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VIRTON
Virton est condamné à signer un 6/6
correspondant
Depuis son arrivée au club à l’été 2011, Frank Defays a toujours réussi à atteindre ses objectifs.
JPL
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Après le premier match du 2e tour disputé et perdu ce dimanche sur la pelouse du stade Machtens (1-0), le constat est clair pour Virton : avec six unités de retard sur Lommel, le 8e de classe, les hommes de Frank Defays ne peuvent plus traîner en route.
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Un secteur offensif à la peine : seulement 20 buts inscrits cette saison
A l’heure actuelle, un chiffre saute aux yeux à la lecture des statistiques virtonaises : celui des buts marqués. En effet, en 17 journées, les Gaumais n’ont secoué les filets adverses qu’à 20 reprises. Depuis le début de saison, les hommes de Frank Defays n’ont qu’à une seule reprise réussi à inscrire plus de deux buts sur le même match. C’était lors de la victoire 3-0 contre Coxyde début octobre. Dimanche, les difficultés offensives étaient criantes. Face aux colosses bruxellois, les Gaumais se sont trop souvent cassés les dents dans leurs tentatives. Et, lors des rares moments où l’arrière-garde adverse était prise à défaut, les Virtonais ont fait les mauvais choix. A l’image de Jean-François Mbuba qui en fin de première période tire sur Vanhamel alors que Jérôme Simon était tout seul au point de penalty. A l’approche du mercato hivernal, il apparaît évident que Virton doit tenter de dénicher un renfort capable de venir dynamiter son attaque. Il faut dire que c’est le secteur le plus limité en quantité. Lorsque Raoul Ngadrira est absent, comme ce fut le cas ce dimanche, les Virtonais ont plus de mal. Ajoutez à cela l’hospitalisation de Day ainsi que la méforme passagère de Lafon et on comprend mieux les difficultés actuelles de l’Excel. Et on n’ose même pas imaginer le casse-tête pour Frank Defays si Mbuba venait à se blesser, lui qui est le seul attaquant de formation du noyau avec le jeune Knis.
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Deux matches pour se relancer avant une 2e partie de saison capitale
D’ici la trêve, il reste deux matches aux Virtonais. Ce samedi à domicile contre le Patro (15e, 12 points) et le 19 décembre à Heist (17e, 4 points). Deux rencontres contre des équipes qui n’ont pas les moyens d’espérer le top 8 donc deux parties à impérativement gagner. Ce carton plein est impératif tant pour le moral que pour le classement des Virtonais. Laisser filer de nouvelles unités d’ici la trêve pourrait avoir de très graves conséquences et porter un préjudice quasi insurmontable en vue de la dernière ligne droite. De plus, finir sur une bonne note permettrait aux Virtonais de passer les fêtes de fin d’année dans de meilleures conditions et de préparer un peu plus sereinement la 2e partie de saison qui sera capitale.
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Cette fois, la commune suit le club qui rêve du monde professionnel
La saison passée, Virton avait véritablement accusé le coup lorsque la commune avait « lâché » le club en ne les épaulant pas dans la demande de licence D1. Longtemps aux portes du podium ou dessus, Virton avait fini par terminer à une belle 6e place. Cette saison, le coup de bambou n’est pas venu puisque la ville a affirmé son soutien et va aider le club à mettre le stade aux normes pour décrocher la « grosse » licence D2 et ainsi lui permettre de rêver du monde pro. Dès lors, les joueurs et le staff ont toutes les cartes en mains pour atteindre leur objectif. Et si le tableau n’est pas tout rose à l’heure actuelle, on rappellera toutefois aux pessimistes que depuis son arrivée au club à l’été 2011, Frank Defays a toujours réussi à atteindre ses objectifs.
EXPRESS
C.A. important samedi prochain
LICENCE.
La ville a donc donné son accord jeudi passé pour les futurs travaux en vue de l’obtention de la licence. Le club analysera la convention samedi matin lors d’un conseil d’administration. Le club et la les autorités communales devraient ensuite se revoir lundi normalement.
PREMIER MENACÉ.
Averti ce dimanche au stade Machtens, Thibaut Lesquoy a récolté son 4e bristol jaune de la saison. A la prochaine biscotte, le back gauche virtonais sera suspendu.
LES ANNÉES SE SUIVENT…
Décidément, défier le White Star à Machtens ne réussit pas du tout à Virton. Après s’être incliné 1-0 la saison passée en prenant un péno très léger, deux rouges et une exclusion de zone neutre pour Frank Defays, les Verts ont récidivé. Sauf que cette fois il n’y a eu qu’une rouge et le péno léger a été arrêté par le portier. Par contre, Frank Defays a aussi été prié de passer derrière la main-courante en toute fin de rencontre.
SOUCIS DE FACTURE.
Les Virtonais peuvent remercier la commune de Molenbeek car c’est grâce à elle si les joueurs ont eu de l’eau chaude pour se laver. En effet, le White Star a actuellement un retard de paiement au niveau de ses factures de gaz et d’électricité. Dès lors, le distributeur avait décider de tout couper avant le week-end. C’est grâce à l’intervention de la commune que la menace n’avait pas encore été mise à exécution.
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SERAING
Seraing dépend aussi du tapis vert
Le club a rendez-vous le 15 janvier 2016 pour la plainte contre Rentmeister
PHILIPPE GERDAY
Seraing ne peut pas compter uniquement sur les buts de Vion et Cie.
S. Smets
Dans la lutte pour le top 8, Seraing a réalisé la mauvaise affaire du week-end en s’inclinant contre Roulers. Même si ce n’était pas mérité, on ne retiendra que le score. Dans ce combat pour rester dans le foot rémunéré, les « Rouge et Noir » ne sont toutefois pas les seuls maîtres de leur destin. Beaucoup de choses vont aussi se jouer loin de la pelouse. La date-butoir du 15 février (pour être en règle vis-à-vis de la licence) et les suites de la lutte contre la FIFA vont peser lourd.
Commençons toutefois par une bonne nouvelle. Si Seraing avait vu sa défaite au Pairay assortie de deux cartes rouges (dont une après le coup de sifflet final), le rapport de l’arbitre n’a pas été trop accablant. Le Parquet fédéral a transmis hier matin deux propositions de transaction : un match avec sursis pour Théo Pierrot et deux matches (dont un avec sursis) pour Francesco D’Onofrio. Après analyse, le club a décidé d’accepter ces propositions et aucun Sérésien ne teindra donc compagnie à Dino Arslanagic (voir page 25) à la Maison de Verre. Les dégâts sont limités pour Henri Depireux en vue du déplacement à Coxyde.
D’autres facteurs pèseront plus lourds que les trois points en jeu dimanche sur la côte belge. Depuis la mi-septembre, Seraing vit donc avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête avec l’interdiction de transfert infligée par la FIFA (mais transmise officiellement plusieurs semaines plus tard…) qui estime que le fonds d’investissement Doyen Sport interfère avec la politique sportive du club. Les parties ont rendez-vous le 29 décembre devant le tribunal de première instance de Liège qui devrait ensuite rendre son verdict début janvier. Ces démêlés administratifs ont eu un impact non négligeable puisqu’ils ont conduit au blocage de la qualification de Pape Camara et surtout à l’annulation de celle de Jeffrey Rentmeister, initialement autorisé à jouer par l’Union Belge. Son apparition dans 3 matches (avec 5 points dans l’escarcelle des Rouge et Noir) a poussé 4 clubs à déposer plainte contre le club du Pairay. « Diplomatiquement », la Commission des Litiges a reporté sa décision au 15 janvier prochain. Puisque l’argumentation de Me Denis, qui représentait le White Star mardi passé, se base notamment sur la sanction de la FIFA, on comprend cette soudaine « lenteur »… Seraing est aux portes du top 8 : avec 5 points de moins, ce serait la soupe à la grimace.
L’autre dossier est une course contre-la-montre. Les travaux pour doter le stade du nombre suffisant de places assises (5000 contre 1800 à l’heure actuelle) commencent ce mercredi. Être en règle comme les clubs de D1 sera un critère prioritaire en fin de saison, avant même le classement final ! Les victoires sur tapis vert seront plus importantes que sur le gazon…
Thibaut Vion monte en puissance
JEAN-PIERRE DESSOUROUX
Tout n’est pas toujours simple au RFC Seraing. Attaqué de toutes parts, le club fait front et tente de résoudre un à un les problèmes qui se posent à lui. Samedi, dans une rencontre assez peu emballante, Thibaut Vion est apparu comme une véritable éclaircie dans la grisaille. Après un coup franc sur la latte, l’ex-joueur de Metz a vu son but, le deuxième des siens, annulé.
« Je ne comprends toujours pas pourquoi l’arbitre a sifflé. En aucun cas je n’étais hors-jeu mais bon, cela ne sert à rien de discuter, ce qui est fait est fait… »
Au cours de la seconde période, le malheureux attaquant sérésien a été la cible d’un juge de ligne qui n’avait pas trop les yeux en face des trous : « Il n’arrêtait pas de me signaler hors-jeu ! À la fin, j’hésitais même à démarrer. Je me disais que je devais peut-être redescendre dans le jeu, ce n’était pas évident. Au final, on perd ce match, il nous faudra récupérer ces points à l’extérieur ! »
Élu joueur du mois au même titre que Théo Pierrot par les supporters sérésiens, Thibaut Vion monte en puissance au fil des rencontres : « J’accumule les matchs tout en délivrant des assists et en inscrivant des buts ce qui est vraiment idéal pour la confiance. Je me sens vraiment de mieux en mieux. »
Tout bénéfice pour Seraing qui aura besoin d’un Vion au top pour atteindre ses objectifs !
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TUBIZE
Tubize devra se renforcer
Le staff et la direction apporteront du sang frais
O.E. AVEC M.FA.
Un petit coup de mou pour Diallo.
Devaux
Tubize est l’une des bonnes surprises dans le haut de tableau. Le staff et la direction ont travaillé d’arrache-pied pour reconstruire un groupe compétitif. Aujourd’hui, personne ne doute de la qualité du noyau mais force est de constater qu’il est un peu trop réduit et ça se sent en ce mois de décembre. Ça tombe bien, le mercato est dans moins de quatre semaines !
Si le parcours de Tubize force le respect cette saison, les deux dernières défaites, en déplacement à Dessel et à Geel ce week-end, inquiètent.
À plusieurs postes clés, les Tubiziens semblent effectivement ‘un peu légers’.
À COMMENCER PAR CELUI DE GARDIEN DE BUT.
Maxime Figys a très bien suppléé Beunardeau à Dessel mais le jeune portier était lui-même conscient que cette situation changerait probablement en janvier. Il serait logique que les Sang et Or trouvent un second gardien expérimenté au cas où Beunardeau se blesserait gravement. Cet été déjà, c’était l’objectif des dirigeants tubiziens mais ils n’avaient pas trouvé la perle rare.
EN DÉFENSE
, les Sang et Or semblent tenir la route, disposant d’atouts en cas de pépin. Même si la blessure de Di Stefano et l’absence de Camargo ont déséquilibré ce secteur, c’est surtout la grinta du second qui a manqué lors des deux matches que Tubize a perdus. Sans lui sur le flanc, la productivité offensive diminue et Keïta se retrouve trop seul sur son flanc. Garlito n’est pas un arrière-droit et peut dépanner à ce poste mais il a moins d’automatismes.
AU MILIEU DU TERRAIN
, Tubize pourrait aussi chercher un renfort suite à la grave blessure de Betsch. Ibrahima Ba a presque tout joué jusqu’à présent et cela commence à se sentir. Le milieu défensif sénégalais n’avait disputé que 20 rencontres l’an dernier avec Arles et il en est déjà à 14 titularisations en championnat et une en Coupe. Une doublure ne serait pas du luxe même si Shean Garlito peut aussi occuper ce rôle de sentinelle devant la défense. Megan Laurent aussi commence à ressentir l’accumulation des matches et Colbert Marlot a déjà dû le mettre deux fois sur le banc cette saison. À l’Antwerp et à Geel. Avec deux défaites à la clé.
Sur les flancs par contre, Tubize semble paré et le retour de blessure de Jordan Henri fera indéniablement du bien aux Sang et Or.
EN ATTAQUE
aussi, on imagine aisément que le club cherchera à trouver une doublure à Diallo. Josselin Croisé et la cellule recrutement de Tubize avaient déjà cherché un substitut à l’attaquant malien cet été. En vain. Si Fennouche peut également évoluer en pointe, il est plus efficace avec un autre attaquant à côté de lui. Le coach était d’ailleurs bien conscient de cet état de fait à l’issue du match à Geel.
« Oui c’est vrai. Mamadou a fait tous les matches depuis le début de la saison. Aujourd’hui, il a un petit coup de moins bien comme certains autres. Ce qui est logique. Bien sûr, il nous faudra des renforts. Mais j’ai toujours dit que l’on n’y arriverait pas à 11 joueurs », prévenait Colbert Marlot. « Aujourd’hui, nous avons encore des absents et nous avons fait avec. Mais ce n’est pas une excuse. Notre production n’a pas été suffisante. »
Au complet, Tubize possède sans doute le noyau pour être dans le top 4. Mais lorsque les blessures, les suspensions et les méformes s’en mêlent, l’équation devient plus difficile pour Colbert Marlot. Le coach s’attend donc à avoir des renforts cet hiver. C’est peut-être la raison pour laquelle on n’a plus vu Philippe Thys, directeur sportif du club, à un match de Tubize depuis un petit temps.
« Nous allons chercher à nous renforcer », confirme Josselin Croisé, directeur général du club tubizien. « On travaille sur le mercato mais nous n’allons pas faire n’importe quoi. Le groupe est de qualité et il l’a prouvé. Il s’agira d’amener du sang neuf mais avec des joueurs qui s’intègrent au collectif. Il ne sert à rien d’aller chercher 4 ou 5 joueurs. Nous avons déjà des idées mais nous attendons le 18 décembre, après notre match face à Seraing. Une blessure peut vite changer la donne. »
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WHITE STAR
Fall fait des ravages
Sa vitesse a mis à rude épreuve la défense de Virton
SE.H.
Six buts déjà pour Fall depuis le début de la saison.
Devaux
Irrésistible depuis le début de la saison, Mamadou Fall est devenu, en quelques mois, l’élément le plus décisif du groupe étoilé. Ces dernières semaines, il a encore semé la terreur dans les défenses adverses.
Si Lucky Luke tire plus vite que son ombre, Mamadou Fall, lui, court plus vite que son ombre. L’ailier sénégalais du RWS Bruxelles livre une entame de saison tonitruante et reste sur deux prestations de haute volée face au Patro Maasmechelen et Virton.
Meilleur buteur de l’équipe, avec six réalisations, le maillot étoilé floqué du numéro 77 a enfin trouvé son rythme de croisière après avoir commencé la saison sur le banc.
« Je me sens de mieux en mieux et chaque match, j’ai confiance en moi et en mes capacités », souligne-t-il.
« Je me dis que je serai décisif. Et quand j’y parviens, c’est une belle récompense. Mais surtout, c’est parce que l’équipe donne tout ce qu’elle a sur la pelouse. »
Jusqu’à présent, lors de toutes ses sorties, Mamadou Fall a d’ailleurs malmené les défenses adverses. À tel point qu’il est, sans aucun doute, l’un des joueurs le plus souvent arrêtés fautivement.
« Ma vitesse est une véritable qualité, un don. À mes yeux, il n’y a aucun défenseur qui peut m’empêcher d’être décisif, de me créer une opportunité de but. Si un défenseur se met sur mon chemin, l’occasion d’après, je lui mets la misère (rires). »
Dimanche, face à Virton, c’est une nouvelle fois lui qui a débloqué le match. En se faisant faucher dans le rectangle (penalty manqué par Grisez) tout d’abord. Et en marquant le but de la victoire ensuite.
« Les défenseurs ont peur de moi. Certains ne m’attaquent même pas et préfèrent me fuir (rires). »
Et depuis son arrivée au RWS Bruxelles, le longiligne sénégalais a franchi un palier. Habitué à courir, il est désormais bien plus complet.
« Je ne comptais que sur mon accélération. Aujourd’hui, je dribble, je percute et je rentre plus souvent dans le jeu. Je dois toutefois encore améliorer mon efficacité devant le but. »
Quand on est un pion important d’une équipe, forcément, on est la cible privilégiée des adversaires. Mais au RWS Bruxelles, toucher à Fall, c’est toucher à toute une équipe.
« Il est vrai que mes équipiers sont rapidement autour de moi quand une faute est commise », sourit-il.
« Je fais partie des meilleurs éléments de l’équipe : j’ai obtenu des penalties, marqué des buts et offert des buts. Du coup, peut-être que mes coéquipiers ne veulent pas que je sois blessé . »
Ses prestations ne devraient d’ailleurs pas échapper aux scouts. Car en Division 2, nombreux sont les joueurs capables d’apporter un plus à une formation de D1.
« Tout le monde souhaite aller de l’avant et évoluer. Pouvoir défendre les couleurs d’une équipe de D1, c’est le rêve de nombreux joueurs. Mais actuellement, je n’ai encore rien entendu. Je me préoccupe de notre saison. On verra à la fin de l’exercice ce qu’il adviendra de mon sort. »
Les futurs adversaires des Étoilés sont prévenus : Fall est un véritable poison pour les défenses.
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EUPEN
« La première fois »
Luis Garcia, le capitaine d’Eupen, explique son coup de boule à la Zidane sur Neels
ALAIN SIEMES
Luis Garcia n’a pas su garder son sang-froid face à Neels.
Hauglustaine
L’Eupenois Luis Garcia se souviendra longtemps du vendredi 4 décembre 2015 et de son coup de boule à la Zidane sur le médian de l’Union, Neels. Le capitaine nous a livré ses impressions…
Au terme du partage d’Eupen contre l’Union (0-0), le capitaine des Pandas Luis Garcia quittait les vestiaires la tête basse en étant conscient d’avoir mis son équipe en difficulté suite à son coup de boule comparable à celui de Zinedine Zidane sur Marco Materazzi en finale de Coupe du Monde 2006 entre la France et l’Italie. Néanmoins, il a accepté de répondre à nos questions. « C’est la première fois de ma vie de joueur que je commets un tel acte sur un terrain de football ! J’ai pourtant disputé plus de 400 matchs dans trois pays différents (Espagne, Mexique et Belgique). »
À l’image du meilleur joueur français de tous les temps disputant le dernier match de sa carrière contre les Italiens, Luis Garcia a perdu son sang-froid à la 44 e minute, tout en ayant certaines circonstances atténuantes. « Le joueur adverse Grégoire Neels n’a cessé de me donner des coups vicieux pendant toute la première période. Je reconnais ma faute que je n’aurais jamais dû commettre, mais je suis un être humain. »
DÉCISION TARDIVE
Après des excuses dans le vestiaire des arbitres, le capitaine des Pandas quittait le Kehrweg en pleine détresse car il s’agit d’un joueur charismatique n’ayant jamais eu le moindre geste déplacé depuis son arrivée en Belgique. Si le médian risque une lourde sanction car sa faute est incontestable, Eupen pourra peut-être défendre son capitaine suite à la décision étrange de l’arbitre Bart Vertenten. En effet, ce dernier a dans un premier temps donné une carte jaune à Luis Garcia, puis quelques instants plus tard à Grégoire Neels. Ce n’est que deux minutes plus tard, suite à l’instance de Marc Grosjean de venir consulter son juge de touche, que le référé a revu son jugement en sortant le bristol rouge.
Présents au Kehrweg, deux anciens arbitres ayant évolué au haut niveau, nous livraient leur version des faits. « Si la carte rouge est logique car Garcia a donné un coup volontaire à son opposant, nous ne comprenons pas très bien la décision de l’arbitre et de son assistant. Effectivement, à l’heure de la nouvelle technologie et des oreillettes, ce dernier devait immédiatement appeler son collègue en lui signalant que ce geste méritait la carte rouge. »
VICTOR CURTO
« Un travail ingrat »
AS
Titularisé en pointe de l’attaque en renvoyant Florian Taulemesse sur le banc, Victor Curto n’a pas vécu une belle soirée face à l’Union. « Ce n’était pas un match facile pour Eupen face à une équipe adverse bien organisée. En effet, nos adversaires mettaient une pression haute sur le porteur du ballon avant la pause, avec une grosse débauche d’efforts physiques. Malgré le fait d’avoir évolué pendant 45 minutes en infériorité numérique suite à l’exclusion logique de Luis Garcia, nous avons tout donné en seconde période pour tenter d’arracher la victoire. Cependant, en tenant compte des circonstances particulières de ce match, je pense que ce n’est pas un mauvais point pour Eupen. »
Malheureusement, l’attaquant de pointe n’a pas été bien servi. « Ce n’était pas facile car les opportunités offensives n’étaient pas légion. Dans ce genre de match, l’attaquant a souvent un travail ingrat car il ne reçoit pas de nombreux bons ballons dans le rectangle. »
FAZLI KOCABAS
« Nous perdons deux points »
AS
Heureux de son retour.
YVA
Fazli Kocabas est resté de longues minutes assis sur les marches devant les vestiaires d’Eupen, en parlant avec son ami Diawandou Diagne. Ensuite, il analysait parfaitement le partage. « Il y avait de la place pour la victoire et je pense que l’Union a perdu deux points ! En effet, notre équipe a bénéficié des plus belles opportunités sur l’ensemble des 90 minutes et nous avons manqué de chance comme sur la dernière action de Faure. Personnellement, je suis heureux d’avoir revu de nombreuses connaissances à Eupen, dont des personnes étant toujours aussi sympathiques. »
Il terminait sur le jeu développé par les Pandas. « Il est moins fluide qu’auparavant car le ballon circulait moins vite. »
EXPRESS
Fans déçus
Parmi les supporters, ils étaient nombreux à être attristés par le geste de Luis Garcia. « En plus de la suspension qui risque d’être lourde pour ce geste inexplicable de notre capitaine, son compteur restera bloqué à quatre cartes jaunes. »
DEINZE.
Blondelle rentrera dans le onze de base pour pallier la suspension de Rodriguez (2CJ) en défense centrale. Garcia devrait être suppléé par Jeffrén qui tarde à trouver ses marques à Eupen.
ANDERLECHT.
Le scout des Mauves suivait attentivement deux Pandas, Ocansey et Afif.
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VIRTON
Un revers inquiétant
A cause de cette défaite subie ce dimanche après-midi au White Star, l’Excelsior Virton s’éloigne de plus en plus du Top 8. Les Gaumais doivent à tout prix réagir
STÉPHANE MARCHESANI
Baptiste Valette, le gardien virtonais, a de nouveau stoppé un penalty ce week-end. Malheureusement, cela n’a servi à rien…
DR
Après avoir livré deux bons matches face à Seraing (2-1) et au Lierse (1-1), Virton a connu un nouveau coup d’arrêt ce dimanche sur la pelouse du stade Machtens face à une équipe du White Star très athlétique. Tactiquement bien en place la plupart du temps, l’Excel a eu beaucoup de mal à mettre en danger la défense locale.
Virton est très mal rentré dans ce match laissant le White Star amener le danger à de nombreuses reprises devant la cage de Valette. Le point d’orgue de la domination bruxelloise est survenu peu après le quart d’heure. Au plus grand dam des Virtonais, l’arbitre accordait un penalty au White Star pour une prétendue faute de Lesquoy sur Fall. Grisez posait le ballon sur le point prévu à cet effet mais Valette se détendait et détournait l’envoi.
Après ceux détournés à Deinze et à l’Union Saint-Gilloise, c’était déjà la 3e fois que l’ancien Stéphanois prenait le dessus sur l’attaquant dans ce genre d’exercice. « C’est la 3e fois mais c’est aussi une 3e défaite », pestait le portier virtonais. « On n’a pas montré grand-chose dans ce match et on a plutôt subi les offensives adverses. On avait un peu de mal dans le milieu mais la défense était assez solide. Le problème, c’est que face à une équipe qui a des qualités techniques bien au-dessus des nôtres, la moindre erreur, le moindre décalage, nous met en difficulté. »
Ce revers face à un concurrent direct place donc maintenant Virton à six longueurs de la fameuse 8e place. « C’est vrai qu’un petit écart est en train de se créer. Cette défaite nous fait mal. On doit rapidement casser cette spirale et créer une bonne dynamique car à côté de ça, j’ai l’impression que nos concurrents directs trouvent leur rythme de croisière et ne laissent pas filer beaucoup de points contrairement à nous. »
Il reste maintenant deux rencontres à Virton avant la trêve hivernale: samedi à domicile contre le Patro Maasmechelen et le 19 décembre sur la pelouse de Heist. Deux matches face à des équipes décrochées en bas de tableau où la victoire sera obligatoire. « C’est clair que nous ne pouvons pas justifier autre chose qu’un 6/6 d’ici la trêve hivernale. Maintenant, pour y arriver, il faudra être vraiment très concentrés et ne surtout pas snober ces deux formations. Pour accrocher de bons résultats, il faudra revenir aux bases et essayer de développer notre football. »
Et pour espérer gagner, il faudra se montrer plus présent et efficace offensivement que ce dimanche au stade Machtens. « Leur keeper n’a eu que deux arrêts compliqués à faire. De toute façon, cette saison, on ne marque pas souvent plus de deux buts. Généralement on en met un, on essaye d’en mettre un 2e et après on tente de tenir la baraque derrière. »
DUPUIS ET NGADRIRA N’ÉTAIENT PAS DU VOYAGE
Angiulli de nouveau titularisé
Il était annoncé comme fortement incertain suite à des soucis au niveau des adducteurs. Finalement, Simon Dupuis a dû jeter l’éponge. Avec ce forfait confirmé, il ne restait donc plus qu’un seul joueur à compter 100 % de temps de jeu cette saison, à savoir Baptiste Valette. Du coup, c’est Manuel Angiulli qui a été titularisé aux côtés de Randriambololona dans la ligne médiane virtonaise. Un joueur qui n’avait plus été titulaire depuis la première journée et la réception du… White Star. Blessé à la cuisse contre Eupen le 7 novembre dernier, Raoul Ngadrira avait effectué son retour le week-end dernier sur la pelouse du Lierse où il était monté au jeu dans les dix dernières minutes. Ce dimanche, l’ancien joueur de Dender n’était pas inscrit sur la feuille de match. « Il ressent une douleur au niveau du genou », précise Frank Defays. « Il a été consulter un spécialiste qui a dit que le problème n’est pas au niveau des ligaments. Il lui a dit de faire un travail de renforcement mais comme ça n’allait pas samedi, on n’a pas voulu prendre de risque. » Du coup, avec ces deux forfaits, Virton n’alignait que six réservistes sur les sept possibles.
EXPRESS
Avec la police
SÉCURITÉ.
La présence en nombre de militaires armés et de policiers aux alentours et dans l’enceinte du stade prouvait que l’état d’alerte n’est pas encore levé à Molenbeek.
SUPPORTERS.
Si le White Star dispose d’un beau stade bien aux normes pour la Division 1, il manque encore au club des supporters. En effet, une fois que vous avez enlevé les enfants du club et leurs parents, il ne restait pas grand monde dans les travées du stade Machtens.
SAINT NICOLAS.
Il a donné le coup d’envoi du match !
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SERAING
Seraing rate le coche face à Roulers
Peu aidés par l’arbitrage, les Sérésiens s’inclinent
Seraing n’y était plus en deuxième mi-temps.
S. Smets
Après son net succès face à Heist, Seraing avait à cœur de prendre le dessus sur Roulers, histoire de revenir à égalité de points au classement avec les hommes de Franky Vanderelst et s’installer confortablement dans le top 8…
Seraing 1
Roulers 2
Les buts : 18 e Popoola (1-0), 24 e Brouwers (1-1), 75 e Martin Suarez (1-2).
Seraing : Mfa, D’Onofrio, Dachelet, Sahraoui, Bamba, Doumbia (71 e Cascio), Pierrot, Nsor, Popoola (84 e Said), Vion, Senakuku.
Roulers : Malherbe, Ragolle, Coussement (90 e Damman), Vanthournout, Borry, Provoost, Brouwers (87 e Raes), Seoudi, De Rechter, Brouckaert, Martin Suarez.
Cartes jaunes : Sahraoui (55 e ), Borry (58 e ), Popoola (65 e ), Bamba (68 e ), Mfa (83 e ).
Cartes rouges : Pierrot (89 e ), D’Onofrio (90 e +3).
Arbitre : M. Mesotten.
Après le défilé de toutes les équipes de jeunes du Pairay, la rencontre pouvait débuter. Les joueurs de Henri Depireux, dans un nouveau système de jeu, prenaient d’entrée de jeu le dessus sur leur adversaire. Popoola mettait son équipe au commandement avant qu’un ballon relâché par Mfa ne soit repris par Brouwers qui remettait les équipes à égalité.
Dans une seconde mi-temps marquée par un grand nombre d’incohérences arbitrales, les Sérésiens allaient perdre pied petit à petit et même encaisser un deuxième but… Au lieu de revenir à hauteur de leur adversaire, les Sérésiens les laissaient filer…
« J’avais vu les images de la victoire de Seraing contre Lommel et je savais que cette rencontre serait difficile » commentait Franky Vanderelst. « C’était un match très important et nous l’avons remporté. Nous avons souffert en première mi-temps où nous perdions trop vite le ballon. En seconde période, même si nous ne nous sommes pas ménagé de nombreuses occasions, nous étions la meilleure équipe. Avec la réforme, mettre Seraing à six points, c’est très bien et c’était le plus important ! »
Pour Henri Depireux, l’heure était à la déception. « En 1 re mi-temps, nous sommes parvenus à contrarier un adversaire de valeur. Nous avons logiquement marqué. Ce qui est moins logique, c’est l’annulation de notre 2 e but. Cela a en quelque sorte cassé le ressort. En 2 e mi-temps, Roulers a été meilleur que nous. Nous n’avons pas eu d’occasion, on ne méritait pas plus. Je suis persuadé que nous avons les moyens de nous installer dans ce top 8 mais ce n’est pas simple ! Toutes les semaines, on tire sur Seraing… Des clubs déposent réclamation contre nous et, aujourd’hui, on n’a pas encore été aidés. Toutes ces décisions discutables ont cassé la dynamique. Au fil du match, nous étions un peu comme un pull qui se détricote… Comme à Virton, nous avons perdu nos illusions. Dans le vestiaire, les joueurs sont très nerveux. Ils sont frustrés et cela peut se comprendre. »
Jean-Pierre Dessouroux
FRANCESCO D’ONOFRIO
« Une accumulation de faits »
J-P.DX.
Si, sur le terrain, les deux équipes n’ont guère été transcendantes, l’arbitre de la rencontre, M. Mesotten, n’était pas non plus dans son meilleur jour. Après une multitude de décisions loufoques, il a été pris à partie au coup de sifflet final par Francesco D’Onofrio qui a écopé d’une carte rouge. « Soyons clairs, je n’ai pas touché l’arbitre. J’étais loin de lui ! Je lui ai juste dit qu’il n’avait qu’à enfiler la vareuse de Roulers, sans plus ! »
M. Mesotten parle quant à lui d’insultes proférées en supplément mais soit…
« Je me suis excusé » , ajoute Francesco. « C’est une accumulation de petites choses qui a fait que la situation s’est envenimée. C’est d’autant plus dommage qu’en première mi-temps, nous avions la mainmise sur le jeu. On parvient à marquer puis on encaisse un bête but ! On pouvait revenir à égalité et on se retrouve à six points ! »
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TUBIZE
Qu’est-ce qui cloche ?
Tubize a vécu sa seconde défaite d’affilée à Geel
OLIVIER EGGERMONT
Megan Laurent doit trouver son second souffle.
Devaux
À l’approche de la trêve hivernale, Tubize connaît un premier coup de mou dans cette saison. Qu’est-ce qui cloche chez les Sang et Or en ce moment ? Analyse.
Les Tubiziens ont vécu une seconde mauvaise soirée d’affilée à Geel. L’égalisation de Diallo à la 73 e minute n’a permis aux Tubiziens de souffler qu’un petit moment. Avant que les locaux ne reprennent l’avantage deux minutes plus tard. « Nous avons fait une première mi-temps où l’on a plus ou moins eu la maîtrise du ballon mais sans aucune efficacité », déplorait Colbert Marlot. « Nous sommes revenus et nous avons plus posé le ballon au sol. Mais nous avons eu du mal à avoir de la maîtrise pour faire les bons choix. »
Qu’est-ce qui explique cela ?
1.
Un manque de réussite flagrant depuis quelques rencontres
Les Tubiziens sont passés d’une période faste durant laquelle tout leur réussissait à l’opposé. Le meilleur exemple de cette situation a été l’occasion manquée de Diallo ce samedi. Pour le même prix, l’avant malien rétablit l’égalité et Tubize repart avec un point de ce déplacement. « Nous avons moins de réussite mais la réussite, ça se provoque », estime Beunardeau.
2.
Un manque de fraîcheur chez certains éléments importants
Diallo, Ba et Megan Laurent. Ces trois éléments sont très importants pour l’équipe mais cherchent leur second souffle actuellement. Une situation dont le coach tubizien est bien conscient.
« On sent moins de fraîcheur dans l’équipe », reconnaissait-il à l’issue du match contre Geel. « Mais j’ai toujours dit que l’on n’y arriverait pas à 11 joueurs. Aujourd’hui, nous avons encore des absents et nous avons fait avec. Mais ce n’est pas une excuse. Notre production n’a pas été suffisante. » Dans le cas de Diallo, ce manque de fraîcheur actuel est plus flagrant, même s’il est tout à fait normal. « Oui c’est vrai. Mamadou a fait tous les matches depuis le début de la saison. Aujourd’hui, il a un petit coup de moins bien comme certains autres », continue le technicien français. « Ce qui est logique. La trêve arrive bientôt et ça va faire du bien à pas mal de joueurs. »
3.
Un statut d’outsider qui a changé chez les adversaires de Tubize
En début de saison, Tubize apparaissait comme un possible candidat au top 8. Mais nombreux étaient les doutes qui entouraient l’équipe. Actuellement, Tubize est toujours leader de la Division 2. Les Tubiziens doivent faire face à des défenses regroupées et ont de plus en plus de mal à trouver la faille. « Notre jeu était trop stéréotypé, c’est vrai. C’est ce que j’ai dit aux joueurs à la mi-temps. Nous avions une maîtrise stérile. Nous avons manqué de caractère dans notre jeu », avouait le coach. Rien d’alarmant tout de même pour Tubize qui est en phase avec ses objectifs. Chaque équipe connaît une mauvaise période dans sa saison et Tubize mange son pain noir.
QUENTIN BEUNARDEAU ÉTAIT LOGIQUEMENT DÉÇU
« Assurer le top 8 pour aller chercher le bonus »
Comment expliquez-vous ce revers contre Geel ?
Nous avons eu les occasions pour gagner mais nous avons manqué de réussite tout au long du match. Il faudra donc se remobiliser pour ramener les trois points face au White Star à la maison. Nous avons un premier objectif qui est d’être dans le top 8 en fin de saison. À nous de remplir celui-là avant d’être plus ambitieux. Mais il faut repartir de l’avant et reprendre la semaine prochaine.
Comment Tubize peut-il se sortir de cette mauvaise passe ?
Il va falloir qu’on soit solidaire. Ce qui a été le cas en première partie de saison. Il faudra continuer à jouer notre jeu et on verra ce que nous réserve la fin de saison. J’y crois et je ne pense pas être le seul à y croire dans le vestiaire. Mais il faudra que l’on enchaîne les grosses performances pour chercher ce bonus que tout le monde attend.
Un bonus ?
Nous ne sommes pas dupes. Nous avons fini en tête de la phase aller. L’objectif premier, c’est d’être dans les huit premiers. Le petit bonus, ce serait la montée si on y parvient. Mais le premier objectif reste tout de même le top 8. Nous devrons l’assurer le plus vite possible pour jouer le bonus à la fin.
Hors ligne
EUPEN
Le retour de Fazli
Fazli Kocabas, le défenseur de l’Union, saluera de nombreuses personnes à Eupen
ALAIN SIEMES
Fazli Kocabas espère être titularisé ce soir.
Van Ackeleyen
Pour la première fois depuis son départ en 2013, Fazli Kocabas retrouvera la pelouse d’Eupen (ce soir, 20h30) où il ne garde que de bons souvenirs. Le défenseur de l’Union sera heureux de saluer de nombreux joueurs, dirigeants et supporters.
Après deux saisons en Turquie, son pays d’origine, suite à un retour voulu, Fazli Kocabas s’est lié avec l’Union Saint-Gilloise fin septembre.
« J’ai signé à l’Union pour ce championnat et le suivant en option. Si mon souhait était de rejoindre la Turquie afin de vivre une nouvelle aventure sportive à un niveau supérieur, suite à la fin de mon contrat à Eupen en 2013, je suis également content de retrouver la Belgique car mon épouse est enceinte de notre second enfant, et il me fallait une certaine stabilité. En fait, je ne regrette rien de mes passages à Kayseri Erciyespor en division 1 et Adana Demirspor en D2 car j’ai vu et vécu de bons moments sportifs. Il faut dire que le niveau du football turc est plus élevé qu’en Belgique avec 7 ou 8 très bons clubs investissant pas mal d’argent pour créer de bons noyaux. Personnellement, je suis heureux d’avoir pu évoluer en D1 puis jouer la tête en D2, même si le côté financier était plus délicat. Attention, je sais que je récupérerai mon argent dans le temps via la fédération car j’avais un contrat protégé par la FIFA, mais il faudra certainement attendre 1, 2 ou 5 ans. »
Sur son premier retour à Eupen, l’ancien capitaine des Pandas est ravi.
« Je n’ai gardé que des bons souvenirs de mes quatre ans passés chez les germanophones. En fait, j’ai connu la période italienne, allemande puis celle des Qataris. Aujourd’hui, ce club est bien plus professionnel grâce à l’apport financier important d’Aspire, et il a compris qu’il fallait des fondations solides pour gravir des échelons. Quand l’argent suit, c’est évidement plus facile. Si je prends comme exemple un petit détail par rapport à l’Union, nous devons aller par nos propres moyens au fitness car il n’y a pas une petite infrastructure présente dans le stade. »
A notre question s’il avait toujours des contacts avec certains joueurs d’Eupen, la réponse de Fazli fuse.
« Non, même si j’ai évolué avec certains jeunes Africains de la première génération comme Kenne, Bassey, Ndiaye, Diedhiou et Diagne, mon plus récent contact est avec ce dernier car il désirait avoir des informations pour un ami qui allait venir passer un test en Turquie. En fait, je suis juste resté en contact avec le kiné Frans (ndrl : Francis Dewitte). »
En compagnie de son entraîneur Marc Grosjean, Fazli Kocabas pourra guider ses coéquipiers du geste et de la voix, dans un stade où il connaîtra beaucoup de personnes.
« Que cela soit dirigeants, joueurs et supporters, je saluerai tout le monde avec un grand plaisir. Bien entendu, j’espère être titularisé pour ce duel me tenant particulièrement à coeur. Mis à part face à l’Antwerp, j’ai toujours été dans le onze de base. Sur le plan sportif, rien ne sera simple pour nous face à un opposant de valeur pratiquant un excellent football. »
JONATHAN D’OSTILIO RESTE PATIENT
« Je donne le maximum aux entraînements »
AS
Travail et attente.
nl
Avec seulement 405 minutes de temps de jeu depuis l’entame du championnat avec les Pandas, Jonathan D’Ostilio rêvait certainement d’un meilleur départ sur le plan personnel.
« C’est exact, mais il ne faut pas oublier que je suis resté sur la touche un moment suite à des petites blessures m’éloignant des pelouses à plusieurs reprises. Maintenant, il est clair que la situation n’est pas facile à vivre tous les jours, mais je réagis comme un joueur professionnel en donnant le maximum aux entraînements. »
Il n’est jamais évident pour un jeune élément de qualité de perdre sa place de titulaire, et le flanc gauche défensif espère retrouver les faveurs du staff eupenois. « Oui, ou attendre le mercato hivernal en voyant si une situation pourrait se décanter pour moi ou d’autres joueurs. »
Jonathan D’Ostilio enchaîne sur la venue de l’Union au Kehrweg.
« Je n’étais pas présent lors de la confrontation en région bruxelloise, mais il faut se méfier de cet opposant procédant par de longs ballons pour aller le plus vite possible dans le camp adverse. De notre côté, nous devrons jouer notre jeu habituel en remportant un maximum de duels, tout en essayant de mettre un rythme élevé dans ce match. Suite à la défaite de Tubize à Dessel, il y a moyen de réaliser une bonne opération au général en remportant les trois points contre les hommes de Marc Grosjean. Maintenant, il faudra livrer une solide prestation devant nos supporters, car l’Union n’est pas un opposant facile à manipuler et cette équipe montante a déjà réalisé de bons résultats. »
MARC GROSJEAN (UNION)
« Aller chercher un bonus à Eupen »
Marc Grosjean.
Devaux
Déçu de ne pas avoir pu jouer face à Deinze dimanche passé, Marc Grosjean a eu l’occasion, avec ses joueurs, de préparer minutieusement cette joute face à Eupen. Ce vendredi soir, il espère que son groupe saura faire preuve de réalisme pour ne pas repartir du Kehrweg bredouille.
« Nous pouvons nous attendre à un match difficile en nous rendant chez l’un des ténors de la série. Nous entamons aussi nos matches retours même s’il nous reste encore à affronter Deinze. La priorité reste bien sûr les points et sur les derniers matches d’Eupen, en les ayant analysés, et indépendamment de leurs qualités que tout le monde connaît, il y a de la place pour prendre quelque chose. »
Mais les Unionistes devront forcément répondre aux attentes et se montrer intransigeants. Tant offensivement que défensivement. « Ce n’est effectivement qu’à une seule condition : retrouver notre réalisme. Ces dernières semaines, nous avons régulièrement et facilement encaissé dans le premier quart d’heure sans concrétiser nos occasions. »
Face à Eupen, le coach saint-gillois a un objectif très précis. « Nous voulons collecter au moins autant de points que lors du premier tour. Face à Eupen, nous avions perdu à domicile. L’objectif est donc d’aller chercher un bonus en prenant au moins un point. »
Marc Grosjean souligne aussi qu’il « est temps que l’Union réalise une prestation de premier choix ». « Ici, nous avons l’occasion de le faire à Eupen. »
Verdict ce vendredi soir.
EUPEN VA FÊTER SES 70 ANS
Rendez-vous le 13 décembre
Le 13 décembre prochain, la KAS Eupen fêtera ses 70 ans d’existence avec une cérémonie protocolaire et une exposition retraçant les 70 ans d’existence du club. Les festivités commenceront à 10h30 dans l’espace Business en présence des joueurs, entraîneurs et membres du staff technique des 7 décennies écoulées. Tous les sympathisants du club sont invités en toute cordialité à participer à cet événement.
Le comité des fêtes a envoyé une invitation personnelle à tous les anciens joueurs, dont il connaissait l’adresse. Étant donné que beaucoup d’entre eux ont quitté le club sans laisser d’adresse, le club réitère son invitation par la voie de la presse à l’intention de tous ceux qui n’ont pas reçu d’invitation personnelle à assister à la fête conviviale du 13 décembre à partir de 10h30. L’entrée à la matinée célébrant les 70 ans d’existence de la KAS Eupen est gratuite.
Une séance académique précédera l’inauguration de l’exposition retraçant l’évolution du club au cours des 7 dernières décennies avec de nombreux documents originaux. L’exposition restera accessible au grand public pendant une semaine dans l’espace Business.
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VIRTON
Virton : rate perforée, Day a frôlé la mort
D2 : lors de l’entraînement de mardi, le médian s’est gravement blessé et doit rester hospitalisé
STÉPHANE MARCHESANI
On n’est pas passé loin du drame ce mardi soir à l’entraînement de Virton. En effet, suite à un contact avec un coéquipier, Nicolas Day s’est retrouvé aux urgences à Arlon. Diagnostic ? Une perforation de la rate qui a nécessité une opération en urgence.
Marc Van De Woestyne a certainement sauvé la vie de Nicolas Day ce mardi en l’emmenant aux urgences à Arlon. « Cela s’est passé lors de l’échauffement », précise Frank Defays, l’entraîneur de Virton. « Les joueurs faisaient un « toro » dans deux carrés distincts. À un moment donné, ils devaient changer de carré et donc se croiser. C’est là que Nico a télescopé un coéquipier qui a certainement essayé de se protéger avec son coude ou son genou. On connaît tous Nico, il court droit devant tête baissée et ne l’a pas vu. Lorsque j’ai été vers lui, j’ai pensé qu’il avait peut-être une côte froissée. »
Mais c’est un diagnostic bien plus grave qui a été établi. « Heureusement, par la suite, Nico De Matos repasse dans le vestiaire et voit qu’il n’est pas bien du tout. Il l’amène donc chez Marc Van De Woestyne, notre kiné, qui décide, vu son état, de l’emmener aux urgences. »
DU SANG PERDU
Et c’est là que le couperet tombe, le joueur a perdu une grande quantité de sang à cause d’une perforation de la rate. « Je n’ose même pas imaginer ce qu’il se serait passé si on avait attendu plus longtemps avant de l’emmener aux urgences… Ce sont des événements comme ça qui vous font réfléchir, cela remet le foot à sa place par rapport aux valeurs de la vie. »
AUX SOINS INTENSIFS
Si c’est assez grave ce qui est arrivé au natif de Bleid, l’opération s’est heureusement très bien passée et le joueur était encore en observation ce mercredi aux soins intensifs. Il devrait rester hospitalisé jusque mardi prochain et ne sera pas de retour sur un terrain avant 2016, pour son plus grand malheur. « La première chose qu’il m’a dite ce mercredi lorsque je l’ai eu au téléphone c’est qu’il allait être absent un certain temps. Je lui ai dit que ce n’était pas important, qu’il devait penser à récupérer et se rétablir, il reviendra avec nous lorsqu’il sera prêt. En tout cas, comme je l’ai encore répété aux joueurs, cette mésaventure nous prouve qu’il vaut mieux aller aux urgences pour rien. »
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Avant tout, je voudrais te remercier pour les infos que tu nous donnes.
Mais n’y aurait il pas quelqu’un qui lit un autre journal ou krant pour aider Foulephil.
Pour le moment ce sont des infos émanant de “La capitale ” uniquement.
J’y suis abonné et ce serait bien d’entendre les autres sons de cloche.
D’avance merci et encore une fois, excellente initiative de la part de Foulephil.
Fidèle un jour, Fidèle toujours
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WHITE STAR
Factures impayées au RWSB
M.FA.
Le Machtens de nouveau dans le noir?
Devaux
Il ne se passera donc pas une semaine sans que le stade Machtens ne fasse l’actualité. En début de semaine, Octa+ (fournisseur) et Sibelga (gestionnaire) n’ont eu d’autres choix que de couper une partie de l’électricité et du gaz de l’enceinte molenbeekoise. Une information confirmée par Karim Majoros, Échevin des Propriétés communales.
« Sibelga nous a prévenu la semaine dernière que le RWS Bruxelles ne payait pas ses factures. Il faut savoir que l’éclairage du terrain A fonctionne toujours et que c’est plus compliqué concernant le terrain C », explique-t-il.
Karim Majoros est aussi conscient que la situation peut très vite se décanter. « Je n’imagine pas qu’un club comme le RWS Bruxelles, évoluant en deuxième division, ne puisse pas payer ses factures. J’imagine que ce doit être un problème administratif. Le contraire serait étonnant sachant que leurs jeunes doivent également pouvoir jouer ce week-end. »
Une chose est certaine, Octa+ a bien signifié à Sibelga que les arriérés étaient suffisamment importants pour qu’ils faillent interrompre l’approvisionnement du stade.
Du côté du White Star, on ne souhaite pas entrer dans la polémique, affirmant qu’il n’y a aucun problème de liquidités pour payer les factures.
Notons aussi qu’aujourd’hui, c’est bien le RWS Bruxelles qui est responsable de tous les compteurs du stade Machtens. « C’est paradoxal mais nous voulions éviter de nous retrouver dans la même situation qu’à l’époque de Johan Vermeersch et du Brussels. Le club devait rembourser les factures à la commune. Ici, le RWSB doit les payer directement », précise Karim Majoros.
On notera que le RWDM a déjà proposé à plusieurs reprises au RWSB d’intervenir au niveau de la répartition des coûts mais qu’il n’y a eu aucune suite de la part du club étoilé. Du moins pour l’instant.
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Avec grand plaisir Papy , heureux de pouvoir rendre service 🙂
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Un tout grand merci à toi foulefil pour tout ces renseignements sur notre club et tous les autres de la D2. Une nouvelle rubrique bien intéressante à tout point de vue.
Bien à toi.
Depuis 1955, il n'y a qu'un seul club: l'UNION
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VIRTON
Virton : les bulletins à mi-saison
Baptiste Valette a récolté la meilleure moyenne
STÉPHANE MARCHESANI
L’ancien numéro trois de Saint-Étienne n’a jamais déçu depuis le début de saison.
JPL
Ce vendredi, l’Excelsior Virton a disputé au Lierse son 16e match de la saison, soit le dernier de la phase aller de la compétition. L’heure est donc au bilan. Nous vous proposons de voir la moyenne des cotations reçues par les Virtonais sur cette première partie de championnat. Pour faire partie du classement principal, il faut avoir été coté au moins 10 fois sur 16.
AU MOINS 10 COTES
6,63 VALETTE (16 COTES).
L’ancien numéro trois de Saint-Étienne n’a jamais déçu depuis le début de saison. Au rayon des faits marquants, on notera les deux penalties détournés sur la pelouse de Deinze et de l’Union Saint-Gilloise.
6,31 DUPUIS (16 COTES).
Après deux saisons difficiles dues à sa blessure au genou, « Scholes » est redevenu un incontournable du noyau gaumais.
6,23 BLAISE (15 COTES).
Après un petit coup de mou en septembre et un passage éclair sur le banc, le « capi » est redevenu la valeur sûre qu’on connaît.
6,2 NGADRIRA (10 COTES).
Souvent décisif, il n’est encore jamais réellement passé à côté d’une rencontre.
6,1 LAFON (10 COTES).
Après un début de saison sur les chapeaux de roues, il a été freiné par une blessure. Précieux à son retour, il accuse le coup depuis 2-3 semaines.
6,08 ROMEY (12 COTES).
Impérial en début de saison, il n’est plus aussi fringant et incontournable depuis son retour de suspension après son exclusion contre Geel.
5,93 RANDRIAMBOLOLONA (15 COTES).
Prometteur au 2e tour l’an dernier, il a su se faire une place au milieu de terrain aux côtés de Dupuis.
5,88 DAY (12 COTES).
S’il n’est pas le plus doué techniquement de l’équipe, il répond toujours présent lorsque le coach fait appel à lui. Un joueur à la mentalité exemplaire.
5,85 LESQUOY (10 COTES).
Après un début de saison réussi, il a perdu sa place au profit de Franquart mais semble être en train de reconquérir ses galons de titulaire.
5,83 MBUBA (15 COTES).
Si son début de campagne a été hésitant, l’ancien joueur de Roulers a prouvé qu’il pouvait être très utile à l’équipe. Ce n’est pas pour rien qu’il est le meilleur buteur gaumais (7 pions).
5,77 FRANQUART (11 COTES).
Capable du meilleur (sa volée contre le Cercle) comme du pire (son début de match contre Seraing), il n’a pas réussi à s’imposer comme titulaire indiscutable au back gauche.
5,73 THIAM (15 COTES).
Comme l’année passée, il a réalisé un championnat en dents de scie.
5,58 DE ALMEIDA (12 COTES).
Pas terrible en début de saison où il ratait presque tout ce qu’il entreprenait, il s’est bien repris et a prouvé qu’il pouvait bousculer la hiérarchie sur le flanc gauche.
5,5 SURAY (14 COTES).
Si Frank Defays croit beaucoup en lui, le Sedanais n’a pas encore totalement rendu cette confiance par ses prestations. Même si on sent une nette amélioration depuis son retour dans le onze de base à Dessel.
MOINS DE 10 COTES
6,25 HARVEY (8 COTES).
Doté d’une mentalité exemplaire, il a su mordre sur sa chique pendant la moitié du premier tour. Patient, il a travaillé pour gagner méritoirement une place au sein du onze de base.
5,67 SIMON (9 COTES).
Pétri de qualités, l’ancien Montpelliérain est encore beaucoup trop inconstant pour espérer se faire une place au sein du triangle de l’entrejeu gaumais.
5,25 OUREGA (8 COTES).
Arrivé cet été du Havre, il était censé dynamité son flanc droit et amener le danger devant le but adverse. Au final, il est parti par la petite porte et ne restera pas dans les mémoires gaumaises.
5,17 ANGIULLI (3 COTES).
Auteur d’une très bonne préparation, le joueur arrivé de l’Alemania Aachen (D4 allemande) s’est loupé lors du premier match de championnat et semble traîner cette prestation derrière lui comme un boulet.
5 KNIS (1 COTE).
Il a eu droit à 22 petites minutes de jeu face à Heist, ce qui reste un des pires matches de la saison pour Virton. C’est évidemment trop peu pour espérer pouvoir montrer quelque chose.
EXPRESS
Valette et Dupuis n’ont rien manqué
MESSIEURS 100 %.
A mi-parcours, il y a encore deux joueurs de l’Excel qui se partagent le titre de joueur le plus utilisé par Frank Defays. En effet, Baptiste Valette et Simon Dupuis ont disputé l’intégralité des 16 rencontres de championnat jusqu’ici.
19.
C’est le nombre de joueurs utilisés par Frank Defays depuis le début de la saison.
PUNITIONS.
Jusqu’ici, les Virtonais ont récolté 23 cartes jaunes et trois cartes rouges dont deux directes. Harvey et Romey sont les deux exclus directs et Day a reçu lui deux jaunes dans le même match. Au niveau des avertissements, le classement virtonais est dominé par Lesquoy, Franquart et Mbuba avec trois biscottes à leur actif.
LES BUTEURS.
Côté efficacité devant le but, c’est Jeff Mbuba qui mène la danse avec sept réalisations devant le duo Lafon-Ngadrira (3 pions). Suivent derrière Zout (2 buts) et Romey, Lesquoy, Franquart, Suray et De Almeida qui ont trouvé le chemin des filets à une reprise.
PÉNOS.
Depuis le début de saison, l’Excel a obtenu et transformé deux penalties. Par ailleurs, les arbitres ont déjà octroyé cinq coups de réparation aux adversaires des Virtonais qui en ont transformé trois.
PHILIPPE EMOND ATTEND LA DÉCISION DE LA COMMUNE DANS LE DOSSIER DU STADE
« Notre futur se décide jeudi »
«On espérait un peu plus de points», avoue le président.
JPL
11e du classement à mi-parcours, l’Excel reste en lice pour figurer dans le fameux top 8 en fin de saison. Toutefois, Virton pourrait être fixé sur son sort bien plus tôt puisque le conseil communal se penche sur le dossier du stade ce jeudi. Philippe Emond et tout le club retiennent leur souffle.
Philippe, quel bilan tirez-vous de ce premier tour?
On va être honnête, on espérait un peu plus de points. Mais, après ce premier tour, j’ai le sentiment que nous avons ce qu’il faut pour être dans le top 8.
Est-ce que Frank Defays a été sur la sellette à un moment?
Absolument pas! Quand on sait tout ce qu’il a fait pour le club et ce qu’il fait encore, on ne peut pas remettre en cause son travail. De plus, notre mauvaise passe est plus due à des décisions arbitrales défavorables et à de la malchance plutôt qu’à des mauvais choix de notre entraîneur. Je n’ai pas pour habitude de jouer les pleureuses mais il faut reconnaître que les décisions arbitrales ont très rarement été en notre faveur. Quand je vois encore le penalty qu’on nous refuse vendredi au Lierse à 0-1. Même l’entraîneur adverse reconnaît qu’il y avait faute. On a la preuve pour ceux qui en doutaient encore qu’on ne pourra compter que sur nous-mêmes.
Plus que le sportif, c’est même l’extrasportif qui va compter cette saison, et là, cela bouge pas mal en D2…
Quand je vois les équipes du haut de tableau, beaucoup ont déjà le stade qu’il faut. Chez les autres, cela avance. L’Union Saint-Gilloise cherche une solution de repli sur Bruxelles, Deinze va faire des travaux, idem pour Geel et Lommel. Maintenant, il faudra voir comment va s’appliquer cette réforme. On en saura plus à ce sujet samedi matin puisque Pierre François, CEO de la Pro League, a demandé à participer au conseil d’administration de la Ligue.
A Virton, on en est où au niveau du stade?
Pour le moment, nous n’avons qu’une certitude : nous resterons au Faubourg. Après, on entend depuis le début de saison du soutien verbal de la part de nos élus. On attend maintenant que les paroles se transforment en actes.
Et cela est prévu pour quand?
Le conseil communal se penche sur notre dossier jeudi soir. Ce sera le moment de vérité, le futur de tout notre projet est en jeu. C’est jeudi qu’on saura si on a encore une chance d’accéder au monde professionnel ou si on peut déjà se préparer à retourner dans le monde amateur.
Cela risque donc d’avoir une influence sur la suite de votre saison?
Clairement. Si la commune ne nous suit pas, on sait déjà qu’on sera en D1 amateur l’an prochain. Du coup, vous pensez bien qu’il n’y aura pas d’arrivée supplémentaire au mercato dans ce cas de figure. Si on venait à nous dire non, je peux vous dire que moi et beaucoup de monde au sein du club on la trouvera saumâtre. On a tout fait pour mettre sur pied une équipe compétitive pour tenter d’accrocher le train du professionnalisme parce qu’on avait le soutien verbal des autorités. On verrait donc d’un mauvais œil que celles-ci nous lâchent.
Concernant le mercato, avez-vous déjà défini avec le coach le profil recherché?
Pas encore. Vu que cela ne commence qu’en janvier, il n’y a pas le feu au lac. Par contre, je croule déjà sous les CV. Il y a énormément de joueurs sur le marché. Ce sera à nous de faire le tri et surtout et le bon choix.
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SERAING
Top 8 : Seraing est juste dans les temps
Pour entamer le 2 e tour, les « Rouge et noir » abattent une carte importante ce samedi contre Roulers
PHILIPPE GERDAY
Avec 9 points sur 12, Seraing rebondit dans le top 8.
S. Smets
Avec la réforme de la pyramide du football belge, la pression est plus importante qu’à l’accoutumée sur les épaules des coaches en division 2. En une demi-saison, 5 entraîneurs (autant qu’en D1 !) ont déjà perdu leur place, sacrifiés sur l’autel du top 8. Pour l’instant, seul Seraing est parvenu à repasser du bon côté de la barrière avec un 10 points sur 15 après le départ d’Alex Czerniatynski. À mi-championnat, où en sont les Sérésiens avant un choc « à 6 points » contre Roulers ?
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Grâce à sa victoire 5-2 (plus belle dans les chiffres que dans la manière) contre la lanterne rouge Heist, Seraing est repassé in extremis dans le top 8 pour clôture le 1er tour de ce championnat historique (9 descendants en fin de saison), laissant derrière lui des grosses cylindrées comme Lommel, le Lierse ou encore Deinze.
1
Les attaquants ont trouvé le chemin du but avec Henri Depireux
La direction sérésienne avait surpris tout son monde en se séparant d’Alex Czerniatynski 48 heures après un nul certes décevant au Patro Eisden mais qui maintenait quand même les Sérésiens à proximité du top 8. Le bilan actuel de 10 points sur 15 (un nul encourageant face au White Star avec Stéphane Guidi comme T1 intérimaire et 9 sur 12 avec Henri Depireux aux commandes) semble lui donner raison. Le changement le plus notable se situe au niveau offensif. Replacé en numéro 10, Kwame Nsor (muet pendant 11 matches) et Thibault Vion ont déjà secoué les filets à trois reprises. Même Saliu Popoola a enfin « allumé » le gardien adverse après 16 mois d’attente. Autre changement notoire : Ali Bamba est installé au poste de back gauche malgré la concurrence d’Axel Bonemme et de Matthieu Udol.
2
Les joueurs doivent
encore franchir
un nouveau palier
Alex Czerniatynski avait déjà fait le constat, il n’en va pas autrement pour Henri Depireux : par rapport à l’équipe qui a terminé 4e avec la meilleure attaque de la D2, le noyau actuel est moins loin dans son évolution footballistique. Avec un objectif aussi « stressant » que l’obligation du top 8, c’est plus compliqué. Dans le noyau actuel du Pairay, sont rassemblés beaucoup de joueurs qui ont peu joué ces derniers mois ou viennent d’un niveau inférieur. Cela demande du temps pour retrouver la bonne forme. Ajoutez-y les blessures (François D’Onofrio vient de revenir, Petar Bojovic en est encore loin comme Moussa Gueye) et les problèmes administratifs et vous obtenez un cocktail qui met du temps à donner tout son goût. Dans l’optique du top 8, battre Roulers (3 points devant) est le must alors que Seraing aura 9 matches à la maison au 2e tour.
3
Mercato ou pas :
il va falloir attendre
début janvier
Seraing repasse au tribunal le 29 décembre prochain pour essayer de faire sauter l’interdiction de transferts imposée par la FIFA durant 4 mercatos. Un verdict n’est pas attendu avant début janvier, ce qui bloque le club du Pairay pour combler les manquements du noyau. Avec Rentmeister, Camara et deux autres renforts immédiats, Seraing n’aurait rien à craindre pour le top 8. Sans eux, la lutte sera chaude…
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TUBIZE
« Nous manquions de repères »
Liard a joué à l’arrière gauche à Dessel, il a manqué au milieu
OLIVIER EGGERMONT
Il n’a pas mis longtemps à retrouver ses repères.
Devaux
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. En l’occurrence, ce sont plusieurs êtres qui manquaient à Tubize ce samedi. Ce qui a obligé le coach à innover dans sa composition d’équipe.
Tubize a connu sa troisième défaite de la saison avec une défense inédite. En effet, des titulaires habituels, seul Quentin Laurent répondait à l’appel. Et vu le replacement de Mederic Deher à l’arrière droit, c’est Philippe Liard qui a pris place dans le couloir gauche. Un poste qu’il avait l’habitude d’occuper avant d’arriver à Tubize où Dante Brogno l’a replacé dans le milieu de terrain. La dernière fois qu’il avait joué en tant qu’arrière gauche, c’était l’an dernier pour la rencontre à Roulers. Déjà un dépannage.
« C’est sûr que cela faisait longtemps que je n’avais pas joué à ce poste. Mais vu les soucis de blessures dans l’effectif, je m’y attendais un peu », souriait le vice-capitaine à l’issue du match. « Cela ne me déplaît pas non plus. Même si c’est un poste inhabituel. J’ai vite retrouvé mes repères, même si je joue plus bas dans le jeu et que j’ai donc moins d’influence sur celui-ci. Je dépends plus des autres, c’est un peu frustrant. Mais c’est une position où il faut rester patient tout en participant au jeu au bon moment. Et en n’oubliant pas que c’est avant tout un rôle défensif où l’on peut apporter offensivement. »
C’est d’ailleurs ce qui plaît le plus à Liard dans son rôle de milieu de terrain : son influence sur le match. Même s’il avoue qu’il peut avoir plus de possibilités de déséquilibrer l’adversaire au back gauche. Toujours est-il que son absence au milieu de terrain s’est faite sentir tout au long du match. Megan Laurent a paru perdu ce samedi, Shengelia et lui se marchant trop souvent sur les pieds au moment de se montrer dangereux. Une conséquence directe de l’absence de Liard dans l’entrejeu ?
« Ce serait prétentieux de ma part de dire oui », réagit ce dernier. « Mais c’est vrai que dans le football, nous avons besoin de repères. Ce milieu de terrain à trois qui est en place depuis le début de la saison fonctionne bien. Nous avons tous des qualités différentes et nous nous complétons bien. Lorsque nous ne jouons plus ensemble, nous manquons de repères. Par exemple, Megan était moins bien ce samedi. Cela arrive et c’est un joueur que j’aime bien. J’aime m’arracher pour des éléments comme lui qui apportent beaucoup offensivement. Levan a le même profil que Megan, dans la percussion et pas défensif dans l’âme. Ce qui fait que ce dernier a pu être perturbé face à une équipe qui défendait bien. »
Et qui dit nouvelle place dit aussi nouveaux automatismes à trouver avec le joueur devant lui. En l’occurrence Medhi Fennouche. Une relation qui s’est bien passée dans le match même si Liard admet qu’« o ffensivement, il aurait pu dédoubler plus souvent. Mais Medhi est un joueur à l’écoute, on peut donc lui dire tout et il va le prendre en compte. C’est un joueur intéressant et qui a une bonne intelligence de jeu. »
À l’image de ses coéquipiers, le médian gaucher était déçu par la défaite de ce week-end.
« Si nous avions pris un point nous aurions au moins un point d’avance sur Eupen ou l’Antwerp si l’un des deux gagne le match en retard », peste-t-il. « Mais j’espère que cela remettra les idées en place à certains qui voyaient déjà Tubize champion. » Qu’à cela ne tienne, les Sang et Or auront l’occasion de se racheter dès ce samedi à Geel.
Hors ligne
LIERSE – VIRTON
Eric Van Meir sous le charme de l’Excelsior
Le T1 du Lierse était satisfait avec ce point
STÉPHANE MARCHESANI
Le Lierse et Virton occuppent tous les deux la 10e position avec 11 points.
JPL
Ancien Diable rouge (34 sélections, trois coupes du monde), Eric Van Meir a repris la direction du Lierse au lendemain de la 4e journée de championnat en lieu et place de Younes Zerdouk qui n’avait pas vraiment convaincu. Après le partage de vendredi contre l’Excelsior (1-1), il était partagé entre déception et soulagement.
Eric, quel était votre sentiment après ce partage ?
Il y avait avant tout de la déception car nous étions à domicile et, chez toi, tu veux toujours gagner les matches. En plus, nous sommes actuellement dans une bonne période mais on ne peut pas dire que Virton soit venu voler ce point.
Justement, qu’avez-vous pensé de cette formation gaumaise ?
En première période, ils ont très bien exploité les phases de contre. Mais ça, on le savait, les statistiques ne mentent pas. Hormis le dernier à Dessel, cette équipe a toujours inscrit un but en déplacement. Ils ont pris un point à Tubize et Anvers, mes joueurs étaient prévenus que cette équipe était capable de très bien jouer dans la profondeur une fois qu’elle a récupéré le ballon. D’ailleurs, quand je vois le but qu’on encaisse, il y a de quoi devenir fou pour un entraîneur. Il y a eu 3 ou 4 passes de Virton où mes joueurs couraient totalement à côté. Mais j’espérais que ce but encaissé allait réveiller mes joueurs.
Et cela n’a pas été le cas ?
Pas tout de suite. On a encore beaucoup souffert comme c’est le cas à chaque fois qu’on affronte une équipe avec de grosses qualités athlétiques. Nous n’avons pas une formation pour aller dans les duels. De ce côté-là, nous avons été impressionnés de tous les côtés du terrain. Maintenant, je dois aussi voir le positif, cela nous fait un 7e match sans défaite et on a encore deux matches à la maison qui arrivent face à Coxyde et Deinze avant d’aller au Cercle. On peut donc espérer se replacer dans le top 8 à la trêve.
Le tournant du match, n’est-ce pas ce choix de l’arbitre de ne pas siffler penalty pour Virton à la 25e minute ?
Clairement ! Pour moi, il y a un penalty évident pour Virton, mais bon, je ne vais pas le crier sur tous les toits pendant le match (rires). S’il le siffle, cela offre une toute grosse opportunité à l’Excelsior de faire le 0-2. A ce moment-là, le match aurait été plié car je ne pense pas que mes joueurs auraient été capables de remonter ces deux buts.
Vous dirigez une équipe assez jeune, n’est-ce pas un pari risqué vu les enjeux de la saison ?
C’est le choix de la direction, on fait avec. Qui dit jeunesse dit forcément erreurs et c’est normal. De mon côté, j’essaie de leur faire comprendre qu’il faut beaucoup d’engagement et de combativité pour évoluer en D2. Lorsqu’on affronte des équipes qui jouent au ballon, on a plus facile. La preuve, on a battu Eupen et Tubize mais on ne choisit pas le style de jeu de nos adversaires.
Voir le Lierse dans le monde amateur l’an prochain ce serait une catastrophe, non ?
Tout à fait. Notre ambition c’est d’être dans les huit premiers. Si on pouvait finir 5e, 6e, 7e ou 8e on sera très content. N’oublions pas qu’on a commencé par un bilan de 1/12.
DEUXIÈME BUT DE LA SAISON POUR ZOTSARA RANDRIAMBOLOLONA
« Je commençais à m’impatienter ! »
Au quart d’heure, Zotsara Randriambololona a régalé l’assistance en inscrivant une superbe frappe enroulée. Il s’agit là de son 2e but de la saison après celui inscrit lors de la première journée contre le White Star. « Avec un seul but marqué alors que j’occupe un poste offensif, je commençais un peu à m’impatienter », sourit l’international malgache. « Je ne me prenais toutefois pas la tête mais cela m’a fait plaisir de marquer dans ce match. Je reçois un très bon ballon d’Alex (Lafon) et à la base, je ne pense pas jouer ma carte perso. Je donne la balle à Jeff (Mbuba) qui est mieux placé que moi. Après, je vois un énorme trou devant moi et je m’y engouffre. Après, tout va très vite. Je frappe directement et j’ai la chance que ce soit au fond. Si je m’étais loupé, je m’en serais voulu car cela aurait pu rappeler à l’équipe le scénario des semaines précédentes où on loupe de belles occasions et où on encaisse dans la foulée. »
« ON MANQUE DE COFFRE »
Malheureusement, ce but n’a pas suffi aux Virtonais. « On prend l’égalisation au plus mauvais moment mais on sentait sur le terrain qu’on commençait à subir. Dans le milieu, on commençait un peu à être dépassé par les mouvements adverses. Après la pause, comme souvent à l’extérieur, on ne touche plus beaucoup de ballons. On manque un peu de coffre pour bien défendre pendant 90 minutes. Pour ma part, j’ai demandé à sortir par ce que je n’en pouvais plus. Je sais que sur le banc il y a des gens à 100 % qui pourront apporter plus à l’équipe donc je demande à sortir. Dans ces cas-là, il ne faut pas penser à soi mais à l’équipe. »
VIRTON A SOUFFERT EN SECONDE PÉRIODE
Defays : « On a été très bon durant 45 minutes »
Le coach virtonais.
JPL
Frank Defays analyse la rencontre à deux vitesses de son équipe. Dominante en première période, elle a souffert après le repos. « Durant les 45 premières minutes, nous avons été très bons », glisse l’entraîneur virtonais. « Nous étions bien organisés et avons su profiter des espaces en contre. Avant le but égalisateur, on avait prévenu les joueurs que si on ne mettait pas l’impact physique et si on ne défendait pas en avançant, cela allait être compliqué face à une équipe qui a des qualités techniques au-dessus de la moyenne. Quand on prend ce but, on a été spectateur et cela se passe au plus mauvais moment. »
Au retour des vestiaires, les Virtonais allaient reculer et être même acculés par moments. « Je ne sais pas si c’est nous qui reculons ou si c’est le Lierse qui pousse plus. On a livré une 2e période au courage car on a souffert. » Pourtant, des espaces, les Virtonais en ont eu mais ils n’ont cette fois pas su les exploiter. « C e qui nous a manqué pour leur faire mal c’est un relais, ce joueur capable de garder la balle 2-3 secondes pour permettre au bloc-équipe de remonter. »
EXPRESS
Le kop fait du bruit
<
HURBAIN PRÉSENT.
Vu les soucis au pied de Baptiste Valette (une fissure à un petit os du pied), Julien Hurbain a effectué le déplacement jusqu’à la chaussée du Lisp. Comme l’ancien Stéphanois a pu tenir sa place, Julien a du se contenter d’une place en tribunes.
SUPPORTERS.
Une dizaine de fidèles supporters de Virton ont fait le déplacement jusqu’à Lier ce vendredi. Perdus dans les 3200 spectateurs, ils ont quand même fait plus de bruit que le kop adverse pendant une grande partie du match.
Hors ligne
SERAING
Le grand bonheur de Popoola
En plantant deux buts, Saliu Popoola a été le grand artisan de la victoire de Seraing (5-2)
LUDOVIC BAETEN
Kwame Nsor a retrouvé ses sensations de buteur… et Saliu Popoola (encadré) les a enfin découvertes.
S. Smets et F. Landeloos
Même si leur défense a manqué de solidité, les Rouges et Noirs ont aisément remporté leur duel face à Heist, la lanterne rouge. Un succès qui a versé dans l’euphorie pour Popoola, auteur de ses premiers buts depuis son arrivée…
RFC Seraing 5
KSK Heist 2
Les buts : 17e Boulaouali (0-1), 19e Nsor (1-1), 21e Bamba (2-1), 34e Popoola (3-1), 44e Boulaouali (3-2), 88e Vion (4-2), 90e + 1 Popoola (5-2).
RFC Seraing : Mfa, D’onofrio, Sahraoui, Préseaux, Bamba, Pierrot (85e Doumbia), Popoola, Nsor, Cascio, Senakuku (65e Said), Vion (90e Dachelet).
KSK Heist : Michiels, Tambeur, Van Den Bergh, Vets (46e Grant), Buekers (46e Van Asch), Van Goethem, Webers, Beckers, Santoro (84e Manuel), Yagan, Boulaouali.
Cartes jaunes : D’Onofrio (69e), Cascio (70e), Tambeur (78e), Vion (79e), Boulaouali (82e).
Arbitre : M. Put.
Recevoir le dernier de la classe, qui plus est sous un froid de canard, n’est jamais une sinécure. Les troupes sérésiennes ont toutefois réussi leur pari, à savoir renouer avec le succès après leur déconvenue du côté de Virton. Trois points glanés avec maturité, de belles séquences de jeu mais en tremblant en raison des errements défensifs…
« Pour conserver notre place dans le top 8, il va falloir faire preuve de davantage de solidité derrière », lançait Henri Depireux à la sortie des vestiaires. « Le score est forcé car notre adversaire a montré de belles choses en possession de balle. Fort heureusement, nous sommes parvenus à éviter le piège tendu grâce à notre efficacité offensive. »
Cinq roses plantées, dont deux très belles, qui ont provoqué une joie incommensurable sur le banc des Rouges et Noirs. Une explosion qui trouvait son explication dans le discours du coach à la pause. « Face à une équipe aussi friable, j’ai dit au groupe qu’il devait l’emporter avec trois buts d’écart sinon il n’avait pas congé ce lundi. Je voulais les bousculer dans leur orgueil et la dernière réalisation, à l’ultime seconde, a donc permis à chacun de reposer son organisme en début de semaine. »
Un bonheur qui n’était en rien comparable avec celui de Popoola, auteur de ses deux premiers buts en… seize mois sous la vareuse sérésienne. « Quand ma frappe a terminé dans la lucarne, je ne savais pas quoi faire tellement j’étais aux anges », affirmait le médian avec un sourire aussi large que son talent intrinsèque. « J’ai attendu ce moment pendant une longue période et, forcément, cela a joué sur mes prestations. Quand je tentais ma chance, je me demandais si j’allais enfin marquer et voilà, mon souhait s’est finalement réalisé. » Et désormais, l’appétit risque de venir en mangeant pour le Nigérian. « Une certaine libération s’est emparée de moi donc j’espère que ces deux buts ne seront pas les derniers. Maintenant, hors de question de tomber dans de l’égoïsme car, forcément, l’objectif du club prime sur mes envies. »
Une ambition visant les huit premières places du classement. « Ces trois points sont donc essentiels pour Seraing car les équipes de tête ne vont pas nous attendre. Heist nous a posé des soucis en raison de sa propension à aller de l’avant mais nous avons répondu en équipe. Nous sommes donc sur le bon chemin. »
LE REGRET DU BUTEUR ALI BAMBA
« Ne plus réitérer les mêmes erreurs à l’avenir »
L.B.
En décochant un coup de tête rageur, Ali Bamba a permis à ses couleurs de prendre l’avance dans un match pas toujours bien géré d’un point de vue défensif. « Nous avons manqué de discernement dans notre gestion du hors-jeu », glissait le latéral gauche. « On s’est donc mis en difficulté de manière étonnante mais, heureusement, ces errements n’ont pas prêté à conséquence. Il va toutefois falloir apprendre à ne plus les réitérer dans les semaines à venir car nos adversaires seront d’un autre calibre. »
PAPE CAMARA
« Sans le foot, je suis comme mort »
L.B.
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Présent dans les travées du Pairay, Pape Camara est sorti des vestiaires avec un sentiment mitigé. « Heureux pour mes équipiers et la victoire mais, pour le reste, je suis toujours aussi frustré. » Via ces mots, l’ancien sociétaire du Standard vise évidemment l’interdiction de jouer brandie par la FIFA. « J’attends le 29 décembre avec impatience car c’est la date butoir de mon éviction. Je saurai également si je peux enfin chausser des crampons de manière officielle. Je n’ai pas peur car ce sentiment ne fait pas partie de ma vie mais, pour être franc, je dois bien avouer que je suis mort sans le ballon rond au quotidien. » Une franchise dans les propos qui n’étiolait toutefois pas son sourire. « C’est dans ma nature, je ne changerai plus. En attendant la fin de l’année, je m’entraîne et je prends part aux rencontres amicales. C’est insuffisant mais mieux que rien… », concluait-il avant de retourner auprès de ses partenaires avec un brin d’amertume dans le regard.
Hors ligne
TUBIZE
Tubize s’incline sur le fil à Dessel
Figys a été titularisé entre les perches
OLIVIER EGGERMONT
Pour le staff tubizien, Figys a réussi sa première.
FB
Les Tubiziens se sont inclinés sur le fil à Dessel pour la dernière rencontre de ce premier tour. Un match qui aura été un baptême du feu pour Maxime Figys entre les perches.
C’est avec un noyau déforcé que Tubize se présentait en province anversoise. Pas de Camargo, Fabre, Di Stefano et Beunardeau au coup d’envoi. Le coach Sang et Or alignait une équipe mixte avec Philippe Liard à l’arrière gauche, Garlito en défense centrale et Shengelia en milieu de terrain. Mais c’est surtout la première titularisation de Maxime Figys qui attirait les regards. Le jeune portier de 18 ans gardera un souvenir pour le moins contrasté de sa première sortie chez les pros. Malgré une belle prestation, il a dû se retourner dans les arrêts de jeu sur une frappe imparable de Wolke Janssens.
« Je ne peux rien faire sur cette frappe », grimaçait-il après la rencontre. « Je n’avais pas grand-chose à faire dans ce match mais je devais rester concentré. Au cas où une balle dangereuse tombait à la fin du match. Ce qui s’est passé. Ce but n’est pas pour moi mais c’est tout de même frustrant. »
Car Figys a réalisé une très bonne rencontre. Sobre et efficace, le dernier rempart a joué sans complexes. Il confie que le staff « l’a mis dans les bonnes conditions avant la rencontre. Colbert m’avait déjà parlé avant le match. À l’entraînement, il m’avait dit qu’il avait confiance en moi tout comme Thierry. Je pense que j’étais entouré par les bonnes personnes. J’ai eu un peu de stress mais quand le match a débuté, c’était fini. Cela reste un match de foot. D’ailleurs, ce ne sera pas trop dur de digérer la défaite. J’ai examen lundi donc c’est ça qui va occuper mon esprit pour le moment (sourire). »
« LE MENTAL POUR RÉUSSIR »
Maxime Figys a commencé sa carrière à Zuun avant de venir à Tubize il y a trois ans grâce à Thierry Berghmans. Ce dernier l’a pris sous son aile pour le faire progresser. Et l’entraîneur des gardiens est très content de la première sortie de son petit protégé.
« N’oublions pas que c’étaient ses premières minutes en Division 2 à 18 ans », précise-t-il. « Hier, nous avons encore eu une grosse discussion ensemble sur la manière dont il devait aborder ce match. Il devait être serein. Je suis super-content de sa prestation. Dommage qu’il encaisse ce but à la 90 e minute. Mais il ne peut rien faire, elle est en pleine lucarne. Dommage, j’aurais bien aimé qu’il prenne son envol avec un clean sheet en D2 mais je suis satisfait de sa première prestation. »
Si le jeu au pied est une des qualités de Figys, l’ancien portier des Sang et Or pointe aussi un autre atout chez son poulain.
« Sur le plan mental, il n’a pas de souci à se faire », confie-t-il. « La preuve, après cinq minutes, il sort un ballon aérien. Il a de la gueule. Je sais qu’il a le mental pour réussir et il va tourner le bouton par rapport à ce but pris dans les arrêts de jeu. Je dis chapeau. Il y a encore du travail, c’est clair. Mais comme à tous moments d’une carrière. Nous avons déjà fait une bonne partie du travail mais il en reste. Je suis en tout cas très optimiste pour son avenir. »
On comprend mieux pourquoi Tubize a finalement renoncé à prendre un second gardien pour ce premier tour. Et l’on risque bien de revoir Maxime Figys entre les perches de Tubize dans le futur.
LE MOT DU COACH
« Lorsque l’on est trop gourmand, on se le prend dans la tronche »
1. Colbert, quel est votre sentiment après cette défaite ?
Elle fait très mal. Nous avons fait une première période très bien organisée. Nous avons bien contré cette équipe malgré tous les changements au sein de l’effectif. Durant le second acte, nous avons pris le dessus au fil du match. Mais une rencontre se joue sur des détails. Je ne sais pas si le but de Sega doit être validé. Il y a aussi un penalty qui n’est pas sifflé. Mais à partir du moment où nous ne sommes pas organisés à la 90 e minute, ça se paie cash.
2. Tubize a-t-il été trop gourmand ?
Tout à fait. Quentin est plein de bonne volonté et il avait une énergie débordante ce soir (ndlr : lisez samedi soir) mais à un moment, lorsque l’on est gourmand, on se le prend parfois dans la tronche. Je me serais contenté d’un point car on le méritait face à une équipe bien en place. Je ne suis pas déçu du contenu mais on doit mieux gérer notre fin de match.
3. Le bilan du premier tour est tout de même positif.
Notre tableau de marche est en place. Mais nous savons que lorsque l’on est leader, tout le monde nous attend. Cela donne des matches compliqués comme celui-ci. Nous en perdrons certainement encore mais nous en gagnerons aussi d’autres. Ce bon premier tour est la récompense de notre travail. C’est aussi grâce au bon état d’esprit du groupe qui s’accorde à celui du club. On ne peut qu’être satisfait de ce bilan mais nous n’en sommes qu’à la moitié. Il faut rester calme et avaler cette défaite car elle fait mal.
LES BULLETINS
Les Tubiziens n’ont pas démérité dans une composition inédite
6,5
Figys : une sortie hésitante après cinq minutes mais il s’est bien repris par la suite pour une première convaincante. Il ne peut rien sur le but.
6
Deher : il était visiblement plus à l’aise qu’à l’arrière gauche. Dommage pour cette blessure.
6,5
Garlito : le joueur le plus polyvalent de Tubize a encore été aligné à une place différente, ce qui ne l’a pas empêché de sortir une prestation solide.
5,5
Laurent Q. : il réalisait un bon match jusqu’à cette perte de balle dans le camp adverse qui amène le but. Dommage, le surnombre qu’il apportait au milieu aurait pu faire la différence.
6
Liard : il s’est très bien débrouillé à une place à laquelle il n’avait plus joué depuis un certain temps. Défensivement, il a été solide tout en apportant du danger devant. Mais c’est dans le milieu qu’il est le plus efficace.
6
Ba : quelques imprécisions mais aussi un très gros abattage et de nombreuses récupérations. Le joueur tubizien aux trois poumons a encore fait son match.
5
Shengelia : il ne s’en est pas trop mal sorti dans une position qu’il ne connaissait pas beaucoup mais n’a pas été assez précis dans le dernier geste. Il a souvent fait le mauvais choix en zone de conclusion en gardant trop le ballon ou en donnant une passe imprécise.
4,5
Laurent M.: il n’a pas réussi à peser sur le jeu comme lors de ses derniers matches. Le meneur de jeu tubizien se marchait sur les pieds avec Shengelia et était trop souvent loin du ballon. Son abattage défensif est précieux mais offensivement, son apport n’était pas suffisant. Peut-être un peu fatigué.
6
Keïta : l’étincelle aurait pu venir de lui durant la rencontre. Il a beaucoup tenté sur son flanc et il avait le mérite de ne pas se cacher. Ses changements d’aile étaient souvent judicieux.
6
Fennouche : beaucoup de travail pour Medhi dans cette rencontre où il a souvent reculé jusqu’en position d’arrière gauche. Il était bien plus percutant que ces dernières semaines mais il lui manque encore le dernier geste.
5,5
Diallo : un rendement moindre que d’habitude mais la défense de Dessel l’a bien cadenassé. Moins de déviations mais il était parfois trop seul sur son île.
REMPLAÇANTS
6
Grosperrin : aligné à l’arrière droit, il a fait une bonne rentrée et a assuré derrière.
6
Garcia : il a apporté de la fraîcheur au milieu sans pour autant se montrer décisif.
LES TOURNANTS
<
24 E :
sur un corner tubizien, Diallo reprend de la tête mais la défense repousse in extremis.
25 E :
Fennouche déclenche une frappe flottante qui est déviée sur la barre par le gardien de Dessel. Keïta suit bien et est là pour pousser le cuir au fond mais le but est annulé pour un hors-jeu peu évident.
47 E :
Figys s’interpose sur une reprise en un temps d’un attaquant de Dessel à la suite d’un centre.
52 E :
le coup franc de Rommen passe juste à côté du but de Figys.
72 E :
phase litigieuse dans le rectangle de Dessel avec un joueur anversois qui touche le ballon de la main. L’arbitre porte son sifflet à la bouche mais ne siffle finalement pas.
77 E :
le coup franc de Liard atterrit à quelques centimètres du but de Dessel.
83 E :
l’envoi de Fennouche est dévié en corner dans le petit filet. C’était chaud.
84 E :
en face-à-face contre Figys, Rommen n’arrive pas à redresser la balle et l’envoie tout juste à côté.
89 E :
à la suite d’un corner, Grosperrin déclenche une frappe qui est déviée en coup de coin par Kustermans.
92 E :
suite à une perte de balle au milieu du terrain, le cuir arrive chez Wolke Janssen qui n’hésite pas et l’envoie en pleine lucarne (1-0).
93 E :
dans la foulée, Diallo passe à quelques centimètres de l’égalisation sur un centre tendu dans le petit rectangle. Tubize a manqué l’occasion de ramener un point de Dessel.
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