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EUPEN

«Nous sommes très confiants»
L’AS Eupen reçoit l’Antwerp de Steve Colpaert ce mercredi soir

OLIVIER DELFINO

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Place au match au sommet ce mercredi soir (20h30) entre l’AS Eupen et l’Antwerp. Initialement programmée le vendredi 27 novembre et reportée pour des raisons de sécurité, l’affiche est très attendue. Steve Colpaert, le capitaine de l’Antwerp, préface ce duel entre les 2 e et 4 e classés et ne cache pas les ambitions des Anversois, qui affichent une solidité défensive impressionnante mais éprouvent quelques difficultés à scorer.
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« C’est un top-match pour Eupen comme pour nous et il est à gagner absolument ; c’est aussi simple que cela, surtout que nos ambitions sont très élevées », signale d’entrée de jeu Steve Colpaert, le capitaine de l’Antwerp, avant le choc au sommet de la D2 prévu ce mercredi soir à l’AS Eupen. Soit le 2 e face au 4 e …
L’ancien joueur de Zulte-Waregem et du Brussels sait à quoi s’attendre ce mercredi soir. « Il y a beaucoup de joueurs de qualité et d’expérience à Eupen. Ils ont déjà montré quelque chose les années précédentes et dans les championnats étrangers, comme en Espagne. On a analysé tout ça et on sait que c’est une très bonne équipe. En tout cas, nous n’avons pas peur d’Eupen. Nous sommes très confiants pour ce match et nous allons là pour gagner. On va tout donner ce mercredi. »
Pour venir à bout de l’AS Eupen, le Matricule 1 peut compter sur une défense en béton. Après 16 matchs de championnat, elle n’a encore encaissé que 5 buts ! « C’est un travail de toute l’équipe : nos attaquants sont les premiers défenseurs. On est une équipe qui attaque et défend ensemble. C’est bien qu’on puisse garder le 0 derrière : on n’a dès lors pas besoin de grand-chose pour marquer. Ceci dit, on ne score pas assez pour gagner les matchs. Parmi les formations du top 8, on est celle qui a inscrit le moins de buts. C’est un point à travailler », reprend le défenseur bruxellois.
Eupen et l’Antwerp ont en commun d’avoir tous les deux galvaudé deux unités le week-end passé : les germanophones sur le terrain de Deinze, les Anversois face à Dessel. « Avec nos ambitions, ce n’est pas bien et c’est à nous de prendre six points sur six lors des deux matchs qui restent à jouer en 2015. C’est l’objectif si on veut rester dans le top 3. Cette saison, le Cercle perd des points, Eupen et Tubize peuvent en perdre aussi. La D2 est assez compliquée à jouer. Ce soir, ce sera une confrontation entre deux équipes qui peuvent jouer pour la montée en D1. »
Comme lors de chacune de ses sorties, le Matricule 1, très ambitieux dans son recrutement estival, sera attendu et la pression sera de mise. Pas de quoi déstabiliser Steve Colpaert, qui possède une grosse expérience du plus haut niveau. « Chaque match est important et chaque match, on doit le gagner. On a l’habitude. On était d’ailleurs content d’évoluer en Coupe de Belgique pour pouvoir jouer plus relax, mais c’est fini », sourit le capitaine de l’Antwerp, qui a signé un contrat de cinq ans cet été après sept saisons à Zulte-Waregem. « C’est une petite surprise que je sois allé là, mais je m’y sens bien et on verra en fin de saison si c’était le meilleur choix. En tout cas, je m’amuse, on a une bonne équipe et on fait des résultats. »
Ce sera sa deuxième venue au Kehrweg après celle de février 2011 avec Zulte-Waregem lors de l’unique saison des Eupenois en D1. « Il faisait très froid et c’était le premier match après la trêve. Ce mercredi, les circonstances vont être tout à fait différentes : on annonce 15º. J’espère qu’on livrera un bon match. »
C’est en tout cas une sacrée armada qui se produira ce soir à Eupen, avec une série impressionnante de joueurs ayant connu la D1 belge. Dans l’effectif anversois, on retrouve aussi deux anciennes connaissances du Kehrweg : Djaïd Kasri et Kevin Debaty (2 e gardien).

Condom : « La possibilité d’être premier ce mercredi »
O.D.

Le coach eupenois.

Belga

Après la contre-performance de samedi soir à Deinze (1-1), l’AS Eupen reçoit une chance de se relancer directement en accueillant ce mercredi l’Antwerp pour ce qui s’apparente à un vrai match au sommet.
« Le match à Deinze est passé. À l’analyse, on a trouvé beaucoup de choses positives, mais on a aussi fait les corrections nécessaires et on a préparé ce match contre l’Antwerp. Il y a une bonne opération à faire ce mercredi. Pour le moment, aucune équipe ne gagne tout et on doit être régulier », commente Jordi Condom, le coach eupenois, qui va à nouveau procéder à quelques changements dans son équipe de base avec les retours de Luis Garcia, Sergio Rodriguez et Eric Ocansey et le départ des joueurs qataris en sélection (lire ci-contre). « On a la possibilité d’être premier ce mercredi et ce sera encore le cas samedi contre Coxyde. Ce sera un match difficile ce mercredi et je sais que tout le monde sera à 200 %. On va essayer de jouer au football et je pense que ce sera aussi le cas de notre adversaire. Pour moi, ce sera un match tactique. »
Une rencontre entre deux des grands favoris de la série qui pourrait, sans être décisive à ce stade du championnat, constituer un vrai tournant… Eupen parviendra-t-il enfin à l’emporter face à un gros calibre cette saison ?

SERAING

Van Wijk, le choix nº1
Le nouveau coach de Seraing ne tardera pas, les négociations sont en cours… en attendant Tubize

J.V.

Dennis van Wijk maîtrise parfaitement la D2.

Photo News

La direction sérésienne négocie avec Dennis van Wijk pour le poste de T1. Cependant c’est à nouveau Stéphane Guidi qui officiera au poste de T1 ce vendredi au Pairay lors du choc face au leader de la série, Tubize.

Seraing se cherche toujours un entraîneur depuis qu’il s’est séparé d’Henri Depireux. La direction possède plusieurs pistes. L’une d’elles mène à Dennis van Wijk et il apparaît même que le Néerlandais figure tout en haut de la liste. Limogé de son poste à Deinze il y a quelques semaines, l’entraîneur est libre de contrat et possède un CV des plus intéressants. Il connaît par exemple parfaitement la Division 2, atout impératif aux yeux du président sérésien, Mario Franchi.
Dennis van Wijk peut être l’homme de la situation. Il maîtrise la série à la perfection, ne badine pas avec la discipline et a connu beaucoup de succès par le passé. Il est parvenu à faire monter pas moins de cinq équipes en Division 1 (Ostende, Charleroi, Westerlo, Roulers et Mons). Le coach peut également se targuer d’avoir entraîné l’Antwerp, le Cercle de Bruges, Saint-Trond… Pas de doute, il a de la bouteille.
Mais s’il devait être nommé, il ne devrait pas l’être avant la trêve. Les deux parties négocient mais tout pourrait être retardé car le coach doit faire face à des soucis d’ordre personnel ces jours-ci. Il n’en demeure pas moins que la direction explore également d’autres pistes… qui mènent à Jacky Mathijssen et à Drazen Brncic. Ce dernier est en poste à Maasmechelen mais pourrait quitter le Patro à la trêve.
AVEC CAMARA FACE AU LEADER
Autant d’incertitudes qui ne doivent cependant pas perturber le groupe avant un important match contre Tubize, ce vendredi au Pairay. Un match que disputera Pape Camara puisqu’il est qualifié et apte. Le club ne désespère pas non plus de pouvoir aligner Jeffrey Rentmeister. La direction fait tout auprès de l’Union belge pour qu’elle le réaffilie dans les plus brefs délais. Deux « renforts » qui bonifieraient assurément le onze de Stéphane Guidi, qui sera plus que probablement à nouveau sur le banc dans le rôle de T1. Par contre, il devra se passer des services de Saliu Popoola, toujours blessé aux adducteurs.

PETAR BOJOVIC
« Dennis van Wijk, le profil qu’il nous faut »
J.V.

Le capitaine.

Sophie Kip

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Seraing l’a emporté à Coxyde malgré une nouvelle semaine difficile dans les coulisses. Pour la deuxième fois de la saison, la direction a décidé de se séparer de son entraîneur. Les joueurs n’ont pourtant pas été déstabilisés pour la cause. « On commence à avoir l’habitude », sourit Alessio Cascio, qui a aussi connu son lot de changements d’entraîneur avec le CS Visé, par le passé. « Stéphane Guidi a su bien nous préparer. »
Le capitaine, Petar Bojovic, avoue tout de même que cette situation n’est pas des plus confortables. « Changer de coach est toujours déstabilisant », explique celui qui est sorti peu après la pause suite à des douleurs au dos et qui ne s’est toujours pas entraîné depuis. « Mais personnellement, je n’ai pas vraiment connu Henri Depireux puisque j’étais blessé lors de la totalité de la durée de son mandat. J’espère cette fois que son successeur restera jusqu’en fin de saison… Cela pourrait être Dennis van Wijk visiblement, un coach que je connais pour l’avoir souvent affronté. Il est rigoureux, fait preuve de caractère et a déjà fait monter pas mal d’équipes. Il possède le profil qu’il faut selon moi. »
Ce dimanche 20 décembre à 14h, Seraing disputera une rencontre amicale à Aywaille. L’entrée est gratuite.

Alessio Cascio sera suspendu pour la venue de Tubize
J.V.

Dimanche, à Coxyde, si Seraing s’est imposé, il le doit en grande partie à Alessio Cascio qui est parvenu à mettre ses couleurs sur orbite, à les délivrer suite à son beau but d’ouverture. L’ailier droit y est allé d’un beau débordement tant de rentrer dans le jeu et de décocher une frappe sèche, croisée, du pied gauche. « Je tente ce geste de plus en plus et cette fois, cela a fonctionné », se réjouit le joueur qui sera cependant suspendu pour la venue de Tubize au Pairay ce vendredi. « Nous n’avons pas réalisé un gros match, mais j’ai beaucoup travaillé, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me suis retrouvé en difficulté en fin de rencontre. »

VIRTON

Angiulli monte en puissance
3 e titularisation et premier but pour le Liégeois

STÉPHANE MARCHESANI
Titulaire pour la 3 e fois cette saison, la 2 e de rang, Manuel Angiulli a ouvert son compteur-but face au Patro Eisden (2-2). Auteur de la 1 re égalisation, le Liégeois est content de pouvoir enchaîner les rencontres. Après un début de saison miné par les blessures, l’ancien joueur d’Aix-la-Chapelle se sent de mieux en mieux.

Manuel, quel était votre sentiment samedi soir au coup de sifflet final ?
Il était mitigé. J’étais partagé entre la joie d’avoir marqué mon premier but, car c’est bien entendu un grand plaisir, et la déception d’avoir laisser filer deux nouveaux points à domicile. J’aurais largement préféré ne pas marquer et décrocher les trois points au final car c’est le collectif qui doit primer.
Après avoir inscrit ce but, vous avez foncé taper dans la main de votre coach et des personnes sur le banc, pourquoi ?
Lorsque j’ai eu quelques pépins physiques en début de saison, j’ai toujours eu le soutien de mes équipiers et j’ai voulu saluer tout le monde pour ça. À la base, je cherchais Raoul (Ngadrira) mais il était parti s’échauffer. Je voulais aussi saluer le coach car s’il n’était pas sur le banc avec nous à cause de sa suspension, je voulais lui montrer mon soutien. Depuis le début de saison, il ne nous lâche pas et je voulais lui montrer que si lui était toujours là pour nous, l’inverse était vrai aussi. Même si nous ne sommes pas dans une situation idéale, le groupe est soudé et on ne baissera pas les bras.
Ce but vous a permis de repartir rapidement du bon pied…
C’était le scénario idéal pour nous. Le coach voulait qu’on montre un autre visage après le repos et je pense que ça a été le cas. Je pensais d’ailleurs que mon but allait nous permettre de prendre le dessus sur notre adversaire. Après un but on sait que les minutes les plus importantes sont les dix qui suivent. Malheureusement, on prend ce bête but sur corner suite à une nouvelle erreur de concentration. Heureusement, cela ne nous a pas coupé les jambes et on a su montrer que nous avions du caractère. Après l’égalisation, on a encore poussé pour tenter de s’imposer car le point du partage ne nous suffisait pas. Si nous n’avons pas réussi, il faut retenir le positif de ce match.
Sur un plan personnel, vous venez d’enchaîner une 2e titularisation de rang, on imagine que cela vous fait du bien ?
Tout à fait. Je suis évidemment très content d’avoir pu commencer un match et surtout d’enchaîner lors du suivant. Maintenant, il reste un match avant la trêve et je vais tout donner à l’entraînement pour encore avoir l’occasion d’être dans le onze de base à Heist.
Que pensez-vous de vos prestations au White Star et contre le Patro ?
À Bruxelles, je pense que ce n’était pas trop mal, j’ai respecté les consignes données par le coach. Ce samedi je trouve que cela a été aussi. J’ai tout donné et je suis content d’avoir pu être décisif pour l’équipe. À côté de ça, on le sait le plus important pour un joueur c’est le rythme. Enchaîner plusieurs rencontres me permet donc de le trouver et de m’améliorer. Je me sens de mieux en mieux.
N’avez-vous pas peur d’être coupé dans votre élan par la trêve ?
Pas vraiment. Je ne compte pas m’arrêter de travailler pendant les fêtes. Mon début de saison a été compliqué à cause de petits pépins physiques. Maintenant que j’en suis débarrassé je vais travailler pour être prêt pour la reprise.
Vous avez notamment été freiné par une entorse…
Cela m’a tenu écarté des terrains pendant cinq semaines. C’est tombé au mauvais moment en début de saison car je sais que le coach comptait me faire débuter la rencontre du week-end. Et, bêtement, le mardi, je me suis tordu la cheville tout seul. Mentalement cela n’a pas été évident pour moi mais j’ai eu le soutien de mes équipiers et du club, cela m’a fait du bien.

« L’arbitrage n’excuse pas tout ce samedi »
S.M.

Ngadrira a fait 2-2.

JPL

Une nouvelle fois, l’arbitrage de Davy Scroyen n’a pas été irréprochable lors d’une rencontre de Virton. Pourtant, le médian liégeois ne veut pas se servir de cela comme d’une excuse pour expliquer la contre-performance de ce samedi contre le Patro. « Ce penalty concédé alors qu’Alex (Harvey) prend la balle dans le visage ne nous aide pas, c’est certain », commence Manu Angiulli. « Maintenant, on ne doit pas revenir à chaque fois avec ça sur le tapis. Il a sifflé, c’est ça décision et c’est comme ça. Depuis le début de saison nous n’avons pas trop les arbitres pour nous mais on le sait avant chaque match et il faut faire avec. Quand on voit notre première mi-temps, le fait que le Patro ouvre la marque n’est pas scandaleux. Plus que l’arbitrage c’est notre prestation durant ces 45 premières minutes qui nous met dedans. Rentrer au vestiaire avec un score de 0-1 c’est tout simplement inacceptable ! » D’ailleurs, si on a beaucoup tapé sur l’homme en noir après sa prestation à l’Union Saint-Gilloise ou celle de ce samedi, il faut dire qu’il n’a pas non plus tout sifflé contre Virton. « Mettre tout sur son dos c’est un peu la solution de facilité. D’ailleurs, la phase qui amène le péno qui nous permet d’égaliser à la 86e minute est un peu litigieuse aussi. Sur le moment on était d’ailleurs bien content qu’il le siffle pour nous permettre d’égaliser. »

EXPRESS
Thibaut Lesquoy est déjà en congé

5e carte pour le Virtonais.

JPL

ABUS DE CARTES JAUNES.
Averti en seconde période suite à une prise de bec avec un joueur adverse, Thibaut Lesquoy a récolté son 5e avertissement de la saison. Du coup, le natif de Thibessart sera suspendu et ne fera donc pas le voyage à Heist samedi soir. Pour lui la trêve commence une semaine plus tôt que les autres.
EN BUS À HEIST.
Pour le dernier match officiel de l’Excel en 2015, le kop vert et blanc organise le déplacement à Heist en car. Le prix de l’excursion est de 15 € par personne (entrée au stade non comprise) et les boissons sont à 1 € durant le trajet. Informations et réservations auprès d’Alain Demande (0496/76.75.09) et David Froidcourt (0474/39.78.98).
JOURNÉE D’ALIGNEMENT.
Ce mercredi sont programmées les deux dernières rencontres remises pour des raisons de sécurité dans le courant du mois de novembre. À 20h, le White Star reçoit Coxyde tandis que le choc de haut de tableau entre Eupen et l’Antwerp débutera sur le coup de 20h30. Dans cette rencontre, en cas de succès, les Pandas peuvent s’emparer de la première place tandis que le Great Old pourrait rejoindre Tubize sur la première marche du podium en comptant encore une rencontre de moins.

VIRTON

Defays : « Vous voulez que je dessine Snoopy ? »
Le coach était déçu mais il promet de ne pas baisser les bras

STÉPHANE MARCHESANI

Ses joueurs étaient spectateurs en 1re période.

JPL/DR

Une semaine après la défaite au White Star (1-0), un concurrent direct, l’Excelsior Virton avait l’opportunité de se racheter contre le Patro Eisden, formation de bas de tableau. Manque de bol, les Virtonais ont encore été accrochés et voient le top 8 s’éloigner à huit longueurs.

Installé en tribune suite à son exclusion de la semaine passée, Frank Defays était bien évidemment déçu de ce qu’il a vu samedi soir et de l’issue de la rencontre. « C’est simple, en première période, j’avais une équipe qui était venue pour voir un match de football, pas pour le jouer », glissait l’entraîneur virtonais à la sortie des vestiaires. « J’ai aussi vu des garçons déçus à cause du penalty de la fin de mi-temps. Mais pour moi, c’était un faux débat. Si on avait joué au lieu d’observer, on serait rentré aux vestiaires avec un score de 3-1 malgré la décision de l’arbitre. Le Patro voulait plus la victoire que nous et le but est tombé du bon côté. A la pause, je leur ai d’ailleurs demandé s’ils voulaient que je dessine un Snoopy (NDLR : le symbole de la paresse pour dire que ses joueurs étaient pour le moins amorphes) sur le tableau. »
Encore une fois, on en revient toujours aux mêmes problèmes : la concentration d’une part et la mentalité d’autre part. « On a travaillé la semaine pour préparer ce match, il y avait des consignes et sur la première phase arrêtée, j’ai vu des joueurs qui se plaçaient n’importe comment. C’est embêtant car cela veut dire que j’ai des joueurs qui manquent de concentration ou d’implication. Et c’est frustrant car sur le plan des qualités intrinsèques, je n’ai pas vu beaucoup d’équipes supérieures à la nôtre. Par contre, au niveau du comportement, nous sommes trop irréguliers. Après cinq minutes de match, je me demandais si les joueurs sur la pelouse étaient les mêmes que je voyais pendant toute la semaine. »
Résultat des courses, ce nouvel accroc repousse les Virtonais à huit longueurs de Lommel, le 8e de classe. S’il reste encore 42 points à prendre, il est sérieusement temps de se secouer au risque de vivre une fin de saison longue et pénible. « Aujourd’hui, je suis conscient que beaucoup de gens ne croient plus en nous. Beaucoup de monde se dit, Virton ne sera pas dans le top 8. De mon côté, je ne lâcherai pas, je crois en ce groupe. Ils ont ce qu’il faut pour y arriver et il faut tirer de la motivation de cette situation. Il faut avoir l’envie de se dépasser pour faire mentir les sceptiques. Mais pour ça, il faut que les garçons soient de vrais compétiteurs. Ils doivent se booster entre eux. Ils doivent comprendre qu’il faut mettre ses ambitions personnelles de côté et penser à l’équipe. Ce n’est que si le groupe est performant que les individualités pourront ressortir. »
Les joueurs ont une semaine pour méditer cela et sortir une prestation convaincante pour ramener trois points impératifs du dernier déplacement de 2015 à Heist.

L’ARBITRE A ENCORE FAIT PARLER DE LUI
Scroyen n’est pas l’ami des Virtonais
S.M.

C’est la deuxième fois qu’il sifflait les Virtonais cette saison.

JPL

Pour la deuxième fois de la saison, une rencontre de l’Excelsior Virton était dirigée par Davy Scroyen. Et pour la seconde fois, ses interprétations n’ont pas vraiment fait plaisir aux Virtonais. Pour rappel, la première fois que l’Excel avait croisé la route de cet homme en noir c’était à l’Union.
Une rencontre où il avait accordé deux penaltys aux Bruxellois. Le premier pour une faute incontestable de Day… mais qui avait eu lieu hors de la surface fatidique. Et le second après que Rajsel se soit essuyé le pied dans le visage de Valette, lui entaillant le nez et la lèvre au passage. Ce samedi, il a récidivé en sifflant donc un 3e péno contre l’Excel. « Je me prends pourtant le centre en plein visage », peste Alexandre Harvey, le malheureux joueur sanctionné pour une soi-disant faute de main. « Je ne comprends pas comment il ne l’a pas vu, il était pourtant placé à deux mètres de moi. »
Du coup, s’il est amateur de camping, le ref’ ferait mieux de réserver des vacances en Ardenne car en Gaume il ne sera pas le bienvenu. « Cette décision nous a fait mal. D’accord on ne jouait pas bien du tout. Mais rentrer au vestiaire avec 0-0 ou 0-1, cela change beaucoup de choses. On a encore pris un coup sur la tête. Même si nous ne sommes pas aidés par des faits de jeu, on croit encore à ce top 8. »
Quant au but annulé pour Mbuba, le défenseur virtonais donne raison à l’arbitre. « Je suis juste derrière Jeff sur cette action et il la met clairement dedans de la main. Il n’y a pas discussion possible. »

WHITE STAR – TUBIZE 2 – 2

« Nous n’apprenons pas de nos erreurs »
Samuel Fabris était plutôt amer à la sortie du match à Tubize où son équipe a concédé le nul

OLIVIER EGGERMONT

Pourtant, Somé avait montré la voie à suivre à ses coéquipiers.

Devaux

Le RWS Bruxelles peut nourrir des regrets suite à son match de vendredi. Les Bruxellois menaient pourtant 0-2 à Tubize avant de voir les leaders de la compétition revenir au score.

Tous les voyants étaient pourtant au vert pour le RWS Bruxelles. Somé avait ouvert le score avant que Megan Laurent ne mette un but contre son camp. Avec deux buts d’avance, les hommes de John Bico étaient confortablement en tête. Mais deux relâchements ont permis aux Sang et Or de revenir dans le match pour finalement arracher le match nul.
« On a déjà eu le cas à Geel. Apparemment, on n’apprend pas de nos erreurs », pestait Samuel Fabris à l’issue des 90 minutes. « Pour nous, ce match sonne comme une défaite. Nous avions le match en mains et nous gagnions 2-0. Pour nous, le match était joué. Mais comme à Geel, nous faisons des erreurs de gamin. Au lieu de garder le ballon dans le coin pour gagner du temps, on essaye de marquer le troisième. On a été puni. »
Déjà à Geel, les Bruxellois avaient vu leurs adversaires réduire le score avant d’égaliser dans les derniers instants. À Eupen, c’est aussi à cinq minutes du terme que les Germanophones avaient émergé dans le match pour l’emporter. Pourtant, ces derniers matches, le RWS Bruxelles dégageait une impression de maîtrise. Les Bruxellois semblaient avoir gagné en maturité et arrivaient à mieux gérer les temps forts et temps faibles d’un match. La rencontre à Tubize démontre que tout n’est pas encore parfait.
Et pourtant, les Étoilés ont eu les occasions pour planter un troisième but. Mais ils n’ont parfois pas fait preuve d’intelligence dans le dernier geste ou dans la gestion de certains moments. Si Samuel Fabris reconnaît que « Tubize aussi a eu des occasions », il précise que « cette situation ne peut jamais arriver. Nous sommes vraiment très déçus. Pour moi, ce match nul n’est pas mérité. Nous aurions mérité de gagner. Nous étions bien en place et nous avons eu les occasions pour faire le trou. Fall rate une grosse occasion aussi. Je pense que nous avons montré un meilleur jeu que Tubize et nous avons été plus costauds dans les duels ».
Mais cette rencontre à Tubize n’aura pas livré que des points négatifs, au contraire. Le RWS Bruxelles reste invaincu depuis dix matches. La dernière défaite des Bruxellois date du 26 septembre et un déplacement à Eupen.
« C’est le point positif », admet Fabris. « Mais aujourd’hui (ndlr : lisez vendredi), nous aurions dû gagner. »
Mercredi, les Bruxellois devront l’emporter lors de leur match en retard face à Coxyde. Dans le cas contraire, ils verraient leur poursuivants revenir dans la course à la huitième place. Dans ce cadre, la rencontre que les pensionnaires du stade Machtens disputeront dimanche face à Lommel, qui reste sur deux victoires convaincantes, sera aussi très importante.

CAMARGO A FAIT SON RETOUR À TUBIZE CE VENDREDI ET A DÉLIVRÉ L’ASSIST À KEÏTA POUR LE BUT ÉGALISATEUR
« On sait qu’on embête les gens en étant en tête »
OLIVIER EGGERMONT

Camargo a manqué.

Devaux

Tubize a stoppé l’hémorragie ce vendredi en arrachant le match nul contre le RWS Bruxelles. Après deux défaites de suite, les hommes de Colbert Marlot prennent donc une bouffée d’air bienvenue. Un résultat qui réjouit Andreï Camargo, de retour après deux semaines d’absence.
« C’est sûr que pour le moment, l’équipe vit des moments difficiles », reconnaît ce dernier. « C’est notamment dû à notre noyau qui est un peu petit. Certains cherchent leur second souffle mais l’objectif principal a été rempli vendredi : couper notre spirale négative. Ce point arraché à la dernière minute a un goût de victoire. À nous maintenant de confirmer à Seraing . »
Mené 0-2, Tubize a éprouvé beaucoup de difficultés à émerger face aux hommes de John Bico. Pourtant, l’entame de match était en faveur des locaux qui n’ont pas su concrétiser leurs occasions.
« Quand je vois les 25 premières minutes, le RWS Bruxelles n’a rien à dire si nous mettons nos deux occasions », estime l’arrière droit Sang et Or. « Nous avons vu que cette équipe joue très fort sur ses individualités avec des longs ballons. Leur but arrive ensuite sur une demi-occasion et il nous coupe les jambes. Mais nous ne pouvons pas dire que le White Star a dominé. Nous avons joué contre une équipe qui restait sur neuf matches sans défaite et nous les avons embêtés alors qu’ils n’ont rien proposé. » L’absence de Camargo a sans doute joué dans la mauvaise passe du leader de la Proximus League. Sa grinta et son apport offensif ont manqué lors des déplacements à Dessel et à Geel.
« UN GROUPE PAS DÉMOTIVÉ »
Mais l’ancien joueur de Mons relativise cela et précise que « à Dessel, il n’y a pas que moi qui étais absent puisque Quentin Laurent était le seul survivant de la défense. Ce n’est donc pas seulement mon absence qui a fait que l’on a perdu ces rencontres. On sait aussi qu’on embête les gens en étant en tête et que certains sont contents de notre passe difficile. On parle plus de nous quand on perd maintenant. » Après deux semaines d’absence, le défenseur tubizien n’a pas remarqué une différence d’ambiance fondamentale dans le groupe. Malgré la mauvaise passe, il précise que tout le noyau était serein et calme à son retour. « J’ai eu une discussion avec le coach à mon retour avant de revoir le groupe », précise-t-il. « Mais j’ai senti que le groupe n’était pas démotivé. On vit des moments difficiles mais on en connaît la raison. Le noyau est un peu court et la fatigue se fait sentir. Mais ce but à la dernière minute va booster notre mental pour vendredi. » À Seraing, les Sang et Or auront l’occasion de prendre un peu plus le large sur la neuvième place. Mais Seraing reste sur une victoire convaincante à Coxyde et vendra chèrement sa peau.

VIRTON

En visite chez Lafon
Virton – Patro Eisden : le joueur nous a reçus chez lui pour évoquer la saison de l’Excel

STÉPHANE MARCHESANI

Le Français de 29 ans, ici avec son manager Christian Gérard, rêve toujours de la D1.

S.M.

Après avoir repris des couleurs face à Seraing (2-1) et au Lierse (1-1), l’Excel a connu un nouvel accroc dimanche dernier sur la pelouse du White Star (1-0). Avec maintenant six unités de retard sur le top 8, les Gaumais sont obligés de sortir un 6/6 contre le Patro et Heist avant la trêve. Alexis Lafon en est bien conscient et c’est chez lui, dans son appartement à Herserange (France) qu’il nous a reçus pour préfacer la rencontre de samedi.

Alexis, vous n’êtes pas inquiet par les résultats en dents de scie de Virton ?
Pas vraiment car j’ai la sensation depuis 2 ou 3 semaines que quelque chose se crée, un « truc » prend forme dans le groupe. Malgré la défaite, le match au White Star nous donne des motifs d’espoir car nous étions bien en place et bien disciplinés par rapport à ce que le coach demandait.
De votre côté, vous ne traversez pas la meilleure période de votre aventure virtonaise…
Je ne vais pas le cacher, je suis dans le dur pour le moment. Maintenant, dimanche dernier, par rapport aux dernières sorties, je me suis senti mieux physiquement au niveau de ma capacité à éliminer un homme ou faire la différence.
Comment expliquez-vous ce coup de mou ?
J’ai peut-être eu plus de mal à digérer mon opération du genou ainsi que la blessure à la cuisse puis au bras que ce que j’avais espéré. On m’a un peu reproché de ne plus être aussi souriant qu’avant mais comme physiquement je n’étais plus capable d’apporter plus, je me suis un peu refermé sur moi-même.
Contrairement à la saison dernière, la commune de Virton affiche son soutien au club, cela va changer quelque chose ?
L’an dernier, notre saison était pour ainsi dire terminée en février quand la commune a dit qu’elle ne voulait pas nous suivre. Personnellement, de ce que j’entendais, j’étais assez sceptique avant la réunion de la commune qui a débouché sur un « oui ». Cela veut dire qu’ils nous donnent la possibilité d’y arriver. On a tout en main pour le faire, cela ne dépend que de nous.
Le fait que l’avenir du club pèse sur vos épaules, ça ne fait pas peur ?
Non. Toute personne qui a entamé la saison ici à Virton était consciente des enjeux. On sait que de ne pas figurer dans le top 8 serait catastrophique pour le club. Virton a investi du temps et de l’argent depuis des années pour créer quelque chose de bien au niveau de la formation des jeunes et tout pourrait s’écrouler si on ne reste pas en D2. C’est une pression mais si tu n’es pas capable de faire avec alors reste chez toi.
Le club n’est pas le seul qui met son avenir en jeu. Pour les joueurs aussi il est important de rester en D2 car si Virton bascule dans le monde amateur, il y en a quelques-uns qui risquent de ne pas être prolongés…
C’est clair. Avec la diminution du nombre d’équipes à huit, les places seront très chères l’an prochain dans le monde pro. Il va y avoir un paquet de joueurs qui vont rester sur le carreau. Et tout joueur qui a l’ambition de jouer le plus haut possible doit bien se dire que si tu n’es pas capable de placer Virton dans le top 8, il y a peu de chance qu’un club de D1 ou de D2 vienne frapper à ta porte. De plus, comme je le dis toujours lorsque j’arrive dans un club, l’objectif minimum, la moindre des choses, c’est que le jour où tu pars, tu laisses le club dans la division dans laquelle tu l’as trouvé en arrivant.
De votre côté, la D1 vous y pensez encore malgré vos 29 ans ?
Bien sûr. Plus les années passent et plus je me dis que c’est l’année ou jamais (rires). Mais je ne songe absolument pas à ça pour le moment. Avec les enjeux de cette saison, il y a bien plus important à penser.
Finalement, vu les résultats de cette année et de la précédente, on se dit que la réforme arrive un an trop tard, non ?
C’est clair que si ça s’était fait l’an dernier, on aurait eu beaucoup moins de stress.

EXPRESS
Il égratigne un peu l’arbitrage

PLUS UN BLOC.
« La saison dernière, chacun se donnait à 100 % pour l’autre. Je trouve que cette année, on ne forme pas encore un bloc comme cela a été le cas l’an dernier. Tout n’est pas aussi fluide », avoue Alexis Lafon.
CHRISTIAN GÉRARD.
Le manager d’Alexis Lafon, qui fêtait ses 51 ans mercredi, était également présent chez Alexis Lafon ce jeudi.
« PAS DES CALIMÉRO, MAIS… ».
Après sa récente suspension, Frank Defays, l’entraîneur de Virton, commence à se demander si Virton n’est pas visé par certains arbitres. « Je ne veux pas jouer les Caliméro mais force est de constater que les arbitres hésitent beaucoup moins lorsqu’il faut siffler quelque chose contre nous », précise Alexis Lafon. « On dit généralement que tout cela s’équilibre sur une saison mais quand on voit comment la balance penche en notre défaveur, je me dis que si c’est vrai on va avoir un paquet de décision en notre faveur sur la 2e partie de la saison. »
L’ACCIDENT DE NICOLAS DAY.
« On a tous été secoués par ce qui lui est arrivé », glisse le médian. « Jamais on ne s’était imaginé que cela pouvait être aussi grave, ça fait réfléchir. Nico, c’est un dur au mal. Heureusement que Simon (Dupuis) était blessé et devait aller chez Marc (NDLR : Van de Woestyne, le kiné) et qu’il l’a accompagné. Et qu’ensuite Marc l’a envoyé aux urgences. Sans quoi… »

« Toujours en contact avec Fabien et Théo »

Bienvenue chez lui!

SM

Cet été, Fabien Antunes (Ostende), Mathieu Cornet (Ostende), Théo Defourny (Mouscron) et Dorian Dessoleil (Charleroi) ont quitté la Gaume pour tenter l’aventure en D1. « J’ai été évidemment très heureux pour eux », précise Alexis Lafon. « C’est vrai que cela fait envie quand tu vois des coéquipiers partir en D1 mais à aucun moment je ne les ai jalousés. Aujourd’hui, je suis attentif aux résultats de leurs clubs respectifs et je suis toujours en contacts réguliers avec Fabien et Théo. »
Deux joueurs qui connaissent un peu des fortunes diverses. « Théo est dans une situation compliquée puisqu’il n’est pas considéré comme Belge par la fédération. C’est bizarre comme truc car il a la double nationalité et a défendu les couleurs de la Belgique en sélection. Ça doit faire mal le cul (sic) d’avoir défendu les intérêts d’un pays qui ne te reconnaît même pas. Ça lui fait mal au cœur mais Théo c’est un bosseur il ne lâchera rien. »
Quant à Fabien Antunes, il a fait quelques montées au jeu avec Ostende avant d’être un peu blessé. « Il s’attendait à jouer plus mais en même temps il a la concurrence d’un mec à son poste qui est international avec l’équipe classée numéro un au classement FIFA (NDLR : Jordan Lukaku). Cela doit aider à te rendre compte de pourquoi tu ne joues pas. Mais Fabien est quelqu’un d’intelligent, il se rode au fonctionnement d’un club pro et il travaille pour briguer ce poste de numéro un l’an prochain. Mathieu et Dorian jouent peu eux aussi mais ils sont aussi conscients que le travail finit toujours par payer. »

LE SUCCESSEUR DE FABIEN ANTUNES !
Ngadrira, le nouveau chouchou de Defays
S.M.

La saison passée, lorsqu’on lui avait rendu visite dans son appartement à Mont-Saint-Martin, Fabien Antunes nous avait révélé que ses partenaires virtonais le chambraient en lui disant qu’il était le chouchou du coach.
Maintenant qu’il a migré vers la Côte, quel joueur a repris son rôle ? « L’entraîneur aime bien Raoul (Ngadrira) », sourit Alexis Lafon. « On peut dire qu’il est monté en grade depuis le départ de Fabien (rires). Il faut reconnaître que c’est un très bon joueur. Il revient d’une lourde blessure (NDLR : les croisés) et je sais ce que ça fait. On en parle de temps en temps ensemble. Ce genre de blessure t’oblige à être plus à l’écoute de ton corps, à mieux le connaître. »
« UN JOUEUR PRÉCIEUX »
Et pour le flanc gauche, comme pour beaucoup de monde, sans ce coup du sort, l’attaquant ne serait peut-être plus en Gaume. « C’était un joueur très précieux pour nous l’an dernier, il a une certaine aisance technique, de la vitesse et de la puissance. Je pense que sans cette blessure, s’il avait continué sur sa lancée du 1er tour, il aurait été le 5e joueur à nous quitter pour la D1. »

TUBIZE – WHITE STAR 2 – 2

Tubize s’arrache pour chercher le point
Les Tubiziens ont été menés 2-0 face au RWS Bruxelles mais ont émergé au caractère pour finalement décrocher un match nul (2-2) à la 95 e minute

OLIVIER EGGERMONT

Keïta a sauvé les siens en fin de match.

Devaux

Les hommes de Colbert Marlot ont bien commencé le match avant de se faire surprendre par le RWS Bruxelles. Finalement, Keïta a sauvé un point à la dernière minute de jeu.

Après les deux défaites de suite à Dessel et à Geel, Tubize devait se reprendre à domicile face au RWS Bruxelles
Les Tubiziens commençaient la rencontre pied au plancher et se créaient déjà une superbe opportunité dès la 10e minute. Mais le petit lob de Keïta était sauvé sur la ligne par Duplus juste avant que Fennouche ne puisse pousser le ballon au fond. Le Même Duplus s’interposait de justesse devant Megan Laurent moins de dix minutes plus tard. Sur un débordement de Camargo, le Brésilien centrait en retrait et Laurent voyait son envoi repoussé de justesse. Après des débuts en fanfare, les Tubiziens rentraient quelque peu dans le rang. Les visiteurs en profitaient pour mettre le nez à la fenêtre. Et ce qui devait arriver arriva, Tubize était puni de son manque d’efficacité à la 36e minute. Sur un centre de Fabris, Somé était à la bonne place pour ajuster Beunardeau et mettre ses couleurs aux commandes. Les Étoilés continuaient sur leur lancée et Fabris alertait Beunardeau sur un coup-franc lointain.
La seconde mi-temps débutait comme la première, avec un gros pressing des Sang et Or. Mais celui-ci ne débouchait sur rien de concret.
ÉGALISATION À LA 95 E
Les Tubiziens tentaient de se montrer dangereux mais le RWS Bruxelles était bien regroupé. Et sur un corner, à la suite d’un cafouillage, les hommes de John Bico doublaient même la mise via un auto-but de Megan Laurent. L’infortuné milieu de terrain n’arrivait pas à stopper une tête et poussait lui-même le cuir au fond. Par la suite, Tubize ne se montrait pas assez concret pour revendiquer quoi que ce soit. Jusqu’à la 74e minute où les Sang et Ors montraient enfin réalistes. Sur une superbe passe de Shengelia, Megan Laurent se rachetait et réduisait l’écart peu après la 70 e minute. Les hommes de Colbert Marlot poussaient ensuite pour revenir au score mais sans être précis. Ce n’est qu’à la 95e minute que Keïta arrivait à tromper Vanhamel et à arracher un match nul somme toute logique.
Les pensionnaires du stade Leburton stoppent donc l’hémorragie après deux défaites de suite et décrochent un match nul inespéré. Si le contenu a été bon par moments, la trêve fera sans doute un bien fou aux forces vives de Tubize. Maintenant, il s’agira de bien terminer le premier tour vendredi à Seraing.

COLBERT MARLOT SE MONTRAIT SOULAGÉ À L’ISSUE DE LA RENCONTRE
« Félicitations aux joueurs, ils y ont cru »
O.E.

Devaux

C’est un Colbert Marlot soulagé qui s’est présenté à nous à l’issue des 90 minutes. Ce partage avait un goût de victoire pour lui.
« Quand vous êtes menés 2-0 et que vous revenez à 2-2, c’est un point qui vaut une victoire », admettait Colbert Marlot. « C’est tout à l’honneur des joueurs. Personne à part eux ne croyaient à un retour à 2-0. Félicitations à eux. Tout a été loin d’être parfait ce soir. Je ne cherche pas d’excuses par rapport au terrain mais il est compliqué. Je pense qu’il nous a plus handicapés nous que nos adversaires car nous essayons de jouer. Mais nous avons cassé notre spirale négative et c’était important. Ce point va nous faire énormément de bien sur le plan mental. »
Après les déplacements difficiles à Dessel et à Geel, Tubize reprend donc sa marche en avant. Mais il était clair pendant la rencontre que certains joueurs dans l’effectif de Tubize ont besoin de repos. Des joueurs tels que Diallo, Ba ou Fennouche n’ont pas un rendement optimal en ce moment.
« J’ai dit à la mi-temps que si nous n’étions pas capables d’élever notre niveau sur le plan mental et de mettre un peu de folie dans notre jeu, nous n’y arriverions pas », reconnaissait le coach. « Les joueurs se sont lâchés et ont mis plus de folie dans leur jeu. Nous avons pris des risques et nous avons apporté plus de poids offensivement. Ça a fait du bien et nous avons été récompensés. »
Après un premier tour fantastique, Tubize a donc montré certaines limites lors des dernières rencontres. Mais pour le technicien français, ce match nul arraché à la dernière minute peut relancer la machine Sang et Or pour le dernier match.
« Ce point est énorme. C’est eux qui ont été le chercher. Ils ont montré qu’ils voulaient inverser la tendance. Quand la tête suit, les jambes suivent. »
Le coach appellera en tout cas sûrement de ses voeux certains renforts pendant le mercato hivernal. Dans le cas contraire, le noyau de Tubize pourrait souffrir lors du second tour.

JOHN BICO ÉTAIT SATISFAIT DE LA MANIÈRE
« Un partage contre le leader c’est solide »
SE.H.

Devaux

Le RWS Bruxelles a donc aligné une dixième rencontre de rang sans concéder de défaite. Une belle série qui aurait pu encore être plus belle
« Un partage face au premier reste une prestation solide », glissait tout de même John Bico à l’issue du match. »
« Il n’y a pas une trop grande déception, même si nous aurions dû tuer le match à plusieurs reprises. Et c’est cela qui est le plus rageant. »
D’autant plus qu’à part le début du match poussif, les Étoilés ont dominé l’intégralité de la rencontre. La différence physique a d’ailleurs été telle que Tubize ne parvenait pas à trouver de solution.
« Nous avions la mainmise sur cette rencontre et on aurait dû marquer ce troisième but. Au niveau physique, nous étions au-dessus, surtout au milieu de terrain. »
Malgré la légère pointe de déception, arracher le point du partage chez le leader de la série reste une belle prestation.
« Notre but était de poursuivre notre belle série. Alors oui, nous voulions gagner ce match, mais venir prendre un point ici, ce n’est pas si mal. Surtout que, dans le contenu, je pense que prendre un point, c’est une bonne chose. »
John Bico reconnaissait également qu’il appréciait énormément cette équipe de Tubize, et le club dans son ensemble.
« J’ai beaucoup de respect et une profonde admiration pour les Tubiziens qui ont créé un club très stable ces derniers mois. Parvenir à dominer une telle équipe, chez elle, c’est une belle satisfaction. Je ne m’arrête pas à ce but encaissé tardivement par mes joueurs. »

LES TOURNANTS
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10 E :
Keïta déboule sur le flanc et prend tout le monde de vitesse. Il glisse le ballon sous Vanhamel et Duplus intervient à même la ligne pour empêcher Fennouche d’ouvrir le score.
19 E :
sur un centre tendu de Camargo, Laurent M. est contré in extremis par Duplus, encore lui.
25 E :
sur corner, le RWS Bruxelles se montre pour la première fois dangereux. La reprise de la tête de Duplus passe à côté.
30 E :
Some ne parvient pas à cadrer une reprise de la tête sur un centre de Fall.
36 E :
après un dégagement approximatif de la défense tubizienne sur un coup franc étoilé, Fabris reçoit le cuir et adresse une passe précise à Some qui ne se fait pas prier (0-1).
37 E :
coup franc enroulé de Fabris repoussé par Beunardeau.
62 E :
à la suite d’un cafouillage et d’une erreur de Beunardeau, le ballon finit sa course au fond des filets après avoir été déviée par le pauvre Megan Laurent (0-2).
74 e : Shengelia temporise parfaitement et offre un caviar à Megan Laurent qui ne se fait pas prier (1-2).
88 e : Ba commet une erreur et Fall à l’occasion de tuer le match mais frappe sur Beunardeau.
90 E + 5 :
sur la dernière possibilité, Keïta, bien servi par Camargo, rétablit l’égalité (2-2).

TUBIZE

« On connaît un coup de mou »
Colbert Marlot veut se reprendre face aux Étoilés

CHRISTOPHER STELLA

Le match aller avait tourné en faveur des Sang et Or.

Devaux

Il y a à peine deux mois, l’AFC Tubize était sur son petit nuage tandis que le RWS Bruxelles peinait à trouver son rythme. Aujourd’hui, les Sang et Or connaissent un coup de mou tandis que les Étoilés filent à toute vitesse. Le choc de ce soir s’annonce donc intéressant.
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Le 12 août dernier, les Brabançons wallons confirmaient leur bonne entame de saison en s’imposant sur la pelouse du RWS Bruxelles pas encore en pleine possession de ses moyens (0-2). Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Les Sangs et Or ont accumulé les résultats positifs si bien qu’ils trônent désormais en tête du classement général. Les Étoilés, eux, ont connu un début de saison chaotique, tous les transferts estivaux n’étant pas qualifiés, mais ont rapidement trouvé leur rythme de croisière au fil des semaines. Un bond de géant dans la hiérarchie puisqu’ils occupent la 7 e place avec 28 unités et un match en retard. Mais le plus intéressant est que les hommes de John Bico ont aligné neuf rencontres sans connaître la défaite (Ndlr. 6 victoires et trois nuls). Autant dire que c’est l’équipe en forme du moment. Et Colbert Marlot en est conscient, lui qui reste sur deux défaites consécutives. Le choc de ce soir risque donc de valoir son pesant d’or.
« Nous ne pouvons pas être surpris par notre futur adversaire puisque nous connaissons leurs qualités. Ils n’ont pas aligné neuf matches sans défaite pour rien », souligne l’entraîneur tubizien. « Toutefois, cela n’enlève rien à notre but. Nous restons sur deux défaites consécutives, donc nous avons à cœur de prendre les trois points dans nos installations. »
Un récent 0 sur 6 qui traduit tout de même une certaine fatigue de la part du groupe ainsi qu’une difficulté à gérer un statut de favori. Cependant, Colbert Marlot ne se soucie pas de l’avenir.
« Ce bilan est évidemment embêtant car c’est la première fois de la saison que nous vivons cela mais nous étions prévenus qu’une telle période pouvait arriver », confie-t-il. « Nous connaissons actuellement un petit coup de mou, c’est évident, mais la fatigue n’est pas la seule raison. Les absences se sont accumulées et la réussite n’était plus au rendez-vous. Mais ce qui me rassure, c’est que même si nous avons perdu, nous avons montré que nous étions capables de l’emporter. Cela s’est souvent joué sur des détails. »
En attendant, si les Sang et Or ne veulent pas terminer la première partie de saison en eau de boudin, ils devront réagir dès ce soir.
« Mon noyau est assez étriqué et je n’ai pas réalisé beaucoup de rotations, donc cette fatigue est compréhensible mais je vous assure que l’état d’esprit du groupe est intact. Face au RWS Bruxelles, nous allons récupérer certaines de nos armes donc c’est positif mais après, une vérité n’est pas l’autre. Nous allons toutefois continuer de développer notre football en essayant, cette fois, de gérer au mieux notre position de leader même si on ne pense pas à cette première place. »
Après quoi, il restera plus qu’une journée avant la trêve.
« Elle arrive à point nommé. Cela nous permettra de recharger les batteries et de trouver de nouveaux éléments durant le mercato. »

EXPRESS
Andreï de retour

NOYAU.
Beunardeau, Figys, Fabre, Laurent Q., Camargo, Dijoux, Deher, Garlito, Ba, Grosperrin, Liard, Keïta, Garcia, Diallo, Laurent M., Shengelia, Fennouche.
RÉSERVE.
Dijoux et Garcia ont été mis à la disposition de la réserve qui jouait hier soir.
BLESSÉS.
Henri, Betsch et Di Stefano sont toujours blessés.
DI STEFANO.
Son indisponibilité pourrait être prolongée jusqu’à mars dû à une complication.
CAMARGO.
Le Brésilien a fait son grand retour avec le groupe dimanche dernier.
ARBITRE.
Michel Etienne dirigera la rencontre.

VIRTON

Virton : Frank Defays suspendu 2 matches
L’arbitre du match contre le White Star accuse l’entraîneur gaumais d’avoir insinué qu’il était vendu

S.M., J-M.G., B.S, A.B.
Découvrez toutes les nouvelles des noyaux en D2 et en Promotion avant les matches de ce week-end.

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Virton (D2) : Nicolas Day est rentré chez lui
Bonne nouvelle pour le médian virtonais Day. Il a quitté l’hôpital d’Arlon en début de semaine pour rentrer chez lui. Il est évidemment encore beaucoup trop tôt pour envisager un retour sur les terrains. Tracassé par un pépin physique, Simon était laissé au repos ce mardi, il devait reprendre le collier hier soir. De son côté, Dupuis (adducteurs) s’est entraîné ce mardi. « Et ça ne s’est pas trop bien passé », déplore Frank Defays. « Il devra rapidement voir le docteur Mergeai et devra peut-être aller faire une écho. » De son côté, Ngadrira s’est entraîné normalement sans ressentir de douleur ce mardi. Enfin, Romey et Frank Defays passaient devant la commission des litiges de l’Union belge suite à leur exclusion au White Star dimanche. Le défenseur a écopé de deux matches de suspension comme son entraîneur. « Pour Romey on a accepté la décision. De mon côté, je me suis déplacé pour me défendre vu qu’à la base on parlait d’un match plus un avec sursis. J’ai exposé ma façon de voir les choses car l’arbitre disait dans son rapport que j’avais fait un geste de la main vers ma poche pour insinuer qu’il avait été payé. Or je n’ai pas fait ça. Mais comme d’habitude, c’est un grand cirque, on ne tient jamais compte de ce que vous dites. »

« J’espère que tu vas bien Nico ! »
le marseillais du
faubourg

Nicolas Day.

JPL

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Les langues se délient à La Jupiler Pro League , là où les hommes savent pour qui ! Comme dirait Pascal Vrebos, voilà la question qu’on n’ose pas poser mais qu’on pose quand même : « A quoi sert le championnat cette saison ? » Vous obtenez la bonne réponse si vous dites: « A justifier par l’aspect sportif une décision qui ne sera qu’extra-sportive ! »
Comme à chaque fois avec les grands penseurs du foot professionnel, les naïfs devaient avoir fait bac plus huit pour comprendre le sens de la réforme. Schéma classique : nous avons débuté le championnat dans un flou artistique, avec quelques éléments plus tordus et contradictoires les uns que les autres mais qui laissaient transparaitre, pour les moins naïfs, une auto protection des clubs nantis contre ceux qui le sont moins ou pas du tout.
En effet, plus le championnat avance, plus les clubs pressentis au départ sont sur la bonne voie et plus la vérité voit le jour. A la limite, la sentence pourrait déjà tomber aujourd’hui. Si vous voulez des noms, je vous les donne. Les clubs ayant joué en D1 sont déjà classés en ordre utile. Les autres sont derrière en espérant se partager quelques miettes du gâteau. Plus d’éclaircissements ? Ok !
Huit places sont à prendre puisque. Au descendant de l’élite, vous ajoutez maintenant les ayant déjà connus la D1, qu’on va nommer les ayant-droits, je cite : Antwerp, Lierse, Tubize, Eupen, CS Bruges, Roulers, Lommel. Sept plus 1… 8 !!! Huit places étant déjà prises, faut se trouver…. des appuis solides. Voilà, c’est ce qu’on appelle « quelques miettes du gâteau », en espérant qu’un petit copain de notre groupe ne décroche pas par hasard sa licence D1A. Mais non, je déconne, c’est de la fiction !
Conclusion ,« Bonjour l’éthique sportive ! » Si cela devait mal finir, ce n’est pas la première fois que L’Excelsior ferait les frais d’une réorganisation de notre paysage footballistique. Je ne vois qu’une solution, c’est de réformer la réforme ! Tous comptes faits, mieux vaut se préoccuper de la rate de Nico que du cœur du problème. Aujourd’hui, une seule question me taraude donc : « Comment ça va Nico ? »

SERAING

Depireux (déjà) viré de Seraing
Au suivant ! Mario Franchi ne pourra plus, cette fois, se tromper

DIDIER SCHYNS

Henri Depireux à Seraing, c’était une erreur de casting.

Sophie Kip

Un peu plus d’un mois après son arrivée au Pairay, Henri Depireux a été remercié hier par la direction sérésienne. C’est Stéphane Guidi qui assurera l’intérim, en attendant la désignation d’un… 3 e entraîneur, alors qu’on n’est pas encore à mi-parcours.

Le RFC Seraing vit une saison décidément très difficile. Après le licenciement d’Alex Czerniatynski, survenu dans la foulée d’un partage concédé au Patro Maasmechelen, c’est son successeur, Henri Depireux, qui hier en début de soirée a été démis de ses fonctions, un peu plus d’un mois seulement après son arrivée au Pairay. « La direction du RFC Seraing a pris ce jour la décision de ne pas poursuivre l’aventure avec Henri Depireux » , a fait savoir laconiquement la direction du club sérésien, sans s’épancher sur les raisons d’un divorce qui n’aura, à l’arrivée, surpris personne.
Après un début d’aventure plutôt positif, marqué par deux victoires consécutives, à Geel puis contre Lommel, la situation était rapidement devenue tendue entre Henri Depireux et sa direction, au point que l’ancien international belge avait voulu remettre lui-même, il y a peu, sa démission. Qui, au soir de son engagement-surprise, le 4 décembre, aurait pu dire avec assurance que la mayonnaise prendrait ? Personne, tant Depireux n’avait pas hésité à avouer, lors de son intronisation, qu’il ne connaissait rien à la division 2, qu’il n’avait pas encore vu un seul match de Seraing cette saison et qu’il avait appris la veille qu’il fallait terminer dans le top 8 pour pouvoir conserver la saison prochaine le statut professionnel. Avouons-le, la mission était impossible.
Erreur de casting ? Très clairement. Si, au cours de son court séjour au stade du Pairay, Henri Depireux a beaucoup misé sur le dialogue et remis en confiance des éléments comme Thibaut Vion et Kwame Nsor, un énorme décalage est vite apparu entre ses approches, un peu dépassées, et la réalité du terrain. Et la défaite concédée samedi face à Roulers a incité Mario Franchi et son équipe, incrédules face aux choix tactiques posés par Depireux, qui avait modifié ses plans de jeu alors que son équipe restait sur un probant succès obtenu face à Heist (5-2), à actionner le couperet.
L’expérience aura donc tourné court pour un homme qui avait accepté de relever un dernier défi comme coach, et pour un club qui avait dit privilégier un entraîneur liégeois doublé d’un homme d’expérience. Raté, complètement raté ! Reste qu’il faudra désormais effectuer le juste choix et ne plus se tromper, sous peine de rater le bon wagon. Si Mario Franchi avait, il y a un mois, trouvé le profil de Guy Hellers intéressant, tout porte à croire qu’il sera tenté de se rabattre sur un coach qui connaît la série, comme Dennis Van Wijk ou Thierry Pister.

MARIO FRANCHI, LE PRÉSIDENT SÉRÉSIEN
« Très gentil mais… »
JULIEN DENOËL

« C’est difficile à expliquer, mais c’est comme ça », a réagi Mario Franchi, le président sérésien, à l’issue d’une réunion en début de soirée qui a vu les deux parties cesser leur collaboration. « Henri Depireux est quelqu’un de très gentil, mais à un moment donné, quand cela ne va plus, il faut agir. Notre collaboration n’était plus à l’ordre du jour. Nous nous séparons d’un commun accord, comme on dit », enchaînait ensuite Franchi, soucieux de ne pas l’accabler. Si on s’était demandé à la base ce que l’ancien entraîneur du Congo ou du FC Metz venait faire là, reste que, maintenant, les Métallos vont devoir trouver la personne qui sera, déjà, le troisième coach de la saison ! « Nous allons nous mettre rapidement à la recherche d’un nouvel entraîneur, mais, en attendant, c’est Stéphane Guidi qui reprend l’équipe ». Un rôle de pompier de service qu’il devra probablement tenir jusqu’à la trêve puisque « aucun nom n’est encore dans les petits papiers de la direction ».