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WHITE STAR
Bico et le RWSB ont plus d’un tour dans leur sac
Aerts et Fall ont été replacés avec succès
SÉBASTIEN HELLINCKX
Fall a été insaisissable en tant que numéro 10, un nouveau rôle pour l’ailier étoilé.
Devaux
L’ossature du RWS Bruxelles ne change plus depuis de nombreuses semaines. Et ça se voit : les Étoilés sont invaincus depuis deux mois et ont livré une belle prestation d’ensemble à Patro Maasmechelen avec, notamment, des excellents Fall et Aerts, pourtant titularisés dans un rôle fort différent de celui qu’ils sont habitués à endosser.
Le froid, le vent et le long voyage jusqu’à Maasmechelen auraient pu peser lourd dans les jambes des joueurs du RWS Bruxelles face à une équipe du Patro toujours très difficile à manœuvrer à domicile. Pourtant, jamais les Étoilés n’ont semblé être timorés malgré une composition assez… inattendue ! En titularisant Sean Aerts à l’arrière droit et Mamadou Fall en numéro 10, John Bico abattait deux nouvelles cartes de son jeu. Avec succès puisque les deux éléments bruxellois se sont montrés à leur avantage, sortant deux très bonnes prestations.
« En plaçant Fall en tant que numéro 10, nous souhaitions prendre la défense du Patro à défaut », lançait John Bico.
Et sur les trois buts plantés par les Étoilés, deux ont été amorcés par le longiligne Fall qui aura subi de nombreuses fautes samedi soir.
« Nous avons travaillé cela pendant plus d’une semaine, et quand on voit que cela fonctionne en match, cela ne peut être que positif pour le groupe. L’équipe voit que nous ne travaillons par pour rien. Et surtout, nous avons sorti une bonne prestation. Quand c’est mauvais, il faut le dire, mais quand c’est bon également. »
LE TRAVAIL FINIT TOUJOURS PAR PAYER
Habitué à évoluer dans l’axe médian, Sean Aerts a lui aussi répondu présent en tant qu’arrière droit, lui qui avait déjà endossé ce nouveau costume en amical face à Charleroi la semaine dernière.
« Le groupe avait écarquillé les yeux en voyant la composition. Et au final, on s’aperçoit que les joueurs sont capables d’être décisifs dans un tout autre rôle. »
Sans faire de bruit, le RWS Bruxelles s’installe d’ailleurs confortablement dans le top 8, affichant, semaine après semaine, une régularité et une organisation qui bluffent pas mal de monde.
« On savait que les Étoilés allaient être un sacré morceau », grognait Drazen Brncic.
Mais surtout, les Bruxellois sont désormais invaincus depuis… deux mois et leur revers face à Eupen, l’un des ogres de la série.
« À nos yeux, Eupen n’est pas une défaite dans le jeu car nous méritions le point du partage. Du coup, sur le plan de la réflexion, on l’inclut dans nos bonnes prestations. »
Et tant défensivement qu’offensivement, le RWS Bruxelles est enfin parvenu à livrer un match plein. « Ce n’était certes pas le match le plus spectaculaire, mais dans l’organisation, l’intelligence de jeu, l’organisation et le réalisme, nous avons répondu présents. »
Autant de points qu’il faudra reproduire dès dimanche face à Virton.
LES BULLETINS
Aerts et Fall ont marqué des points dans un tout nouveau rôle
6,5
Vanhamel : une soirée très compliquée pour lui puisqu’il a dû rester concentré durant nonante minutes en ayant… une seule tentative à contrer.
7,5
Aerts : pour une première à l’arrière droit en match officiel, Sean a sorti une prestation sobre et efficace, ponctuée d’un but sur penalty.
7
Duplus : le capitaine étoilé fait, depuis plusieurs semaines, preuve d’une véritable sobriété. À l’image de toute la défense samedi soir, il n’a pas laissé le moindre espace à Okitokandjo.
7
Soumah : un vrai monstre en défense. Si ce n’est une petite erreur d’appréciation, il a sorti une copie propre. Dans les duels, rares sont ceux qui parviennent à le surmonter en D2.
7
Huyghebaert : dommage cette carte jaune qui le privera de la rencontre face à Virton. Pour le reste, il monte en puissance.
6
Kone : a été précis dans ses relances mais n’ose pas encore assez se projeter vers l’avant.
7
Fabris : il abat le sale travail, en pourchassant le relanceur adverse. De plus, il a un rôle primordial dans la reconversion offensive étoilée.
6,5
Some : sur le flanc droit, il lui a fallu un petit temps pour prendre ses marques. Parfois, il veut trop rentrer dans le jeu, mais son but est un modèle du genre.
5
Ambroise : passé inaperçu, malgré quelques bonnes percées.
7,5
Fall : habitué à jouer sur le flanc, il a fait très mal à la défense locale : il se fait faucher sur le coup franc amenant le 1 er but et sur le penalty.
6,5
Traore : parfois un rôle ingrat, mais il se bat comme un diable et son but est sublime.
REMPLACEMENTS
5,5
Daf : en fin de match, pouvoir faire monté un homme d’expérience comme lui, c’est un luxe.
5,5
Fleurival : au même titre que Daf, son expérience a été utile pour calmer le jeu en fin de match.
NC
Grisez.
LES TOURNANTS
<
12 E :
Fall s’enfonce dans la défense et est fautivement arrêté. Le coup franc revient dans les pieds de Traore qui, d’une superbe volée, ne laisse aucune chance à Biersard (0-1).
13 E :
tentative lointaine sur coup franc d’Aerts. Son envoi passe à côté.
29 E :
sur un excellent corner de Fabris, Some puis Traore voient leurs tentatives repoussées.
31 E :
sur un centre de Ladrière, Skodra se retrouve seul, mais se reprise est déviée en corner par la défense bruxelloise.
56 E :
le coup franc de Ladrière n’inquiète pas Vanhamel.
69 E :
parti à toute allure, Fall est fauché dans le rectangle. Aerts s’élance et ne tremble pas (0-2).
75 E :
à la suite d’un corner, Aerts se retrouve en seconde zone et tente sa chance. Le cuir est intercepté.
78 E :
Some se retrouve en excellente position et doit tuer le match. Malheureusement, il rate l’immanquable.
81 E :
la défense du Patro joue le tout pour le tout et les espaces profitent au RWS Bruxelles. Sur un cadeau de l’arrière garde locale, Some file vers le but, fixe le défenseur avant de terminer d’un plat du pied (0-3).
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EUPEN
Eupen : 27 joueurs à l’entraînement
O.D.
Akram Afif s’est entraîné hier sans douleur.
cl.D.
Suite au report du match face à l’Antwerp qui devait avoir lieu ce vendredi soir, l’AS Eupen n’a guère modifié son programme de fin de semaine, comme l’explique Jordi Condom. « Ce vendredi, on a disputé un match amical entre nous. C’est comme si on avait joué hier soir. Ce samedi, c’est repos, comme cela était prévu, et on commencera dimanche matin la semaine de préparation car on reçoit l’Union vendredi soir. On s’entraînera tous les jours d’ici là. »
Et de revenir quelque peu sur le report du choc face à l’Antwerp, décidé par la bourgmestre faisant fonction et la zone de police Vesdre-Gueule (confer notre édition de jeudi). « On avait envie de jouer car on ne veut pas s’arrêter, mais quand ce sont des choses que tu ne peux pas contrôler, comme la sécurité, tu respectes la décision. On a expliqué la situation aux joueurs et on a essayé de faire la même semaine d’entraînement, pour avoir la même charge de travail. Tout continue et on va se préparer pour le prochain match », reprend le coach eupenois, qui dispose d’un noyau pratiquement au complet.
ERIC OCANSEY REPREND DIMANCHE
« En comptant les gardiens, on était 27 à l’entraînement ce vendredi. Les Espoirs disputent un match lundi soir à l’Antwerp et plusieurs joueurs (5 à 7) iront avec eux pour avoir du rythme. On fera la sélection ce dimanche matin. »
Concrètement, pratiquement tout le monde est à 100 %. « On a récupéré ou on va récupérer les joueurs qui avaient de petits soucis, comme Akram Afif et Eric Ocansey. Le premier est rentré de sa sélection avec l’équipe nationale avec une petite douleur au genou, mais il a pu s’entraîner sans souci avec le groupe ce vendredi. Quant au deuxième, il a pris un coup à la cuisse dans les derniers moments du match à Geel samedi passé et il recommencera avec le groupe dimanche. Siebe Blondelle, qui sera suspendu contre l’Union, est quant à lui au repos pour deux-trois jours suite à un petit souci au genou, mais rien de grave. Alma Wakili reprendra doucement avec le groupe la semaine prochaine. Quant à Jonathan D’Ostilio, il s’est entraîné toute la semaine avec l’équipe et il est en très bonne condition », développe Jordi Condom.
À noter enfin qu’une équipe mixte noyau A/Espoirs est allée disputer un match amical à Metz, face à une équipe mixte également. « Le score n’est pas favorable, mais c’était l’opportunité de faire jouer les éléments qui n’avaient pas beaucoup de temps de jeu. »
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LIERSE – VIRTON 1 – 1
4/6 pour des Gaumais en progrès
Virton ramène un bon point du Lierse
STÉPHANE MARCHESANI
Randriambololona avait ouvert la marque à la 16e minute de jeu.
JPL
Après avoir relevé la tête face à Seraing la semaine dernière (2-1), l’Excelsior Virton a confirmé son regain de forme sur la pelouse du Lierse ce ven, dredi. Dominateurs en première période, les Gaumais ont plus souffert dans le final mais ont tenu bon.
Lierse 1
Virton 1
Les buts : 16e Randriambololona (0-1), 41e Velikonja (1-1).
Lierse : Brondeel, Habarugira, Buysens, Diaby, Sabaouni, Allach, Sayed (75e Tahiri), Poelmans, Ferreira Dos Santos (46e Masika), Bougrine (69e El Ansi), Velikonja.
Virton : Valette, Thiam, Blaise, Harvey, Lesquoy, Dupuis, Randriambololona (85e De Almeida), Suray, Lafon (78e Day), Simon (72e Ngadrira), Mbuba.
Cartes jaunes : Diaby, Suray, Randriambololona, Dupuis.
Arbitre : J. Boterberg.
Assistance : 3200.
Après une entame de match où le Lierse, sans réellement être dangereux s’est créé deux corners coup sur coup, Virton a lentement pris le contrôle de la partie. Sur leur première sortie, peu après le quart d’heure de jeu, les Gaumais ont déjà fait mouche. Une première cette saison. Dans l’axe, Randriambololona décalait sur sa gauche à Mbuba qui lui remisait à l’entrée du rectangle. L’international malgache enroulait alors une frappe au second poteau, Brondeel n’a pu que constater les dégâts (0-1). Bien en place, les Virtonais n’ont que très peu été mis en danger.
À la 25e minute, les Gaumais auraient même pu revendiquer un penalty lorsque Lafon lançait de la tête Mbuba dans la profondeur. Le buteur virtonais était accroché par Habarugira mais l’arbitre lui a fait signe de se relever. Dix minutes plus tard, le stade a encore tremblé. Suray plaçait astucieusement un ballon entre les défenseurs pour Simon. Ce dernier a vu sa tentative de centre détournée par un défenseur et sans un réflexe du pied de Brondeel, les Gaumais doublaient la mise.
Pourtant plus sereins que leurs homologues lierrois, les Virtonais ont été punis avant la pause sur la seule action dangereuse des locaux. Velikonja, le redoutable buteur local, était lancé par Ferreira Dos Santos, évitait Guy Blaise et plantait son 11e pion de la saison (1-1). Au retour des vestiaires, Eric Van Meir a choisi de faire rentrer Masika à la place de Ferreira Dos Santos et cela a posé plus de problèmes à la défense virtonaise. Si les Lierrois se sont créés quelques possibilités via notamment Masika et Velikonja, la défense virtonaise a su tenir bon. Malheureusement pour eux, les Gaumais ont eu du mal à exploiter leurs possibilités de contre, soit en attendant trop longtemps avant de lâcher leur ballon soit via des centres ratés. La dernière frayeur venait du duo Masika-Velikonja. Le premier centrait pour le second qui se jettait mais il était trop court d’une pointure.
EXPRESS
Raoul Ngadrira a effectué son retour dans le groupe virtonais
PRÉCÉDENTS.
Lors du 1er passage de Virton en D2, les Gaumais ont affronté à quatre reprises les Pallieters. Quatre affrontements qui se sont soldés par autant de partages. Lors de la saison 2007-2008, les deux équipes se sont quittées sur le score de 2-2 à chaque fois avec des buts de Belhocine et Koita à la chaussée du Lisp contre deux de Bob Peeters et des réalisations de Schoumaker et Belhocine à domicile pour des buts de De Castro et Jarju pour le Lierse. La saison suivante les Gaumais ont fait 1-1 à l’extérieur (Cavens et Dupuis) et 2-2 au Faubourg (doublés de Koita et Radzinski).
ESPOIRS.
Comme les premières jouent le vendredi, les espoirs virtonais (2e) recevront leur homologue lierrois (1er) ce mardi à 20 heures au Congo pour un sommet de ce championnat espoir.
NGADRIRA SUR LE BANC.
Blessé face à Eupen le 7 novembre, Raoul Ngadrira était de retour sur le banc ce vendredi.
LES BULLETINS
Un très bon Alexandre Harvey en défense centrale
6,5
VALETTE. Impuissant sur l’égalisation lierroise, il a par la suite répondu présent lorsque cela était nécessaire.
5,5
THIAM. Auteur d’une première mi-temps de bonne facture, il a été plus souvent hors position en seconde et a eu plus de mal avec Masika dans ses parages.
6
BLAISE. Dépassé sur le but égalisateur, il a pour le reste su gêner Velikonja.
6,5
HARVEY. Une prestation à l’image des précédentes : efficace et solide aux côtés de Blaise.
6
LESQUOY. Titulaire en lieu et place de Franquart, le jeune back gauche a sorti une bonne prestation en mettant Sayed dans sa poche.
6,5
DUPUIS. Fort présent en milieu de terrain il a fait beaucoup de bien en récupérant énormément de ballons.
6,5
RANDRIAMBOLOLONA. Très inspiré sur le but d’ouverture, il a parfois eu tendance à vouloir trop forcer les choses par la suite.
5,5
SURAY. Volontaire et présent dans les duels, il a eu beaucoup de déchet dans son jeu offensif.
4,5
LAFON. Moins présent depuis 2-3 matches, il a été moins percutant et dangereux qu’à l’accoutumée.
5
SIMON. Il a évolué fort bas sur l’échiquier et n’a pas sorti « d’éclair » comme ça avait été le cas contre Seraing.
6
MBUBA. Un peu esseulé devant, il a néanmoins été fort mobile pour peser sur la défense locale. Auteur de l’assist sur le but de « Zout ».
Remplaçants
6
NGADRIRA. Il a apporté plus de présence aux côtés de Mbuba.
NC
DAY, De Almeida.
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« Je veux me faire respecter »
Même sans Bojovic et Rentmeister, Marouane Sahraoui prend ses marques en D2 à Seraing
PHILIPPE GERDAY
Marouane Sahraoui (ici avec le T2 Stéphane Guidi) n’a plus quitté l’équipe depuis la victoire à Dessel.
S. Kip
Par rapport à la saison passée, le secteur défensif sérésien était celui qui avait subi le moins de modifications. Au gré des blessures et des suspensions, Marouane Sahraoui (20 ans le 9 janvier prochain) a été appelé à saisir sa chance. Avant le match contre Heist, le Tunisien tire un premier bilan de ses premiers mois en Belgique.
De tous les joueurs venus du FC Metz, Marouane Sahraoui est sans doute celui qui a débarqué au Pairay avec la moins grosse cote. « J’étais sans doute un inconnu pour tout le monde », reconnaît-il. « Cela n’a pas été facile de m’imposer et ce n’est peut-être pas plus mal d’être arrivé sans statut. Je pouvais faire mon trou tout seul sans être freiné par des attentes particulières. Même si je portais l’étiquette du FC Metz, je n’étais pas un joueur qui venait pour tenir la défense à lui tout seul. Ensuite, je suis arrivé tard au début du mois d’août et ma qualification a pris un peu de temps. »
À l’inverse d’autres joueurs venus du club lorrain, le passé messin du natif de Marseille s’est limité à quelques semaines. « Je suis arrivé en juin alors que mon contrat à l’Espérance de Tunis était arrivé à son terme. Dès le départ, on m’a parlé de Seraing, puis on m’a quand même demandé d’entamer la préparation avec le noyau A de Metz. Je pouvais rester mais il fallait passer par la CFA. J’ai discuté avec mes agents et j’ai dit que je préférais jouer en D2 belge. C’est le niveau pro et c’est plus fort que la CFA. »
Marouane a dû patienter jusqu’à la fin du mois de septembre avant de recevoir sa chance. « Alex Czerniatynski a mis du temps à m’accorder sa confiance mais je ne râlais pas parce que tout joueur se bat pour garder sa place. Je suis entré dans l’équipe à l’occasion de notre victoire à Dessel. Je m’attendais à recevoir ma chance tout en ne considérant pas ma place comme assurée. Derrière moi, d’autres joueurs peuvent prétendre à jouer. »
En l’absence de cadres comme Petar Bojovic ou Jeffrey Rentmeister, il est appelé à prendre ses responsabilités. « Je ne dois pas penser en termes d’âge ou d’expérience, je parle beaucoup, j’essaye de me montrer à la hauteur de ma tâche. À l’adversaire, je dois montrer que je suis là. Je veux me faire respecter. À l’instar des grands défenseurs que j’ai observés comme Maldini, Stam, Vidic ou Kompany, je veux faire mon job proprement. Ceci dit, je ne suis pas là pour prendre des coups mais si je peux en donner de temps en temps (rires). Tous mes entraîneurs en jeunes n’ont cessé de me répéter que tu ne peux pas être gentil, que tu dois être une crapule (sic) sur le terrain pour bien préciser que tu n’es pas le maillon faible. »
Si Marouane est posé en dehors du terrain, son tempérament est un peu plus méditerranéen entre les lignes. Défenseur central, il a ça dans le sang. « J’ai toujours joué à ce poste-là depuis que je suis tout petit. C’est à l’invitation d’un ami de mon père que j’ai passé un test à l’Espérance de Tunis quand j’avais 9 ans. Les entraîneurs ont organisé un match à 10 contre 10 pour nous juger. Comme tout le monde, j’ai dit que je jouais attaquant droit en concurrence avec un autre gosse. Au fil de ce match, je me suis surpris à reculer sur le terrain et je n’ai plus quitté cette place. Mon caractère ? Après certains matches, c’était l’embrouille avec mon père parce que je rouspétais beaucoup durant un match. ».
Son parcours lui a valu des élections en jeunes avec la Tunisie. « J’ai disputé une CAN et un Mondial en U17. À l’heure actuelle, j’ai moins de contacts mais ce n’est pas plus mal, je veux d’abord me concentrer sur Seraing. »
Le football lui sert de dérivatif même si sa famille n’a pas souffert des attentats à Tunis. « Heist est un des matches les plus durs pour nous. On se disait qu’on allait gagner à Maasmechelen et on sait ce qu’il en est advenu. On ne doit pas tomber dans la facilité. »
L’envie de prendre une revanche personnelle sur Virton est aussi présente. « J’ai raté une occasion de faire le break. Et sur le 2e but, même si l’attaquant fait faute, je devais tout faire pour l’éviter, cela me reste en travers de la gorge. »
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DESSEL -TUBIZE
SHEAN GARLITO, QUI VA RETROUVER UNE PLACE EN DÉFENSE, ET TUBIZE SE RENDENT À DESSEL CE SAMEDI SOIR (19H30)
La défense tubizienne est en chantier
CHRISTOPHER STELLA
Shean Garlito était titulaire lors de la victoire à Eupen.
Nicolas Lambert
C’est toujours dans la peau du leader que les Sang et Or se rendront à Dessel ce soir pour le compte de la 15 e journée de championnat. Si dans le secteur offensif, tout le monde est présent, c’est l’hécatombe au niveau défensif avec plusieurs cadres absents.
Lors des 14 premières journées de championnat, l’AFC Tubize a été épargné par les blessures même si quelques éléments du noyau sont indisponibles depuis le début de la saison. Colbert Marlot pouvait alors compter sur un noyau restreint mais compétitif puisque, à un mois de la trêve, ses troupes sont toujours en tête au classement avec trois points d’avance sur leur dauphin germanophone. Pourtant, cette 15 e journée s’annonce plus que compliquée. En effet, en plus des blessés de longue date, l’entraîneur brabançon wallon doit composer sans plusieurs éléments défensifs. En plus de Vincent Di Stefano, Clément Fabre et Andreï Camargo viennent s’ajouter à la liste. Et il se pourrait même que Quentin Beunardeau soit, lui aussi, absent. Touché à la mâchoire lors d’un entraînement, le portier tubizien est en traitement post-commotionnel. L’occasion pour certains remplaçants, comme Shean Garlito, de se montrer.
Habitué à monter au jeu, le joueur issu de la formation tubizienne, compte bien profiter un maximum du temps de jeu qui lui sera offert. Une situation avec laquelle il doit gérer depuis quelque temps.
« Il est difficile d’exiger une place de titulaire quand l’équipe tourne bien. Comme on dit, on ne change pas une équipe qui gagne. J’en ai discuté avec le coach et c’était constructif », reconnaît Shean Garlito. « Actuellement, je me contente de ma position tout en me montrant présent lorsqu’on a besoin de moi. »
Justement, Shean Garlito devrait être sur la pelouse ce samedi soir. Au back droit ? Là est toute la question.
« Normalement, j’évolue en tant que milieu défensif. Je sais que je dois encore m’améliorer pour revendiquer une place de titulaire, notamment au niveau de l’agressivité dans la récupération, car Ibrahim Ba et Philippe Liard sont incroyables à ce poste », confie-t-il. « Pour ce samedi, il se pourrait que j’évolue au back droit. Je n’affectionne pas vraiment ce poste mais si je dois me sacrifier pour le bien de l’équipe et que le coach a besoin de moi à ce poste-là, alors je me donnerai à fond. À partir du moment où j’ai du temps de jeu, ça me va. »
Shean Garlito jouera bel et bien ce samedi sur la pelouse de Dessel Sport et tentera à nouveau de bien figurer comme contre Eupen. Un sacrifice que Shean Garlito veut bien accomplir mais en gardant son objectif principal : devenir un titulaire indiscutable, et pourquoi pas dans l’entrejeu.
« Je sais très bien que j’ai encore énormément de choses à apprendre. Pour cela, je m’inspire de Philippe Liard et d’Ibrahim Ba qui sont impériaux à ce poste de milieu défensif. Ils démontrent une certaine agressivité dans la récupération et calment le jeu tout en construisant intelligemment. C’est un réel plaisir de pouvoir apprendre tous les jours à leurs côtés. »
Face à Dessel, Shean Garlito et ses coéquipiers tenteront de garder leur leadership.
« Nous savons que cette rencontre va être compliquée, d’autant plus que nous sommes handicapés de quelques joueurs cadres, mais nous pouvons réaliser une bonne performance. Nous l’avons déjà prouvé à plusieurs reprises. Notre principale force est notre solidarité sur la pelouse. » Et les Tubiziens entendent le démontrer ce samedi.
EXPRESS
Fabre aux soins
<
LE NOYAU.
Beunardeau (?), Garlito, Laurent Q., Fygis, Deher, Dijoux, Grosperrin, Liard, Ba, Laurent M., Garcia, Diallo, Keita, Fennouche, Shengelia, Vidal.
ABSENTS.
Clément Fabre est aux soins pour 10 jours suite à une élongation. L’opération de Di Stefano s’est bien déroulée mais il est out jusqu’en 2016. Henri, lui, est déjà à 3 semaines sur 6 d’arrêt. Camargo est retourné au Brésil pour des raisons familiales. Ting est en sélection tandis que Chang est rentré en Corée pour trouver un nouveau club.
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PATRO EISDEN – WHITE STAR
« Sur le terrain, je ne leur ferai pas de cadeaux »
Jérémy Obin est impatient de retrouver le RWS Bruxelles
OLIVIER EGGERMONT
Jérémy Obin avec les couleurs du RWS Bruxelles.
Devaux
Le RWS Bruxelles doit absolument l’emporter à Patro Eisden si le club veut se maintenir dans le top 8. Un match qui sera plus compliqué qu’il n’en a l’air sur le papier. Il sera aussi le théâtre de belles retrouvailles.
Le match de ce soir sera spécial pour deux joueurs de Patro Eisden : Frédéric Farin, formé au club étoilé, mais aussi Jérémy Obin. L’ancien élément de Valenciennes a quitté le RWS Bruxelles cet été, destination Maasmechelen. Ce soir, il retrouvera ses anciens coéquipiers et amis sur le terrain.
« Cela me fera plaisir mais la situation sera également bizarre », sourit Obin. « Mais cela fait partie du foot et je saluerai mes anciens coéquipiers après le match. Cependant, une fois que l’on sera sur le terrain, il n’y a plus d’amitiés. Je suis un joueur du Patro et je ne leur ferai pas de cadeaux. »
Arrivé en 2013 dans la capitale, Obin a passé deux très belles saisons au RWS Bruxelles ponctuées par un départ sans accroc. Le joueur et John Bico ont estimé qu’il était mieux pour son développement qu’il rejoigne le Patro Eisden.
« Je dois beaucoup au RWS Bruxelles et à John Bico », reconnaît le défenseur. « Le club a été le premier à me proposer un contrat professionnel et il sera toujours dans un coin de ma tête. »
Pourtant, Jérémy Obin n’a pas été très heureux dans son choix du côté sportif. S’il a déjà joué cette année autant que lors de toute la saison précédente, le Patro ne se porte pas bien. Les Limbourgeois occupent la quinzième place et possèdent déjà 13 points de retard sur le top 8 malgré une bonne qualité de jeu.
De quoi donner des regrets au Français d’avoir quitté le stade Machtens ?
« Pas du tout », rétorque-t-il. « Je suis content pour le White Star mais je ne regrette pas d’être venu au Patro. C’est un bon club pour moi. Mais les prestations de mes anciens coéquipiers me réjouissent. Ils font preuve de plus de régularité que lors de la saison précédente. Tout simplement parce que c’est la troisième saison pour beaucoup de joueurs. Certains automatismes sont plus présents. Chaque week-end, je suis en communication avec des joueurs étoilés et je vois que le groupe change peu. Lors des deux premières années, le club se cherchait mais là, il affiche haut ses objectifs. Vu la qualité du noyau, il peut même espérer viser plus haut. »
À la guerre comme à la guerre, Jérémy Obin n’hésitera évidemment pas à rencarder ses coéquipiers sur les faiblesses de son ancienne formation. Mais sont-ils aussi présents cette année que les années précédentes ?
« L’an dernier, nous manquions principalement d’efficacité devant le but. Je vois que le club a bien rectifié le tir à ce niveau cette saison mais cela pourrait être encore mieux. Notamment lors du match contre Geel que j’ai vu. Cela aurait pu être 2-7 ou 2-8. Au contraire, au niveau des qualités, le RWS reste une équipe physique, accrocheuse et agressive tout en respectant l’adversaire. Nous nous attendons donc à un beau combat. Mais elle comporte aussi une belle touche technique, ce qui peut faire très mal. »
OBIN PENSE TOUJOURS AU TOP 8
S’il est très difficile pour Maasmechelen de renverser la vapeur pour intégrer le top 8, Obin ne perd pas espoir pour autant. Il estime que le groupe a les capacités suffisantes pour se maintenir parmi l’anti-chambre de l’élite. Mais pour cela, il faudra que le beau jeu proposé par la formation de Drazen Brncic se concrétise en buts marqués. Le Patro ne lâchera rien et cela commence par le match de ce soir.
« Je pronostique une victoire de notre part », conclut Obin. « Ce serait bien de l’emporter 1-0 pour garder nos filets inviolés. »
Quant à savoir si Obin fêtera son but s’il en marque un, réponse ce soir sur le terrain.
EXPRESS
Retour d’Ambroise
LE NOYAU.
Vanhamel, Belin, Duplus, Domrane, Lokilo, Huyghebaert, Mater, Van de Walle, Koné, Niankou, Fabris, Aerts, Daf, Fall, Traoré, Somé, Grisez, Bailly, Maatoug, Ambroise.
Sous réserve de changements car le club n’a, une nouvelle fois, pas communiqué son noyau au moment de boucler nos éditions.
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VIRTON
«On veut finir l’année en beauté»
ENTRETIEN
Frank Defays Entraîneur de virton
correspondant
Virton affrontera ce soir un candidat direct dans la course au top 8.
JPL
Six jours après avoir relevé la tête à domicile contre Seraing (2-1), l’Excelsior Virton se rend chez un autre concurrent direct ce vendredi. En effet, le Lierse est actuellement une des déceptions de cette D2 avec une 10e place et autant de points que les Virtonais, soit 19. Une rencontre à ne pas rater pour confirmer le regain de forme.
Frank, êtes-vous étonné de voir votre adversaire du jour en si mauvaise position au classement ?
On peut en effet être étonné de les voir là mais je dois bien vous avouer que ce n’est pas ma préoccupation première. Si nous étions bien de notre côté, on pourrait éventuellement s’intéresser à cette donnée mais ce n’est pas le cas.
Quel regard portez-vous sur votre adversaire ?
C’est une équipe en pleine reconstruction après sa descente de Division 1. Les dirigeants ont décidé de s’appuyer sur un noyau assez jeune avec pas mal de technique et beaucoup de possession de balle durant les rencontres.
Comme toujours dans ces cas-là, qui dit jeunesse dit forcément manque de concentration par moments.
Actuellement, cette formation semble capable du meilleur, comme un succès 1-4 à Eupen ou un autre 1-2 à Tubize, comme du pire, par exemple un 2-2 contre le Patro…
Cela montre que, qualitativement, ce noyau regorge de talent. Il faudra donc se montrer nous-mêmes très concentrés et faire preuve d’une organisation sans faille avant de vouloir penser à éventuellement profiter des moments d’égarement de l’adversaire.
Ce samedi, vous avez mis un terme à une série de trois revers de rang, le sac devait être moins lourd à porter pour tout le monde cette semaine à l’entraînement…
Je ne pense pas qu’il était si lourd que ça. Ces dernières semaines, ce sont des manques de concentration qui ont fait que nous étions dans une spirale négative.
Dans ces moments-là, c’est également l’état d’esprit des joueurs qui jouent mais aussi de ceux qui ne jouent pas qui font que tu connais des hauts ou des bas. De notre côté, nous n’avions pas cette alchimie qui fait que le groupe se tire vers le haut.
On essaie donc de remédier à cela. Tu peux essayer d’inculquer cette notion d’esprit de groupe à tes joueurs mais au final, ce qui fait la différence, ce sera toujours les résultats.
Depuis deux semaines, Suray et Simon sont de retour dans le onze de base, êtes-vous satisfait du boulot accompli par ces deux « revenants » ?
Si je vous réponds, oui ce serait envoyer un très mauvais signal aux deux garçons. On peut dire que c’est positif mais il n’y a pas de quoi s’emballer et sortir les nœuds papillons.
Ce sont là deux éléments talentueux qui doivent apporter une plus-value à l’équipe. Ce que j’attends d’eux, ce n’est pas de sortir une, ou deux, bonne prestation, je veux de la régularité, les voir prester sur le long terme.
Vu l’état d’esprit actuel et la rencontre contre Seraing, peut-on dire que Virton est sur la bonne voie ?
Ça ne veut pas dire grand-chose. En football, il n’y a qu’une seule vérité. Si on enchaîne par un 9/9, je pourrai vous dire qu’on est bien. Et si au contraire on ne fait que 3/9, ce ne sera pas bon, peu importe l’état d’esprit et la manière. En football, tout peut aller vite. Regardez en Angleterre, Eden Hazard est un des meilleurs footballeurs du championnat, cela ne l’empêche pas d’être critiqué par tout le pays pour le moment parce que les résultats ne suivent pas.
Il vous reste quatre matches à jouer avant la trêve (Lierse, White Star, Patro et Heist), l’occasion de finir l’année sur une note positive ?
J’ai l’habitude de fonctionner dans mon discours en prenant un match après l’autre. Mais là, lorsqu’il vous reste quatre rencontres avant les vacances, vous pouvez motiver vos joueurs en leur disant de tout donner, de puiser dans les réserves pour atteindre les fêtes et le retour en famille sur une note positive. Ce sera important au niveau de notre classement mais pas crucial car il restera encore 13 rencontres à disputer. On peut donc voir ces quatre matches comme un petit objectif avant le break et avant de repousser l’échéance un peu plus loin.
«Si on enchaîne par un 9/9, je pourrai vous dire qu’on est bien»
DEUX RENCONTRES DE D2 ONT D’ORES ET DÉJÀ ÉTÉ REPORTÉES
White Star – Virton pourrait ne pas se jouer dimanche prochain
S.M.
Le White Star évolue en effet du côté de… Molenbeek.
RD
Dans le climat actuel, la question que se pose tout supporter est la suivante : est-ce que mon club préféré va jouer ce week-end ? Dans le cas des aficionados gaumais, la réponse est oui. « Le secrétaire du Lierse m’a confirmé que la rencontre se jouera bien », glisse Michel Georges le secrétaire virtonais. Dès lors, le déplacement à la chaussée du Lisp devrait donc bien avoir lieu pour l’Excel. Par contre, la rencontre suivante risque bien d’être plus compromise puisqu’elle opposera le White Star à Virton dimanche prochain. En effet, le club étoilé évolue à… Molenbeek.
En attendant, quatre clubs sont d’ores et déjà au repos forcé ce week-end. Ce vendredi, Eupen devait accueillir l’Antwerp pour une rencontre au sommet.
Vu l’état de siège actuellement dans le pays, les Germanophones ne peuvent pas bénéficier de renfort de policiers du fédéral pour encadrer ce match à risque. Dès lors, le bourgmestre eupenois ne veut prendre aucun risque. La deuxième rencontre concernée par un report est celle qui devait voir s’opposer ce dimanche l’Union Saint-Gilloise et Deinze. Ces deux remises portent donc à trois le total de rencontres de football de Division 2 reportées à cause de la menace terroriste qui plane actuellement sur notre pays. La première concernée était celle du White Star face à Coxyde du week-end dernier.
UNE ÉQUIPE CHAMPIONNE EN TITRE EN ESPOIRS
Attention à Velikonja
10 buts cette saison.
Belga
Habituellement, lorsqu’une équipe culbute de D1 en D2, elle tente de conserver une certaine ossature pour tenter de remonter directement. Du côté du Lierse, ce ne fut pas tout à fait le cas. En effet, les Pallieters coachés désormais par l’ex-Diable rouge Eric Van Meir ont laissé filer pas loin de 20 éléments à l’intersaison et ont décidé de s’appuyer sur leurs jeunes qui ont décroché le titre en Espoirs de D1 la saison passée.
S’il n’y aura donc pas vraiment de star ou de noms ronflants sur la pelouse, les Virtonais devront se méfier d’Etien Velikonja. L’attaquant slovène de 26 ans est actuellement le 3e meilleur buteur de D2 avec dix pions au compteur.
Hors ligne
EUPEN
Le choc entre Eupen et l’Antwerp est reporté
La raison : un manque de forces de l’ordre disponibles
OLIVIER DELFINO
Le stade du Kehrweg restera vide vendredi soir suite à la décision de la Ville d’Eupen et de la zone de police.
Photonews
La décision est tombée mardi soir à l’issue d’une réunion entre la Ville d’Eupen et la zone de police Vesdre-Gueule : le match au sommet entre l’AS Eupen et l’Antwerp, programmé vendredi soir et comptant pour la 17 e journée, est reporté. Et ce, faute de forces de l’ordre disponibles pour assurer la sécurité de la rencontre, reprise comme « match à risques de catégorie C », dans un contexte général de niveau élevé d’alerte de la menace terroriste en Belgique.
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La rencontre initialement prévue ce vendredi entre l’AS Eupen, deuxième, et l’Antwerp, troisième, était considérée par le Ministère de l’Intérieur comme « un match à risques de catégorie C ». Cela nécessite la présence de renforts policiers extérieurs aux côtés de la zone Vesdre-Gueule, qui ne dispose pas des effectifs suffisants pour gérer seule ce type de rencontre. Or, dans le contexte actuel de niveau élevé d’alerte de la menace terroriste en Belgique (niveau 4 en région bruxelloise et 3 ailleurs), il était évidemment impossible d’obtenir ces renforts, sachant aussi que des policiers de la zone Vesdre-Gueule sont actuellement mobilisés dans la capitale.
« En raison d’un manque de personnel policier, on ne peut rencontrer les exigences de sécurité liées à un match à risques. Dès lors, on a déprogrammé la rencontre », a confié la bourgmestre faisant fonction d’Eupen, Claudia Niessen (Ecolo), à nos confrères du Grenz Echo mardi soir.
Du côté de l’AS Eupen, on a accueilli la décision des autorités avec un double sentiment de déception et de compréhension, comme l’explique Christoph Henkel, le directeur général du club. « Le club tout entier, les joueurs et les supporters, qui avaient préparé l’événement et qui décomptaient les jours, sont déçus. L’annulation du match nous touche profondément, mais d’un autre côté, nous éprouvons la compréhension la plus totale pour cette décision dans le cadre de la situation exceptionnelle vécue par notre pays et nous soutenons pleinement les mesures prises par la police et la Ville d’Eupen. »
On attendait de nombreux spectateurs vendredi au Kehrweg, notamment dans l’espace Lounge et le Business Club, qui affichaient complets dès vendredi dernier… « Cela représente environ 250 repas et, au total, pour le Business Club et l’espace Lounge, on arrive à 450-500 personnes », confie André Palm, le responsable commercial du club. Dès que la décision de reporter le match a été officialisée, toutes les dispositions ont été prises pour annuler ce qui pouvait l’être (traiteur, musiciens, etc.). « Toutes les réservations restent valables pour le jour où le match sera reprogrammé. On recontactera les gens. Actuellement, on n’a pas d’infos concernant la nouvelle date, mais on aimerait que ce soit le plus vite possible, comme l’Antwerp. Cela dépendra de la situation générale en Belgique et de l’Union belge. »
Ce vendredi soir, le Kehrweg restera donc vide. Pour l’AS Eupen, la prochaine rencontre de championnat est prévue vendredi prochain (le 4 décembre) face à l’Union Saint-Gilloise. Le match n’étant pas classé « à risques », il devrait avoir lieu.
Concernant l’Union Saint-Gilloise, son match de ce dimanche face à Deinze a également fait l’objet d’un report, a-t-on appris hier après-midi. « Cette information nous a été communiquée par les autorités et découle du niveau de risque actuellement en vigueur à Bruxelles », indique le site web du club bruxellois.
À noter enfin que Tubize, s’il prend un point à Dessel ce samedi, sera champion d’automne.
Hors ligne
VIRTON
Virton : Ngadrira se réentraîne
L’attaquant gaumais a repris mardi soir mais ne devrait pas être repris pour aller au Lierse
S.M., B.S., J-M.G., N.D., E.A.
«Il est hors de question de prendre le moindre risque avec lui.»
JPL
Comme chaque jeudi, voici les dernières nouvelles de nos clubs actifs en Division 2, Promotion D et première provinciale. Parmi les informations à retenir, le retour à l’entraînement du Virtonais Raoul Nagdrira.
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Virton (D2) : Hurbain n’est pas encore à 100 %
Touché à la cuisse lors de la réception d’Eupen, Raoul Ngadrira est toujours convalescent mais sa revalidation se passe plutôt bien. « Il s’est entraîné quasi normalement ce mardi, on attend de voir s’il y aura une réaction ou pas », précise Frank Defays. Mais si le numéro 10 gaumais se sent mieux, le déplacement de vendredi (20h30) au Lierse arrivera sans doute trop tôt. « Il est hors de question de prendre le moindre risque avec lui. »
Le Bruxellois sera donc toujours absent au même titre que Fred Salem qui n’arrive pas à se débarrasser d’un souci au niveau du psoas. « Il passait une écho ce mercredi et une IRM est prévue pour dans 15 jours. En attendant, il s’entretient. » Dernier joueur avec un petit pépin, Julien Hurbain n’est toujours pas à 100 %. « De son côté, la situation s’améliore. »
Hors ligne
Seraing, le Cercle de Bruges, Eupen et Tubize
Duel intense en élite 2
Seraing, le Cercle de Bruges, Eupen et Tubize ont réalisé d’énormes efforts
JEAN-LUC BRAKMEYN
Dans un avenir proche, certains actuels U16 sérésiens devraient pointer le bout de leurs crampons dans le noyau professionnel.
J-L.B.
Seraing, le Cercle de Bruges, Eupen et Tubize se livrent un duel intense avec deux grands vainqueurs : le football et la formation des jeunes tellement importante pour les clubs qui souhaitent intégrer le championnat pro.
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Il y a longtemps que l’on n’avait plus connu un tel duel, une telle intensité, une telle qualité de jeu en Elite 2. Seraing, le Cercle de Bruges, Eupen et Tubize ont réalisé d’énormes efforts dans l’organisation de leurs centres de formation et cela se révèle payant tant la qualité des rencontres est d’un très haut niveau. Au moment où la réforme de l’organisation du football belge se concrétise, beaucoup de clubs prennent enfin conscience que leur seule chance de survie réside dans la formation des jeunes et dans des investissements tant humains que matériels pour créer des centres de pointe. Quelques grands clubs belges l’avaient déjà compris en investissant massivement, les clubs évoluant en Elite 2 accomplissent, à leur tour, cet effort qui devrait leur permettre de revendiquer une place au sommet du football belge.
DES STATS À L’AVANTAGE DE SERAING
Des U19 aux U13, Seraing, le Cercle de Bruges, Eupen et Tubize forment le quatuor de pointe à ce stade de la compétition en Elite 2. Les résultats, les places au classement général, les statistiques… tous ces éléments donnent souvent des boutons aux formateurs qui n’aiment pas trop ces images instantanées de leur travail. Ces indications constituent cependant une photographie riche en enseignements tant sur le plan de la progression des groupes que sur celui de l’évolution individuelle.
En espoirs, les hommes de Stéphane Huet présentent un remarquable bilan chiffré et rivalisent avec les meilleures équipes de la série. L’autre club wallon, Eupen, réalise également un beau parcours en misant, comme Seraing, sur des forces régionales. Dans cette catégorie, le Lierse apparaît presque intouchable mais les Anversois ont choisi l’option de renforts massifs, venus d’Afrique, et on sait combien cette direction peut se révéler périlleuse.
En U19, Seraing est actuellement en tête de la série. Les jeunes élèves de Frédéric Lapierre, déjà champions en U17 la saison dernière, poursuivent leur marche triomphale et présentent à la fois la meilleure attaque du championnat, avec 53 buts inscrits, et la défense la plus autoritaire, avec seulement 12 goals concédés en 15 rencontres. L’entraîneur, Frédéric Lapierre est évidemment très satisfait du comportement de ses troupes : « Je ne vous étonnerai pas en vous affirmant que je n’accorde pas une importance primordiale à tous ces chiffres, par contre, plusieurs joueurs sont en train de s’épanouir, de révéler de grosses qualités et ils nous confortent dans notre manière de travailler pour l’avenir du club. »
DE GRANDS TALENTS ARRIVENT
En U16, Seraing est au coude à coude avec le Cercle de Bruges et les jeunes joueurs ne doutent pas qu’ils dépasseront les Flandriens avant la fin du championnat. Ici aussi, les dirigeants du Pairay pointent quelques grands talents formés à l’ombre des terrils qui devraient, dans un proche avenir, pointer le bout des crampons dans le noyau professionnel.
Tout en poursuivant un objectif de formation à un très haut niveau, Seraing ne néglige en aucune manière sa raison d’être sociale, car près de 500 jeunes sont affiliés à l’école des jeunes du Pairay et constituent un vivier avec des racines très profondes, gages d’une base de recrutement quasiment inextinguible.
Hors ligne
WHITE STAR
« Heureux de pouvoir rejouer »
Gary Ambroise est de retour au RWSB
CHRISTOPHER STELLA
Gary Ambroise a disputé 45 minutes face au Sporting de Charleroi.
Devaux
L’ailier étoilé, Gary Ambroise, voit enfin le bout du tunnel après plus de deux mois d’indisponibilité causée par une blessure. Même si ses coéquipiers ont assuré le coup en championnat avec sept matches sans défaites, l’ancien tubizien espère pouvoir ajouter sa pierre à l’édifice dans la suite de cette saison.
Blessé au quadriceps lors de la rencontre de coupe de Belgique face au Lierse, Gary Ambroise n’a plus disputé la moindre minute officielle avec l’équipe première. Cela fait maintenant deux semaines qu’il goûte à nouveau aux joies des entraînements tout en retrouvant du rythme. Face au Sporting de Charleroi, lundi en match amical, l’ancien tubizien a disputé 45 minutes encourageantes.
« Une blessure m’a éloigné des terrains pendant deux mois. Je ne pouvais rien faire. Maintenant, depuis deux semaines, je m’entraîne à nouveau avec le groupe et je retrouve petit à petit le plaisir de jouer et mes sensations », confie-t-il. « Dernièrement, j’ai évolué avec la réserve face au Cercle de Bruges pour jauger mon état physique avant de pouvoir me rendre utile dans le groupe. Je n’ai plus ressenti de douleur ou de gêne donc c’était positif mais, malheureusement, la rencontre du week-end dernier face à Coxyde a été annulée. J’aurais pu y faire mon retour mais je me dis que ce n’est que partie remise. De là où je viens, une semaine de plus ou de moins ne me dérange pas. J’en profite pour travailler afin de récupérer mon vrai niveau afin d’aider le plus rapidement possible l’équipe pour la suite de la saison. »
En son absence, on ne peut pas dire que le RWS Bruxelles ait accusé le coup. Lors des sept dernières journées de championnat, les hommes de John Bico n’ont pas connu la moindre défaite et ont confirmé, par la même occasion leur présence dans le top 8.
« Au niveau sportif, j’ai constaté que l’équipe tournait bien et que les résultats suivaient donc c’est positif. Même si l’un ou l’autre joueur est absent, le groupe est assez large et de qualité pour que l’équipe n’en pâtisse pas », reconnaît-il. « L’équipe n’est pas basée sur quelques joueurs mais sur le collectif. C’est ce qui fait notre force. Nous sommes actuellement bien positionnés dans le top 8 et si nous continuons de la sorte, notre objectif devrait être atteint en fin de saison. Mais pour cela, il faudra continuer à travailler et ne pas se reposer sur nos lauriers. Le travail paye toujours. »
Ce week-end, Gary Ambroise devrait normalement être sélectionné pour le déplacement au Patro Eisden. Un adversaire qui gît dans le bas de tableau mais qui reste malgré tout redoutable.
« Peu importe notre adversaire, nous utiliserons tous les moyens, sur le terrain, pour l’emporter. Si nous n’y parvenons pas, le nul peut être acceptable. Mais nous essayons un maximum d’éviter la défaite. Cela nous a plutôt réussis dernièrement, alors il faut continuer comme ça. »
Au Centre National de Football à Tubize, Gary Ambroise a eu la joie de revoir une vieille connaissance : Théo Buelinckx, toujours actif avec l’AFC Tubize, l’actuel leader de la compétition.
« Je suis vraiment content pour mes anciennes couleurs. Ils réalisent un début de saison incroyable mais cela ne m’étonne pas, surtout quand je vois le recrutement effectué. J’y ai passé quatre années magnifiques mais je ne regrette en rien mon choix. J’ai encore deux années de contrat avec le RWS Bruxelles et tout se passe bien donc je n’ai pas à me plaindre. Je me concentre d’abord sur mon avenir et celui du club en espérant qu’il sera radieux. »
LES ATTENTATS DE PARIS
« Nous avons tous été touchés »
Koné et Duplus.
Devaux
D’origine haïtienne, Gary Ambroise est cependant né à Paris, lieu même où se sont déroulés les attentats du 13 novembre. Cette nouvelle l’a évidemment choqué, comme le reste de l’équipe majoritairement composée de français.
« Je viens du 95, à seulement dix minutes de Saint-Denis. J’ai donc suivi ces événements très attentivement. Choqué, j’ai directement contacté ma famille pour prendre des nouvelles. Heureusement, elle n’était pas sur les lieux des attentats », confie-t-il. « Le groupe a été affecté par cet événement, surtout Isaac Kone qui vient de Saint-Denis. Mais aucun blessé ou décès n’était à déplorer. Ce n’est évidemment pas le cas de tout le monde et c’est triste. Aujourd’hui, encore nous ressentons une certaine psychose à Bruxelles avec le niveau d’alerte à 4. Je ne suis pas sorti de chez moi de tout le week-end, écoutant les sirènes retentir de partout. C’est là qu’on se rend compte de la chance qu’on a de vivre et de profiter de ceux qu’on aime. Le football nous permet de nous échapper de ces horreurs. »
Hors ligne
EUPEN
« Il faut tirer les leçons »
Eupen n’a pas livré une grande prestation à Geel et Van Crombrugge a été déterminant…
ALAIN SIEMES
Hendrik Van Crombrugge a arrêté un penalty à 0-1 samedi.
F. Hauglustaine
Malgré leur succès à Geel (0-3), les Eupenois n’ont guère été convaincants et ils peuvent dire un grand merci à leur gardien de but Hendrik Van Crombrugge. Il faudra prester autrement contre l’Antwerp ce vendredi soir…
Hendrik Van Crombrugge a été déterminant lors du succès d’Eupen à Geel, avec l’arrêt d’un penalty à 0-1 pour permettre à son équipe de ne pas douter, tout en asseyant son succès avec un maximum de réalisme par la suite. Au terme des débats, il gardait le triomphe modeste mais sans oublier de tirer les leçons pour le futur. « Eupen a inscrit un but très rapide via Ocansey et ce n’était pas arrivé souvent depuis l’entame de la saison. Au lieu de nous mettre sur du velours, cet avantage a jeté le trouble en nos rangs et nous avons livré notre plus mauvaise première période de ce championnat. Heureusement, j’ai arrêté le penalty mais il faut tirer des leçons de cette pâle prestation, même si notre succès est quand même lourd dans les chiffres. »
Le portier, qui était content d’avoir gardé une nouvelle fois le zéro derrière, ajoutait sur le choc à venir contre l’Antwerp : « Il est exact que nous n’avons pas encore remporté un duel au sommet cette saison. Si Eupen veut atteindre son objectif de devenir champion, il n’est pas suffisant de s’imposer contre les formations moins huppées de la division 2. Le remède passe par le réalisme offensif et défensif, en évitant les stupides erreurs tout en concrétisant nos opportunités face au but adverse. Malgré notre bon bloc défensif, nous avons encaissé plus de buts que lors des deux derniers championnats. Face aux Anversois, il faudra peut-être jouer à la belge… »
Hendrik Van Crombrugge ajoutait directement : « Certes, il ne faut pas modifier notre philosophie du football ni jouer à contre cœur, mais il serait peut-être intéressant de surprendre nos opposants. Comme le disent nos joueurs expérimentés espagnols, la division 2 belge est particulière et pas spécialement d’un haut niveau, mais il faut remporter sans cesse les duels physiques pour s’imposer ! Face à l’Antwerp ce vendredi, comme il s’agit d’un moment super important pour nous dans ce championnat, il faudra peut-être jouer plus à la belge en se montrant réaliste dans les moments opportuns. En fait, il est toujours difficile de savoir à l’avance comment un match va se dérouler, car cela peut dépendre de nombreux facteurs. Néanmoins, il est parfois intéressant de surprendre tes adversaires. »
Face au matricule 1 évoluant un peu dans le même schéma tactique que les germanophones avec une grande monopolisation du ballon, les Pandas ne devront certainement pas être confrontés à un bloc défensif profitant des contres rapides. Les hommes de Jordi Condom devront faire preuve de rigueur dans les duels mais également de vitesse en reconversion défensive, et ce n’est pas spécialement leur point fort. Une autre solution serait de faire jouer le bloc équipe un peu plus bas, afin de limiter les espaces entre les lignes.
FLORIAN TAULEMESSE DÉTERMINÉ
« C’est clair, on doit gagner ! »
AS
L’attaquant français.
NL
Florian Taulemesse n’est pas aussi prolifique que lors de ses deux dernières saisons à Eupen, avec cinq buts à son compteur en quinze journées. Cependant, il crée de nombreuses brèches dans les défenses adverses afin de permettre à ses coéquipiers de trouver le chemin des filets. Samedi après la victoire à Geel, il n’hésitait pas à déclarer : « On retiendra juste les trois points mais il est important de gagner, même quand cela tourne moins bien ! D’ailleurs, les phases arrêtées ont été une nouvelle fois déterminantes lors de ce succès et ça prouve que le bon travail du staff sportif est payant. »
L’attaquant français ajoutait sur le duel au sommet de ce vendredi contre le matricule 1 : « C’est clair, on doit gagner ce match au sommet si nous désirons garder toutes nos chances pour le titre. Maintenant, comme je l’ai déjà annoncé à plusieurs reprises, le championnat est encore long et il y aura encore de nombreuses surprises dans cette compétition. »
NICOLAS TIMMERMANS RÉALISTE
« Il faudra élever notre niveau »
AS
Le défenseur eupenois.
NL
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« On retiendra juste les trois points de ce déplacement à Geel, mais il n’est pas étonnant que cette formation enregistre de nombreux matchs nuls depuis l’entame de la saison », notait Nicolas Timmermans à l’issue de ce duel où Eupen n’a guère été reluisant. « En jouant mal, on récolte les trois points et on peut parler de réalisme avant le choc face à l’Antwerp où Blondelle sera suspendu. Néanmoins, nous possédons un large noyau et des garçons comme Diagne ou même George peuvent évoluer dans l’axe défensif. »
Le Bruxellois enchaînait sur le prochain duel, avec une victoire attendue avec impatience dans une rencontre au sommet. « Il faudra élever notre niveau de jeu et se montrer plus intelligent ! Pour enfin remporter un match du top, Eupen devra être bien concentré pendant 90 minutes, tout en se montrant réaliste dans les phases clés. Maintenant, il faudra voir comment l’Antwerp viendra jouer au Kehrweg, en ne changeant pas son système ou en s’adaptant au nôtre. »
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VIRTON
Simon a compris la leçon
Le médian n’avait plus été titulaire depuis le match à Lommel le 11/09
STÉPHANE MARCHESANI
«Ce succès contre Seraing va nous faire un bien fou au niveau de la confiance», assure le milieu de terrain.
JPL
Après un début de saison où il a été assez présent, en entrant à la pause lors du premier match contre le White Star et en enchaînant quatre titularisations de rang en championnat, Jérôme Simon (22 ans) a connu ensuite une période de doutes. En effet, ce samedi il a été titulaire pour la première fois depuis le 11 septembre dernier et une claque prise à Lommel (4-1). Une mise à l’écart à laquelle il n’a jamais été habitué dans sa jeune carrière.
Jérôme, plus de deux mois sans commencer un match, ça ressemble à une éternité pour un jeune joueur, non ?
C’est vrai. J’ai vécu une période assez difficile, moi qui n’avais pas l’habitude de connaître ça jusqu’ici. J’avoue que je ne savais pas vraiment comment gérer tout cela, mais je suis jeune, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.
Comment se sort-on de cette période ?
Il faut être capable de se remettre en question, se demander ce que l’on fait et surtout ce que l’on ne fait pas pour être titulaire.
Vous en avez parlé avec le coach ?
Oui, on a eu une discussion d’homme à homme la semaine passée où il m’a fait quelques reproches. Je ne tiens pas à révéler tout le contenu de cette discussion mais je peux vous dire qu’il m’a, entre autres, reproché quelques aspects au niveau de mon comportement.
Pour ne parler que de ça, il m’a notamment demandé d’être plus positif sur le terrain. A la base, je suis quelqu’un de très exigeant avec moi-même mais aussi avec mes coéquipiers et j’ai tendance à être un peu négatif. C’est une chose qu’il m’a demandé de corriger. Je dois faire des efforts mais cela doit me servir pour la suite de ma carrière car le coach, la seule chose qu’il veut, c’est le bien de son équipe et de ses joueurs. Cela va m’aider.
Après deux mois dans la peau d’un réserviste, n’est-on pas trop stressé au moment de débuter une rencontre ?
Je ne vais pas dire stressé mais il y a quelques appréhensions. On a à cœur de bien faire les choses. Au début, j’avoue avoir eu du mal à me mettre dans le match. Je suis quelqu’un qui aime bien avoir le ballon et le jeu devant lui mais je dois faire attention de ne pas surjouer non plus. Après la pause, j’ai pris mes marques et de la confiance et je trouve que cela a été mieux pour moi. En plus, le succès était au bout.
Justement, cette victoire tombe à pic…
C’est clair ! Déjà, cela va nous faire un bien fou au niveau de la confiance. Il faut dire qu’on avait un peu de mal ces dernières semaines et quand les résultats ne suivent pas, cela se ressent sur le terrain. On prend moins de plaisir. Maintenant, le sac sera certainement moins lourd cette semaine à l’heure d’aller à l’entraînement.
Sans parler de la situation au classement qui aurait pu être limite catastrophique…
En cas de revers face à Seraing, en plus de s’enfoncer dans notre spirale négative, on aurait alors compté neuf unités de retard sur notre adversaire du jour. Ça commençait à faire beaucoup. Ici, on recolle au petit groupe devant nous et c’est une bonne chose.
Au final, le succès est logique selon vous ?
Je pense que oui. On a eu du mal à rentrer dans le match. C’est notre principal souci pour le moment, le fait de ne pas être concentré de la première à la dernière minute. Mais après, Seraing n’a pas eu tant de grosses occasions que ça. Au contraire, en seconde période on aurait pu tuer le match et si au final le marquoir avait affiché 3-1 ou 4-1, il n’y aurait rien eu à dire.
Une preuve que la balle ne roule pas encore de trop pour vous…
La plus belle illustration, c’est la double possibilité d’Alexis Lafon. Il touche le poteau et ensuite la latte. C’est pas de chance mais c’est à nous de tout faire pour la forcer et qui sait, la semaine prochaine cela fera peut-être un doublé pour lui…
QUATRE RENCONTRES CAPITALES AVANT LA TRÊVE
« Cela orientera la suite de notre saison »
S.M.
«Soyons concentrés.»
JPL
Remis en selle par son succès contre Seraing ce samedi, l’Excelsior Virton a encore quatre matches à négocier avant la trêve hivernale. Un programme assez important puisque les Gaumais (11e, 19 points) vont se rendre au Lierse (10e, 19 points) avant d’aller au White Star (7e, 22 points), de recevoir le Patro (15e, 9 points) et d’aller à Heist (17e, 4 points). « Ce sont quatre rencontres qui vont orienter la suite de notre saison », souffle Jérôme Simon. « Il sera très important pour nous de prendre le plus de points possible afin de rester accroché au bon wagon avant la trêve. On l’a vu dans ce championnat serré, une bonne série peut suffire à vous faire grappiller quelques places au classement. »
ATTENTION AUX « PETITS »
En résumé, Virton affronte deux concurrents directs avant d’en découdre avec deux équipes déjà larguées et qui n’ont certainement plus rien à espérer de cette saison. « Il faudra se méfier des deux « petits » car nous avons toujours un peu de mal à afficher la même détermination contre les équipes dites moins faibles. Arriver aux fêtes en étant sur une bonne dynamique sera très important. Mais avant de voir jusque-là, il faut se concentrer sur le délicat déplacement au Lierse. Il faudra être bien concentré et jouer notre jeu. Après, on verra où cela nous aura menés. »
L’AVIS DU COACH SUR SON MILIEU DE TERRAIN
Frank Defays : « Les qualités ne suffisent pas »
S.M.
Ce samedi face à Seraing, Frank Defays a hésité à sortir le médian français plus tôt. Il l’a fait finalement à la 90e. « J’ai dû rectifier sa position à la pause afin qu’il soit plus disponible et qu’il cherche plus les espaces », précise l’ancien capitaine de Charleroi. « Dans ce match, on peut dire qu’il a eu 60 minutes difficiles mais il n’a pas lâché. Et c’est quand on commençait à se demander s’il ne fallait pas le changer qu’il nous a sorti trois ou quatre éclaircies. »
EN ATTENDANT LE DÉCLIC
S’il n’a pas encore utilisé très souvent l’ancien joueur de Montpellier, Frank Defays croit en lui. « L’important, c’est de voir que le garçon a compris qu’en football, les qualités footballistiques ne suffisent pas. Jérôme a dû s’intégrer au groupe, au football particulier de la D2, il a dû comprendre ce que j’attendais de lui. Je lui ai dit, peu importe où tu es passé avant et avec qui tu as joué et où eux ils sont. Si aujourd’hui tu es à Virton, c’est qu’à un moment on t’a laissé tombé et moi, ce n’est pas mon intention. Il a certainement pris des coups dans sa carrière et il en prendra encore mais il faut qu’il ait ce déclic pour apporter ce qu’on attend de lui. »
1. JEAN-FRANÇOIS MBUBA (FOOTBALL, VIRTON).
Auteur de ses 6e et 7e buts samedi face à Seraing, Mbuba n’est plus un petit ourson devant les buts adverses. L’attaquant est lancé et Virton aura bien besoin de lui dans sa quête du top 8.
Hors ligne
TUBIZE
« Je me disais que j’avais la poisse »
Grosperrin, de retour, voit le bout du tunnel
OLIVIER EGGERMONT
Grosperrin n’avait plus joué depuis plus de deux mois et demi.
Devaux
Les Sang et Or ont perdu Clément Fabre contre Patro Eisden ce samedi. Mais c’est Yoann Grosperrin qui l’a suppléé avec succès pour la fin de la rencontre. Le défenseur voit enfin le bout du tunnel.
Yoann Grosperrin a fait son grand retour ce samedi. Après plus de deux mois et demi de galère, le sympathique défenseur français a refoulé la pelouse du stade Leburton. Il a dû remplacer Clément Fabre au pied levé à dix minutes du terme. Et en compagnie de Quentin Laurent dans l’axe de la défense, il a très bien dépanné.
« Je ne me suis pas posé de questions quand je suis monté au jeu », nous confie l’arrière gauche. « Défenseur central, ce n’est pas ma place de prédilection mais la saison dernière, j’avais déjà dépanné à ce poste. De plus, je m’entends très bien avec Quentin (ndlr : Laurent) et il m’a beaucoup parlé. Cela n’a donc pas été un souci. Je suis capable de jouer à cette position si le coach m’y aligne. »
Blessé durant la rencontre de quatrième journée face à Virton, ses anciennes couleurs, Grosperrin a enchaîné les problèmes ensuite. Sa blessure, d’apparence anodine, a connu quelques complications. Par la suite, l’arrière gauche a fait une mauvaise réaction aux infiltrations que le staff médical lui a fait, postposant encore son retour.
« C’était une période compliquée pour moi », avoue le principal intéressé. « Cela fait plus de deux mois et demi que je n’avais pas joué. Cela a été difficile à vivre. J’ai dû finalement remonter sur le terrain plus vite que prévu avec l’enchaînement des blessures dans l’effectif. Mais cela m’a fait plaisir de pouvoir remonter sur le terrain, même pour dix minutes. C’est sûr qu’à un moment, je me suis dit que j’avais la poisse. Cela va faire trois semaines que j’ai commencé la reprise et une semaine que je m’entraîne avec le groupe. Pour l’entraînement collectif, c’est peu. Mais si l’on fait appel à moi, je répondrai présent le mieux possible. »
Heureusement, l’ancien gaumais a pu compter sur le soutien indéfectible de tout un groupe. Au sein d’un noyau qui vit très bien, il a pu se reposer sur ses coéquipiers. De plus, les résultats suivaient pour le groupe et cela lui ôtait une certaine pression quant à son retour. Le joueur nous confirme d’ailleurs que « c’est mieux que le groupe vive bien lorsque l’on est blessé. Si le groupe ne vit pas bien et que les résultats sont négatifs, on se sent coupable de ne pas être présent pour aider ses coéquipiers. Là, du fait que l’équipe gagnait et qu’il y avait une bonne ambiance, c’était plus facile pour moi de revenir dans le coup. Surtout que j’étais mieux intégré au groupe et plus en confiance. C’est important quand on doit faire sa rentrée comme aujourd’hui (ndlr : lisez samedi) car tout le monde nous rassure. C’est plus facile. »
TUBIZE, L’UN DES FAVORIS
Depuis quelques semaines, Tubize enchaîne les succès. Au point que les Brabançons wallons sont considérés par certains observateurs comme des potentiels favoris pour le titre. Yoann Grosperrin a pu vivre ces succès depuis la tribune mais, tout comme ses coéquipiers, il ne s’enflamme pas lorsque l’on évoque la première place de ses couleurs. Pour lui, celle-ci est anecdotique et le groupe ne regarde que l’écart avec la neuvième place.
« Dans le groupe, on ne pense pas à la première place. C’est super mais entre nous, on n’en parle pas. On sait qu’on est premier et ça nous fait plaisir, mais ça ne nous fait pas tourner la tête. Nous avons un groupe mature avec des joueurs d’expérience. Cette première place n’est pas un problème. »
Un groupe dans lequel la concurrence va faire rage au poste d’arrière gauche. Outre Grosperrin, Tubize dispose aussi de Mederic Deher et de Vincent Di Stefano, actuellement blessé, à ce poste.
« Il va y avoir une belle concurrence mais c’est comme ça que l’on avance. Pour l’équipe, ça ne peut qu’être bénéfique. Je ne m’en plains pas », rétorque Grosperrin avec le sourire.
Le joueur tubizien se situe à 75 % de ses moyens mais assure qu’il pourrait déjà tenir sa place ce week-end si le coach faisait appel à lui. Ce qu’il risque bien de faire vu le forfait probable de Clément Fabre.
Mais que les supporters se rassurent, la place sera bien gardée derrière.
LE POINT SUR LES BLESSÉS À TUBIZE
Grosperrin ou Garlito en défense
La blessure de Clément Fabre vient s’ajouter aux autres que les Tubiziens ont dû subir depuis le début de la saison. Le défenseur français devait passer des tests ce lundi afin de poser un diagnostic sur son indisponibilité. Sa présence pour la rencontre de ce week-end est en tout cas loin d’être garantie.
À sa place, Colbert Marlot dispose de deux options. Il peut faire appel à Yoann Grosperrin ou faire reculer Shean Garlito. La première option avait bien fonctionné en fin de saison dernière et le Français formait un bon duo avec Quentin Laurent. Quant à la seconde option, elle s’était révélée payante lors du déplacement à Eupen. Mais c’était dans une défense à trois éléments.
Mis à part cela, Colbert Marlot est toujours privé de Jordan Henri, qui devrait reprendre la course ce mardi, de Vincent Di Stefano, pour qui le premier tour est fini, et de Yohan Betsch, toujours en revalidation.
LE MOT DU COACH
« Nous marquons un but de m… mais dans 15 jours, on l’oubliera »
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Colbert, cela a été un match piège jusqu’au bout pour Tubize.
Nous savions que ce match allait être compliqué. Je suis un peu déçu de notre première mi-temps. Nous avons trois occasions nettes. Si nous en avions mise une, le match aurait pu être différent. Le fait que l’on ne mette pas ce but avant la mi-temps change la donne. Cela a été poussif mais il fallait prendre les trois points. Patro était invaincu depuis un certain temps et faisait des matches plus que corrects.
Vous êtes plus satisfaits de la seconde période ?
On a fait une très bonne entame de seconde période et on a été récompensé par ce but. Mais nous aurions pu décanter ce match plus vite. Et ils ont des attaquants capables de poser des problèmes et on a parfois fait preuve d’une certaine fébrilité. Mais nous sommes dans le résultat pour le moment et nous sommes heureux d’avoir pris les trois points. C’est rassurant de savoir aussi gagner sans bien jouer.
On appelle parfois ça gagner en champion.
Je ne sais pas si nous avions gagné un champion. Nous marquons un but de m… mais dans quinze jours on ne s’en souviendra plus. En rentrant chez moi, je regarde la neuvième place. On ne change pas les objectifs. Lorsque nous aurons remplis nos objectifs, peut-être que l’on s’en mettra d’autres. Mais nous ne voulons pas mettre la charrue avant les bœufs. La semaine prochaine, on va à Dessel, une équipe qui est sur le renouveau. Cela sera dur. De plus, nous avons perdu Clément, un élément important.
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EUPEN
Le réalisme eupenois a payé
Les Pandas ont marqué à des moments clés et Van Crombrugge a fait le reste…
ALAIN SIEMES
Van Crombrugge a arrêté un penalty à 1-0.
Arch. PN
Sans livrer une prestation étincelante, Eupen s’est imposé à Geel grâce à un maximum de réalisme et l’arrêt d’un penalty par Van Crombrugge à un moment clé de ce duel qui ne restera par gravé dans les mémoires.
GEEL 0
EUPEN 3
Les buts : 4 e Ocansey ( 0-1), 45 e Rodriguez ( 0-2), 84 e Curto ( 0-3).
Geel : Vromans, Scheelen, Van den Ackerveken, Spies, Celen, Ouassiero (73 e Jutten), Augustynen, Christiaens (63 e Bracke), Cauwenberg, Berben, Allegria (63 e Muzaqi).
Eupen : Van Crombrugge, Kenne, Timmermans, Rodriguez, Blondelle, Ocansey, Garcia (85 e Doozandeh), Diagne, Jeffrén (70 e Dufour), Cases, Taulemesse (72 e Curto).
Carte jaune : Blondelle.
Arbitre : M. Vermeiren.
Assistance : 800
Après sa défaite à domicile contre Tubize, Eupen devait relever la tête à Geel, une formation où la dernière victoire remontait au mois d’avril. Malgré les fouilles adéquates à l’entrée du stade, il ne fallait pas arriver en retard car Ocansey se trouvait à la bonne place dans le rectangle à la 4 e minute de jeu pour prolonger une reprise de Taulemesse repoussée par Vromans (0-1).
Au lieu d’amener de la sérénité, cet avantage rapide plongeait les Pandas dans la facilité et les visités en profitaient pour prendre de la confiance à l’image d’Allegria qui provoquait une faute de Blondelle dans le rectangle, mais le gardien eupenois Van Crombruge stoppait l’envoi de l’attaquant.
« Face à cette jeune formation, Eupen a rencontré beaucoup de difficultés à imposer son jeu car mes joueurs étaient anormalement nerveux. Heureusement, notre gardien a effectué un arrêt déterminant à la 20 e en stoppant le penalty, car nous aurions assisté à un tout autre duel. »
Jordi Condom résumait parfaitement car ses joueurs n’étaient pas dans un grand jour mais ils bénéficiaient du petit brin de chance sur leur troisième véritable incursion offensive juste avant la pause, quand Rodriguez était à la bonne place au second poteau pour reprendre un coup-franc de Garcia (0-2).
En seconde mi-temps, Eupen se permettait de contrôler les échanges et après des pseudo-tentatives de Jeffrén, Blondelle et Muzaqi, l’inévitable Curto scellait le score (0-3).
Assurément, Eupen devra hausser son niveau lors du choc de vendredi au Kehrweg contre l’Antwerp.
ENTRETIEN – RAOUL KENNE SUR LES MENACES
« J’y ai pensé avant le match »
Raoul Kenne Flanc droit défensif de l’AS EUpen
correspondant
Kenne titularisé.
PN
Outre le football et la victoire d’Eupen, le flanc droit défensif Raoul Kenne évoque cette rencontre spéciale placée sous le signe de l’indécision et de la peur, suite aux menaces d’attentats en Belgique…
Raoul, avez-vous eu peur en montant sur la pelouse de Geel ?
Déjà depuis samedi matin, avec le niveau de la menace élevé d’un niveau, on ne savait pas si le match se disputerait en partant d’Eupen. Ensuite, ce fut l’incertitude tout au long de la journée avant d’avoir la confirmation officielle. De mon côté, j’y ai pensé avant de monter sur la pelouse car il n’est pas évident d’évoluer sereinement dans de telles conditions. Heureusement, il n’y a pas eu le moindre problème…
Que dire sur cette victoire réaliste ?
Déjà sur le plan personnel, j’étais heureux de recevoir directement la confiance du staff après ma blessure et je pense avoir livré une prestation correcte. Au niveau collectif, nous avons assuré l’essentiel en ne livrant pas une grande prestation. D’ailleurs, le coach nous a secoués dans le vestiaire à la pause, car il y avait trop de relâchement en nos rangs après le but d’ouverture. Heureusement que notre gardien de but a stoppé le penalty car il faut avouer que notre prestation n’était guère reluisante. Maintenant, il est parfois également important de faire preuve de réalisme, en s’imposant même sans trop bien jouer au football. Pour Eupen, il était capital de renouer directement avec le succès, après notre contre-performance face à Tubize.
Il faudra évoluer autrement pour s’imposer contre l’Antwerp…
C’est certain, mais il s’agira d’un adversaire pratiquant un autre football. Il est clair qu’Eupen devra élever son niveau de jeu pour enfin s’imposer contre un opposant du top. Pour réaliser cet objectif, il faudra faire preuve d’une grande concentration pendant 90 minutes, tout en évitant les petites erreurs individuelles. Il faut travailler sereinement lors des entraînements de la semaine, tout en mettant les conseils du staff en application.
5 E CARTE JAUNE
Blondelle suspendu contre l’Antwerp
Siebe Blondelle.
NL
Blondelle, le défenseur central d’Eupen, a écopé de sa cinquième carte jaune depuis l’entame de la compétition, et il sera suspendu pour la venue de l’Antwerp vendredi au Kehrweg.
EXPRESS
Trois changements dans le 11 de base
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CHANGEMENTS.
Au coup d’envoi par rapport à la défaite face à Tubize, Jordi Condom alignait les revenants Kenne et Jeffrén (photo) dans son onze de base, plus Cases. Ces derniers renvoyaient Radebe, Curto et Dufour sur le banc.
EUVRARD.
L’entraîneur limogé depuis quelques semaines par Hasselt, n’a pas tardé à retrouver un nouveau challenge à l’échelon supérieur, car il a signé à Geel depuis quelques jours. Il remplace Eric Franken qui avait été remercié pour manque de résultats.
FROID.
Tous les Eupenois évoluaient avec des gants et vareuses longues, sauf Sieben Blondelle dont les manches étaient courtes et mains nues.
Hors ligne
VIRTON
Mbuba sort Virton de l’ornière
L’Excelsior a enfin renoué avec le succès après avoir concédé trois défaites consécutives
STÉPHANE MARCHESANI
«Trois points très importants qui viennent récompenser une grosse semaine de travail», assure le buteur.
JPL
Le dernier succès des Virtonais en championnat remontait au 25 octobre, lors de la venue du Cercle de Bruges (2-1). Depuis cette victoire glanée devant les caméras de Proximus TV, les Virtonais ont enchaîné trois revers à l’Union (3-1), contre Eupen (1-4) et à Dessel (2-0). Trois défaites lourdes de conséquences puisqu’elles avaient repoussé les Gaumais à six longueurs du top 8. Samedi, face à Seraing, l’Excel a fait ce qu’il fallait en goûtant à nouveau aux joies d’un succès.
Pourtant, le scénario semblait calqué sur les mêmes bases que les semaines précédentes avec une formation virtonaise qui est très bien entrée dans la rencontre. Dès la 2e minute, Jean-François Mbuba a même eu l’opportunité de déjà déflorer la marque mais Mfa est sorti victorieux de leur face-à-face. Ensuite, c’est Seraing qui s’est installé dans la rencontre et qui a ouvert la marque trop facilement. À ce moment-là, on se dit que Virton est à nouveau parti pour vivre une désillusion.
C’était sans compter sur les joueurs virtonais qui, cette fois, ont su se révolter et refuser la défaite. Comme un symbole, c’est Jean-François Mbuba, muet lors des trois dernières rencontres, qui a sonné la révolte en signant un doublé portant à sept son total de buts inscrits cette saison. « Après trois semaines faites de déceptions, on peut enfin à nouveau sortir du vestiaire la tête haute », glissait après coup le buteur maison. « En tant qu’attaquant, je suis évidemment très content d’avoir pu marquer. Comme on s’est imposé, je peux encore plus savourer ces deux buts. Mais il ne faut pas voir que moi sur ce match, c’est toute l’équipe qui a été à la hauteur ce samedi. »
Un groupe qui a quand même stressé et fait stresser les spectateurs présents en prenant une claque dans le premier quart d’heure. « Je pense que le principal problème, qui peut expliquer ce but, c’est que nous avons manqué de concentration. On a tendance à avoir du mal à rester concentré pendant les 90 minutes. »
Heureusement pour eux, les Virtonais ont su se reprendre et n’ont jamais baissé les bras, à l’image du buteur qui n’a pas ruminé son face-à-face perdu pendant toute la rencontre. « Ce premier ballon m’a permis de voir que la défense centrale de Seraing n’était pas très rapide. Donc j’ai souvent tenté de partir à la limite du hors-jeu et j’ai demandé à mes partenaires de mettre des ballons dans le dos de cette défense. Cela a marché et ces deux buts nous permettent de l’emporter. Trois points très importants qui viennent récompenser une grosse semaine de travail. »
Après trois semaines assez moroses qui ont éloigné Virton du top 8, ce succès permet à la troupe de Frank Defays de revenir à trois longueurs du Graal. Mais il ne faut pas crier victoire trop tôt, en effet, le plus dur reste à venir : enchaîner.
Les deux prochaines rencontres vont d’ailleurs être très importantes pour Virton et risquent d’orienter le 2e tour des Verts puisqu’ils se rendent au Lierse vendredi, une équipe qui compte le même nombre de points qu’eux (19) avant d’aller au White Star qui a trois points de plus et un match en moins. « Maintenant on doit continuer à travailler dur pour réussir à enchaîner des bons résultats. Ce déplacement au Lierse, une équipe qui redescend de D1, ne sera pas simple mais on ira là-bas avec la ferme intention de gagner. »
DEFAYS PENSAIT REVIVRE LE MÊME SCÉNARIO
« On a beaucoup travaillé l’aspect psychologique »
Le coach virtonais.
JPL
Les Virtonais ont donc mis fin à une série de trois revers de rang en battant Seraing. « On a beaucoup travaillé l’aspect psychologique cette semaine », glisse Frank Defays, l’entraîneur de Virton. « On sortait d’une série de trois rencontres où nous avons été les meilleurs sur le terrain pendant la majorité du temps sans pour autant prendre le moindre point. On a donc insisté auprès des joueurs pour leur expliquer qu’il fallait tout donner, jouer avec un esprit de guerrier et que lorsqu’on se donne à 100 %, on a moins de regrets à la fin. Avant, on avait l’impression que l’équipe était dans la retenue, on pensait à ce qui allait se passer par la suite. On leur a donc dit de se concentrer sur l’instant présent . » Et l’entame de match a été bonne avant de perdre un peu pied pendant quelques minutes. « Après cinq minutes, on pense que le scénario va se répéter. On loupe, un face-à-face avec le gardien et à ce moment-là, on sent que l’équipe doute. On est moins présent dans les duels et on sent que le manque de confiance est réapparu. Cette action nous a remis un coup sur la tête alors qu’on sortait déjà de trois rencontres où on avait l’impression que chaque action jouait contre nous. »
TOURNANTS
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2e : Mbuba gagne son duel avec Bamba mais vient buter sur Mfa qui gagne son face-à-face.
8e : frappe puissante de Nsor à l’entrée du rectangle, Valette s’envole.
9e : Vion tente une frappe croisée, ça passe juste à côté.
15e : Pierrot déborde sur la droite et centre pour Nsor qui trompe Valette du plat du pied (0-1).
31e : Randriambololona lance Mbuba qui de la droite pique au-dessus du keeper (1-1).
44e : coup franc de Randriambololona dégagé du pied en catastrophe par Mfa.
54e : Nsor passe devant Blaise et tente une frappe enroulée, c’est trop faible et sur Valette.
55e : Randriambololona décale sur Mbuba qui frappe tant bien que mal du gauche sur Mfa.
62e : Lafon lance Mbuba qui résiste au retour de Sahraoui pour aller tromper Mfa (2-1).
65e : Suray balance une longue balle dans la surface, Lafon se trouve au 2e poteau et place une reprise du plat du pied un rien trop croisée.
74e : infiltration de Suray qui glisse à Mbuba qui cède en retrait pour Simon dont la frappe lobée est hors cadre.
78e : but annulé pour un hors-jeu de Nsor, sur le contre, Suray sert Lafon qui frappe le poteau avant de reprendre de la tête et de trouver… la latte.
87e : show de Suray qui centre en force sur la tête de Mbuba qui, surpris, ne peut cadrer.
EXPRESS
Les supporters virtonais ont entonné la Marseillaise avant le match
NGADRIRA AVEC LE KINÉ.
Ecarté depuis une semaine, Raoul Ngadrira était présent sur le terrain ce samedi avant la rencontre. Il effectuait un travail spécifique en compagnie de Marc Van De Woestyne, un des kinés du club.
HOMMAGE.
Une semaine après les tragiques incidents survenus à paris, l’Excelsior Virton a tenu à rendre hommage aux victimes. Juste avant la montée sur le terrain des deux équipes, les jeunes du club ont déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Tous unis dans la douleur derrière nos couleurs » et « Liberté, égalité, fraternité. »
De plus, les 25 acteurs se sont recueillis au son de la chanson « Imagine » de John Lennon avant que le kop virtonais n’entonne la Marseillaise.
Les Virtonais, dont beaucoup sont français de nationalité, ont également arboré un brassard noir lors de ce match.
REVOILÀ SIMON.
Absent du 11 de base virtonais depuis le déplacement à Lommel du 11/09 (défaite 4-1), Jérôme Simon a débuté la rencontre face à Seraing ce samedi. Il reléguait ainsi Nicolas Day sur le banc.
BON ANNIVERSAIRE.
Mayron De Almeida fêtait ce dimanche ses 20 ans.
CONTRÔLES.
Comme prévu les policiers et les stewards ont procédé à une fouille approfondie des 1124 spectateurs présents au stade ce samedi.
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SERAING
Les Sérésiens chutent à Virton
Tout avait pourtant bien commencé pour le FC Seraing avec l’ouverture du score par Nsor
STÉPHANE MARCHESANI
Les Sérésiens se sont relâchés après l’ouverture du score de Nsor au quart d’heure de jeu.
FL
Invaincu depuis quatre matches et surtout vainqueur lors des deux précédentes journées, le FC Seraing espérait surfer sur la bonne dynamique qui anime son vestiaire depuis l’arrivée de Henri Depireux. Malheureusement pour le « King » et ses hommes, le déplacement à Virton n’aura pas été celui de la passe de trois.
Virton 2
Seraing 1
Les buts : 15e Nsor (0-1), 31e et 62e Mbuba (2-1).
Virton : Valette, Blaise, Harvey, Thiam, Franquart (25e Lesquoy), Dupuis, Randriambololona (79e Day), Suray, Lafon, Simon (90e Angiulli), Mbuba.
Seraing : Mfa, Préseaux (85e Ferron), Sahraoui, Bamba, D’Onofrio (73e Dachelet), Pierrot (64e Senakuku), Popoola, Saïd, Cascio, Nsor, Vion.
Cartes jaunes : Lesquoy, Bamba, D’Onofrio, Préseaux, Sahraoui.
Arbitre : A. Durieux.
Après avoir battu Geel (2-0) et Lommel (1-0), Henri Depireux a connu sa première défaite à la tête de Seraing sur la pelouse de Virton. « Il fallait bien que ça arrive un jour », philosophe le King. Pourtant, ses joueurs sont très bien rentrés dans la rencontre. « Les 25 premières minutes ont été excellentes. Ce sont même les meilleures disputées depuis mon arrivée. Après, je trouve que le groupe est vite satisfait de lui-même. Une fois qu’on mène au score, j’ai l’impression que mes joueurs se contentent du minimum syndical. On prend deux bêtes buts plus ou moins similaires. Les deux fois, on perd le ballon au milieu de terrain alors qu’on tente de le remonter et on se fait prendre en contre. » Et dans le dernier quart d’heure, les Liégeois pensaient avoir égalisé mais Nsor a été signalé en position de hors-jeu. « Mais joueurs sont un peu frustrés, ils me disent qu’il n’y a pas hors-jeu. De mon côté, je n’étais pas bien placé et ne comptez pas sur moi pour en vouloir à l’arbitre. Nous avons eu l’occasion de nous mettre à l’abri, on ne l’a pas fait. Virton a su concrétiser ses actions et mérite son succès. »
Auteur d’une bonne rencontre, le médian de poche du FC Seraing, Saliu Popoola, est reparti de Virton avec quelques regrets. « On a très bien commencé le match », glisse le numéro 8 de Seraing. « Après, il faut bien reconnaître que ça a été chaud pour nous. Malheureusement, après avoir réussi à ouvrir le score, nous avons peut-être fait preuve d’un excès de confiance. On a beaucoup trop reculé et Virton a bien joué et a su nous marquer deux buts. »
Seraing n’a donc pas réussi la passe de trois sur la pelouse virtonaise. « C’est dommage de s’incliner après avoir remporté deux bons matches. C’est un petit coup d’arrêt pour nous. Maintenant, il ne faut pas tout jeter non plus à cause de cette défaite. On doit continuer à travailler comme on le fait. Le championnat est encore long et le principal c’est de rester dans ce top 8 où, du moins, le plus près possible. On doit se servir du positif des dernières semaines, comme la seconde période à Lommel, pour continuer à aller de l’avant. »
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TUBIZE
Les Sang et Or font le boulot face au Patro Eisden
Tubize a sorti un match sérieux pour l’emporter ce samedi (1-0) et garder la tête
OLIVIER EGGERMONT
Sega Keïta a permis à Tubize de ramener les trois points.
Devaux
La manière n’a pas toujours été présente mais le résultat est là. Tubize a engrangé trois nouveaux points et reste en tête de la Division 2. Pourtant, le Patro Eisden n’a pas démérité.
Lorsque l’on est en tête du classement, on peut gagner certains matches avec la manière et d’autres au courage. C’est ce qu’avait fait Tubize la semaine dernière à Eupen. Ce samedi, les Tubiziens n’ont pas survolé une équipe du Patro Eisden qui était venue pour chercher quelque chose. Mais les hommes de Colbert Marlot ont sorti une prestation sérieuse afin de prendre les trois points. Et ce genre de prestation a un nom: gagner en champion.
« Il y a des victoires qui ne seront pas belles mais parfois, les premiers gagnent en ne jouant pas bien », convient Sega Keïta, auteur du seul but du match. « C’est une victoire de premier. Une victoire qui n’est pas extrêmement méritée mais nous sommes allés la chercher. Nous avons été jusqu’au bout et avec un peu de chance, cela nous a réussi. Mais la chance, il faut la provoquer. Actuellement, c’est ce que l’on fait. »
Le Français a été l’ouvre-boîte de cette confrontation grâce à son but. Un but très important mais qui ne restera pas dans les annales pour sa beauté.
« Depuis que je suis à Tubize, j’ai mis des buts qui n’étaient pas très beaux mais je les prends tous (rires). C’est un but très important. Il n’est pas très beau, c’est sûr. Mais il donne les trois points et c’est ce qu’on va retenir ce soir », pour Keïta. « Cela fait pratiquement un an que je suis à Tubize. J’y ai mes repères et je travaille comme il faut. Maintenant, je n’ai plus d’excuses. Le club me fait confiance tout comme le coach. Tout est fait pour que je travaille bien et j’ai les qualités pour réussir ici. Je me sens de mieux en mieux et j’espère que ce n’est pas fini. »
Cette année, l’ancien joueur de Troyes s’est également érigé en pourvoyeur d’assists attitré de Mamadou Diallo. Les deux joueurs se trouvent très bien sur le terrain. Pour Keïta, c’est tout simplement parce que « on connaît les qualités de Mamad. Il est bon dos au but, il est bon face au but et quasiment partout. Pour moi, c’est un régal. Je dois juste le trouver dans la surface et je sais que cela sera but une fois sur deux. Aujourd’hui (ndlr : lisez samedi) je n’ai pas pu lui donner d’assist mais nous nous entendons très bien sur le terrain. Tout comme avec Megan et Medhi. »
Auteur de bonnes prestations l’an dernier, l’ailier souffrait pourtant d’un manque de concrétisation. Un défaut qu’il a réussi à gommer en cette première partie de championnat. Il se montre décisif presque à chaque match.
« Le coach me l’a assez reproché et j’essaye de travailler là-dessus », assure-t-il. « Pour le moment, cela paye. Mais je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin, je veux continuer sur ma lancée et augmenter mes stats. Je me suis fixé un objectif mais je vais le garder pour moi. Je préfère ne pas trop en parler (sourire). Pour le moment, je suis dans les temps pour ces objectifs. Je devrai mettre un peu plus de buts mais je ne me plains pas. »
Avec trois buts et sept assists, Sega Keïta est en train de prendre une autre dimension au stade Leburton. À lui de confirmer en continuant sur cette lancée.
LES BULLETINS
Fennouche retrouve la forme Keïta et Fabre au top
6,5
Beunardeau : un bel arrêt sur une tête à vingt minutes du terme. Mis à part ça, il n’a pas beaucoup été mis à contribution.
6,5
Camargo: il a souvent tenté d’apporter le surnombre sur son flanc. Un match tranquille où il a fait parler son expérience.
7
Fabre: prestation solide du Français contre Patro. Il a eu quelques interventions salvatrices. Sa blessure est une grosse tuile.
6,5
Laurent Q.: certaines relances imprécises et une perte de balle qui aurait pu amener le danger. Mais il fait un tacle de toute beauté peu avant le quart d’heure.
5,5:
Deher: une prestation difficile pour sa part. Offensivement, il n’était pas au top et il a manqué la plupart de ses relances. Mais à sa décharge, c’est un poste qu’il ne connaît pas bien.
6,5
Ba: un peu de déchet dans ses transitions mais son placement était précieux au milieu du terrain.
6,5
Liard: il a joué plus haut qu’habituellement et il a fait un pressing constant sur le milieu de terrain adverse. Ses phases arrêtées n’étaient parfois pas assez dangereuses.
6,5
Laurent M.: des passes précieuses dans l’intervalle mais aussi des mauvais choix. Il amène tout de même le but.
7
Keïta: discret en première période, il rendu son adversaire direct fou en seconde mi-temps. Un but très laid mais très important!
6,5
Fennouche: il commence à retrouver la forme malgré plusieurs pertes de balle. C’est lui qui amène le but grâce à un gros travail.
6,5
Diallo : ses coéquipiers ont eu du mal à le trouver mais il s’est démené en pointe à la construction.
REMPLAÇANTS
6
Shengelia : une bonne montée qui n’a pas changé le cours du match.
NC.
Garlito, Grosperrin.
LES TOURNANTS
3 e : un coup-franc de Battista passe de peu à côté du but de Beunardeau.
14 e : Quentin Laurent arrête une offensive d’Okitokandjo grâce à un superbe tacle. C’était chaud.
15 e : sur un magnifique débordement de Keïta, le joueur français centre en retrait pour Megan Laurent qui, esseulé dans le rectangle, passe juste au-dessus. Une énorme occasion.
16 e : sur une remise de la tête de Liard, Megan Laurent voit son envoi bloqué par la défense.
21 e : situation confuse sur un corner tubizien. C’est un miracle si la balle ne rentre pas.
40 e : Battista voit son but annulé pour hors jeu.
51 e : Camargo déclenche un superbe tir de loin qui est détourné de justesse par Biersard.
57 e : après un très beau travail de Fennouche, Megan Laurent centre mais Diallo ne peut reprendre. Mais la balle est mal dégagée et Keïta est au bon endroit pour la pousser au fond.
68 e : superbe centre de Camargo sur la droite mais Diallo n’arrive pas à bien reprendre le cuir de la tête.
72 e : la tête de Mande est arrêtée par Beunardeau.
COLBERT MARLOT
Le coach rend hommage aux supporters
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Colbert Marlot était satisfait du résultat après les 90 minutes. Moins de la manière. Mais il était bien conscient qu’il faut gagner des matches comme celui-ci dans une saison. Il en profitait aussi pour remercier le public tubizien.
« Je voudrais aussi rendre hommage à nos supporters. Aujourd’hui, ils nous ont encouragé du début à la fin et nous les avons entendu », se réjouissait-il. « Cela nous a fait du bien. Je veux donc les remercier au nom de tout le staff. »
Hors ligne
EUPEN
L’AS EUPEN EST DANS UNE DYNAMIQUE POSITIVE ET COMPTE BIEN Y RESTER
Plus de 4.000 spectateurs sont déjà annoncés au Kehrweg !
O.D.
Le coach eupenois.
Belga
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On attend du monde ce dimanche au Kehrweg pour le match au sommet de la Division 2. Ainsi, ce vendredi, en comptant les préventes et les abonnements, on en était déjà à 4.098 tickets. Et ce, alors que l’assistance dépasse rarement les 2.000 personnes cette saison à Eupen. Nul doute qu’il y aura encore de la demande aux guichets ce dimanche.
« L’équipe est bien et les supporters vont venir : maintenant, on doit gagner », commente Jordi Condom, le coach eupenois, qui se méfie évidemment beaucoup de Tubize. Une équipe qui n’est pas là par hasard alors qu’on approche de la moitié du championnat. « C’est une équipe très costaude, avec des joueurs de talent. C’est aussi une formation qui peut jouer le contre. Il n’y a pas beaucoup de fioritures dans son jeu. Devant, Mamadou Diallo est en grande forme et a de l’expérience. On a d’ailleurs travaillé toute la semaine en conséquence. Tactiquement, on ne va pas changer grand-chose, mais il y aura de petits changements pour contrer l’adversaire », poursuit Jordi Condom, qui aborde ce match au sommet avec une grande sérénité. Pas question de parler de grosse pression à la veille de ce rendez-vous important mais pas décisif. « Ce sont des matchs avec moins de pression, justement. On en avait beaucoup face au White Star et contre Seraing, après nos défaites contre le Lierse et au Cercle. Mais maintenant, on est en tête et la pression est totalement différente ; elle est positive. On veut que ce match arrive et on a tout préparé. Actuellement, on est dans une dynamique positive (10 points sur 12 depuis le revers au Cercle, ndlr) et on veut continuer. On sort d’une très bonne semaine, tout le monde est bien. En outre, il y a une très bonne ambiance dans le groupe. »
LES NOYAUX
AS Eupen – Tubize
AS EUPEN :
Van Crombrugge, Niasse ; Kenne (?), Ocansey, Blondelle, Rodriguez, Timmermans, Radebe, Dufour, Diagne, George, Garcia, Curto, Taulemesse, Cases, Onyekuru, Ndiaye, Bassey, Sanogo
> Un dernier entraînement a lieu ce samedi et une décision sera prise quant à la participation de Kenne, qui a recommencé l’entraînement ce vendredi après sa contracture. Aucun risque ne sera pris avec lui. Jeffrén et les sept joueurs qataris sont avec leur sélection nationale et rentreront en milieu de semaine prochaine. D’Ostilio a été victime d’un accident de voiture mercredi soir. Il souffre des cervicales et doit porter une minerve jusqu’à dimanche. Wakili poursuit sa rééducation. Diedhiou, qui a pris un coup à l’entraînement, est au repos jusqu’à lundi ou mardi. Mngadi et Mouchamps évoluaient hier soir avec la réserve.
> Le match contre l’Union Saint-Gilloise a été avancé au vendredi 4 décembre à 20h30.
TUBIZE :
Beunardeau, Figys, Keïta, Camargo, Fabre, Laurent Q., Deher, Di Stefano, Liard, Ba, Garlito, Laurent M., Diallo, Fennouche, Shengelia, Garcia, Park.
> Outre Jordan Henri, Grosperrin est toujours out tout comme Dijoux, qui a repris avec le groupe, et Yohan Betsch, qui est aussi en reprise. Ting quant à lui est absent jusqu’au 16/11 pour cause de sélection avec l’équipe olympique de Chine.
ARBITRE :
M. Pots
MATCH :
ce dimanche à 15 heures
Seraing – Lommel
SERAING :
Mignon et Wets ; Sahraoui, Bonemme, Bamba, Dachelet, Preseaux, D’Onofrio (?), Popoola, Larocca, Cascio, Pierrot, Doumbia, Lud. Ferron, Said, Nsor, Vion, Senakuku.
> Henri Depireux prendra place sur le banc du stade du Pairay pour la 1 re fois ce samedi. Mfa est absent car repris avec son équipe nationale. Udol est toujours blessé au dos. Lucas Ferron se remet de son entorse, Texeira est toujours blessé à l’œil et Sambou au péroné. Il faudra attendre la fin du mois pour revoir Bojovic. Lamort a repris les entraînements mais sera encore trop juste. Quant à Gueye, il a à nouveau ressenti des douleurs dans le dos.
> Par ailleurs, Seraing n’est pas au bout de ses peines concernant l’interdiction de transfert infligée par la FIFA. Hier, l’Union belge a annulé l’affiliation de Jeffrey Rentmeister alors qu’elle l’avait préalablement acceptée. Le joueur ne pourra donc s’aligner ce samedi face à Lommel. Tout comme Pape Camara. La situation de ce dernier est cependant différente puisqu’il s’agit d’un transfert international. Seraing ne compte pas en rester là. L’avocat du club doit revoir les conseils de l’UB et de la FIFA ce lundi afin de trouver une solution rapide. Le club indique aussi que concernant le dossier au fond, le Tribunal a établi un calendrier de procédure et une décision devrait intervenir avant la fin de l’année.
ARBITRE :
M. Daemen.
MATCH :
samedi 20h.
Hors ligne
VIRTON
FOOTBALL – DIVISION 2 : DESSEL – VIRTON
« Zout » devient indispensable
Zotsara Randriambololona est occupé à faire son trou aux côtés de Simon Dupuis
STÉPHANE MARCHESANI
Un but et trois passes décisives pour le milieu de terrain.
JPL
Après deux défaites de rang à l’Union Saint-Gilloise (3-1) et contre Eupen (1-4), l’Excelsior Virton est obligé de ramener les trois points de son déplacement à Dessel. Cela, Zotsara Randriambololona en est conscient lui qui est occupé à s’imposer dans la ligne médiane gaumaise.
Zout, après ce 0/6, quel est votre sentiment sur ce déplacement à Dessel ?
La donne est assez simple, nous voulons jouer chaque match pour le gagner. C’est le discours classique mais quand on reste sur deux défaites de rang, le succès devient impératif. Notre adversaire est moins bien classé que les précédents (NDLR : Dessel est 13e), nous devons donc relever la tête pour nous permettre d’à nouveau regarder vers le haut.
Il ne faut pas perdre de vue cette fameuse 8e place…
Avant les deux dernières rencontres, nous étions encore assez bien placés. Après ce 0/6, un petit écart commence à se former (NDLR : Lommel, le White Star et Roulers, qui sont respectivement 6e, 7e et 8e sont à cinq longueurs de Virton). Il faut donc gagner pour essayer de le réduire et surtout repartir sur une bonne dynamique.
Le tout sans Raoul Ngadrira, blessé. Un coup dur pour Virton ?
Il faut reconnaître que depuis que Raoul est revenu de blessure, l’équipe tourne mieux. Il nous fait du bien et cela s’est ressenti dans nos résultats. Sa blessure tombe à un très mauvais moment et il faudra très vite trouver la parade. Maintenant, il ne faut pas oublier que nous avons aussi pris des points sans lui en début de saison.
C’est d’ailleurs vous qui aviez commencé la saison en numéro 10 avant de reculer. Vous vous sentez prêt à remonter d’un cran si le coach le demande ?
Je suis prêt à tout. Le plus important pour moi c’est de jouer. Que le coach me mette en 10 ou en 6 c’est pareil. Depuis que je suis tout petit, j’ai l’habitude de jouer en 10. Après, lorsque j’ai quitté Sedan pour aller à Auxerre, le directeur du centre de formation là-bas m’a fait comprendre que si je voulais percer dans le football, il fallait que je recule d’un cran dans le milieu. Aujourd’hui, je prends autant de plaisir aux deux postes.
Redescendre signifiait une grosse adaptation pour vous ?
Disons qu’au début je ne défendais pas beaucoup. Mais j’ai vite compris avec le retour de Raoul que si je voulais continuer à jouer et réussir à me faire une place dans l’équipe il fallait que j’ajoute une corde à mon arc.
L’association avec Simon Dupuis semble bien fonctionner, non ?
Simon est quelqu’un de très bon défensivement, il me permet donc de me projeter vers l’avant. Et le fait que je joue à ses côtés lui permet de monter plus que lorsqu’il était tout seul devant la défense. Les automatismes sont venus assez rapidement puisque depuis que j’ai commencé à jouer la saison dernière, Simon a toujours été là. Qu’il soit dans mon dos ou à mes côtés, c’est pareil. Le tandem fonctionne pas trop mal en plus.
Quel regard portez-vous sur votre début de saison ?
Je pense que ça peut aller. Après la défaite en coupe contre Bocholt, j’ai eu une petite période de moins bien mais je me suis bien rattrapé. Depuis que j’ai retrouvé une place de titulaire, je pense que je donne satisfaction. Si tel n’était pas le cas, je ne crois pas que le coach me laisserait sur le terrain.
Avec un but et trois passes décisives, que pensez-vous de vos stats ?
J’ai commencé la saison en force avec ce but dès la première journée. Les gens ont peut-être pensé que j’allais en mettre un paquet mais cela n’a jamais été mon style d’être un buteur. On me reproche souvent de plus penser à faire jouer les autres sur le terrain. Je travaille à ça, à trouver le bon équilibre entre l’égoïsme et l’altruisme mais ce n’est pas facile. Depuis toujours, ce que j’aime, c’est faire jouer les autres. Je dois apprendre à faire les bons choix.
Et sur le plan collectif, que pensez-vous de l’équipe jusqu’ici ?
A l’heure actuelle, je ne pense pas que nous pouvons être satisfaits de nous. Il suffit de voir notre place au classement (NDLR : 10e) et le nombre de bêtes points que nous avons déjà perdus (NDLR : les partages contre Heist ou Geel par exemple). Nous ne sommes pas encore à la mi-saison et nous avons déjà pas mal de regrets, c’est dommage. À chaque fois qu’on a pensé être dans le bon, nous sommes retombés dans nos travers. Jusqu’à la 70e minute du match l’Union nous étions sur une bonne dynamique et puis on a eu ce coup du sort, ce penalty et on a littéralement coulé. Si on veut atteindre notre objectif, nous devons absolument gagner en régularité.
C’EST SON PAPA QUI GÈRE SES INTÉRÊTS
« J’ai bien fait de ne pas aller à Westerlo »
Cet été, après à peine quelques apparitions avec l’équipe première de Virton, « Zout » (21 ans) avait la possibilité de déjà rejoindre la D1. Il avait en effet tapé dans l’œil de Westerlo. Malgré cet intérêt, il a décidé de rester en Gaume. « Je pense que j’ai fait le bon choix », sourit-il. « A mon âge, le plus important est de jouer. Le but en restant ici, c’était de faire une saison pleine en faisant de bonnes prestations. » Pourtant, les Campinois ne semblent pas avoir lâché l’affaire puisque le cercle de D1 a depuis le début de saison déjà envoyé un émissaire visionner les rencontres de Virton. « Pourtant, je n’ai pas eu de contact. Et je pense que ce ne serait pas opportun pour moi de parler avec des clubs à cette période de l’année. Il n’est jamais bon de se polluer l’esprit avec des hypothétiques transferts. Et puis, je ne pense pas que le président et le coach seraient contents s’ils apprenaient qu’un joueur discute avec un autre club en cours de saison. » Pour rester concentré sur ses prestations, le joueur français peut compter sur le soutien de sa famille. « C’est mon père qui gère mes intérêts et c’est important pour moi d’être bien entouré. Je sais que le monde du football n’est pas tout rose et ça me rassure de savoir qu’une personne de confiance veille sur moi. Avec lui, je sais que tout ce qu’il va dire ou faire sera dans mon intérêt. Chose qui n’est pas toujours évidente lorsqu’on a un agent. Attention, je ne suis pas en train de dire que tous les agents ne pensent qu’à eux, il y en a aussi de bons et heureusement. »
IL EST INTERNATIONAL MALGACHE
« Je veux d’abord m’imposer à Virton »
S.M.
International malgache (une sélection), Zotsara Randriambololona n’a plus été convoqué chez les Baréas depuis qu’il a pris place sur le banc de la sélection le 6 septembre pour une rencontre contre l’Angola. Depuis, son pays a déjà affronté le Centrafrique et se mesure durant cette trêve internationale au Sénégal. « Dans un premier temps, j’ai évidemment été déçu de ne pas être repris car c’est toujours une fierté de jouer pour son pays », glisse le médian.
« D’un autre côté, cela me permet de rester avec mon club et c’est important car on traverse de nouveau une mauvaise passe et on a besoin de tout le monde. »
Et s’il faut voir le bon côté des choses, le fait de ne pas s’absenter pour la sélection lui permet d’enchaîner les matches en D2. « Lorsque la sélection a affronté le Centrafrique, je n’étais pas encore vraiment titulaire avec Virton. On allait enchaîner trois rencontres en une semaine (NDLR : Coxyde, Antwerp et Geel) et j’en ai discuté avec le coordinateur de la sélection qui s’occupe des expatriés en Europe. On a conclu qu’il valait mieux que je me concentre sur mon club et que je m’impose à Virton avant de penser à la sélection. »
DESSEL, ACTUELLEMENT EN 13 E POSITION AVEC 10 UNITÉS, EST ENTRAÎNÉ PAR REGI VAN ACKER
Deux ex-Diables rouges et un miraculé
F.G.
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Près de 4 mois après AC/DC qui se produisait dans la ville, Virton va-t-il réussir à mettre le feu à Dessel (13e, 10 points) ? Tiens, justement, en parlant du groupe qui chante « Highway to Hell » (Autoroute vers l’Enfer), deux anciens… Diables rouges figurent dans le noyau actuel de Régi Van Acker (ex-Antwerp) qui avait pour sa part remplacé Bart Wilmssen début octobre : il s’agit de Kévin Vandenbergh et de Stijn Huysegems.
1
Kévin Vandenbergh : va-t-il prouver qu’il n’est pas terminé ?
Titulaire cinq fois et buteur à une reprise cette saison, Kévin Vandenbergh n’est plus vraiment le joueur qui faisait faire des cauchemars aux défenses de D1. Pour rappel, durant sa période genkoise (2002-2007), la fin d’Erwin avait inscrit 63 goals en championnat.
C’est pendant cette époque que l’attaquant avait été repris à 13 reprises en équipe nationale. Il avait réussi à scorer 5 buts avec les Diables.
Depuis son départ du club limbourgeois, « VDB » a connu une descente aux enfers (on y revient !) puisque ses passages, à Utrecht, au GBA, à Eupen, à Malines ou à Westerlo n’ont pas été couronnés de succès. D’ailleurs, l’an passé, il avait même été éjecté dans le noyau B des Campinois. Cette saison à Dessel, le joueur de 32 ans va toutefois essayer de prouver qu’il n’est pas (encore) fini.
2
Stein Huysegems : en Australie face à Del Piero
De son côté, Stein Huysegems entame sa deuxième saison chez les Anversois. La première, il l’avait terminée avec cinq buts au compteur. Et cette année, l’attaquant désormais âgé de 33 ans n’en a marqué qu’un. Il est vrai qu’il est blessé actuellement. Il manquera donc la rencontre de ce soir face aux Virtonais.
Avec son crâne rasé, Stein Huysegems avait marqué les esprits au début des années 2000 lorsqu’il évoluait au Lierse. Avec 10 buts inscrits en 2001-02 et 15 la saison suivante, le joueur s’était érigé comme l’un des meilleurs attaquants de la série. Cela lui avait valu un transfert vers les Pays-Bas, et plus précisément à l’AZ Alkmaar où il réalisa trois bonnes saisons.
C’est à ce moment-là qu’il fut sélectionné pour la première fois chez les Diables. En tout, il collectionna 15 sélections pour la Belgique mais jamais il ne réussit à marquer. Après un passage raté à Feyenoord, le natif de Herselt est revenu en Belgique, à Genk. Ensuite, ce fut Roda puis le Lierse. Et avant d’arriver à Dessel, Huysegems tenta l’aventure en Australie. Il joua durant deux saisons pour les Wellington Phoenix. Il affronta notamment là-bas un certain Alessandro Del Piero qui évoluait au FC Sydney.
3
Erivelton Paulo Da Silva : il survit après une leucémie et un AVC
Moins illustre que les deux autres, Erivelton Paulo da Silva mérite aussi d’être connu. A 12 ans, on avait en effet détecté une leucémie à ce jeune Liégeois. A force de courage, le footballeur avait réussi à vaincre la maladie. Mais quelque temps après, à 14 ans, nouveau coup du sort pour lui puisqu’il était frappé par un AVC. Pendant plusieurs jours, le jeune adolescent n’a plus su marcher. Mais encore une fois, grâce à sa volonté, l’attaquant a su récupérer toutes ses facultés. Et si les médecins étaient réservés quant à une possible carrière de haut niveau de sa part, Erivelton a une nouvelle fois contredit les pronostics en étant repris en équipe nationale U17 via ses prestations avec Genk. En 2014, il signa son premier « vrai » contrat avec Saint-Trond avant de rejoindre le Racing Malines un an plus tard. Un club qui fit faillite. Désormais âgé de 19 ans, Erivelton (1 titularisation, 8 montées au jeu) n’est pas encore titulaire à Dessel. Mais nul doute que ce n’est qu’une question de patience. Passer de l’Enfer au Paradis, il en a l’habitude.
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