WHITE STAR
NICOLAS VAN DE WALLE FINIRA PAR S’INSTALLER DANS LE ONZE DE BASE
« Mon rôle a changé au sein du RWSB »
AISSA AMKOUY
Il a passé 4 ans à Bruges.
Dr
La bonne forme actuelle du RWS Bruxelles se voit aussi dans la confiance dont témoigne le staff sportif à l’égard de ses jeunes. C’est le cas de Nicolas Van De Walle, monté au jeu à la demi-heure de jeu lorsque son équipe allait mal. Après une première intervention loupée, le temps de rentrer dans le match, le back droit de 20 ans a finalement disputé une heure de jeu de bonne facture en témoigne la note de 6.5 sur 10 attribuée dans nos pages d’hier.
« C’est ma première prestation aboutie », accordait-il à l’issue de la rencontre. « J’étais en confiance et bien intégré à l’équipe auparavant. J’étais donc prêt à disputer ce genre de match. Le coach m’a donné une opportunité en me faisant monter au jeu et j’ai répondu présent. »
Au moment de sa montée, le RWS Bruxelles semblait étouffé par le pressing important de Seraing et la mission de Van De Walle n’était pas du tout une mince affaire.
« Le coach m’a dit de jouer comme j’ai l’habitude de le faire aux entraînements et en réserve, de jouer mon jeu et de réaliser les choses simplement sans prendre de risques et j’estime avoir réalisé tout cela. »
Cette prestation à Seraing pourrait bien être le déclic de notre jeune interlocuteur.
« Mon rôle a changé avant même de jouer à Seraing. Je suis arrivé en tant que simple jeune joueur du club et maintenant, je fais partie du noyau. J’accumule mon temps de jeu en première mais j’espère surtout encore progresser avec l’équipe afin qu’on puisse jouer le haut de classement. »
LA JEUNESSE DORÉE DU RWSB
Nicolas Van De Walle a l’habitude de la pression puisqu’il est passé durant 4 ans du côté du Club de Bruges. « Il n’y a pas beaucoup de différences mais ce que je note ici, c’est qu’avec le coach, il y a une bonne entente avec nous, les jeunes. Il vient toujours voir la réserve et les U19 du club. Il est attentif à notre progression et c’est important. La concurrence dans le noyau est grande mais c’est aussi cela qui fait progresser l’équipe. »
Le coach justement, John Bico, est satisfait de la prestation de son jeune back mais surtout de l’ensemble de ses jeunes. « Cela fait deux ans qu’on est champion de Belgique en réserve. Ce n’est pas juste un titre de pacotille, on travaille beaucoup sur la post-formation. Ici, sur le banc, tous les remplaçants sont des jeunes formés au club et c’est naturellement bon pour le RWS Bruxelles. »
EUPEN
Un bijou de Luis Garcia pour sceller la victoire
L’AS Eupen s’est imposé 2-0 face à Lommel
OLIVIER DELFINO
Le capitaine eupenois Luis Garcia n’a laissé aucune chance au gardien de Lommel.
N. Lambert
En s’imposant face à Lommel, l’AS Eupen a su mettre à profit le partage de l’Antwerp pour s’emparer de la deuxième place, tout en maintenant l’écart avec Tubize, à nouveau vainqueur ce week-end. Hier, Eupen a pu compter sur le premier but de la saison de Kenne et sur un bijou de Garcia, auteur d’un coup franc imparable pour asseoir le succès des siens.
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AS Eupen 2
Lommel 0
Les buts : 3e Kenne (1-0), 78e Garcia (2-0)
AS Eupen : Van Crombrugge, Kenne, Diagne, Rodriguez, Timmermans, Ocansey, George (82e Dufour), Garcia, Jeffrén, Curto (85e Cases), Taulemesse
Lommel : Pirard, Van Heertum, Neven, Lenaerts, Deferm, Gueroui, Schoofs, Scheelen, Deville (71e Bertjens), Gaethofs, De Belder
Cartes jaunes : 28e Deville, 65e Van Heertum, 68e Jeffrén, 78e Lenaerts, 83e Dufour
Arbitre : M. Van Driessche
Assistance : 1.734
« Ce n’est pas une catastrophe de perdre contre Eupen, mais les deux buts qu’on encaisse sont évitables », regrette Bart De Roover, le coach de Lommel, suite au revers des siens au Kehrweg. « J’avais dit à mes joueurs de faire attention durant le premier quart d’heure et on a quand même pris un but qu’on pouvait éviter : on devait dégager le ballon hors des 16 mètres. »
Le Soironais Brandon Deville, titularisé pour la première fois dans les rangs limbourgeois depuis le 7 octobre à l’Union, ajoute :
« Malheureusement, on a encaissé très tôt et ce but nous a mis un coup, alors que l’objectif était de garder le zéro derrière le plus longtemps possible. Après, il a fallu courir après le score et contre une équipe comme Eupen, c’est difficile. C’est l’équipe la plus forte qu’on a rencontrée jusqu’à présent. »
Hier, tout a très bien démarré pour les Eupenois, avec un but dès la 3 e minute via Kenne (1 er goal de la saison), d’un tir dans le plafond (1-0). Eupen aurait pu alourdir la marque dans la foulée, mais plusieurs errements défensifs ont bien failli remettre Lommel dans le match en première période. Eupen parvenait finalement à plier la rencontre à la 78 e grâce à un splendide coup franc de Garcia, qui y allait de son quatrième but de la saison (2-0).
Jordi Condom, le coach eupenois, était évidemment satisfait de ce nouveau succès. D’autant que samedi, Tubize avait aussi gagné et qu’il ne fallait pas laisser l’écart grandir avec les Brabançons, leaders actuels. « On avait beaucoup d’envie pour entamer ce match et on a peut-être eu la chance qui nous a manqué à Roulers. On a été très bon ce dimanche. Au repos, la consigne était de rester calme. Au final, l’équipe a affiché une solidité qui nous a peut-être manqué lors des autres matchs. Je suis content aussi qu’on ait tenu le 0 derrière. »
De bon augure avant de se déplacer samedi à Virton.
EXPRESS
Jeffrén a tenu les 90 minutes
O.D.
JEFFRÉN.
Incertain jusqu’à samedi, l’international vénézuélien était finalement sur la pelouse au coup d’envoi. On a craint qu’il ne doive rapidement céder sa place quand on l’a vu se plaindre de la cuisse droite après 3 minutes, mais il s’agissait d’un coup indépendant de sa blessure antérieure. « À la mi-temps, on lui a posé la question et il a dit qu’il se sentait très bien », commente Jordi Condom, qui l’a fait jouer tout le match. La question est maintenant de savoir s’il va partir rejoindre sa sélection nationale, avec laquelle il a reçu une convocation pour les deux prochains matchs. « On va évaluer la situation », termine le coach.
D’OSTILIO.
Jonathan reprendra l’entraînement collectif cette semaine.
ONZE.
Trois changements dans le 11 de base d’hier par rapport à celui de samedi dernier à Roulers. Doozandeh, Afif (tous deux partis en équipe nationale) et Blondelle (réserviste hier) étaient remplacés par Timmermans, Curto et Jeffrén.
VIRTON
Virton oublie de tuer le match
Alexis Lafon est déçu et frustré par l’arbitrage qui a accordé deux penalties aux Bruxellois
STÉPHANE MARCHESANI
«Si on avait réussi à mettre ce 2e but, l’Union ne revenait pas» assure le buteur virtonais.
JPL
Une semaine après avoir renversé la vapeur pour l’emporter à domicile face au Cercle (2-1), l’Excelsior Virton a subi le scénario inverse sur la pelouse de l’Union. Dominateur en première période, l’Excel a oublié de tuer le match et est rentré en Gaume avec une grosse frustration, autour de la prestation de l’arbitre, entre autres.
UNION SAINT-GILLOISE 3
VIRTON 1
Les buts : 22e Lafon (0-1), 76e Fauré sur pen. ( 1-1), 78e G. Cabeke (2-1), 89e Martens (3-1).
Union Saint-Gilloise : Sadin, Mpati, Martens, Kocabas, G. Cabeke, Neels, Massengo, Zitte (54e Kaminiaris, 90e+2 A. Cabeke), Rajsel, Morren, Fauré.
Virton : Valette, Thiam, Blaise, Harvey, Franquart, Dupuis, Randriambololona, Day (78e Ourega), Lafon (71e De Almeida), Ngadrira (63e Angiulli), Mbuba.
Cartes jaunes : Dupuis, Rajsel, Kocabas.
Arbitre : D. Scroyen.
Assistance : 3500.
Auteur de son premier but depuis son retour de blessure, Alexis Lafon a permis à Virton de mener au score au parc Duden. Un but au final insuffisant. « La déception est assez grande dans l’équipe », peste le numéro 25 de Virton. « On mène au score et on a les occasions pour se mettre à l’abri sans parvenir à les mettre au fond. À côté de ça, il y a encore des décisions arbitrales qui sont en notre défaveur. On aimerait bien être arbitré comme tout le monde et recevoir nous aussi deux penalties pour nous permettre de nous remettre dans le match. On entend souvent que les équipes adverses n’aiment pas venir à Virton, je pense que c’est aussi le cas des arbitres et, malheureusement, ils nous le font savoir. »
Mais indépendamment des deux penalties sifflés (offerts ?) par l’arbitre, Virton aurait pu s’imposer, d’autant plus que pour la deuxième fois de la saison, Baptiste Valette a détourné le premier coup de réparation de Fauré. « C’est sûr qu’on a eu les possibilités pour tuer ce match. Moi le premier en début de seconde période, je prends le ballon et me retrouve dans le rectangle. Malheureusement, il me reste un peu dans les pieds, je frappe comme je peux et c’est sur le keeper. Pour moi, c’est dans ce premier quart d’heure de la seconde période qu’on perd le match. Si on avait réussi à mettre ce 2e but qui leur aurait fait très mal, je ne pense pas qu’ils seraient revenus dans la partie. »
Et après ces quelques situations mal gérées par Virton, les Gaumais ont eu tendance à reculer et à se laisser acculer par les Unionistes. « C’est vrai que le bloc était fort bas, trop bas et on l’a payé cash. Et en plus, je trouve qu’on a un peu manqué de vice par rapport à nos adversaires qui n’hésitaient pas à nous insulter, nous marcher sur le pied ou donner des petits coups. Maintenant, il ne faut pas tout remettre en cause après ce match où nous n’avons pas été assez tueur. Malgré tout, il y a du positif à retenir, notamment notre première mi-temps. » Virton devra tenter de reprendre sa marche en avant samedi prochain, à domicile contre Eupen.
LE COACH VIRTONAIS ÉTAIT TRÈS DÉÇU
Defays : « Nous restons beaucoup trop naïfs »
L’entraîneur virtonais était vraiment déçu à la fin de la rencontre. « Déception ? le mot est bien faible », peste Frank Defays. « On reste malheureusement un peu naïf dans notre jeu. On essaye parfois encore de faire l’action parfaite avant d’aller marquer. Notre adversaire, lui, passe très peu par le milieu et a un jeu plus direct et c’est efficace. On devait marquer plus qu’un but mais nous avons souvent pris les mauvaises décisions lors de nos situations dangereuses. » Et l’ancien capitaine de Charleroi gardait en travers de la gorge les deux pénos sifflés à l’Union. « Sur le premier, la faute est indiscutable mais elle est en dehors de la surface. Sur le second, quand je vois l’état dans lequel est mon gardien (NDLR : il a pris le pied de Rajsel dans la figure) , je me pose des questions. »
LES TOURNANTS
3e : superbe centre de Lafon pour Mbuba seul plein axe, il butte sur Sadin.
17e : Morren isole Fauré en retrait mais sa frappe est trop enlevée.
22e : Lafon subtilise le ballon à Martens, sa frappe est contrée, Sadin ne peut que constater les dégâts (0-1).
27e : corner de Randriambololona pour une tête puissante de Harvey mais Sadin sort un réflexe incroyable.
38e : tacle maladroit de Day sur Morren à l’entrée du rectangle, l’arbitre désigne le point de penalty. Pour la deuxième fois de la saison Valette détourne, Fauré était derrière le ballon.
49e : énorme possibilité pour Lafon qui, comme sur le 1er but, arrache un ballon à Martens pour se retrouver seul face au but. Mais il butte sur Sadin.
56e : superbe sortie de défense de Thiam qui remonte le ballon sur 60 mètres avant de décaler sur la gauche à Lafon qui frappe instantanément dans le petit filet.
73e : deuxième penalty pour l’Union sifflé pour une prétendue faute de Valette sur Rajsel. Le gardien choisi à nouveau le bon côté, effleure le ballon mais cette fois, Fauré égalise (1-1).
78e : G. Cabeke donne l’avantage à l’Union d’une superbe frappe lobée qui entre via la latte (2-1).
88e : perte de balle de Blaise, Fauré ouvre pour Rajsel qui, seul devant le but, est contré par Valette. Fauré suit mais Harvey détourne.
89e : sur le corner, Martens s’impose de la tête (3-1).
LES BULLETINS
« Zout », une source de danger permanente
7
VALETTE. Presque au chômage en première période, il a arrêté un péno pour la 2e fois de la saison. Fautif selon l’arbitre sur le 2e, beaucoup auraient sifflé faute pour lui.
6
THIAM. Assez discret offensivement, sa seule chevauchée fantastique vers l’avant aurait pu déboucher sur le 0-2.
6,5
BLAISE. Solide derrière, il a repoussé tant bien que mal les offensives adverses.
6,5
HARVEY. Il a quelques fois été amené à jouer les pompiers de service comme Blaise pour écarter le danger en catastrophe.
6
FRANQUART. Discret offensivement, il a assez bien gêné Rajsel sur son flanc.
6,5
DUPUIS. Très bon dans les duels, il a récupéré un nombre impressionnant de ballons dans le milieu de terrain.
6,5
RANDRIAMBOLOLONA. Très présent, il a quelque fois fait les mauvais choix mais a été une source de danger permanente en première période.
6
DAY. Une faute inutile hors du rectangle sur le 1 er penalty mais a apporté sa hargne.
6,5
LAFON. Au four et au moulin sur son flanc, il a apporté énormément de danger. Inscrit un but et aurait dû en planter un second.
6,5
NGADRIRA. Très bon en 1 re période pour garder le ballon et créer le danger. Après la pause, il a eu plus de mal.
5,5
MBUBA. Une rencontre compliquée face à une défense solide.
Remplaçants
5
ANGIULLI. Entré au milieu de terrain, il a eu un peu de mal à trouver le bon positionnement et a eu beaucoup de déchets dans son jeu..
6
DE ALMEIDA. Il a gagné pas mal de duels et a tenté d’apporter le danger devant le but de Sadin.
5,5
OUREGA. Entré au moment où l’équipe prenait l’eau, il a montré de meilleurs choses que lors de sa dernière apparition contre Geel.
EXPRESS
TV Lux « au finish »
COMPO APPROXIMATIVE.
Le speaker Saint-Gillois, André Pittoni, un ancien speaker de Virton, a eu bien du mal en énonçant la composition gaumaise. En effet, il a, plus ou moins, écorché la moitié des noms des Virtonais.
LES MÉSAVENTURES DE TV LUX.
Nos confrères de TV Lux ont eu bien du mal à trouver un endroit pour poser leur caméra au Parc Duden ce dimanche après-midi.
Ils ont en effet été trimballés d’une place à l’autre et n’ont trouvé un port d’attache qu’à deux minutes du coup d’envoi.
UN « 11 » RECONDUIT.
Pour ce déplacement en région bruxelloise, Frank Defays a reconduit le 11 de base qui avait débuté la rencontre remportée la semaine précédente 2-1 contre le Cercle. Sur le banc, Salem, touché au psoas, laissait sa place à Ourega.
SERAING
Seraing méritait plus
Prestation encourageante pour les « Rouge et Noir »
LUDOVIC BAETEN
Jeffrey Rentmeister a cru placer Seraing sur les rails de la victoire.
S. Kip
Auteur d’une prestation mêlant altruisme et détermination, Seraing doit toutefois se contenter du partage face au White Star. Une conclusion ingrate au vu de la mentalité affichée face à l’une des équipes en forme du moment…
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Seraing United 1
White Star 1
Les buts: 31e Rentmeister (1-0), 62e Fall (1-1).
Seraing United: Mfa,Udol, Sahraoui, Rentmeister, Bonemme, Doumbia, Pierrot, Cascio (81e Said), Senakuku, Vion (73e La Rocca), Nsor.
White Star: Vanhamel, Fabris, Soumah, Kone, Huyghebaert, Domrane, Fleurival (33e Van De Walle), Daf (57e Bailly), Fall, Grisez, Traore.
Cartes jaunes: Pierrot (26e), Fabris (26e), Nsor (36e), Doumbia (53e), Senakuku (75e).
Arbitre: M. Etienne.
Assistance: 476.
Si la température clémente et la belle prestation sérésienne ont permis aux gradins du Pairay de sourire, force est de constater que le bonheur n’était pas encore de mise. Le point, glané avec panache par Seraing, n’a pas éclipsé les maux présents dans le noyau depuis l’entame du championnat. Si, dans son placement tactique et son envie de bien faire, le noyau de Stéphane Guidi a réussi à merveille son premier examen d’après l’ère Czernia, on définira le bilan footballistique comme étant moins brillant. Balle au pied, le génie ne s’opère pas comme l’explique le mentor sérésien tout en sirotant une boisson rafraîchissante suite à la dépense de salive réalisée durant nonante minutes.
« Si on se base uniquement sur les valeurs athlétiques de mes joueurs, je n’ai rien à leur reprocher car ils ont appliqué à merveille les consignes que nous avions mise en place au cours de la semaine. Face à un adversaire réputé pour sa puissance physique, nous n’avons jamais retiré le pied et, une fois que nous perdions la balle, chacun mettait son bleu de travail pour ne pas se laisser déborder. De plus, nous sommes parvenus à nous forger plusieurs opportunités et, sincèrement, j’estime que nous aurions pu rentrer au vestiaire avec un, voire deux buts d’avance en plus. »
Une certitude dans la voix qui ne perdait pas de sa superbe au moment d’évoquer le peu de jeu proposé après la pause café. « Nous avons reculé et, sans être forcément pressés par le White Star, nous sommes tombés dans leur piège en laissant le match s’endormir. La qualité de nos combinaisons n’a jamais atteint des sommets et nous avons pris un bête but sur une phase arrêtée. C’est dommage car nous venons de perdre deux points à domicile. »
Un léger regret dans la voix qui trouvait un écho du côté de Jeffrey Rentmeister, le buteur du jour. « On s’attendait à une partie très compliquée mais, au final, notre opposant s’est cassé les dents sur notre organisation, une belle preuve de notre détermination. Tout n’était évidemment pas parfait mais l’abnégation de chacun se doit d’être mise en avant. Cette partie, bien que terminée sur un partage, doit servir de base dans les semaines à venir. En conservant cette mentalité et la communication positive aperçue tout au long du match, je suis persuadé que nous allons vivre de beaux moments. »
Un discours mêlant joie et ambition qui ne versait pas dans l’euphorie lorsque sa rose fut évoquée. « Je marque contre mon ancien employeur mais je n’ai pas ressenti de la revanche », assure le défenseur. « J’ai plutôt pensé à tous mes partenaires et les sacrifices réalisés sur le terrain. Le départ de l’ancien coach n’a pas perturbé le groupe qui, au lieu de se morfondre, a décidé d’aller de l’avant et de prouver sa valeur. Je pense que nous y sommes parvenus contre un solide adversaire et j’espère que nous pourrons reproduire ce niveau la semaine prochaine à Geel. Même si cet adversaire n’a pas encore gagné cette année, ce sera très compliqué d’en venir à bout. Mais nous sommes ambitieux donc nous irons là-bas avec un esprit conquérant. »
AXEL BONEMME SUR LE DÉPART DE CZERNIA
« Pas eu le temps d’en discuter »
L.B.
Petite surprise au coup d’envoi puisque c’était Axel Bonemme qui portait le brassard de capitaine. « Je suis le troisième plus vieux dans le noyau et, suite aux nombreuses défections, la logique a été respectée. Mes équipiers m’en parlaient avec le sourire durant la semaine mais, une fois que les choses furent concrètes, je me suis dit que je devais encore faire preuve de davantage de concentration. Servir d’exemple dans le groupe et guider mes partenaires, telles étaient mes missions en tant que capitaine ».
Une dévotion toute légitime qui, en raison de sa propension à devenir contagieuse au sein du groupe, aurait pu offrir une belle victoire à Seraing. Malheureusement, une égalisation chanceuse a modifié la donne… « D’où je suis, je vois que l’attaquant est seul mais je n’ai pas le temps de prévenir mes équipiers. C’est rageant car, en toute modestie, le White Star n’avait rien montré auparavant. Cette formation venait d’inscrire 14 buts au cours des cinq derniers matches mais, face à nous, elle n’a jamais réussi à se montrer dangereuse. Un constat qui prouve que nous possédons de belles qualités et que nous aurons notre mot à dire dans la course au top 8 ».
Un objectif qui, depuis le début de la semaine, sera vécu sans le concours d’Alexandre Czerniatynski. « J’ai appris son limogeage via les médias et j’avoue que j’ai été surpris. Je m’entendais bien avec lui et je pense que nous aurions pu réaliser du bon travail en sa compagnie. Maintenant, la direction en a décidé autrement et elle est la seule à même de tirer les bonnes conclusions. Est-ce que nous avons parlé de cette histoire dans le vestiaire ? Pas vraiment car nous n’avions pas du temps pour les paroles. Nous bossons comme des fous pour parvenir à gommer nos erreurs et les discussions de la semaine portaient toutes sur la rencontre du week-end. Nous verrons qui sera notre prochain mentor mais, en attendant, nous devons poursuivre notre redressement ».
TUBIZE
Tubize s’impose en champion
Les Sang et Or ont battu le Cercle de Bruges
CHRISTOPHER STELLA
La confiance est vraiment palpable du côté de Tubize.
Devaux
En battant le Cercle de Bruges (1-3) au Jan Breydel Stadion, les Sang et Or ont consolidé et confirmé leur leadership. Mieux que ça, les Tubiziens ont envoyé un message fort aux autres écuries du top 8.
L’AFC Tubize a débarqué au Jan Breydel Stadion dans la peau du leader et en est reparti avec le même statut. Entre l’arrivée et le départ, il y avait tout de même une rencontre de championnat face au Cercle de Bruges, ancien pensionnaire de Division 1. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que les hommes de Colbert Marlot ont fait preuve d’intelligence, de rigueur, de patience et d’efficacité, toutes des qualités dignes d’une formation de l’élite. Des qualités que les Brugeois n’arrivent plus à retrouver depuis quelques semaines. Alors qu’ils enregistraient leur troisième défaite consécutive, les Tubiziens, eux, alignaient un cinquième succès de rang.
« Nous avons réalisé la rencontre que nous voulions », se réjouissait l’entraîneur brabançon wallon à l’issue du match. « Notre stratégie a fonctionné à merveille. Nous ne nous sommes pas trop livrés au départ afin d’éviter un scénario comme à l’Antwerp. Nous voulions donc être patients, former un bon bloc tout en continuant à développer notre football. Nous avons su déjouer cette formation brugeoise qui, malgré la mauvaise passe qu’elle traverse, reste un gros calibre du championnat. »
Le premier quart d’heure passé, les Sang et Or ont pu passer à la vitesse supérieure afin d’inquiéter Miguel Vandamme, le portier local. Et ce dernier n’a pas réussi à gérer la pression puisque sa bourde a permis au meilleur artilleur du championnat, Mamadou Diallo, d’ouvrir la marque.
« Je suis vraiment satisfait de cette victoire car non seulement nous restons leaders mais nous creusons un peu plus l’écart avec la neuvième place, ce qui est notre principal objectif », confiait-il. « Mes joueurs se sont montrés sérieux et consciencieux. Ils se sont clairement facilités le travail en respectant les consignes et en faisant preuve de maîtrise et en se montrant efficaces. Nous avons été rigoureux et nous avons gagné tous les deuxièmes voire troisièmes ballons. Nous nous sommes simplifié la rencontre. »
Alors que les joueurs du Cercle de Bruges peinaient à se trouver sur le terrain, enchaînant les mauvaises passes et les déchets, les Brabançons wallons, eux, parvenaient à inquiéter sans problème Miguel Vandamme notamment grâce à Mamadou Diallo et Megan Laurent qui, encore une fois, s’est montré décisif en inscrivant un doublé et en offrant la victoire aux siens malgré un but malheureux dans son camp de Camargo en fin de match.
Même si le Cercle de Bruges semblait malade et pas à niveau, la prestation tubizienne était propre, intelligente et sérieuse. N’ayons pas peur de l’écrire, elle s’est imposée en champion.
« Je pense qu’il est beaucoup trop tôt pour dire si nous allons aller jusqu’au bout. Ce n’est pas ce que nous recherchons et nous ne nous posons même pas la question. Ce qui est important, c’est que l’on termine ce championnat dans le top 8. Pour le moment, tout se déroule à merveille. À nous de faire en sorte que ça continue », souriait Colbert Marlot avant de se rendre compte de l’importance de cette victoire au championnat. « En battant le Cercle de Bruges sur son terrain, nous avons envoyé un message fort aux autres écuries du top. Cette victoire donne forcément plus de valeur à notre bon début de saison. Maintenant, tout le monde sait que ce n’est pas du hasard. »
LES BULLETINS
La paire Diallo-Laurent cartonne encore
6
Beunardeau : le portier tubizien a passé une soirée tranquille. À part des sorties aériennes, Quentin n’a pas dû se déployer.
6,5
Camargo: son retour fait énormément de bien. Tant défensivement qu’offensivement, il abat un boulot sérieux.
6,5
Fabre: comme Quentin Laurent, Clément a réalisé le match parfait et a étouffé Doumbouya.
6,5
Laurent Q. : a été très solide dans les duels et n’a pas hésité à remonter le cuir pour donner de l’air à ses troupes.
6
Di Stefano: encore une prestation sobre et efficace de sa part même s’il a patiné quelques fois sur la pelouse du Jan Breydel Stadion.
6,5
Liard: il n’a pas arrêté de courir et d’arracher des ballons. Sa qualité de passe a par la suite permis aux siens de construire rapidement.
6
Ba: de retour dans le onze, Ibrahima a été plus que précieux dans la récupération.
8
Laurent M. : après Roulers, il regrettait ne pas être plus décisif. Son doublé prouve qu’il a trouvé le remède et on ne s’en lasse pas.
7,5
Keïta: deux passes décisives et un travail incroyable sur son flanc, Sega était dans tous les bons coups.
5,5
Fennouche : il peut apporter plus mais donne l’impression de jouer avec le frein. Dommage.
7
Diallo: toujours aussi précieux devant, Mamadou a, à nouveau, trouvé le chemin des filets.
REMPLAÇANTS
6
Henri : une entrée remarquée sur son flanc et est à la base du 3 e but.
NC
Deher et Garlito.
LES TOURNANTS
3 E :
contre-attaque de Tubize et première frappe de Keita au-dessus.
13 E : KEITA PRESSE LE GARDIEN ET CONTRE SON DÉGAGEMENT. VANDAMME REPOUSSE LE CUIR À MÊME LA LIGNE MAIS KEITA EST TOUJOURS DANS LES PARAGES ET REMET À DIALLO QUI N’A PLUS QU’À LA POUSSER AU FOND (0-1).
22 E :
récupération de Maertens sur Liard, il va sur son pied droit et frappe mais son envoi passe à côté.
23 E : SUR LA DROITE, KEITA ADRESSE UN CENTRE À RAS DE TERRE VERS MEGAN LAURENT QUI NE SE FAIT PAS PRIER POUR DOUBLER LA MARQUE (0-2).
47 E :
centre venant de la droite, le Cercle réclame une faute sur Doumbouya. Maertens récupère au deuxième poteau et frappe mais c’est à côté.
59 E :
passe en retrait de Fennouche vers Liard, son tir en cloche passe au-dessus.
62 E :
centre de Laurent M. vers Diallo qui dévie de la tête au-dessus de la transversale.
75 E : GROS TRAVAIL D’HENRI QUI SE RETROUVE SUR LE FLANC DROIT. SON CENTRE EST CONTRÉ MAIS MEGAN LAURENT EST LÀ ET FUSILLE LE PORTIER ENTRE LES JAMBES (0-3).
86 E :
Beunardeau s’interpose devant Faroun.
89 E :
Madjer de Doumbouya mais Beunardeau est vigilant.
90 E : CORNER POUR LE CERCLE, TUBIZE SE DÉGAGE MAL. VAN DE VELDE FRAPPE SUR LE POTEAU ET LE CUIR REVIENT DANS LES PIEDS DE CAMARGO QUI MARQUE DANS SON PROPRE CAMP (1-3).
WHITE STAR
NOUVELLE CONTRE-PERFORMANCE EN DÉPLACEMENT POUR LES ÉTOILÉS
Un score nul logique
AISSA AMKOUY
Vanhamel n’a rien pu faire sur le but de Rentmeister.
Devaux
Le RWS Bruxelles n’a pu obtenir mieux qu’un partage à Seraing. Les hommes de Bico devaient faire sans Duplus et Mater notamment, indisponibles pour ce match. La rencontre démarrait très fort pour les locaux liégeois qui se procuraient une énorme occasion dès la 3 e minute suite à un centre de Pierrot pour Vion qui reprenait le ballon dans le petit rectangle. Vanhamel sortait la tentative adverse du tibia. Bien mieux entré dans le match, Seraing multipliait les assauts et imposait un pressing élevé dans les derniers 18 mètres bruxellois. Les Liégeois se mettaient à nouveau en évidence avec cette très belle phase sur leur flanc droit et une frappe de Udol qui fort heureusement était trop centrée pour inquiéter le portier du RWS.
RENTMEISTER, ANCIEN DU RWS, BUTEUR
Les Bruxellois reprenaient petit à petit leurs esprits mais se faisaient punir sur un coup-franc excentré qui atterrissait sur la tête d’un ancien de la maison étoilée, Rentmeister, et sur laquelle Vanhamel ne pouvait rien. Dans les derniers instants de la 1 ère mi-temps, Traore manquait sa reprise de volée alors qu’il était en parfaite position suite à un centre de Grisez.
La seconde période allait être à l’avantage des Bruxellois mais ils étaient trop peu inspirés en phase de finition pour inquiéter Mfa. Il fallait attendre l’heure de jeu pour les voir plus entreprenants notamment grâce à la montée de Bailly. C’est d’ailleurs l’ancien joueur de Tubize qui offrait le but égalisateur à Fall sur un coup-franc parfaitement tiré. Ce même Bailly aurait pu donner l’avantage à son équipe mais sa tête décroisée passait de peu à côté de l’équerre. Seraing n’avait pas dit son dernier mot et aurait pu prendre l’avantage, contre le cours du jeu, à dix minutes du terme suite à une faute de main de Vanhamel sur une frappe anodine. Mais Van de Walle veillait au grain et dégageait le ballon sur la ligne de but. Après une première période insipide, les hommes de John Bico ont su relever la tête grâce notamment à des réajustements tactiques d’une part, mais aussi avec les montées au jeu de Van de Walle et Bailly d’autre part. Le point du match nul est en définitive logique compte tenu de la prestation globale.
LES BULLETINS
Vanhamel efficace, Traore inefficace
6,5
VANHAMEL : l’homme de la 1 ère mi-temps avec une parade réflexe en début de match et un placement toujours juste.
5,5
HUYGHEBAERT : bousculé lors de la 1 ère période, c’est sur son flanc que viennent les 2 occasions adverses.
5,5
SOUMAH : des duels perdus et pas mal d’hésitation en 1 ère mi-temps.
6
KONE : a été en difficulté en défense centrale, il a amené de la stabilité au milieu par la suite.
6
FABRIS : à droite jusqu’à la 30 e minute, il rééquilibre le milieu ensuite.
6
DAMRANE : des récupérations et une belle entente avec Soumah.
5
FLEURIVAL : il oublie Rentmeister dans la surface sur le but adverse.
6
DAF : l’un des seuls à faire la différence en 1 ère période par son activité.
6,5
GRISEZ : il a épuisé son vis-à-vis liégeois par ses appels et ses longues courses sur le flanc gauche.
6
FALL : beaucoup de pertes de balles, ses percées ont manqué.
5
TRAORE : très peu de duels gagnés par l’attaquant. Il a pourtant eu deux opportunités de marquer.
REMPLAÇANTS
6,5
VAN DE WALLE : il solidifie le flanc droit de la défense et dégage in extremis un ballon sur la ligne de but.
6,5
BAILLY : grâce à ses qualités techniques, il a apporté de la justesse dans l’animation offensive. Il délivre l’assist pour Fall sur coup-franc.
EUPEN
FOOTBALL – DIVISION 2
Novembre s’annonce périlleux
Calendrier difficile pour Eupen avec Lommel demain puis Virton, Tubize, Geel et l’Antwerp
OLIVIER DELFINO
Jeffrén sera-t-il apte à tenir sa place dimanche?
FH
Ce dimanche, face à Lommel, l’AS Eupen entame un mois de novembre pour le moins complexe. Les Eupenois enchaîneront avec un déplacement à Virton, la réception de Tubize, un périple à Geel et la venue de l’Antwerp au Kehrweg. Et le 5 décembre, ils accueilleront l’Union Saint-Gilloise…
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Après avoir partagé l’enjeu samedi dernier à Roulers, l’AS Eupen entame un mois de novembre périlleux ce dimanche avec la réception de Lommel, une équipe habituée aux premières places et qui veut absolument terminer dans le top 8, comme le confiait le Soironais Brandon Deville dans notre édition d’hier.
« Ils ont perdu leurs deux attaquants, Regales et Trossard, mais ils ont transféré deux attaquants ayant de la vitesse et qui percutent beaucoup. Et pour le reste, c’est pratiquement la même équipe que la saison passée. Il y a donc beaucoup d’automatismes. C’est une formation du top 8 », signale Jordi Condom, le coach eupenois, qui ne sait pas encore s’il pourra aligner Jeffrén demain. Rentré blessé de sa dernière sélection avec le Venezuela, l’ancien avant du Barça s’entraîne depuis mercredi avec le groupe, mais des derniers tests auront lieu ce samedi afin de déterminer s’il peut ou non tenir sa place. Il avait pour rappel inscrit trois buts lors de ses deux derniers matchs avec Eupen : un face au White Star et deux à Heist début octobre.
Ce qui est sûr, c’est qu’avec les rendez-vous internationaux (lire ci-contre), Jordi Condom va une nouvelle fois devoir modifier son 11 de départ demain par rapport au match précédent. Doozandeh et Afif s’en vont en effet ce samedi. Tout profit pour Victor Curto, réserviste de luxe ces dernières semaines et auteur de quatre buts lors de ses deux entrées au jeu face à Seraing et à Roulers ? Avec le hat-trick réussi face à Maasmechelen, il en est à sept réalisations lors des quatre derniers matchs…
Face à Lommel, Eupen sera en tout cas face à un gros test. « Chaque match est une finale », reprend Jordi Condom. « Il n’y aura pas de match facile et cela vaut pour les autres aussi. Toutes les équipes luttent et tout est possible. On doit rester calme et régulier. »
Après Lommel, les Eupenois enchaîneront avec un déplacement à Virton (9 e ), qui a longtemps joué les premiers rôles la saison passée et s’avère redoutable à domicile, en atteste son récent succès face au Cercle Bruges. Viendra ensuite la réception de Tubize, l’actuel leader, puis un déplacement a priori plus aisé à Geel (13 e ) avant d’accueillir l’Antwerp (2 e ), dont les envies de montée sont évidentes. Et après ce mois de novembre au combien délicat, Eupen enchaînera avec la réception de l’Union Saint-Gilloise (4 e ) début décembre…
LES NOYAUX
AS Eupen – Lommel
AS EUPEN – LOMMEL
AS EUPEN :
Van Crombrugge, Niasse ; Kenne, Rodriguez, Blondelle, Timmermans, Ocansey, Radebe, Diagne, Dufour, George, Ndiaye, Garcia, Curto, Cases, Taulemesse, Jeffrén (?), Bassey, Sanogo, Onyekuru
> Un dernier entraînement aura lieu ce matin et la sélection sera arrêtée ensuite. Les joueurs qataris partent ce samedi rejoindre leur sélection nationale. Quatre d’entre eux jouaient avec la réserve hier : Al-Abdulrahman, Doozandeh, Afif et Alahrak. Mouchamps et Diedhiou jouaient aussi hier soir. D’Ostilio (cuisse) est out, tout comme Wakili, qui poursuit sa revalidation. Concernant Jeffrén, il s’entraîne avec le groupe depuis mercredi et les derniers tests auront lieu ce samedi.
ARBITRE :
M. Van Driessche
MATCH :
ce dimanche à 15 heures
SERAING – WHITE STAR
SERAING :
Mfa et Mignon ; Lamort, Rentmeister, Sahraoui, Bonemme, Preseaux, D’Onofrio, Larocca, Cascio, Pierrot, Doumbia, Udol, Lud. Ferron, Said, Nsor, Vion, Senakuku.
>Popoola est suspendu, Bamba et Gueye ne sont pas retenus, Lucas Ferron, Sambou, Dachelet, Teixeira, Bojovic et Pedro sont indisponibles.
ARBITRE :
M. Etienne
MATCH :
ce soir à 20 heures
ÉQUIPES NATIONALES
Jeffrén, Ndiaye, Diedhiou et les 7 Qataris appelés
O.D.
L’AS Eupen va une nouvelle fois devoir se passer de ses joueurs internationaux. Ainsi, les sept joueurs qataris qui font partie de l’effectif, à savoir Ali, Al-Abdulrahman, Alsadi, Al Hajri, Doozandeh, Alahrak et Afif, rejoignent l’équipe olympique (U23) dès ce samedi et ne seront de retour que le 18 novembre. Ils participeront à un stage d’entraînement avec l’équipe A et disputeront trois matchs de préparation (Australie, Costa Rica et Émirats Arabes Unis) en vue du prochain championnat asiatique U23, qui se déroulera en janvier à Doha. Les trois meilleures équipes se qualifieront pour les Jeux Olympiques 2016.
On doit donc s’attendre à du changement dans le 11 de base eupenois contre Lommel, sachant que Doozandeh et Afif étaient titulaires samedi dernier à Roulers…
En outre, Jeffrén, à peine rétabli de sa blessure encourue lors de sa précédente sélection nationale, a été retenu par le Venezuela pour les rencontres en Bolivie (12/11) et contre l’Équateur (17/11). Mais il n’est pas encore acquis que l’attaquant pourra honorer sa sélection. « Je suis en contact avec le sélectionneur national et son départ dépendra de son évolution physique », commente Jordi Condom. « On verra s’il est à 100 %. »
Concernant Diawandou Diagne, l’AS Eupen n’a reçu aucune convocation en provenance du Sénégal. Par contre, Ibrahima Diedhiou et Samba Ndiaye ont été convoqués avec l’équipe olympique sénégalaise entre le 9 et 17 novembre. Mais comme il ne s’agit pas de l’équipe A, Eupen a le droit de refuser ces sélections et c’est une possibilité que le club se réserve en fonction des suspensions et des blessures.
Bref, cela fait potentiellement dix joueurs absents en raison d’obligations internationales… Une réalité qu’Eupen est sans doute le seul club de D2 à connaître.
VIRTON
FOOTBALL – DIVISION 2 : UNION SAINT-GILLOISE – VIRTON
Harvey compte bien s’imposer
Le Virtonais progresse à grands pas
STÉPHANE MARCHESANI
Le défenseur central est en concurrence avec Guy Blaise et Raphaël Romey.
JPL
Arrivé cet été en provenance de Troyes, son club de toujours, Alexandre Harvey (21 ans) a vécu un début de saison dans l’ombre de la paire Blaise-Romey. Titularisé pour la première fois à Deinze, le défenseur central avait été exclu et avait retrouvé le banc à son retour. Depuis la semaine passée contre le Cercle, il profite de la suspension de Romey pour être de retour. Pour de bon ?
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Alexandre, votre première titularisation ne s’était pas déroulée comme vous l’auriez souhaité avec cette carte rouge à Deinze. Avez-vous douté après cet épisode malheureux ?
Pas vraiment car avant cela je pense avoir assez bien joué. De plus, cette carte découle d’un réflexe malheureux et pas d’une grosse faute volontaire ou d’un tacle en retard. Je pense que le coach ne m’en a pas voulu. Après, je n’ai loupé qu’un match donc je n’ai pas trop eu le temps de gamberger.
Et puis vous avez rejoué assez vite…
Je pense avoir fait une bonne entrée à Anvers et j’ai joué 70 bonnes minutes face à Geel.
Vu la suspension de Raphaël Romey, vous avez réintégré l’équipe contre le Cercle, en position de défenseur central gauche. Jouer sur votre mauvais pied ne vous pose pas de problème ?
C’est vrai que c’est plus simple pour la relance quand je suis sur mon pied droit mais je peux m’adapter et jouer à ce poste sans aucun problème.
Qu’avez-vous pensé de votre prestation ?
Personnellement, je suis assez content. En plus, nous avons aussi livré une bonne partie collectivement même si je pense que le but encaissé était évitable. Cela découle d’une perte de balle au milieu de terrain et avec un meilleur placement, on aurait pu ne pas encaisser. Maintenant, je trouve que les Brugeois n’ont pas réussi à se créer trop d’occasions, nous avons été assez solides derrière.
Le succès était-il mérité selon vous ?
Je pense qu’on peut le dire même si notre première période a été délicate. On n’arrivait pas à garder la balle devant ou à sortir convenablement. La pause nous a fait du bien, on est revenu sur la pelouse avec de meilleures intentions et nous avons su prendre le dessus. L’égalisation nous a fait beaucoup de bien et a gonflé notre capital confiance. J’ai été étonné de voir Pete (Franquart) esseulé comme ça à l’entrée du rectangle. Et, quand on voit les images, je ne suis pas le seul puisque le gardien de Bruges était furax après ce but.
Ce résultat permet à Virton de bien se repositionner à l’affût du Top 8…
Le coach nous avait dit que maintenant qu’on trouvait notre bonne carburation il était important de prendre des points. On va devoir maintenant enchaîner et ce ne sera pas simple car la suite du programme est assez corsée avec un match à l’Union avant de recevoir Eupen.
On a le sentiment que depuis quelques semaines, la confiance est de retour à Virton…
C’est vrai. Quand les résultats sont positifs, la confiance est toujours présente et cela nous permet de nous libérer plus sur le terrain. C’est aussi pour ça que le succès de dimanche a fait du bien à tout le monde. Avec ce résultat, on a prouvé que sur un match nous étions capables de battre tout le monde. On avait déjà prouvé notre valeur en ramenant un point de Tubize et Anvers.
À Saint-Gilles, vous allez disputer votre 2e match de suite comme titulaire, avec quelle ambition ?
C’est simple, je veux prouver au coach qu’il a raison de me faire confiance. Mon but est d’enchaîner le plus de matches possibles. Je sais qu’après ce week-end Rapahël (Romey) sera de retour de suspension et que cela va augmenter la concurrence. Cela ne me fait pas peur, cela nous pousse à nous dépasser. Le but de chacun est de compliquer la tâche du coach.
Après cinq mois en Gaume, comment vous sentez-vous ?
Très bien, je suis bien intégré et bien dans ma tête et mes jambes.
Vous avez donc fait le bon choix en venant à Virton ?
Je le pense. Vous savez, je m’entraînais depuis deux ans avec les pros à Troyes et même si je n’ai joué que dans ce club avant de venir, la décision de rejoindre Virton a été facile à prendre. Avec la montée de l’ESTAC en Ligue 1, il allait être encore plus difficile pour les jeunes de décrocher un contrat pro. De mon côté, à 20 ans, je voulais jouer et Virton m’a donné l’opportunité de signer mon premier contrat pro. Je commence à jouer et j’espère enchaîner les bonnes prestations et aider le club à atteindre ses objectifs.
IL HABITE À VIRTON, ENTRE LE STADE ET LE CONGO
« Ici pour le foot et pour rien d’autre »
S.M.
Comme tous les joueurs qui débarquent en Gaume depuis les quatre coins de l’Hexagone, Alexandre Harvey a dû se trouver un logement. Si certains préfèrent la France, l’ancien Troyen a lui choisi de poser ses valises à Virton.
À 500M DU STADE
« J’ai un appartement presque dans le centre de Virton », glisse le défenseur. « C’est assez pratique, j’ai très peu de trajet puisque je suis à 500 mètres du stade et du centre d’entraînement. »
Quitter la vie parfois agitée de certaines grandes villes françaises pour celle beaucoup plus paisible de la capitale de la Gaume a parfois perturbé certains joueurs qui affirmaient s’ennuyer ferme. « Moi, ça ne me pose aucun problème que la ville soit plutôt calme. C’est vrai qu’il n’y a pas grand-chose à faire mais cela m’importe peu. Je suis venu ici pour jouer au football et pas pour autre chose. Et puis, lorsque j’en ai l’occasion, je redescends sur Troyes pour voir ma famille. Ce n’est après tout qu’à deux heures de Virton. »
« DES GENS ACCUEILLANTS »
Par contre, comme tous ces nombreux prédécesseurs, il apprécie la compagnie des Gaumais. « Les gens sont vraiment accueillants. Mon propriétaire est assez sympa et en plus il apprécie le foot. Vivre dans un bon environnement, cela aide pour l’intégration. »
MARC GROSJEAN, LE COACH DE L’UNION, A EU DEFAYS COMME JOUEUR À LA FIN DES ANNÉES 90
«Frank construit une belle carrière»
S.M.
Il se méfie de Virton.
JPL
Aujourd’hui entraîneur de l’Union (4e, 22 points), Marc Grosjean (56 ans) a déjà pas mal bourlingué dans sa carrière d’entraîneur commencée à… Wiltz, au Luxembourg.
1
Son passage à Namur avec Frank Defays
Entre 1996 et 1998, Marc Grosjean était entraîneur des Merles et comptait dans son effectif un certain Frank Defays. « J’ai eu Frank comme joueur à Namur, je l’ai affronté plusieurs fois comme adversaire en D1 et je l’ai pris avec moi à Dudelange », glisse celui qui est aussi passé par Visé et Eupen.
« C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup et je suis content de sa réussite comme entraîneur. Frank, c’est quelqu’un de bosseur, un grand professionnel doté d’une excellente mentalité. C’est un bel exemple pour pas mal de joueurs pros. On voyait qu’il était prédestiné à devenir entraîneur, c’était un leader naturel. Il était devenu une valeur sûre de notre D1 et maintenant il est à l’aube d’une belle carrière d’entraîneur qu’il est occupé à construire intelligemment. »
2
Sa période grand-ducale à Wiltz et Dudelange
C’est en 1993 qu’il débarque à Wiltz, en tant que joueur. Un an plus tard, il deviendra joueur-entraîneur et restera au club jusqu’à son départ pour Namur en 1996. « J’ai de très bons souvenirs de mon passage là-bas », glisse-t-il. « Wiltz m’a permis de débuter ma carrière d’entraîneur dans d’excellentes conditions que ce soit au niveau du projet ou des infrastructures. »
En 2009, soit 13 ans après son départ, il revient en BGL Ligue pour coacher pendant deux saisons Dudelange. « Là, c’était le club nº1 du pays. Un club très professionnel, j’ai gardé de bons contacts là-bas. Le foot luxembourgeois progresse bien mais reste bloqué car il ne parvient pas à franchir le cap du professionnalisme comme on l’entend en Belgique. Pourtant il y a de bons joueurs là-bas. »
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Il a passé deux ans en Arabie Saoudite avec Preud’Homme
En 2012, Marc Grosjean rejoint le club d’Al Shabab à Riyad en Arabie Saoudite.
Coaché par Michel Preud’homme, le club l’engage pendant un an comme coach des Espoirs avant de devenir ensuite le T2 de l’actuel coach de Bruges. « J’ai vécu là-bas une aventure extraordinaire. Déjà, j’ai pu travailler avec Michel et Emilio Ferrera dans des conditions de travail parfaites. Et à côté de ça, j’ai vécu une expérience humaine incroyable. J’ai découvert un nouveau mode de fonctionnement et surtout une nouvelle culture. »
S’il a passé de bons moments là-bas, il ne se voit pas y retourner dans l’immédiat. « Le problème, c’est que quand vous partez là-bas, il y a un fameux éloignement par rapport à la famille. Je viens en plus d’être grand-père pour la 2e fois donc je ne suis pas prêt pour retenter l’aventure. Pourtant, j’ai eu la possibilité il y a peu avec une offre concrète venue du Qatar mais j’ai décliné. »
4
Son avis sur Virton, son futur adversaire
Ce dimanche, le Parc Duden voit débarquer Virton. « Virton, c’est un club tranquille dont on ne parle peu mais qui arrive toujours à atteindre ses objectifs », glisse Marc Grosjean. « Je me méfie fortement de cette équipe. Dans un bon jour, elle peut réaliser une performance contre n’importe quelle formation comme on a pu le voir dimanche passé contre le Cercle. »
Les Gaumais sont donc des concurrents directs de l’Union dans la course au top 8. « L’Union est quand même un club historique en Belgique. Même si cela date, c’est le 2e club le plus titré du pays (NDLR : 11 titres de champion de Belgique et 2 coupes entre 1904 et 1935). On se doit donc de finir dans les huit premiers. »
EXPRESS
Un gardien barbu, tatoué et mannequin
OG
UN KEEPER HIPSTER.
Dans les buts unionistes, on retrouve Anthony Sadin. Si le nom ne vous dit peut-être rien, il est impossible de passer à côté de lui lors d’une rencontre. Tatoué à l’envie, il arbore aussi une magnifique barbe de « hipster ». « Je pense que je suis en fait mon envie et mes goûts. J’aime tout ce qui est nordique, un peu bûcheron. Les hommes du Nord, de la forêt », a expliqué au micro de la RTBF celui qui est mannequin pour une agence à ses heures perdues.
UNION 60.
Le club bruxellois est célèbre pour son impressionnante série de matches sans défaite. En effet, entre le 8 janvier 1933 et le 10 février 1935, le club a aligné une série incroyable de 60 matches officiels sans défaite. Une série stoppée lors d’un derby au Daring (2-0).
PROCHAIN MATCH.
Samedi prochain, Virton recevra Eupen. Coup d’envoi de la rencontre à 18 heures.
SERAING
FOOTBALL – DIVISION 2
Rentmeister et l’éclairage : deux premières au Pairay
L’ancien défenseur du White Star sait ce qui attend Seraing ce soir (20 heures)
PHILIPPE GERDAY
Après une entrée au jeu à Maasmechelen, Jeffrey Rentmeister va enchaîner avec une première titularisation ce soir.
S. Smets
Avec le White Star, Seraing affronte ce soir au Pairay un candidat au fameux top 8, qui a en quelque sorte précipité le limogeage d’Alex Czerniatynski. À l’occasion de sa première titularisation, Jeffrey Rentmeister retrouve une équipe qu’il a quittée juste avant la fin du mercato.
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Aux yeux de la direction sérésienne, il était nécessaire de susciter un électrochoc après le nul au Patro Maasmechelen. Avec Stéphane Guidi (assisté sur le banc par Stéphane Huet) aux commandes pour un 3e match comme T1 en D2 (6/6 en fin d’exercice passé), les « Rouge et Noir » y verront-ils plus clair ? Au sens propre, c’est inévitable puisque la venue du White Star coïncide avec l’homologation du nouvel éclairage installé durant l’enchaînement des matches à l’extérieur. Ce passage à 800 lux était une condition sine qua non pour conserver la licence pro.
Sur le plan sportif, Seraing est encore loin d’avoir encore son sort en mains puisqu’il accuse 3 points de retard sur le 8e classé. C’est dire si les Sérésiens seraient bien inspirés de vaincre le signe indien à domicile où leur seul succès remonte au 2-1 contre Coxyde le 12 août dernier. « Ceux qui parlent de tournant pour évoquer ce match contre le White Star se situent à l’extérieur du club », intervient Jeffrey Rentmeister. « Se mettre de la pression ne sert à rien. Bien sûr, nous voulons finir dans le top 8. Si nous étions 9e à 2 matches de la fin, on pourrait parler de match décisif mais pas à ce moment-ci. »
Après une première entrée au jeu samedi passé, le Liégeois franchit un palier supplémentaire avec une présence dans le onze de base. « Oui, c’est une étape de plus. J’y vois la récompense d’une rentrée correcte au Patro. Dans la défense centrale, je peux aussi bien jouer à gauche qu’à droite. Pour trouver mes marques dès le coup d’envoi, je préfère être à droite. »
C’est sans amertume qu’il va recroiser la route des Étoilés au Pairay. « Je ne suis pas quelqu’un de rancunier. J’ai encore gardé plusieurs contacts là-bas. J’ai décidé de partir du White Star pour un ensemble de raisons sur lesquelles je ne veux pas revenir. Je voulais aussi me rapprocher de Liège. Pour aller à Bruxelles, je devais partir à 5h du matin. »
Inutile de préciser qu’il a un regard bien précis sur ses anciennes couleurs. « Les stats sont là : cette équipe inscrit la moitié de ses buts dans le dernier quart d’heure de chaque mi-temps. Cette force physique ne tombe pas du ciel, c’est un groupe auto-discipliné. Offensivement, c’est fort avec de grands gabarits. Par contre, elle n’aime pas faire le jeu, elle affectionne plus le contre avec sa vitesse. Ils ont deux bras et deux jambes comme nous, on verra quelle tactique on emploiera. »
À 31 ans, Jeffrey Rentmeister est là aussi pour faire passer son expérience à un groupe qui a vécu le départ de son coach. « Il faut respecter la hiérarchie. la direction a fait son choix, l’entraîneur fait les siens. Stéphane Guidi nous a parlé cette semaine pour dire qu’on devait se focaliser sur le match de samedi uniquement, de l’aborder comme un match de Coupe. Nous, on doit juste penser à faire notre job sur le terrain. Mon rôle est de tirer le groupe vers le haut avec beaucoup de jeunes qui doivent encore progresser. »
SERAING EN RÉFÉRÉ LE 10/11 POUR QUALIFIER CAMARA
Stéphane Guidi : « Le White Star est puissant et rapide »
PH.G.
Guidi: 3e match comme T1.
Smets
Catapulté à la tête du noyau sérésien suite au limogeage-surprise d’Alex Czerniatynski, Stéphane Guidi n’a pas hérité du match le plus facile du calendrier pour assurer l’intérim. « Y a de beaux bébés en face ? Disons surtout que le White Star est dans une bonne période avec un bilan de 13/15 et 14 buts inscrits en 5 matches », note l’ancien T2. « Cette équipe comporte de nombreuses individualités et des joueurs qui ont un certain passé en D1 (NDLR : Traoré, Huyghebaert, Duplus). Ils sont puissants, rapides, comme la saison passée. Je me souviens d’un match ici au Pairay où nous avions été mis en difficulté. Le White Star laisse peu d’occasions à son adversaire. »
Cette saison, Seraing n’est pas le plus concret devant le but. « Les attaquants ne sont pas les seuls qui doivent marquer. Je veux voir un bloc compact, un jeu vers l’avant et une bonne agressivité sans essayer d’aller dans l’impact physique où, de toute façon, c’est peine perdue avec le White Star. »
Aidé dans sa tâche cette semaine par le coach des U19 Frédéric Lapierre, Stéphane Guidi n’a pas tenu un discours particulier aux joueurs après les événements de lundi. « J’ai apprécié la collaboration avec Alex Czerniatynski. Comme chaque coach, je vais essayer d’apporter ma vision des choses. Le groupe a sans doute été un peu sous le choc mais je n’ai pas vu des joueurs abattus Je leur ai simplement rappelé que ce n’était pas en parlant qu’on obtenait du crédit. Ils doivent être concentrés, respecter les consignes et ne pas penser qu’à eux-mêmes. »
Stéphane Guidi ne peut toujours pas compter sur Pape Camara. Puisqu’il s’agit d’un transfert international, la FIFA (qui applique déjà l’interdiction de transfert décrétée en septembre) refuse de donner son aval pour la qualification de Camara. Seraing a introduit un recours en référé devant le tribunal de première instance de Liège qui doit donner un avis le 10 novembre prochain.
SERAING :
Mfa et Mignon ; Lamort, Rentmeister, Sahraoui, Bonemme, Preseaux, D’Onofrio, Larocca, Cascio, Pierrot, Doumbia, Udol, Lud. Ferron, Said, Nsor, Vion, Senakuku.
>Popoola est suspendu, Bamba et Gueye ne sont pas retenus, Lucas Ferron, Sambou, Dachelet, Teixeira, Bojovic et Pedro sont indisponibles.
ARBITRE :
M. Etienne.
MATCH :
ce soir à 20h.
TUBIZE
FOOTBALL – DIVISION 2 (CERCLE BRUGES – TUBIZE, CE SAMEDI À 20H)
« Face à Quentin Laurent, ça va déménager ! »
Doumbouya est prêt pour recevoir Tubize
OLIVIER EGGERMONT
Doumbouya en compagnie de sa mère venue lui rendre visite à Bruges.
Eggermont
Malgré sa carte rouge contre l’Union, Lonsana Doumbouya sera bien sur le terrain pour ses retrouvailles avec Tubize. Des retrouvailles qu’il attendait depuis un bon moment. Nous sommes allés lui rendre visite dans son nouvel environnement brugeois.
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Lonsana, ce match vous devez l’attendre de pied ferme depuis le début de la saison.
C’est sûr que je suis impatient de le jouer. Cette rencontre sera particulière pour moi, c’est un fait. Mais ce seront des retrouvailles en demi-teinte vu qu’il n’y a plus beaucoup de joueurs qui étaient là lors de mon passage à Tubize. Cela va me faire bizarre de jouer contre une équipe de Tubize dont je ne connais pas la moitié des joueurs.
À quel type de rencontre vous attendez-vous contre votre ancienne équipe ?
Je m’attends à un match physique avec beaucoup d’engagement. L’équipe qui va savoir gérer la pression du match aura un avantage et l’emportera. Tubize n’a pas l’habitude et ils n’ont pas supporté la pression de l’Antwerp. Il n’y aura pas autant de monde mais les conditions seront meilleures ici. Mon adversaire direct sera Quentin, ça va donc déménager. Je connais très bien son jeu et il faudra que je joue intelligemment pour gagner mon duel contre lui.
Tubize fonctionne bien pour le moment et est premier alors que vous êtes cinquièmes.
Tubize est premier car les principes de Colbert Marlot commencent à fonctionner. Il y avait certains détails à régler à chaque endroit et il a su le faire. Que ce soit dans le sportif ou dans l’extra-sportif. Je n’ai pas de regrets d’être parti. Peut-être que j’aurais été gagnant sur certains points mais j’aurais aussi été perdant sur d’autres.
Diallo, votre remplaçant, est le meilleur buteur de D2.
Je l’ai déjà vu jouer sur un match complet. C’est un attaquant avec beaucoup d’expérience, ça se voit dans son jeu. Il est une belle arme pour Tubize et il faudra faire attention à lui. Il a un peu le même profil que moi. Mais il a plus d’expérience du football. Il a joué en Ligue 1 et en Ligue 2, ça joue beaucoup. Moi, je n’ai que 25 ans.
Votre adaptation au Cercle s’est bien déroulée ?
Au début, les entraînements étaient compliqués pour moi. Ils étaient plus intenses et plus difficiles qu’à Tubize. Par la suite, j’ai su m’adapter et tout s’est bien passé. J’ai su prendre ma place dans le groupe. Jusqu’à devenir un élément important pour l’équipe, ce qui était mon objectif. Faris Haroun qui est francophone a aussi facilité cela. J’ai aussi découvert au Cercle un environnement beaucoup plus professionnel qu’à Tubize. Le fait que le Cercle vient de Division 1, c’est une motivation supplémentaire dans mon chef.
Et vous découvrez un coach, Fred Vanderbiest, qui a une belle réputation.
Pour moi, le coach est strict quand il le faut. Quand tout va bien, il règle des petits détails pour que l’on soit plus performant dans nos victoires. Par contre, quand tout va mal, il ne fait pas de cadeaux. Quand il pousse un coup de gueule, les murs tremblent. Il faut alors être fort psychologiquement pour l’encaisser et encore plus fort pour répondre à ses attentes de manière immédiate. C’est ce qui est dur. Mais humainement et tactiquement, il est le coach qu’il me fallait pour passer un nouveau cap.
Spreek je een beetje nederlands ?
Nee nee, ik spreek un petit peu nederlands (rires). Je comprends les exercices quand le coach les explique. Je suis bien obligé ! De plus, je comprends des mots qu’on emploie au quotidien ou au supermarché mais je ne parle pas encore.
LES DIRIGEANTS N’ONT PAS PU S’ALIGNER
« J’aurais voulu rester à Tubize »
Avec sa mère et son frère.
O.E.
Le transfert de Lonsana Doumbouya au Cercle n’était pas prévu dans les plans tubiziens. En effet, les dirigeants voulaient le garder mais ont été doublés par le Cercle.
« Colbert aurait voulu me garder et moi aussi j’aurais voulu rester à Tubize », affirme l’attaquant. « Mais cela fait deux ans que j’étais à Tubize. Les entraîneurs ont toujours voulu me garder mais les dirigeants n’ont pas toujours fait ce qu’il fallait. Je leur en ai parlé par la suite et ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas s’aligner. C’est dommage que ça ait bloqué à ce niveau mais il faut avancer. Je ne garde aucune rancœur envers les dirigeants, cela fait partie du foot. »
Et lorsqu’on lui demande de sortir du lot un entraîneur à Tubize, son choix se fait vite.
« Je dirais Colbert Marlot », rétorque-t-il. « Dante Brogno m’a lancé mais Colbert m’a fait passer un cap. Tandis que Thierry Berghmans a aussi apporté sa petite touche, il m’a parfois donné un boost au niveau de la confiance. Je garde toujours des contacts avec eux. »
Nul doute que les retrouvailles avec ses anciens équipiers seront plus joyeuses que celles qu’il a eues avec Greg Neels il y a deux semaines.
COLBERT MARLOT VEUT ÉVITER UNE NOUVELLE DÉFAITE COMME À L’ANTWERP (4-0)
« Je ne suis pas du genre à tendre l’autre joue »
CH.ST.
E. Botella
Fidèle à lui-même, l’entraîneur brabançon wallon attend avec impatience la rencontre de ce soir sur la pelouse du Cercle de Bruges. Pas seulement pour tenter de garder sa place de leader mais pour aussi démontrer que la claque reçue face à l’Antwerp était une simple erreur de parcours.
« Quand j’en prends quatre dans la gueule, je ne suis pas du genre à tendre l’autre joue (sic) », déclarait d’emblée Colbert Marlot. « Cela ne me dérange pas de perdre si nous apprenons de nos erreurs derrière. Et je pense que chacun a fait son autocritique après cette lourde défaite. »
Et cela a fonctionné puisque les Sang et Or ont, par après, enchaîné quatre victoires de rang. Mais au-delà des succès et du leadership, Colbert Marlot s’intéresse davantage à son principal objectif : le top 8.
« Je ne retiens que les dix points d’avance que nous avons sur le 9 e . En 52 ans, j’en ai acquis de l’expérience et je peux vous dire que tout peut basculer rapidement. À nous de travailler pour faire durer un maximum notre spirale positive. »
Pour y parvenir, les Tubiziens se rendront au Cercle de Bruges avec l’espoir de continuer à faire tourner le compteur.
« Le Cercle a peut-être perdu ses deux dernières rencontres mais il n’en reste pas moins un candidat sérieux au top 3. Il y a de l’expérience et des individualités incroyables. Si nous voulons les embêter, il faudra développer notre football, rester nous-mêmes et surtout avoir du respect. »
EXPRESS
Rechute pour Dijoux
LE NOYAU.
Beunardeau, Figys, Fabre, Camargo, Deher, Di Stefano, Ting, Laurent Q., Liard, Ba, Garlito, Garcia, Diallo, Laurent M., Henri, Keita, Fennouche, Shengelia.
BLESSÉS.
En plus des deux Yohan, Betsch et Grosperrin, Xavier Dijoux est à nouveau sur la touche. Il a fait une rechute et va passer un scanner.
RÉSERVE.
Henri, Chang, Ting, Garcia et Figys ont joué avec la réserve.
ARBITRES.
Jan Boterberg dirigera la rencontre et sera assisté par Luc Leroy et Ruben Wyns.
WHITE STAR
SERAING – RWS BRUXELLES, CE SAMEDI À 20H
« Profitons de notre bon état de forme »
CH.ST.
Devaux
Depuis la défaite contre Eupen (2-1), les hommes de John Bico ne cessent d’impressionner et d’emmagasiner les points, si bien qu’ils ont intégré méritoirement le top 8 qui, on le sait, est importantissime pour rester dans un championnat professionnel. Malgré un petit couac à Geel (ndlr. 2-2 alors que les Étoilés menaient 0-2 à dix minutes du terme), le RWS Bruxelles est sur un petit nuage. Ce soir, les Bruxellois défieront un Seraing malade, toujours dans le flou après le limogeage de son entraîneur Czernia, mais Jérémy Huyghebaert reste confiant.
« Cela fait quasi deux mois que nous n’avons pas connu la défaite. Nous ne sommes pas euphoriques pour autant car la saison est encore très longue et rien n’est joué. Toutefois, nous n’allons pas bouder notre plaisir et profiter un maximum de notre bon état de forme », déclarait le back gauche étoilé.
Arrivé lors du mercato estival 2014-2015, Jérémy Huyghebaert est en train de vivre la meilleure période, sportivement parlant, de son aventure avec le RWS Bruxelles.
« Il n’y a pas de secret, le travail paye toujours. Aujourd’hui, le groupe a retrouvé le rythme et des automatismes. Tout a l’air plus facile mais c’est parce que nous nous donnons toujours à 100 % », poursuivait-il alors qu’il venait de rentrer chez lui du côté de Mouscron en compagnie de Frédéric Duplus qui habite dans les alentours.
ATTENTION À L’ÉLECTROCHOC
Après des victoires face au Lierse, Heist, Dessel, l’Union Saint-Gilloise et un match nul regrettable contre Geel, le RWS Bruxelles compte mettre tout en œuvre pour repartir de Seraing avec les trois points.
« La saison dernière, Seraing était vraiment impressionnant. Aujourd’hui, beaucoup de joueurs sont partis et j’ai l’impression que ce n’est plus la même chose. Cependant, cela ne veut pas dire que Seraing n’est plus une équipe dangereuse. Ce déplacement n’est pas à prendre à la légère d’autant plus que leur coach a été limogé il y a quelques jours. »
En effet, Alex Czerniatynski a été remercié par ses dirigeants en début de semaine, ce qui pourrait provoquer un électrochoc au sein du groupe sérézien. Mais l’occasion est si belle de faire la bonne opération du week-end.
« Les joueurs vont vouloir se montrer. Ils voudront certainement faire le jeu mais ça sera à nous de les en empêcher. Nous devons former un bon bloc et tout faire pour prendre les trois points. Cela nous permettrait de conforter notre place dans le top 8 surtout que la semaine prochaine nous sommes bye. »
EXPRESS
Un noyau identique
LE NOYAU.
Vanhamel, Belin, Kone, Soumah, Mater, Huyghebaert, Grisez, Van de Walle, Domrane, Fleurival, Daf, Al Masude, Fabris, Hadj, Maatoug, Traoré, Fall, Ambroise, Somé, Odimboleko, Bailly.
ARBITRES.
Étienne Michel dirigera la rencontre et sera assisté par Vito Di Vincenzo et David Symons.
LOMMEL
« Je reviens petit à petit »
ENTRETIEN
Brandon Deville 22 ans, originaire de Soiron, joueur de Lommel
journaliste sportif
Le Soironais a rejoint Lommel cet été.
N. Lambert
Ce dimanche, l’AS Eupen accueille Lommel, l’équipe du Soironais Brandon Deville (ex-Ajaccio et Westerlo). L’occasion de prendre des nouvelles du jeune joueur de 22 ans qui retrouve la D2 belge cette saison.
Comment allez-vous ?
Ça va très bien ! En début de saison, j’ai beaucoup joué après être revenu d’une pubalgie. Du coup, mon corps a été un peu surchargé et j’ai passé quelques matchs sur le banc. Je commence à être de mieux en mieux physiquement et à retrouver mes capacités. Je reviens petit à petit.
Ce n’est jamais évident de connaître une période plus creuse…
Ce n’est pas facile, mais je m’y attendais car l’ostéopathe m’avait dit que j’aurais normalement cette petite période où le corps a besoin de se calmer un peu. Je m’y étais préparé et le coach le savait. En début de saison, les matchs étaient assez rapprochés, avec aussi la Coupe de Belgique, et j’ai tout enchaîné. Le corps a dit stop. Je n’ai pas été blessé, mais j’ai ressenti beaucoup de fatigue et c’était un peu normal que je fasse un petit tour sur le banc. Ce n’est jamais marrant, mais il faut être réaliste.
Vous étiez toutefois titulaire début octobre lors du déplacement à l’Union, n’est-ce pas ?
Oui, j’avais « profité » de la blessure d’un attaquant, mais depuis lors, il est revenu et il marque assez bien. Je suis aussi entré au jeu à Deinze à la mi-octobre et le week-end passé, on était bye. On verra ce dimanche pour le déplacement à Eupen…
Comment se passent vos retrouvailles avec la D2, une série dans laquelle vous avez évolué récemment avec Westerlo (saison 2013-2014) ?
Il y a quelques nouveaux clubs, mais c’est toujours le combat. Chaque match est super important et tout le monde veut être dans le top 8. Pour Lommel, c’est même pratiquement vital. On doit impérativement y être. Mais bon, il y a 14 clubs sur 17 qui veulent y être… Lors de chaque rencontre à domicile, on n’a pas le droit à l’erreur. Jusqu’à présent, on n’a jamais été classé sous la huitième place. Pour le moment, on est bien, même si on voulait quand même être un peu plus haut. Je pense qu’il y a trois clubs qui vont se détacher pour le titre : l’Antwerp, Eupen et le Cercle de Bruges.
Que dire de votre arrivée à Lommel, où vous avez signé pour une saison plus une en option ?
Je suis tombé dans un groupe super, assez jeune. Les deux plus vieux ont 30 ans (sourire). L’ambiance est vraiment super, on est tous ensemble et cela facilite l’intégration. Pourtant, je ne connaissais personne en arrivant. Les joueurs que je connaissais de l’équipe de la saison passée sont tous partis.
Pourquoi avoir opté pour Lommel ?
J’ai eu un rendez-vous avec le coach, le directeur sportif et le décideur et leur discours m’a plu. Ce club fait confiance aux jeunes et chaque saison, il y a un ou deux joueurs de Lommel qui sont transférés dans des clubs de D1. Le discours des dirigeants et la réputation du club ont fait que j’ai choisi Lommel.
Habitez-vous près du stade ?
Non, je vis à Beyne-Heusay. Cela représente une heure de trajet, mais on est trois à le faire et c’est moins fatigant. On a entraînement tous les jours, sauf le mercredi. Cela se fait en soirée, car il y a quelques joueurs qui travaillent en journée.
À quelle place évoluez-vous cette saison ?
Je joue un peu à droite, un peu à gauche ou encore en soutien d’attaque ; peu m’importe. Je suis venu ici pour prendre du temps de jeu.
Le match de ce dimanche à Eupen revêt-il un caractère un peu spécial pour vous ?
Mon père a été coach et coordinateur des jeunes et mon frère a joué à Eupen. Et lorsque je suis allé à Westerlo, j’avais eu quelques contacts avec Eupen, mais sans que cela ne soit vraiment concret. C’est un club de ma région et forcément, il y aura de la famille qui sera au stade. En outre, ce sont des matchs qu’on a envie de jouer face à une équipe qui, chaque année, veut monter. Dans cette équipe, je connais juste Hendrik Van Crombrugge, que j’ai côtoyé un peu en équipe nationale, et Jonathan D’Ostilio, que j’ai connu au Standard. Que le meilleur gagne…
«on est bien, même si on voulait quand même être un peu plus haut»
SERAING
Branle-bas de combat du côté de Seraing
Pas le temps de gamberger pour Stéphane Guidi
J.V.
Deuxième expérience en temps que T1 en D2.
van ass
Stéphane Guidi ne savait plus où donner de la tête, hier, au Pairay. Alexandre Czerniatynski limogé, il doit maintenant préparer au mieux l’importante rencontre face au White Star, ce samedi. Pas une mince affaire.
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Suite au limogeage d’Alexandre Czerniatynski ce lundi, Stephane Guidi s’est retrouvé un peu seul, hier, au Pairay. L’ancien T2 doit assurer l’interim et ne savait plus où donner de la tête alors que les joueurs arrivaient un à un dans le vestiaire. Beaucoup affichaient la tête des mauvais jours d’ailleurs.
Le coach sérésien, lui, tentait tant bien que mal d’élaborer un programme d’entraînement pour les prochains jours tandis que son téléphone ne cessait de sonner, l’interrompant toutes les 5 minutes, et que Petar Bojovic remplissait son rôle de capitaine en épaulant son « nouveau » coach pour diverses tâches. « J’ai appris la nouvelle par Alexandre Czerniatynski, hier, sur le coup de 17h30, alors que je travaillais avec les jeunes du club », explique l’homme entre deux coups de téléphone. « Je suis triste qu’il nous quitte car notre collaboration était excellente. Nous nous entendions très bien. » Et l’homme fut officiellement averti en début de soirée qu’il allait devoir reprendre l’équipe en main le temps de trouver un nouvel entraîneur. « J’ai en effet rencontré Vincent Ciccarella vers 20h. Il m’a expliqué la situation et que le choix de se séparer d’Alexandre Czerniatynski était un choix de la part de la direction même s’il n’était pas agréable. Il ne m’a pas mis d’objectif, ni de pression. Je vais tenter de faire de mon mieux. »
À commencer par la préparation d’un match important ce week-end face au White Star. « Je devais réaliser un travail vidéo sur l’équipe bruxelloise ce mardi matin, mais les circonstances m’obligent à changer mes plans. » Hier, les joueurs avaient en effet entraînement à 10h, à 14h30 tandis qu’ils disputaient, en soirée, en amical face au Patro Lensois. Autant d’activités que Stéphane Guidi devait gérer en l’absence d’un T1. Pas idéal avant d’affronter le 5e classé…
Le coach ad interim s’est aussi fendu d’un court discours devant les joueurs, même s’il nous avouait n’avoir pas eu le temps de le préparer. « Je leur ai simplement demandé de respecter les règles et de se comporter comme les joueurs professionnels qu’ils sont. »
Voilà Stéphane Guidi face à son deuxième défi en Division 2 car il avait déjà connu cette situation suite au limogeage d’Arnauld Mercier, fin de saison dernière. « Cela s’était plutôt bien passé… mais le contexte était bien différent. »
LES VRAIES RAISONS DU LIMOGEAGE
Un choix aussi dicté par la réforme
D.S.
A commencer par Mario Franchi, son président, la direction sérésienne ne souhaite formuler aucun commentaire quant au limogeage d’Alexandre Czerniatynski. Pour ne pas en rajouter et devoir se lancer dans un long débat sur les raisons exactes du départ de son entraîneur, qui seraient de toute manière stériles. Ce qu’on sait, c’est que la situation sportive du RFC Seraing, actuellement hors du top 8 qui donnera accès, la saison prochaine, à une division D1B à huit formations appelées à conserver leur statut professionnel, empêchait depuis longtemps Mario Franchi de bien dormir. C’est qu’il est impératif pour le RFC Seraing et l’important projet développé à l’ombre du stade du Pairay, d’en faire partie. Tout cela pour dire que la réforme en cours a sans doute pesé lourd dans la balance et incité la direction sérésienne à ne pas perdre de temps, là où, dans une division 2 classique, Alex Czerniatynski aurait peut-être bénéficié d’un peu plus de temps. Si Mario Franchi a été amené à prendre cette décision, très difficile sur le plan humain, c’est parce qu’il avait le sentiment que cette équipe-là, sans réel fond de jeu, ne progressait pas et, pire, qu’aucun élément n’était susceptible de lui faire croire en un avenir sportif meilleur.
QUI POUR SUCCÉDER À CZERNIATYNSKI ?
Thierry Pister avait déjà été sondé cet été
J.V.
L’ancien Standardman.
portier
La direction sérésienne s’est donc mise à la recherche d’un nouvel entraîneur. Celui-ci ne sera pas Dante Brogno, en balance déjà avec Alexandre Czerniatynski l’été dernier, puisqu’il a trouvé de l’embauche à La Louvière.
Par contre, fin de saison dernière les Sérésiens étaient intéressés par le profil de Thierry Pister. La piste pourrait donc être réactivée puisque l’ancien Standardman est actuellement sans club. L’homme possède de nombreuses expériences en tant que T1 puisqu’il a dirigé Beveren et Mons en D1, Ostende en D2, le Racing de Malines en D2 et en D3, l’Olympic en Promotion D.
FOOTBALL BELGE
La D2 sous haute surveillance
Une société collaborant avec l’UEFA analyse les matches et détecte d’éventuelles tricheries
K.R. ET J.V.
L’Antwerp et Seraing espèrent accrocher ce fameux «top 8» cette saison, en Division 2.
S.K.
Beaucoup d’observateurs se posent des questions par rapport à cette saison de Division 2, qui déterminera neuf « descendants ». Les équipes qui seront rapidement condamnées joueront-elles le coup à fond ? Les risques de corruption et de tricherie ne sont-ils pas accentués ? L’Union belge, qui n’a pris aucune mesure particulière par rapport à ce cas, peut compter sur l’analyse d’une société indépendante travaillant avec l’UEFA.
Cette réforme va encore faire couler beaucoup d’encre, soyez-en certain. Et plus le championnat avancera, plus une polémique risque de naître. Pourquoi ? Tout simplement parce que, lors de cette saison de transition, le système instauré ouvre la porte au doute quant à l’éthique sportive. « Le calendrier de fin de saison risque d’avantager certaines équipes », expliquait récemment Alexandre Czerniatynski alors qu’il venait de disputer une rencontre de championnat avec Seraing, à Deinze. À ses côtés, Denis van Wijk acquiesce et explique : « Si une équipe qui joue sa place dans le top 8 lors des 5 dernières journées affronte autant de formations qui n’ont plus rien à espérer, elle risque d’être avantagée car en face, les joueurs ne seront pas aussi motivés que s’ils tentaient encore d’accrocher le bon wagon. » Et Alexandre Czerniatynski de reprendre : « Il est même possible que ces équipes qui n’ont plus rien à jouer alignent des jeunes dans le but de les aguerrir en vue de la saison suivante. Une manœuvre qui n’est pas sanctionnable, mais qui fausse le championnat. Sans parler des primes de matches qu’il ne faudrait pas payer en cas de revers… Tandis qu’une équipe pourrait terminer la compétition face à des adversaires toujours concernés et là son parcours serait nettement plus compliqué. »
Dennis van Wijk et Alexandre Czerniatynski estiment donc que la réforme de la Division 2 risque d’augmenter le risque de falsification de la compétition, tout en n’évoquant jamais un risque de corruption. Mais qu’en pense Drazen Brncic, entraîneur d’un Patro Eisden englué dans les tréfonds du classement, avec cinq petits points récoltés sur les trente-trois premiers mis en jeu ? « Je donnerai toujours tout pour gagner, c’est ma philosophie et c’est une question de fierté », embraye l’ancien Zèbre, très convaincant dans son discours. « Et j’entends que mes joueurs suivent cette même ligne de conduite. Nous sommes actuellement avant-derniers et nous n’avons pas encore gagné le moindre match mais nous avons une énorme marge de progression. Nous donnerons tout jusqu’au bout pour finir le plus haut possible. Si nous devons finir dans les neuf derniers de D2, nous aurons au moins la satisfaction d’avoir mouillé le maillot. Je serai sans pardon pour les joueurs chez qui je constaterais une baisse de forme ou un manque d’envie. »
Et l’ancien coach de l’Union de rappeler le coup de grâce porté à Verviers, la saison dernière. « Nous étions certains de monter avec l’Union quand les Verviétois sont venus chez nous. Cela m’a fait mal au cœur mais nous avons tout donné pour gagner ce match, c’est une question d’honneur et de respect envers les dirigeants et tes équipiers. Le football est un sport collectif où chacun doit se battre contre lui-même pour le bien de l’équipe. Je ne suis pas là pour faire des cadeaux ou en recevoir, je veux pouvoir continuer à regarder tout le monde dans les yeux. »
Prouver l’achat ou même le trucage d’un match est particulièrement compliqué et complexe. D’ailleurs, l’Union belge n’a rien prévu de particulier dans le cadre de cette saison un peu spéciale en D2. « Des rétrogradations « massives » peuvent avoir lieu à tous les échelons nationaux et surtout provinciaux. Il est impossible de mettre en place une structure visant à assurer la régularité de toutes les compétitions », confirme Pierre Cornez, porte-parole de l’UB. « Toutefois, il est intéressant de préciser qu’une société spécialisée, Sport Trader, qui travaille en collaboration avec l’UEFA, analyse toutes les rencontres de nos compétitions de D1 et D2 afin de déceler les éventuelles tricheries. En cas de suspicion, nous en sommes informés. »
CETTE RÉFORME DE LA D2 POURRAIT POUSSER LES CLUBS À VIRER LEUR ENTRAÎNEUR PLUS VITE
Les coaches encore plus sous pression
Czerniatynski limogé.
S.K.
Alexandre Czerniatynski a été l’une des premières victimes collatérales de cette réforme en D2. Pas certain en effet que l’ancien attaquant des Diables, dont le bilan avec Seraing (15/33) était loin d’être catastrophique, aurait sauté lors d’une saison « normale ». Les clubs vont avoir tendance à paniquer beaucoup plus vite et à trancher dans le vif dès qu’une mauvaise série intervient.
VIRTON
. Le président Philippe Emond reconnaît que cette saison est ultra-importante. « Avant, on pouvait être content de terminer 10 e . Ici, si tu n’es pas dans le top 8 final, c’est direction le monde amateur. Cela changerait tout pour le club . » Mais pas question pour l’homme fort de l’Excelsior de céder à la panique comme Seraing cette semaine. « Je pense que c’est un peu tôt pour renvoyer un entraîneur, d’autant plus que le club n’est pas dernier. Mais je ne connais pas leur cuisine interne… »
RWS BRUXELLES
. Après une saison en demi-teinte l’an dernier, le RWS Bruxelles a retrouvé son équilibre. À ce rythme, la formation de John Bico devrait se retrouver dans le bon wagon en fin de saison. « Sur papier, notre équipe a le niveau pour atteindre cet objectif. Quand nous voyons nos dernières prestations, rares sont les équipes qui parviennent à déstabiliser notre organisation. » Endossant plusieurs costumes, on voit mal John Bico s’auto-limogé après une série de mauvais résultats. D’autant plus qu’il a déjà annoncé que cela serait sa dernière saison en tant qu’entraîneur au RWS Bruxelles.
UNION SAINT-GILLOISE
. « La pression pesait déjà sur tous les clubs avant même le début de la saison. », explique Guy Brison, vice-président de l’USG. « Nous avons dû, par exemple, augmenter notre budget et augmenter le salaire de nos joueurs. Ça n’aurait pas été le cas pour une année normale. Je comprends les présidents qui pourraient perdre patience si les résultats ne sont pas bons. »
TUBIZE
. « Cette une décision qui regarde les dirigeants de Seraing mais si le club a de l’ambition et que les résultats ne suivent pas, le licenciement de l’entraîneur peut être compréhensible », explique Josselin Croisé, manager de l’AFC. Actuellement leader, Tubize est sur son petit nuage mais n’exclut pas une réflexion en cas de mauvais résultat. « La question peut éventuellement se poser un jour, en fonction des mauvais résultats et des facteurs qui les ont causés, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. »
EUPEN
. Du côté d’Eupen, Christoph Henkel ne se sent pas spécialement concerné. « Notre objectif est de monter en D1. Nous sommes actuellement dans une compétition très ouverte avec trois à quatre autres clubs. » Le directeur général parle également de la pression de ne pas se retrouver dans le top 8 en fin de compétition. « Il n’y en a pas pour Eupen ! »
VIRTON
La folle journée de Frank Defays
Il a filé à Charleroi après le succès de Virton
STÉPHANE MARCHESANI
«Notre public a parfaitement joué son rôle et a poussé l’équipe vers la victoire», glisse Frank Defays.
JPL
Ce dimanche, Frank Defays a vécu une journée marathon. Parti de chez lui à 9h30, l’entraîneur de Virton a vécu intensément la belle victoire de ses couleurs face au Cercle de Bruges (2-1) avant de filer après le coup de sifflet final vers le stade du pays de Charleroi pour assister au derby wallon. Du coup, après une journée riche en émotions, il a regagné son domicile vers minuit, soit 14h30 après son départ.
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C’est à 9h30 le matin que Frank Defays a pris la route depuis Namur pour rejoindre la Gaume.
Un voyage serein, sans pression. « Je n’aime pas trop le mot pression, je préfère le mot adrénaline », glisse l’entraîneur virtonais. « Et cette adrénaline est déjà présente pendant la semaine. En tant qu’entraîneur tu ne peux que relâcher un peu le lendemain, à condition qu’il n’y ait pas entraînement. Tu n’as pas le temps de souffler 2-3 jours, il faut directement se concentrer sur le match suivant. »
« En règle générale, j’arrive trois heures avant le début de la rencontre pour tout préparer. Les joueurs quant à eux sont attendus deux heures avant le coup d’envoi. »
Des joueurs qui ont mis un peu de temps à rentrer dans leur rencontre. « Nous avions sans doute un peu trop de respect pour notre adversaire. »
Peu avant le quart d’heure, Yvan Yagan, le meilleur buteur brugeois, était oublié au second poteau.
Il n’en demandait pas tant pour inscrire son 6e but de la saison. « On savait que le Cercle était une équipe qui construisait ses succès patiemment en attendant une erreur de l’adversaire », glisse le coach. « Malgré cela, on tombe dans le piège. C’est dommage car jusque-là, notre adversaire n’avait pas eu de possibilité et n’en a eu que très peu après ce but. »
C’est donc avec un but de retard que les Gaumais ont regagné les vestiaires à la pause. « Il était important de ne pas être trop distancé par rapport à notre adversaire à ce moment de la rencontre », souligne Frank Defays. « On aurait même pu revendiquer le 1-1 à la pause puisque, selon moi, on aurait dû bénéficier d’un penalty lorsque Lafon se fait accrocher dans le rectangle. J’ai dit aux joueurs qu’il ne servait à rien d’effectuer des modifications dans la disposition sur le terrain, tout était une question d’impact physique. On ne devait pas laisser d’espace au porteur du ballon et aller vite en reconversion. Bref, tout ce qu’on a travaillé la semaine à l’entraînement. »
Un travail qui a payé puisque le (sublime) but de Franquart est issu d’une phase répétée à l’entraînement la veille. « Ça me fait évidemment plaisir mais le mérite ne me revient pas », précise l’ancien capitaine de Charleroi. « Mon job en tant qu’entraîneur, quand j’analyse l’adversaire avec les rapports de scouting, c’est de repérer des failles exploitables. Quand on a vu les images du match contre l’Union, notre attention a été attirée par le fait que sur les corners défensifs, les joueurs du Cercle avaient tendance à se déporter en première zone. on a donc travaillé cela. Maintenant, tout le mérite en revient aux joueurs car pour que cela fonctionne, il faut compter sur l’effet de surprise. Les joueurs doivent donc sentir à quel moment il faut tenter le coup. Après, il faut que la balle soit bien donnée, sans ça tu échoues. Le timing est aussi important, les joueurs doivent faire la bonne course au bon moment pour attirer les adversaires. Enfin, la volée doit être parfaite. »
Non content d’avoir recollé au score, Virton a inscrit un second but pour s’offrir un succès de prestige face à une grosse cylindrée de la série. « Je pense que notre succès est mérité », savoure Frank Defays. « Mes joueurs ne se sont pas contentés du point du partage et c’est cette mentalité qu’on essaie de leur inculquer. Les joueurs ne sont pas les seuls responsables de ce succès, je pense que tout cela a été rendu possible par l’attitude de notre public. Les supporters ont répondu présent et ont poussé les garçons vers ce 2e but. Quand tu te sens poussé par tout un stade, tu gagnes quelques pour cent au niveau de la confiance, de la motivation, de la qualité et cela t’aide un peu à oublier la fatigue. »
Outre le public, le banc a joué son rôle ce dimanche. En effet, l’assist sur le 2-1 est venu des pieds de Mayron De Almeida. « La décision de le renvoyer sur le banc a été difficile à prendre. C’est la première fois depuis que Mayron est avec nous que j’ai le sentiment qu’il est bien avancé dans son processus de croissance. Il commence à grandir et c’est intéressant. Je suis très content de son entrée et de son attitude depuis un bon mois. Ce dimanche, il a été décisif et j’en suis très content, cela récompense son bon travail. »
Après le coup de sifflet final, Frank Defays a embarqué avec Philippe Emond pour prendre la direction de Charleroi et assister au derby wallon de D1. « Je tiens d’ailleurs à m’excuser auprès de tout le monde, presse, supporters… pour ne pas avoir fêté ce succès avec eux comme d’habitude. Le président savait que c’était un match qui me tenait à cœur vu mes attaches encore très fortes avec Charleroi et il a voulu me faire plaisir en allant voir cette rencontre ensemble. Nous sommes arrivés au stade alors que le marquoir affichait déjà 1-1. »
Comme Virton, le Standard a su renverser la vapeur pour s’imposer 2-3 grâce à un but de Renaud Emond.
« La journée a donc été parfaite pour le président. J’ai bien entendu partagé son émotion lorsque Renaud a marqué par amitié pour lui mais je vous avoue qu’en tant qu’ancien de Charleroi, j’aurais préféré que Renaud marque le 2-2 et qu’on en reste là (rires). » Outre le scénario assez fou de la rencontre, on retiendra aussi et surtout les nouveaux débordements qui ont émaillé la rencontre. « Les circonstances étaient particulières, nous n’étions pas dans une atmosphère de fair-play. Il faudrait que de telles rencontres soient une fête du football wallon et malheureusement, ce n’est plus le cas. »
C’est donc en toute fin de soirée que l’entraîneur virtonais est rentré chez lui. « Je suis rentré plus tard que prévu mais ça va, on a été sages (rires). Cela m’a permis de revoir quelques personnes avec qui j’ai passé de très bons moments. »
LE MAILLOT VERSION 2015-2016 DE VIRTON VA ENTRER DANS LE CATALOGUE 2016 DE JAKO
Emond: «Je ne compte pas me reconvertir comme styliste»
S.M.
La future vareuse tendance?
JPL
Comme nous vous l’avions déjà expliqué, les maillots de l’Excelsior Virton sont dessinés par Philippe Emond en personne. Cela fait que les vareuses gaumaises sont des pièces uniques. Un constat qui ne s’appliquera pas à celles de cette saison. En effet, elles accueillent un tel succès auprès du grand public que Jako, l’équipementier qui fabrique les vareuses en question, a décidé d’inclure le maillot de Virton dans son catalogue 2016 pour l’Europe.
« Je dois bien reconnaître que je suis un peu flatté par la situation », sourit Philippe Emond, le président gaumais.
« Je fais ça par plaisir et pour essayer que mon équipe soit bien équipée et assez stylée. Je dois reconnaître que le maillot dessiné cette année reçoit un très bon accueil, que ce soit de la part du public ou même de nos adversaires. »
«SYMPA POUR VIRTON »
Virton va donc faire son entrée dans le catalogue 2016 de Jako distribué dans toute l’Europe. On risque donc de voir dans le futur des équipes évoluer avec le style de maillot pensé par Philippe Emond.
« C’est assez sympa de voir notre club représenté dans ce catalogue. On ne risque pas d’affronter une équipe qui aura le même maillot que nous puisque de notre côté, nous changeons assez régulièrement. »
En attendant, vu le succès rencontré par sa toute dernière création, Philippe Emond a peut-être ajouté une corde à son arc. « N’y voyez pas le signe d’une reconversion future (rires). Mon emploi du temps est déjà suffisamment surchargé comme ça, il n’y a pas de place pour y glisser une activité de plus. »
SERAING
« Je ne l’ai pas senti venir »
Seraing s’est déjà séparé de son entraîneur, Alexandre Czerniatynski
J.V.
Czernia semble dire: «A toi de jouer Stéphane».
Landeloos
Mario Franchi a tranché. Mécontent des résultats de son équipe sérésienne, il a décidé de limoger hier Alexandre Czerniatynski.
L’aventure à Seraing n’aura duré que quelques petits mois pour Alexandre Czerniatynski. L’entraîneur est limogé après onze rencontres de championnat. Autant de matches où l’équipe sérésienne a soufflé le chaud et le froid. Tout n’était pas parfait au Pairay mais de là à penser que le coach jouait sa place… Lui-même n’y songeait pas. Il a donné entraînement ce lundi matin, comme de coutume. Il était très tôt au stade, comme d’habitude. Tous les jours de la semaine, Alexandre Czerniatynski était dans son bureau bien avant l’arrivée des joueurs. Il travaillait sans relâche afin de mettre tous les atouts de son côté. Mais cela n’a pas suffi. Hier après-midi, lors d’une réunion avec la direction, il fut limogé. Purement et simplement. En cause, les résultats. S’ils n’étaient pas mauvais, il ne remplissait pas les attentes d’un président particulièrement ambitieux. « Je ne l’ai vraiment pas vu venir », explique Alexandre Czerniatynski alors qu’il retourne chez lui, dans la région d’Anvers. Encore groggy par la nouvelle, il ne veut pas trop s’étendre sur ses émotions.
GUIDI ASSURE L’INTERIM
Il concède cependant : « Nous comptons un match de moins que le 8e classé et nous demeurons à 3 points de lui alors que nous venons d’effectuer 7 déplacements en 11 rencontres… Vraiment, je suis très étonné par cette décision. De nombreuses personnes, supporters trouvaient que j’effectuais du bon travail. Je reçois d’ailleurs de nombreux messages de soutien des fans depuis ce lundi fin de journée. L’équipe progressait. Nous venions d’enchaîner quatre belles prestations. La mayonnaise prenait. Mais il y eut cette moins bonne performance au Patro Maasmechelen samedi et… Je peux en tout cas quitter Seraing la tête haute car je n’ai vraiment pas le sentiment de devoir me reprocher quelque chose. »
Avec une équipe complètement refaite et une division plus relevée que la saison dernière, Alexandre Czerniatynski n’a en effet pas à rougir du travail qu’il a effectué. Il ne faut pas perdre de vue qu’avant Eupen encore, il était privé de 11 éléments pour diverses raisons (joueurs pas qualifiés, en revalidation ou tout simplement blessés). Malgré cela, il est parvenu à tenir la dragée haute à un des favoris de la série. Et puis, même s’il partait en connaissance de cause, on ne pallie pas le départ du trio offensif comme Dufer-Kehli-Stevance en deux mois de temps… Mario Franchi a tranché. Il attend plus de son équipe et estime qu’un autre entraîneur peut y parvenir. En attendant de trouver l’homme adéquat, c’est Stéphane Guidi qui assurera l’intérim… comme en fin de saison dernière, lorsqu’il avait remplacé Arnauld Mercier, lui aussi limogé.
LE CAPITAINE, PETAR BOJOVIC
« Je suis franchement étonné »
J.V.
Toujours blessé.
s.smets
Petar Bojovic s’étonne de la décision de la direction. Joint hier soir au téléphone, le capitaine n’était même pas au courant que son entraîneur venait d’être démis de ses fonctions. « Je suis franchement étonné », explique-t-il. « Tout se passait pourtant bien au sein du groupe avec Alexandre Czerniatynski. Maintenant, cela fait 5 semaines que je ne sais plus m’entraîner suite à une blessure, mais les échos que j’avais des séances étaient que tout se déroulait très bien. »
Ce n’est donc pas dans l’ambiance qui règne dans le groupe qu’il faut chercher le motif de ce licenciement. Et le défenseur central de lancer la raison évidente de ce limogeage. « Peut-être que les résultats réalisés depuis le début de la saison ne sont pas ceux espérés par la direction. Il est vrai que nous sommes passés à côté lors des rencontres face à Tubize, le Cercle de Bruges, l’Union et Saint-Trond… Et puis le partage concédé ce samedi n’est pas favorable non plus. Mais un constat est important à faire, l’effectif dispose de moins de qualités que la saison dernière. À cette époque, la concurrence faisait rage. Il fallait faire très attention à ne pas perdre sa place, il fallait se battre sur le terrain. Lors de cet exercice, c’est moins vrai, du moins jusqu’ici. Plusieurs joueurs viennent de divisions inférieures et doivent encore trouver le rythme de la D2… Alexandre Czerniatynski a malgré tout formé un bon groupe. Mais on ne remplace pas un trio offensif comme nous en disposions la saison dernière aussi facilement. Cela dit, le coach le savait au moment de prendre l’équipe en main. »
C’est donc sous la direction de Stéphane Guidi que les joueurs s’entraîneront ce mardi puisqu’il effectue l’intérim… à nouveau. « Il s’était p lutôt pas mal débrouillé en fin de saison dernière. Nous verrons vers qui la direction se tournera par la suite. »
TUBIZE
TUBIZE EST EN TÊTE DE LA SÉRIE!
Et maintenant, un sacré triptyque
ANTHONY MARCOU
Diallo a planté son 10e but.
Devaux
« On est premier, on est premier », le refrain entonné par les supporters locaux peu avant le coup de sifflet final résume à lui seul le principal enseignement du week-end : Tubize est en tête du championnat. Un statut qui n’a pas le don de faire planer un doux parfum d’euphorie dans les couloirs du stade Leburton. Loin de là.
« C’est anecdotique », assure d’entrée et avec conviction Colbert Marlot. « Cela fait plaisir aux supporters, mais ne change en rien notre objectif initial. On pense uniquement à prendre un maximum de points et à s’éloigner le plus possible de la neuvième place. »
Pas s’enflammer, voilà en substance le message délivré par le coach et son capitaine.
« Le but c’est d’être dans les huit premiers au terme du championnat. Ce qui nous arrive pour le moment c’est du bonus et cela permet d’engranger de la confiance. Mais sincèrement, on ne parle pas de la première place dans le vestiaire », martèle Quentin Laurent.
Pourtant, Tubize s’érige comme un véritable ténor au fil des semaines. La preuve ? Les Brabançons gagnent même quand ils prestent moins bien.
« On a éprouvé des difficultés à mettre du rythme dans la rencontre. On n’avait pas les moyens de faire beaucoup mieux aujourd’hui (NDLR : lisez samedi soir), mais on est en capable de se serrer les coudes quand cela tourne moins bien », se réjouit l’entraîneur français qui a fêté son premier anniversaire à la tête des « Sang et Or » par une victoire.
Comme autres cadeaux, il a eu droit notamment au but hebdomadaire de Diallo, qui a planté sa dixième rose de la saison et à une réalisation de Fennouche qui a scoré pour la première fois de la saison. Une soirée (presque) parfaite puisque, outre l’Antwerp, Eupen a également laissé filer des points. Bref, tous les concurrents les plus proches à l’aube de cette douzième journée ont perdu des plumes. Un malheur que les Tubiziens, eux, n’ont plus connu depuis leur visite à Anvers. Ils restent sur quatre succès de rang depuis lors. Pour poursuivre cette série, il faudra toutefois montrer un autre visage que face à Coxyde lors des week-ends à venir. Le calendrier qui attend les protégés du président Langendries s’avère particulièrement costaud. Entre deux déplacements au Cercle et à Eupen, ils recevront le Lierse.
« La pression sera sur nos adversaires pas sur nous », estime Quentin Laurent. « Le CS Bruges et Eupen ont des ambitions et le Lierse a besoin de points après un début de saison compliqué. »
White Star
Ils n’ont pas dit leur dernier mot
John Bico et le RWS Bruxelles n’entendent pas forcément partager le stade toute la saison
M.FA.
Sportivement, le RWS Bruxelles signe un 13 sur 15 et conforte sa place dans le top 8.
Devaux
Avec son succès acquis face à l’Union vendredi soir, le RWS Bruxelles conforte sa place dans le top 8. Mieux, les Étoilés signent un joli 13 points sur 15. Si sportivement tout va bien, l’extra-sportif pourrait encore prendre le pas dès ce lundi. John Bico, en conférence de presse vendredi, a laissé planer le doute sur le partage de la pelouse principale du stade Machtens avec le RWDM. « Vous verrez lundi », s’est-il contenté de dire laconiquement.
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Quand Rudy Mater parle de l’état de la pelouse en conférence de presse, expliquant que ce sera compliqué d’avoir un match chaque semaine pendant la saison, John Bico s’est empressé de glisser un « non, non, pas toute la saison ». Il n’en fallait pas plus pour attiser la curiosité de la poignée de journalistes venus écouter les deux coachs débriefer la rencontre. « Je n’en dirai pas plus. Vous verrez bien lundi », s’est contenté de poursuivre le manager du RWS Bruxelles.
Il paraît donc fort probable que le RWS Bruxelles communique de nouveaux éléments ce lundi sur le dossier du partage du stade Machtens qui plombe l’actualité depuis de nombreux mois maintenant dans la mesure où aucune décision de justice n’est attendue avant plusieurs semaines voire de nombreux mois.
Du côté de la commune, on s’étonne de cette déclaration et on confirme qu’il n’y a aucun point à l’ordre du jour du Collège de ce lundi qui concernerait une évolution du dossier.
Les membres du RWS Bruxelles se sont en tout cas gardés de dévoiler le moindre détail là-dessus.
Seul John Bico s’est encore confié plus longuement à la RTBF pour revenir sur ce dossier qui nuit à l’image de son club mais aussi à la commune de Molenbeek. « La question du partage du stade ne se pose pas », martèle John Bico. « Il y a une décision de justice et nous sommes là pour faire en sorte qu’elle soit appliquée. Elle n’autorise pas le RWDM à jouer au Machtens mais à jouer sous condition. Or, personne n’est en mesure, aujourd’hui, de nous montrer que ces conditions sont remplies. On nous caricature mais devant un juge, ça ne passera pas. »
En attendant, le manager étoilé est la cible de critiques. « Je suis le coach le plus décrié ? Il suffit d’avoir un peu de culture et de détachement. Il y a des personnages illustres dans l’histoire de l’humanité qui n’ont pas réussi à faire l’unanimité. Mandela et Gandhi ne l’ont pas fait. Je n’ai pas la prétention d’être l’un de ces personnages mais s’ils n’ont pas réussi à faire l’unanimité, nous n’allons pas la faire non plus », a poursuivi John Bico.
Le manager du RWS Bruxelles est aussi revenu sur la présence de la Bourgmestre, Françoise Schepmans, dans les tribunes du Machtens ce vendredi face à l’Union alors qu’elle était également présente une semaine auparavant pour la première du RWDM au Machtens. « Ce genre de chose contribue à la confusion. On ne peut pas être clairement dans un camp et parader dans l’autre. Je ne pense pas que ce soit réellement sincère ce genre de pseudo-affection pour l’un ou l’autre club. Il faut des positions claires. Et je souhaiterais vraiment que chacun puisse vaquer à ses occupations. Nous ne sommes que des sportifs. Les gens du RWDM aussi. Qu’on nous laisse nous arranger entre nous. C’est inconcevable de voir des élus ne parler que de foot pendant 8 mois alors qu’il y a des problèmes de société important. Il y a des choses plus graves que ces gamineries. Et je m’inclus dedans. Je ne parle pas que du RWDM. »
RUDY MATER S’EN VOULAIT D’AVOIR MANQUÉ LE PREMIER PENALTY
« Pas qu’une équipe de grands blacks »
SE.H.
Mater au duel avec Rajsel.
Devaux
En s’adjugeant le derby vendredi soir, le RWS Bruxelles a confirmé son bon état de forme. Pourtant, tout aurait pu mal tourner pour les Étoilés avec l’exclusion de Niankou à l’heure de jeu et le penalty manqué à 0-0 par Rudy Mater.
« Il n’y avait aucun malentendu avant que je ne tire », souligne l’arrière droit. « J’étais simplement second tireur et je n’étais pas prêt à y aller. Ce coup de réparation manqué était dans la suite de mon début de match poussif. Mais, au lieu de m’apitoyer sur mon sort, j’ai préféré relever la tête. Surtout pour que l’équipe puisse continuer à compter sur moi. »
Et même si le spectacle n’était pas au rendez-vous au Machtens, le RWSB a engrangé trois nouveaux points.
« Nous nous devions de réaliser cette performance pour récupérer les deux points perdus face à Geel. Ce n’était pas aisé de bouger cette bonne équipe de l’Union et nous avons dû nous démener. C’est dans ce genre de rencontre qu’on doit voir des guerriers. »
La formation de John Bico a également essayé de construire un maximum le jeu en ne balançant que peu de ballons vers Traore.
« C’est ce à quoi nous voulons arriver. Nous en avons marre que l’on dise que le RWS Bruxelles est une équipe faite de grands « blacks » costauds où l’on balance toujours le cuir devant. Nous n’avons pas que ça : nous disposons aussi de technique, de vitesse et d’envie . »
Ayant évolué très longtemps du côté de Valenciennes, Rudy Mater disputait son premier derby bruxellois. Sans véritable émotion.
« Vous savez, les derbies, ça se joue dans les tribunes. Sur le terrain, c’est un match comme un autre. Quand j’évoluais à Valenciennes, cela ne me faisait ni chaud ni froid lorsqu’on croisait le fer avec notre voisin lillois. »
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