus loin. Mais notre activité ne se limite pas à ça. Nous proposons aussi à ceux qui le souhaitent un apprentissage en partant des bases. Certains n’évoluent pas en club et souhaitent apprendre au sein de notre académie. En venant chez nous, cela leur donne l’occasion de pouvoir évoluer en toute sérénité et en s’amusant sans être directement confronté à la pression que peuvent procurer certains matches », explique encore Michel Delph.
Si l’Académie tourne plutôt bien, les demandes affluent pour savoir si des stages sont proposés. « On ne peut pas aller jusqu’à proposer des stages en ce moment. Le problème reste le temps. La demande est là. Les installations sont là. Mais si on ne sait pas le garantir pour l’heure, à terme, cela reste un souhait. »
L’Académie a encore de beaux projets devant elle.
MIGUEL CAPILLA EST RAVI DE CE NOUVEAU DÉFI
« J’ai intégré l’équipe il y a un mois »
Bien connu dans le paysage footbalistique brabançon wallon et bruxellois, Miguel Capilla a récemment décidé de rejoindre l’équipe. « Cela fait un peu plus d’un mois que je donne des entraînements », explique-t-il.
« En fait, je fais les cours d’entraîneurs avec Michel et comme je n’avais rien de particulier le dimanche à part voir les matches de l’Union (NDLR : il a déjà été voir 5 ou 6 rencontres de l’Union cette saison), je me suis dit pourquoi pas. Je trouve cela vraiment bien de pouvoir aider les enfants à répéter et améliorer leurs gestes pour qu’ils continuent de progresser », poursuit-il alors qu’il dispose souvent d’un groupe de 8 à 10 enfants chaque dimanche.
Une belle occasion aussi pour l’ancien unioniste de partager sa science du ballon rond mais aussi de profiter d’un moment supplémentaire avec son fils.
« Cela me permet de le prendre avec moi et de l’habituer à être coaché par quelqu’un d’autre. »
Le reste du temps, Miguel Capilla coache aussi au Léopold, là où évolue également son fils.
MIGUEL CAPILLA ET MICHEL DELPH SONT HEUREUX DE VOIR L’UNION JOUER AVEC AMBITION EN D2
« Ce que l’Union SG fait est extraordinaire »
Ça tourne à l’Union.
Devaux
Anciens unionistes, Michel Delph et Miguel Capilla ne restent bien sûr pas insensibles aux résultats du club saint-gillois en deuxième division.
« Voir l’Union en deuxième division me fait plaisir. Cela a toujours été un super public. C’est un club qui regroupe toutes les cultures. Je trouve ça extraordinaire et de les voir en plus jouer le haut du tableau avec une certaine ambition est vraiment bien », explique Michel Delph.
Miguel Capilla, lui, a déjà vu plusieurs fois l’Union cette saison. « Cette équipe m’a bien plue. Ils ont bien su profiter de certains moments en ce début de saison pour revenir au score. Ce ne sera pas possible toute l’année. Et je trouve que ce qu’ils réussissent à faire en ce moment est vraiment bien. Il y a de très bonnes choses qui sont mises en place et le club a su attirer de très bons joueurs. J’espère sincèrement que le club saura se stabiliser dans les huit premiers et garder le statut de club professionnel. »
Un atout qui se traduirait aussi pour les jeunes. « C’est plus intéressant pour le club de faire partie des huit premiers car ça permettra de proposer des catégories avec un meilleur niveau et tenter plus facilement l’arrivée de bons jeunes joueurs. »
Michel Delph est persuadé que l’Union peut saisir cette occasion pour se refaire une place de choix dans le football belge.
« Je suis content de voir que l’Union puisse rivaliser avec les équipes de tête en D2. Pourquoi ne pas les voir jouer un jour en D1 ? Il y a de la place à côté des clubs francophones d’Anderlecht, de Charleroi et plus loin du Standard et Monscron. »
Le public suit aussi. « J’ai eu l’occasion de jouer devant 6.000 personnes quand l’Union a affronté Anderlecht pour le centenaire mais l’engouement actuel est impressionnant. Tout en restant fidèle à la culture et à l’image du club. »
Le sport bruxellois encore au ralenti dans la capitale
Plusieurs matches, dont celui de l’Union SG, ont été remis pour des raisons de sécurité
CHRISTOPHER STELLA
Les tribunes du stade Marien seront vides ce week-end.
Devaux
Si Anderlecht joue à huis clos face à OHL, l’Union Saint-Gilloise, elle, n’a pas eu d’autre choix que d’accepter la décision du bourgmestre, Charles Picqué, d’annuler la rencontre l’opposant à Deinze ce dimanche.
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Comme la semaine passée pour le RWS Bruxelles et le RWDM, l’Union Saint-Gilloise a vu sa rencontre de championnat face à Deinze être annulée pour des raisons de sécurités. Toujours en alerte 4, Charles Picqué, le bourgmestre de Saint-Gilles, ne voulait pas prendre de risques inutiles d’autant plus que les Jaune et Bleu attirent quand même pas mal de supporters à chaque match à domicile. Ceci dit, cette nouvelle n’arrange pas vraiment les affaires des Saint-Gillois.
« La remise de la journée n’est pas du tout une bonne chose pour nous », criait Guy Brison, vice-président du club. « Après deux défaites consécutives face à Roulers et l’Antwerp, nous comptions sur la réception de Deinze pour reprendre des couleurs. Or ce ne sera pas le cas. Pire que ça même. Cette remise pourrait avoir des répercussions sur notre classement, et par conséquent, sur le moral des joueurs. »
En effet, les hommes de Marc Grosjean, qui râle par rapport à cette situation, connaîtront un calendrier quelque peu allégé pour ce mois de décembre.
« La semaine prochaine, nous nous déplaçons à Eupen et puis, nous sommes déjà bye. Cela veut dire que nous pouvons nous enfoncer dans notre spirale négative et enregistrer une troisième défaite consécutive sans pour autant relever la tête la semaine suivante. C’est une situation qui ne nous convient évidemment pas et qui pourrait affecter le moral des troupes qui connaît peut-être actuellement la première période un peu plus difficile de la saison », soulignait-il.
À quelques kilomètres du Parc Duden, la rencontre de Jupiler Pro League entre Anderlecht et OHL, elle, aura bel et bien lieu mais à huis clos. Une situation inenvisageable et qui n’a d’ailleurs pas été envisagée.
« Nous ne sommes pas Anderlecht et nous n’avons pas le même budget. Jusque-là, je ne vous apprends rien. Le Sporting fonctionne avec des abonnements et le stade est quasi rempli grâce à ça. Nous, par contre, un huis clos est inenvisageable car les recettes sont très importantes pour les finances du club. On ne pourrait pas se le permettre. Ceci dit, nous n’avons même pas eu le choix puisque la remise a été directement décrétée. »
À LA RECHERCHE D’UN AMICAL
Ces derniers temps, les Saint-Gillois paraissaient éreintés physiquement. Cette remise leur permettra donc, d’un côté, de recharger les batteries.
« Peut-être mais cela ne change pas grand-chose au final. Le groupe est assez large pour que Marc Grosjean effectue des rotations et puis les joueurs auraient eu l’occasion de recharger les batteries lors de la semaine bye. »
Quoi qu’il en soit, les Saint-Gillois ne joueront pas ce week-end, du moins en championnat.
« Nous regardons pour organiser un match amical. Nous avions une réponse positive de la part d’OHL mais comme il joue finalement contre le Sporting, on devra se retourner vers des formations de divisions inférieures. Et forcément, la rencontre devra se jouer en dehors de Bruxelles. »
LES BUTEURS
LE CLASSEMENT DES BUTEURS
12 buts
12 BUTS
Mamadou Diallo (Tubize)
11 BUTS
Victor Curto Ortiz (Eupen)
10 BUTS
Etien Velikonja (Lierse)
8 BUTS
Cédric Fauré (Union)
7 BUTS
Jean-François Mbuba (Virton)
6 BUTS
Nico Binst (Antwerp)
Ivan Yagan (Cercle)
Alessio Allegria (Geel)
Dylan De Belder (Lommel)
Sven De Rechter (Roulers)
Megan Laurent (Tubize)
5 BUTS
Grégory Dufer (Antwerp)
Lonsana Doumbouya (Cercle)
Jérôme Mézine (Deinze)
Florian Taulemesse (Eupen)
Mickael Seoudi (Roulers)
Davy Brouwers (Roulers)
Nicolas Rajsel (Union)
Mamadou Fall (White Star)
4 BUTS
Joeri Dequevy (Antwerp)
Mathieu Maertens (Cercle)
Arne Naudts (Cercle)
Wolke Janssens (Dessel)
Luis Garcia Fernandez (Eupen)
Youssef Boulaouali (Heist)
Wouter Scheelen (Lommel)
3 BUTS
Darius Hillewaere (Coxyde)
Nicolas Rommens (Dessel)
Jari Breugelmans (Dessel)
Jose Maria Cases Hernandez (Eupen)
Jeffren (Eupen)
Geert Berben (Geel)
Bart Webers (Heist)
Christophe Bertjens (Lommel)
Khallil Lambin (Patro)
Adrian Adam (Patro)
Théo Pierrot (Seraing)
Mathieu Udol (Seraing)
Erwin Senakuku (Seraing)
Kwame Nsor (Seraing)
Sega Keïta (Tubize)
Florent Zitte (Union)
Augusto Alves Da Silva Neto (Union)
Raoul Ngadrira (Virton)
Alexis Lafon (Virton)
Moussa Traoré (White Star)
Grégory Grisez (White Star)
« À l’Antwerp, le danger vient de partout »
Da Silva a rejoué après un mois et demi d’arrêt
MICKAËL FABRI
La dernière apparition de Da Silva remonte au 7 octobre face à Lommel.
Devaux
En se déplaçant au Bosuil dimache soir, l’Union avait l’occasion de s’évaluer face à l’un des ténors de la série. Après les nonante minutes de jeu, force est de constater qu’il manque encore quelques atouts dans le jeu saint-gillois. Augusto Da Silva, lui, a retrouvé le terrain après une longue absence.
Marc Grosjean le disait après le match dimanche soir : « j’espère qu’avec ce type de rencontre, devant 10.000 spectateurs et face à un adversaire de qualité, qui a un vécu en D2 et qui recelle de joueurs qui ont le niveau pour la D1, mes joueurs apprendront beaucoup. »
Face à l’Antwerp, l’Union a en tout cas pu constater ce qu’il lui manquait encore pour lutter avec les meilleures cylindrées du championnat.
Augusto Da Silva, revenu de blessure après une déchirure de deux centimètres à la cuisse, a pu le constater par lui-même.
« L’Antwerp a une très bonne équipe. Pour moi, c’est même la plus forte que nous avons affrontée jusqu’à présent. Cela joue très bien, ça va très vite et le danger venait de partout. En plus, ils peuvent aussi compter sur des éléments d’expérience. »
Le cocktail est évidemment impressionnant et l’expérience nous a déjà prouvé par le passé qu’il fallait très souvent pouvoir disposer d’un attirail semblable pour lutter pour le titre. Et si l’Union s’est bien renforcée cet été, le noyau est sans doute encore trop court pour jouer dans la même catégorie sur une saison.
De sa blessure, Da Silva n’en garde qu’un mauvais souvenir. Dimanche soir, l’ailier a joué 70 minutes sans ressentir de douleur particulière.
« Physiquement, je ne suis pas encore à 100 %. Je manque encore de rythme mais ça m’a tout de même fait plaisir de pouvoir rejouer après ma longue absence (ndlr. son dernier match remonte à la visite de Lommel au parc Duden, c’était le 7 octobre dernier) », explique-t-il.
Le joueur brésilien était bien sûr déçu de ne pas avoir pu aider son équipe à obtenir un meilleur résultat face à l’Antwerp.
« C’est dommage », concède-t-il. « C’était un match de haut niveau et l’Antwerp a une très bonne équipe. Pour ma part, ma semaine d’entraînement s’est bien déroulée et le coach a décidé de me titulariser ce dimanche. Cette blessure est derrière moi », poursuit-il, apaisé.
Cette joute face à l’Antwerp était en tout cas particulière pour l’ancien buteur de Cappellen qui avait joué pour le Great Old lorsqu’il était plus jeune.
« J’ai joué de la catégorie U12 jusqu’à celle des U17 », raconte-t-il. « Mais je n’ai jamais évolué en première alors que j’ai discuté à deux reprises dans ma carrière avec le club. »
Résidant aujourd’hui à Saint-Nicolas et ayant passé une partie de sa jeunesse à Deurne, cette rencontre était en tout cas « spécial » et particulière pour lui.
Désormais, Da Silva et l’Union doivent surtout s’attacher à venir à bout de Deinze la semaine prochaine. Un 0 sur 9 viendrait ternir le bon premier tour de l’Union.
« C’est difficile pour nous de connaître notre premier 0 sur 6 mais nous avons un bon groupe. Nous savons que nous devrons absolument réagir la semaine prochaine. »
Les Saint-Gillois pourront compter sur leur public toujours aussi chaud. Très en voix au Bosuil dimanche soir. « Ils sont formidables », conclut Da Silva.
MARC GROSJEAN A ÉTÉ SÉDUIT PAR SON LATÉRAL DROIT
« Mpati a été sublime face à l’Antwerp »
M.FA.
Marc Grosjean.
Devaux
Comme face à Roulers, le coach saint-gillois a regretté le manque de réalisme de son équipe. « Quand nous marquons, ce sont souvent de beaux buts. Mais il faut aussi savoir marquer autrement. En face, on sentait qu’ils cherchaient l’ouverture et n’hésitaient pas à tenter leur chance. Nous, nous ne frappons pas ! Pour le moment, c’est notre problème. Oui, l’équipe montre des choses intéressantes mais ce n’est pas suffisant. Après le 2-0, l’équipe a eu un creux pendant un petit quart d’heure. C’est compréhensible mais ce n’est pas excusable. »
Si défensivement, l’équipe a manqué de réalisme, comme sur le premier but anversois, Marc Grosjean apprécie une certaine « sérénité » retrouvée, alors qu’il a préféré aligner Massengo dans l’axe défensif à la place de Kocabas, contraint de s’asseoir sur le banc. Le coach saint-gillois a aussi apprécié la prestation de ses latéraux.
« Ils ont fait un très grand match. Mpati a été sublime. Que ce soit défensivement ou offensivement. Alors qu’il avait déjà un énorme volume de jeu, il a ajouté l’intelligence de jeu. Le tout en restant les pieds sur terre. »
Absent de la feuille de match, Florent Zitte souffre toujours du coup de pied. « Ça n’allait pas du tout. Il a fait une échographie jeudi passé et vendredi et samedi, il ne s’est pas entraîné. Il est prévu qu’il fasse une infiltration en ce début de semaine. »
L’INTERNATIONAL MALIEN A POSÉ BEAUCOUP DE PROBLÈMES À L’UNION
N’Diaye a recroisé la route de Fauré
Mamoutou N’Diaye.
DR
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Face aux Saint-Gillois s’est dressée une organisation parfaitement huilée qui a contrarié très fortement la progression des joueurs de l’Union. Impérial au milieu, Mamoutou N’Diaye, ancien joueur de Zulte-Waregem, y a été pour beaucoup. « Nous avions la pression avant d’affronter l’Union. Tubize et Eupen avaient remporté leurs rencontres et nous ne pouvions pas laisser l’écart se creuser. C’était important de prendre la totalité de l’enjeu. Nous sommes très contents de l’avoir fait avec la manière. »
Face à lui, Mamoutou a aussi retrouvé Cédric Fauré qu’il avait eu l’occasion de voir en D1. « L’Union a de bons joueurs. Je pense notamment à Fauré que j’ai pu croiser. Il a de l’expérience et est capable de sortir des matches costauds. Mais nous avons su gérer ça. »
Le but inscrit assez tôt de la partie (13 e minute, but d’Owusu) a aussi soulagé l’Antwerp. « Il fallait très vite mettre la pression sur notre adversaire. Après quoi, nous avons pu mettre en place notre jeu. »
Porté par 10.000 supporters, l’Antwerp n’a pas failli à sa mission. « Ils étaient impressionnants. Avant de signer mon contrat ici, j’ai assisté à une rencontre et j’étais sous le charme. Ils sont toujours là pour nous soutenir. »
Revenu d’Afrique la semaine passée où il a évolué avec l’équipe nationale du Mali, Mamoutou a directement retrouvé sa place sur le terrain. Après sa prestation face à l’Union, on comprend pourquoi. « C’est du niveau de D1 », expliquait Marc Grosjean. « N’Diaye et Omolo devant la défense, c’est du costaud. »
L’Union n’a pas réalisé l’exploit à l’Antwerp
Les Saint-Gillois ont été battus par plus fort qu’eux mais restent 4 es , rejoints par le Cercle
MICKAËL FABRI
Wallaert aurait pu espérer réduire la marque sans un bel arrêt de Kudimbana.
Devaux
L’Union n’a pas créé l’exploit hier soir en s’inclinant sur la pelouse de l’Antwerp. Les hommes de Marc Grosjean ont longtemps buté sur la bonne organisation anversoise tandis que l’équipe locale trouvait la faille à deux reprises pour consolider sa place sur le podium.
C’est dans un contexte très particulier que les Anversois recevaient les Saint-Gillois hier soir au stade du Bosuil. Alors que la capitale était quasiment déserte, quelques 400 vaillants supporters de l’Union ont bravé les kilomètres et la température glaciale pour essayer de galvaniser leurs protégés sur la pelouse.
Si les spectateurs avaient droit à un round d’observation en bonne et due forme, ce sont bien les Anversois qui prenaient les commandes avant d’atteindre le quart d’heure. Limbombe, bien inspiré, trouvait Owusu laissé libre par l’arrière-garde saint-gilloise. Sur cette action, Massengo, préféré à Kocabas et Vandiepenbeeck (toujours pas à 100 %), montrait ses limites à un poste qui n’est pas le sien.
Ce manque de réalisme défensif, déjà constaté la semaine passée face à Roulers et remarqué par Marc Grosjean, était une nouvelle fois flagrant sur cette action.
Le scénario idéal pour l’Antwerp s’est poursuivi après la pause puisque quelques minutes seulement après le retour des joueurs sur la pelouse, Dequevy faisait littéralement exploser le Bosuil avec un tir à nouveau dévié par Sadin. Les Anversois pouvaient donc évoluer en toute confiance avec une mainmise sur les débats.
De son banc, Marc Grosjean assistait, presque impuissant, au déroulement de la rencontre. Les options n’étaient d’ailleurs pas légion avec seulement deux cartouches offensives sur le banc avec Morais et Cocchiere.
Finalement, il optait pour un classique avec la montée de Kaminiaris, permettant à Geoffrey Cabeke de jouer un cran plus haut.
Si l’Antwerp gérait la rencontre, l’Union n’était pas encore résignée et aurait sans doute mérité un petit but. Fauré trouvait par exemple la transversale et Wallaert poussait Kudimbana à la parade. Dans les cinq dernières minutes, Fauré trouvait même l’ouverture mais il était signalé hors-jeu par le juge de ligne.
L’Union ne parviendra jamais à réduire la marque et s’incline finalement logiquement.
« Nous avons été battus par un top club », confie Marc Grosjean. « Nous avons vu, à travers ce match, les différences entre une équipe qui a un vécu en D2 et une équipe en construction. Le réalisme a fait la différence. Quand l’Antwerp attaque, on sent qu’un tir ne va pas tarder et le public l’attend. Nous, nous ne frappons pas et c’est ce que je reproche à mes joueurs », ajoute-t-il avant de relativiser cette défaite. « Il ne faut pas paniquer. Il faut bien comprendre que l’Union n’a pas l’ambition de monter directement mais bien d’être dans le top 8. Nous sommes dans le timing, donc il faut rester calme. Par contre, il faudra gagner face à Deinze à la maison. »
LES BULLETINS
Le réalisme défensif a encore fait défaut
6
Sadin : sur les deux buts, il parvient à toucher le cuir avant de voir le ballon finir au fond. Pour le reste, il a fait ce qu’il pouvait. Frustrant.
6
Mpati : Limbombe lui a mené la vie dure défensivement mais offensivement, Tracy a tenté autant que possible d’apporter son coup de patte.
6
Martens : pour ses retrouvailles avec le Bosuil, Gertjan a presté avec beaucoup de rigueur et d’aplomb.
5
Massengo : il n’est pas à son aise comme défenseur central et cela s’est vu. Notamment sur le but encaissé avant le quart d’heure.
5,5
Cabeke G. : à l’image de Mpati, il a dû se méfier continuellement de Dequevy mais se montrait très actif offensivement sur son flanc gauche.
5,5
Neels : de la volonté, comme d’habitude, mais une relance qui pourrait être plus rapide et précise.
6
Morren : beaucoup de travail au milieu pour essayer de freiner la machine anversoise.
5
Wallaert : très peu inspiré hier soir. Lou faisait souvent le mauvais choix et a rarement accéléré le jeu.
6
Da Silva : hargneux, dans le bon sens du terme, Augusto avait envie mais il manque encore de rythme pour s’exprimer pleinement.
5,5
Rajsel : attention à ne pas rester dans le même registre. Son jeu a été analysé à maintes reprises et ses dribbles étaient souvent prévisibles.
6
Fauré : il était fort seul devant et il n’a pas eu beaucoup de ballons exploitables à se mettre sous la dent.
REMPLAÇANTS
NC
Kaminiaris, Cabeke A.
LES TOURNANTS
13 E :
Limbombe centre dans le dos de la défense unioniste et trouve Owusu, oublié par Massengo et Cabeke. L’attaquant anversois touche suffisamment le cuir pour tromper Sadin qui est tout juste parvenu à ralentir le ballon (1-0).
40 E :
Fauré se retrouve en position de centrer et c’est Biset qui n’est pas loin de tromper son gardien mais Kudimbana est resté vigilant.
45 E :
Omolo décale intelligemment vers Dequevy qui arme sa frappe. Elle passe juste à côté des buts de Sadin, une partie du public croyant au but.
49 E :
après une tête de N’Diaye repoussé à bout portant par Sadin, Dequevy hérite du cuir et tir, doublant la mise (2-0).
58 E :
sans se poser de question, Limbombé décoche un tir des 25 mètres, poussant Sadin à se détendre pour le dévier.
68 E :
Fauré file vers le but et parvient à tenter sa chance mais son tir, dévié par Kudimbana, trouve la transversale.
72 E :
Limbombe se retrouve seul face à Sadin mais le portier détourne le tir.
74 E :
Wallaert est aux 16 mètres et tire après une passe de Morren. Kudimbana est obligé de se détendre.
SÉCURITÉ
Les supporters fouillés dans le calme
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Vigilance accrue oblige, chaque supporter était minutieusement fouillé à l’entrée du stade par les stewards en nombre. Par contre, la police restait discrète et veillait au bon déroulement des opérations. Si la météo se voulait particulièrement glaciale ce dimanche soir, les supporters n’ont pas hésité à garnir très tôt les gradins, anticipant les mesures de sécurité. L’occasion de manger une petite frite avant le match et de voir passer Saint-Nicolas…
L’Union SG va devoir quitter le stade Marien !
Pour avoir sa licence, le matricule 10 va devoir mettre son stade en conformité et jouer ailleurs
MICKAËL FABRI
Si l’Union fait partie des 24 clubs professionnels, le club va devoir évoluer ailleurs qu’au stade Marien.
C.S.
Pour espérer obtenir sa licence et conserver l’espoir de figurer parmi les 24 clubs professionnels l’an prochain, l’Union Saint-Gilloise va devoir se trouver un autre stade. Que les supporters se rassurent, la priorité du club reste d’évoluer au stade Marien mais le temps de mettre le stade en conformité, le matricule 10 va devoir évoluer ailleurs. Explications.
Voilà une nouvelle qui va sans conteste faire frissonner les supporters unionistes. Leur club de cœur va très certainement devoir trouver refuge ailleurs pour la saison 2016-2017. Avec la réforme du football belge et des conditions plus strictes encore pour l’octroi de la licence, le club saint-gillois ne pourra pas rencontrer les obligations à temps et devra donc trouver une alternative. Il faut, en effet, être en ordre pour le 15 février prochain et pouvoir disposer de 8.000 places dont 5.000 places assises. Ce qui n’est actuellement pas le cas au stade Marien qui compte environ 5.000 places aujourd’hui.
Le club a retourné le problème dans tous les sens et Jean-Marie Philips, administrateur-délégué à l’Union Saint-Gilloise, est arrivé à la conclusion que jouer la saison 2016-2017 au stade Marien est « impossible ».
UN ENVIRONNEMENT DIFFICILE
La direction a bien pensé ériger une tribune mobile derrière l’un des buts, mais celle-ci doit être installée sur un sol stabilisé qui implique des interventions à même le sol, voire même en sous-sol, ce qui nécessite également un permis d’urbanisme. Dans des délais aussi courts, et dans un domaine classé aux abords d’un parc, cela est évidemment impossible.
« On est dans l’impasse », reconnaît Jean-Marie Philips. « Nous n’y arriverons pas dans les délais. Espérer avoir une tribune de 3.000 places pour le 15 février 2016 est impossible. Il ne faut pas perdre à l’esprit que nous sommes dans un environnement difficile pour modifier quoique ce soit sans recourir à des procédures relativement longues (avant-projet, projet, enquête de quartier, permis de bâtir sans compter les possibilités de recourir au Conseil d’Etat). »
L’administrateur-délégué de l’Union reconnaît que le règlement prévoit de pouvoir évoluer au stade Marien « si le club a lancé les travaux, que nous disposons de plans et que la première pierre soit posée. Mais cela, nous n’y arriverons pas. On est sur un terrain de la Donation royale et les procédures sont trop longues. »
L’Union va dès lors devoir trouver une autre issue à cet épineux problème.
« Le public ne comprendrait pas qu’après tous les efforts que nous avons faits et que le président a consentis pour construire une équipe compétitive, nous soyons relégués en Division 1 amateure », explique Jean-Marie Philips.
Désormais, l’Union s’agite donc en coulisses pour trouver un nouveau stade où évoluer (cf. ci-contre). « La priorité reste de jouer au stade Marien », intervient d’emblée Jurgen Baatzsch, le président, qui poursuit, avec lucidité « sans licence, nous ne pouvons rien faire donc nous nous renseignons pour évoluer ailleurs, le temps des travaux. »
LES PISTES ENVISAGÉES
L’Union au stade Roi Baudouin ou à Anderlecht ?
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S’il est presque irrémédiable de voir l’Union évoluer ailleurs qu’au stade Marien la saison prochaine (soyons clairs, il faudrait un changement de réglementation au sein de l’Union belge pour imaginer un autre scénario), il reste à savoir où le club saint-gillois va déposer, temporairement, ses valises.
Officiellement, le club ne souhaite pas communiquer et préfère travailler dans l’ombre et explorer calmement, mais rapidement, les pistes qui s’offrent à elles.
Parmi elles, on retrouve le stade Roi Baudoin. C’est sans doute la première piste et celle qui apparaît avec le plus d’évidence. Le stade est laissé libre la plupart du temps et il sera encore fonctionnel sans aucun problème pour la saison 2016-2017, permettant à l’Union d’y jouer ses rencontres. Des contacts ont sans aucun doute déjà été pris et l’Union peut aussi compter sur l’implication de son président d’honneur, Charles Picqué, également bourgmestre de Saint-Gilles.
Une autre piste est bien sûr celle du stade Constant Vanden Stock. Le Sporting d’Anderlecht ira dans le futur stade national et même si le club bruxellois évoluera encore dans son antre l’an prochain, il ne paraît pas insensé que l’Union puisse déjà se positionner. À bonnes sources des contacts ont été pris entre les différentes parties.
Quant au Stade Edmond Machtens, le seul autre stade à Bruxelles capable d’accueillir des rencontres répondants aux normes de la D1, l’Union ne se dit « pas intéressée ». Et l’on peut comprendre pourquoi quand on voit la situation houleuse qu’il existe déjà entre le RWDM et le RWS Bruxelles.
En quête de sérénité derrière
L’Union n’a gardé que trois fois le zéro en championnat
M.FA.
Nicolas Rajsel a multiplié les incursions. Sans succès.
Devaux
Marc Grosjean lui-même tirait le constat après la rencontre de ce dimanche et la défaite de son équipe face à Roulers (1-3) : « nous avons manqué de réalisme tant défensivement qu’offensivement ». En 14 rencontres de championnat, l’Union n’a gardé le zéro qu’à trois reprises. La dernière remonte au 7 octobre face à Lommel.
La défaite de l’Union face à Roulers n’est pas encore digérée qu’il faut déjà tirer les enseignements avant le très difficile déplacement à l’Antwerp qui attend les Saint-Gillois dimanche (ndlr. et non vendredi soir comme initialement prévu).
L’un d’entre eux est sans conteste la fébrilité défensive affichée dimanche après-midi. « Nous sommes les seuls responsables sur le 2 e et le 3 e but que nous encaissons », analysait, à chaud, Marc Grosjean, le coach saint-gillois.
Le mentor unioniste sait d’ailleurs ce qu’il lui reste à faire cette semaine pour préparer son équipe pour son déplacement au Bosuil. « Ce ne sera pas facile d’aller là-bas, nous avons besoin de retrouver une sérénité défensive alors que nous avons paru un peu fébriles dernièrement. »
Et pour cause, l’Union encaisse régulièrement et n’a su tenir le zéro qu’à trois reprises en 14 matches de championnat. C’était contre Dessel, à Seraing et contre Lommel. Si ce constat peut effrayer les supporters, il faut aussi le relativiser. Le club saint-gillois encaisse un peu plus d’un but par match de moyenne et a, avec le Cercle et le White Star, la quatrième défense du championnat.
C’est surtout dans la manière dont l’Union prend ces buts qui donne tout le sens au constat dressé par le coach saint-gillois. Que ce soit face à Coxyde, Heist ou ce dimanche face à Roulers, les buts encaissés semblent totalement évitables et la défense unioniste semble plutôt attentiste que véritablement mise à mal.
« Le manque de réalisme fait partie du jeu », concède Marc Grosjean. « Il faut surtout se remettre en question avant le prochain match. »
Nicolas Rajsel, lui, se veut déçu du résultat et regrette cette défaite à domicile, « la première depuis longtemps (ndlr. 8 août face à Eupen) », précise-t-il, ajoutant que « c’est d’autant plus dommage que nous avions la première place en tête ». Pour ça, il fallait battre Roulers et espérer un nul entre Eupen et Tubize, ce qui n’a pas été le cas puisque les Tubiziens l’ont emporté (0-1).
AUCUN ACCORD N’A FINALEMENT ÉTÉ TROUVÉ
Geert Meesschaert ne viendra pas
M.FA.
Contrairement à ce que le club a annoncé en fin de semaine passée, Geert Meesschaert ne sera pas le prochain CEO de l’Union Saint-Gilloise. Le club l’a annoncé hier en début de soirée sur son site internet.
« La Royale Union Saint-Gilloise, eu égard à des divergences de vue sur les stratégies à mettre en œuvre pour la gestion du club, a décidé de surseoir et de renoncer à finaliser les entretiens préparatoires à une collaboration avec M. Geert Meesschaert. La RUSG remercie M. Meesschaert de l’intérêt qu’il a porté, et porte, à l’Union et lui souhaite de voir son expertise mise en valeur à hauteur de son professionnalisme et de sa réputation dans le milieu du football », précise le communiqué.
Le matricule 10 devra donc continuer sa mue en club professionnel sans l’ancien CEO de Coxyde puisque les deux parties n’étaient vraisemblablement pas sur la même longueur d’onde.
L’Union vaincue par le réalisme de Roulers
Les Saint-Gillois reculent à la 4 e place
MICKAËL FABRI
L’Union ne s’est montrée assez réaliste.
Devaux
Les hommes de Marc Grosjean peuvent nourrir des regrets. Non, l’Union n’a pas été asphyxiée par le jeu roularien. Non, le club saint-gillois ne méritait sans doute pas de s’incliner dans son antre mais le réalisme de Franky Van der Elst et sa bande ont coûté cher aux pensionnaires du stade Marien. Avec ce revers à domicile, le premier depuis le match inaugural face à Eupen, les Unionistes voient l’Antwerp, leur prochain adversaire, passer devant au classement.
Roulers a parfaitement appliqué les principes du football. Cela ne sert à rien de collectionner les situations dangereuses et les occasions. Seuls le réalisme et les buts comptent. Franky Van der Elst et ses joueurs l’ont compris.
À l’heure de défier l’Union sur sa pelouse, les Roulariens ont fait la différence sur leurs deux seules occasions de la première période. La pilule était évidemment difficile à avaler pour les Saint-Gillois qui, après six petites minutes de jeu, devaient déjà courir après le score.
Avant la demi-heure, les visiteurs profitaient de la fébrilité défensive unioniste sur coup franc pour doubler la mise.
« Revenir à 2-2 était possible », concédait Marc Grosjean, le coach unioniste, après la rencontre. « Pour ça, il fallait marquer rapidement, ce qu’on a su faire en deuxième période », ajoute-t-il.
Malheureusement pour lui et ses couleurs, cette réduction du score a été rapidement suivie par un troisième but de Roulers. Un but qui scellait les espoirs saint-gillois dans cette partie.
« Il nous a coupé bras et jambes », reconnaissait également Marc Grosjean qui sait que son équipe a manqué de réalisme dans cette partie. « Que ce soit défensivement ou offensivement. Nous avons péché dans les seize mètres car nous avons eu suffisamment d’occasions pour revenir au score. Sur le 2 e et le 3 e but que nous prenons, nous sommes les seuls responsables. »
Si le coach unioniste était bien sûr déçu du résultat, il a pointé le caractère et le contenu proposé par ses ouailles. « L’équipe n’était pas mal dans le fond de jeu. Nous avons eu une bonne maîtrise du ballon, la circulation du cuir, tout ça sans oublier que nous jouions contre une bonne équipe de D2. »
À la pause, Marc Grosjean a aussi souhaité changer ses cartouches. Fazli Kocabas en a fait les frais. « Je voulais apporter une pression supplémentaire sur l’adversaire », explique le coach. « J’ai fait monter Mpati d’un cran et fait monter au jeu Anthony Cabeke qui a fait une très bonne rentrée. L’objectif était d’avoir deux médians plus offensifs et d’épauler Fauré. Ça a d’ailleurs pas mal fonctionné jusqu’au troisième but adverse. »
Avec ce revers concédé à domicile, le premier depuis le début de la saison et cette courte défaite face à Eupen, l’Union loupe une occasion d’être second au classement et voit plutôt l’Antwerp passer devant et prendre la troisième place. La rencontre au Bosuil la semaine prochaine vaudra en tout cas la peine d’être vue.
D’ici là, Marc Grosjean tentera d’apporter davantage de sérénité défensive à cette formation de l’Union qui a trop souvent vu ses errances se payer cash.
LES BULLETINS
À droite ou dans l’axe, Charles Morren a régalé
5,5
Sadin : sans aucun doute une partie frustrante pour lui. Il a eu très peu de ballons chauds et il s’est retourné trois fois.
6,5
Mpati : encore une très belle prestation pour Tracy. Il a multiplié les courses vers l’avant et le danger venait souvent de son flanc.
6
Martens : fidèle à lui-même, il a fait jouer son impact physique au sein de la ligne arrière.
5
Kocabas : il n’a pas dégagé beaucoup de sérénité derrière et son coach a préféré le remplacer à la pause.
5,5
Cabeke G. : un peu moins tranchant que lors des dernières sorties, Geoffrey peut toujours compter sur sa volonté pour compenser son manque de réussite.
6
Neels : il s’est démené pour essayer d’apporter sa rage de vaincre à l’équipe. Il a couru partout sur le terrain.
5,5
Massengo : un peu lent à la relance mais très précieux dans les duels.
5,5
Wallaert : de bonnes idées mais trop de déchets au moment de les concrétiser.
7
Morren : bien inspiré, il a souvent eu le geste juste et la passe tranchante. Peu importe sa position sur le terrain au cours du match, il était performant.
6
Rajsel : beaucoup de courses mais il n’a pas été récompensé de ses efforts par un but.
6
Fauré : il a réussi à réduire la marque, pensant aussi relancer l’Union dans la partie mais ça n’a pas été le cas. Il a fait ce qu’il pouvait devant.
REMPLAÇANTS :
6
Cabeke A. : une belle rentrée au jeu avec beaucoup d’appels, n’hésitant pas à s’arracher pour proposer une solution.
6
Kaminiaris : il doit se contenter de montées au jeu ces derniers temps, pas toujours facile de s’illustrer.
LES TOURNANTS
6 E :
De Rechter, dans le rectangle, reprend un centre de Vanthournout venu de la gauche. Sadin n’a rien pu faire pour éviter l’ouverture du score (0-1).
18 E :
Mpati combine avec Wallaert qui trouve Neels. Le médian de l’Union se retrouve en bonne position mais son centre-tir est complétement dévissé.
25 E :
Rajsel déboulé à toute enjambée sur son flanc gauche et se retrouve en position de tir mais Malherbe détourne et Fauré, qui avait bien suivi, place sa tête à côté.
27 E :
sur un coup franc excentré, Borry hérite du cuir dans le petit rectangle et ne tremble pas au moment de glisser le cuir au fond (0-2).
43 E :
Rajsel se retrouve bien placé pour armer sa frappe mais son tir passe dans le filet à latéral, à la stupeur des supporters qui croyaient déjà au but.
61 E :
après une phase confuse amenée par Mpati, Fauré parvient à pousser le cuir au fond des filets (1-2).
68 E :
Brouwers tente une frappe puissante sur Sadin qui ne peut que repousser. De Rechter a suivi pour la glisser entre les jambes du portier saint-gillois (1-3).
bebe a déclaré
Pierre a déclaré
Il y avait bel et bien anguille sous roche:
On commence à déconner
Et toujours pour la même chose.
Le comité pas d’accord, peur de leur places dans le comité?.
Combien de personnes dans le comité? Une vingtaine?
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