SERAING
FOOTBALL – DIVISION 2
Le véritable Vion arrive
L’attaquant français monte en puissance et surtout retrouve la confiance
J.V.
Un assist contre le White Star et un but à Geel pour Thibaut Vion.
sophie kip
Seraing reçoit Lommel ce samedi (20h) non seulement pour la première d’Henri Depireux au Pairay, mais aussi pour confirmer le succès à Geel où s’est illustré Thibaut Vion. L’attaquant français arrive doucement en forme et pourrait en étonner plus d’un d’ici la fin de saison.
Depuis le début de la saison, Seraing est à la traîne quand il s’agit d’alimenter le marquoir. Les choses tendent cependant à changer. En un petit coup de baguette magique, Kwame Nsor et Thibaut Vion ont offert la victoire à leurs couleurs le week-end dernier, à Geel. Deux attaquants qui ont enfin trouvé le chemin des filets. Ils attendaient cela depuis longtemps. Il s’agit maintenant de confirmer ce renouveau contre Lommel ce samedi soir. Ce qui ne sera pas une mince affaire puisque l’opposition sera nettement plus féroce que face à la timide équipe de Geel, qui s’est d’ailleurs séparée de son coach depuis.
Tout porte cependant à croire que la saison offensive des Sérésiens est lancée avec, en tête, un Thibaut Vion qui retrouve toutes ses capacités. « Il est dans une phase ascendante », confirme Henri Depireux. « Il vient de gagner 20 % en très peu de temps. Il possède un gros potentiel. Il frappe pied gauche, pied droit et il aurait ce petit plus sur les premiers mètres s’il parvenait à perdre 3 ou 4 kilos. Il monte en puissance mais il avait un gros souci de confiance en lui. » Qui tend doucement à se résorber. « J’ai enfin vraiment ma chance », assène le Français. « Jusqu’ici, je n’avais eu droit qu’à de brèves apparitions. Lors de mon arrivée, on savait que je n’étais pas prêt, mais l’ancien coach m’a tout de même aligné et je n’ai pas fait un bon match. Le coach m’a jugé là-dessus… je m’attendais à ce que mes débuts à Seraing soient compliqués, mais certainement pas à ce point ! Là, je reviens dans le coup. Stéphane Guidi m’a aligné contre le White Star et j’en ai profité pour délivrer un assist. Henir Depireux m’a titularisé à Geel et j’ai marqué. J’ai eu une discussion avec le nouvel entraîneur et il me met en confiance, cela facilite les choses. Je ne veux pas revenir sur mes premiers mois au Pairay, ce qui m’importe, c’est le présent. Je veux enchaîner les matches, marquer et surtout aider l’équipe à figurer dans le top 8 final. C’est très important pour le club mais aussi pour nous, joueurs. Échouer porterait préjudice à notre CV. »
Et celui de Thibaut Vion est déjà bien fourni, entre Metz, Porto et le titre de champion du monde U20 avec la France, il dispose de pas mal d’arguments à faire valoir… Vous avez bien lu, à 17 ans à peine, l’attaquant quittait la France pour le grand FC Porto. « J’effectuais tous les entraînements avec l’équipe première. La première année, j’ai effectué une saison de fou. J’ai même été repris plusieurs fois avec les A. La seconde s’est nettement moins bien passée. Je l’ai commencée avec l’équipe B avant de connaître plusieurs blessures. Je ne suis ensuite plus parvenu à en sortir… mais je ne considère pas cette aventure comme un échec, loin de là. J’ai beaucoup appris sur les terrains mais aussi comme homme. Je vivais seul là-bas, je n’avais donc d’autre choix que d’avancer. » Puis il y eut cette formidable épopée avec les petits Bleu, aux championnats du monde en Turquie où il fut sacré. Il évoluait alors aux côtés de Zouma, Digne, Kondogbia, Veretout, Thauvin… et Pogba. « La plupart jouent maintenant la C1 ! Mais si nous possédions de très belles individualités, notre force résidait dans notre collectif. La vie en groupe était tout simplement exceptionnelle. C’est cette ambiance qui nous a permis d’être couronnés. Lors de la phase de groupe, j’étais monté au jeu contre l’Espagne et j’avais marqué… mais nous avions été battus. Je suis aussi rentré contre la Turquie, mais je fus victime d’une blessure à la tête et j’ai passé le reste de la compétition sur le banc. » Et avoir le joueur du milieu de terrain le plus cher du football actuel comme équipier ne l’a pas impressionné pour la cause. « Cela peut paraître bizarre vu de l’extérieur, mais pour nous, Paul Pogba était un joueur… comme nous. Un mec comme les autres, dans une équipe. Bien sûr, il était impressionnant sur le terrain, mais c’était simplement notre équipier. » Tandis qu’à Porto, il a côtoyé d’autres stars… « Je m’entraînais effectivement avec des gars comme Hulk et Moutinho par exemple. Mais j’étais très jeune. Je n’avais que 17 ans. Je me faisais donc tout petit dans le vestiaire. Mais eux, ne faisaient pas de différence entre les jeunes et les plus routiniers, c’est d’ailleurs la meilleure façon d’intégrer les moins expérimentés. »
Autant d’expériences qui auraient très bien pu monter à la tête du jeune footballeur, mais il se défend de ce préjugé lui qui est aujourd’hui à Seraing, en D2 belge, alors que beaucoup de ses anciens équipiers évoluent dans les plus grands clubs du monde. « J’ai toujours su garder la tête sur les épaules. Si on veut aller haut, il faut travailler et passer les étapes une à une. La pire erreur aurait été de me dire que j’étais arrivé lorsque je me trouvais dans le vestiaire de Porto. Je ne me suis jamais dit cela. J’ai déjà eu la chance de connaître pas mal de hauts et aussi quelques bas. Retrouver ces hauts passe par Seraing, il n’y a aucune condescendance dans mes propos. Nous avons quelque chose à accomplir ici, au Pairay. À nous de jouer. » Battre Lommel serait déjà un bon début.
LE NOYAU
Mfa est absent
Henri Depireux prendra donc place sur le banc du stade du Pairay pour la première fois ce samedi soir. Le King annonce la couleur d’entrée : « Il n’y a plus à chipoter. Nous sommes à la maison, il nous faut donc la victoire et rien d’autre. »
SERAING :
Mignon et Wets ; Sahraoui, Bonemme, Bamba, Dachelet, Preseaux, D’Onofrio (?), Popoola, Larocca, Cascio, Pierrot, Doumbia, Lud. Ferron, Said, Nsor, Vion, Senakuku.
>Mfa est absent car repris avec son équipe nationale. Udol est toujours blessé au dos. Lucas Ferron se remet de son entorse, Texeira est toujours blessé à l’oeil et Sambou au péroné. Il faudra attendre la fin du mois pour revoir Bojovic. Lamort a repris les entraînements mais sera encore trop juste. Quant à Gueye, il a à nouveau ressenti des douleurs dans le dos.
ARBITRE :
M. Daemen.
MATCH :
samedi 20h.
LITIGE
Rentmeister et Camara bloqués
Seraing n’est pas au bout de ses peines concernant l’interdiction de transfert infligée par la FIFA. Hier, l’Union belge a annulé l’affiliation de Jeffrey Rentmeister alors qu’elle l’avait préalablement acceptée. Le joueur ne pourra donc s’aligner ce samedi face à Lommel. Tout comme Pape Camara. La situation de ce dernier est cependant différente puisqu’il s’agit d’un transfert international. Seraing ne compte pas en rester là. L’avocat du club doit revoir les conseils de l’UB et de la FIFA ce lundi afin de trouver une solution rapide. Le club indique aussi que concernant le dossier au fond, le Tribunal a établi un calendrier de procédure et une décision devrait intervenir avant la fin de l’année.
Tubize
« Je me fous d’être meilleur buteur ou non »
OLIVIER EGGERMONT
Mamadou Diallo
Devaux
Arrivé sur la pointe des pieds au stade Leburton, Mamadou Diallo est en train de s’imposer comme le meilleur attaquant de la Division 2. Avec 12 buts à son compteur en 13 matches, l’attaquant malien trône en tête du classement des buteurs. Mais même s’il a le profil du parfait renard des surfaces, le principal intéressé confie ne pas être obsédé par ses statistiques.
« Je ne me focalise pas là-dessus. Je préfère d’ailleurs que l’équipe gagne sans que je marque plutôt qu’elle perde mais que je trouve le chemin des filets », confie-t-il. « Le plus important, c’est que mes buts rapportent des points. Pour le moment, ça fonctionne plutôt bien. C’est sûr que je n’ai jamais marqué de manière aussi régulière dans ma carrière. Mais cela coïncide avec le fait que l’équipe tourne bien. Si Tubize était dixième que j’avais marqué le même nombre de buts, cela n’aurait pas fait le buzz. Est-ce qu’il est plus facile de marquer en Belgique qu’en France ? Pas vraiment. Un but, c’est un but. Que tu le marques en Afghanistan ou en Belgique, ce n’est pas plus facile. »
Diallo a sans doute une des carrières les plus riches de la Division 2. Avec près de 100 matches à Nantes ainsi que des passages par Le Havre, Sedan et le Qatar, l’ancien international malien possède une expérience qui sera très utile aux Tubiziens cette année. Notamment dans l’encadrement des jeunes.
« C’est sûr qu’en tant qu’ancien, j’ai plus de facilités à être écouté dans le groupe », convient Diallo. « Mais je n’ai pas pour autant de rôle spécifique dans le vestiaire. Je n’ai pas pour rôle d’encadrer les jeunes. Ce sont des choses qui viennent naturellement. Certaines fois, j’écoute Megan (ndlr : Laurent) lorsque nous parlons de tactique et de jeu et d’autres fois, c’est le contraire. »
Ce week-end, l’expérience et la qualité du jeu de Diallo seront utiles à Tubize. Les Sang et Or restent sur une défaite contre le Lierse et souhaitent se reprendre dès ce dimanche en communauté germanophone. Un match que Diallo aborde avec sérieux, lui qui confie « ne pas connaître Eupen » mais « vouloir aborder ce match comme tous les autres. On aura besoin de tout le monde lors de cette rencontre. Nous ne devons rien changer par rapport à nos autres matches, cela reste trois points à prendre. Pour nous motiver, il ne faudra pas de longs discours. »
« PAS UN DUEL ENTRE NOUS DEUX »
Ce sera aussi l’occasion pour les deux meilleurs buteurs de la Proximus League de croiser le fer.
« Mais ce ne sera pas un duel entre nous deux », nuance l’avant malien. « Être meilleur buteur ou pas, je m’en fous pour le moment. Tout ce que je veux, c’est aller faire un résultat à Eupen. »
Les performances de Diallo dans le Brabant wallon ne sont pas passées inaperçues. Même en Division 1, son nom commence à circuler dans certains clubs. Mais le buteur ne veut pas penser à un départ.
« J’ai signé un contrat de deux ans à Tubize. Un départ n’est donc pas d’actualité », conclut-il.
Et c’est tant mieux pour Tubize qui peut compter sur lui pour enchaîner les performances de haut vol.
Et pourquoi pas dès ce dimanche contre le leader eupenois ?
« Le plus important, c’est qu’Eupen monte en D1 »
OLIVIER DELFINO
L’avant espagnol d’Eupen.
GDS
Arrivé la saison passée à l’AS Eupen, Victor Curto (33 ans) avait bouclé son premier championnat de D2 avec 15 buts au compteur. Cette saison, l’attaquant en est déjà à 10 réalisations alors qu’on n’est même pas encore à la moitié de la compétition. Le tout en ayant débuté plusieurs rencontres sur le banc ! « Être meilleur buteur de la série, ce n’est pas mon objectif. Le plus important, c’est le travail pour l’équipe et qu’Eupen monte en D1 », explique l’Espagnol, qui a répondu à nos questions en français. Lorsqu’on lui parle d’un « match dans le match » avec Mamadou Diallo, sa réponse fuse : « C’est Eupen contre Tubize, pas Mamadou Diallo contre Victor Curto. Le plus important, c’est l’équipe et si Eupen gagne et que je ne marque pas, je serai très content. »
Reste qu’il est actuellement en grande forme et en pleine confiance, en atteste notamment son superbe but de samedi dernier à Virton. « Le travail effectué en semaine fait que je suis en confiance », confie notre interlocuteur, auteur de plusieurs buts décisifs depuis l’entame du championnat. Il semble en tout cas bien parti pour faire mieux que la saison passée. « Tous les joueurs aiment améliorer leurs statistiques de la saison précédente. Je ne sais pas si ça sera le cas, mais j’espère que oui, pour aider Eupen à monter en D1. La saison passée, on avait loupé la montée lors du dernier match du tour final et j’espère aider mon club à améliorer son résultat. Cela signifiera qu’Eupen termine premier… »
« ON A UN TRÈS BON GROUPE »
Victor Curto, qui sera en fin de contrat à l’AS Eupen en juin 2016, enfile les goals depuis le début de sa carrière. Ainsi, lorsqu’il évolue en pointe, il a pour habitude d’inscrire au moins 10 buts par saison. « Mon maximum, c’est 20 goals. Mais la saison avant d’arriver à Eupen, j’évoluais comme ailier à Jaén et j’ai marqué 7 buts. Durant ma carrière, j’ai évolué aux quatre postes offensifs, mais c’est en tant que deuxième attaquant que je me sens le mieux. J’aime aussi évoluer en 9. »
Sa polyvalence est un atout supplémentaire pour Eupen, qui aura bien besoin de son buteur espagnol ce dimanche face à Tubize, assurément un gros morceau de la D2. « Il reste beaucoup de matchs. Ce dimanche, c’est important, mais pas décisif. Ce sera important aussi pour les supporters et il y aura beaucoup de monde. Chaque fois qu’on joue à domicile, on veut gagner. On a regardé les vidéos de Tubize et on sait que c’est une équipe très difficile à jouer, avec de la puissance. Ils sont très forts et très bien organisés. Ce ne sera pas facile, mais si on joue à notre niveau, c’est possible de gagner ce match », expose Victor Curto, qui vit à Eupen avec sa femme et se sent bien dans le noyau eupenois. « On a un très bon groupe », se réjouit-il, précisant qu’il profite des jours de repos pour aller visiter d’autres villes. Quant à l’Espagne, son pays natal, il y retournera pour Noël.
7 QUESTIONS À
« Nous pouvons ennuyer Eupen »
Eggermont
>
1. Comment s’est déroulée votre semaine après la défaite face au Lierse ?
Elle s’est déroulée de manière tout à fait normale. Ce qui est bien avec le groupe dont je dispose, c’est que je ne dois même pas me poser la question de savoir s’il se porte bien ou non. Nous avons toujours le sentiment que les joueurs sont au mieux. Nous perdrons encore des matches et c’est ce que je leur ai dit. Ce qui m’a gêné par contre, c’est de perdre ce match sur deux coups de pieds arrêtés. Cela m’a énervé. Et ce même si le Lierse a fait le match qu’il fallait. Le terrain ne nous a pas avantagé mais ce n’est pas une excuse.
2. Avez-vous des regrets ?
Pas du tout. Nous ne méritions pas grand chose sur cette rencontre.
3. Le match au sommet face à Eupen tombe à pic pour vous remettre directement dans le bain.
C’est sûr que c’est le genre de match idéal pour repartir d’un bon pied. Nous allons affronter la meilleure équipe de Division 2, individuellement et collectivement. Pour moi, ils sont plus hauts que l’Antwerp. S’ils ne déconnent pas (sic), ils devraient aller jusqu’au bout cette année. Mais la saison est longue.
4. En quoi trouvez-vous que cette équipe est la meilleure de D2 ?
C’est celle qui affiche le plus de maîtrise. De plus, elle développe une philosophie qui me plaît. Eupen me réconcilie avec le foot. C’est ça le football que j’aime.
5. Leur moins bon match, c’était contre le Lierse, une équipe qui ressemble à la vôtre.
J’espère que nous sommes taillés pour les ennuyer. Nous avons travaillé pour. Je pense que nous pouvons tout de même les taquiner si nous sommes à notre niveau. J’ai beaucoup de respect pour cette équipe et pour ce qu’elle produit mais nous avons certains arguments à faire valoir aussi.
6. Pour cela, il faudra être meilleur que dimanche dernier
Tout à fait. Nous n’étions pas au mieux, c’est sûr. Mais face à une équipe comme Eupen, si nous ne sommes pas à 100 %, cela s’annonce compliqué.
7. Vous n’êtes pas fan de jouer le dimanche.
En effet mais nous n’avons pas le choix. Je préfère disputer mes rencontres le samedi mais ce sera la même chose pour les deux équipes. Nous n’avons pas à nous plaindre, il faudra l’anticiper.
IL S’EST BLESSÉ FACE AU LIERSE
Jordan Henri sera absent six à huit semaines
Devaux
Au-delà de la défaite, la grosse tuile du match face au Lierse, c’est sans doute la blessure de Jordan Henri. L’ailier tubizien sera absent de quatre à six semaines à cause d’une distension du ligament du genou. Malheureusement, la quantité de sang dans son genou empêche un diagnostic précis pour le moment.
Pour Colbert Marlot, il s’agit d’une blessure très ennuyeuse. Tout d’abord parce qu’il ne possède pas énormément de solutions à ce poste. Mais aussi pour le joueur.
« Le gamin n’a vraiment pas de chance pour le moment », regrette-t-il. « Pourtant, je trouvais qu’il faisait des rentrées intéressantes. C’est dommage car il franchissait un palier et il aurait été intéressant de le voir évoluer. »
Nul doute que Jordan Henri reviendra d’autant plus fort de sa blessure.
EXPRESS
Betsch proche de la reprise avec Tubize
Devaux
LE NOYAU.
Beunardeau, Figys, Keïta, Camargo, Fabre, Laurent Q., Deher, Di Stefano, Liard, Ba, Garlito, Laurent M., Diallo, Fennouche, Shengelia, Garcia, Park.
BLESSURE.
Outre Jordan Henri, Grosperrin est toujours out tout comme Dijoux, qui a repris avec le groupe, et Yohan Betsch, qui est aussi en reprise.
SÉLECTION.
Ting quant à lui est absent jusqu’au 16/11 pour cause de sélection avec l’équipe olympique de Chine.
WHITE STAR.
Le match face aux Étoilés est déplacé au vendredi 11 décembre en lieu et place du samedi 12.
CERCLE DE BRUGES – RWS BRUXELLES, CE SAMEDI À 20H
Yagan : « Cela se jouera dans les duels »
Yvan Yagan (en vert) avait déjà affronté l’Union SG.
Dev.
Lorsque John Bico a racheté le club du White Star, à l’époque où il évoluait au stade Fallon, Yvan Yagan était encore dans l’effectif. Vu qu’il n’avait pas le temps de jeu escompté, le virevoltant ailier a pris la poudre d’escampette et a tenté l’aventure à Heist et au RC Malines avant de s’engager avec le Cercle de Bruges. Ce soir, l’ancien étoilé retrouvera ses anciennes couleurs mais aussi de vieux amis.
« Même si je n’ai pas choisi de poursuivre l’aventure avec le White Star, j’ai toujours gardé de bons contacts avec John Bico », précise-t-il. « Je suis aussi impatient de retrouver de vieux amis comme Noël Soumah, Samuel Fabris ou encore Ibrahim Somé. Évidemment, le White Star que j’ai connu n’a absolument rien à voir avec celui créé par John Bico mais cela n’enlève rien à la sympathie que je peux avoir pour certains joueurs du noyau et à la qualité de l’équipe qui, tout comme nous, se bat d’arrache-pied pour terminer dans ce fameux top 8. »
« NOUS SOMMES CONFIANTS »
Cela fait maintenant six journées que le RWS Bruxelles n’a plus connu la défaite. Sa sixième place au classement avec 21 points au compteur prouve bien que l’équipe a trouvé son équilibre. Un équilibre que les Brugeois avaient quelque peu perdu ces dernières semaines. Après trois défaites consécutives face à l’Union Saint-Gilloise, Virton et l’AFC Tubize, les ouailles de Fred Vanderbiest ont retrouvé du poil de la bête la semaine dernière en s’imposant dans l’antre anversois.
« Au niveau sportif, les derniers résultats n’étaient pas au rendez-vous. Mais l’ambiance et le bon état d’esprit, eux, n’ont jamais disparu », confie-t-il. « Nous nous sommes bien repris face à l’Antwerp mais nous devons maintenant poursuivre sur cette lancée à domicile contre le RWS Bruxelles. Nous sommes en tout cas confiants. »
Selon Yvan Yagan, pour se défaire des Bruxellois, la clé du match sera les duels.
« Le RWS Bruxelles est une formation très solide dans les duels et très rapide en zone offensive. À nous de faire le nécessaire pour les empêcher d’exploiter leurs forces. Après, nous verrons bien ce que cela donnera. Mais c’est certain que si nous empochons les trois points, nous ferons une bonne opération. »
EXPRESS
Face à Tubize le 11/12 au lieu du 12/12
LE NOYAU.
Vanhamel, Belin, Duplus, Domrane, Lokilo, Huyghebaert, Mater, Van de Walle, Koné, Niankou, Fabris, Aerts, Daf, Fall, Traoré, Somé, Grisez, Bailly, Maatoug, Ambroise.
TUBIZE.
Le match face aux Sang et Or est déplacé au vendredi 11 décembre en lieu et place du samedi 12.
ARBITRE.
La rencontre sera dirigée par Carlos-Manuel Alho-Guerreiro. Il sera assisté par MM. Keuleers et Schelstraete.
ADRESSE.
Le match aura lieu au Jan Breydel Stadion, Olympialaan 74, 8200 Bruges.
SERAING
>
Football – Seraing (D2)
DÉCISION ATTENDUE VENDREDI POUR CAMARA
Face au refus de la FIFA d’avaliser le passage de Pape Abdou Camara (malgré l’appel du club, la Fédération internationale applique déjà l’interdiction de transferts internationaux…), le club sérésien a entamé une procédure en référé devant le tribunal de première instance de Liège pour « forcer » la qualification du joueur. L’a séance s’est tenue mardi matin et une réponse est attendue dans le courant de la journée de vendredi.
Par ailleurs, les « Rouge et Noir » ont disputé un match amical mardi soir à Waremme. Hneri Depireux a a profité pour redonner dui temps de jeu à ceux qui en ont besoin pour l’instant, d’où le caractère mixte (avec plusieurs joueurs du noyau U21). seraing s’est imposé 1-8 avec des buts de Vion, Doumbia, Cascio, Dachelet, Said et Senakuku (3). Comme Mfa est appelé en équipe nationale du Gabon et sera absent samedi contre Lommel, le 2e gardien Mignon n’a pas joué cette rencontre pour ne prendre aucun risque.
VIRTON
Jean-François Mbuba trouve ses marques
Le Virtonais a déjà fait mieux qu’en deux saisons à Roulers
STÉPHANE MARCHESANI
L’attaquant a déjà inscrit cinq buts cette saison avec l’Excelsior.
JPL
Arrivé cet été en provenance de Roulers pour pallier le départ de Mathieu Cornet vers Ostende, Jean-François Mbuba (24 ans) réalise un bon début de saison. Après deux années difficiles en Flandre, le Bruxellois est occupé à trouver ses marques en Gaume et monte en puissance.
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Jean-François, Virton n’a pas été bien payé ce samedi contre Eupen (1-4). Le score était un peu forcé, non ?
C’est un peu lourd et l’ampleur du score me reste en travers de la gorge. A domicile, ça ne fait jamais plaisir de prendre 1-4. Il faut reconnaître qu’Eupen est une grosse cylindrée, peut-être même l’équipe de D2 qui joue le mieux au foot.
Pourtant, Virton était au-dessus en première période…
On s’est fait surprendre très vite (NDLR : dès la 2e minute) mais on est parvenu à recoller au score. On a su se montrer dangereux sans toutefois parvenir à passer devant.
Après, on a pris un but juste avant la pause et c’était pour ma pomme, je l’assume. Le joueur qui cède le ballon, c’était le mien, et je ne l’ai pas suivi. Ce but leur a permis de rentrer au vestiaire avec la confiance. Et ils ont bien géré la suite.
Malgré cette défaite, on sent que sur le plan personnel vous êtes de mieux en mieux. Vous confirmez ?
Cela commence à tourner pas mal mais je sais que je peux encore faire mieux que ça.
Y a-t-il un lien de cause à effet entre le retour de Ngadrira sur le terrain et votre progression ?
C’est vrai que c’est un joueur que je connais bien, on vient tous les deux de Bruxelles, on a ce style qui nous vient du football joué dans les quartiers. Au début, il a fallu faire sans lui, je jouais avec Zout dans mon dos et ça allait aussi. Après, j’ai dû m’adapter à mon nouveau club et Raoul, lui, a dû revenir de blessure. On se trouve de mieux en mieux au fil des rencontres.
Malheureusement, sa sortie sur blessure va vous couper dans votre élan…
C’est dommage mais c’est surtout pour lui que j’ai de la peine. Il a déjà tellement bossé pour revenir.
Vous êtes assez proches tous les deux ?
Oui. On fait les trajets ensemble, on est souvent l’un avec l’autre. Lui est arrivé à Virton un an avant moi et je dois dire qu’il m’a beaucoup aidé pour prendre mes marques au club.
En 12 apparitions avec Virton (962 minutes, 5 buts), vous avez déjà marqué plus qu’en 54 avec Roulers (2620 minutes jouées, quatre buts marqués). Comment expliquez-vous cette statistique ?
La première raison est assez simple, ma situation n’est pas pareille dans les deux clubs. Ici, je peux compter sur un entraîneur et un président qui m’accordent leur confiance et je les en remercie. Mon rôle est également différent. A Virton, on me permet de jouer en pointe, mon poste de prédilection, celui qui était le mien à Grimbergen en D3. A Roulers, j’étais considéré comme un joker, et je devais jouer sur un flanc.
Il vous est arrivé de douter pendant ces deux dernières années ?
Ça m’est arrivé de douter de moi, oui. Mais cela ne durait jamais. Cette pensée me traversait l’esprit l’espace de 15-20 secondes et après j’oubliais. Il ne faut absolument pas que cela te trotte dans la tête sinon tu coules. Et puis, mon entourage m’a toujours encouragé et aider à garder la tête hors de l’eau.
Vous êtes déjà à 100 % ?
Non. On peut toujours faire mieux et j’espère encore progresser et apporter plus à mon équipe. Mais ce constat ne s’applique pas qu’à moi. Je pense que l’équipe ne tourne pas encore plein régime. On peut et on va encore faire mieux.
RAOUL NGADRIRA NE CONNAÎT PAS ENCORE LA GRAVITÉ DE SA BLESSURE
« J’aime jouer avec Jef devant moi »
«Cette blessure? Je suis dégoûté», peste l’attaquant virtonais.
JPL
Sorti sur blessure ce week-end après 71 minutes de jeu face à Eupen, Raoul Ngadrira est dans l’attente du verdict médical. « Suite à une passe, j’ai senti quelque chose à l’arrière de ma cuisse. Comme si ça avait lâché », précise le meneur de jeu de l’Excel. « Je dois aller passer une échographie mardi ou jeudi pour voir ce que c’est exactement. Après, on verra avec le kiné ce que ça va impliquer. Pour le moment, je suis un peu dégoûté car cela signifie être à nouveau à l’écart du groupe pour une durée indéterminée. Après tous les efforts consentis pour revenir, c’est difficile à avaler. »
Cette blessure tombe au plus mauvais moment, juste quand son association avec Jean-François Mbuba commençait vraiment à porter ses fruits. « Il a fallu que nous trouvions un peu nos marques et nous voilà arrêtés dans notre progression. Je reconnais qu’on a eu un peu de mal au début car Jef a un style totalement différent de celui de Mathieu Cornet la saison passée. Mathieu a un registre plus spécial, surtout dans le rectangle. De son côté, Jef court beaucoup plus et redescend aussi. Il demande plus de ballons et sait jouer avec aussi. »
« DE GRANDES QUALITÉS »
Du coup, les deux joueurs avaient un peu tendance à se marcher sur les pieds au début mais depuis quelques semaines, ils avaient trouvé la bonne formule. « J’aime bien jouer avec Jef juste devant moi, cela m’offre des solutions différentes par rapport à ce que j’ai connu l’an dernier. Il a de grandes qualités notamment au niveau de la conservation du ballon. Sur ce plan-là, il me soulage beaucoup. Quand je suis un peu dans le dur, je sais que je peux m’appuyer sur lui, comme toute l’équipe d’ailleurs, et cela nous fait beaucoup de bien. Grâce à lui, je peux me permettre des périodes de récupération durant les rencontres. »
Voilà à nouveau Frank Defays dans l’obligation de repenser son système offensif pour le déplacement de ce samedi à Dessel. L’entraîneur gaumais a une semaine pour trouver la parade à cette blessure.
EXPRESS
Thiam sur le banc
PLUS QUE DEUX MAXIMUMS.
Après 13 rencontres de championnat, il ne reste plus que deux joueurs à compter 100 % de temps de jeu (1170 minutes). Il s’agit du keeper, Baptiste Valette et de Simon Dupuis, l’homme aux 250 matches pour Virton. Demba Thiam, resté sur le banc tout le long du match samedi, a loupé ses premières minutes de la saison.
HARVEY À DROITE.
Samedi, Frank Defays a surpris tout le monde en laissant Thiam sur le banc et en décalant Harvey sur le flanc droit. « J’en ai parlé avec Demba », glisse le coach. « Ces dernières semaines, je n’étais pas pleinement satisfait sur son placement, sa façon de négocier les ballons… Mais ce n’est pas une punition, je veux essayer de provoquer quelque chose chez le garçon. Qu’il soit conscient que ce n’est pas assez par rapport à ce qu’il peut nous apporter. Et après, Harvey ne méritait certainement pas de sortir de l’équipe. »
RECORD BATTU.
Ce samedi, 1515 personnes se sont pressées dans les tribunes du stade Yvan Georges pour assister à la rencontre face à Eupen. Cela constitue le record cette saison. Jusqu’ici, le meilleur chiffre était de 1296 lors du 1er match contre le White Star.
PROCHAIN MATCH.
Samedi prochain, Virton se déplacera à Dessel. Coup d’envoi de la rencontre, à 19h30.
TUBIZE
« Nous avons été suffisants »
OLIVIER EGGERMONT
Liard était lucide quant à la prestation de ses couleurs.
Devaux
Tubize a donc perdu la tête de la Proximus League ce dimanche. Face au Lierse, les hommes de Colbert Marlot n’ont pas été à la hauteur de leur début de saison flamboyant. Surtout lors de la première période. Pour Philippe Liard, vice-capitaine et leader du milieu de terrain, cette défaite s’explique aisément.
« Dimanche, nous avons été quelque peu suffisants », pointe-t-il. « Notamment sur les coups de pied arrêtés. Nous prenons deux buts sur ce type de phases. Et à partir du moment où l’on a des objectifs élevés, ce n’est pas normal. Un match comme celui-ci se joue sur des détails. Nous sommes bien rentrés dans la seconde période et nous avons l’action de Levan qui aurait pu changer beaucoup de choses. Mais ce sont ces coups de pieds arrêtés qui ont fait la différence. C’est un point qu’il va falloir améliorer car ce type de détail est extrêmement important dans le football moderne. »
Mais le revers tubizien ne s’explique pas uniquement par leur inattention sur les phases arrêtées. Il aura également manqué aux Brabançons wallons ce petit brin de réussite qui leur souriait lors des semaines précédentes. Ce brin de chance qui fait la différence entre un pointu qui part sur le poteau pour sortir et entre celui qui va finalement rentrer. Comme ce fut le cas sur le premier but lierrois.
« La réussite tourne mais il faut aussi la provoquer », nuance Liard. « Je pense que le second but du Lierse nous a mis un gros coup derrière la tête. À 1-0, on aurait pu pousser pour arracher un point. Il faut se remettre au boulot directement car nous avons un gros match de prévu la semaine prochaine. À nous de régler la mire. Nous allons voir cette semaine si cette équipe a un véritable état d’esprit. »
« NOUS AVONS TROP CALCULÉ »
D’autant plus qu’un match au sommet attend les Sang et Or la semaine prochaine. Ils se rendront en effet à Eupen, l’équipe qui a pris la première place à Tubize. Un match au sommet qui tombe à pic pour le gaucher du milieu de terrain qui affirme que « le match contre Eupen est le match idéal pour rebondir comme ça avait été le cas contre l’Union. Nous n’allons pas nous cacher, le match de la semaine prochaine sera un gros match. Nous sommes premiers à égalité avec eux et nous allons aller là-bas pour décrocher quelque chose. Nous devons être ambitieux. Mais pour ce faire, il faudra rectifier les points qui n’ont pas été cet après-midi (ndlr : dimanche après-midi). »
Et contrairement à ses coéquipiers, le milieu français admet que le classement des Sang et Or a sûrement eu une incidence sur la rencontre. « Cette semaine et ce dimanche, nous avons peut-être un peu trop calculé. Lorsque les autres équipes jouent la veille et que l’on connaît déjà leur résultat, la donne est différente. Inconsciemment, on calcule alors qu’avant, on ne le faisait jamais. À nous de faire abstraction de cela et de prendre match après match comme au début de la saison. Cette forme d’insouciance, cela faisait notre force. C’est humain de regarder un peu le classement. Quand on se voit en haut, on se fait des petits films et on discute aussi entre nous. Ce serait bien cette semaine qu’on se dise clairement que l’objectif majeur est le top 8. »
La position d’outsider semble en tout cas mieux convenir aux Tubiziens qui auront fort à faire ce dimanche à Eupen. Mais même une défaite ne serait pas catastrophique pour des Brabançons wallons qui réalisent un début de saison remarquable.
EUPEN
Eupen de nouveau au top
Victorieux à Virton, Eupen rejoint Tubize, battu par le Lierse, à la première place
STÉPHANE MARCHESANI
Van Crombrugge, Timmermans et les Eupenois sont allés s’imposer sur le terrain de Virton.
JPL
Eupen est de nouveau en tête. Après sa victoire à Virton, l’AS a profité du revers de Tubize contre le Lierse pour le rejoindre à la première place. Si la lecture du score final laisse penser à une promenade de santé en Gaume pour les joueurs de Jordi Condom, la réalité a été tout autre, mais l’essentiel est acquis.
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VIRTON 1
EUPEN 4
Les buts : 2 e Taulemesse ( 0-1), 19 e Romey ( 1-1), 45 e +1 Rodriguez ( 1-2), 49 e Curto ( 1-3), 76 e Taulemesse ( 1-4).
Virton : Valette, Blaise, Harvey, Romey, Franquart (46 e Lesquoy), Dupuis, Randriambololona (77 e De Almeida), Day, Lafon, Ngadrira (71 e Suray), Mbuba.
Eupen : Van Crombrugge, Diagne, Timmermans, Radebe (84 e Ndiaye), Ocansey, Rodriguez, George (65 e Blondelle), Jeffren, Curto, Garcia, Taulemesse (78 e Cases).
Cartes jaunes : Mbuba, Franquart, Radebe, Ocansey, Garcia, Harvey, Lesquoy, Day.
Arbitre : A. Hambrouck.
Assistance : 1515.
« On a très bien débuté la rencontre » , précise d’entrée de jeu l’entraîneur des Pandas. « Mais après le but d’ouverture, Virton a été capable de nous mettre vraiment en difficulté. Nos adversaires exerçaient un pressing assez haut et cela nous a fortement gênés. Et, si Virton était rentré au vestiaire à la pause avec un but d’avance, il n’y avait rien à dire. »
Heureusement pour Eupen, le scénario est inverse. L’équipe a très bien géré les entames de mi-temps et la fin de la première. « Mettre le 1-2 juste avant la pause nous a permis de gagner en confiance pour la suite. Après, je pense que le tournant du match c’est ce troisième but qui tombe très rapidement après la reprise. Quand vous voyez tous les efforts consentis par notre adversaire jusque-là, encaisser d’entrée ça doit faire très mal. »
Au final, si les Pandas se sont fait peur, ce sont eux qui ont quitté le stade Yvan Georges avec les trois points de la victoire avant de reprendre la première place hier suite à la défaite de Tubize. Depuis que les Luxembourgeois sont remontés en Division 2, Eupen n’y avait pas encore gagné avec un partage (1-1) il y a deux ans et une défaite (2-0) la saison dernière.
« Nous sommes très contents de ce résultat. S’il faut résumer la rencontre, je dirais que nous avons su faire preuve de plus de réalisme que notre adversaire. »
Et si le jeu d’Eupen n’a pas toujours été à la hauteur dans ce match, le subtil et splendide lob de Curto pour faire 1-3 à la 49 e minute de jeu valait à lui seul la peine de faire le long déplacement.
SATISFAIT DE L’ÉQUIPE
Hendrik Van Crombrugge : « On a gagné une bataille »
S’il a dû se retourner sur un coup de casque de Romey, Hendrik Van Crombrugge a sorti une bonne prestation au Faubourg d’Arival. Sans lui, les Virtonais auraient pu prendre l’avantage au score en première période. « On a réalisé un départ idéal avec ce but rapide » , glisse le gardien eupenois. « Après, par manque de concentration, on permet à notre adversaire de revenir au score. Puis, ils prennent confiance et poussés par leur public, ils se montrent dangereux. Heureusement, on a un 2 e but qui tombe un peu du ciel avant la pause et le 1-3 leur coupe les jambes. » Avec ce succès, Eupen rejoint Tubize en tête avec 29 points en 13 rencontres. « On peut être satisfait de notre position et de nos points. En seconde période, le jeu n’a pas été bon, c’était une bataille mais c’est comme ça qu’il faut aller chercher des points. Regardez les derniers montants en D1, Ostende, Mouscron, Saint-Trond ou OHL, ce n’étaient pas les équipes qui jouaient le mieux au foot… »
VIRTON
Virton a fait douter Eupen
Raphaël Romey a inscrit son 1 er but en faveur de l’Excel
STÉPHANE MARCHESANI
«Malheureusement, ça n’a pas été suffisant», dit le défenseur.
JPL
Comme le week-end précédent à l’Union Saint-Gilloise (3-1), on ne peut pas dire que Virton est bien payé pour ses efforts. Les Virtonais ont été très bons entre les deux buts encaissés en première période. Malgré une supériorité dans le jeu, les hommes de Frank Defays n’ont jamais réussi à passer devant au marquoir.
L’entame de match des Virtonais a été catastrophique ce samedi face à Eupen. Encaisser un premier but après deux minutes face à une telle équipe laissait présager le pire pour la suite de la rencontre. Pourtant, après cette ouverture du score, il n’y en a quasiment eu que pour Virton jusqu’au 1-2 tombé après une minute de temps additionnel. « Ce genre de rencontre se joue sur des détails », précise Raphaël Romey, le buteur du soir. « Comme le coach nous l’a dit dans les vestiaires, pour s’imposer en football, il faut être capable de faire preuve de réalisme dans les deux rectangles. Ce samedi, nous avons été très bons de la 5e à la 40e minute et, malheureusement, avant et après ça, on prend des bêtes buts. Sur le second, c’est Alex (Harvey) qui la dévie sans quoi je pense qu’elle filait à côté. »
« UNE ERREUR DE GAMIN »
Buteur pour la première fois depuis son arrivée en Gaume, Raphaël Romey aura vécu une rencontre bizarre. « J’ai eu l’opportunité de mettre ce but pour la première fois alors que j’avais déjà eu auparavant des opportunités. On travaille beaucoup les phases arrêtées à l’entraînement et j’ai la chance que le coach me fasse confiance et m’implique dans chacune d’entre elles. Cette fois, ça a payé mais malheureusement ça n’a pas été suffisant. »
Et la suite a été moins joyeuse pour le défenseur central, fautif sur le but du KO au retour des vestiaires. « Pourtant j’étais préparé à cela. Vu la semaine de repos et mes deux matches de suspension, cela faisait presqu’un mois que je n’avais plus joué. Pour prévenir le manque de rythme, j’ai beaucoup bossé et j’ai essayé d’être très concentré pendant tout le match. Sur cette phase, je me suis fait avoir comme un gamin. Sur la balle profonde, je ne m’attends pas à passer devant l’attaquant et au moment où je veux dégager, il me donne un coup d’épaule dans le dos. Du coup, je suis déséquilibré et je rate mon dégagement. On peut dire que j’ai vécu l’ascenseur émotionnel dans ce match. »
La suite est connue, Taulemesse trouvait Curto en retrait qui ajustait Valette d’un lob aussi subtil que parfait. Une action que toutes les équipes de la série ne seraient pas capables de mener à bien. « Eupen est, avec l’Antwerp et Tubize, l’équipe qui m’a fait la meilleure impression. On voit que c’est typiquement la philosophie de jeu espagnole qui dicte la loi là-bas. Ca joue propre, simplement en faisant beaucoup circuler le ballon. Ils ont beaucoup de joueurs de qualité qui jouent simplement, ça ne va pas faire des ronds avec la balle, ça joue juste. »
En attendant, cette deuxième défaite de rang repousse Virton à cinq unités de la précieuse 8e place occupée par Roulers. Les Gaumais doivent donc réagir au plus vite, l’idéal serait d’aller s’imposer samedi prochain à Dessel.
FRANK DEFAYS ASSUME LA DÉFAITE ET PERD NGADRIRA
« C’est inquiétant pour Raoul »
JPL
L’image marquante de cette seconde période, c’est la sortie de Raoul Ngadrira vers la 70e minute, soutenu par les deux kinés du club. « A première vue, c’est inquiétant », déplorait Frank Defays. Le numéro dix virtonais a ressenti une douleur à l’arrière de la cuisse. La blessure est musculaire et une écho est prévue pour mardi ou mercredi. Quant à la rencontre, comme toujours en pareille situation, l’entraîneur virtonais n’hésitait pas à prendre pour lui cette défaite. « Je suis responsable à 100 %. Mon équipe est encore trop naïve, nous ne sommes pas assez tueurs dans les deux rectangles. Le 2e but arrive alors qu’on tente un petit pont à un endroit improbable. Regardez en face, il y a des joueurs qui ont joué beaucoup plus haut et pourtant vous ne les voyez pas essayer des roulettes ou des petits ponts. Le football, c’est simple. A chaque fois qu’on pense avoir franchi un palier, on recule de deux. Dans ce match, l’objectif était de mettre une énorme pression pendant le 1er quart d’heure. Malheureusement, tu commences à la 5e minute et ton adversaire a déjà marqué. Du coup, tu dois fournir une débauche d’énergie bien plus importante par la suite. »
LES BULLETINS
Lafon a mis la misère à Eupen en 1 re période
6
VALETTE. Prendre quatre buts, ça fait mal. Mais sans lui, cela aurait pu être 5 ou 6.
6
HARVEY. Positionné à droite, il a bien fait son travail défensif même si on sentait qu’il n’avait pas tous les réflexes du latéral droit.
6,5
BLAISE. Il a sorti quelques tacles biens sentis pour empêcher Eupen de faire plus mal encore.
5
ROMEY. Buteur, il redonne espoir à son équipe avant de se faire rouler dans la farine et de permettre à Eupen de tuer le match.
6
FRANQUART. Pas à 100 %, il a bien fermé son flanc. Il dépose le coup franc sur la tête de Romey pour le 1-1.
6,5
DUPUIS. Très présent à la récupération dans le milieu de terrain, il n’a rien lâché et a tenté de booster ses équipiers pour en faire de même.
6
RANDRIAMBOLOLONA. Très présent pendant les 45 premières minutes, il a beaucoup apporté le danger vers l’avant. Un peu moins percutant par la suite.
6
DAY. Une grosse débauche d’énergie mais pas trop de réussite offensivement.
6
LAFON. Très grosse activité en première période, il a fait des misères à la défense eupenoise. A l’image de l’équipe, plus discret après la pause.
6
NGADRIRA. A son niveau en première période, on retiendra surtout sa sortie sur blessure qui ne laisse rien présager de bon.
5,5
MBUBA. Il a été un véritable poison pour Rodriguez en première mi-temps, très effacé en seconde.
REMPLACANTS
5,5
LESQUOY. Rentrer face à des Curto, Jeffren, Garcia ce n’est jamais simple.
4,5
SURAY. Il a trop souvent fait les mauvais choix en possession du ballon.
5,5
DE ALMEIDA. Entré alors que la messe était dite, il a quand même fait preuve d’engagement et d’envie.
LES TOURNANTS
2e : Curto trouve Taulemesse étrangement seul, pas de hors-jeu, Valette est battu (0-1).
8e : Ngadrira trouve Romey de la tête, sa reprise instantanée est à côté.
11e : centre de la droite de Harvey pour une volée de Lafon sur Van Crombrugge.
13e : superbe déboulé de Mbuba qui trouve la tête de Lafon, Van Crombrugge sort une parade incroyable.
15e : Lafon centre, Timmermans dégage de la tête vers Day qui place une reprise instantanée juste au-dessus.
19e : coup franc de Franquart pour la tête de Romey, latte rentrante (1-1).
27e : sur une phase arrêtée, Curto place une frappe ras de sol qui oblige Valette à sortir un réflexe du pied.
40e : la défense d’Eupen peine à se dégager, Ngadrira n’en profite pas, c’est dévié sur Lafon qui frappe mais Diagne contre.
45e+1 : sur un coup franc de Garcia, Rodriguez place une reprise qui passe dans un trou de souris pour tromper Valette (1-2).
49e : Taulemesse arrache le ballon chez Romey, il cède en retrait à Curto qui place un petit lob magnifique (1-3).
53e : centre au 2e poteau, un peu haut, de Lesquoy, Day reprend comme il peut de la tête, sans danger.
65e : coup franc de Randriambololona qui passe de peu au-dessus.
75e : Taulemesse reprend de volée sur Valette sorti à sa rencontre.
76e : Taulemesse s’impose de la tête sur corner (1-4).
EXPRESS
Simon Dupuis fêté pour son 250 e match
JPL
DUPUIS JUBILAIRE.
Simon Dupuis, qui disputait ce samedi son 250e match officiel sous la liquette gaumaise, a été fêté avant le coup d’envoi de la rencontre.
Le président virtonais, Philippe Emond, lui a remis un petit cadeau après la montée des deux équipes sur le terrain.
LE BALLON DU MAIRE.
Comme à chaque fois lors de la réception d’Eupen, c’est le maire gaumais, François Culot, qui a offert le ballon du match.
Une tradition qui remonte à 2001 et le match du premier titre de Virton en Division3.
ILS ONT UNE DENT CONTRE FRANQUART.
Durant la pause, Frank Defays a remplacé Peter Franquart par Thibaut Lesquoy. Pourquoi ce changement ? « Le joueur souffre depuis vendredi d’une rage de dents », glisse l’entraîneur. « Il n’a pas su se faire soigner, du coup on a essayé les antidouleurs, les anti-inflammatoires et les antibiotiques mais ça s’est réveillé à 15 minutes de la pause. » De son côté, le joueur espère être soigné au plus vite. « J’ai été chez un dentiste vendredi pour essayer de me faire soigner mais elle m’a jeté comme une m**** », peste l’ancien Montois.
SERAING
Avec les compliments du King
Premier match de l’ère Depireux et victoire sans la moindre discussion pour les Métallos
J.-P. N.
Vion a inscrit le but d’ouverture.
kip
Largement supérieurs, les Sérésiens ont infligé aux Campinois leur première défaite à domicile de la saison : le règne du King a démarré de la meilleure manière qui soit ! À confirmer samedi prochain face à Lommel…
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ASV Geel 0
RFC Seraing 2
Les buts : 41 e Vion (0-1), 56 e Nsor (0-2).
ASV Geel : Appels ; Scheelen, Christiaens, Van den Ackerveken, Celen (60 e Steurs) ; Gielis, Augustijnen, Cauwenberg, Jutten (60 e Allegria), Berben ; Muzaqi (71 e Vandebroek).
RFC Seraing : Mfa ; D’Onofrio, Sahraoui, Rentmeister, Bamba (82 e Bonemme) ; Cascio, Popoola, Pierrot, Nsor, Senakuku (35 e Said) ; Vion (75 e Préseaux).
Arbitre : M. Verboomen.
Assistance : 1100.
Cartes jaunes : Celen (54 e ), Berben (57 e ), Cauwenberg (62 e ), Augustijnen (83 e ).
Carte rouge : 84 e Christiaens.
Pour son retour sur les pelouses, François D’Onofrio portait le brassard de capitaine et ce n’était pas le seul changement notable chez les Métallos, puisque Bamba était préféré à Bonemme au back gauche. Hormis une grosse alerte d’entrée de jeu sur un heading de Muzaqi, jamais Seraing n’a tremblé dans une rencontre maîtrisée de bout en bout. Après avoir galvaudé plusieurs occasions, les Rouge et Noir allaient trouver la faille, suite à un centre de Nsor, conclu par Vion. Un but que l’on attribuera à l’attaquant français, qui est apparu transfiguré en pointe. « C’est bien moi qui marque ! Cette victoire fait du bien à toute l’équipe. Le coach a de suite instauré une grande discipline, en insistant sur la notion de groupe . »
Autre élément particulièrement en vue, Nsor a abattu un travail monstrueux en soutien, ponctuant sa prestation d’un assist et d’un but plein de finesse, après un beau travail de Popoola. C’est Stéphane Guidi qui l’avait déjà placé plus en retrait face au White Star : un choix payant. En fin de match, Seraing aurait dû alourdir la marque, mais Nsor, Popoola et Cascio loupaient le coche. « Nous étions supérieurs, mais pas assez efficaces », notait Depireux. « Ce succès était primordial, mais la marge de progression reste importante. Il y a des choses à améliorer. Je commence du bon pied et c’est positif… » Pour ceux qui en doutaient, le King n’a rien perdu de sa verve et son coaching énergique en bord de terrain en est la preuve. Autre changement : pour « fêter » cette victoire, il a donné rendez-vous à ses joueurs dimanche à 10 heures pour un décrassage…
UN BUTEUR HEUREUX
Kwame Nsor perçoit enfin les fruits de son inlassable activité
J.-P. N.
Son sourire faisait plaisir à voir à la sortie des vestiaires. Il l’attendait depuis des semaines, ce fameux but, synonyme de déclic mental. C’est vers son nouvel entraîneur que le Ghanéen a couru après sa pichenette victorieuse. « Il m’avait parlé avant le match, en me disant qu’il savait que j’allais marquer… » On le sait depuis longtemps, Henri Depireux n’a pas son pareil pour trouver les mots justes, même si, comme il le disait lui-même, il n’est pas subitement devenu voyant (sic). Régulièrement pris pour cible par le public, Nsor n’a certes pas un style très académique, mais son abattage est exceptionnel sur un terrain et rares sont les avants à se sacrifier autant. « Ce but m’enlève un peu de pression, c’est certain, mais j’ai toujours travaillé pour l’équipe. Je fais un gros boulot défensif et je pense que je méritais bien d’enfin marquer… », poursuivait l’offensif, qui s’entend très bien avec Vion sur la pelouse. « J’ai déjà évolué en soutien de l’attaquant à Metz notamment et ce rôle me convient également. Notre victoire est tout à fait méritée, même si nous devions l’emporter plus largement encore. » Seraing jouera un amical demain soir à Waremme (20h00), alors que Mfa s’envole ce lundi pour rejoindre son équipe nationale : il sera absent samedi face à Lommel.
EN UN COUP D’ŒIL
Des attaquants qui marquent enfin !
LE FILM DU MATCH :
une domination sans partage des Métallos, qui ont réussi à se créer une dizaine d’occasions réelles. Avec un gros danger sur toutes les phases arrêtées magistralement bottées par Thibaut Vion.
LE FAIT DU MATCH :
muet depuis le match d’ouverture à Roulers, Kwame Nsor a retrouvé le chemin des filets, grâce à un superbe ballon piqué. Peut-être un déclic pour ce garçon méritant.
L’HOMME DU MATCH :
la paire Vion-Nsor a fait mal à la défense campinoise et ce duo pourrait valoir de belles satisfactions aux « Rouge et Noir ». Délesté de plusieurs kilos, le Français revient bien dans le coup. De son côté, D’Onofrio a assuré pour son premier match depuis avril.
LA DÉCEPTION DU MATCH
: Senakuku (béquille) et Bamba (entorse) ont dû quitter le terrain, alors que la liste des blessés est déjà impressionnante.
LA COTE DU MATCH
: 7/10.
TUBIZE
Les Tubiziens perdent la tête
Les hommes de Colbert Marlot n’ont pas fait le poids face à un Lierse dominateur
OLIVIER EGGERMONT
Tubize grimace après avoir concédé sa première défaite à domicile.
Devaux
Les Tubiziens n’auront tenu que deux semaines en tête de la Division 2. Contre le Lierse, les Sang et Or ont montré un visage beaucoup moins séduisant que lors des dernières semaines.
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Colbert Marlot nous avait prévenu que le match face au Lierse serait un match piège. Et cela s’est vérifié dès la 35 e minute avec l’ouverture du score des Anversois. C’est sur une phase arrêtée que les visiteurs prenaient les commandes. Buysens, oublié par Fabre, y allait d’un pointu pour propulser le cuir au fond via le poteau. Tubize rentrait au vestiaire en n’ayant rien montré sur la pelouse. Et Colbert Marlot en était bien conscient puisqu’il décidait d’effectuer deux changements à la pause. Shengelia remplaçait un Fennouche en méforme et Jordan Henri prenait la place de Keïta, fantomatique en première mi-temps.
Ce choix a bien failli s’avérer payant pour Colbert Marlot puisque le Géorgien envoyait une tête sauvée miraculeusement par le portier lierrois. Les Tubiziens se montraient meilleurs qu’en première période mais n’arrivaient pas à se montrer concrets. Ils encaissaient même un second but, de nouveau sur une phase arrêtée. À 20 minutes du terme, Diaby reprenait de volée un coup-franc de Velikonja. Avec deux buts de retard, les Brabançons wallons ne pouvaient plus rien espérer dans ce match. Mamadou Diallo sauvait tout de même l’honneur à la 93 e minute mais l’arbitre sifflait la fin de la rencontre dans la foulée.
« Je ne veux pas dire que l’on a tout fait. Quelques joueurs n’ont pas été à leur niveau », confiait Andreï Camargo à la fin du temps réglementaire. « C’est compréhensible, on ne peut pas être à 100% chaque semaine. Mais malgré cela, je crois que nous avons eu une ou deux occasions qui auraient pu être dedans. Notamment la frappe de Shengelia en tout début de seconde période. Si elle rentre, cela aurait pu changer la face du match. Quand on voit ce qu’on a proposé la semaine passée contre le Cercle, il y a une grosse différence. »
Les Sang et Or se plaignaient aussi d’un terrain difficile mais ne prenaient pas cela comme une excuse pour leur défaite. Andreï Camargo admet qu’ils auraient dû s’adapter à ce paramètre.
« Il y a des jours sans », concède l’arrière droit. « Si on regarde les matches précédents, nous avons parfois eu ce brin de réussite qui nous a manqué. Mais pour moi, le groupe a envie de se racheter la semaine prochaine. »
S’il y a un secteur qui n’a pas répondu aux attentes, c’est l’attaque.
« On savait que défensivement, le Lierse était bon. Ce n’est plus le Lierse de début de saison où l’arrière-garde était faible. Leurs arrières ont bien joué le coup. Dommage que le but de Diallo tombe si tard car on aurait pu pousser afin de revenir. Surtout que cette formation du Lierse est jeune. »
Les Sang et Or perdent donc leur première place. Un détail pour l’ancien joueur de Mons qui affirme que « la première place ne change rien. La presse nous met dans la peau d’un favori mais on joue nos matches sans s’en soucier. Nous savons que notre objectif, c’est la huitième place. Que l’on soit premier ou septième, c’est la même chose. Nous abordons chaque match pour gagner et assurer cette position dans le top 8. »
4 QUESTIONS À
« On est tombé dans le panneau »
Devaux
1. Êtes vous déçus de cette défaite contre le Lierse ?
Oui et non. Oui car on veut toujours continuer une série. Non car on ne mérite pas grand-chose sur ce match. On est tombé sur une bonne équipe du Lierse. Mais nous savions que cette équipe ne méritait pas son classement. On était prévenu mais on est tout de même tombé dans le panneau. On avait moins de fraîcheur et moins d’allant que d’habitude. Le terrain est le même pour les deux équipes mais il était difficile.
2. Mis à part le match contre l’Antwerp, c’était la pire première période de Tubize cette année.
Tout à fait. Nous n’avons pas eu grand-chose. Nous manquions de puissance et de relation entre le milieu et l’attaque. C’était laborieux. C’est pourquoi j’ai fait des changements à la pause. Je préfère faire le changement plutôt que le subir. Sinon, on en arrive à avoir des regrets.
3. Qu’est-ce qui peut expliquer cette défaite ?
Quand on voit notre première mi-temps et les deux buts que l’on prend. Nous étions toujours un temps en retard. Sur le second, Médéric ne prend pas son joueur. Ce sont des choses qui me font dire que nous ne méritions rien. Un match comme ça se joue sur des détails et si les détails ne sont pas en notre faveur, on le paye cash.
4. Et maintenant, un match difficile contre Eupen.
Tous les matches sont difficiles. On savait que le Lierse serait difficile et qu’Eupen le sera aussi. Nous sommes conscients de cela.
LES BULLETINS
Diallo et Quentin Laurent les seules éclaircies
6
Beunardeau : il ne peut rien sur les deux buts lierrois et n’a pas eu grand chose à faire. Quelques belles sorties.
6
Camargo : il a essayé de faire bouger les choses sur son flanc droit mais sans succès. Parfois trop de prises de risque dans son jeu.
5
Fabre : c’est lui qui oublie Buysens sur le premier but. Il s’est ensuite repris mais son erreur coûte cher.
6,5
Laurent Q. : comme à son habitude, le capitaine Sang et Or était au four et au moulin. Il a joué toute la seconde période dans le camp adverse. Une petite « Zidanette » surprenante peu après l’heure de jeu.
5
Di Stefano : ses centres n’étaient pas précis et il a passé son match assis entre deux chaises.
5
Ba : ses interventions étaient souvent judicieuses mais ses relances étaient beaucoup trop imprécises.
5,5
Liard : Philippe s’est battu sur tous les ballons mais il n’a pas réussi à faire la différence. Ses coups de pieds arrêtés n’ont pas apporté assez de danger.
5
Laurent M. : il restait sur des performances très convaincantes mais il a calé ce dimanche. Son influence sur le jeu a été inexistante.
4,5
Keïta : quel changement par rapport au Keïta flamboyant au Cercle! Remplacé à la mi-temps, cela résume bien sa prestation.
4
Fennouche : il n’arrive décidément pas à retrouver son meilleur niveau. Logiquement sorti à la pause.
6,5
Diallo : Dans le marasme offensif, il a tenté de surnager. Un douzième but et des déviations intéressantes.
REMPLAÇANTS
6
Shengelia : une entrée très intéressantes où il a failli marquer. Plus discret par la suite.
5,5
Deher : une entrée compliquée mais il s’en est bien sorti.
NC
Henri : la poisse poursuit l’ancien louviérois.
LES TOURNANTS
14 E :
Velikonja se retrouve seule devant le but tubizien mais croque son tir et Beunardeau s’empare facilement du ballon.
35 E :
un coup franc lierrois atterrit dans les pieds de Buysens, oublié par Fabre. Le défenseur central ne se fait pas prier pour crucifier Beunardeau d’un pointu qui rebondit sur le poteau avant de rentrer dans le but (0-1).
38 E :
Liard hérite d’un coup-franc dangereux mais son tir est beaucoup trop sur Brondeel. C’est la seule occasion tubizienne en première période.
40 E :
Diallo prend le cuir dans le rectangle et joue bien le coup pour aller chercher le penalty. Mais l’arbitre ne bronche pas.
46 E :
30 secondes après être entré au jeu, Shengelia s’illustre déjà sur un centre de Camargo. Il reprend la balle en un temps mais Brondeel sauve miraculeusement.
50 E :
sur un nouveau centre de Camargo, Diallo tire au but mais son envoi est arrêté par une jambe lierroise.
62 E :
nouvelle phase litigieuse dans le rectangle lierrois. Cette fois, c’est Henri qui s’effondre mais l’homme en noir ne siffle pas.
63 E :
sur un coup-franc joué à plusieurs, le ballon arrive dans les parages de Quentin Laurent qui est à un cheveu de le pousser au fond.
70 E :
le Lierse fait le break via Diaby. Le défenseur central reprend de volée un coup-franc de Velikonja (0-2).
93 E :
sur une phase confuse, Diallo sauve l’honneur pour les Sang et Or mais l’arbitre siffle la fin de la rencontre dans la foulée (1-2).
EUPEN
Qui remplacera Kenne ?
Eupen se déplace ce samedi à Virton sans son défenseur
OLIVIER DELFINO
Raoul Kenne s’est blessé hier à l’entraînement.
NL
Mis à part une mi-temps au Cercle de Bruges, Raoul Kenne avait tout joué avec Eupen jusqu’à présent. Ce samedi, il manquera toutefois le périlleux déplacement à Virton. Et ce, à cause d’une blessure qu’il s’est occasionnée ce vendredi à l’entraînement. Trois solutions s’offrent à Jordi Condom pour le remplacer.
Dans le large noyau de l’AS Eupen, ils ne sont que quelques-uns à avoir pris part à toutes les rencontres jusqu’à présent. Dont Raoul Kenne, qui n’a manqué qu’une mi-temps au Cercle de Bruges. Ce samedi, pour le déplacement à Virton, il faudra toutefois composer sans lui.
« Il s’est blessé ce vendredi à l’entraînement et ne sera pas prêt ce samedi. On doit attendre 48 heures pour passer une échographie et on ne sait pas s’il s’agit d’une élongation ou d’une déchirure », commente Jordi Condom, qui va donc devoir trouver une solution pour remplacer son latéral droit. « On avait préparé tout l’aspect tactique et les phases arrêtées avec lui à l’entraînement. J’ai deux ou trois idées pour le remplacer, mais c’est en réflexion », poursuit le coach eupenois, qui songe à Ntuthuko Radebe (de retour dans la sélection), Anthony Bassey ou Eric Ocansey pour occuper le flanc droit. « Il y aura peut-être de petites variations dans le système, mais on ne va pas changer grand-chose. »
Autrement dit, il devrait à nouveau opter pour un système avec trois défenseurs centraux et deux latéraux, comme lors des précédentes sorties.
L’autre interrogation du moment, c’est de savoir si Jeffrén va rejoindre la sélection vénézuélienne ou pas. Et la réponse est oui. Il partira donc lundi, mais on ne sait pas encore pour combien de temps exactement.
« On a essayé de négocier avec la fédération du Vénézuela, sachant qu’on a un match très important contre Tubize le 15. On a fait tout notre possible pour qu’il dispute le premier match en Bolivie avec la sélection puis qu’il revienne avec nous. C’est toujours en négociation, mais ce sera très difficile ; il y a plus de 24 heures de voyage pour revenir. Physiquement, il est à 100 % et j’espère le récupérer apte après sa sélection ; c’est un joueur important pour nous », développe Jordi Condom, qui a eu plusieurs contacts cette semaine avec le sélectionneur vénézuélien. « Il est ouvert au dialogue. On a tous les deux défendu notre position et on pourra trouver un accord. Peut-être pas cette fois-ci, mais les prochaines fois, en fonction de l’importance des rencontres du Vénézuela. »
En attendant, l’ancien joueur du Barça sera bel et bien présent ce samedi à Virton, un déplacement qui n’avait guère réussi à Eupen la saison passée. « C’est un terrain très difficile et c’est une équipe qui est capable de gagner contre le Cercle de Bruges à domicile. C’est un match important pour nous et on y va pour les trois points et pour continuer notre progression », termine Jordi Condom.
VIRTON
STÉPHANE MARCHESANI
Ce samedi à l’occasion de la venue d’Eupen en championnat, Simon Dupuis, le vice-capitaine des Gaumais, va fêter sa 250e apparition officielle pour l’Excelsior Virton. Une statistique qui lui permettra de rester gravé à jamais dans l’histoire du matricule 200. Afin d’évoquer ce cap, le milieu défensif nous a reçus chez lui, à Izel.
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Simon, étiez-vous au courant que vous alliez disputer votre 250e match avec Virton ce samedi ?
Franchement ? Pas du tout. Je ne tiens pas la comptabilité de mes matches et je ne m’imaginais pas en avoir disputé autant. Si vous m’aviez demandé combien je pensais en avoir joué, je vous aurais dit 100-150.
Vous vous souvenez de vos débuts ?
Je me revois à l’époque mais je serais incapable de vous dire qui était notre adversaire (NDLR : il s’agit d’Ostende qui était venu prendre un 4-0 à Virton le 11/11/06. Simon Dupuis avait remplacé Do Rosario à la 82e minute). En tout cas, savoir que je vais jouer mon 250e match, ça me donne l’impression d’être vieux (rires).
Pourtant, cette belle aventure a bien failli ne jamais commencer. Expliquez-nous pourquoi ?
Avant le début de la saison 2006-2007, j’avais 18 ans et je m’apprêtais à débuter des études de kiné à Libramont. Du coup, à la fin de la saison précédente, j’étais allé voir José Allard qui était encore président à l’époque. Je lui ai demandé ce qu’il prévoyait pour moi et il semblait n’en avoir rien à faire.
Du coup, comme je ne me voyais pas combiner la réserve et les études, je suis allé voir Olivier Noël qui coachait Jamoigne à l’époque. Les discussions ont été fructueuses puisque j’ai signé là-bas. Quelques jours après ma signature, la direction de Virton changeait. Gérard Herbigniaux devenait président et Sébastien Grandjean arrivait comme entraîneur.
C’est lui qui vous a fait revenir ?
Il m’a téléphoné pour m’annoncer qu’il comptait sur moi pour le noyau A. Du coup, je suis retourné voir les dirigeants de Jamoigne que je connaissais bien et ils ont refait le transfert dans le sens inverse.
Donc, on peut dire ce qu’on veut, le critiquer, mais je n’aurais jamais joué autant de matches pour Virton sans Sébastien Grandjean. Qui sait, tu serais peut-être venu me voir pour parler de mon 250e match avec Jamoigne (rires).
Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est évidemment une grande fierté. Jouer à Virton m’a appris beaucoup de choses dans la vie comme de me battre et ne jamais rien lâcher. Virton, c’est aussi un peu une famille. Quand je pense à quelqu’un comme Guy Blaise avec qui je joue depuis neuf ans maintenant, je ne vais pas dire qu’il est comme un 2e père pour moi mais presque. Il a été important pour moi de par ses conseils.
Vous compterez dès samedi 250 matches à 27 ans à peine. Jusqu’où pensez-vous aller ?
Excellente question. A l’heure actuelle, je suis bien incapable de vous répondre. Il faut dire que nous vivons une année charnière avec cette réforme du football belge qui se profile. Nous sommes dans le flou par rapport à cela. Déjà, serons-nous dans les huit ou en D1 amateur ? Après, notre objectif est bien entendu de rester en D2 mais qu’est-ce cela va impliquer ? Nous n’en savons rien. Cela voudrait dire que nous basculerons dans le professionnalisme et il faut voir ce que cela va signifier pour les joueurs qui, comme moi, ont un travail à côté (NDLR : il est kiné). Pourrais-je continuer comme je le fais maintenant ou tous les joueurs seront-ils obligés d’être pros à 100 % ?
Que pensez-vous de cette réforme ?
J’ai l’impression que la personne qui a pondu cette réforme n’aime pas le football. J’espère au moins que ce sera le sportif qui décidera des clubs qui figureront dans cette future D1B.
Si jamais ce n’est pas le cas et que c’est l’administratif qui prime, cela voudra dire que le football est totalement laissé au second plan et que tout ce qui les intéresse, ce sont les gros sous.
On imagine aisément qu’en 10 saisons en équipe fanion vous avez noué beaucoup de relations d’amitiés avec des « collègues » ?
Bien sûr. C’est surtout avec les régionaux qu’on a tissés des liens d’amitiés. Les joueurs qui ne sont que de passage sont plus des collègues. Au niveau ambiance, j’ai vécu mes plus belles années lors de mes débuts. A l’époque, je faisais du covoiturage avec Matthieu Godart qui venait de Bouillon. Avec lui et des garçons comme Gustin, Hareau, Belhocine ou Bendaha, on a fait de super sorties. Après une rencontre, il n’était pas rare que l’on rentre vers 4-5 heures du matin. J’ai aussi gardé de très bons contacts avec Gary Raboteur. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on se téléphone ou qu’on se fasse une bouffe. Je pense aussi à Romain Grevisse, qu’on a déjà été voir à Habay avec Nicolas Day.
Il y a d’autres personnes à qui vous pensez lorsqu’on évoque votre 250e match ?
Oui. Je voudrais en profiter pour remercier certaines personnes à commencer par mes parents qui ont fait beaucoup de concessions pour me conduire au foot étant jeune. Je veux remercier aussi nos supporters mais aussi Marc Van De Woestyne, notre kiné, qui m’a remis sur pied lors de ma blessure.
Il s’est quand même occupé de moi pendant 5-6 mois. Je pense également à Nicolas De Matos qui m’a aidé à revenir dans le coup physiquement. Et bien entendu, Clotilde, ma petite femme qui me supporte malgré mon emploi du temps chargé. Car entre le football et le boulot, je ne suis pas souvent à la maison.
GARÇON OU FILLE ? RÉPONSE DANS LE COURANT DU MOIS DE DÉCEMBRE
Un bébé en mai prochain pour Clotilde et Simon
Ce sera le premier enfant de ce couple ensemble depuis 4,5 ans.
SM
Depuis quatre ans et demi, Clotilde Filipucci partage la vie de Simon Dupuis. « Même si je ne suis pas bien placée pour le juger car le foot n’est pas mon truc, je trouve que Simon est pareil dans la vie que sur le terrain », glisse sa moitié. « Ce qui le caractérise le mieux, c’est « zen ». Il ne stresse jamais. Et s’il est bien entendu déçu lorsqu’il perd un match, une fois passé la porte de la maison cela reste derrière lui. D’ailleurs, il parle très peu football et ne le regarde pas souvent à la télévision. » Si elle n’est pas une fana de foot, elle accepte sans souci la passion de son chéri. « Je le connaissais avant. Je savais donc qu’il jouait au football à Virton et je me suis adaptée. Maintenant, je suis habituée au rythme des entraînements et des matches. »
ENFIN DANS LA MAISON !
Et si le football est un pan important de la personnalité de Simon Dupuis, sa famille en est un autre. « Justement, à ce sujet, elle va s’agrandir », glisse avec un sourire aux lèvres le joueur virtonais. « On ne sait pas encore si c’est un garçon ou une fille. On devrait être au courant le mois prochain. Quant à la naissance, elle est prévue pour le 4 mai. » Afin d’accueillir au mieux son premier enfant, Simon aura encore quelques travaux à faire dans sa maison, maison dans laquelle il a mis beaucoup de temps et d’énergie. « On l’a depuis deux ans et demi et on a tout refait nous-mêmes avec mon père, des amis et mes beaux-frères. De ce côté-là, ma blessure m’a donné plus de temps pour y travailler. Maintenant, il reste les finitions à faire et à préparer la chambre du bébé. »
3 SÉLECTIONS AVEC LES U20 BELGES
« Radja Nainggolan était impressionnant »
«Il était déjà tatoué.»
Belga
Lors de la saison 2007-2008, sa deuxième passée en équipe fanion à Virton, Simon Dupuis a eu l’occasion de goûter à l’équipe nationale avec les U20 entraînés par Marc Van Geersom. « J’ai été appelé pour faire deux entraînements et un déplacement en Slovaquie où je n’ai pas joué », se souvient celui qu’on surnomme « Scholes ». L’occasion pour lui de côtoyer des joueurs devenus des stars du ballon rond. « Il y avait notamment Mehdi Carcela (NDLR: au Standard à l’époque et maintenant à Benfica) mais le plus impressionnant c’était Radja Nainggolan. Moi, j’avais 18 ans, 4 poils au menton et je l’ai vu débarquer, là, avec déjà tous ses tatouages. Il avait déjà son style et n’a pas beaucoup changé. »
Si son ancien éphémère équipier fait aujourd’hui les beaux jours de la Roma, Simon Dupuis ne nourrit aucun regret. « Je suis très content de ce que j’ai accompli. Je n’ai jamais vraiment eu de contacts avec des clubs de D1. On m’a dit à une époque que Courtrai me voulait mais je n’ai jamais été contacté par quelqu’un pour me dire que le club me voulait vraiment. »
«Il a fait son trou sans être pressé»
Il fait l’unanimité à l’Excelsior
S.M.
«Un garçon intelligent qui connaît parfaitement son rôle.»
JPL
Pour évoquer les 250 matches de Simon Dupuis sous la liquette virtonaise, nous avons donné la parole à Sébastien Grandjean, l’entraîneur qui l’a lancé en 2006, Philippe Emond, son président, et Guy Blaise, son capitaine.
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Sébastien Grandjean: « Il est passé au milieu pour percer »
Comme Simon Dupuis l’explique dans son interview, c’est grâce à Sébastien Grandjean qu’il a pu démarrer sa belle aventure virtonaise en 2006-07. « C’est sous l’impulsion de Thierry Lespagnard (NDLR: son adjoint à l’époque) que j’ai intégré Simon au noyau A. Il connaissait mieux les jeunes que moi et je lui ai demandé lequel, en plus de son fils Adrien alors le leader de cette génération, serait susceptible de rejoindre le noyau A. Il m’a alors cité Simon tout comme Robinet, Mandefu, Poncin et même Grevisse qui était un peu plus jeune. » A la base, « Scholes » était un défenseur central. « Le souci, c’est qu’à côté d’un Blaise ou d’un Dupuis, il faut aligner un grand défenseur gaucher. Comme je ne pouvais pas sortir Guy de l’équipe pour faire place à Simon, j’ai suggéré à ce dernier de monter comme demi-def’ pour lui permettre de percer. Et puis, c’est un joueur que tout entraîneur rêve d’avoir dans son équipe. Un garçon intelligent qui connaît parfaitement son rôle. »
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Philippe Emond: « Il incarne notre projet »
Président de Virton, Philippe Emond met un point d’honneur à s’assurer que le projet virtonais ne s’égare pas. « Simon, c’est tout ce que j’aime », sourit le président. « On a besoin de joueurs comme lui pour donner de l’importance à notre projet. Il possède les valeurs qui nous sont chères: courage, engagement, il ne baisse pas les bras et surtout, c’est un garçon qui a su faire son trou sans se montrer trop pressé. Depuis ses débuts, il a pris racine dans l’équipe et je ne vais pas dire qu’il est devenu indispensable mais presque. Pour tous les jeunes du centre de formation, c’est un parfait exemple. En plus de jouer au football à un très bon niveau, il a su mener à bien des études et décrocher un diplôme. Et maintenant, il travaille comme kiné indépendant. S’il fallait pointer une chose à améliorer, je dirais qu’il doit peut-être être encore plus un patron dans l’équipe. C’est un garçon introverti, il se fait violence pour ça et il doit le faire encore un peu plus. »
3
Guy Blaise: « Un garçon sur qui on peut compter »
Au club pour sa 28e saison, Guy Blaise a bien entendu vu l’apparition et l’éclosion de Simon Dupuis dans le noyau virtonais. « Il y a forcément des liens très forts entre lui et moi », souligne le capitaine. « Arrivé comme défenseur central, il a dû prendre ses marques dans le milieu. C’est un garçon bourré de qualités et sur qui on peut toujours compter. Forcément, en tant qu’ancien, quand un jeune arrive dans le noyau, on essaye de le guider. Certains te disent « oui, oui » mais ne retiennent rien. Lui, c’était un jeune joueur très intelligent et à l’écoute. Lorsque tu tombes sur quelqu’un de réceptif comme Simon, on donne tout ce qu’on peut pour l’aider dans sa progression. »
LE MILIEU DÉFENSIF N’EST PAS HABITUÉ À SCORER
4 buts, 1 descente, 1 blessure et 1 titre
Il habite à Izel.
SM
La carrière d’un joueur de football est jalonnée de bons et de mauvais souvenirs. Celle de Simon Dupuis n’échappe pas à la règle. « En premier, je vais citer le titre en D3 en 2012-13 », glisse le médian. « Cela doit être une des meilleures saisons depuis que je suis en équipe fanion. »
A côté de ça, le citoyen d’Izel se souvient aussi de chacun des quatre buts qu’il a inscrits en équipe fanion. « Je ne suis pas un buteur. Chaque saison, je me dis que c’est mon année et que je vais mettre 4-5 buts et, à chaque fois, on arrive à la fin de saison et je n’en ai pas mis un seul (rires). Le premier que j’ai marqué, c’était à Deinze. Sébastien Grandjean avait surpris tout le monde en me faisant entrer à la 88e minute alors que nous étions menés 2-1. Sur mon premier ballon, je mets le but du 2-2 ! J’en ai ensuite marqué deux en D3. Un en championnat à Verviers et un autre lors du match de tour final à Geel. Et enfin, mon dernier date du retour en D2 à Hoogstraten. »
Au rayon des mauvais souvenirs, comment ne pas penser à la descente de 2008-2009. « Je me souviens de ce match à Zaventem, j’étais en tribunes. On avait gagné l’aller 2-1 et au retour, rapidement on mène 0-1 avec notre adversaire réduit à dix. On se dit que c’est bien parti mais Zaventem revient à 1-1. A ce moment-là, on est encore qualifié. Ensuite, Zaventem est réduit à neuf mais marque le 2-1 pour arracher la prolongation. Et là, on perd 3-1 et on descend. »
« A NOUVEAU BIEN »
Et au niveau des choses à oublier, il y a sa blessure (croisés) lors du retour en D2 en 2013. « Ça a été une période difficile mais beaucoup de monde m’a aidé à surmonter cela. Je pense à d’anciens entraîneurs comme Michel Le Flochmoan ou Michel Renquin qui m’a envoyé 7-8 messages pendant ma convalescence. Cela m’a fait chaud au cœur. Pour quelqu’un comme moi qui était habitué à pratiquement tout jouer depuis 3-4 ans, ce n’était pas simple de revenir dans le coup. Mais maintenant, après une saison mi-figue, mi-raisin, je me sens à nouveau très bien. »
EXPRESS
Blaise, pompette !
En neuf ans dans l’équipe première, Simon Dupuis a accumulé quelques anecdotes assez marrantes.
DES ÉQUIPIERS COQUETS.
On le sait, certains footballeurs attachent énormément d’importance à leur apparence physique. « De ce côté-là, je me souviens d’une journée de team building à Rochehaut où Gaetano Lamonaca a passé une heure à se lisser les cheveux. Il faisait très attention à son style. »
LE MAINTIEN EN D3 EN 2009-2010.
Après un départ catastrophique (0/21) pour son retour en D3, Virton s’était sauvé en fin de saison. « On avait été partager l’enjeu 2-2 à Diegem à deux journées de la fin. Ce résultat nous assurait le maintien et Guy (Blaise) avait marqué un but. Après le match, on a bien fêté ça après une saison galère. Guy s’est aussi un peu lâché et a bu un verre. On en a bien rigolé car quand il a appelé Aurélie (NDLR : sa femme), elle a tout de suite remarqué qu’il avait bu, son discours ne devait pas être le même que d’habitude. »
LE BUS EN RADE.
Pour la première saison de Frank Defays à Virton en 2011-2012, Virton avait atteint la demi-finale du tour final pour monter en D2. « Nous allions à Audenarde et, sur le voyage aller, on avait l’impression de faire Paris-Roubaix. A un moment sur la route pavée, cela sentait le cramé. Le bus était en fait en rade. Nous sommes arrivés au stade 20 minutes avant le coup d’envoi et la société a dû nous envoyer un nouveau car pour pouvoir rentrer. »
PORTE CLOSE.
« Lors d’un stage à Walhain avec Sébastien Grandjean, il y a une soirée où nous avions eu la permission de minuit. Je me souviens qu’il y a trois joueurs, dont Gus, qui sont rentrés à minuit cinq. Ils ont trouvé porte close, le coach avait fermé à clef. Loin de se démonter, les trois joueurs sont repartis et ne sont revenus que vers 3 ou 4 heures du matin (rires). »
SERAING
« Ma saison commence »
Anthony Mfa (Seraing) monte en puissance et entend le prouver à Henri Depireux
J.V.
Anthony Mfa s’acclimate de mieux en mieux à Seraing.
sophie kip
Seraing veut reprendre sa marche en avant sous la direction de son nouveau coach Henri Depireux, à l’occasion de son déplacement ce samedi à Geel. Et il pourra compter sur un Anthony Mfa qui monte en puissance.
Seraing est assurément à un tournant de sa saison. Alexandre Czerniatynski est désormais de l’histoire ancienne, place à Henri Depireux. Le king va tout faire pour permettre aux Sérésiens d’atteindre le top 8, objectif ultime de cette saison particulière. À commencer par vaincre Geel, ce samedi en déplacement, afin que ce maigre bilan de 2/9 contracté lors des 3 dernières rencontres soit définitivement de l’histoire ancienne. Mais si ce match en déplacement sera le premier d’Henri Depireux, il ne faudra pas y chercher sa griffe. L’entraîneur entend en effet laisser la main à Stéphane Guidi dans un premier temps, histoire de se familiariser avec le groupe. Sa présence sur le banc va cependant mettre la pression sur les joueurs. S’ils veulent avoir une chance de jouer à l’avenir, ils vont devoir le séduire, donc donner tout. Mais c’est loin d’effrayer Anthony Mfa. « Je ne connais pas notre nouveau coach… enfin, seulement de nom », explique le gardien. « Nous allons apprendre à nous connaître mais son expérience plaide pour lui. Certes il est âgé, mais sa présence sur le banc de touche à ce stade de sa vie prouve aussi qu’il est toujours passionné par ce sport. Son plaisir peut donc être communicatif. Nous, joueurs, sommes tous dans le même sac. J’estime que nous avons bien travaillé avec Alexandre Czerniatynski et Stéphane Guidi, nous continuerons à le faire. Les changements de coach font partie du foot, cela n’a certainement pas perturbé notre concentration. En ce qui me concerne, j’ai une tâche à accomplir et je ferai toujours de mon mieux. »
« DÉBUTS COMPLIQUÉS »
Force est de constater qu’Anthony Mfa se débrouille pas mal ces derniers temps. Le portier sérésien s’améliore au fil des matches alors que ses débuts furent plus hésitants. « J’ai effectivement eu une période un peu compliquée. Lors du mercato, un transfert a capoté et je suis un peu rentré en conflit avec le club, puis je fus prêté à Seraing alors que je n’étais pas prêt physiquement. Je vivais aussi à l’hôtel ce qui n’aidait pas. Je ne me sentais pas chez moi. Mais le déclic est venu lorsque je suis parti en sélection. Je suis revenu plus fort, j’ai trouvé une maison et je peux dire que c’est à ce moment que ma saison a véritablement commencé. Il nous reste maintenant à enchaîner les résultats positifs car au niveau du contenu nous sommes de mieux en mieux. »
LE NOYAU
Pour sa première, Henri Depireux laisse la main à son adjoint
Henri Depireux a pris ses fonctions ce jeudi, mais il se contente d’un rôle de superviseur jusqu’à ce dimanche. Ne connaissant pas l’effectif, il a préféré laisser la main à Stéphane Guidi. « L’aspect psychologique du changement d’entraîneur peut provoquer une réaction », dit-il. « Donc je prendrai place sur le banc contre Geel, mais c’est mon adjoint, qui connaît le groupe, qui dirigera dans un premier temps et qui fera la sélection définitive. »
SERAING :
Mfa et Wets ; Rentmeister, Sahraoui, Bonemme, Dachelet, Preseaux, D’Onofrio, Popoola, Larocca, Cascio, Pierrot, Doumbia, Lud. Ferron, Said, Nsor, Vion, Senakuku.
>Popoola rentre de suspension. Udol est blessé au dos, il ne s’est pas entraîné de la semaine. Lucas Ferron souffre d’une entorse, Texeira de l’oeil, Mignon d’un muscle froissé sous les côtes et Sambou du péroné. Lamort ne s’est pas encore remis totalement de sa commotion tandis qu’il faudra attendre la fin du mois pour revoir Bojovic.
ARBITRE :
M. Verboomen.
MATCH :
samedi 19h30.
TUBIZE
FOOTBALL – DIVISION 2 (TUBIZE – LIERSE , DIMANCHE À 15H)
« Je devais venir au Standard »
Diawara évoque Tubize et son futur
OLIVIER EGGERMONT
Samba Diawara se plaît sur le banc de Saint-Trond et compte bien y rester.
Eggermont
Samba Diawara se sent comme un poisson dans l’eau à Saint-Trond depuis un an. L’ancien défenseur de Tubize et de l’Union s’inscrit dans un beau projet au Stayen et compte bien y rester.
Un an après avoir démissionné de Tubize, Samba Diawara nous reçoit au Stayen de Saint-Trond avec son éternel sourire. L’ancien défenseur de Tubize nous fait visiter les installations et nous fait part de son bonheur de pouvoir former des jeunes là-bas. En effet, il dispose chez les Trudonnaires d’un environnement de travail extrêmement professionnel dont n’importe quel entraîneur rêverait.
« C’est simple, si je demande quelque chose, je l’ai directement », se réjouit-il. « Du fait que l’équipe première soit montée en Division 1, nos jeunes sont montés avec. En D1, nous pensions avoir très dur mais nous sommes seconds pour le moment en U19 avec un match au sommet contre le Standard dans deux semaines. Nous occupons la troisième place en réserve. Pour un club qui vient de D2, ce n’est pas mal. Cela veut dire que le travail paye. Nous sommes durs avec les jeunes mais ils sont récompensés quand ils voient le classement. Mais le but pour eux, c’est de toucher à l’étage supérieur : l’équipe première. »
Une équipe première avec laquelle la collaboration se passait très bien avec Yannick Ferrera, parti depuis au Standard. Le Standard, Samba Diawara a bien failli y aller aussi. Il devait rejoindre le club liégeois cette saison mais Saint-Trond a voulu le garder et lui-même préférait poursuivre son projet dans le Limbourg.
« Le fait que je quitte Tubize a également précipité les choses et je suis content que cela se soit passé comme ça sinon je ne serais jamais venu à Saint-Trond », nous confie l’ancien T2 de Tubize.
« À la base, il était prévu que j’aille au Standard mais à Liège, je n’aurais peut-être pas travaillé avec la même sérénité. Je vois le président tous les jours et c’est le président le plus cool que tu puisses avoir. »
Malgré l’éloignement, Samba Diawara continue à suivre les résultats de Tubize. Une équipe qu’il rêve de retrouver l’an prochain en Division 1. Il ajoute avec un grand sourire que « Tubize a une place particulière dans mon cœur. Le club m’a donné la chance de devenir formateur et il a eu confiance en moi alors que j’étais encore joueur. Pour cela, je ne remercierai jamais assez des personnes comme Guy Brison et Philippe Saint-Jean. Ils m’ont beaucoup appris. Quand je vois que Tubize fait des résultats positifs, je suis très content pour eux. C’est un club qui le mérite et j’espère de tout cœur qu’ils accrocheront la montée (sourire). »
Et ce même si le départ de Samba du stade Leburton a provoqué quelques remous. En effet, l’ancien défenseur était déçu de ne pas pouvoir poursuivre son projet avec les jeunes.
IL CONTINUE DE SUIVRE TUBIZE
Il comprend que les nouveaux investisseurs aient mis en place une politique différente mais regrette que les jeunes soient passés au second voire troisième plan.
« Mais je suis persuadé que l’on aurait pu allier les deux. Pour cela, il aurait fallu que Philippe Saint-Jean soit intégré au projet du club. Je ne faisais pas partie des plans de la nouvelle direction car j’étais un « homme de Philippe Saint-Jean ». C’est lui qui m’a formé donc je suivais forcément ses idées. Je n’aurais pas pu exhorter un jeune à travailler pour gagner une place dans l’équipe première tout en sachant qu’il n’aurait pas sa chance. Ce qui m’a le plus blessé, c’est d’être considéré comme le toutou de Philippe Saint-Jean. C’est ce que j’ai ressenti et à partir de ce moment, mon aventure à Tubize était finie. Je préférais me retrouver au chômage plutôt que d’être considéré comme un toutou. »
Pour lui, Tubize peut clairement viser une place en Division 1. Et qui sait, peut-être qu’un jour Samba Diawara connaîtra un nouveau retour au stade Leburton. Mais cette fois, par la grande porte.
SON PLUS GRAND DÉSIR EST DE RETRAVAILLER AVEC SON MENTOR
« Saint-Jean peut encore apporter au monde du foot »
Au Stayen.
Eggermont
Même s’il se sent parfaitement bien à Saint-Trond, Samba Diawara a encore un regret dans sa vie de formateur.
« Il y a une chose qui me tient tout de même particulièrement à cœur : retravailler avec Philippe Saint-Jean », assure-t-il. « Aujourd’hui, je suis très bien à Saint-Trond et je ne changerai pour rien au monde, sauf si j’ai la possibilité de retravailler avec lui dans un projet de formation. Je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre de lui. Malgré qu’il dise que j’ai tout appris. Je suis en contact régulier avec lui et j’essaie de lui demander au maximum son avis lorsque j’ai des doutes. Il arrive toujours à m’éclairer, même à distance. Je pense que pour pouvoir évoluer, j’ai encore besoin de travailler avec lui. Certains vont considérer que je suis son toutou car j’aime travailler avec lui mais ça me va. Je m’en fiche. On apprend tous de quelqu’un et si à chaque fois que quelqu’un nous apporte quelque chose, on doit être considéré comme un toutou, je l’accepte (sourire). »
Lors d’une réunion avec ses dirigeants il y a trois semaines, ceux-ci lui faisaient part de leur satisfaction quant à l’évolution des jeunes. Car si Samba Diawara est venu dans le Limbourg, c’est avant tout pour la mise en place de l’académie des jeunes de Saint-Trond.
« C’est clair que ça me fait plaisir. Pour le moment, je suis parti sur un projet à long terme : développer l’académie à Saint-Trond. Mais dans un coin de ma tête, je garde cette envie de retravailler avec Philippe Saint-Jean et si j’ai un projet où il peut être inclus, je l’appelle. Il dit qu’il ne veut plus travailler dans le foot mais je suis certain que j’arriverai à le convaincre avec un projet de formation. Il a encore des choses à apporter à la formation belge. Celle-ci fonctionne bien et il y est pour quelque chose. Certains disent qu’Ariel Jacobs avait bouleversé la formation en Belgique mais c’est le moment où Philippe Saint-Jean avait aussi l’équipe espoirs. Il a donc sa part dans le succès des jeunes joueurs belges actuels . »
IL A PASSÉ UN AN CHEZ LES UNIONISTES
L’Union, un superbe souvenir pour Diawara
C’était aussi l’occasion d’évoquer avec Samba Diawara sa période à l’Union. Une année dont il garde un souvenir indélébile. « Je n’ai passé qu’un an à l’Union mais j’ai adoré le club. L’équipe sortait d’une année où elle avait failli descendre et l’année où j’étais présent, nous avons accroché le tour final », se souvient-il. « Malheureusement, nous n’avons pas su monter mais j’ai passé une super année. C’est cette saison qui m’a permis de retourner à Tubize. » Guy Brison l’a déjà invité à plusieurs reprises et il compte bien aller voir un match dans l’ambiance surchauffée du stade Marien.
« Quand on parle de l’Union, c’est au public que je pense directement. Ils sont exceptionnels ! Ils sont spéciaux et fous de leur club. La montée en D2 a aussi provoqué un nouvel engouement », conclut-il.
SAMBA NOUS PARLE DE L’ÉVOLUTION DE LAURENT ET DE DIALLO
« Je suis sûr que Quentin ne va pas s’arrêter là »
Il les connaît bien.
Eggermont
Inconstant l’an dernier, Tubize impressionne en cette première partie de saison de D2. Deux joueurs contribuent particulièrement à ce succès : Quentin Laurent et Mamadou Diallo. Si Samba Diawara a joué avec le premier, il connaît aussi le second de nom et de réputation.
« Quand Quentin est arrivé, il était jeune. Mais il avait déjà une maturité qui faisait qu’on ne le considérait pas comme un jeune », pointe le coach des jeunes trudonnaires. « C’est quelqu’un qui par sa carrure et son caractère peut se faire respecter. De mon côté, je ne l’ai jamais considéré comme le petit jeune. C’était déjà un leader quand il est arrivé à Tubize. Pour moi, son évolution n’a rien de surprenant. Beaucoup voyaient Quentin comme une brute, un petit joueur de Division 2. Mais il n’a fait que progresser depuis son arrivée à Tubize. Et je suis sûr que ça ne va pas s’arrêter là. Pour moi, il n’a pas de limites. Il ne doit pas s’en donner. »
Quant à Diallo, leur origine commune (le Mali) fait que Samba Diawara le connaît. « De plus, il a beaucoup joué en sélection avec mon frère », ajoute Diawara. « Le jour où j’ai croisé Philippe Thys au centre Euro 2000 et qu’il m’a dit qu’il avait fait signer Mamadou Diallo, j’ai été impressionné. Il ne s’est pas trompé quand on voit le nombre de buts qu’il met. Le plus dur, cela va être de le retenir. Malgré le fait qu’il ait un certain âge, certaines portes vont commencer à s’ouvrir pour lui en Belgique. »
EXPRESS
Rechute de Dijoux
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LE NOYAU.
Beunardeau, Figys, Camargo, Deher, Laurent Q., Fabre, Garlito, Di Stefano, Ba, Liard, Garcia, Henri, Laurent M., Diallo, Park, Keïta, Fennouche, Shengelila.
BLESSURES.
Yohan Betsch est en revalidation et devrait reprendre la course en décembre. Quant à Grosperrin, il fait une mauvaise réaction au produit utilisé pour les infiltrations et souffre de maux de têtes. Xavier Dijoux a quant à lui eu une rechute de sa blessure.
JEUNES.
Tubize organisera une journée de détection pour les jeunes de U6 à U15 le 25 novembre dès 16h30. Vous pouvez envoyer vos demande à recrutementafctbize@gmail.com.
WHITE STAR
Et si on trouvait un accord ?
Selon la commune, le RWSB serait prêt à négocier
OLIVIER EGGERMONT
Le stade Machtens se porterait mieux sans ses guerres intestines.
Devaux
Le RWDM et le RWS Bruxelles se livrent une guerre sans merci depuis quelques mois. Mais selon la commune, celle-ci pourrait prendre fin et un accord serait enfin possible.
Mardi, l’affaire qui oppose le RWDM au RWS Bruxelles connaissait un nouveau tournant. Le club de John Bico déclarait donner jusqu’à jeudi 16h à la commune pour prendre ses responsabilités. Autrement, ils se chargeaient de mettre le RWDM dehors. Mais cela n’a pas été compris de la même manière par la commune de Molenbeek. La bourgmestre, Mme. Schepmans déclare avoir reçu un message positif qui, au contraire, tendrait à prouver que le RWS Bruxelles serait prêt à trouver un accord.
« Par rapport à l’attitude que le RWS Bruxelles avait adoptée dans ce dossier, c’est une avancée positive », se réjouit-elle. « Même s’il est fait de manière quelque peu cavalière. Dans le message que nous avons reçu, le RWS Bruxelles avance des propositions sur lesquelles nous voulons discuter dès le départ. En effet, il est normal que les deux clubs participent aux frais d’eau, d’électricité, au nettoyage du stade, etc. Ce sont ces dossiers que le RWS voudrait régler. Pour moi, ce message n’était pas une deadline pour mettre le RWDM dehors. »
DES CONDITIONS REMPLIES
Alors que la position du RWS Bruxelles semblait claire dans son communiqué de mardi, celle-ci ne serait, pour la commune qu’une manière un peu trop autoritaire du RWS de signifier que des négociations seraient possibles.
« Un accord est à nouveau possible », avance la bourgmestre. « Les conditions avancées par le RWS sont celles que nous voulions mettre en place dès le début et j’espère que cela va évoluer de manière positive. Pour moi, la commune a pris ses responsabilités et les prend encore maintenant. Le plus important est maintenant que les deux clubs s’asseyent autour d’une table pour discuter des conditions d’un accord. »
Quant aux conditions posées par le jugement du mois d’août pour que le RWDM réintègre le stade Machtens, elles sont toutes remplies selon la bourgmestre.
« Mais il aurait été plus facile de les remplir si le RWS s’était mis autour de la table », pointe-t-elle. « Mais c’est maintenant du passé. »
Espérons en effet qu’un accord puisse enfin être trouvé et que les deux clubs puissent retourner à leurs affaires en toute sérénité.
SERAING
« J’ai l’envie et la gnac »
Henri Depireux (71 ans) succède à Alex Czerniatynski avec la mission de terminer dans le top 8
DIDIER SCHYNS
Henri Depireux dans la tribune principale du Pairay: tout va vraiment très bien pour lui!
Thomas van ass
C’est un régional de l’étape, Henri Depireux, qui a signé comme entraîneur principal du RFC Seraing jusqu’en fin de saison. Ce sera la 24 e escale d’une longue carrière de coach débutée en 1976.
Et l’heureux élu est… Henri Depireux ! Mario Franchi et Dominique D’Onofrio ont créé la surprise, hier en début d’après-midi, en dévoilant le nom du successeur d’Alex Czerniatynski comme entraîneur principal du RFC Seraing. Parce qu’à 71 ans et une dernière aventure vécue à Tilleur il y a un peu plus de deux ans, on croyait le globe-trotter liégeois repu. Que nenni !
« C’est vrai que cette expérience m’avait cruellement déçu, même si nous avions remporté la Coupe de la Province, une première dans l’histoire de Tilleur », dit-il. « C’était l’objectif fixé. Mais aucun joueur n’avait été payé pendant huit mois. Et moi non plus ! J’en ai été dégoûté… »
Pas pour longtemps. Si sa carrière d’entraîneur, étrennée en 1976 à Bas-Oha, l’a vu exercer dans dix pays (Belgique, Portugal, Suisse, France, Cameroun, Maroc, Tunisie, Algérie, République Démocratique du Congo et Émirats Arabes Unis), Henri Depireux a décidé de reprendre, jusqu’en fin de saison (son contrat court jusqu’en juin prochain), son bâton de pèlerin. Sans aller bien loin : après être passé, comme joueur ou coach, par le Standard, le RFC Liège, Visé et Tilleur, c’est à Seraing qu’il dépose cette fois ses valises. « Pour un dernier challenge avant de casser ma pipe », dit celui qui va donc vivre à l’ombre du Pairay une 24 e (!) expérience d’entraîneur. Il dispensera son premier entraînement ce jeudi et prendra place sur le banc sérésien, samedi à Geel.
« La division 2 ? Je ne connais pas les équipes », avoue honnêtement Henri Depireux. « Je n’ai d’ailleurs appris qu’hier le règlement à la con (sic) qui fera qu’en fin de saison, huit équipes continueront à exister alors que les huit autres pourront mourir. Mais là n’est pas l’essentiel. J’ai certes mon âge, mais j’ai toujours la santé, l’envie et la gnac. Et encore plein de choses à donner… »
Pour permettre donc à Seraing de terminer dans le top 8. C’est la mission qui a été assignée à Depireux et que celui-ci tentera de mener à bien en s’appuyant sur le travail et le professionnalisme de Stéphane Guidi, qui aura un rôle essentiel à jouer en sa qualité d’entraîneur adjoint. « Entraîner, c’est un boulot qui prend 24 heures sur 24 », confie Depireux. « Je veux pouvoir travailler dans la joie et la bonne humeur, mais je sais que seuls les résultats le permettent. Je veux aussi avoir des relations privilégiées avec le préparateur physique, dont le job est essentiel mais qu’on ne voyait pas beaucoup, m’a-t-on dit. Avec le staff médical aussi, parce que je sais que quand les feuilles tombent des arbres, les problèmes musculaires apparaissent. Et je n’ai pas envie de perdre cinq ou six joueurs. Il faut faire très attention à tout… »
Henri Depireux a toujours eu la réputation d’être un entraîneur à poigne. Ce n’est pas à 71 ans qu’il va changer… « L’expérience m’a appris qu’un entraîneur sévère n’avait jamais de problème s’il était juste et honnête. Je pense l’être et mon fils (NDLR : Eric Depireux, qui est agent de joueurs), qu’il m’est arrivé de mettre sur le banc, le sait aussi. La discipline est indispensable. J’espère que mes joueurs, dont je pourrais être non pas le père mais le grand-père, le comprendront rapidement… »
Personnage truculent, Henri Depireux a souvent pris pour l’adage qui dit que « nul n’est prophète en son pays ». Il ne pourra plus s’en servir. « Là, je suis à la maison. Ma spécialité, quand je jouais, c’était de tirer les coups francs. Je n’en suis évidemment plus capable, mais j’ai plein d’autres trucs à transmettre : ma passion, mon envie, mon vécu, ma force de travail… »
UNE DIZAINE DE CANDIDATURES
« Je voulais un coach à temps plein »
D.S.
Avec Mario Franchi.
Th. Van Ass
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C’est, au total, une dizaine de candidatures qui sont parvenues sur les bureaux de la direction sérésienne. Dont, avec certitude, celles de Guy Hellers, Michel Renquin, Jean Thissen, Thierry Pister et Emilio Ferrera qui entraîne Dender en division 3 mais dispose, dans son contrat, d’une clause de départ. « Je vous confirme ces noms » , explique Mario Franchi, le président du RFC Seraing. « Guy Hellers, je l’aurais bien pris, s’il avait habité Liège… »
C’était, effectivement, un critère essentiel à l’heure de désigner le successeur d’Alexandre Czerniatynski. Étonnant ? Pas vraiment si on écoute l’argumentation du président du club du Pairay. « Je voulais engager un homme capable de s’occuper du club à fond et à temps plein, d’arriver au stade à 9 heures du matin et d’en repartir à 17 heures. En clair, de passer sa journée ici plutôt que d’établir les horaires en fonction des trajets à effectuer sous prétexte qu’on habite loin. »
Voilà donc, notamment, ce que Mario Franchi reprochait à ses deux derniers entraîneurs, Arnault Mercier et Alex Czerniatynski, coupable à ses yeux, même s’il ne le dit pas dans ces termes-là, d’un manque d’investissement. « Être entraîneur, c’est un job à plein-temps », dit-il encore. « Ce n’est pas seulement donner l’entraînement, mais gérer tout, s’occuper de ceux qui ne jouent pas, être en relation permanente avec le préparateur physique et le staff médical… Henri Depireux est, sur ce plan-là, l’homme qu’il fallait. » Et dont il attend qu’il fasse partager son vécu et qu’il fasse progresser, parce qu’il connaît leur mentalité pour avoir entraîné au Cameroun, au Congo, en Tunisie et au Maroc, les joueurs africains de l’effectif.
DOMINIQUE D’ONOFRIO
« L’âge n’est pas un critère pour choisir un entraîneur »
D.S.
Dominique D’Onofrio a travaillé avec Henri Depireux au Standard. Celui-ci était ainsi dans le staff élargi du club liégeois lorsqu’en 2000, Depireux, qui formait un sacré tandem avec Jean Thissen, avait permis aux Rouches d’aligner dix victoires d’affilée. Plus tard, Depireux fut aussi scout pour le Standard et visionna de nombreux joueurs pour Dominique D’Onofrio, reconverti dans une fonction de directeur sportif. « Henri, je le connais depuis… ad vitam aeternam » , explique celui qui est conseiller personnel du président du FC Metz Bernard Serin et s’occupe à ce titre du partenariat avec Seraing. « Il n’a suffi que d’une conversation avec lui pour se rendre compte qu’il avait toujours le feu sacré et l’enthousiasme pour relever le challenge qu’on lui a proposé. » Le critère de l’âge n’a pas joué. « Ce ne peut jamais être un critère » , assène Dominique D’Onofrio. « Raymond Goethals a été champion d’Europe avec Marseille à l’âge de Henri, ou même un peu plus (NDLR : à 72 ans exactement) , tout comme Tomislav Ivic… »
INFRASTRUCTURES
Le marquoir de Visé au Pairay
D.S.
Mario Franchi a réalisé, hier matin, une belle acquisition pour le compte du RFC Seraing qu’il préside: il a acheté le marquoir du RCS Visé, club mis en faillite, au curateur M e Laurent Stas de Richelle. Il a aussi, dans la foulée, mis le grappin sur les rotors, ces panneaux publicitaires qui permettent de faire tourner les publicités autour du terrain. Tout ce matériel doit être démonté du stade de la Cité de l’Oie pour être acheminé au Pairay. « C’est un vrai plus » , confie Mario Franchi. « J’espère qu’après la trêve hivernale, au début de l’année 2016, ce marquoir et ces panneaux seront installés ici à Seraing… »
WHITE STAR
Le RWSB lance un ultimatum
La commune a jusque jeudi 16h pour régler le cas sinon le RWDM n’ira plus au Machtens
John Bico ne veut plus perdre de temps avec cette affaire.
Edu Botella
Hier après-midi, le RWS Bruxelles a convoqué les médias pour une conférence de presse exceptionnelle. En effet, le club étoilé, par l’entremise de son avocat, Maître Huberty, a annoncé qu’il lançait un ultimatum à la commune de Molenbeek. Si dans les 48 heures, cette dernière n’apporte pas toutes les preuves comme quoi le RWDM a rempli toutes les conditions du juge, alors le RWS Bruxelles interdira l’accès du stade Edmond Machtens au RWDM.
C’est sur la pelouse du stade Edmond Machtens que le RWS Bruxelles a souhaité communiquer une dernière fois sur le dossier du RWDM. Représenté par son avocat, Maître Huberty, le club étoilé a exprimé son ras-le-bol par rapport à la situation mais surtout par rapport à l’occupation du terrain A et de la tribune L’Écluse par le RWDM.
« Contre toute attente, le Juge des référés a permis au RWDM d’évoluer sur le terrain A et d’occuper la tribune 1 dans des limites et conditions très strictes. Or, après les deux premières rencontres à domicile du RWDM, nous avons constaté que, même si c’était déjà le cas avant mais nous avions fait preuve de bonne foi, ces conditions n’avaient pas été respectées, ou du moins que nous n’avions pas reçu les preuves allant en ce sens », débute l’avocat du club. « Les conditions sont pourtant très claires : le RWDM devait fournir un plan financier définitif, détaillé et précis ayant reçu d’un cabinet d’audit réputé une attestation sans réserve démontrant la viabilité financière du club. Le RWDM devait aussi préserver l’intégrité des installations mises à disposition de manière à ne pas affecter l’activité du RWS Bruxelles. Et enfin, le RWDM devait se charger de couvrir les coûts de son occupation, c’est-à-dire l’électricité, l’entretien ou encore les consommations d’eau. Malheureusement, nous remarquons qu’aucune de ces conditions n’a été respectée », poursuit-il appuyé par John Bico.
Selon la direction du club étoilé, le RWDM, ses dirigeants et ses supporters n’ont pas du tout respecté les limites imposées par le juge.
« Premièrement, le plan financier ne prend pas en compte tous les frais dans leur ensemble donc le budget est déjà biaisé. Ensuite, en venant dès 9h du matin les jours de match, le RWDM ne préserve en aucun cas nos activités puisqu’il occupe la buvette normalement réservée à nos équipes de jeunes et qu’il ne nettoie pas les lieux après passage ce qui nous a obligés à annuler des rencontres de jeunes. Enfin, le RWDM ne couvre aucun frais d’occupation et d’entretien, notamment la remise en état de la pelouse puisque c’est la commune qui s’en charge », ajoute-t-il avant de conclure. « C’est pourquoi nous lançons un ultimatum de 48h à la commune. Elle a jusque jeudi 16h pour nous fournir toutes les garanties nécessaires pour la continuation de la collaboration. Si ce n’est pas le cas, nous ne mettrons plus le terrain A ni la tribune 1 à la disposition du RWDM. Nous avons fait preuve de bonne volonté jusqu’ici mais maintenant on ne laisse plus rien passer. Soit la commune prend ses responsabilités, soit la justice prendra les siennes. »
LE CLUB ÉTOILÉ A PORTÉ PLAINTE
Le RWSB n’est pas coupable du sabotage électrique
CH.ST.
Les techniciens qui ont vérifié mardi l’éclairage du stade Edmond Machtens évoquent une surcharge en mode automatique pour expliquer les coupures avant le match du RWDM contre Ganshoren samedi soir, a indiqué Mustafa Er, porte-parole du Collège de Molenbeek-Saint-Jean.
En effet, Selon les tests effectués, l’allumage des projecteurs sur les différents pylônes se fait trop rapidement en mode automatique. Il s’écoule environ 3 à 4 minutes entre chaque enclenchement. Cela provoque une surcharge à même d’expliquer le problème de samedi, l’éclairage étant alors sur mode automatique. En mode manuel, en laissant 5 à 6 minutes entre chaque enclenchement, les techniciens ont noté que tout fonctionnait normalement. Cela évite un pic de surcharge. Pour résoudre ce problème, ils conseillent de faire vérifier les différentes programmations automatiques par une société spécialisée.
Cette première expertise lève les suspicions de sabotage émises par des supporters et des dirigeants du RWDM à l’encontre du White Star.
D’ailleurs, à ce sujet, le RWS Bruxelles a fait savoir qu’il avait porté plainte contre des personnes du club mais aussi des personnalités et des journalistes qui n’avaient pas hésité à accuser le club étoilé de ce sabotage.
« Nous ne pouvons pas accepter de telles accusations infondées. Cela touche notre intégrité et nous n’allons pas nous laisser faire. Ces personnes en question devront s’expliquer au commissariat », indiquait le club étoilé.
EUPEN
« Je travaille énormément les coup-francs »
Luis Garcia, le capitaine de l’AS Eupen, a inscrit dimanche son 4 e but de la saison
OLIVIER DELFINO
Le capitaine a inscrit dimanche son deuxième coup-franc victorieux de la saison.
N. Lambert
Luis Garcia, le capitaine de l’AS Eupen, y est allé de son quatrième but de la saison face à Lommel. C’est aussi la deuxième fois qu’il marque sur coup-franc cette saison. Et il n’y a pas de secret : cela résulte d’un travail intensif à l’entraînement.
On joue la 78 e minute et Victor Curto obtient un coup-franc idéalement situé à l’entrée du rectangle. Le marquoir affiche toujours 1-0 en faveur de l’AS Eupen face à Lommel, prêt à jeter ses dernières forces dans la bataille pour tenter de revenir au score. C’est alors que Luis Garcia, le capitaine eupenois, s’élance calmement et place le cuir là où il le voulait, ne laissant aucune chance à Lucas Pirard, le portier prêté à Lommel par le Standard cette saison. Le tout en dégageant une impression de facilité déconcertante… Avec ce bijou, l’ancien international espagnol (5 sélections) a scellé l’important succès des siens.
Nous sommes allés à sa rencontre après le match. « C’est un beau but. Je travaille énormément les coup-francs à l’entraînement, même après les séances. Je remercie d’ailleurs les gardiens de but qui restent avec moi, notamment Babacar Niasse, qui ne joue pas beaucoup mais est toujours d’accord de rester. C’est mon deuxième but sur coup-franc de la saison », commente le capitaine eupenois, qui avait déjà scoré lors des 2 e , 3 e et 4 e journées de championnat face à Deinze, Coxyde et Dessel.
Le médian espagnol affirme aussi qu’il se sent très bien actuellement. Pour s’en convaincre, il suffit d’ailleurs de voir le nombre de ballons qui transitent par lui depuis sa position de médian central.
À noter aussi qu’il n’a pas encore loupé la moindre minute de jeu dans ce championnat après 12 journées ! « J’ai 34 ans, mais je me sens vraiment en forme. La semaine passée, j’étais un peu grippé et je n’étais pas au top, mais je suis très content d’avoir pu jouer contre Lommel, qui est une équipe solide. Heureusement qu’on a marqué rapidement ; cela nous a mis dans de bonnes conditions pour la suite du match. On avait bien préparé ce duel, car on a beaucoup de respect pour cette équipe. »
Avec ce succès, Eupen reste pleinement engagé dans la lutte pour le titre. « C’était très important de gagner dimanche pour rester à trois points du leader, Tubize. Je suis super content de cette victoire. Le championnat est encore long, mais c’est important de rester au contact et de garder de l’humilité dans notre travail », conclut Luis Garcia.
ENTRETIEN
« Je dédie ce but à mon fils Malcolm »
Raoul Kenne Défenseur latéral droit de l’AS Eupen
journaliste sportif
Le défenseur eupenois.
FH
Raoul Kenne a inscrit, dimanche, face à Lommel, son premier but de la saison et il y a mis la manière avec un tir en première intention qui a pris la direction du plafond du but limbourgeois. L’occasion aussi de revenir avec lui sur le rôle plus offensif qu’il occupe depuis l’instauration d’un système avec trois défenseurs centraux et deux latéraux.
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Raoul, parlez-nous de ce but que vous marquez très tôt dans le match…
C’était un très bon match pour nous et j’ai eu la chance de marquer mon premier but dans ce championnat. C’est une bonne chose pour moi, pour l’équipe, pour le staff. Sur ce but, je ne me suis pas posé de question. Ce sont des phases que l’on travaille à l’entraînement, avec un attaquant qui remise en retrait pour celui qui arrive de la deuxième ligne.
À qui dédiez-vous ce but ?
Je le dédie à mon fils Malcolm. C’est le premier but que je peux lui dédier, car j’avais bien marqué une fois en match amical depuis sa naissance, mais ça restait une rencontre amicale. Je dédie aussi ce but à ma copine, qui me soutient tous les jours, à ma famille et à Dieu.
Depuis quelques semaines, vous évoluez dans un rôle d’arrière latéral droit plus offensif. Qu’en pensez-vous ?
C’est une histoire de confiance et le coach nous a dit qu’il savait qu’on était capable de multiplier les allers-retours sur notre flanc. On travaille cela tous les jours à l’entraînement et on fait ce qu’il faut.
Est-ce un plus pour vous d’avoir plus de latitudes offensives ?
Je suis d’abord un défenseur, donc j’essaie d’aider mon équipe offensivement en sachant aussi que j’ai des tâches défensives à remplir.
Avec le partage de l’Antwerp face au Lierse, Eupen a réalisé une bonne opération au général…
On prend match par match, mais on sait qu’il ne faut pas laisser Tubize prendre ses distances. On est à trois points et on ne va pas lâcher. Et ce, afin de gagner cette première place au final.
VIRTON
Valette a fini aux urgences
Le portier de Virton porte encore des séquelles de son match à l’Union Saint-Gilloise
STÉPHANE MARCHESANI
«Le choc avec le joueur de l’Union Saint-Gilloise a tout de même été assez violent», explique le keeper.
JPL
Lourdement percuté par Nicolas Rajsel à la 74e minute de jeu dimanche à l’Union Saint-Gilloise, le keeper de Virton se souviendra souvent de son premier déplacement au Parc Duden (3-1). Tout d’abord, sur cette action, la faute a été sifflée contre lui, ce qui a valu un penalty transformé par le club de la capitale pour revenir 1-1. Ensuite parce que suite à ce coup dans sa figure, le natif de Sète a terminé sa journée aux urgences.
Baptiste, comment allez-vous après votre match de ce dimanche à l’Union ?
Je suis toujours un peu dégoûté du résultat final (3-1) qui pour moi est vraiment forcé. Et puis, j’ai encore des séquelles de la phase du deuxième penalty accordé à nos adversaires.
Pouvez-vous nous dire ce que vous avez ?
J’ai été en France aux urgences en soirée pour me faire rafistoler le nez car, dans le contact, j’ai une narine qui a été fendue. Je souffrais aussi des cervicales sans oublier que, dans l’action, le joueur m’a aussi fait une entaille à l’épaule. Le choc a tout de même été assez violent.
Vous avez eu l’occasion de revoir les images du match de ce dimanche ?
Oui. Sur la phase du deuxième penalty, sur le coup, dans le match, je peux comprendre que l’arbitre siffle le penalty car je sais que je ne touche pas du tout le ballon.
Après, lorsque je revois les images, je me rends compte que l’intervention de mon adversaire est quand même assez dangereuse et, de mon côté, j’ai plus une attitude visant à me protéger qu’à jouer le ballon.
L’arbitre aurait donc dû siffler faute en votre faveur ?
Chacun a son interprétation mais quand je vois l’action, je me dis que si l’Unioniste avait fait cela en milieu de terrain sur un de mes équipiers, l’arbitre aurait certainement sifflé jeu dangereux.
Donc, je ne sais pas pourquoi il n’a pas fait de même ici. La règle est peut-être différente pour les gardiens…
Avez-vous eu peur de ne pas pouvoir reprendre votre place après ce contact ?
Au moment où je tombe après la collision, je ne sais plus trop où je me trouve. Là, je pense franchement que je vais devoir sortir. En plus, en penchant ma tête, j’ai vu du sang couler. J’ai eu peur que ce soit assez grave. Mais quand le soigneur est arrivé, il m’a dit que c’était juste une entaille à la narine. J’ai repris mes esprits et, si j’ai un peu hésité, je me sentais apte à continuer.
Ça va aller pour vous entraîner cette semaine ?
Nous étions au repos ce lundi et mardi on fera le point avec mon entraîneur (NDLR : Laurent Deraedt), le coach et le staff médical.
J’ai toujours un peu mal aux cervicales et j’ai également un problème à la cheville. Sur l’action qui amène le corner du 3-1, je repousse un ballon du pied et je me suis fait mal. Le joueur adverse met une frappe assez puissante et, en étant en hyper extension, je la dévie du bout du pied et cela a fait tourner ma cheville. C’est quelque chose qui arrive souvent aux gardiens. Sur le coup, la douleur était assez vive et ça a été encore pire le lendemain au réveil. J’ai un peu de mal pour marcher.
Vous pensez pouvoir tenir votre rôle samedi contre Eupen ?
C’est encore trop tôt pour le dire. Cette semaine sera importante pour moi bien récupérer. On va voir ce que le staff médical en dit et après, on en discutera avec l’entraîneur des gardiens et le coach. Mon but est bien évidemment d’être sur le terrain ce samedi.
D’autant plus que ce sera Eupen en face, une grosse cylindrée…
Ce sont des matches intéressants à jouer c’est sûr. En venant à Virton, je voulais emmagasiner le plus d’expérience possible et accumuler du temps de jeu.
Maintenant, je me dois d’être honnête vis-à-vis de mes coéquipiers aussi. Dès lors, si je ne me sens pas capable d’être à 100 %, je céderai ma place. Derrière moi, il y a des gardiens de qualité qui travaillent dur aussi.
IL A ARRÊTÉ SON SECOND PENALTY DE LA SAISON CE DIMANCHE
«Pourtant, le deuxième est moins bien tiré…»
Comme face à Deinze, Baptiste Valette a stoppé ce dimanche un penalty permettant à son équipe de rester devant au marquoir. « Je savais que ce joueur (NDLR : Cédric Fauré) avait suffisamment de qualité pour placer le ballon avec la force nécessaire », glisse l’ancien de Saint-Etienne. « J’ai donc choisi mon côté et j’y suis allé à 200 %. J’ai eu le plaisir de l’arrêter alors qu’il était assez loin. »
Et en seconde période, il a été à deux doigts de récidiver sur le second essai de l’ancien joueur de Charleroi. « Celui-là est un peu moins bien tiré mais j’ai attendu avant de partir. En fait, je pensais qu’il allait la mettre en force au milieu. C’est pour ça que je reste plus longtemps sur mes appuis. Quand je comprends qu’il ne le fera pas, je m’élance mais je n’ai pas eu assez de puissance pour détourner le ballon que je touche pourtant. Après, j’étais aussi amoindri par le choc qui a amené ce penalty, sans ça, j’aurais peut-être pu le détourner aussi. »
Donc, comme face à Deinze, son péno détourné n’a pas empêché Virton de s’incliner. « Deux rencontres frustrantes. À Deinze on s’incline à la dernière seconde et à l’Union notre adversaire se relance sur une décision litigieuse de l’arbitre. »
SAMUEL PETIT, LE COORDINATEUR DES JEUNES, FAIT LE POINT SUR LES STARS GAUMAISES DE DEMAIN
Les jeunes Verts se portent bien
S.M.
Malgré quelques départs vers la Promotion, les Espoirs sont actuellement quatrièmes.
JPL
L’Excelsior Virton n’est pas un club qui mise tout sur son équipe première. En Gaume, on attache en effet une grande importance à la formation de ses jeunes et cela se passe assez bien pour eux en ce début de saison. Samuel Petit, le coordinateur des jeunes fait le point avec nous.
1
La situation globale : « Un gros boulot de scouting »
Dans l’ensemble, les équipes virtonaises réalisent un bon début de campagne. « Nous sommes vraiment satisfaits de ce départ », sourit Samuel Petit. « Le comité a fait un gros effort pour que les terrains soient encore meilleurs que la saison dernière, ce qui nous aide à essayer de bien jouer au football. En plus, on a une nouvelle cellule de scouting qui a fait du très bon boulot. On avait l’une ou l’autre catégorie où nous étions en difficulté la saison passée et on a fait le nécessaire pour avoir un tout assez homogène. »
2
Les Espoirs : 4 es mais deux
avec matches de retard
Les joueurs de Philippe Petit réalisent un très bon début de saison. « Cela fait quelques années maintenant que nos Espoirs jouent le haut du tableau », sourit Samuel Petit. « Cette saison, c’est pareil, malgré le départ de l’un ou l’autre élément vers la Promotion. Cette équipe assure la parfaite transition entre les équipes d’âges et la première. »
3
Les U19 : 1 ers avec un point d’avance sur l’Antwerp
Souvent délaissée, cette catégorie domine pour le moment son championnat. « L’équipe tournait déjà bien l’an dernier en U17. Et puis, on peut compter sur un nouvel entraîneur, Médéric Marco, qui nous vient de Toulouse. C’est une très bonne pioche, il fait du très bon boulot. On a réalisé quelques transferts fin août et courant septembre pour lui fournir tout le « matériel » nécessaire . »
4
Les U17 : 2 es à trois points de Lommel (et un match de moins)
Les hommes de Gilles Thiriot luttent aussi pour le titre. « C’est une génération qui a déjà été 2-3 fois championne. On peut parler à notre échelle de génération dorée. On peut espérer sortir quelques joueurs de ce groupe. Dès l’an prochain, il y en a qui pourront déjà intégrer le groupe espoir. »
5
Les U16 : 8 es avec 18 points sur 39 possibles
Jean-Christophe Koenig a eu pas mal de chamboulements dans son effectif. « C’est une génération qui était un peu en difficulté », avoue le coordinateur. « On a donc effectué un gros boulot de recrutement puisque sur 18 joueurs, neuf sont nouveaux. Nous sommes satisfaits de leurs prestations et on a même déjà surclassé trois joueurs en U17. Sans ça, je suis sûr que l’équipe aurait plus de points. Mais ce n’est pas notre objectif principal. Le but, c’est que les gamins progressent . »
6
Les U15 : 11 es avec 16 points après 13 journées
L’équipe de Samuel Petit a connu des ratés à l’allumage. « On a fait un 0/12 pour commencer » , précise-t-il. « Mais, nous sommes occupés à remonter la pente. Les gamins bossent bien et je suis confiant pour la suite. »
7
Les U14 : une équipe remodelée, 6 e avec 20 unités
Ciro Lentini et ses hommes effectuent un bon début. « Cette génération a aussi été en difficulté l’an passé. On a amené 5-6 nouveaux dont quatre Français et il y a de la qualité dans ce groupe. »
8
Les U13 : 12es avec 16 points sur 39
Pour la bande à Rudy Jacolet, il s’agit de la découverte de la compétition avec classement. « De toute façon, on n’a pas la championnite. L’entraîneur a une bonne philosophie et essaye de développer du beau football. On est patient avec eux, le but c’est de constater une bonne évolution et je pense qu’ils sont sur une courbe ascendante. »
9
Les plus jeunes : des U12 aux U9
Pour ces catégories, il n’y a pas de classement en vigueur durant la saison. « Les U12 et U11 évoluent déjà dans la même série que les premières. Pour les plus petits, la D2 est scindée en deux de manière géographique. On doit quand même se taper des déplacements assez lourds comme Dessel ou Lommel mais on ne court pas jusque Coxyde ou Bruges. C’est un peu lourd pour les plus petits mais ça aide à forger le caractère. À côté de ça, on a eu la journée détection la semaine passée et cela a été une franche réussite. »
TUBIZE
« Nous montons en puissance »
CHRISTOPHER STELLA
Keïta enchaîne les assists.
Dev.
Même si l’AFC Tubize se trouvait en tête du classement au moment de se déplacer à Bruges, personne n’aurait parié sur une large victoire des Sang et Or au Jan Breydel Stadion. Et pourtant, les hommes de Colbert Marlot ont quasi réalisé le match parfait. Sérieux, intelligence, maîtrise et efficacité furent les qualités tubiziennes lors de cette soirée mémorable.
« Vu l’enjeu de la rencontre et le passé de notre adversaire en Division 1, nous aurions pu être impressionnés. Mais nos dernières prestations (ndlr : Tubize restait sur quatre victoires consécutives avant d’affronter le Cercle) nous ont permis de faire le plein de confiance. C’est dans ces conditions que nous avons abordé cette rencontre et nous savions que nous en étions capables », expliquait Sega Keïta à l’issue du match.
En tête du classement général, Tubize s’était enlevé toute pression inutile alors que le Cercle, lui, était sous tension après ses deux dernières défaites. Une situation qui a tourné en faveur des Sang et Or puisque, après avoir laissé passer l’orage du premier quart d’heure, Mamadou Diallo, sur un assist de Sega Keïta, a trouvé le chemin des filets.
« Sur papier, le Cercle était largement favori. Maintenant, nous avons su déjouer leur plan en pratiquant notre football et en nous montrant patients. Au fil des rencontres, les autres formations se rendent compte de notre potentiel et de nos qualités footballistiques », confiait-il. « Sur le but d’ouverture, j’ai un peu de chance mais il faut savoir la provoquer. J’y ai cru jusqu’au bout et le gardien fait une petite bourde. J’en profite et je sers idéalement Diallo qui est bien placé. Sur mon deuxième assist, je vois que Diallo et Megan Laurent sont dans le rectangle donc je centre dans le paquet. Et comme ils sont tous les deux en très grande forme, ça devient facile », se réjouissait le double donneur d’assist. « J’aimerais aussi faire trembler les filets plus souvent mais tant que Tubize gagne et que je peux contribuer à cette victoire, ça me va. »
L’attaquant français retrouve petit à petit ses sensations après un début de saison compliqué. Une discussion sincère avec Colbert Marlot et Sega Keïta enchaîne les passes décisives.
« Il est encore trop tôt pour parler de titre. À la base, nous ne sommes pas taillés pour ça. Nous n’avons encore rien fait. Pour le moment, nous nous concentrons sur notre objectif qui est le top 8. Nous sommes bien partis mais une fois que l’objectif sera atteint, alors ce ne sera que du bonus pour nous. Actuellement, l’ambiance est bonne, on est une vraie bande de copains et on en profite un maximum », avouait-il. « J’avais connu un petit coup de mou mais maintenant je monte en puissance et cela se voit avec mes prestations. L’équipe aussi monte en puissance donc c’est positif. »
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