SERAING
Seraing : saison terminée pour Petar Bojovic
J.V.
Petar Bojovic absent au moins 4 semaines.
Smets
Cette saison est décidément maudite pour Petar Bojovic. Le défenseur central du RFC Seraing va à nouveau être écarté des terrains pour une longue période.
Il est victime d’une rupture partielle des ligaments de la cheville, blessure encourue lors de la dernière rencontre en date des Sérésiens, au White Star, samedi dernier. Il doit observer une période de repos de quatre semaines avant de pouvoir reprendre une activité physique. Sa saison est donc déjà terminée puisqu’il ne reste plus que quatre matches à disputer et que le championnat se termine le 30 de ce mois.
On se souvient que le capitaine des Rouge et noir avait déjà été frappé par une longue indisponibilité en début de saison suite à une lésion du tendon rotulien.
José Jeunechamps va donc devoir composer sans son robuste défenseur central mais devrait pouvoir compter sur Ali Bamba, Miguel Dachelet, Christophe Preseaux et Jeffrey Rentmeister pour composer sa paire centrale pour la venue de Geel ce samedi. Mais donc aussi pour les déplacements à Lommel et à Heist et l’affrontement face à Virton.
TUBIZE
Diallo retapé et Grosperrin toujours sur la touche
En vue de la prochaine rencontre des Sang et Or qui aura lieu vendredi soir face au Lierse, les hommes de Colbert Marlot se sont réunis lundi, mardi et mercredi matin pour une séance d’entraînement. Ce matin, les Tubiziens feront une dernière répétition générale avec l’ensemble du groupe. Seul Yoan Grosperrin est toujours indisponible. Mamadou Diallo est donc retapé et devrait refaire son apparition à la pointe de l’attaque.
WHITE STAR
La commune de Molenbeek met fin au bail du White Star
Le club de division 2 viré du stade Machtens
ISABELLE ANNEET
Le White Star devra quitter le stade Machtens à la fin de la saison.
P.C.
Nouveau rebondissement dans la saga White Star au stade Edmond Machtens. La commune de Molenbeek a pris la décision de résilier la convention d’occupation du stade communal par le club de division 2. Explications.
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Avec les attentats de Paris et de Bruxelles, on aurait presque oublié qu’avant que le monde entier braque ses projecteurs sur la commune de Molenbeek, le sujet phare de l’actualité était l’occupation du stade Edmond Machtens par le White Star et le RWDM.
Dans ce dossier, il nous revient que le collège des bourgmestre et échevins a pris la décision lundi de mettre fin à la convention d’occupation du stade Machtens par le White Star. Un courrier a été envoyé en ce sens au club de football pour lui signaler la décision. La fin de la convention sera effective à la fin de la saison.
Jusqu’à présent, la commune se fait discrète sur le sujet. Selon nos informations, cette décision a créé des tensions et un désaccord au sein du collège notamment entre Ahmed El Khannouss (cdH), l’échevin des Sports qui continue de défendre le White Star, et la bourgmestre Françoise Schepmans (MR).
Cette décision de mettre fin au bail fait suite à la saga qui a animé la commune depuis plus d’un an. Souvenez-vous, en mars 2015, la commune de Molenbeek décidait au conseil communal d’octroyer une convention d’occupation du stade Machtens de neuf ans au White Star. Dans la foulée, le RWDM annonce sa volonté de renaître de ses cendres et d’occuper son stade mythique.
En juin 2015, le conseil communal vote la convention d’occupation tripartite entre le RWDM, la commune et le White Star pour l’occupation du terrain C du stade Machtens. Vu l’absence de signature du club pensionnaire de division 2, la commune a procédé à la résolution partielle de la convention qu’elle avait signée avec le club de John Bico en mars 2015. Ainsi, la commune reprenait la gestion intégrale du terrain C et la possibilité de négocier exclusivement avec les représentants du RWDM pour la location de ce terrain.
Le White Star va en justice en lançant une procédure en référé. La justice donne raison au RWDM et lui attribue l’occupation du terrain A du stade Machtens.
En mars 2016, une deuxième décision de justice donne raison à la commune de Molenbeek et au RWDM pour l’occupation du stade Machtens. Mais, le White Star ne souhaite toujours pas se mettre autour de la table pour signer une convention tripartite.
Comme elle l’avait déjà annoncé, la commune de Molenbeek a donc décidé de résilier la convention avec le White Star. Mais des inconnues subsistent. Que va devenir l’école des jeunes de Molenbeek ? Et quel est l’avenir sportif du White Star qui attend dans les prochains jours une réponse de l’union belge de football au sujet de sa licence pour les divisions 1A et 1B ?
EUPEN
Eupen sera-t-il champion sur le fil ?
Les raisons de croire au titre pour les Eupenois
ALAIN SIEMES
Lambert/infographie SP
Il reste quatre journées à disputer en Proximus League et quatre formations sont encore concernées par le titre. Grâce à son reluisant 18 points sur 18, Eupen a toutes les raisons de croire en ses chances.
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Les Eupenois ont le vent en poupe depuis six matchs
Auréolés de leur reluisant 18 points sur 18 face à des opposants de valeur comme le Cercle de Bruges, Seraing, Roulers et Lommel, les germanophones carburent à la super sans se mettre la moindre pression sur les épaules.
« Le match le plus important est uniquement le suivant et notre concentration est fixée sur Virton. Il y a deux mois, nous étions complètement à la rue et tout le monde évoquait même des incertitudes quant à notre place dans le top 8. On ne va pas commencer à s’emballer maintenant pour le titre, avec le risque d’être très déçu au final comme lors des deux dernières saisons. »
Florian Taulemesse trouvait les mots justes, mais à l’image d’une sérénité retrouvée dans le groupe suite à une concurrence moins grande et un nouvel état d’esprit positif, tous les rêves sont permis. Certes, le calendrier des Pandas est délicat avec Virton, un déplacement à Tubize, la visite de Geel et un choc à l’Antwerp, mais dans leur état de forme actuel, les hommes de Jordi Condom n’ont personne à craindre.
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Trop de pression à domicile pour le leader, l’Antwerp ?
Si l’on pouvait imaginer que le matricule 1 était parti vers un solo pour décrocher le titre début février, le maigre bilan de 9 points sur 21 peut laisser penser que les Anversois sont loin d’être sereins avant d’entamer la dernière ligne droite.
Pire, lors de ses quatre dernières rencontres à domicile où l’appui de ses supporters est indéniable, l’Antwerp a seulement glané un petit succès contre Deinze et des défaites face à Seraing, Lommel et le Lierse.
À ce jour, les hommes de David Gevaert sont dans le doute et ils doivent impérativement relever la tête lors des quatre dernières journées où ils se déplaceront au Cercle de Bruges et recevront Coxyde, avant de se rendre à l’Union Saint-Gilloise et d’accueillir Eupen pour un duel qui sera peut-être déterminant pour l’octroi du titre de champion.
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Une rencontre en moins pour le White Star Bruxelles
En se référant uniquement au calendrier de cette fin de compétition acharnée, on peut remarquer que le White Star Bruxelles a certainement le plus favorable des quatre formations de tête. Cependant, les hommes de John Bico possèdent une cartouche en moins par rapport à leurs opposants directs, car ils seront bye ce week-end. Donc, après une rude bataille pour évincer le Cercle de Bruges, les Bruxellois se rendront à Coxyde avant d’accueillir le Patro Maasmechelen, soit deux opposants largement à leur portée.
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Deux semaines cruciales pour Tubize, le 4e candidat au titre
Grâce à leur récente victoire face au Cercle de Bruges, les Tubiziens restent concernés dans la lutte pour le sacre. Pourtant, leur bilan en 2016 n’est guère reluisant pour un prétendant au titre, avec 14 points sur 27.
En consultant le calendrier des protégés du Français Colbert Marlot, on peut se rendre compte que les deux prochaines journées seront cruciales pour eux. En effet, après un déplacement délicat au Lierse ce vendredi, Tubize accueillera Eupen et il est pratiquement dans l’obligation de réaliser un carton plein. Ensuite, la tâche devrait être plus simple avec un déplacement au Patro Maasmechelen avant de recevoir Dessel. Maintenant, si les Brabançons venaient à vaincre Eupen le vendredi 15 avril à 20h30, les Pandas seraient peut-être évincés de la course au sacre et avec quelle motivation effectueraient-ils leur dernier déplacement à l’Antwerp ? Ah oui, avec des « si » on met Paris en bouteille et il ne faut jamais émettre le moindre pronostic dans cette Proximus League particulièrement passionnante à défaut d’être d’un grand niveau sur le plan footballistique.
Hendrik Van Crombrugge retrouve le sourire
AS
Il n’est jamais simple pour un footballeur de vivre une longue période écarté des terrains et le gardien de but eupenois Hendrik Van Crombrugge vient de l’apprendre à ses dépens. En effet, suite à une douleur lors d’un entraînement début décembre, le diagnostic médical révélait une fracture du scaphoïde. « C’est exact et j’ai été opéré en fin d’année avec le placement d’une vis pour consolider mon poignet meurtri. »
Au lieu de se retrouver en stage au Qatar, Hendrik entamait une longue revalidation qui s’est terminée fin mars. « Je suis content de pouvoir m’entraîner avec le groupe depuis un moment, même je ne suis pas encore à 100 % de mes capacités. Certes, le fait d’être sur le banc n’est pas pareil que d’être dans la peau d’un titulaire, mais je comprends parfaitement le choix du coach et je me tiens prêt si mon club a besoin de mes services. Si je ne dois plus jouer cette saison, je soutiendrai le groupe et Babacar Niasse. »
VIRTON
Virton : Etienne de retour un an après
S.M.
Marvin Etienne (22 ans) aura dû attendre la 28e journée de championnat pour faire sa première apparition de la saison avec l’équipe première de Virton. Lui qui comptait jusque-là 16 apparitions en équipe A se réjouit de cette opportunité. Sa dernière apparition remontait à il y a un an presque jour pour jour.
Marvin, ça devait faire longtemps que vous attendiez ce moment ?
Très longtemps même (rires) (NDLR : sa dernière apparition remontait au 11/04/2015 à Dessel). Ça m’a évidemment fait très plaisir et ça m’a changé de mon quotidien habituel avec la réserve. En termes de rythme c’est quand même incomparable et il a fallu que je me remette dedans.
Et cela s’est plutôt bien passé, malgré une carte jaune rapide (6e)…
C’est vrai. Pour moi, mon avertissement était quand même illogique. C’est arrivé très rapidement sur ma première intervention fautive de la rencontre. J’ai donc directement dû jouer avec cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête mais cela ne m’a pas trop perturbé. En tout cas, je n’ai pas levé le pied.
Qu’avez-vous pensé de votre prestation ?
Dans l’ensemble je suis satisfait même si on peut évidemment toujours faire mieux. J’ai joué aux côtés de Jérôme (Simon), c’est forcément la première fois que ça arrive en championnat mais on avait déjà évolué côte à côte lors du match amical contre Liège et on a travaillé ensemble toute la semaine. On s’en est bien sorti tous les deux même si lui a été contraint de sortir un peu plus tôt (NDLR : le médian français a été remplacé par Randriambololona à la 61e à cause d’un souci aux adducteurs).
Ces dernières semaines, on a beaucoup parlé d’un éventuel départ pour vous cet été. Qu’en est-il ?
Il me reste une année de contrat ici pour boucler le bail de trois ans que j’avais paraphé à mon arrivée dans le noyau. Je ne sais pas si le président va s’entretenir avec les joueurs qui sont encore sous contrat pour évoquer la suite mais, en toute logique, on me verra encore à Virton la saison prochaine. Mais je dois avouer que c’est quand même flatteur de voir l’intérêt que l’on peut susciter auprès d’autres clubs.
En attendant, quel est votre objectif d’ici la fin de saison ?
Il reste quatre rencontres à jouer (NDLR : à Eupen, face à Dessel, à Seraing et contre le Lierse) et on verra comment ça va se passer avec les blessés qui devraient être de retour. Mais il est évident que j’espère encore jouer d’ici la fin du championnat.
« Marvin a bien géré sa carte jaune »
S.M.
Frank Defays était satisfait de la prestation de Marvin Etienne et des débuts de Pierre Chardome. « Marvin a fait ce qu’on attendait de lui », expliquait le coach virtonais à propos du joueur interrogé ci-contre. « Je pensais qu’il allait avoir plus de mal avec cette jaune rapide mais il a bien géré ça. Quant à Pierre, j’aurais pu le faire rentrer après 20 minutes. Demba (Thiam) était entre deux zones et était à 50 % offensivement. Mais je ne voulais pas faire un cadeau empoisonné au gamin en le mettant comme ça face à Rajsel, un des meilleurs flancs gauches de la série. En plus, le gamin était très émotif par rapport à sa sélection. Lorsqu’il est monté au jeu, il a sorti une bonne prestation. »
TUBIZE
« J’ai douté à la reprise »
Di Stefano a cloturé cinq mois de galère par un très beau but
OLIVIER EGGERMONT
C’est à Eupen que Di Stefano s’est blessé.
Lambert
Si Tubize s’est bien relancé ce dimanche, Vincent Di Stefano et Yohan Betsch ont pu aussi regoûter enfin au terrain. Le but du premier a d’ailleurs été décisif.
Après le coup de sifflet final du match face au Cercle Brugge, il ne fallait pas chercher très loin pour voir celui qui avait le plus grand sourire côté Tubizien. Revenu du diable vauvert, Vincent Di Stefano rayonnait à la sortie des vestiaires. Pour le défenseur français, aligné au milieu, ce match avait une saveur particulière. Surtout vu son but importantissime.
« Ça fait du bien de retrouver le terrain après autant d’absence », se réjouissait-il. « Et puis de retrouver la victoire. Ce n’était pas un match très beau à regarder mais il était difficile. Mais la cerise sur le gâteau, c’est ce but et cela donne une après-midi parfaite. Sur mon but, le gardien fait une demi-erreur. Il est trompé par le rebond vu que devant ce but, le terrain était un peu sablonneux. On savait que sur une pelouse comme ça, la balle pouvait être relâchée, c’était un terrain piégeux. »
Le dernier but de l’ancien montpelliérain, c’était il y a quatre ans chez les U19 de Montpellier. Mais alors, Di Stefano évoluait au milieu du terrain avant d’être replacé en défense. Ce week-end, il a d’ailleurs retrouvé une place de médian avec Betsch et Ba.
« Nous nous entendons très bien et nous sommes des gars travailleurs. Notre complémentarité sur certaines actions a peut-être manqué mais nous avons bien bossé dans nos zones », analysait le Sang et Or. « Nous savions qu’ils allaient chercher le jeu long sur Lonsana (ndlr : Doumbouya) . Il fallait donc être là pour les seconds ballons et éviter les percussions de Haroun. Mais au final, on n’a vu ni Maertens, ni Van Acker, ni Haroun. »
Ce but fait suite à une longue galère pour le défenseur. Blessé à l’épaule à Eupen en novembre dernier, le joueur s’est encouru une luxation complète avec arrachement. Sur quatre stades dans ce type de blessure, il était à un stade quatre.
« Parfois, j’ai douté », admet-il. « Car c’est une blessure bizarre. Je la ressens encore aujourd’hui. J’ai un élastique dans l’épaule et je dois apprendre à vivre avec. Ils m’ont greffé un faux ligament qui va rester à vie. C’est solide mais ce n’est pas naturel. En plus, le club a recruté un arrière gauche ce qui était normal. C’est surtout au moment de la reprise que j’ai douté. J’ai eu deux semaines difficiles puisque je n’avais plus de force, plus rien. Mais j’ai été tous les jours en muscu et j’ai enchaîné avec des séances de kiné. Et c’est revenu. Là, j’ai pu aller dans les duels puisque j’étais prêt et le coach le savait. J’ai eu un débloquage psychologique quand j’ai été voir un chirurgien en France. Au départ, je ne savais pas si mon élastique était solide, si je pouvais faire de la musculation ni si je pouvais aller dans les duels. Il m’a dit qu’il y avait zéro risque et que c’était même plus solide qu’un vrai ligament. »
Et à présent, le joueur compte bien aider Tubize à gagner les quatre matches qu’il lui reste et à finir la saison le plus haut possible.
IL NE LUI MANQUE PLUS QU’UN BUT POUR RETROUVER TOUTES SES SENSATIONS
Fennouche se sent de mieux en mieux sur le terrain
O.E.
Botella
Sur le banc à Coxyde, Medhi Fennouche a été préféré à Shengelia pour affronter le Cercle. Et malgré une performance parfois un peu terne, l’attaquant franco-algérien a montré de bonnes choses, notamment via quelques accélérations. Mais il lui manque encore le dernier geste.
« Je n’avais pas débuté le dernier match contre Coxyde et je suis donc plus frais. La semaine bail nous a aussi fait du bien », explique le joueur formé à Toulouse. « Je sens que je retrouve de meilleures sensations de matches en matches. Il ne manque plus qu’un but. »
Un but qu’il aurait pu marquer face au but vide mais Fennouche a trop tergiversé avant de placer au-dessus.
« Kévin me fait la passe et je m’oriente vers l’avant. Mais au moment de tirer, je vois que ça revient à fond derrière moi. J’essaie alors de feinter et j’essaie de tirer mais le ballon saute. Le terrain ne nous a pas aidés mais nous sortons vainqueurs de ce match, c’est l’essentiel », lance-t-il.
S’il peut toujours dépanner sur le flanc, le poste de prédilection de Fennouche se situe plutôt dans l’axe. Son match de référence cette année, c’était d’ailleurs contre l’Antwerp en pointe.
« Mais comme je cherche souvent la profondeur, je peux aussi exploiter mes qualités sur le flanc. Aujourd’hui, j’ai réussi à le faire contrairement à d’autres matches. Tant mieux pour l’équipe. Mais le dernier geste manque. Au niveau des passes décisives, je suis bien occupé mais au niveau des buts, je suis bloqué. »
« PRENDRE MATCH PAR MATCH »
Après avoir tutoyé l’Antwerp pour le titre, Tubize a maintenant décidé de se donner un objectif plus terre à terre : le podium.
« Mais tout ce qui viendra en plus, on le prendra », pointe Fennouche. « On va se donner au maximum et s’il y a un titre à jouer, on le jouera en temps voulu. L’Antwerp a tout de même une bonne avance. Avec quatre points en plus, il faudrait qu’ils fassent deux faux pas pour que l’on revienne. À nous de jouer match par match, de gagner et on verra ce que ça donne à la fin. »
La licence, presque dans la poche
O.E. ET C.S.
Si certains clubs comme le RWS Bruxelles, l’Union Saint-Gilloise ou l’Antwerp ont été conviés ce lundi soir à l’Union belge, Tubize ne l’a pas été. Pour Michel Lekime, le délégué de Tubize, c’est une bonne nouvelle.
« Le dossier devait être présenté le 15 février et le club a dû rendre des documents en mars pour le compléter », explique-t-il. « Depuis le club n’a pas reçu de nouvelle. C’est donc quelque chose de positif. Cela veut dire que notre dossier est complet. »
Les Tubiziens devraient être fixés dans les prochains jours quant aux modalités de la licence.
WHITE STAR
Une première réussie pour Koné
CH.ST
Isaac Koné a tenu la baraque en défense.
Devaux
Aligné pour la première fois dans l’axe de la défense aux côtés de l’Ukrainien, Denis Pyrchynenko, Isaac Koné a passé une soirée plutôt tranquille, la faute à un Seraing impuissant offensivement.
« Tout s’est très bien passé. Quand tu évolues dans l’axe de la défense, tu te dois d’être complémentaire avec ton coéquipier. Ici, c’était la première fois que j’évoluais avec Denis (Pyrchynenko) mais nous avons vite compris comment l’autre jouait et quels étaient ses points forts ou faibles. Nous communiquions avec le regard et en anglais quand c’était nécessaire », souligne celui qui a pour habitude de retrouver les Samuel Fabris ou Armand Niankou à côté de lui dans l’entrejeu. « Nous avons su que nous allions jouer ensemble jeudi ou vendredi et le courant est directement passé. D’ailleurs, cela s’est vu sur la pelouse puisque nous n’avons jamais été mis en danger et nous n’avons pas concédé de but. J’ai déjà dépanné plusieurs fois en défense mais je ne vais pas m’en plaindre. Si je dois terminer la saison à ce poste, je m’en contenterai. L’important est d’être sur le terrain et d’aider l’équipe à gagner. »
En même temps, les joueurs de Seraing n’étaient pas très inspirés. Le mérite est quand même là et la victoire aussi. Un succès qui permet aux Étoilés de rester dans le bon wagon.
« Seraing a utilisé beaucoup de longs ballons. Il suffisait donc d’être dans la bonne zone. Nous n’avons peut-être pas assisté à un beau spectacle mais le plus important reste la victoire. Nous ne sommes pas le Barça ou le Real mais, en cette fin de saison, les points sont plus importants que le jeu développé. Maintenant, nous allons regarder match par match sans se soucier de l’Antwerp. Le titre est mathématiquement toujours possible mais on ne veut pas y penser sinon on pourrait trembler comme les Anversois. »
EUPEN
Eupen revient à trois points de la 1 re place
Les Pandas mettent la pression sur l’Antwerp grâce à leur reluisant 18 sur 18…
ALAIN SIEMES
Si Eupen continue son sans faute, il sera proche de la D1A.
FH
À quatre journées du terme de la compétition, Eupen a réalisé une nouvelle excellente opération au classement général en évinçant Lommel tout en profitant du nouveau faux pas de l’Antwerp à domicile…
LOMMEL 0
EUPEN 3
Les buts : 47 e et 75 e Taulemesse ( 0-2), 88 e Kenne ( 0-3).
Lommel : Pirard, Goossens, Neven, Lenaerts, Deferm (76 e Bertjens), Berben (87 e Deville), Ansah (83 e Paoli), Gueroui, Gaethofs, Scheelen, De Belder.
Eupen : Niasse, Kenne, Hackenberg, Timmermans, Al-Abdulrahman, Ocansey (86 e Jeffrén), Garcia, Dufour (88 e George), Afif, Onyekuru (46 e Taulemesse), Cases.
Cartes jaunes : 63 e Garcia, 69 e Goossens, 85 e Lenaerts.
Carte rouge : 61 e Gueroui.
Arbitre : M. Put.
Fort de son reluisant 15 points sur 15, Eupen se déplaçait à Lommel avec une certaine confiance tout en étant conscient de la rudesse de la tâche chez un opposant où il avait souvent rencontré des difficultés pour s’imposer dans le passé. Mieux, les hommes de Jordi Condom savaient qu’ils pouvaient revenir à 3 unités de la première place, suite à la défaite de l’Antwerp sur sa pelouse contre le Lierse la veille.
PLUS DE FRAÎCHEUR
En ne modifiant pratiquement plus son onze de base depuis début février, tout en gardant la confiance en Niasse dans les buts alors que Van Crombrugge est opérationnel, l’entraîneur espagnol prenait une sage décision. Après une première période relativement équilibrée avec deux opportunités pour les visités et un but logiquement annulé de De Belder pour hors-jeu, Eupen passait la vitesse supérieure avec effet immédiat. Après la pause, Taulemesse forçait un corner puis il se trouvait à la bonne place pour ouvrir le score suite à un caviar de Cases (0-1). Peu après l’heure de jeu, Gueroui était logiquement prié de rejoindre le vestiaire suite à une faute agressive sur Garcia. Ensuite, Taulemesse doublait la mise et Kenne terminait le travail dans les derniers instants, même si Hackenberg avait sauvé un envoi de Paoli sur la ligne. Suite à une bonne gestion de rencontre, Eupen garde le sourire.
« Il faut poursuivre dans la même voie contre Virton, sans nous focaliser sur une autre chose » , reconnaissait Jordi Condom. « Nous abordons peut-être la dernière ligne droite avec plus de fraîcheur physique et mentale, tout en étant en confiance. »
RETOUR
Croire au titre
AS
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Grâce à sa victoire méritée chez les Limbourgeois et surtout à la défaite de l’Antwerp sur sa pelouse contre le Lierse, Eupen se retrouve à trois petites unités de la première place à 4 journées de la fin de la compétition en D2. Si ce retour en grâce peut tenir du miracle car les Pandas luttaient encore pour une place dans le top 8 début février, le staff et les joueurs restent les pieds sur terre en refusant de parler ouvertement du titre. « Il faut continuer à prendre les matchs comme ils viennent, car la pression n’est pas sur nos épaules. Certes, nous réalisons un beau parcours actuellement, mais tout peut aller très vite dans le football. Le plus important est le match de samedi face à Virton ».
« Lixhe, pas ma priorité »
D.S.
S’il reconnaît avoir rencontré les dirigeants de Lixhe il y a une quinzaine de jours, Jeffrey Rentmeister dément avoir donné sa parole au club visétois. « Lixhe, ce n’est pas ma priorité » , assure-t-il, avouant qu’il a des contacts avec quatre clubs de niveau national mais aussi, grâce à l’appui de son ami Guillaume Gillet, avec deux clubs corses, Borgo et le CA Bastia. « Je n’ai encore pris aucune décision, qui s’apparente aussi à un choix de vie » , ajoute celui qui ne ferme pas la porte à Seraing, son employeur actuel. « Je suis un homme de parole. Avant de prendre une décision, Mario Franchi et Vincent Ciccarella seront les premiers à en être informés. C’est une question de respect… »
FLORIAN TAULEMESSE RAVI AVEC SES DEUX BUTS
« Ça fait du bien au moral »
Dix buts cette saison.
Cl. D.
Florian, que dire après ce nouveau succès d’Eupen ?
Il s’agit d’une victoire collective méritée, nous permettant de revenir à trois points de la première place du classement général. Maintenant, il ne faut pas commencer à se projeter dans l’avenir, mais il faut continuer à se concentrer uniquement sur notre prochain duel face à Virton au Kehrweg. D’ailleurs, si nous sommes battus samedi contre les Gaumais, tout redeviendra directement plus compliqué pour Eupen.
Nous imaginons que vos deux buts vous font du bien au moral…
C’est exact ! Je vis une saison plus compliquée, après avoir vécu deux ans à Eupen dans la peau d’un titulaire indiscutable. Maintenant, je tiens quand même à souligner que si l’on ne m’avait pas refusé trois buts parfaitement valables, mon bilan de sept réalisations et huit passes décisives à la fin du premier tour, était meilleur que lors du dernier championnat. Heureusement que ma femme et ma fille m’ont bien aidé à vivre ce moment délicat pendant deux mois, et je leur dédicace mes deux goals inscrits à Lommel. Je pense également à Henry Onyekuru, car il respire la grande forme et j’espère que sa blessure ne sera pas trop importante.
Vous croyez au titre ?
Après avoir livré un match décisif lors de la dernière journée en championnat à Westerlo, puis un autre lors des playoffs à Louvain, c’est beau pour notre club d’être revenu dans la course et de pouvoir encore croire à nos chances de montée en D1. Néanmoins, il faut rester calme tout en gardant en mémoire le maigre bilan de 7 points sur 27 quand nous étions dans le creux. Si nous avions pris un peu plus de points lors de cette période délicate, nous serions peut-être largement en tête de la compétition, mais il ne faut jamais vivre avec le passé.
VIRTON
Chardome, de Vesqueville à la Proximus League
Le jeune joueur de 20 ans a fait ses débuts en équipe première
STÉPHANE MARCHESANI
Le défenseur a fait une bonne entrée au back droit.
JPL
Malgré une pluie de défections (7 absents tout de même), l’Excelsior Virton a sorti une assez bonne prestation durant une bonne heure face à l’Union Saint-Gilloise ce samedi. Si la dernière demi-heure a été plus délicate, elle aura vu un produit du centre de formation effectuer ses grands débuts en équipe fanion. En effet, Pierre Chardome (20 ans) a goûté pour la première fois de sa carrière à la Proximus League.
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Originaire de Saint-Hubert, Pierre Chardome a profité d’un coup reçu par Demba Thiam pour être lancé dans le grand bain au poste de latéral droit. « J’ai effectué mes débuts en diablotins à Vesqueville », sourit celui qui aura passé ensuite trois ans à Saint-Hubert avant de débarquer en Gaume en U13. Cité parmi les solutions potentielles à l’hécatombe en défense, il aura joué un gros quart d’heure en comptant les arrêts de jeu. « Vu tous les absents, je m’attendais un peu à être repris. Par contre, rien n’était certain, il y avait toujours un doute. J’ai donc été très content lorsque j’ai été appelé vendredi pour aller m’entraîner avec l’équipe première. C’est là que j’ai vu mon nom sur la liste des joueurs sélectionnés. Cela a vraiment été un immense plaisir pour moi. »
Il faut dire que dans le football, de nombreux jeunes sont appelés à rejoindre un centre de formation mais peu sont les élus qui parviennent à se frayer un chemin jusqu’à l’équipe première. « Quand on arrive, c’est évidemment un rêve d’un jour porter le maillot de l’équipe fanion. Mais, même si on y pense, on a du mal à se l’imaginer, ça paraît pas très concret et très loin. Je ne vais pas dire que j’ai réalisé un rêve ce samedi mais plutôt que j’ai atteint un objectif que je m’étais fixé. »
Car s’il soupçonnait que son nom allait figurer sur la feuille de match, le Borquin ne s’imaginait pas fouler la pelouse du stade Yvan Georges. « Pour être franc, je pensais que j’allais passer tout le match tranquillement assis sur le banc. J’ai donc été surpris de m’échauffer pendant une grande partie de la seconde période et encore plus de monter au jeu. Je dois d’ailleurs avouer que j’étais vraiment stressé avant de rentrer sur le terrain. Après, une fois qu’on est dans le match, on n’y pense plus trop. La seule chose qu’on veut, c’est tout donner pour faire bonne figure. Je ne voulais pas mettre mon équipe dans la galère. »
Et au final, le gamin ne s’en est pas mal sorti du tout même s’il est conscient que le chemin à parcourir est encore long. « On va dire que c’était pas mal. Je n’ai pas eu trop de peine à trouver mes marques et je dois dire que j’ai eu la chance d’avoir Simon Dupuis à mes côtés. Il n’a pas hésité à beaucoup me parler et me conseiller pour que ça se passe bien et je l’en remercie. Après, je ne suis pas trop satisfait de mon placement sur la toute grosse occasion unioniste en fin de match. J’étais trop sur mon côté, j’aurais dû plus coulisser dans l’axe. Mais, avec la pression que j’avais, je trouve que je m’en suis plutôt bien sorti. »
Durant son quart d’heure de présence sur le terrain, le latéral droit a pu constater la différence entre la D2 et le championnat espoir. « C’est difficile de juger sur un cours laps de temps mais on voit tout de suite qu’on joue avec des hommes. L’engagement est bien plus conséquent et tout est plus tactique aussi. Maintenant que j’y ai goûté, j’espère pouvoir apparaître encore sur la feuille de match d’ici la fin de saison. Mais pour ça, il faudra voir quand les absents vont revenir. »
Et plus que la fin de saison, Pierre Chardome pense déjà au prochain exercice où, en D1 amateurs, la porte sera certainement ouverte pour l’un ou l’autre jeune. « Le président nous a déjà parlé et je dois dire que son discours a été vraiment motivant. J’espère pouvoir faire partie du noyau la saison prochaine. Je vais en tout cas travailler pour. »
IL N’AVAIT PLUS JOUÉ DÉFENSEUR CENTRAL DEPUIS 2006
« Encadrons bien les jeunes »
Simon Dupuis.
JPL
Les supporters virtonais les plus anciens se souviendront certainement que Simon Dupuis a fait ses débuts en équipe première en tant que défenseur central. C’était en 2006. « C’est Sébastien Grandjean qui m’a fait définitivement passer dans le milieu de terrain », glisse celui qui porte le brassard quand Guy Blaise n’est pas sur le terrain. « J’ai vite retrouvé mes marques ce samedi et on peut même dire que je me suis senti assez à l’aise. Ça m’a fait plaisir de jouer là. On a bien communiqué avec Alex (Harvey) et on a sorti un bon match le tout en gardant le zéro derrière. »
Il faut dire que Lynel Kitambala n’a pas trop eu voie au chapitre face à la paire Dupuis-Harvey. « A l’aller avec Fauré, c’était surtout des longs ballons et des duels. Ici, on savait que ce serait plus rapide et on a bien fait attention. » Si les Gaumais ont eu chaud à la dernière seconde, ils n’auraient pas volé un but non plus dans ce match. « C’est vrai que Mayron (De Almeida) s’est créé deux ou trois possibilités. Vu leur énorme occasion à la fin, je pense qu’on peut dire que ce nul est plus ou moins logique. »
Et si les Virtonais ont livré un bon match, ces deux nouvelles unités de perdues rapprochent un peu plus le club de la D1 amateurs. C’est maintenant Lommel qui occupe la 8e place et les Campinois comptent neuf unités de plus que les Gaumais à quatre matches de la fin. « C’est sûr qu’on n’a pas fait de bonne opération mais au moins on prend plus de plaisir depuis quelques semaines. On espère que ça va continuer comme ça jusqu’à la fin de la saison et qu’on pourra préparer le prochain championnat sur de bonnes bases. En attendant, on sait que des jeunes comme Pierre (Chardome) seront susceptibles de faire leur apparition, ce sera à nous de les encadrer convenablement pour qu’ils vivent une belle expérience. »
Blaise ne prolongera pas à l’Excel
Guy Blaise, le mythique capitaine de Virton, a pris sa décision. Il ne portera plus les couleurs gaumaises la saison prochaine.
Le défenseur central de 35 ans évolue dans le club depuis… 28 saisons. Avec l’équipe première, il a pour le moment disputé 395 matches en championnat. Cette saison, il a perdu sa place de titulaire. On ne connaît pas encore sa future destination mais c’est certain que les offres ne vont pas manquer !
SERAING
Seraing peut oublier le top 8
Les Sérésiens n’ont jamais su trouver la faille
CHRISTOPHER STELLA
La montée au jeu de trois éléments offensifs en deuxième période n’a rien changé.
Smets
1
2
PreviousNext
En s’inclinant sur la pelouse du RWS Bruxelles, les Sérésiens ont quasiment dit adieu à au top 8. Au-delà du résultat négatif, c’est surtout le jeu proposé qui a déçu.
RWS Bruxelles 1
Seraing 0
Le but : 43 e Grisez (1-0).
RWSD Bruxelles : Belin, Pyrchynenko, Kone, Duplus, Huyghebaert, Niankou, Aerts (42e, Lokilo), Diallo (69e, Joachim), Fall, Grisez (82e, Guinot), Traore.
Seraing : Mignon, Dachelet, Bojovic, D’Onofrio, Bonemme, Camara, Pierrot (77e, Senakuku), Cascio, Nsor (46e, Momi), Bossekota (65e Said), Gueye.
Cartons jaunes : Fall, Joachim, Nsor, Cascio.
Arbitre : M.Laforge.
Pour son premier match à Bruxelles depuis les attentats qui ont touché la capitale, le RWS Bruxelles et son adversaire Seraing ont respecté une minute de silence avant le début de la rencontre.
Sur la pelouse, les 22 acteurs démarraient la rencontre en mode mineur. Sur un terrain difficile et rebondissant, le beau jeu n’était pas de rigueur. En revanche, le RWS Bruxelles se montrait le plus entreprenant en zone offensive. D’ailleurs Mignon, le portier visiteur, a gardé son équipe dans la partie puisque, dans le jeu, les Sérésiens se montraient très timorés. Les efforts ont toutefois fini par payer pour les locaux puisque Grisez délivrait les siens d’un joli coup de tête à deux minutes de la pause.
SERAING TROP NERVEUX
« Notre première mi-temps fut très nerveuse », pestait le coach de Seraing en conférence d’après-match. « Cependant, nous étions bien organisés. C’est ce qui nous a permis de tenir le 0-0 aussi longtemps… jusqu’à ce but juste avant la mi-temps. »
Mené au score, José Jeunechamps tentait le tout pour le tout en injectant trois éléments à vocation offensive. Momi, Said et Senakuku devaient apporter du sang neuf et davantage de danger, en vain.
« Ce but tombe vraiment mal parce que j’aurais aimé remettre de l’ordre avant le second acte. Après, la volonté et la manière étaient présentes mais nous sommes restés stériles. »
La défense étoilée ne bronchait pas et restait solide. Traoré aurait même pu doubler la marque mais Mignon sortait à nouveau le grand jeu.
BOJOVIC : GROSSE FRAYEUR
En fin de rencontre, tous les Sérésiens ont retenu leur souffle lorsqu’ils ont entendu Bojovic hurler de douleur dans le petit rectangle du RWS Bruxelles. José Jeunechamps ayant déjà effectué ses trois changements, Seraing était contraint de terminer les dernières minutes de la rencontre en infériorité numérique. Plus de peur que de mal cependant pour le capitaine puisqu’il s’agirait d’une grosse entorse.
« Je suis mal retombé et un joueur adverse m’est tombé dessus aussi. Fort heureusement, je n’ai pas entendu de crac. À mon avis, c’est une grosse entorse mais je vais quand même effectuer une radio pour en être sûr », expliquait-il un sac de glace sur la cheville et sautillant dans les couloirs du stade Edmond Machtens.
Une défaite logique donc pour Seraing qui n’a jamais été en mesure d’inquiéter la défense adverse. Une défaite qui anéanti tous les espoirs de top 8, au plus grand désarroi de son entraîneur.
« Être hors du top 8 est une grosse déception. Depuis que je suis là, Seraing n’a pas ménagé ses efforts et je trouve que quand on donne, on est en droit de recevoir. Et aujourd’hui, ce n’est pas le cas. C’est dommage », concluait le coach sérésien.
Bonemme : « On a manqué beaucoup trop d’occasions »
C.S.
Opposé à Mamadou Fall, Axel Bonemme a passé un samedi soir très compliqué. Dépassé en première période, il a rectifié le tir en deuxième si bien que l’on n’a plus vu l’attaquant sénégalais. Malheureusement, il ne pouvait que constater cette nouvelle défaite.
« En première période, nous ne nous sommes pas trouvés. Nous étions trop précipités et nerveux alors que ça n’en valait pas la peine. Nous avons vraiment laissé notre football au vestiaire », confiait-il à l’issue de la rencontre. « À la pause, l’entraîneur a poussé un coup de gueule nécessaire mais nous devions quand même courir après le score. »
Malgré une légère amélioration dans l’état d’esprit et dans le jeu, les Sérésiens n’ont jamais été en mesure d’apporter le danger dans le rectangle adverse. La défaite était donc inévitable. Une défaite qui complique évidemment la situation.
« Ce n’est jamais facile de jouer ici. Le RWS Bruxelles est une formation physique et qui va très vite sur les flancs. Malgré nos efforts, nous ne nous sommes pas créés d’occasion. Impossible de faire un résultat dans ces conditions. Après cette défaite, nous sommes évidemment déçus et conscients que le top 8 s’est éloigné un peu plus. C’est vraiment dommage parce que nous avons des qualités. Nous devons en vouloir qu’à nous-mêmes. Nous sommes les seuls responsables de cet échec. Nous avons manqué beaucoup trop d’occasions de garder espoir. C’est dommage. »
PLUS DE PEUR QUE DE MAL
Lamort : malaise
Infection cardiaque.
Kip
Samedi, Valentin Lamort a été victime d’un malaise qui a été pris très au sérieux par le corps médical du RFC Seraing. Après avoir été admis à l’hôpital et avoir subi plusieurs examens médicaux, cet élément offensif acquis durant l’été dernier à Couvin-Mariembourg, se portait mieux hier matin. Il a en fait été victime d’une infection cardiaque et restera encore en observation jusqu’à ce lundi. José Jeunechamps l’avait sélectionné pour disputer, vendredi, le match des Espoirs entre Seraing et le White Star Bruxelles.
« Lixhe, pas ma priorité »
D.S.
S’il reconnaît avoir rencontré les dirigeants de Lixhe il y a une quinzaine de jours, Jeffrey Rentmeister dément avoir donné sa parole au club visétois. « Lixhe, ce n’est pas ma priorité » , assure-t-il, avouant qu’il a des contacts avec quatre clubs de niveau national mais aussi, grâce à l’appui de son ami Guillaume Gillet, avec deux clubs corses, Borgo et le CA Bastia. « Je n’ai encore pris aucune décision, qui s’apparente aussi à un choix de vie » , ajoute celui qui ne ferme pas la porte à Seraing, son employeur actuel. « Je suis un homme de parole. Avant de prendre une décision, Mario Franchi et Vincent Ciccarella seront les premiers à en être informés. C’est une question de respect… »
TUBIZE
Tubize flambe encore contre les grands
Les Tubiziens ont été solides et l‘ont emporté face au Cercle après la désillusion à Coxyde
OLIVIER EGGERMONT
Les Tubiziens ont réussi à se reprendre après un décevant 1 sur 6.
Devaux
>
Quinze jours après la cruelle désillusion vécue à Coxyde, Tubize avait à cœur de se reprendre face à un gros poisson. Mais qu’à cela ne tienne, les Brabançons wallons ont prouvé cette année qu’ils étaient plus à l’aise face aux grosses cylindrées que contre les sans-grades. De plus, la défaite surprise de l’Antwerp face au Lierse ce vendredi pouvait booster les Sang et Or. Pourtant, la première mi-temps ne répondait pas aux attentes. Colbert Marlot avait clairement mis l’accent sur une défense plus solide. Notamment en alignant de concert Ba, Betsch et Di Stefano au milieu de terrain. Les trois joueurs verrouillaient bien l’entrejeu et les Brugeois n’arrivaient pas à se montrer dangereux sauf via Doumbouya. Mais en contrepartie, les Tubiziens manquaient sérieusement d’ambitions offensives. Les spectateurs n’avaient pas une occasion à se mettre sous la dent mis à part une frappe puissante de Ba. Les 22 acteurs rentraient donc au vestiaire après 45 minutes intenses mais peu prolifiques.
Le début de la seconde période voyait le Cercle s’enhardir quelque peu et presser plus haut. On pensait alors que les Tubiziens allaient vivre une seconde période difficile. Mais c’était sans compter sur Di Stefano. Le défenseur français déclenchait une frappe croisée surprenante et déflorait la marque de bien belle manière. Et les Tubiziens n’en restaient pas là puisque Fabre doublait la marque quelques minutes plus tard à l’issue d’une phase confuse. Sur du velours, les tubiziens pouvaient se contenter de gérer une fin de match tranquille.
RETOUR DE BETSCH
À la sortie du match, Colbert Marlot avait bien entendu le sourire même s‘il s‘interdisait de fanfaronner après cette victoire de prestige.
« Cette année, c‘est un peu les montagnes russes », souriait-il. « Tout se mérite et dans un match de foot, il faut aussi savoir jouer simple. Ce n’était pas un grand match mais nous avons retrouvé certaines valeurs que nous n’avions pas vues lors des derniers matches. Il fallait resserrer les boulons et donc faire des choix. Quand on gagne, on dit toujours que les choix ont été bons. Nous devions retrouver un équilibre défensif au sein de l’équipe et nous l’avons fait. Après, cela m’a fait plaisir de revoir des gars comme Di Stefano et Betsch sur le terrain. »
Après une première mi-temps solide, les Tubiziens ont mal commencé le second acte mais le but de Di Stefano a tout changé. Maintenant, Tubize se rendra ce vendredi au Lierse et peut mathématiquement assurer son maintien dans le top 8 en cas de victoire.
« Quand nous avions perdu face à eux, j’avais dit qu’ils seront dans le top 8. Vu leur niveau actuel, ce sera dur de les battre. »
De quoi retrouver le podium.
WHITE STAR
RWSB s‘impose
dans la douleur
Grégory Grisez a délivré les siens et enfoncé les Sérésiens
En s’imposant face à
Seraing, les Étoilés ont
repris leur marche en
avant tout en évinçant
les Sérésiens de la course au
top 8.
Pour son premier match à
Bruxelles depuis les attentats qui
ont touché la capitale, le RWS
Bruxelles, et son adversaire Seraing,
ont respecté une minute de
silence avant le début de la rencontre.
Du côté des Étoilés, Samuel
Fabris et Noël Soumah
étaient absents. John Bico a donc
dû aligner une nouvelle paire in-
édite dans l‘axe de la défense avec
Prychynenko et Kone. Du côté de
Seraing, José Jeunechamps a pré-
féré débuter sans Hilaire Momi,
convoité par le RWS Bruxelles lors
du mercato hivernal, et Jeffrey
Rentmeister, qui avait débuté la
saison à Molenbeek avant de résilier
son contrat.
Sur la pelouse, les 22 acteurs dé-
marraient la rencontre en mode
mineur. Sur un terrain difficile et
rebondissant, le beau jeu n‘était
pas de rigueur. En revanche, le
RWS Bruxelles se montrait le plus
entreprenant en zone offensive.
D‘ailleurs Maxime Mignon, le portier
visiteur, a gardé son équipe
dans la partie puisque, dans le
jeu, les Sérésiens se montraient
très timorés, ne parvenant pas à
combiner ou à inquiéter la dé-
fense étoilée.
Les efforts ont toutefois fini par
payer pour les locaux puisque
Grégory Grisez délivrait les siens
d‘un joli coup de tête à deux minutes
de la pause.
Mené au score, José Jeunechamps
tentait le tout pour le tout en injectant
trois éléments à vocation
offensive. Hilaire Momi, Hicham
Said et Erwin Senakuku devaient
apporter du sang neuf et davantage
de danger, en vain. La dé-
fense étoilée ne bronchait pas et
restait solide. Moussa Traoré aurait
même pu doubler la marque
mais Mignon sortait à nouveau le
grand jeu.
Une victoire logique donc pour le
RWS Bruxelles qui a su inscrire
son but au meilleur moment et
gérer le résultat dans une rencontre
difficile.
« UN MATCH D’HOMMES »
« Nous avons retrouvé notre
marque de fabrique : la solidité. Je
suis vraiment content des joueurs
car ils ont respecté les consignes et
ont fait preuve d‘un état d‘esprit remarquable.
De plus, nous nous
sommes créé des occasions, ce qui
est toujours positif », soulignait
John Bico à l‘issue de la rencontre.
« C‘était un match à enjeu pour les
deux équipes donc il ne fallait pas
s‘attendre à un duel de ballerines
mais plus à un match d‘hommes.
Nous n‘avons peut-être pas vu du
beau football ce soir (ndlr. lisez samedi
soir), mais le plus important
était de prendre les trois points et de
rester dans le bon wagon. »
Prochaine échéance dans deux semaines
face au Cercle de Bruges
puisque les Étoilés seront bye le
week-end prochain. –
Les tournants
9e : le coup franc botté par Bossekota
arrive dans les mains de Jordi
Belin.
2 10e : Traore décale vers la droite
pour Fall qui centre à ras de terre.
Traore reprend le cuir mais son envoi
est repoussé par Mignon.
2 30e : Cascio reprend un coup franc
sérésien mal tiré mais son tir passe à
côté.
2 43e : centre de Frédéric Duplus de
la droite, Grégory Grisez saute plus
haut que la défense de Seraing et fusille
Mignon de la tête (1-0).
2 56e : Moussa Gueye se retourne et
tente une frappe lointaine mais ça
passe au-dessus.
2 63e : centre de Grisez au deuxième
poteau. Traore reprend de la tête
mais commet une faute en même
temps sur Mignon qui avait détourné
le cuir.
2 65e : Traore se retrouve seul face à
Mignon mais il rate son face-à-face
LES BULLETINS
6,5 BELIN : le remplaçant de
Vanhamel n’a pas été souvent
mis à contribution mais s’est
montré exemplaire dans les airs
quand il le fallait.
7 DUPLUS : le capitaine étoilé a
encore fait parler toute son
expérience et n’a pas hésité à
encourager ses troupes quand
ça allait moins bien.
6 PYRCHYNENKO : il lui a fallu
un peu de temps pour s’acclimater
mais ne s’est pas trop
mal débrouillé. Son physique
est un atout indéniable.
6 KONE : replacé dans l’axe de
la défense, Isaac a fait preuve
d’intelligence dans le placement
et n’a pas laissé d’espace à
Gueye notamment.
6 HUYGHEBAERT : un match
sobre et efficace. Des relances
très propres et une bonne lecture
du jeu.
7 NIANKOU : il a été impérial
dans les airs malgré les tailles
imposantes de Camara ou encore
Nsor dans l’entrejeu. Il a
fait énormément de bien dans
les duels aussi.
5,5 AERTS : une bonne entame
de match avant de sortir sur
blessure.
6,5 DIALLO : une bonne vision et
une intelligence dans la
construction.
6 FALL : sa première incursion
a failli amener un but. Par la
suite, il a connu un peu plus de
soucis pour amener le danger.
6 GRISEZ : s’est montré impuissant
sur son flanc et a souvent
été réprimandé par Bico mais
son but sauve son match.
6,5 TRAORE : beaucoup d’activités
mais a manqué de lucidité
dans le dernier geste.
REMPLAÇANTS
5,5 LOKILO : une rentrée intéressante
dans un poste inconnu.
5 JOACHIM : une jaune et c’est
tout.
NC GUINOT –
EUPEN
« Une saison mitigée »
Tel est le bilan du régional Brandon Deville à Lommel qui reçoit Eupen ce soir à 20 h
ALAIN SIEMES
Brandon Deville n’a plus beaucoup joué depuis l’arrivée d’un nouvel entraîneur.
NL
Au contraire du match aller où il était titularisé avec Lommel, Brandon Deville se retrouvera sur le banc face aux Pandas avant de chercher un nouveau challenge sportif car son option n’a pas été levée.
>
Fort de son bilan de cinq victoires consécutives, Eupen se rendra à Lommel avec la ferme intention de poursuivre son retour vers la première place occupée par l’Antwerp. Cependant, Lommel lutte activement pour une position dans le Top 8 afin de pouvoir évoluer en D1B lors de la prochaine compétition, et rien ne sera simple pour les germanophones.
De son côté, Brandon Deville va vivre ce duel qui lui tient particulièrement à cœur, depuis le banc de touche.
« C’est exact, car je n’ai plus beaucoup de temps de jeu depuis l’arrivée de notre nouvel entraîneur et des deux renforts offensifs de Lokeren et Geel. En fait, même si je suis à chaque fois repris sur le banc et que je suis monté au jeu lors des matchs amicaux et en espoirs, je n’ai plus joué une minute lors de nos quatre dernières rencontres. »
D’ailleurs, notre régional ne se fait guère d’illusions quant à son futur dans sa formation actuelle.
« Mon option d’une saison devait être levée pour la fin du mois de mars et je ne compte plus dessus. Je vais devoir trouver un nouveau challenge pour la saison prochaine et mon objectif est de rester en Belgique, même si je sais très bien que cela ne sera pas évident avec la réforme du football belge. Quant à l’étranger, il est difficile de se faire une place au soleil quand tu ne perces pas dans ton propre pays. »
« EUPEN RESTE TRÈS SOLIDE »
Même si Brandon Deville n’a plus trop les faveurs de son entraîneur et qu’il ne commencera pas le duel face aux Eupenois, il suit toujours attentivement les prestations de son adversaire du jour. « Ils étaient à notre niveau voici quelques semaines et grâce à cinq succès consécutifs, ils ont retrouvé leur mot à dire dans la lutte pour le titre. Malgré le fait d’avoir perdu des éléments de valeur comme Curto et Rodriguez, Eupen reste très solide et il faudra vraiment s’en méfier car le danger peut venir de partout sur le plan offensif. De notre côté, on peut enchaîner deux victoires consécutives puis perdre de stupides points face à des opposants largement à notre portée. Si nous désirons terminer dans le top 8, il faudra se montrer régulier lors des cinq dernières rencontres de la saison, en commençant par ce soir contre les Pandas. »
En couple dans la vie de tous les jours et vivant actuellement dans la région liégeoise avec sa copine, Brandon Deville effectue les lointains trajets vers Lommel en compagnie du gardien de but prêté par le Standard, Lucas Pirard.
JORDI CONDOM RESTE LES PIEDS SUR TERRE
« Un déplacement difficile »
AS
Jordi Condom.
Belga
Après un week-end de repos pour recharger les batteries, Eupen entame la dernière ligne droite de son championnat 2015-2016 avec une sortie délicate à Lommel. Néanmoins, les hommes de Jordi Condom sont dans une spirale positive avec 15 points sur 15 et quatorze buts marqués pour trois encaissés. « C’est juste », lance le mentor. « Mais je me méfie particulièrement de ce déplacement difficile, car Lommel est une équipe bien organisée jouant parfaitement le contre. De plus, nos opposants sont toujours concernés par le top 8 et ils donneront tout pour s’y maintenir lors de leurs dernières sorties. De notre côté, il faut continuer à regarder uniquement nos prestations sans se soucier des autres et nous prenons match par match sans nous projeter trop loin dans cette compétition où de nombreuses surprises arrivent pratiquement toutes les semaines. »
Après ce déplacement toujours délicat à Lommel, les Pandas recevront Virton au Kehrweg avant de se rendre à Tubize pour un premier choc au sommet. Ensuite, ils accueilleront Geel avant de peut-être disputer une joute décisive pour le sacre à l’Antwerp, si le matricule 1 perd quelques plumes entre-temps et que les Pandas réalisent un carton pratiquement plein.
À noter que tout le staff médical des germanophones, articulé autour des médecins Eduardo Mauri et le Jalhaytois Bertrand Vanden Bulck, a été reconduit pour la prochaine compétition. Quant au staff sportif, il faudra encore attendre un petit moment, même si tous les voyants semblent au vert pour Jordi Condom et Manel Exposito.
RAOUL KENNE EST OPTIMISTE
« Pas droit à l’erreur »
AS
Avec 2.168 minutes à son compteur, Raoul Kenne est le deuxième joueur d’Eupen à bénéficier du plus de temps de jeu depuis l’entame de la saison, derrière le capitaine Luis Garcia (2.199). Avant le déplacement à Lommel, le flanc défensif est optimiste mais réaliste. « Si nous désirons avoir encore un mot à dire dans la lutte pour le titre, nous n’avons pas droit à l’erreur. Cependant, la pression n’est pas sur nos épaules car nous étions encore en lutte pour le top 8 voici à peine deux mois et nos cinq victoires consécutives ne doivent pas nous faire pavoiser pour la cause. En plus, vous savez comme moi que Lommel est toujours un opposant redoutable à domicile ou en déplacement, avec son jeu au sol et sa vitesse en reconversion offensive. » Néanmoins, le jeune Camerounais accepte d’évoquer la lutte pour la première place. « Tout peut arriver dans cette compétition particulièrement partagée et nous serions stupides de ne pas y croire à fond ! L’ambiance dans notre groupe est parfaite et tout le monde tire à la même corde grâce à une grande solidarité entre les joueurs et le staff sportif. Nous allons jouer les cinq dernières rencontres à fond. »
VIRTON – UNION
Frank Defays : « Ne pas tout chambouler »
Virton, qui sera déforcé ce soir, veut entretenir l’espoir de se sauver tout en préparant déjà le futur
STÉPHANE MARCHESANI
Blaise, Angiulli, Salem, Franquart et Romey sont indisponibles pour ce samedi.
JPL
L’échéance mathématique s’approche de plus en plus pour des Virtonais à qui il ne reste que cinq matches cette saison. Le couperet pourrait même déjà tomber ce week-end en cas de défaite face à l’Union Saint-Gilloise. Frank Defays, l’entraîneur virtonais, fait le point sur les échéances à venir.
>
1
Le match de la dernière chance? « Ne pas trop y penser »
Les carottes pourraient être définitivement cuites pour Virton en cas de défaite conjugué à un succès du Lierse (contre l’Antwerp) et de Lommel (contre Eupen). « Nous sommes dans l’état d’esprit de finir la saison en prenant les matches les uns après les autres en essayant de remporter les trois points à chaque fois », glisse Frank Defays, l’entraîneur gaumais. « Nous ne parlons pas de match de la dernière chance. On essaie de faire abstraction du contexte pour ne pas mettre trop de pression sur le groupe. Nous ne sommes pas des profs de math mais des footballeurs. »
Tout en évitant de parler du contexte, les Virtonais sont bien entendus conscients de la situation. « Je pars du principe que tout le monde la connaît. Cela doit être une évidence chez chacun. Je ne peux pas imaginer qu’un de mes joueurs ne soit pas au courant de l’importance de ce match. »
2
La défense: un véritable casse-tête pour Frank Defays
Guy Blaise, Fred Salem, Manuel Angiulli et Peter Franquart à l’infirmerie, Raphaël Romey suspendu, il ne reste donc plus que trois défenseurs du noyau A pour ce match (Thiam, Harvey et Lesquoy). Frank Defays va donc devoir bricoler. « On va tâcher de faire au plus simple, on ne doit pas se compliquer la vie », prévient le coach. « Ce sera important de ne pas tout chambouler. » Stagiaire en début de saison, Sacha Linchet aurait pu être une alternative. « Soyons clair, ce ne sera pas le cas. Sacha vit une saison délicate. C’est un garçon qui a besoin d’être à 100% physiquement pour prester à notre niveau et aujourd’hui il ne l’est pas. Et puis on en a parlé cette semaine, je trouve dommage qu’il n’ait pas été plus assidu et mordant pour revenir en forme car il aurait certainement eu du temps de jeu sur les 4-5 derniers matches. C’est un jeune que nous avons identifié comme pouvant reprendre le flambeau des valeurs du club et il est occupé à nous montrer qu’on se trompe. Il semble qu’il cherche à partir et a même été faire un test ailleurs. C’est dommage mais nous ne fermons pas la porte et on essaye de lui ouvrir les yeux. »
Du coup, les alternatives restantes se nomment peut-être Simon Dupuis ou Pierre Chardome, un espoir. Ou alors il reste l’éventualité d’aligner une défense à trois.
3
Virton songe déjà à préparer la saison prochaine
Si le sort des Gaumais est scellé dès ce week-end, on peut s’attendre à voir Frank Defays donner du temps de jeu aux jeunes. « Ils en ont déjà eu pas mal », sourit l’entraîneur. « Mais ce sera certainement le cas et si ça se fait, ce sera fait de manière intelligente. Il n’est pas question de les envoyer au casse-pipe! Il faut les intégrer avec intelligence et au sein d’une équipe qui tient la route histoire de ne pas fausser l’idée qu’on se fait d’eux. En tout cas, dès la semaine prochaine, cinq jeunes viendront en alternance avec nous les mardis et jeudis. »
Il faut dire que le centre de formation sera sollicité si Virton évolue en D1 amateur. « Là aussi, il ne faudra pas compter que sur eux. Il ne faut pas sous-estimer cette fameuse D1 amateur si nous y allons. Quand on prend les équipes qui composent le flop 9, regardez le nombre de points pris contre ces équipes (NDLR: 18/39), cela prouve que ce ne sera pas simple. Le principal objectif pour le futur sera de retrouver de la stabilité. L’idéal est de composer un groupe qu’on peut garder sur le long terme, chose qui n’est plus possible depuis notre titre en D3. L’idéal pour progresser est de changer maximum trois joueurs par saison. Lorsque vous en changez plus de cinq, cela devient plus compliqué. »
« Zout » fatigué, Marin Jakolis est toujours incertain
Repris avec Madagascar pour les rencontres de qualification pour la CAN 2017 contre le Centrafrique, Zotsara Randriambololona a joué une heure à domicile avant de rester sur le banc à Bangui dans la deuxième rencontre. « Il a fait son retour ce jeudi à l’entraînement », précise Frank Defays. « Il m’est apparu un peu fatigué, on verra comment se passe le dernier entraînement. » De son côté, Marin Jakolis se remet d’un coup pris sur le pied. « Jeudi cela allait déjà un peu mieux, on devait faire le point aussi après le dernier entraînement de la semaine. » Hier soir, l’entraîneur virtonais devait également voir quels jeunes pourraient venir prendre place sur le banc.
LE COACH VIRTONAIS PASSERA SA LICENCE PRO EN MAI
Il va faire son stage du côté de Saint-Etienne
S.M.
«A l’école, je stressais pour une bête interro», glisse Defays.
JPL
Après un repos forcé faute d’épreuve organisée par l’Union belge, Frank Defays a dû patienter un an avant de suivre les cours dans l’optique de décrocher sa licence pro. C’est un moment très important dans sa carrière de coach car sans ce précieux diplôme, un entraîneur ne peut pas exercer dans le monde pro. « Cette année se passe très bien, ça travaille », sourit l’entraîneur virtonais. « Comme à l’école, il y aura des examens en fin d’année. C’est prévu pour fin mai. »
Et comme à l’école, il y aura certainement une petite pression sur les épaules. « Tout dépend des personnes, il y a des gens qui arrivent à se foutre de tout, ce n’est pas mon cas. Moi, déjà à l’époque, j’avais tendance à stresser même pour une bête « interro ». Comme avant un match, le stress sera donc présent et il faudra gérer », poursuit celui qui a pour copains de classe Eric Deflandre, Fred Vanderbiest, Ivan Leko ou encore Ivan Vukomanovic.
Et, autre parallèle à faire avec le milieu scolaire, il y a toujours des matières plus compliquées que les autres. « Pour ma part, c’est plus compliqué dès que je dois sortir mon ordinateur et faire des trucs que je n’aime pas trop (sourire). »
Enfin, moment important de l’année : le stage. « Je dois aller pendant trois jours dans un club à l’étranger qui a disputé une compétition européenne. Pour ma part, je vais certainement aller à Saint-Etienne. J’attends d’avoir un contact pour confirmer et organiser tout cela. »
UNION SAINT-GILLOISE
« Elle retrouve son niveau »
S.M.
Invité surprise du podium à la trêve avec un bilan de 35/54, l’Union Saint-Gilloise a perdu Cédric Fauré, son fer de lance au mercato. Le départ de l’ancien Carolo a perturbé la belle mécanique saint-gilloise.
Depuis la reprise, les hommes de Marc Grosjean n’ont pris que huit points en neuf rencontres. « Fauré est parti mais Kitambala est arrivé », note Frank Defays. « Cette équipe a un peu plus de mal après avoir soufflé le chaud pendant tout le premier tour. Les Bruxellois jouaient beaucoup en fonction de Fauré, ils ont donc dû retrouver des automatismes et cela ne se fait pas du jour au lendemain. De plus, cette équipe est promue de D3, il est donc normal qu’elle connaisse un petit passage à vide. Après, cela reste une équipe du top 8 contrairement à nous. Et je trouve qu’elle est occupée à reproposer le jeu qui était le sien comme le confirme leur récent succès 1- 0 contre le White Star. »
EXPRESS
Penalty ref !
ON PREND LES MÊMES…
Comme pour le match aller, la rencontre de ce samedi sera arbitrée par Davy Scroyen. Un arbitre qui ne laisse pas forcément très bon souvenir aux Gaumais. Lors de la rencontre du 1er novembre au Parc Duden, l’homme en noir avait clairement influencé l’issue du débat (défaite 3-1 de Virton) en offrant deux penalties aux Unionistes. Depuis lors, il a officié deux fois en Gaume, le 12 décembre face au Patro (2-2) où il avait sifflé aussi deux penalties, un de chaque côté et le 6 février face à Deinze (0-0) où il avait distribué les cartons à la pelle (9) !
ENTRAÎNEMENT DES GARDIENS.
Tu es gardien de but, tu as entre 8 et 21 ans, tu rêves de t’entraîner avec Virton ? C’est possible. L’Excel propose en effet au keepers de tous niveaux de participer à une séance spécifique distillée par Laurent Deraedt (coach keeper équipe A), Jean-Louis Alexandre (coach keepers jeunes), Frédéric Focan (coach keepers Couvin) et John Kouchane (coach keepers Meux) le 27 avril au Congo. Inscriptions souhaitées pour le 20 avril auprès de Samuel Petit (0497/78.86.35).
SERAING
« Maintenant, c’est moi qui gère les amendes »
José Jeunechamps a déjà changé beaucoup de choses depuis son arrivée au stade du Pairay
DIDIER SCHYNS
José Jeunechamps est en train de remettre de l’ordre à Seraing.
SMETS
Le RFC Seraing abat, ce samedi contre le RWS Bruxelles, l’une de ses dernières cartes sportives pour tenter d’accrocher le top 8. José Jeunechamps attend de ses joueurs le professionnalisme dont il veut doter le club.
« C’est un peu paradoxal, mais on cherche à être un peu plus dans le confort matériel alors que sur le terrain, c’est l’inverse, puisque je veux sortir les joueurs de leur confort, pour qu’ils aient cette faculté à savoir se remettre en question… » Depuis son arrivée à Seraing, officialisée le 9 mars, José Jeunechamps n’a pas ménagé ses efforts pour corriger les nombreux manquements d’une équipe qui ne parvient pas à avancer, mais aussi pour la placer dans un décor et un contexte plus professionnels. « On ne peut pas reculer les murs du stade, mais on peut les embellir » , explique l’entraîneur sérésien, de manière très imagée. « Ce sont des choses qui peuvent sembler anodines et ne doivent pas nous détourner de ce qui reste essentiel, à savoir les matches, mais dans lesquelles je crois… »
« COMME UNE POINTEUSE »
C’est ainsi que dans la salle des joueurs, José Jeunechamps a fait installer un kicker tandis que très bientôt, Petar Bojovic et ses équipiers disposeront d’un jeu de fléchettes et d’une machine à café. « Cela favorise l’esprit de groupe et cela va leur permettre de partager des moments ensemble » , dit-il. « C’est essentiel lorsqu’on exige d’eux qu’ils restent toute la journée au stade… »
L’entraîneur sérésien impose aussi à ses joueurs de signer une feuille lorsqu’ils débarquent au stade. « C’est comme une pointeuse. Je n’ai rien inventé. Être à l’heure, c’est de la rigueur, celle dont on a besoin aussi sur le terrain… »
Dans la foulée, le système des amendes a été revu et corrigé. « Il y en a eu beaucoup au départ, mais c’est retombé » , affirme Jeunechamps. « Je ne veux plus des amendes de 5 euros que personne ne paye. Un retard à l’entraînement, c’est 50 euros, et 25 si on paie tout de suite. Et si ces amendes interviennent à l’approche du match, je propose qu’elles tombent en cas de succès mais que le montant soit doublé en cas de partage ou de défaite. Et c’est moi qui gère la caisse, pour que ce soit le plus transparent possible… »
NOUVEAUX VESTIAIRES
Dans le vestiaire, José Jeunechamps a aussi apporté l’une ou l’autre retouche. Aujourd’hui, des photos plastifiées des joueurs ont été apposées à l’endroit qu’ils occupent tandis qu’avant la rencontre, les vareuses sont soigneusement pendues à un cintre. « Et il y a encore beaucoup de choses à faire si on veut que ça roule beaucoup mieux encore, sans oublier qu’un travail considérable a déjà été effectué au sein de ce club qui, il y a deux ans, évoluait encore en 1 re provinciale » .
L’ancien adjoint d’Albert Cartier et José Riga à Metz rêve ainsi de pouvoir organiser le petit-déjeuner au stade, en cas d’entraînement matinal. Ce sera sans doute possible lorsque toutes les séances seront dispensées au Pairay et plus à Engis. Et donc très vite puisque les travaux relatifs à la construction de nouveaux vestiaires (les actuels seront réaménagés en bureaux, dont ceux du staff technique) et à l’installation d’un terrain d’entraînement synthétique vont pouvoir débuter.
LE MATCH
« Seraing peut revivre »
D.S.
« Cela peut-être un week-end… oxygénant » : la phrase est de José Jeunechamps, qui veut dire par là que Seraing, en cas de succès face au RWS Bruxelles, pourrait s’ériger comme l’un des grands bénéficiaires d’une 30 e journée de championnat où ses rivaux et candidats au top 8 seront soumis à rude épreuve puisque le Lierse se déplaçait hier à l’Antwerp, l’Union va à Virton et Lommel face à Eupen, tandis que Roulers est au repos. « On peut revivre » , dit encore l’entraîneur sérésien qui sait pourtant que rien ne sera simple. Parce que le RWS Bruxelles occupe la 2 e place du classement, à égalité avec Eupen, mais aussi parce que l’équipe bruxelloise n’a concédé que deux défaites à domicile (0-2 contre Tubize et 0-4 face à l’Antwerp), où elle a pris 36 points sur 42. « On devra encore plus être en alerte. C’est une équipe avec des individualités, des garçons dotés d’un potentiel athlétique intéressant, sur le plan de la vitesse et de la taille, mais elle n’est pas imbattable » .
José Jeunechamps a mis l’accent, cette semaine à l’entraînement, sur la solidité à afficher pour espérer signer un résultat positif. Ses adjoints, Stéphane Guidi et Bernard Smeets, ont complété le travail hier en insistant, sur base d’images TV, sur les pièges à éviter et les qualités à faire valoir. « On concède trop de buts et trop d’occasions » , dit le coach du Pairay. « Contre une équipe du niveau du RWS Bruxelles, cela peut-être suicidaire. C’est pour ça qu’il me faudra des gars prêts à 100%… »
RWS BRUXELLES – SERAING
Le RWSB refoulé du Tondreau
F.MI.
La Ville défend le projet du RAQM: pas question de le déloger!
B.
Cela y ressemble, mais non, il n’agit pas d’un poisson d’avril ! Voici quelques semaines, la Ville de Mons a eu un contact avec John Bico, le responsable du White Star, pensionnaire de D2. Le manager bruxellois a expliqué qu’il aimerait « déménager » son équipe au stade Tondreau ! « Nous l’avons vu à 18h le jour même où, avant minuit, il devait déposer le dossier de demande pour la licence », se souvient Stéphane Maucci, chef de cabinet du bourgmestre. « En urgence, donc. Il voulait d’ailleurs que toutes les conventions soient signées ce soir-là pour qu’il puisse les joindre au dossier de licence. Impossible, bien entendu. »
Matériellement, d’abord : ce n’est pas le genre de décision qui se prend en un tournemain. Et puis, les exigences de l’homme fort du White Star ne pouvaient décemment être rencontrées par la Ville de Mons : « Primo, il était d’accord que le RAQM, actuel locataire des lieux, utilise encore le stade Tondreau pendant un an, avant de « dégager » le plancher », confie le représentant de la Ville. « Or, notre priorité va au projet de Quévy-Mons et à ses 450 jeunes. Secundo, il voulait occuper les installations en s’adjugeant toutes les recettes, mais sans débourser un seul euro de location. En fait, il estimait qu’il allait nous apporter, sur un plateau, une équipe professionnelle de D2, voire peut-être de D1. Et donc, cela ne devait rien lui coûter. »
Un autre problème vient du fait que le stade Tondreau n’a pas 8000 places, comme l’impose la fédération pour évoluer en D1 et D2. « Pour que l’Albert puisse y jouer les dernières années, nous avions obtenu des dérogations sur base des budgets prévus pour les T3 et T4. Désormais, c’est une équipe de P1, bientôt de D3 amateure, qui s’y produit. L’installation de deux nouvelles tribunes ne figure donc pas à l’ordre du jour. Or, John Bico tenait à ce que nous lui fournissions des preuves de prochains aménagements censés faire passer la contenance du stade à 8000 places… »
PAS 8.000 PLACES
Comme le veut la procédure, un rapport a été adressé au Collège communal pour faire état de la demande… « qui était, de toute façon, devenue caduque le lendemain de notre rencontre, à minuit et une minute », conclut Stéphane Maucci. « Et depuis, nous n’avons plus eu de nouvelles. »
Si ce dossier en particulier est clos, le chef de cabinet du bourgmestre rappelle que la porte n’est pas fermée. Des collaborations diverses, et pas seulement avec des associations issues du monde du sport, ont déjà été lancées. Et les projets ne manquent pas, sachant que la mise à disposition du stade Tondreau n’est possible qu’à certaines conditions, notamment financières. Il n’est peut-être pas inutile de le rappeler…
AFC TUBIZE – CERCLE BRUGES, CE DIMANCHE À 15H
« Défendre avec une mentalité exemplaire »
MICKAËL FABRI
Quentin Beunardeau.
Devaux
Avec un bilan d’un point sur six et surtout six buts encaissés face à Heist et Coxyde, inutile de dire que Quentin Beunardeau, le portier tubizien, a mal vécu ces deux semaines de relâche.
« Effectivement… », soupire-t-il. « Avec le parcours qu’on a réalisé jusqu’à présent, on n’avait pas le droit de perdre ces points. Six buts encaissés ? Ça ne fait bien sûr jamais plaisir. En encaisser autant face à ces deux équipes, avec tout le respect que j’ai pour elles, est encore plus difficile. Surtout que sur les six, on en offre cinq », poursuit-il.
Cela n’empêche pas le gardien français de garder un état d’esprit positif à l’aube d’un match important face à Bruges. « Ce genre de résultat peut arriver et nous devons absolument nous reprendre. »
Le groupe a donc profité de ces deux semaines pour se remettre de cette énorme déception. Et comme le coach le pointait avec beaucoup de lucidité, le groupe tubizien va devoir « retrouver sa solidité » et se « bouger les fesses » pour aller récupérer les ballons (voir ci-contre).
« Le coach a tout à fait raison », explique Quentin Beunardeau. « Bien défendre commence par une mentalité exemplaire. Je ne dis pas que certains étaient concernés plus que d’autres mais nous devrons absolument resserrer les lignes face au Cercle. »
Une rencontre au sommet qui aura au moins le mérite d’avoir un niveau de concentration naturellement plus élevé. « C’est un top match et tout le monde sera concerné. Si on fait un résultat positif dimanche, je suis persuadé que cela pourra nous relancer et gommera partiellement nos piètres dernières sorties. »
SÉANCE DE HANDBALL
Pour dissiper au maximum l’énorme frustration encaissée lors de ces dernières semaines, Thierry Berghmans, entraîneur des gardiens à Tubize, avait réservé une petite surprise à ses portiers. La semaine dernière, tout ce petit monde a en effet été rendre visite à l’équipe de Handball de Tubize pour une petite séance décalée.
« C’était une première pour moi », confie Quentin Beunardeau. « J’ai trouvé ça très intéressant. C’était une sortie parfaite pour sortir du contexte du foot et se changer les idées. J’ai aussi pu me rendre compte que le handball est très différent du foot. Alors qu’en foot, les ballons viennent plutôt du bas vers le haut, c’est l’inverse en handball. J’ai aussi pu me rendre compte de la puissance que les joueurs ont dans les bras. C’est impressionnant ! »
Une petite séance qui n’a pas été inutile puisque le portier titulaire des Tubiziens a eu l’occasion, en plus d’un peu de cardio, de tester ses réflexes.
EXPRESS
Diallo aux soins
LE NOYAU.
Beunardeau, Saussez, Ulens, Keita, Lefaix, Fabre, Laurent Q., Betsch, Camargo, Deher, Ba, Bocognano, Di Stefano, Laurent M., Henri, Fennouche, Garlito, Laurent M., Henri, Fennouche et Shengelia.
RÉSERVE.
Garcia.
SUSPENDU.
Liard.
BLESSÉS.
Diallo (inflammation au tendon d’Achille), Dijoux, Grosperrin.
JOUEUR DU MOIS.
Shengelia a été élu joueur du mois de mars par les supporters.
TUBIZE
Shengelia, futur grand de Géorgie ?
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 01 avr. 2016, Page 24
Football > Proximus League Tubize
Levan Shengelia a laissé une belle carte de visite au nouveau coach des Espoirs géorgiens ces derniers jours. Face à Saint-Marin puis en Ukraine, le Sang et Or a marqué deux fois alors qu’il venait de monter au jeu.
“Je suis arrivé le lundi 21 mars au pays et mercredi, nous jouions notre premier match. C’était un peu difficile car je n’ai eu qu’un entraînement avec le groupe. J’étais prêt à commencer mais le coach a estimé que j’étais fatigué. 20 minutes ont été suffisantes pour que je marque et que je touche deux fois les montants. Pour ma confiance, ce but est très important, surtout vu le changement de staff en équipe nationale. L’entraîneur m’a d’ailleurs dit qu’il était heureux de ma performance.”
En amical face à l’Ukraine, il a
même récidivé en marquant le dernier but des siens lors du partage 3-3. Le Caucasien de 20 ans est donc bien intégré dans ce noyau Espoirs. La fédération géorgienne tente le plus possible de suivre ses performances avec Tubize via des vidéos.
“C’est parfois difficile car comme les journalistes, ils n’ont pas directement toutes les images. Quand le match est retransmis en direct à la TV, c’est plus facile. Mais quand j’inscris un but comme à Deinze, tout le monde le sait en Géorgie car plusieurs journaux en parlent.”
Le gaucher brabançon deviendra-t-il donc la prochaine terreur de la sélection ? C’est en tout cas son rêve.
“J’y vais étape par étape. Mon premier objectif, c’était de jouer pour mon pays. Avec les jeunes, c’est fait. Maintenant, j’aimerais évidemment toucher à l’équipe A. Pour y parvenir, il faut que je joue plus avec Tubize. Que je sois titulaire mais également que je donne des assists et marque des goals. Si nous montons en Division 1, ce serait aussi un bel avantage pour moi.”
La D1 passera inévitablement par un succès contre le Cercle Brugge dimanche à 15h. En fin de saison, Levan Shengelia jouera encore un match pour sa patrie en Suède le 2 juin. Puis ce sera en septembre en Estonie et contre la Croatie.
SERAING
“Aucun sentiment de revanche”
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 01 avr. 2016, Page 24
Football > Proximus League Molenbeek
Jeffrey Rentmeister, c’était l’un des renforts du White Star pour cette saison. Mais avant même que le championnat ne commence, il avait décidé de rompre son contrat avec le club étoilé.
“C’est une décision que j’avais prise en commun accord avec le coach. Avec cette interdiction de transfert qui touchait le club et qui n’en finissait plus, je ne voyais pas quand j’allais pouvoir à nouveau jouer”, explique-t-il.
Un mois après cette décision, Jeffrey Rentmeister retrouvait de l’embauche du côté de Seraing. Très rapidement, il se mit en évidence, avec un but contre… le White Star. “J’ai justement repris contre le White Star et j’ai eu la chance de marquer. Mon sentiment ? D’abord du plaisir, comme chaque fois que l’on marque un but. Celui-là avait toutefois un goût plus particulier. C’était l’occasion de montrer à mon ancien club que j’avais quand même des qualités. Mais il n’y avait aucun sentiment de revanche particulier.”
Samedi, Jeffrey croisera à nouveau la route du White Star puisque Seraing se déplace au Machtens. Un match qui s’annonce compliqué pour les Sérésiens qui espèrent encore accrocher le Top 8 alors que le White Star est bien installé en haut de tableau. “Je connais le White Star et c’est difficile de les battre chez eux. Cette équipe dispose de pas mal de points forts, notamment sur le front de l’attaque avec des attaquants qui marquent et des flancs rapides. Le White Star impose un véritable combat physique à son adversaire, ce qui fait sa force.”
Et un point faible ? “Je vais les garder pour nous car ils en ont. Ils manquent peut-être de maturité dans certains moments.”
Une chose est certaine , l’ancien Étoilé n’est pas surpris par le parcours des Bruxellois. “Ce n’est pas surprenant de les retrouver à cette place car ils ont un coach exigeant qui en demande toujours plus à ses joueurs. Le White Star a aussi compris que pour réussir en D2, il faut une grosse condition physique et proposer un jeu physique. On le remarque avec l’Antwerp qui est loin de proposer le plus beau football mais qui fait la différence grâce à ses gabarits, son expérience et sa puissance physique. Au contraire d’une équipe d’Eupen qui propose le plus beau football mais rate à chaque fois le titre. Et ça, le White Star l’a bien compris.”
VIRTON
Virton sera privé de 7 joueurs
Givry en contact avec Kévin Wauthy (ex-Antwerp)
S.M., B.S., J-M.G.
Mbuba est toujours aux soins à Anvers et n’est pas encore prêt à retrouver les terrains.
JPL
Comme tous les jeudis, découvrez toutes les news du côté de Virton, mais également chez nos Promotionnaires avant les différentes rencontres de ce week-end.
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Virton (Division 2) : il ne reste qu’un défenseur central pour samedi
Les blessures s’accumulent à Virton à l’aube du sprint final en Proximus League. En effet, Jean-François Mbuba est toujours sur la touche et en soins à Anvers. « Nous avons reçu un mail de la personne qui s’occupe de lui là-bas et il n’est pas encore prêt à reprendre la course, cela ne semble pas en bonne voie », précise Frank Defays, l’entraîneur virtonais.
A côté de ça, Raoul Ngadrira a été opéré jeudi dernier à Namur. « Tout s’est bien passé et il devrait peut-être déjà être de retour dans le courant de la semaine prochaine pour commencer tout doucement un programme individuel. »
Guy Blaise de son côté poursuit son traitement pour sa déchirure tandis que Fred Salem entrevoit le bout du tunnel. « Il a bien répondu à son traitement et devrait bientôt être de retour. »
Par contre, les mauvaises nouvelles s’accumulent cette semaine. « Marin Jakolis est au repos depuis ce vendredi à cause de problèmes à la cheville. » L’attaquant croate devait voir un médecin hier après-midi. Et en plus de ça, Peter Franquart et Manuel Angiulli souffrent de grosses entorses. « Ils ne sont pas incertains pour samedi contre l’Union Saint-Gilloise, ils sont d’ores et déjà « out » », déplore un Frank Defays qui va devoir faire preuve d’ingéniosité pour composer sa défense ce samedi…
En effet, en plus de ces blessures, Raphaël Romey doit encore purger sa 3e et dernière journée de suspension, ce qui fait qu’il ne reste plus qu’Alexandre Harvey comme défenseur central valide. À noter que les Gaumais étaient au repos ce week-end. « Nous n’avons rien fait ni samedi ni dimanche, par contre nous nous sommes entraînés lundi matin. »
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