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FOOTBALL – DIVISION 2
Saussez, l’oublié de cet été
Le nouveau portier tubizien se confie
SE.H.
Contacté par le RMP en fin de mercato estival, Adrien Saussez était finalement resté sur le carreau à la suite de la faillite de Mons. Aujourd’hui, l’ancien capitaine des Dragons revit en ayant rejoint Tubize jusqu’en fin de saison. Entretien avec un homme qui s’est forgé un caractère ces quatre derniers mois.
Très actif lors du mercato estival, Tubize a également décidé de prendre le taureau par les cornes dès le début du mercato hivernal. Ainsi, une nouvelle tête a fait son apparition au stade Leburton samedi matin, lors de la reprise : Adrien Saussez. Comme nous vous l’annoncions en fin de semaine dernière, la direction du club a trouvé un accord avec l’ancien gardien de Mons jusqu’à l’issue de la saison. « Je suis heureux de pouvoir à nouveau enfiler les gants en Division 2 dans un club sérieux », souriait le Montois. « C’est un véritable plaisir de pouvoir s’entraîner dans un club sain et ambitieux. »
DE LONGS MOIS DIFFICILES
Entré en contact avec l’ancien Dragon au début du mois de décembre, l’AFC Tubize tient dans ses rangs un footballeur revanchard et qui compter bien prendre sa chance. « J’ai vécu de longs mois difficiles depuis la faillite de Mons. Au début, on ne parvient pas à dormir. Quand le club de notre cœur doit rendre les armes de la sorte, ce n’est pas plaisant. J’ai eu l’honneur et la chance d’être le capitaine des Dragons la saison dernière et je n’oublierai jamais les instants vécus là-bas. »
Malheureusement, cette faillite a pesé lourd dans la carrière d’Adrien Saussez qui n’est pas parvenu à retrouver un club depuis juin 2015. Aujourd’hui, la nouvelle année lui permet donc d’enfin retrouver la Division 2. « L’année a commencé de la meilleure des manières pour moi. La page Mons peut enfin être définitivement tournée. Il est temps que je passe à autre chose, sans oublier d’où je viens. Tubize me tend la main et je compte bien rendre cette confiance. »
Passé par Frameries et les Francs Borains avant de rejoindre Mons en 2007, Adrien Saussez n’est pas pour autant rester inactif ces derniers mois. Et pour cause, les Francs Borains lui ont ouvert les bras. « J’ai eu la chance d’être soutenu par ma famille. Grâce à cela, je n’ai pas baissé les bras. Les Francs Borains m’ont, eux, permis de m’entraîner pendant trois mois pour garder la forme. Cette passe difficile m’aura en tout cas rendu plus fort mentalement. »
Avec un passé en Division 1 et en Division 2, le nouveau renfort tubizien n’a pas fait une croix définitive sur la Jupiler Pro League malgré les déboires connus ces derniers mois. « Si on a l’occasion d’être promus en D1, nous devons la saisir. Personnellement, c’est un objectif que je garde encore dans un coin de ma tête. »
Titulaire indiscutable l’an dernier à l’Albert, Saussez va cependant devoir se réhabituer à entrer en concurrence avec un autre portier. Titulaire depuis l’entame de la saison, Quentin Beunardeau compte bien conserver sa place de numéro 1. « Nous allons travailler dans la sérénité. Quentin est le titulaire et il a sorti de belles prestations. C’est à moi de prouver que je peux rivaliser avec lui. Je dois le pousser à devenir meilleur. Une concurrence saine nous sera bénéfique à tous les deux. »
Une aubaine pour Colbert Marlot qui voit donc son effectif être de plus en plus fourni.
Croisé : « C’était important d’avoir un second gardien »
M.FA.
Du côté de la direction, on se réjouit d’avoir pu finaliser le recrutement d’Adrien Saussez. « C’est un joueur d’expérience malgré son jeune âge (ndlr. 24 ans), explique Josselin Croisé, directeur général du club. Il a emmagasiné pas mal de matches en D2 et D1 et c’était finalement une surprise de le voir toujours sans club. Pour nous, c’était important d’avoir un second gardien en cas de pépin avec Quentin Beunardeau. Nous avions un jeune qui assurait la doublure (ndlr. Maxim Figys) et qui a fait le nécessaire lors du premier tour mais nous ne voulions pas nous permettre de nous retrouver dans l’embarras en cas de blessure de Quentin. »
Avec Saussez et Kevin Lefaix, autre joueur déjà transféré lors de ce mercato, l’AFC Tubize prend les devants et consolide son effectif rapidement. « Notre souhait était de pouvoir reprendre les entraînements avec eux. Il nous reste 13 matches et nous souhaitons les intégrer le plus rapidement possible à notre effectif. »
Le club tubizien restera encore attentif aux opportunités qui se présenteront sur le marché. Notamment en défense où l’axe central est un petit peu dépourvu en solutions de rechange en cas de problème avec Fabre ou Quentin Laurent.
Samedi, les Tubiziens ont d’ailleurs déjà repris les entraînements pour préparer en toute sérénité le second tour. Dimanche, les hommes de Colbert Marlot ont encore eu droit à une séance tandis que deux entraînements chaque jour sont prévus cette semaine.
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FOOTBALL – DIVISION 2 (RWS BRUXELLES)
Nul à Lens (0-0) et stage aux Pays-Bas
M.FA.
John Bico.
RD
La trêve aura été de très courte durée pour les Etoilés. Dès le 29 décembre, John Bico a retrouvé son groupe pour une séance d’entraînement. Si les joueurs du White Star ont ensuite pu profiter du passage à l’an neuf, tout le groupe était convié à un match amical au stade Bollaert ce samedi 2 janvier pour une joute amicale face au RC Lens (0-0). Une première rencontre où John Bico a pu faire tourner et donner du temps de jeu à son noyau.
Ce dimanche, le groupe étoilé a pris la direction des Pays-Bas et de Hoenderloo plus précisément (près d’Arnhem) pour poursuivre la préparation quelques jours. Mercredi, ils reviendront en Belgique où un match amical les attend face à Virton (mais le lieu n’a pas été communiqué). Samedi, le RWSB affrontera Tubize.
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TUBIZE
Saussez à Tubize
L’ancien capitaine de Mons débarque ce samedi
MAXIMILIEN WILGAUT
Et s’il retrouvait la D1 avec Tubize au terme de la saison?
Eric Ghislain
Le calvaire d’Adrien Saussez est sur le point de prendre fin. Privé de compétition depuis la faillite de l’Albert, soit huit longs mois, le gardien de but va officiellement se lier à Tubize ce samedi.
Cette fois, c’est la bonne ! Libre de tout contrat depuis la disparition du RAEC Mons, Adrien Saussez a retrouvé un club à la hauteur de son talent et de ses ambitions. Après des mois d’attente, de stress, d’incertitude, le portier reprendra les entraînements ce samedi à Tubize où il retrouvera notamment deux de ses anciens équipiers, Megan Laurent et Andrei Camargo. Ce nouveau défi représente une véritable délivrance, un soulagement pour l’ex-capitaine de l’Albert qui était resté sur le carreau, de manière incompréhensible, suite à la mort de « son » club.
Pour rappel, il y était parvenu à gravir les échelons, intégrer l’équipe première et reléguer Olivier Werner sur le banc en D1. Rien que ça ! Cité à Mouscron-Péruwelz et au Sporting de Charleroi en tout début de saison, il tirera à coup sûr des leçons de ce coup d’arrêt qui l’a éloigné des pelouses durant huit longs mois alors qu’il traversait sans doute la meilleure période de sa carrière. Mais qu’importe, tout cela appartient désormais au passé.
La direction de Tubize, qui occupe actuellement la tête en D2, a flairé le bon coup, elle qui était à la recherche d’un gardien de but pour concurrencer Quentin Beunardeau et épauler le jeune Maxim Figys qui deviendra sans doute le Nº3 dans la hiérarchie. Adrien Saussez ne devrait pas avoir besoin de beaucoup de temps pour retrouver ses sensations puisqu’il n’est pas resté inactif et s’entraînait depuis plusieurs semaines aux Francs Borains. Le gaillard de 24 ans intéressait également Lommel, mais le club limbourgeois gardera finalement Pirard qui ne retournera logiquement pas au Standard cet hiver. Il devra impérativement refermer la parenthèse « futsal » qu’il avait temporairement ouverte pour dépanner Auriverde Tertre, en D2 à l’Union belge. Les choses sérieuses reprennent… Et Tubize peut se targuer d’avoir un nouveau portier en ses rangs.
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EUPEN
Eupen : fracture du scaphoïde pour Hendrik Van Crombrugge
AS
Out jusqu’en mars!
FH
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Touché à la main voici quelques semaines, le gardien de but Hendrik Van Crombrugge avait quand même tenu sa place avec Eupen lors des derniers matchs de l’année civile.
Cependant, une vive douleur est revenue lors du duel contre Coxyde samedi dernier et il a été décidé de lui placer des visses au niveau du poignet. Une fracture du scaphoïde a été diagnostiquée et il sera opéré le 30 décembre.
Son indisponibilité devrait durer jusqu’au mois de mars 2016. Le jeune Sénégalais Babacar Niasse devrait le suppléer dans les buts, à moins qu’un autre portier débarque dans les prochaines semaines.
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SERAING
« Je ne suis pas un charlatan »
Drazen Brncic est prêt à relever le défi sérésien
JEAN-PIERRE DESSOUROUX
Il a signé un contrat jusqu’en fin de saison plus une en option.
Kip
Après Alex Czerniatinsky et Henri Depireux, le RFC Seraing n’a pas mis longtemps à mettre la main sur son troisième entraîneur de la saison. Avec Drazen Brncic, le club semble paré pour accrocher le top 8 qu’il désire tant. Rencontre avec un vrai passionné…
Drazen, jusqu’à présent, la saison ne vous a guère souri ! Pas de regrets d’avoir opté pour le Patro Maasmechelen ?
Je ne regrette absolument rien. Quand j’ai accepté de rejoindre Maasmechelen, nous avions l’intention de composer une équipe qui tienne la route. Hélas, on s’est vite rendu compte que les prix ont flambé et nous ne sommes pas parvenus à attirer les joueurs que nous voulions, surtout offensivement. Maintenant, quand la malchance vous colle aux basques, c’est difficile de s’en défaire. Il n’empêche que je viens de quitter ce club en laissant deux équipes derrière lui au classement ce qui n’est pas si mal.
Ce qui est plus difficile à comprendre c’est pourquoi vous avez quitté l’Union Saint Gilloise pour Maasmechelen…
Je suis parti pour un autre challenge ! Jurgen Baatzsch, le Président de l’Union est un homme extraordinaire mais je voulais découvrir le côté flamand et aussi un peu me rapprocher de chez moi.
Votre départ du Patro ne s’est pas fait sans mal…
Non, c’est vrai. J’avais encore un contrat et le club ne voulait pas me laisser partir alors c’est moi qui ai donné mon préavis…
Vous êtes le troisième entraîneur de Seraing cette saison. Comment êtes-vous arrivé au Pairay ?
Il y a deux ans déjà nous avions été en contact mais cela n’avait pu se faire. L’objectif du club est de s’installer dans le top 8. J’aime les clubs qui ont de l’ambition et je suis prêt à relever ce nouveau défi !
Seraing veut le top 8 mais a-t-il les moyens d’atteindre cet objectif ?
Il va falloir quelques renforts mais à ce sujet. J’ai bien une idée mais je la garde pour moi… Déjà avec Camara et Rentmeister en plus, l’équipe a un autre visage. C’est de l’expérience et de la qualité en plus. Pour le reste, il faudra que les joueurs s’habituent à ma méthode. Je n’ai évidemment pas l’intention de tout changer car il faudrait du temps et le temps passe très vite. Je vais essayer d’apporter ma touche personnelle… Je ne suis pas un charlatan ! Je ne garantis rien mais le club pourra compter sur moi jusqu’au bout. Je me donnerai sans compter !
Existe-t-il une « méthode Brncic » et si oui quelle est-elle ?
Il n’y a aucun secret. Ce sera simplement tout donner pour ne rien regretter. Je suis un perfectionniste. Je suis très exigeant avec moi-même donc je le suis avec les autres. J’attends de la discipline et de la disponibilité. La rigueur est aussi indispensable et en match, c’est pendant nonante-cinq minutes. Chaque joueur doit savoir où il doit être et à quel moment. Tout cela se perfectionne à l’entraînement. Après, ce n’est plus qu’une question de détails. Mais je ne veux pas voir des endormis sur le terrain. Il faut savoir jouer avec sa tête. Je suis là pour leur donner les solutions mais c’est évidemment à eux de les appliquer !
On vient d’évoquer le mercato, mais qu’est-ce que l’équipe actuelle doit améliorer pour progresser ?
Il y a plein de facteurs qui interviennent dans une rencontre et un championnat mais globalement, on doit s’améliorer physiquement. J’ai donné un entraînement lundi et j’ai pu m’en rendre compte. Avec le préparateur physique, nous allons veiller à cela…
Quel genre d’entraîneur est Drazen Brncic ? Êtes-vous proche de vos joueurs ?
Je pense être plutôt proche. Je suis disponible mais j’ai aussi des principes et des règles de base et nous irons dans les détails. Je donnerai tout, comme je l’ai toujours fait, je suis prêt à tous les sacrifices mais j’en attends autant en retour…
Vous partez quelques jours en Croatie, qu’est-ce qui attends les joueurs à votre retour ?
Nous avons un programme difficile qui nous attend à la reprise. J’ai responsabilisé les joueurs. Certains d’entre eux sont en surpoids et risquent de s’éliminer tout seuls. Pour les autres, on va travailler dur. Quatre grosses équipes nous attendent et on se doit d’être prêts. Donc, du 3 au 17 janvier, avec notamment plusieurs matchs amicaux, nous allons bosser !
Bettagno : « Avec Bisconti, ils étaient mes relais »
J-P.DX.
Il a coaché Brncic.
Kip
Peu de gens s’en souviennent mais il y a six ans d’ici, lorsqu’il entraînait Seraing, Alain Bettagno, l’actuel coach du FC Liège, avait Drazen Brncic dans son effectif… « C’est moi qui l’avait fait venir à Seraing », raconte l’ex Diable rouge. « Il encadrait les jeunes et excellait dans son rôle de dernier homme. Avec Roberto Bisconti, ils étaient mes relais sur le terrain. Ils parlaient beaucoup, parfois même trop (rires). Je me suis toujours très bien entendu avec lui et nous avions disputé ensemble le tour final. Drazen, c’est un très très bon gars ! »
Quand il évoluait sous la vareuse sérésienne, Drazen Brncic était proche de sa fin de carrière sur le terrain, carrière qu’il a terminée a Sprimont l’année suivante. « À l’époque déjà, il suivait les cours d’entraîneur » se souvient encore Alain Bettagno, « il a ensuite obtenu ses diplômes mais il lui fallait encore parvenir à entrer dans le circuit ce qu’il a réussi avec brio ! »
Le match amical de mardi soir était donc l’occasion rêvée pour que se recompose, l’espace de quelques heures le duo Brncic-Bettagno. Et ça discutait ferme après la rencontre…
STÉPHANE GUIDI
« Je le connais »
J-P.DX
Après avoir assuré à trois reprises l’intérim, Stéphane Guidi rendosse une nouvelle fois son costume de T2. Drazen Brncic, il le connaissait évidemment : « Je le connaissais de par sa carrière de joueur évidemment et j’ai déjà eu l’occasion de discuter avec lui, notamment quand nous sommes allés au Patro Maasmechelen avec Seraing. Ensuite que ce soit en mission de scouting pour son équipe ou quand il a entamé les discussions avec Seraing, il a déjà vu cinq fois sa nouvelle équipe. C’est une autre manière de travailler mais notre objectif reste d’intégrer le top 8 et d’y rester. »
Ludovic Ferron, le jeune médian sérésien, a pour sa part joué avec son nouveau coach : « C’était mes débuts, j’étais jeune. Ce que je sais c’est que c’est un perfectionniste et un vrai pro ! Ce ne sera pas facile pour moi mais je dois continuer à travailler… »
LES SUPPORTERS
« Drazen, un grand monsieur »
J-P.DX.
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Mardi soir, François Mazzara, le président du club des supporters sérésiens, nous a confié son ressenti sur l’arrivée de Drazen Brncic à la tête de son équipe favorite : « Certains espéraient voir arriver Dennis Van Wijck pour son expérience de la division 2 mais Drazen, s’il n’a pas encore le vécu des autres comme entraîneur à ce niveau, c’est un grand monsieur et j’ai confiance en lui. C’est un ancien rouge et noir qui a connu une grande carrière de joueur. Je suis certain que Seraing ne sera qu’un tremplin pour lui. Je le vois bien en division 1. Si cela peut-être avec nous, je ne demande pas mieux. Quand on voit ce qu’il a fait à Verviers et à L’Union, cela inspire le respect. Je suis même déçu que nous ne l’ayons pas déjà pris la saison dernière ! Il a été très bien accueilli en tout cas.»
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L’AFC Tubize tient son 2 e serial buteur
Les Sang et Or renforce son secteur offensif avec Kevin Lefaix du Red Star Paris pour 1,5 an
CHRISTOPHER STELLA
Kevin Lefaix a terminé meilleur buteur avec Red Star Paris la saison dernière.
Amandine Noel/Icon Sport
Le mercato hivernal n’a pas encore ouvert ses portes que l’AFC Tubize a déjà bouclé son premier transfert. Il s’agit de Kévin Lefaix, attaquant de 33 ans, qui officiait au Red Star Paris en Ligue 2.
L’actuel leader du championnat se montre déjà très actif sur le marché des transferts alors que le mercato n’a même pas encore ouvert ses portes. Les dirigeants tubiziens ont enregistré l’arrivée de Kevin Lefaix, attaquant prolifique du Red Star Paris, pensionnaire de Ligue 2. En manque de temps de jeu avec son coach portugais, Rui Almeida, Kevin Lefaix avait résilié à l’amiable son contrat qui le liait jusqu’en juin 2016. Âgé de 33 ans, le Français s’est engagé avec les Sang et Or pour 1,5 an.
« Cela fait un moment que Tubize me suit. Il s’était aperçu que mon temps de jeu était réduit et que, apparemment, je pouvais être une bonne occasion », commence celui qui a été élu meilleur joueur de l’année la saison dernière grâce à ses 21 réalisations. « Lorsque j’ai pris ma décision de quitter le Red Star, Tubize m’a contacté et m’a fait venir en Belgique pour que je visite les installations et pour me faire part de leur projet. Vendredi dernier, je me suis rendu au stade Leburton, le contact est passé et j’ai directement été emballé par leur discours. Finalement, j’ai décidé de relever le challenge. Je serai donc le 2 janvier 2016, date de la reprise des entraînements, avec mes nouveaux coéquipiers. »
Des coéquipiers et un championnat qu’il connaît un petit peu, de quoi facilité peut-être son intégration.
« Je m’intéresse à tous les championnats européens. Je connais un peu mieux votre première division mais, étant donné qu’un ami évolue à Virton, le nom de Tubize ne m’est pas inconnu », confie-t-il. « De plus, je connais aussi deux de mes futurs coéquipiers. Le premier est Yohan Betsch et le deuxième Mamadou Diallo. Je ne les connais pas personnellement mais nous nous sommes déjà croisés à multiples reprises. En tout cas, j’ai hâte de découvrir mon nouvel environnement. »
Habitué aux titres de meilleur buteur en National ou en CFA (ndlr. l’équivalent de la 3e et 4e division en Belgique), Kevin Lefaix constitue une arme de plus dans l’armada offensive déjà bien fournie du club brabançon wallon. Aux côtés de Mamadou Diallou, l’actuel meilleur artilleur de Proximus League, le Français pourrait faire des ravages.
« Je suis un grand travailleur et mon domaine de prédilection est le rectangle. Je suis aussi habile de mes deux pieds, donc je vais tout faire pour aider Tubize à terminer champion et à grimper en Division 1. Ils sont en tout bien partis. Si j’ai signé, ce n’est pas pour remplacer Mamadou Diallo. Il n’y a d’ailleurs aucune raison de le faire. Mais ce serait pour nous associer. »
Deux serial buteurs dans la même équipe, ça risque de faire mal dans les rectangles adverses. Les défenses n’ont qu’à bien se tenir.
STEPHAN CORBY (LE PARISIEN)
« Kevin Lefaix est un renard des surfaces »
C.S.
Kevin Lefaix a un parcours très atypique. Un peu comme Laurent Depoître, c’est sur le tard qu’il a goûté aux joies, et aux tristesses, du monde professionnel.
« Il ne rentrait plus dans les plans du coach du Red Star Paris alors qu’il était le meilleur buteur du championnat la saison précédente en Nationale. Rui Almeida, son coach, lui reprochait de ne pas défendre suffisamment donc un autre attaquant a été transféré. Depuis, Kevin a disputé quelques bribes avant d’être écarté sans explication officielle », explique Stephan Corby, journaliste au journal Le Parisien.
La tête sur les épaules, Kevin Lefaix a le sens du but en lui. C’est un véritable renard des surfaces. D’ailleurs, le journaliste français n’hésite pas à le comparer à Inzaghi.
« Kevin a toujours été un buteur. C’est un véritable renard des surfaces. Il ne va pas mettre des buts incroyables mais il ne lui faut pas cinquante occasions pour en mettre une. D’ailleurs, il plantait entre 15 et 18 roses par saison dans chaque club où il passait. Il me fait penser un peu à Inzaghi sauf qu’il a d’autres qualités puisqu’il est plus grand », souligne-t-il. « Il est redoutable de la tête, sait jouer des deux pieds et a une mentalité exemplaire. Il sait d’où il vient, il a été ambulancier et livreur notamment, et n’a jamais prétendu réussir dans le football. Il peut énormément apporter à l’AFC Tubize, c’est sûr. »
On comprend mieux maintenant pour les Sang et Or ont mis le grappin sur lui.
PROFIL
Fan de JPP
C.S.
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DATE DE NAISSANCE :
08/02/1982.
LIEU DE NAISSANCE :
Rennes.
TAILLE :
1,82m.
POIDS :
75kg.
PIED :
droit.
PARCOURS :
Rennes B, Saint-Malo, Vitré, Orléans, Le Poiré sur Vie et Red Star.
JOUEURS MODÈLES :
Ronaldinho et Jean-Pierre Papin.
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RWS BRUXELLES
Les Étoilés encore interdits de transfert
MAXIME MAYEUR
Déjà condamné à la même sanction lors du dernier mercato estival, le RWS Bruxelles se verra une nouvelle fois privé de tout transfert jusqu’à nouvel ordre. La raison ? La même que l’été dernier, à savoir des documents manquants dans le dossier du club bruxellois lors de son envoi à la fédération. « Nous nous attendions à recevoir pareille interdiction » , explique Julien Carpentier, attaché de presse des Étoilés. « Mais ce n’est rien de grave, simplement quelques papiers administratifs qui manquent. »
Pour beaucoup de clubs, recevoir une interdiction de transfert en plein mercato hivernal serait synonyme de grosse déconvenue. Mais au RWS Bruxelles, cette nouvelle ne bouleverse pas vraiment les dirigeants. « Cela n’a rien d’alarmant », poursuit l’attaché de presse du club. « Le problème sera, je pense, réglé dans quelques jours. Et puis, au vu de la bonne forme affichée par nos joueurs durant le premier tour, rien n’indique que, une fois la sanction levée, nous réaliserons des transferts. Il n’y a donc pas de réel problème avec cette interdiction. Nous verrons dans les prochains jours » , conclut-il.
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SERAING
Brncic : première réussie
Le FC Liège a fait plus que bonne figure face à un ténor de division 2 mais Seraing a émergé
JEAN-PIERRE DESSOUROUX
Brncic a donné beaucoup de consignes.
Sophie Kip
Juste avant de partir en repos bien mérité, Seraing et Liège ont conclu un match amical. Un choix qui n’a pas ravi tout le monde mais qui a en tout cas permis à Drazen Brncic de faire plus ample connaissance avec sa nouvelle équipe.
FC Liège 1
Seraing 2
Les buts : 1 re Dheur, 15 e Senakuku (1-1), 76 e Vion (1-2)
Fc Liège : Dengis, Audoor, Masset, Winandts(46 e Lacroix), Vandebon, Dethier (46 e Teruel), Legros, Dheur (46 e Fondaire), Meunier (80 e Mbazoa), Lwangi, Kabeya (46 e Lorenzon).
Seraing : Mfa (46 e Mignon), Sharaoui (46 e Dachelet), Rentmeister (46 e Preseaux), Bojovic (46 e Bonemme), Bamba (46 e Vion), Camara (74 e Ludo Ferron), Cascio (74 e Said), Lamort, Pierrot (74 e Doumbia), Dark, Senakuku.
Carte jaune : Winandts (43 e ).
Pour Alain Bettagno, qui restait sur un succès convaincant face à Ciney, cette rencontre n’était pas forcément la meilleure des choses : « C’est toujours dans ce genre de rencontre que des blessures s’occasionnent et nous n’avons pas besoin de cela au vu du deuxième tour qui nous attend », commentait le coach liégeois.
S’il a choisi de faire tourner son effectif, l’ex-Diable rouge a tout de même conservé la colonne vertébrale de son équipe. Il ne faudra qu’une minute aux Liégeois pour trouver l’ouverture via un Axel Dheur décidément intenable (1-0). Seraing accuse quelque peu le coup mais, sous la baguette d’un Drazen Brncic qui, à peine arrivé, connaît déjà le prénom de tous ses joueurs, les gars du Pairay vont de l’avant et parviennent à rétablir l’égalité via Erwin Senakuku qui prend l’ascendant sur Robin Dengis, qui a pris place entre les perches en lieu et place de Nicolas Pire.
En fin de première mi-temps, les Sérésiens vont hausser le ton, se ménager une occasion sur coup franc provoqué par Kabangu Dark, un test présent hier soir, mais le tir de Pape Camara passera très loin au-dessus ! La fin de la première mi-temps est à mettre à l’actif des sérésiens. Erwin Senakuku décoche un tir sur la latte qui fera trembler les supporters liégeois.
En seconde période, comme toujours dans ce genre de rencontre, on assistera à une valse de remplacements. A ce petit jeu, c’est Seraing qui sortira gagnant puisqu’à la 76 e minute, Thibault Vion donnera l’avantage à ses couleurs (1-2).
LE 2-2 ANNULÉ POUR HORS-JEU
Match amical ou pas, les joueurs sont avant tout des compétiteurs et en fin de rencontre, les Liégeois vont tout donner. Jonathan Fondaire est à la base d’une action que Jean-Sébastien Legros pousse au fond des filets mais que le juge de ligne annule pour un hors-jeu très discutable.
L’année est terminée pour les deux équipes. Liège rependra le 2 janvier et une foule de matches amicaux attendent les Sérésiens. « Tout ce que je demande à mes joueurs, c’est de se vider la tête et de récupérer au maximum pour aborder le second tour de la meilleure manière qui soit », concluait Alain Bettagno.
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VIRTON
Le Top 8 est compromis
Les Sports Namur Luxembourg,
Mar. 22 déc. 2015, Page 24
Il n’y a aucune excuse à faire valoir. La réforme est connue depuis longtemps. Les clubs de D2 désireux d’intégrer le football rémunéré en 2016-2017 ont l’obligation de terminer parmi les huit premiers au classement général. Le président Philippe Emond évoquait une sacrée bagarre lors de la reprise des entraînements. Elle a lieu sans avoir lieu. Virton a perdu plusieurs joueurs – exit Defourny, Dessoleil, Grévisse, Antunes, Kasri, Menessou, Molnar et Cornet –, se déforçant considérablement au moment où ses rivaux, plus à l’aise financièrement, se renforçaient. La différence est nette.
Au classement, là aussi, la différence n’échappe à personne. Onzièmes de classe avec un bilan de vingt et un points sur cinquante-sept possibles, les Gaumais en comptent huit de retard sur Lommel United, huitième et dernier qualifié. Le Cercle Bruges, septième, navigue à douze ! La réalité des chiffres est implacable.
Prestations décevantes – partages sans
gloire face à Heist, à Geel et à Maasmechelen, défaites inattendues contre Roulers (?), Deinze, Dessel et Heist –, décisions arbitrales défavorables, blessures embêtantes (Lafon, N’Gadrira, Day), manque de réussite expliquent cette première partie de saison catastrophique.
À l’exception du gardien Valette, voire du trio Romey-Harvey-Mbuba, les nouveaux venus ne répondent pas aux attentes : Franquart, Angiulli, Simon et Salem – Ourega est déjà parti. Les anciens manquent de constance à l’image de Lafon, de Randriambololona ou de Suray.
Le Virton version 2015-2016 ne forme pas (encore) un groupe capable de terminer en ordre utile au classement. L’état d’esprit est défaillant. “J’ai besoin de vrais compétiteurs”, fustige l’entraîneur, Frank Defays. Les supporters ne croient plus au Top 8. Le mercato constitue une occasion à saisir pour attirer de nouvelles têtes sachant que le club… ne roule pas sur l’or. Affaire à suivre. Janvier sera décisif s’il n’est déjà pas trop tard : Tubize (1er), Lommel (8e) et Roulers (6e) sont au programme.
Vincent Lommel
Congé : du 23 décembre au 3 janvier inclus.
Reprise : le 4 janvier.
Amicaux : à définir.
Avec déjà 33 buts encaissés, les ombres de Dessoleil (photo) et d’Antunès planent sur la Gaume. Golinvaux
Réaction
Les Sports Namur Luxembourg,
Mar. 22 déc. 2015, Page 24
Frank Defays T1 de Virton
“Énormément déforcés”
“C’est difficile d’expliquer ce qu’il se passe. Actuellement, il faut avant tout prendre du recul. Je suis le même entraîneur que l’année dernière ou celui d’il y a deux ans quand nous avons été champions. Nous vivons actuellement une saison compliquée avec notamment des adversaires qui se sont réellement renforcés. De notre côté, il faut accepter que nous nous sommes énormément déforcés. Dans un championnat traditionnel dans lequel nous devrions nous sauver, je ne serais pas inquiet, mais nous n’y sommes pas. L’objectif d’être dans les huit est compromis. Après la trêve, il ne restera que trois mois de compétition. Le mercato ? Si tu es très riche, tu peux aller chercher les meilleurs et tu fais progresser ton équipe. Au contraire, tu es comme nous et tu n’as d’autres solutions que de travailler, mais il subsistera toujours des interrogations. Il faut être conscient que nous n’irons pas débaucher trois joueurs d’l’Antwerp et trois à Eupen. Cela ne sert à rien de rêver. Désormais, il faut tenter de masquer nos lacunes par la force d’un collectif.”
Mathieu Golinvaux
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SERAING
Seraing reste en course pour son objectif, le Top 8
Les Sports Liège,
Mar. 22 déc. 2015, Page 24
Après avoir (re)découvert la deuxième division de manière plus que brillante la saison dernière, Seraing a perdu quelques-uns de ses joyaux (Stevance, Kehli, Bochet, Dikaba et Boumediene, notamment) ainsi que son leader sur le terrain (Grégory Dufer).
Si l’actuelle équipe dispose d’un potentiel capable de mener les Métallos vers leur objectif d’intégrer le fameux Top 8, cette mission sera ardue jusqu’au bout.
D’autant plus que les Sérésiens ont, sous le coup de la panique (?), déjà consommé deux entraîneurs : Alexandre Czerniatynski (11 matches) et Henri Depireux (5). Stéphane Guidi, le T2 (3) cédera le flambeau à Drazen Brncic qui a, comme attendu, délaissé le Patro pour tenter d’être le sauveur.
Si le jeu est moins fluide que la saison dernière, en raison d’un recrutement
de joueurs devant d’abord prendre le rythme de la division (Sambu et Cascio venaient de Visé, Lamort de Couvin et les Messins jouaient en CFA), il devrait connaître une amélioration avec les confirmations des affiliations de Jeffrey Rentmeister et de Pape Camara. Ces deux éléments doivent rassurer et sécuriser cette équipe sérésienne.
Sans oublier que l’on espère encore et toujours le retour de Moussa Gueye, absent depuis un an suite à une opération au dos. Puis, comme Mario Franchi et les dirigeants sérésiens semblent finalement autorisés à transférer (après de nombreux épisodes conflictuels avec l’Union belge et la Fifa), janvier pourrait déposer un cadeau de Noël au pied du sapin du Pairay.
Aujourd’hui neuvièmes, les Métallos sont dans les temps pour intégrer l’indispensable Top 8 afin d’évoluer en D2 pro la saison prochaine. Finalement, l’urgence est ailleurs : nommer l’entraîneur. Et, dans ce secteur, Drazen Brncic est sans conteste le candidat numéro un.
Emmanuel Thyssen
Congé : du 23 décembre, après un repas en commun, au 2 janvier inclus.
Reprise : le 3 janvier (10h).
Amicaux : ce mardi 22 décembre (20h) à Liège; le 5 janvier à 19h30 à Ciney (à confirmer); le 6 contre Richelle (19h30 à Visé); le 8 contre MVV (19h30) et le 12 à l’Académie RLD du Standard
Hors ligne
EUPEN
Bilan mitigé pour Eupen
Les Sports Liège,
Mar. 22 déc. 2015, Page 24
Si les dirigeants clament depuis l’arrivée d’Aspire en Belgique en 2012, que l’ambition d’Eupen est de rejoindre la Pro League et de s’y installer dans le Top 3, force est de constater que les années se suivent et se ressemblent pour les Pandas. En effet, il manque toujours un petit quelque chose pour décrocher la première place au final, et même s’il reste encore treize journées à disputer, le retard vis-à-vis de Tubize et surtout de l’Antwerp, avec une rencontre disputée en moins, semble déjà conséquent avec quatre unités.
Un autre constat affligeant pour les hommes de Jordi Condom est le manque de points face aux adversaires directs avec des défaites contre Tubize, Antwerp, Cercle Bruges, et des partages contre l’Union et Roulers. “Si on retrouve la vraie équipe d’Eupen, aucun adversaire ne peut gagner contre nous”, clame le défenseur central expérimenté Nicolas Timmermans. “Cependant, il faut retrouver le même état d’esprit que lors de notre duel perdu face à l’Antwerp, tout en commettant
moins de stupides erreurs collectives et individuelles. Maintenant une chose est certaine : nous n’avons plus droit à l’erreur en 2016 car les écarts ne sont pas encore trop importants pour la place montante, mais une réaction d’orgueil est urgente et obligatoire.”
Un autre souci pour le staff sportif est le fait de composer sans cesse avec un noyau incomplet suite au départ de plusieurs internationaux. C’est encore le cas actuellement pour les jeunes Qataris préparant la Coupe d’Asie U23 se déroulant à Doha, et leur retour en Belgique est seulement prévu pour début février. Assurément, Eupen a besoin de constance et surtout d’une montée en puissance de ses leaders expérimentés, qui sont censés tirer le groupe vers le haut. C’est le cas pour des joueurs comme Luis Garcia, Sergio Rodriguez, José Cases, Florian Taulemesse, Guy Dufour mais surtout le dernier renfort présenté comme une véritable star, Jeffren. Or, il faut bien reconnaître que ce dernier, outre ses nombreuses absences pour des sélections avec le Vénézuela, ne répond pas à l’attente depuis son arrivée à l’Alliance.
Alain Siemes
Congé : du 20 décembre au 1er janvier inclus.
Reprise : le 2 janvier à Eupen, puis un stage du 3 au 11 à Doha au Qatar.
Amicaux : ils se disputeront au Qatar, mais les adversaires ne sont pas encore connus.
Eupen n’est pas au mieux psychologiquement,
comme en témoigne son parcours chaotique.
Hors ligne
WHITE STAR
Le White Star a grandi
Les Sports Bruxelles,
Mar. 22 déc. 2015, Page 24
La saison dernière, John Bico avait annoncé qu’il préparait son équipe pour ce championnat, que son équipe serait intouchable. Les mots étaient forts, personne n’y croyait vraiment mais au terme de ce premier tour, force est de constater que le White Star, sans faire de bruit, est devenu une valeur sûre.
Tout avait pourtant mal commencé avec deux défaites, suivies par un partage à Lommel. Le coach savait toutefois que son équipe prouverait sa valeur lorsque les recrues du mercato pourraient être alignées.
Il y a ensuite eu le déclic, en Coupe de Belgique contre le Lierse. Le White Star a pu aligner ses renforts, des joueurs comme Some, Fleurival, Daf, Mater et surtout Vanhamel, qui ont apporté un sacré plus à l’équipe. Une formation mieux équilibrée, avec un gardien qui rassure, une défense qui encaisse peu (17 buts encaissés en 19 rencontres) et un jeu porté vers l’avant avec des attaquants rapides comme Traore, Some et Fall, qui est
entré dans une autre dimension cette année, ajoutant l’efficacité à sa pointe de vitesse.
Le White Star a aussi progressé au niveau de la régularité. Il est sur une série de 13 matches sans défaites et parvient à remporter des matches qu’ils ne gagnaient pas la saison dernière. Les Étoilés prennent souvent le maximum de points face aux petites équipes de la série et sont capables de battre les candidats au Top 8 comme Lommel, Roulers ou l’Union. Il ne lui reste plus qu’à passer un nouveau cap et vaincre les candidats au titre que sont Eupen ou l’Antwerp pour espérer plus. Une chose est certaine: si beaucoup pensaient que le White Star rencontrerait des difficultés à intégrer le Top 8, aujourd’hui, il faut bien reconnaître que sa 5e place n’est plus vraiment une surprise.
Reste à savoir si le club obtiendra sa licence, lui qui a dû faire face à divers problèmes financiers et qui a toujours rencontré des difficultés à obtenir le précieux sésame lors des précédentes saisons…
Sébastien Sterpigny
Congé : du 20 au 28 décembre inclus.
Reprise : le 29 décembre.
Amicaux : le 2 janvier à Lens, en stage du 4 au 11 janvier.
Avec Traore et Fall, le White Star dispose d’une belle force de frappe offensive. sterpigny
réaction
Les Sports Bruxelles,
Mar. 22 déc. 2015, Page 24
John Bico T1 du White star
“Une belle évolution”
“Je ne tire pas le bilan sur le plan comptable. Ce qui m’importe, c’est l’évolution de mon équipe et le déclic s’est opéré il y a 7-8 matches. Si on n’avait pas perdu stupidement deux points face à Geel ou Tubize, on serait au niveau de l’Antwerp. Mais je ne peux pas regretter ces points perdus car en gagnant face à Tubize, on se serait peut-être relâché contre Coxyde. Ce match me semble le plus abouti et celui qui montre le mieux les progrès que nous avons réalisés puisque nous avons su être patients et intelligents. Mon regret, c’est de ne pas avoir pu commencer le championnat avec le groupe actuel On est parti à -6, et c’est facile de voir où on pourrait être sans ce faux départ.”
Grégory Dufert
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EUPEN
« Je n’irai pas aux JO au Brésil »
Samba Ndiaye porte Fadiga dans son cœur
PATRICK GODARD
Samba Ndiaye est reparti au Sénégal pour les Fêtes.
FH
Arrivé en 2012 au Kehrweg, le Sénégalais, Samba Ndiaye, compte faire son trou à Eupen surtout après avoir connu deux gros tournois africains dont la CAN des U23 qui vient de se terminer…
Samba, la CAN des U23 s’est-elle bien déroulée pour vous ?
Oui et non ! En fait, nous jouions dans notre pays. Cette CAN permettait aux trois premiers d’aller disputer les Jeux Olympiques, l’été prochain au Brésil et nous avons seulement terminé… quatrième du tournoi !
Expliquez-nous…
Il y avait 8 équipes réparties en 2 groupes et nous étions dans le groupe A à Dakar, la capitale, en compagnie de l’Afrique du Sud (victoire 3-1), de la Tunisie (victoire 2-0 avec un but de Diédhiou) et de la Zambie (nouvelle victoire par 1-0). Je n’avais pas joué ce dernier match car j’étais menacé de suspension pour la demi-finale face au Nigeria (battu 0-2). Enfin, nous avons été éliminés dans le match qualificatif pour la 3e place face à l’Afrique du Sud (0-0) aux tirs au but (2-4)…
Cela reste-il malgré tout un beau souvenir ?
Oui tout à fait. Jouer dans son pays est gratifiant. Il y avait entre 12 et 15.000 supporters au stade à Dakar pour nous encourager. Hélas, nous ne sommes pas parvenus à nous qualifier pour les JO…
Mais ce n’était pas le premier tournoi cette saison car on vous a peu vu au Kehrwrg ?
En effet, en septembre dernier, nous avons participé, avec la même équipe, aux Jeux Africains. Cela se déroulait à Congo Brazzaville. Il n’y avait que 8 équipes et nous avons remporté la finale face au Burkina Faso. J’y avais joué les 4 rencontres, comme titulaire, tout comme Diédhiou.
Et vous voilà seulement de retour pour… encore repartir ?
Oui, j’ai évidemment effectué la préparation avec Eupen dès le départ. Puis, je suis parti en août pour préparer les Jeux Africains. Je suis un peu revenu à Eupen en octobre, mais je suis reparti très vite pour la préparation pour la CAN et ce n’est que mercredi dernier que je suis rentré en Belgique. Je n’étais pas repris face à l’Antwerp, mais bien samedi contre Coxyde. Et cette semaine, je retourne encore au Sénégal voir la famille pour les fêtes et je serai de retour le 1er janvier car on part le 3 en stage à Doha.
Et alors, vous êtes devenus une star dans votre pays ?
Non, il ne faut pas exagérer. Oui, je suis bien connu et reconnu dans ma ville de Kaolack (à 2 heures et demie de route de Dakar). C’est une ville, en bord de mer qui est plus grande qu’Eupen. J’ai 21 ans. Je suis l’aîné d’une famille de 6 enfants. J’ai un frère et 4 sœurs et me réjouis de les voir pour cette fin d’année.
Quelle est votre idole au pays ? Jules Bocande (ex-Seraing) ?
Oui, je le connais, bien sûr. Mais la star, mon idole, c’est bien entendu Khalilou Fadiga ! J’aimerais pouvoir le rencontrer. Ici, à Eupen, nous sommes quand même 5 Sénégalais. Il y a aussi Diagne, Diédhiou, Niasse et Mbaye.
Depuis combien de temps êtes-vous ici à Eupen ?
Je suis arrivé en 2012 et cette année-là, j’ai découvert la neige ! C’était terrible. Maintenant ça va, je m’y suis habitué et cette année, il fait particulièrement doux. Je suis arrivé en ligne droite de l’Académie Aspire au Sénégal.
Et vous comptez enfin faire votre trou ici à Eupen ?
Oui, je travaille beaucoup et je me sens prêt. J’attends que le coach me donne ma chance. Je joue comme Nº10, mais je suis aussi polyvalent dans l’entrejeu. Je n’ai participé qu’à 2 matches cette saison avec les Pandas et j’espère bien accroître cela après la reprise en janvier prochain. Je sais que la concurrence est rude ici et je m’applique au plus aux entraînements pour recevoir ma chance.
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VIRTON
Virton doit y croire
Il reste 13 matches aux Gaumais pour accrocher le top 8 : ce sera difficile mais c’est possible
STÉPHANE MARCHESANI
Les supporters gaumais n’avaient pas hésité à afficher leur mécontentement après la rencontre.
JPL
Ce samedi, Virton a touché le fond du côté de Heist-op-den-Berg. Laminés 4-1 par la lanterne rouge, les Virtonais se sont réveillés avec une sacrée gueule de bois. Ils ont maintenant jusqu’au 15 janvier pour se remettre en question et revenir gonflés à bloc pour la réception du leader tubizien pour attaquer un second tour qui s’annonce aussi crucial que compliqué.
Avec huit longueurs de retard sur la sacro-sainte 8e place, l’Excelsior Virton n’est pas en position de force au moment d’aborder la trêve hivernale, loin de là. Maintenant, il ne faut pas non plus baisser les bras. Il reste 13 matches à disputer soit 39 points à glaner. D’accord, il faudra quasiment une moyenne de champion pour espérer rattraper et dépasser Lommel mais en football tout est possible et c’est bien ça qui fait la beauté de ce sport.
Si aujourd’hui la situation semble compromise mais pas irréalisable, on devrait être assez vite fixé sur la possibilité de voir Virton dans le monde pro l’an prochain. En effet, la reprise offrira un triptyque aussi corsé que crucial aux Gaumais.
Avec la réception de Tubize (1er) suivie de celle de Lommel (8e) et d’un déplacement à Roulers (6e), le mois de janvier devra soit raviver la flamme de l’espoir soit l’éteindre totalement.
Si janvier s’annonce crucial sportivement parlant, ce mois sera aussi important pour le club qui semble dans l’obligation de se renforcer. Si ce samedi la défense a pris l’eau de toute part, l’attaque virtonaise n’a pas totalement joué son rôle non plus.
Comme souvent, si les Virtonais s’étaient montrés efficaces en zone de conclusion, le drame aurait certainement pu être évité. Il faudra donc renforcer en qualité ce secteur offensif qui est à la peine depuis le début de saison. Le tout sera de trouver un (ou plusieurs) élément(s) capables d’apporter un plus immédiatement (voir ci-contre).
Et vu le programme crucial de janvier, il faudrait trouver cette perle rare dès l’ouverture du marché.
Capitaine et enfant du club, Guy Blaise s’approche à 35 ans de la barre des 400 matches (il lui en manque encore cinq) disputés pour Virton en équipe fanion. Samedi sur la pelouse d’Heist, le « capi » n’a plus été aussi intraitable que par le passé.
Mais, si ses prestations sont un cran en dessous de celles de la saison passée, c’est aujourd’hui plus que jamais que Virton a besoin de son capitaine. En effet, alors que l’équipe se cherche une âme, le club ne peut se passer d’un joueur qui, comme Simon Dupuis, est le garant des valeurs virtonaises.
Car si au niveau talent pur il est peut-être un cran en deçà de certains de ses équipiers, avec lui on est certain qu’il donnera toujours tout sur le terrain.
Pour Guy Blaise, l’amour du maillot et le respect du blason ne sont pas des vains mots. Et dans la difficulté, c’est la mentalité qui fait la différence.
Généralement, lorsque les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, ce sont les entraîneurs qui paient la note. De nombreux clubs de D2 ont d’ailleurs déjà fait rouler la tête de leur coach. Toutefois, cela n’arrivera pas en Gaume.
Philippe Emond l’a déjà dit et répété, Frank Defays n’a jamais été sur la sellette. De plus, lorsqu’on voit le travail accompli par l’ancien capitaine de Charleroi depuis qu’il est arrivé en Gaume, on voit mal qui pourrait faire mieux.
Pour rappel, sur ses quatre premières saisons chez les Verts, le Namurois a toujours réussi à atteindre son objectif.
Pendant le match contre Heist, les supporters ayant fait le déplacement n’ont pas hésité à faire entendre leur mécontentement. Ils ont également fait savoir aux joueurs et au staff, pas toujours avec la manière adéquate, après la rencontre qu’ils n’étaient pas du tout satisfaits par les « perfs » actuelles. Si la forme n’était pas toujours la bonne, sur le fond on peut comprendre tout à fait qu’ils aient été frustrés de s’être « tapé » plus de trois heures de car pour assister à un naufrage collectif.
N’Diaye signe à l’Excelsior, 2 autres joueurs vont suivre
S.M.
Le Pogba gaumais?
Les supporters virtonais n’ont pas manqué à plusieurs reprises cette saison de réclamer du renfort pour leur équipe favorite. Les dirigeants n’ont pas traîné pour agir en vue de la deuxième partie de saison. Alors que le championnat vient à peine d’entrer en hibernation et que le mercato ne commencera pas officiellement avant une semaine et demie, l’Excelsior tient déjà une première recrue. « Nous avons signé Moulaye N’Diaye », précise Philippe Emond, le président gaumais. « C’est un médian de 22 ans qui peut évoluer en numéro 8 ou en numéro 10. S’il fallait comparer son profil à celui d’un joueur connu, je dirais que c’est le même style que Pogba. C’est un joueur d’1m92 capable de s’infiltrer de la 2e ligne. Offensivement, il devrait nous apporter un peu de taille pour reprendre les centres de Lafon ou sur les phases arrêtées. Il va soulager un peu Jeff (Mbuba) qui ne peut pas tout prendre à lui tout seul. »
VIA LE FC BRUGES
Originaire de la région parisienne, Moulaye N’Diaye est notamment passé par Rouen, Cristal Palace et Nîmes. « La saison dernière, il évoluait au Portugal à Vila Real (NDLR : un club de D3 lusitanienne). Cela faisait maintenant trois mois qu’il s’entraînait avec le FC Bruges. Nous l’avons engagé jusqu’à la fin de saison avec une option pour une saison supplémentaire. » Voilà donc déjà un joueur de plus à disposition pour la reprise des entraînements. Si le club n’a pas tardé à agir, il ne va pas se contenter de cette seule recrue. En effet, Frank Defays devrait avoir à disposition encore deux nouveaux éléments. « Nous avons une piste pour attaquant côté français. Et, nous sommes en pourparlers depuis un petit temps déjà avec un club de Division 1 pour obtenir un joueur en prêt. Concernant ce dernier, c’est un joueur qui viendrait pallier le départ de Fabien Ourega. » Si les deux derniers transferts ne devraient pas être officialisés tout de suite, le club ne va pas traîner. « On va tout faire pour que ces deux éléments soient disponibles pour jouer le premier match contre Tubize le 15 janvier. »
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SERAING
Brncic coachera ce soir
Seraing tient son nouvel entraîneur et celui-ci fera sa première sur le banc, ce soir (20h) à Liège
J.V.
Drazen Brncic sera toujours épaulé par Stéphane Guidi.
DR
Seraing dispute ce soir sa dernière rencontre de l’année 2015. Un amical face au RFC Liège qui vaudra le détour puisque Drazen Brncic, le nouveau coach sérésien, prendra place sur le banc de touche pour la première fois.
>
Stéphane Guidi aura finalement assuré l’intérim durant deux rencontres. Seraing a trouvé son nouveau coach en la personne de Drazen Brncic. Il ne manque plus que les signatures de toutes les parties pour que la nouvelle soit officialisée et elle le sera ce mardi dans la journée car le soir, l’ancien joueur du Milan AC dirigera l’équipe sérésienne lors du match amical à Rocourt, face au RFC Liège. Il ne faudra évidemment pas s’attendre à d’énormes chambardements dans la disposition tactique des joueurs à l’occasion de cet affrontement, mais le nouvel entraîneur pourra en tout cas encore un peu mieux juger les forces de son effectif, même s’il le connaît déjà relativement bien. Logique puisqu’il officiait encore en D2 le week-end dernier avec le Patro Maasmechelen.
Il a donc fallu qu’il trouve un accord avec le club limbourgeois pour être libéré, ce qui ne s’est d’ailleurs pas déroulé dans les meilleures conditions. Le Patro n’a effectivement pas vu d’un très bon oeil que son entraîneur le quitte pour un concurrent en pleine saison. Mais Seraing représentait une occasion que Drazen Brncic ne voulait pas laisser passer. Il s’est d’ailleurs lui-même proposé au club. Un club qu’il retrouve puisqu’il y a joué en fin de carrière. Il connaît donc un peu la maison. Un peu, car depuis les choses ont bien changé au Pairay et les ambitions sont nettement plus élevées.
LE CERCLE, LE PREMIER TEST
Le challenge qui se présente à lui est grisant. Plutôt que de se battre dans les tréfonds du général à la tête de Maasmechelen, il va reprendre une équipe déterminée à terminer dans le top 8. Son tout premier objectif sera déjà de réaliser un bon résultat lors du week-end de reprise, au Cercle de Bruges, le 17 janvier prochain. Le Cercle, concurrent direct dans la course à ce fameux top 8 puisqu’il pointe à la 7e place (Seraing est 9e) et compte 5 points de plus que les Sérésiens.
Drazen Brncic est-il capable de faire mieux que ses deux prédécesseurs, Alexandre Czerniatynski et Henri Depireux ? Il semble posséder toutes les aptitudes pour y parvenir. Son passage à la tête d’un Verviers à la dérive fut remarqué. Il a d’abord sauvé les Verviétois de la relégation, en 4 mois de temps, avant, la saison suivante, de les propulser à la seconde place finale de la D3. Parti à l’Union (D3), il est parvenu à faire monter les Bruxellois. Il quittait ces derniers pour tenter l’aventure en D2 à la tête d’un Patro Maasmechelen sans réelle ambition.
S’il peut compter sur Jeffrey Rentmeister et Pape Camara et qu’en plus la direction lui offre un ou deux renforts de poids durant le mercato, Drazen Brncic aura toutes les cartes en main pour réussir son défi.
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WHITE STAR ET TUBIZE
LES SANG ET OR RESTENT LEADERS ET LES ÉTOILÉS MONTENT SUR LE PODIUM
Le RWSB et Tubize terminent l’année 2015 en beauté
C.S. ET O.E.
Devaux
En prenant la mesure de Lommel United (1-0), le RWS Bruxelles confirme son bon état de forme. Malgré un départ mouvementé, les hommes de John Bico ont trouvé leur rythme si bien qu’aujourd’hui, leur troisième place, à égalité de points avec l’Union Saint-Gilloise, est méritée. Ce 12e match sans défaite vient donc clôturer cette belle année 2015.
« Nous avions à cœur de terminer l’année en beauté », confie Grégory Grisez, l’unique buteur de la rencontre. « Nous avons perdu des points à gauche et à droite et nous avons connu un mauvais départ mais notre objectif principal est en bonne voie », poursuit celui qui a inscrit son 4e but de la saison. « En 2016, cinq rencontres difficiles nous attendent. Si nous parvenons à passer cette période sans trop de dégâts, alors on sera bien parti pour continuer notre marche en avant. »
Quant à Tubize, il a brillé également après la réduction de Seraing à dix. Si cette fois, Colbert marlot a évoqué avec plus de précision des objectifs supérieurs au top 8, il n’a pas voulu en dire plus sur le sujet.
Le coach Sang et Or préfère rester prudent et attend que le maintien de son équipe parmi le football professionnel soit acté. À Seraing, Tubize a retrouvé le chemin de la victoire tout comme Diallo le chemin des filets. Le doublé de l’attaquant malien a été décisif dans la victoire finale et il donne un bon bol d’air frais aux Brabançons wallons.
Ceux-ci commenceront 2016 par trois rencontres décisives face à des concurrents pour le top 8. Les pensionnaires du stade Leburton se rendront d’abord à Virton avant de recevoir Roulers et de se déplacer à Lommel. Trois matches qui, s’ils sont bien négociés, pourraient garantir le top 8 pour les Sang et Or. Si les joueurs gardent leur forme et que certains renforts arrivent, Tubize a toutes les raisons que cela se produise.
Hors ligne
Brncic quite le Patro Eisden. Il part à Seraing. (HBVL)
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VIRTON
Les supporters en colère
Les Sports Namur Luxembourg,
Lun. 21 déc. 2015, Page 24
Football > Proximus League Heist
Des aficionados gaumais qui rangent leur matériel bien avant la fin de la partie, ces mêmes supporters virtonais qui entonnent des chants contestataires avant de se lancer dans une farandole au milieu de leur tribune pour moquer leurs propres joueurs. Et des fans qui demandent à parler au groupe virtonais…
On n’avait plus été habitué à ce genre de scène en Gaume ces dernières années. Preuve sans doute que les Verts ont touché le fond en s’inclinant sur la pelouse de Heist.
Malgré tout , les ouailles de Frank Defays ne se sont pas débinées et sont allées affronter le courroux de leurs propres supporters, mais Frank Defays y est allé, sans toutefois pouvoir mettre de mots sur le mal virtonais.
“Il faut prendre du recul par rapport à la situation”, précisait le cornac après être allé parlementer avec les fans en colère. “Il y a pour l’instant énormément d’émotion, mais je ne pense pas qu’il y ait de la mauvaise volonté. Sincèrement, je ne vois pas un joueur qui ne mouille pas son maillot.”
Le mental des Gaumais semble faire défaut. “Le match ne se joue pas sur les qualités footballistiques”, confirmait Defays. “Mais sur le mental individuel et collectif. Nous avons les capacités mentales, mais ponctuellement. Ce n’est pas quelque chose de naturel dans ce noyau. Cela m’inquiète parce qu’il s’agit de la qualité la plus importante pour jouer au football et remporter des matches. Je ne sens pas des garçons prêts à aller au combat et à prendre des risques pour aider les copains.”
Dans la course au Top 8, la situation est urgente en Gaume. “L’important est de se poser les bonnes questions. Il faut faire de ces joueurs une équipe. Après six mois, il faut constater que nous n’y sommes pas. Malheureusement, après la trêve, il n’en restera que trois.” Le mercato ? “L’arrivée d’un attaquant aurait-elle changé quelque chose ? Peut-être, mais il aurait surtout fallu changer trois défenseurs samedi soir.”
Mathieu Golinvaux
Samedi soir, après la défaite à Heist, le ton est monté en fin de partie entre les supporters et les joueurs de Virton. Golinvaux
À Heist
nouveau Privé de Lesquoy et Romey suspendus, Defays a accueilli un petit nouveau dans son groupe : Benjamin Schmit, formé à Virton depuis les U11.
Entraîneur Privé de Defays, suspendu et interdit de petit banc, Michel Lollier préférant suivre les rencontres depuis les tribunes après son opération, c’est Jonathan Marchal, chargé de la vidéo, qui avait enfilé le brassard rouge d’entraîneur.
Entraînement Les Virtonais se retrouveront une dernière fois ce lundi. La reprise est fixée au 2 janvier et un amical devrait être organisé avant la première sortie face à Tubize. M. G.
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EUPEN
“Ils avaient plus envie que nous”
Les Sports Liège,
Lun. 21 déc. 2015, Page 24
Football > Proximus League Eupen
À croire qu’après avoir participé à la fête contre l’Antwerp, Eupen n’avait plus le jus nécessaire pour prendre la mesure de courageux Côtiers.
“Coxyde a bien fermé les espaces et on a essayé de trouver un peu de liberté sur les flancs”, analysait Jordi Condom. “On a eu deux-trois occasions, mais ce n’était pas notre jour. On a tenté des frappes à distance, sans succès. Puis, il manquait de précision dans la dernière passe. On a fait tout notre possible pour gagner ce match.”
D’accord, Coxyde avait pris des mesures défensives au Kehr-weg. Sans jouer le Catenaccio. Puis, quand on vise le titre, on doit pouvoir prendre la mesure d’une équipe déjà condamnée, vu la réforme. Mais les Pandas n’ont pas tous semblé concernés, certains ayant laissé leur talent au vestiaire. Pourtant, on avait l’impression qu’il suffisait d’accélérer les échanges dix minutes pour faire la différence.
Plus dans l’analyse et l’autocritique, Nicolas Timmermans concédait. “C’est vrai qu’il n’y avait pas beaucoup d’espaces. Cela n’explique pas tout, il manquait beaucoup de choses tout de même ce samedi soir.”
Et le défenseur de poursuivre son raisonnement. “Que les équipes viennent chez nous avec des précautions défensives, on le sait. C’est tout sauf une surprise, à nous de trouver la clé. Simplement, je pense qu’ils avaient plus envie que nous et que nous n’avons jamais su accélérer les échanges”, ajoutait le capitaine occasionnel (2e fois après Deinze).
Quant au scénario catastrophe, il a failli se présenter à deux reprises. “Dont une de manière incompréhensible puisque leur action part d’un corner en notre faveur ! Nos adversaires ne nous ont jamais permis cela !”
Et les ambitions dans tout cela ? “Il faut afficher l’esprit de l’Antwerp sans les erreurs. Car, si on se contente de jouer tous les matches comme contre Coxyde, le titre s’envolera…”
Emmanuel Thyssen
Les Eupenois n’ont pas montré grand-chose face à Coxyde. S’ils continuent de la sorte, ils peuvent dire au revoir au titre. LPR
RetourAA✂ ▾☆ ▾
Droit au but
Les Sports Liège,
Lun. 21 déc. 2015, Page 24
À Eupen
trêve Les Pandas sont libres jusqu’au 2 janvier, date de reprise (17h). Du 3 au 11, ils seront en stage au Qatar.
Taulemesse “On a essayé de jouer au foot, mais cela n’a pas suffi”, glissait l’avant français. “On pourrait évoluer comme les trois quarts des équipes de D2, mais ce n’est pas notre style. Sans marquer, aucun espace ne s’est créé. Et l’on ne pouvait pas prendre tous les risques, les deux alertes devant Van Crombrugge ont été là pour nous le rappeler.”
D’Ostilio L’arrière gauche n’était même pas dans les 18.
Sept Coxyde a conquis son 7e point et son 7e nul. Toujours pas de victoire. “Je suis fier de l’abnégation de l’équipe; on a mérité ce point pour notre courage”, notait Hugo Vandenheede. E. T.
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EUPEN
“Ils avaient plus envie que nous”
Les Sports Liège,
Lun. 21 déc. 2015, Page 24
Football > Proximus League Eupen
À croire qu’après avoir participé à la fête contre l’Antwerp, Eupen n’avait plus le jus nécessaire pour prendre la mesure de courageux Côtiers.
“Coxyde a bien fermé les espaces et on a essayé de trouver un peu de liberté sur les flancs”, analysait Jordi Condom. “On a eu deux-trois occasions, mais ce n’était pas notre jour. On a tenté des frappes à distance, sans succès. Puis, il manquait de précision dans la dernière passe. On a fait tout notre possible pour gagner ce match.”
D’accord, Coxyde avait pris des mesures défensives au Kehr-weg. Sans jouer le Catenaccio. Puis, quand on vise le titre, on doit pouvoir prendre la mesure d’une équipe déjà condamnée, vu la réforme. Mais les Pandas n’ont pas tous semblé concernés, certains ayant laissé leur talent au vestiaire. Pourtant, on avait l’impression qu’il suffisait d’accélérer les échanges dix minutes pour faire la différence.
Plus dans l’analyse et l’autocritique, Nicolas Timmermans concédait. “C’est vrai qu’il n’y avait pas beaucoup d’espaces. Cela n’explique pas tout, il manquait beaucoup de choses tout de même ce samedi soir.”
Et le défenseur de poursuivre son raisonnement. “Que les équipes viennent chez nous avec des précautions défensives, on le sait. C’est tout sauf une surprise, à nous de trouver la clé. Simplement, je pense qu’ils avaient plus envie que nous et que nous n’avons jamais su accélérer les échanges”, ajoutait le capitaine occasionnel (2e fois après Deinze).
Quant au scénario catastrophe, il a failli se présenter à deux reprises. “Dont une de manière incompréhensible puisque leur action part d’un corner en notre faveur ! Nos adversaires ne nous ont jamais permis cela !”
Et les ambitions dans tout cela ? “Il faut afficher l’esprit de l’Antwerp sans les erreurs. Car, si on se contente de jouer tous les matches comme contre Coxyde, le titre s’envolera…”
Emmanuel Thyssen
Les Eupenois n’ont pas montré grand-chose face à Coxyde. S’ils continuent de la sorte, ils peuvent dire au revoir au titre. LPR
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Droit au but
Les Sports Liège,
Lun. 21 déc. 2015, Page 24
À Eupen
trêve Les Pandas sont libres jusqu’au 2 janvier, date de reprise (17h). Du 3 au 11, ils seront en stage au Qatar.
Taulemesse “On a essayé de jouer au foot, mais cela n’a pas suffi”, glissait l’avant français. “On pourrait évoluer comme les trois quarts des équipes de D2, mais ce n’est pas notre style. Sans marquer, aucun espace ne s’est créé. Et l’on ne pouvait pas prendre tous les risques, les deux alertes devant Van Crombrugge ont été là pour nous le rappeler.”
D’Ostilio L’arrière gauche n’était même pas dans les 18.
Sept Coxyde a conquis son 7e point et son 7e nul. Toujours pas de victoire. “Je suis fier de l’abnégation de l’équipe; on a mérité ce point pour notre courage”, notait Hugo Vandenheede. E. T.
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