Heist – Coxyde 3-0
heist : Brughmans, Van Den Bergh, Webers (84e Santoro), Grant, Mees, Van Cleemput, Boulaouali, Yagan (89e Reangelo), Makondi (76e Segers), Tambeur, Van Goethem.
coxyde : Cool, Loeters (46e Petrovic), Mestdagh, Embrechts, Ternier, Simoës (63e De Kuyper), Vandendriesshe, Hillewaere (46e Coppin), Tamsin, Clyncke, Millimono.
Arbitre : M. Van Damme.
Avertissements : Yagan, Van Cleemput, Grant, Vandendriessche.
Les buts : 26e Boulaouali sur pen. (1-0) , 65e Webers (2-0), 66e Boulaouali (3-0).
Geel – Cercle Bruges 3-3
geel : Vromans, Christiaens, Scheelen, Cauiwenberg (79e Van Der Heiden), Van Der Ackerveken, Jutten, Bracké (84e Diaw), Spies, Gielis (84e Allegria), Celen, Reuten.
cercle bruges : Van Damme, Luissint, Bourdin, Dewaele, Vanbelle, Van Acker, Haroun, Sterckx (57e De Oliveira), Valcke (67e Naudts), Yagan (76e Van de Velde), Doumbouya.
Arbitre : M. Put.
Avertissements : Luissint, Dewaele, Haroun, Christiaens, Jutten, Bracké.
Les buts : 30e Jutten (1-0), 38e Doumbouya (1-1), 40e Cauwenberg (2-1), 64e Cauwenberg sur pen. (3-1), 66e Valcke (3-2), 78e De Oliveira (3-3).
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La défaite de trop
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Dim. 24 jan. 2016, Page 16
Laminé 4-1 par Heist le 19 décembre, Virton devait battre Lommel pour continuer à rêver du top 8. L’entraîneur Frank Defays surprit son monde en reléguant Blaise sur le banc. Angiulli le relayait au stopper alors que Romey était titularisé à l’arrière gauche. Le nouveau venu N’Diaye prenait place en milieu de terrain. Un onze inédit pour une nocturne disputée devant une petite chambrée.
De la première mi-temps, on ne retiendra pas grand-chose entre une équipe visitée empruntée et une visiteuse capable de bonnes choses sans jamais rôder dans les parages de Valette. Une occasion suffira aux Limbourgeois. A la 45e, une perte de balle coupable de N’Diaye sert la cause de Bertjens qui remise pour De Belder (0-1).
Douche froide. Les Verts remontent sur le terrain décidés à conjurer le mauvais sort. Un tir de Suray (52e) repoussé du pied par Pirard donne le ton. La chance est passée. L’inévitable De Belder se charge de doubler la mise, bien aidé par une approximation d’Angiulli (0-2, 56e). La maladresse de Suray (59e),
le talent de Pirard sur de jolies frappes de Randriambololona (65e), Simon (81e) et Dupuis (85e) ne permirent pas de relancer le suspense.
Dans un silence de cathédrale, l’arbitre Daemen oublia de siffler un penalty flagrant en faveur de Virton (82e). Knis fit mouche (1-2, 90e+3). Il faudrait un miracle pour terminer parmi les huit premiers vu les quatorze points de retard sur son adversaire du jour. Une sale soirée.
V. L.
virton: Valette; Thiam, Angiulli, Harvey, Romey; N’Diaye (57e Ngadrira), Dupuis, Suray (67e Knis), Lafon, Randriambololona (77e Simon) ; Mbuba.
lommel utd: Pirard; Goossens, Neven, Lenaerts, Umberto; Schoofs, Gueroui, Scheelen, Berben (69e Gaethofs), Bertjens (74e Ansah); De Belder (88e Deville).
arbitre: M. Daemen.
avertissements: Suray, Lafon, Angiulli, Berben,
les buts: 45e et 56e De Belder (0-1, 0-2), 90e+3 Knis (1-3).
Mbuba et Virton peuvent désormais regarder vers la D1 amateur.
white star: …
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white star:
antwerp:
arbitre:
avertissements:
exclusions:
les buts:
tubize:
roulers:
arbitre:
avertissements:
exclusions:
les buts:
En contre, l’Antwerp ouvrait la marque via Limbombé, bien servi par Dufer. Un avantage que les visiteurs doublaient rapidement; sur un corner donné en deux temps, Huyghebaert déviait le ballon du bras. Le penalty était transformé par Dequevy, alors que John Bico, le mentor du White Star, était exclu
de la zone neutre. Les Anversois étaient sur du velours, d’autant qu’ils pouvaient compter sur un Kudimbana très inspiré, qui s’illustrait sur des essais de Traore, Some et Kone.
Et le leader se mettait définitivement à l’abri juste après la pause, grâce à un centre de Dufer exploité, via le piquet, par l’opportuniste Fauré. Le match était plié et les Anversois mettaient ainsi fin à la série de 13 matchs sans défaite des Bruxellois, tout en consolidant leur leadership.
J.-F. De.
white star: Vanhamel; Huyghebaert, Duplus, Soumah, Mater (46e Grisez); Fabris, Diallo, Kone; Fall (59e Al Masude), Some, Traore (81e Ambroise).
antwerp : Kudimbana; Daeseleire, Biset, Colpaert, Dom; N’Diaye, Limbombé, Dequevy (61e Binst), Hairemans; Dufer (83e Omolo), Fauré (73e Cornet).
arbitre: M. Alen.
avertissements: Some, Diallo, Traore, Fauré.
les buts: 11e Limbombé (0-1), 18e Dequevy sur pen. (0-2), 54e Fauré (0-3), 89e Hairemans (0-4).
Simplement honteux !
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Après la gifle reçue à Bruges, les Sérésiens n’avaient d’autre choix que de gagner. Mais on a été très loin du compte.
Sans inspiration et paralysés, les Métallos ont été en-dessous de tout. Commettant des erreurs fatales à… répétition. Comme le manque de sûreté de Mfa sur le but d’ouverture (tête de Mezine) et son cadeau sur le troisième; les erreurs de placement sur le deuxième et, pour couronner le tout, un nouveau manque de lucidité conduisant à deux nouvelles exclusions. Trop ! Beaucoup trop !
Et, après une maigre lueur d’espoir (effort de Momi dans le rectangle), Seraing n’a jamais su se montrer ni dangereux ni efficace. En résumé ? Catastrophique, honteux et inquiétant !
Emmanuel Thyssen
seraing: Mfa; D’Onofrio (46e Sahraoui), Rentmeister, Bojovic, Bonemme; Camara, Pierrot, Cascio (69e Gueye), Senakuku (46e Bamba), Momi, Bossekota.
deinze: Vandenberghe; Buysse (81e Libbrecht), Delacourt, Ivens, Cornelis, Stock (62e Ntambue); Van Der Beke, De Neve, Vermeulen, Vandamme, Mezine.
arbitre: M. Vermeiren.
avertissements: Bonemme, Pierrot, Bojovic, Cornelis, De Neve.
exclusions: 41e Rentmeister (2j.), 70e Sahraoui (2j.).
les buts: 17e Mezine (0-1), 33e Vandamme (0-2), 74e Ntambue (0-3), 80e Mezine (0-4), 89e Momi (1-4), 90e Libbrecht (1-5)
Un point in extremis
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Restant sur un bilan très calamiteux de trois points sur quinze, Eupen devait se reprendre et renouer avec la victoire pour ne pas perdre le contact avec la tête du classement. Pour les Lierrois, classés à la neuvième place, la victoire était tout aussi impérative pour intégrer, enfin, le fameux groupe des huit. Et cela débutait de la meilleure des façons pour les hommes d’Eric Van Meir qui, peu avant le quart d’heure, trouvèrent l’ouverture par l’entremise de Masika, à l’affût sur un ballon mal négocié par Niasse.
Quant à l’Alliance, elle réagissait bien de temps en temps mais sans être vraiment dangereuse pour un Brondeel qui passait une première période relativement calme, si ce n’est sur une sortie devant Onyekuru à la 29e ou encore sur un essai de Rodri deux minutes plus tard.
Les germanophones reprenaient le second acte en se montrant plus entreprenants mais, là où la volonté y était, le dernier ou avant-dernier faisait défaut comme à la 49e minute, Timmermans à deux reprises sur un corner de Garcia, ou Garcia lui-même quelques instants plus tard sur une tentative des vingt mètres.
Eupen poussa en fin de partie et alors que l’on croyait que les Pandas allaient subir une seconde défaite de rang, Rodri mit toute son énergie pour arracher un point un peu flatteur qui ne doit pas masquer le fait que l’Alliance est toujours bien malade…
F. D.
lierse: Brondeel; Habarugira, Diaby, Buysens, Poelmans; EL Ansri, Sayed (79e Sabaouni); Bruylandts (70e Tahiri), Masika (90e+3 Manuel), Bougrine; Velikonja.
eupen: Niasse; Kenne, Timmermans, Rodri, Wakili (31e Dufour); George, Sanogo (70e Bassey), Garcia, Ocansey; Jeffren (73e Cases), Onyekuru.
arbitre: M. Vertenten.
avertissements: Sayed, Rodri, Habarugira, Timmermans,
les buts: 13e Masika (1-0); 90e+1 Rodri (1-1).
Wakili est rapidement sorti.
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2016 commence mal
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Dim. 24 jan. 2016, Page 14
L’AFC Tubize s’est fait surprendre samedi soir par une solide équipe roularienne. Alors que l’on pensait se diriger vers un match nul et vierge, Quentin Laurent provoqua un penalty à la 83e. Brouwers, qui avait raté l’immanquable peu avant le quart d’heure, permit à sa formation d’arracher un succès qui les replace troisièmes à un point de leur victime du jour.
Des Sang et Or qui voient d’ailleurs l’Antwerp s’échapper en tête avec six unités d’avance. Le match du 7 février vaudra son pesant d’or à condition de ramener de bons résultats de Lommel vendredi puis Virton le 3 février.
Les Brabançons eurent assez bien de mal à rentrer dans leur partie face à un bloc roularien assez bas. Dans le premier quart d’heure, les hommes de Franky Van Der Elst auraient pu marquer un voire deux goals mais la latte puis un faux rebond empêchèrent Borry et Brouwers de refroidir Tubize. L’AFC réagit bien en prenant petit à petit la possession de balle et un peu avant la demi-heure, elle se créa trois occasions franches.
Mais Lefaix, pour sa première en Sang et Or
aligné à côté de Diallo dans un 4-4-2, loupa le coche tout comme Megan Laurent de la tête.
La suite de la rencontre fut un peu similaire à la première période avec des temps forts et des occasions de part et d’autre. C’est d’ailleurs dans une bonne période que Tubize prit l’unique goal du match.
V. T.
tubize: Beunardeau, Deher (89e Garcia), Q. Laurent, Fabre, Grosperrin, Ba, Garlito (77e Fennouche), M. Laurent, Keïta, Lefaix (71e Shengelia), Diallo.
roulers: Malherbe, Damman, Raes, Borry, Kis, Provoost, Brouwers, De Rechter (86e Lépicier), Brouckaert (90e Coussement), Martin Suarez (77e Samijn), Seoudi.
arbitre: M. Verboomen.
avertissements: De Rechter, Keïta.
le but: 83e Brouwers (0-1).
Brabançons et Roulariens ont livré une belle bataille samedi soir.moisse
EUPEN
Jordi Condom : « J’espère avoir la revanche du match aller ce samedi »
Un déplacement périlleux sur le terrain du Lierse au menu de l’AS Eupen ce soir (20 heures)
OLIVIER DELFINO
Le coach reste fidèle à sa ligne de conduite: match par match.
B.
L’AS Eupen, qui vient de prendre trois points sur quinze lors de ses cinq dernières rencontres, doit absolument redresser la barre ce samedi soir au Lierse, une équipe qui ne lui avait pas du tout réussi au match aller (1-4). Jordi Condom, le coach eupenois, compose avec la pression et se veut optimiste.
C’est un Jordi Condom toujours remonté sur l’arbitrage de Monsieur Scroyen face à Dessel samedi dernier que nous avons rencontré hier lors sa traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Ce qui ne l’empêche pas de se tourner vers le match de ce samedi soir au Lierse avec un certain optimisme. « On doit faire notre travail et attendre que l’arbitre soit impartial. Il peut se tromper, mais là, ça dépasse les limites. Contre Dessel, on n’a pas livré notre meilleur match de la saison, mais on ne méritait pas de perdre. Quoi qu’il en soit, on doit travailler, regarder vers l’avant et on verra ce qu’il se passe avec les autres équipes. La saison passée, Saint-Trond a débuté avec une mauvaise dynamique puis a remporté le championnat… Mais sans gagner nos matchs, ce ne sera pas possible. Pour le moment, c’est match par match et il en ira ainsi pour les douze dernières rencontres », avance le coach eupenois.
Il sait aussi que son équipe doit se ressaisir au plus vite, elle qui n’a plus gagné depuis le 21 novembre ! Et la mission au Lierse s’annonce très difficile, surtout si on se remémore le match aller, lors duquel les Pandas étaient passés à côté de leur sujet. Score final : 1-4. Les Lierrois avaient empoché leur premier succès de la saison. « C’est l’équipe qui avait le plus faim qui l’a emporté », résumait alors David Habarugira, le défenseur lierrois. Ce samedi, l’enjeu est de taille en vue du top 8, un objectif qu’Eupen doit à tout prix atteindre : c’est bien parti, mais c’est le minimum à défaut du titre et de l’accession à la D1 qui semblent bien lointains aujourd’hui. Il faut en tout cas se méfier du Lierse, 10 e , qui compte un match de moins et pointe à 8 longueurs des Eupenois. Les Lierrois pourraient donc revenir à deux unités s’il gagnent ce soir et leur match de retard…
En outre, Jordi Condom doit se passer de Victor Curto (suspendu), ce qui va l’obliger à revoir sa formule offensive, même si les solutions sont nombreuses dans ce secteur. La bonne nouvelle, c’est que Florian Taulemesse, annoncé incertain en raison d’un coup sur le tibia (lire ci-dessous), pourra tenir sa place. « On vient de faire de mauvais résultats, mais cette équipe a toujours envie de progresser, s’entraîne à 200 % avec beaucoup d’intensité et d’énergie. Il faut reproduire ça sur le terrain le jour du match », reprend Jordi Condom, qui pense que la réussite va arriver.
Lorsqu’on lui demande s’il se sentirait menacé en cas de nouvelle défaite, il calme le jeu. « C’est le monde des entraîneurs. On travaille toujours pour gagner les matchs. Il y a toujours de la pression et cette saison, encore plus, mais les décisions, ce n’est pas nous qui les prenons. »
Et d’évoquer l’adversaire de ce soir. « Le Lierse est une équipe qui joue pour être dans le top 8. Il y a beaucoup de talent et de jeunesse, mais pas d’expérience. Si on est compact, on peut faire beaucoup de mal à cette formation, qui prend des risques et joue au ballon. On a retenu la leçon du match aller, où José Maria Cases avait été exclu et où on avait encaissé deux buts en contre dans les derniers moments alors qu’on était à 10. J’espère avoir la revanche ce samedi. »
EN CHIFFRES
Dernier succès le 21 novembre
O.D.
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Soit le nombre de semaines depuis lequel l’AS Eupen n’a plus gagné en championnat : c’était le 21 novembre à Geel. Depuis lors, les Eupenois ont pris trois petits points en l’espace de cinq rencontres.
4
Au match aller, le 12 septembre, Eupen avait été malmené par le Lierse, qui s’était imposé sur le score de 1-4 au Kehrweg. Eupen a encore encaissé deux fois quatre buts au cours d’un même match par la suite : au Cercle Bruges (4-0) et face à l’Antwerp (3-4). Les Pandas ont donc encaissé 12 de leurs 23 buts, soit plus de 50 %, en seulement trois matchs.
6
Eupen n’occupe que la sixième place de la Proximus League à égalité avec Roulers, qui se déplace à Tubize ce samedi soir.
4
Eupen, qui possède pourtant la meilleure attaque de la série (42 buts inscrits), n’a marqué que quatre buts (dont trois face à l’Antwerp) lors de ses cinq derniers matchs !
VIRTON
Voici ce qu’il faut pour le top 8
correspondant la
meuse luxembourg
Il faudra que les joueurs arrivent à réellement former une équipe sur le terrain.
JPL
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Calés à une décevante 12e place, les Virtonais accusent un retard de 11 unités (avec un match de moins) sur le Graal, ce fameux top 8. A cette position, Lommel, l’adversaire du soir. Autant dire que les trois points sont obligatoires. Mais outre un succès ce samedi, voici ce qu’il faudra aux Virtonais pour concrétiser leurs ambitions.
1 Un chaudron : les supporters aussi ont un rôle à jouer
La première chose dont a besoin l’équipe pour attaquer cette 2e partie de saison cruciale, c’est son public. Il est inconcevable de penser que Virton va renverser des montagnes sans le soutien de ses fidèles supporters. Pour mettre toutes les chances de son côté, il faudra que les inconditionnels de l’Excel fassent du Faubourg un chaudron d’une part en revenant un peu plus nombreux assister aux rencontres et, d’autre part, en soutenant l’équipe pendant 90 minutes. C’est tout de même plus facile de remporter un match quand vous avez un stade bien garni tout acquis à votre cause.
2 Un mercato réussi : cette équipe a encore besoin de renforts
Avec l’arrivée de Moulaye N’Diaye, l’Excel a ajouté de la taille dans son noyau. Un paramètre important qui devrait permettre au club d’enfin être dangereux sur phases arrêtées.
Mais il ne faut pas s’arrêter là. Un attaquant serait également grandement souhaité. Non pas que Jean-François Mbuba soit décevant. Avec sept buts au compteur et deux passes décisives, l’ancien joueur de Roulers présente des stats plus que convenables.
Le souci, c’est que si jamais il venait à se blesser, il ne resterait plus que Yassine Knis comme seul véritable attaquant de formation.
Et, à 17 ans, on ne peut pas demander à un joueur qui ne compte que cinq apparitions en D2 pour 58 minutes jouées de porter le poids de l’attaque à lui tout seul.
Enfin, vu l’abandon en cours de route de Fabien Ourega et la blessure de Nicolas Day, un flanc droit supplémentaire ne serait pas du luxe puisqu’il ne reste à ce poste que Dylan Suray.
3 Une équipe : la mentalité a trop souvent fait défaut
Ensuite, il faudra que les joueurs arrivent à réellement former une équipe sur le terrain. Il faut un groupe soudé avec des garçons qui s’arrachent les uns pour les autres et qui donnent tout pour leur équipe. Il faut retrouver cette mentalité de guerriers présente la saison passée et qui a si souvent permis à Virton de renverser des situations compromises. Sans ça, ce sera extrêmement compliqué de parvenir à atteindre l’objectif fixé par la direction.
4 Retrouver une solidité défensive digne de ce nom
Après 19 sorties cette saison, Virton a déjà concédé 33 buts, soit seulement deux de moins que l’an dernier au terme du championnat. Ce qui fait des Gaumais la 12e défense de la série. C’est donc là un des gros points faibles d’une équipe qui n’est parvenue à garder le zéro derrière qu’à trois reprises (au Patro, contre Coxyde et Geel). Il est donc impératif pour eux de retrouver une organisation défensive sans faille car il est inconcevable de bien figurer dans un championnat en encaissant en moyenne 1,7 but par match.
5 Parvenir à faire parler
la poudre offensivement
Si défensivement l’équipe semble fébrile, offensivement les lacunes sont encore plus criantes. Avec seulement 23 buts inscrits jusqu’ici, les Gaumais ne sont que la 13e attaque de la série. Avec en moyenne 1,2 but marqués par match, les Virtonais sont bien évidemment bien en deçà de ce qu’on est en droit d’attendre d’un candidat au top 8. Il est donc impératif de rectifier le tir sous peine de passer une 2e partie de saison bien triste.
LE PRÉSIDENT VIRTONAIS REVIENT SUR LES ÉCLAIRCISSEMENTS CONCERNANT LA RÉFORME DU FOOTBALL BELGE
« La porte reste ouverte »
Dans nos colonnes ce jeudi, Pierre François a apporté des éclaircissements quant aux liens entre la D1B et la D1 amateurs. L’homme fort de la Pro League a confirmé qu’il y aura bien un montant chaque année et que ce dernier devra avoir la grosse licence D2 avant de disposer de 18 mois pour mettre son stade aux normes de la D1.
Philippe, que pensez-vous des précisions de Pierre François ?
C’est un réel progrès. Cela laisse clairement une porte ouverte en cas d’échec cette saison.
Cela vous enlève un peu de pression ?
Je ne vais pas dire ça. On fera quand même tout pour essayer de prendre le train du professionnalisme dès cette saison. Après, si ça ne fonctionne pas, on pourra toujours essayer de briguer un retour en D1B plus tard.
Pour un dirigeant, ça doit quand même être plus motivant de se dire qu’il y a toujours une possibilité de progresser…
C’est certain que pour notre projet c’est une bonne chose. Si on participe au championnat de D1 amateurs, on pourra briguer une montée puisque nous aurons la grosse licence D2.
Quoi qu’il arrive cette saison, l’ambition sera donc toujours d’essayer d’amener Virton dans le monde pro ?
Oui. Et le futur s’annonce intéressant puisque dans les couloirs, on entend déjà des bruits d’une future nouvelle réforme. Celle-ci va être d’application pour les trois saisons à venir et après, d’après ce que j’entends, on se dirigerait tout doucement vers mon idée de réforme. A savoir une D1 wallonne et une D1 flamande sous le monde professionnel. Une telle série pourrait elle aussi être intéressante pour nous.
À côté de ça, vous planchez toujours sur le mercato. Où en êtes-vous sur ce plan-là ?
Je travaille là-dessus, nous avons des contacts mais c’est assez compliqué. En été, on se tourne vers des joueurs qui arrivent en fin de contrat et qui sont contents de venir dans notre projet. A cette période de l’année, je ne peux plus compter sur ces profils-là car ils n’apporteraient pas ce qu’on attend immédiatement. Quant aux joueurs de D1 qui sont disponibles en prêt, ils rêvent tous de D1 belge ou néerlandaise et Virton n’est pas leur premier choix. C’est plus en fin de mercato que ces dossiers pourraient se décanter.
Et qu’en est-il d’Arenate, le flanc droit du Red Star testé la semaine passée ?
Cela ne se fera pas, il a été prêté en France en National.
EXPRESS
Defays pense qu’on va jouer
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JOUERA, JOUERA PAS ?
« J’ai été sur le terrain jeudi soir et je pense qu’on va jouer », glisse Frank Defays, l’entraîneur virtonais. « Cela dépendra bien évidemment de ce qui peut ou pas tomber d’ici là mais je ne suis pas inquiet. »
POUR QUI LE PACTOLE ?
On dispute ce samedi la dernière journée comptant pour la deuxième tranche. S’il n’y a pas de tour final à la clé, l’Antwerp (21), le White Star (20), le Lierse (20), Tubize (19), Dessel (19) et Roulers (18) vont se disputer la prime de… 250.000€ promise à chaque vainqueur de tranche. A noter que Tubize (à Virton) et le Lierse (à l’Union) comptent un match de retard.
BERBEN, L’HOMME EN FORME.
Arrivé cet hiver en provenance de Geel, Gert Berben a déjà marqué les esprits à Lommel.
Pour ses débuts, il a inscrit deux des cinq buts des Campinois face au Patro (5-1). Voilà les Virtonais prévenus !
L’Union Belge en visite le 9/2
S.M.
Dans le cadre des aménagements à apporter au stade (plateforme tv, éclairage…), l’Excelsior Virton souhaitait faire recompter officiellement le nombre de places dans le stade. « Un rendez-vous est fixé avec un représentant de la fédération pour le 9 février au matin », précise Philippe Emond. « On espère parvenir aux 4.000 places nécessaires sans avoir à ériger une nouvelle tribune. »
NOUVELLE TRIBUNE
Quoi qu’il arrive, une nouvelle tribune fera son apparition derrière le goal. « Elle sera nécessaire pour compter les 4.000 places pendant la durée des travaux quand il faudra monter à 8.000. Dans un premier temps elle comptera 500 places et sera destinée aux supporters visiteurs. »
SERAING
Ils sont prêts à faire parler la poudre
Hilaire Momi et Axel Bossekota auront la lourde tâche d’alimenter le marquoir pour Seraing
J.V.
Axel Bossekota avait fait forte impression lors du match amical contre le Standard.
Sophie Kip
Seraing doit impérativement s’imposer contre Deinze, ce samedi (20h). Pour sa première au Pairay, Drazen Brncic pourra compter sur ses deux nouveaux attaquants : Hilaire Momi et Axel Bossekota. Tandis qu’il enregistre le retour de Moussa Gueye dans le noyau.
Seraing est à la peine offensivement depuis le début de la saison. La direction se devait de réagir durant ce mercato hivernal et elle l’a fait. Elle a mis la main sur Hilaire Momi (Saint-Trond) et Axel Bossekota (Cercle de Bruges). Drazen Brncic est adepte du beau jeu et donc est porté vers l’offensive. Il tient donc là son nouveau duo offensif qu’il espère bien voir faire des ravages. « Pour jouer avec les grands, il est impératif d’avoir du poids devant », explique l’entraîneur sérésien. « Avec Hilaire Momi, nous avons en plus de l’expérience. La paire qu’il composera avec Axel Bossekota sera complémentaire car les deux joueurs possèdent des profils différents. L’ancien attaquant de Saint-Trond est physique, puissant tandis que le Belgo-congolais évolue plus en profondeur, il fait plus parler sa vitesse. Surtout, tous les deux savent marquer. »
Hilaire Momi a inscrit 13 buts avec Saint-Trond la saison dernière. Axel Bossekota, lui, a prouvé ses qualités lors du match amical face aux espoirs du Standard. Il fut un véritable poison pour la défense rouche. On voyait clairement que l’attaquant constituait un plus indéniable même si les automatismes, notamment lors des appels de balle, n’étaient pas présents. « J’aurais tout de même voulu marquer un petit but… » souri l’intéressé alors qu’il sort de l’entraînement dispensé sur le terrain de Visé, suite aux mauvaises conditions climatiques. « Mais bon, l’essentiel est que je fasse aujourd’hui partie de cette équipe de Seraing. Ce fut long et épuisant mais je suis resté serein durant tout ce temps. Je pense pouvoir être un atout pour le club et c’est avec grand plaisir que je suis désormais Rouge et Noir. Je suis prêt à travailler dur pour remplir les objectifs fixés. » Évidemment, Axel Bossekota pense au top 8 lorsqu’il évoque les ambitions des Sérésiens. « Et nous en sommes parfaitement capables », reprend-il. « Je le sens. La qualité est largement présente dans le noyau et l’équipe se construit doucement. Nous pourrions même être l’équipe de ce second tour. » Il sera donc associé à Hilaire Momi, qui n’est pas un inconnu pour l’ancien joueur du Geel. « Je me souviens que l’année dernière, contre Saint-Trond, j’avais égalisé (1-1) à la 70e et lui nous avais crucifiés en plantant le 2-1 à la 93e ! » La paire pourrait être d’emblée alignée ce soir contre Deinze puisque les deux joueurs sont qualifiés, tandis que Moussa Gueye refait son apparition dans le noyau.
LA PREMIÈRE DE DRAZEN BRNCIC AU PAIRAY
« Je veux voir de la rigueur »
J.V.
Un coach déterminé.
Kip
Drazen Brncic avait rêvé d’un tout autre début à la tête de Seraing. Ses hommes ont but la tasse, la semaine dernière, face au Cercle de Bruges (4-0). Cette fois, pour ses grands débuts au Pairay, il espère bien connaître le succès. Surtout que face aux Sérésiens, c’est Deinze qui se présente. Une formation bien plus modeste que la brugeoise… que le coach sérésien ne sous-estime cependant pas. « Hans Corneliss, Oliveira, Jamaïque Vandamme… Cette équipe est composée de joueurs qui possèdent pas mal de qualités », explique Drazen Brncic. « Sa position au classement, 13 e , ne reflète pas vraiment la valeur du noyau. Et puis il y a le fait que vu son faible total de points, cette équipe n’a plus rien à jouer et donc évolue parfaitement libérée, relâchée. Sans pression, ils peuvent surprendre. La plus belle preuve c’est le 1-1 qu’ils ont décroché face à Eupen. Deinze est une équipe compétitive qui a connu un creux ce qui explique ses difficultés au général. »
Il n’empêche que Seraing ne peut se permettre le moindre faux-pas. S’il veut terminer dans le top 8, Deinze ne doit pas constituer un problème. « Oui, mais c’est le match piège par excellence puisque nous sommes effectivement obligés de gagner et que notre adversaire ne jouera que pour sa fierté. Mais il nous faut les 3 points, peu importe la manière. Je n’ai pas pour habitude de dire cela, mais c’est primordial cette fois. Pour ce faire, nous allons devoir diminuer les faits de match qui tournent en notre défaveur comme les cartes rouges reçues pour des gestes regrettables. Je veux de la discipline, de la rigueur… Du professionnalisme en somme. »
Du côté du noyau, Matthieu Udol est retourné définitivement à Metz. Popoola est finalement suspendu 2 matches, l’Union belge ayant maintenu la sanction. Adam et Doumbia sont suspendus. Preseaux, Vion et Nsor sortent du groupe.
LE NOYAU :
Mfa, Mignon, D’Onofrio, Rentmeister, Bojovic, Bamba, Dachelet, Bonemme, Sahraoui, Camara, Pierrot, Said, Cascio, Lamort, Senakuku, Momi, Bossekota, Gueye.
ARBITRE :
M. Vermeiren.
MATCH :
samedi 20h.
La tribune debout sera fermée. Les habitués de cette tribune pourront regarder le match en tribune assise latérale pour le prix de 10 euros. Pour les abonnés en debout, accès en tribune assise centrale sur présentation de leur abonnement au guichet.
TUBIZE – ROULERS, CE SAMEDI À 20H
« Je n’oublierai jamais Tubize »
Yohan Brouckaert revient dans le club de son cœur ce samedi
OLIVIER EGGERMONT
Il a gardé un très bon souvenir de sa période à Tubize.
Ghislain
Entrée en matière corsée pour Tubize en ce début d’année 2016. Les Sang et Or reçoivent le Roulers d’un certain Yohan Brouckaert.
Tubize va enfin pouvoir faire son entrée dans cette année 2016. Et il ne va pas le faire face à n’importe qui. Roulers se pose comme un candidat très sérieux au top 8. Grâce à une belle série de six matches sans défaite, les hommes de Franky Van Der Elst se sont replacés dans la lutte au fameux top 8. Les pensionnaires du Schierveld ont entre autres disposé du Lierse, de l’Union, de Seraing et ont arraché le nul face à Eupen. Mais 2016 a débuté par un match nul et vierge pour les Roulariens face au White Star. Titulaire lors de cette rencontre, Yohan Brouckaert reviendra aujourd’hui dans le stade qui l’a vu signer ses premiers matches. Après avoir été formé à Mouscron, le milieu de terrain a joué à Tubize pendant trois ans pour plus de 100 matches disputés.
« Ce déplacement à Tubize est celui qui me tient le plus à cœur », sourit le joueur. « Chaque année, je note la date où nous y allons car c’est spécial pour moi de retourner là-bas. Je ne remercierai jamais assez le club de m’avoir fait confiance alors que j’étais jeune et méconnu. J’aurais voulu disputer le match aller mais j’étais blessé. C’était un très beau match malgré le score final (0-0). Notre gardien avait été dans un grand jour mais Tubize méritait la victoire. À présent, on sait que cette formation tubizienne est à sa place en haut du classement. Cela promet un match difficile. Ce sera à eux de faire le jeu et nous pourrons repartir en contre pour marquer. »
Pourtant, il ne reste plus grand monde de la période Sang et Or de Brouckaert. La direction a changé et tous les joueurs présents à l’époque sont partis. Le joueur confirme que « de mon époque, il ne reste presque plus personne. Mais j’ai encore pas mal de contacts avec les supporters. Je les vois régulièrement en dehors du cadre de Tubize. Ce club a été une étape importante de ma vie et je ne l’oublierai jamais ».
« DIALLO, LE MEILLEUR DE D2 »
Malgré le changement important opéré dans l’effectif, Tubize lutte pour la tête en Proximus League. Une surprise pour son ancien élément.
« Ils ont super bien recruté avec notamment Mamadou Diallo qui est, pour moi, un des meilleurs joueurs de la D2, si pas le meilleur. Avec l’arrivée d’Ulens, l’équipe s’est encore renforcée et ce sera très dur pour nous. Avant le premier tour, je ne croyais pas trop en leurs chances mais il faut reconnaître qu’ils font quelque chose de très bon. »
Il n’empêche, en terre brabançonne, les Flandriens voudront arracher au moins le match nul. Pour cela, il faudra que la défense tienne le coup, ce qui n’a pas toujours été le cas. En effet, durant les mois de novembre et décembre, Roulers a encaissé pas moins de 13 buts en 7 rencontres. Soit presque deux buts par match. Ils ont réussi à garder le zéro la semaine dernière mais avant cela, ils n’avaient pas réussi à garder leurs filets inviolés depuis… le match aller contre Tubize.
« Nous avons un bon bloc et nous marquons pas mal de buts, environ deux ou trois par match. Mais il est vrai que nous encaissons beaucoup aussi », reconnaît Brouckaert. « Cependant, le coach a resserré la vis et veut jouer plus bas. Il sait que nous nous créerons moins d’occasions mais il a opté pour une organisation plus défensive. »
Cette première rencontre sera un bon test pour les Tubiziens.
En cas de victoire, le club pourra toujours regarder vers le haut et creusera un peu plus l’écart avec la huitième place.
« Bocognano a le profil que nous cherchions »
M.FA ET O.E.
DR
Par ailleurs, Tubize a finalisé un quatrième transfert lors de ce mercato hivernal. Il s’agit de Yohan Bocognano. Le défenseur central de 25 ans a signé un contrat jusqu’à la fin de la saison avec les Sang et Or.
Formé à Ajaccio, le joueur corse a évolué en Nationale et en Ligue 2 dans l’hexagone avant de s’exiler dans une destination plus exotique : l’Azerbaïdjan. Et plus précisément le club de l’Inter Baku avec qui il dispute même quatre rencontres d’Europa League.
Si Colbert Marlot se réjouit de ce renfort, il admet qu’il ne sera pas prêt tout de suite à débuter un match.
« Il ne sera pas dans le groupe ce week-end », signale d’ailleurs le tacticien français. « Il arrive avec un déficit physique, il n’a pas beaucoup joué dernièrement et il est en surpoids. Il n’est donc pas en mode compétition. Ce qui est certain, c’est que je ne vais prendre aucun risque le concernant. »
Ces derniers mois, Tubize nous a habitués à un recrutement particulièrement ciblé. Pour le coach Sang et Or, l’arrivée de Bocognano ne déroge pas à la règle.
« Je ne le connaissais pas et il est venu en test quelques jours mais c’est un garçon qui rentre dans le profil que nous cherchions. Il a une valeur technique au-dessus de la moyenne pour un défenseur. C’est un garçon intelligent et polyvalent. Il peut jouer dans l’axe de la défense, comme milieu central ou dépanner au back droit. C’est très intéressant », se réjouit-il.
« Quand on a autant de qualités et qu’on s’est retrouvé dans cette situation, c’est qu’on s’est un peu perdu en chemin », concède Marlot. « Ici, on lui propose un beau projet, à lui de saisir cette chance. »
Cette arrivée est une mauvaise nouvelle pour Yoann Grosperrin qui voit deux concurrents arriver à ses deux postes de prédilection lors de ce mercato.
LE COACH EST RAVI DES RENFORTS
« L’équipe s’est bonifiée »
M.FA.
Colbert, vous venez d’accueillir un 4 e renfort. Quel premier bilan tirez-vous de vos transferts (Lefaix, Saussez, Ulens, Bocognano) de ce mois de janvier ?
Nous avions un effectif plus ou moins réduit. Nous nous en étions aperçus et à deux ou trois reprises, nous avons constaté qu’il nous manquait quelques joueurs. C’est une bonne chose d’avoir pu renforcer le groupe et ça nous permettra de ne pas perdre trop de valeur quand il y aura quelques absents.
Tubize devrait pouvoir enfin lancer son second tour après la remise du match à Virton la semaine dernière. Est-ce que cela vous a contrarié ?
Je trouvais le groupe mieux sur le plan athlétique cette semaine. Donc nous n’avons certainement pas perdu notre temps et c’est positif. Mais nous avons besoin de rythme et on ne pourra l’avoir qu’en jouant.
L’équipe de Tubize est-elle candidate au titre ?
Nous avons un groupe intéressant, qui a été agrandi et qui s’est bonifié. Nous avons les atouts pour être compétitif. Notre priorité reste de consolider notre place dans le top 8 mais nous restons bien sûr des compétiteurs…
Ce week-end, vous accueillez Roulers. Qu’en pensez-vous ?
C’est une surprise par rapport aux prévisions de début de saison. C’est une équipe bien en place, assez disciplinée, difficile à jouer. À nous de ne pas tomber dans le panneau.
EXPRESS
Ulens forfait
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LE NOYAU.
Beunardeau, Saussez, Fabre, Ba, Deher, Laurent Q., Grosperrin, Dijoux, Laurent M., Garlito, Garcia, Fennouche, Diallo, Shengelia, Keita, Lefaix.
SUSPENDUS.
Liard, Camargo.
BLESSÉS.
Betsch (il et toujours en revalidation du côté de Clairefontaine où il a repris le contact avec le ballon), Di Stefano (il s’entraîne individuellement), Ulens (une échographie au niveau du quadriceps passée après le match amical face à La Louvière a révélé une déchirure d’1 à 1,5 centimètre. Il sera encore indisponible pendant environ deux semaines), Henri (qui souffre d’une entorse du ligament latéral à la cheville. Il devrait pouvoir reprendre les entraînements la semaine prochaine).
RWS BRUXELLES – ANTWERP, CE SAMEDI À 20H
« L’Antwerp est taillé pour le titre »
O.E.
Duplus veut gagner.
Devaux
Face au leader de la D2, le RWS Bruxelles aura fort à faire ce samedi. Après un match nul à Roulers, les hommes de John Bico reçoivent le principal candidat au titre.
« Ce sera un bon match test pour nous », s’exclame Duplus. Pour le capitaine étoilé, le White Star devra aller « titiller cette équipe anversoise. Je sens bien ce match car nous sommes dans une bonne forme. Mais nous jouons tout de même le premier qui n’a perdu qu’une seule fois ». À l’aller, les Bruxellois n’avaient pas démérité face au matricule 1. Mais les deux équipes ont bien changé depuis.
« Nous avons plus de maturité, d’automatismes et de confiance », estime Duplus. « De plus, nous sommes sur une série de treize matches sans défaite. Cela joue sur notre état de forme et dans les têtes. » Cette rencontre se disputera sans Fall. Grippé, l’avant sera absent et manquera.
« Mais notre noyau est suffisamment bon pour pouvoir remplacer ce genre d’élément. Ce ne sera pas la même chose mais nous ferons en sorte que cela ne se remarque pas. »
Dans les travées du stade Machtens, le mot ‘titre’ aurait même été prononcé. Duplus ne veut pas s’avancer si loin. « Nous n’avons pas la tête à ça. L’Antwerp est supérieur financièrement, structurellement, au niveau de ses supporters et de ses joueurs. Ils sont taillés pour le titre tandis que nous continuons notre petit bonhomme de chemin. Nous restons à notre place. »
En cas de victoire, le RWS Bruxelles reviendrait à trois points des Anversois.
EXPRESS
Sans Fall et Niankou
LE NOYAU.
Vanhamel, Belin, Allard, Mater, Duplus, Soumah, Huyghebaert, Lokilo, Koné, Fabris, Aerts, Guinot, Daf, Al Masude, Ambroise, Grisez, Somé, Traoré.
ABSENTS.
Fall et Niankou sont quant à eux grippés et sont donc numériquement remplacés par Diallo et Fleurival.
SÉCURITÉ.
Le ticketing sera fermé ce samedi à partir de 17h pour des raisons de sécurité.
MENACÉS.
Koné, Traoré et Mater seront suspendus pour le prochain match s’ils écopent d’un bristol jaune durant cette rencontre face à l’Antwerp.
SERAING
Momi, l’autre protégé de Ferrera
Le nouvel attaquant de Seraing avait la confiance du coach du Standard
J.V.
Hilaire Momi vient renforcer l’attaque de Seraing.
Photo News
Seraing vient de transférer deux attaquants supplémentaires : Axel Bossekota et Hilaire Momi. Rencontre avec ce dernier, auteur de 13 buts avec Saint-Trond, la saison dernière.
Hilaire Momi pénètre dans la salle de presse du stade du Pairay. Casquette vissée sur la tête, il pose son ipad sur la table. Un appareil qui a une histoire. Et pas n’importe laquelle. « La saison dernière, à Saint-Trond, Yannick Ferrera m’a un jour dit que si je marquais deux buts lors d’un match, il m’offrirait un ipad », balance l’attaquant avec un petit sourire en coin. « Je l’ai fait… Le coach a tenu parole. C’est vraiment quelqu’un de bien. Il est volontaire et va de l’avant. Lorsque je suis arrivé à Saint-Trond, il m’a accordé sa confiance. De mon côté, je lui ai prouvé qu’il ne s’était pas trompé. Nous étions bons copains en-dehors du terrain. Nous nous taquinions régulièrement. Il me lançait des petits challenges, de temps en temps. Yannick Ferrera et quelqu’un qui veut gagner et ne veut que des gagnants autour de lui. » Et les deux hommes ont gagné. La saison dernière, l’attaquant a inscrit 13 buts et contribué au titre décroché par Saint-Trond.
Cette saison, la donne fut par contre différente. « J’ai été victime d’une déchirure à la cuisse. Quand je suis revenu, Yannick Ferrera m’accordait un temps de jeu respectable. Il me faisait entrer 25 ou 30 minutes par match… puis il est parti et mon temps de jeu avec. Le nouveau coach me faisait de temps en temps jouer 10 ou 15 minutes en fin de match. Je ne voulais plus subir pareil traitement et j’ai opté pour l’offre de Seraing car je veux jouer au football. »
L’homme est sûr de lui. Il ne baisse jamais le regard et sa nonchalance naturelle masque très mal sa détermination. « Seraing n’était pas mon premier choix, mais notre intérêt est mutuel. Je sais que je vais jouer car si cela n’était pas le cas, la direction ne m’aurait pas transféré. Les buts, je sais les marquer. Si je trouve un ballon devant le goal, je devrai marquer. Je ne suis pas quelqu’un qui se pose des questions. J’ai toujours confiance en moi. » L’attaquant s’entraîne depuis ce mercredi avec le groupe mais doit encore se familiariser avec ses nouveaux équipiers. « Je sais déjà cependant que cette équipe est capable de décrocher le top 8. Elle possède suffisamment de qualités et je ferai tout pour marquer suffisamment. »
Et il ne sera pas le seul. Axel Bossekota entend lui aussi faire parler la poudre, fort de son nouveau contrat paraphé mercredi soir. Ce dernier devrait d’ailleurs aussi être qualifié pour la rencontre face à Deinze ce samedi. Quant à Saliu Popoola, il faudra attendre le verdict de la Commission des litiges d’appel, ce vendredi, pour savoir s’il pourra s’aligner.
D2 – AFC TUBIZE
Quand la Corée fait rêver Tubize
Les investisseurs coréens sont en avance sur leurs prévisions
STÉPHANE VANDE VELDE
Le big boss de Sportizen, Chankoo Shim.
VINCENT ROCHER
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Si beaucoup de gens souriaient à l’arrivée des Sud-Coréens de Sportizen à Tubize, et que d’autres craignaient un scénario à la Visé, les businessmen du pays du Matin Calme ont réussi à remettre sur les rails une équipe ambitieuse et prometteuse. Alors qu’ils s’étaient donnés trois ans pour retrouver la D1, voilà qu’ils visent déjà la montée lors de leur deuxième saison.
Dans les couloirs du stade Leburton, trois joueurs sud-coréens traînent en survêtement. À leurs côtés gambadent deux gamins vêtus de la tête au pied aux couleurs du FC Séoul, les fils du big boss de Sportizen, Chankoo Shim, venu passer deux semaines en Belgique. Dans son agenda, il avait surligné les trois premiers matches de l’année de Tubize, avant de partir à Manchester City et au Real Madrid négocier des deals de sponsoring dans lesquels intervient Sportizen. Mais que vient donc faire un modeste club de D2 au milieu des mastodontes du football européen ? Dix-huit mois après l’arrivée des nouveaux investisseurs et alors que Tubize joue la tête de la D2, nous avons effectué un petit tour dans le club du Brabant wallon.
Chankoo Shim a la dégaine d’un jeune quadragénaire. Habillé sportswear, baskets au pied, il a une vision très claire de son implication à Tubize. Au départ, le but était de parler avec le président délégué de Tubize, Jun-Bum Park, mais nous avons essuyé un refus poli et cordial de sa part. Pas question de donner une interview à la place de son big boss quand celui-ci se déplace en Belgique une semaine plus tard. Cela équivaudrait à un affront public et dans les coutumes asiatiques, il convient avant tout de ne pas perdre la face et de ménager les susceptibilités. Depuis dix-huit mois, c’est pourtant Jun-Bum Park qui personnifie au quotidien l’ancrage sud-coréen à Tubize. Il a emménagé avec toute sa famille dans un village voisin. Comme d’ailleurs, le directeur sportif, le Français Josselin Croisé, qui a connu Sportizen en fondant une boîte qui devait faciliter les contacts entre Asie et Europe.
LA SITUATION GÉOGRAPHIQUE
Depuis lors, il a fermé sa boîte et a intégré la cellule de Sportizen. Tout ce petit monde s’est fondu parfaitement dans le paysage du FC Tubize. « À Tubize, j’ai trouvé des gens dont j’appréciais la philosophie », explique Chankoo Shim. « Ils ont construit ce club et l’ont emmené en D1 en 2008. Je les ai trouvés très purs. D’ailleurs, je leur ai demandé de ne pas quitter le club mais de rester pour nous aider. Si on réussit, ce ne sera pas uniquement mon succès mais aussi le leur. »
Mais qu’est-ce qui a donc poussé des Coréens à investir en Belgique ? « La Belgique est la meilleure place pour reprendre un club parce que géographiquement elle est située au centre de l’Europe et que le système permet d’introduire de nombreux nouveaux joueurs. De plus, le côté accueillant et chaleureux est indéniable. Sans compter que la place de numéro 1 au classement FIFA démontre la qualité de la formation », argumente Chankoo Shim. Croisé ajoute, lui, « Eden Hazard vient de la région de Tubize. Or, c’est un vecteur en Asie. De plus, la ville est proche de Bruxelles. Pour les Coréens, 30 minutes en voiture, c’est la banlieue ! Enfin, la bonne ambiance a immédiatement plu aux investisseurs. Une séduction mutuelle s’est immédiatement opérée . » Ce dernier critère a clairement joué, les Coréens n’ayant pas apprécié la froideur qui régnait lors des négociations avec Mons. De plus, par rapport à d’autres clubs sondés en République Tchèque ou au Portugal, la situation géographique et la transparence (ou l’organisation) des clubs belges furent prépondérantes. Car le but reste de pouvoir mettre quelques joueurs coréens ou asiatiques en vitrine. « En Belgique, ils seront plus visibles. »
L’ASPECT PATRIOTIQUE
Pourtant, Sportizen n’est pas une agence de joueurs et ne vise pas à faire de l’argent grâce au commerce de joueurs, comme à Mouscron, par exemple. « Sportizen est une société de marketing sportif, spécialiste de la gestion d’image, de l’organisation d’événements, du sponsoring sportif », insiste Croisé. En Corée, Sportizen fut ainsi à la base du réaménagement du parc olympique mais également très présente autour du GP de F1. « Nous voulions diversifier notre business », explique Chankoo Shim. « Nous avons trouvé que le football était un domaine en pleine expansion avec des marchés largement sous-exploités. Or, l’Europe est clairement le centre de cette industrie. » En reprenant Tubize, et en plaçant ce club sous la lumière en Corée du sud (par la téléréalité ou l’arrivée de quelques joueurs asiatiques), Sportizen espère convaincre plusieurs sociétés sud-coréennes de s’accrocher à l’attelage. « L’aspect patriotique est très fort dans ce pays. Dès qu’un projet vers l’extérieur fonctionne, beaucoup d’entreprises veulent en être », affirme Croisé. Ce week-end, la télévision du plus grand quotidien sud-coréen, Chosun Ilbo, se déplace en Belgique pour faire un reportage sur Tubize mais aussi pour comprendre comment la Belgique est devenue N.1 au classement FIFA.
Reste que cet ancrage exotique ne se fait pas aux dépens des fidèles brabançons. « Ils auraient pu faire de ce club une coquille vide, ce n’est pas le cas », commente un proche du club. En menant un travail de fond et une politique de bas prix, le FC Tubize a augmenté sa moyenne de spectateurs. Les abonnés sont passés de 47 à 1.300. Comme quoi repreneur étranger ne rime pas nécessairement avec désintérêt.
UN NOYAU CHAMBOULÉ CET ÉTÉ
Un recrutement très ciblé
S.VDV
Mamadou Diallo.
PHOTONEWS
Les résultats probants de cette saison ne sont pas arrivés par hasard. Après une année compliquée, il a fallu élaguer, quitte à se séparer de joueurs emblématiques comme Grégoire Neels. « Le noyau était trop grand, nous étions montés jusqu’à 30 », dit Croisé. « Il y avait sept clans : les musulmans, les Africains, les anciens, les jeunes, les arrivées expérimentées, les jeunes arrivées, les transferts de janvier. Nous avons commis quelques erreurs en termes de transferts mais je n’ai pas envie de dire qu’on a fait place nette. Beaucoup de joueurs se trouvaient en fin de contrat… et auraient pu être prolongés avant la reprise du club. Aujourd’hui, on fait plus attention au recrutement. Ce n’est pas toujours le talent qui compte mais l’humain aussi. » Sont ainsi arrivés de nombreux routiniers de la Ligue 2 française comme Clément Fabre, pilier de la défense, Mamadou Diallo, meilleur buteur de D2, ou Yohan Betsch. Avec ce matériel (auquel vient de s’ajouter Adrien Saussez), l’entraîneur français, Colbert Marlot a pu façonner un groupe solide.
7 millions de Coréens ont vu la série Tubize
S.VDV
Josselin Croisé.
V. Lorent
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La saison passée et cet été, Tubize a été au centre d’une émission de téléréalité montée par KBS en Corée du Sud. Le but : suivre 21 footballeurs sud-coréens dans leur quête d’un contrat professionnel et, qui sait, d’un club européen. Dans ce cadre-là, les participants, entraînés par Ahn Jung Hwan, buteur face à l’Italie en 2002, sont venus à Tubize du 6 juillet au 16 août. Le succès fut immédiat. Chaque semaine, 6 à 7 millions de Sud-Coréens ont regardé les 12 épisodes de cette téléréalité. « Aujourd’hui, la pression est invisible. Elle n’est pas ici mais en Corée du Sud où Tubize dispose de davantage de fans. On parle tout de même d’un pays de 60 millions d’habitants », explique le directeur sportif Josselin Croisé. L’arrivée, la saison passée, de Jinsung Hwang, 30 ans, meilleur joueur de la K-League (le championnat sud-coréen) en 2002, qui avait disputé quelques rencontres a également aidé. « Cela nous a mis un fameux coup de projecteur », ajoute Croisé. « Certes, son genou n’était pas top mais on parle quand même d’une légende vivante en Corée du Sud. »
TUBIZE
Ils en sont certains : Ulens, un renfort de poids
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 21 jan. 2016, Page 20
Baptiste Ulens et Felice Mazzù ont travaillé ensemble de septembre 2010 à janvier 2013 au White Star. L’actuel coach du Sporting de Charleroi était dingue de son back gauche à tel point qu’il était l’un des joueurs les plus importants du dispositif. “La deuxième saison à Woluwe, il a été exceptionnel. Point de vue mentalité et sur la pelouse. C’est à ce moment-là qu’il a explosé. À la théorie d’avant-match, mon meneur de jeu, c’était lui. Je voulais qu’on vienne de son côté”, explique le mentor des Zèbres. “Dans ma philosophie, les balles devaient passer par lui pour exploiter au mieux sa qualité technique, d’infiltration et de centre. Baptiste est très bon dans la verticalité. Certains défenseurs peuvent dribbler, mais jouent ensuite trop latéralement ou en retrait. Lui jouait vers l’avant en percutant grâce à sa capacité à éliminer un adversaire.”
À l’époque, quand Ulens jouait au piston sur son flanc, Felice Mazzù demandait toujours à quelqu’un de le couvrir pour éviter de laisser de trop grands trous. “Collectivement, ses sorties ne nous portaient donc pas préjudice car tout était étudié. Mais on a tout de même travaillé individuellement sur le plan défensif. Grâce à ça, quand il est parti du White Star, il était prêt tactiquement. J’ai toujours estimé qu’il pouvait jouer plus haut sans problème. Mais s’installer comme back gauche à Coutrai, ce n’est pas évident. Il y a toujours de la concurrence. Quoi qu’il en soit, Baptiste reste un joueur de division 1. C’est un véritable renfort pour Tubize. Quand il aura retrouvé toutes ses sensations, il se fera de nouveau remarquer.”
Enfin, dans le vestiaire, le Hennuyer est un modèle du genre à en croire son ancien entraîneur. “De ce côté-là, il est très complet. Il pourrait composer un vestiaire à lui tout seul. On ne l’entend pas trop. Il accepte les remarques, l’humour et est assez réceptif.”
Déjà redoutable sur le plan offensif avec des Mamadou Diallo, Sega Keïta ou Andreï Camargo, l’AFC Tubize possède désormais une nouvelle arme sur le flanc gauche.
Valentin Thiéry
En manque de temps de jeu à Courtrai, Baptiste Ulens espère se relancer à Tubize.D. R.
“Il va apporter un plus. Ça va faire mal”
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 21 jan. 2016, Page 20
Vincent Vandiepenbeeck
FOREST “Je me rappelle avoir répondu à une interview à mon époque du White Star. Une des questions était Qui est le meilleur joueur avec qui j’ai évolué ? J’avais répondu Baptiste. Il était vraiment au-dessus du lot.” Voici les paroles de Vincent Vandiepenbeeck, le défenseur de l’Union. Lui aussi ne tarit pas d’éloges sur son ancien coéquipier. “C’est un back gauche comme on n’en fait pas beaucoup. Un milieu qu’on a retapé derrière. Il sait donc faire son flanc, étape par étape, sans se précipiter. Et grâce à son calme et sa grande facilité à dribbler, il sait éliminer un homme. Sa capacité d’infiltration est aussi une de ses grandes qualités.” Déjà bien servi par des joueurs comme Sega Keïta ou Andreï Camargo, Mamadou Diallo va pouvoir également recevoir plus de bons ballons depuis la gauche. “Baptiste est une aubaine pour tout bon attaquant. C’est clair que ça va apporter un plus dans cette équipe. Ça va faire mal.”
Pour bon nombre d’observateurs, le choix de l’ancien Courtraisien se comprend aisément. Vincent Vandiepenbeeck est aussi de cet avis. “Je l’ai félicité quand il est parti du White Star car il le méritait, mais j’ai été étonné qu’il ne s’impose pas. Et je ne comprends pas trop. Redescendre à Tubize est un bon tremplin.”
V. Th.
“Il est fort aux fléchettes”
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 21 jan. 2016, Page 20
Noé Dussenne
MOUSCRON “Voilà trois ans que nous sommes très proches. On se voit chaque semaine. Baptiste est quelqu’un de très calme et tranquille. Il aime rester chez lui. À ce niveau-là, on est un peu les mêmes. Il est également très gentil, à l’écoute, généreux et très attentionné. Quand on va faire du shopping, il n’hésite pas à acheter quelque chose pour faire plaisir à un proche. Pour lui, l’amitié est assez importante. Un défaut ? Il devrait changer de voiture. (rires) Par contre, nous n’avons jamais joué l’un avec l’autre au football. Nous nous sommes affrontés une fois quand j’étais à Tubize et lui au White Star. Mais je me suis blessé rapidement. Je n’ai donc pas eu le temps de lui prendre la balle. Je sais en revanche que c’est un compétiteur. Quand je le bats à la PlayStation, il veut toujours avoir le dernier mot et jouer aux fléchettes. Là, il est plus fort. Je crois aussi que sa personnalité ne posera aucun problème dans le groupe. Il est toujours
de bonne humeur, mais ce n’est pas le genre à retourner le vestiaire. Par contre, il peut rester dans son coin et après mettre l’ambiance. Je sais que Baptiste a faim de football. Quand il m’a parlé de Tubize, je me suis directement renseigné auprès d’Andreï (Camargo) qui m’a dit que ce serait top qu’il vienne. Il va enflammer le flanc à lui tout seul.”
V. Th.
“Il se serait éclaté à Gand ou à Bruges”
Les Sports Brabant Wallon,
Jeu. 21 jan. 2016, Page 20
Ce qu’en dit Maxime Chanot…
Être coéquipiers pendant quasi 4,5 ans de suite dans le football moderne, c’est assez rare. Maxime Chanot (si on excepte ses six mois au Beerschot) et Baptiste Ulens sont de ceux-là puisqu’ils ne se sont pas quittés depuis septembre 2011. “Avec tout le respect que j’ai pour la division 2, c’est un joueur de D1. Je n’ai aucun doute qu’il retrouvera ce niveau-là bientôt”, certifie le défenseur central de Courtrai. Malgré les éloges, le Hennuyer était pourtant sur une voie de garage au stade des Éperons d’Or depuis 3 ans, ce qui l’a poussé vers l’AFC Tubize en prêt. “Au White Star, c’était le meilleur joueur du championnat. Il avait juste un palier à franchir au niveau physique pour jouer plus haut. Il en était capable, et il l’a fait. La preuve est qu’il a beaucoup progressé dans l’impact physique. Mais dans un club comme Courtrai, les entraîneurs veulent avant tout
que les défenseurs défendent et soient solides. Je suis par exemple le plus petit des quatre arrières malgré mon 1,86m ! Autrement, il aurait joué 150 matches. À La Gantoise ou Bruges, il se serait éclaté. C’est ça qui est assez paradoxal. Sa qualité d’aller de l’avant est peut-être son défaut dans certains clubs. Son autre petit point à améliorer, et il vous le dira aussi, c’est son jeu de tête vu qu’il n’est pas très grand.” Malgré la situation délicate sous Vanhaezebrouck, Vanderhaeghe ou Walem, le gaucher est resté digne et exemplaire. “Sur le plan du comportement ou de l’engagement, il a toujours été irréprochable. En trois ans, il a quand même acquis de l’expérience dans un noyau de Pro League. Sur ce point-là également, ce sera un gros renfort. Je suis vraiment content pour lui. Tubize a fait une bonne affaire”, confie le Luxembourgeois avant de conclure, pour l’anecdote : “Je lui ai toujours dit qu’on se retrouverait un jour à Tubize. Lui a fait le premier pas…”
SERAING
Momi (STVV) a signé à Seraing
PH.G.
Hilaire Momi sera-t-il la perle rare pour Brncic?
News
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Seraing vient de frapper un gros coup sur le marché des transferts. Intéressé par l’attaquant de Saint-Trond Hilaire Momi, le club du Pairay devait faire à la concurrence de l’Union et du White Star, dans une moindre mesure, de Lommel (qui a recruté Ansah à Lokeren). Face aux incertitudes des clubs bruxellois (l’Union n’arrivait pas à un accord avec Momi, le White Star est toujours interdit de transfert… mais offrait de 2,5 ans !), l’international centrafricain a écouté les arguments de Seraing. Arrivé à un accord de principe lundi soir, il a signé son contrat mardi soir tandis que Seraing a réglé hier matin les dernières modalités avec Saint-Trond.
L’international centrafricain est prêté au Pairay jusqu’en fin de saison, contrat qui sera prolongé pour une année supplémentaire si le club parvient à accrocher le top 8. « Une page se tourne », dit-on dans son entourage. « Seraing ne joue pas la montée mais il y a ce challenge d’accrocher le top 8. Il va retrouver un climat de confiance qui n’existait plus à Saint-Trond. »
L’attaquant n’a pas vraiment pu défendre ses chances à Saint-Trond à cause d’une préparation estivale ratée pour un problème de visa et un retour en Belgique… fin août. La saison passée, il avait dû également faire face à la concurrence du Polonais Parzyczek. Ces 15 buts (plus 1 en Coupe) avaient quand même convaincu la direction de prolonger son contrat. Cette qualité devant le but, c’est justement ce qui manque à Seraing depuis le début de la saison. Momi est qualifié pour le match de ce samedi contre Deinze et s’est entraîné hier matin avec ses nouveaux équipiers.
BOSSEKOTA DEVRAIT SIGNER
Testé en match amical au Standard, il est fort probable qu’Axel Bossekota (qui peut quitter le Cercle) vienne aussi renforcer l’effectif sérésien. les négociations ont commencé hier.
DEUX JOUEURS EN TEST
Le club sérésien teste également le médian défensif ivoirien Hassoma Bino Bamba (25 ans), actif depuis 2014 en Grèce (et dernièrement à l’Apollon Kalamaria) et le médian offensif Germain Tiko Messina (25 ans), également passé par Kalamaria, actif au CF Gava (4e division espagnole) après avoir été recruté en 2009 par l’Espanyol.
SERAING
Popoola prend deux rencontres
Seraing va en appel
J.V.
Popoola pas gâté.
Smets
Coup de tonnerre au Pairay. La Commission des litiges a finalement décidé d’infliger deux matches de suspension à Saliu Popoola. Seraing va évidemment en appel de la décision.
Décidément, Seraing n’est pas ménagé en ce début d’année 2016. Après avoir subi une cinglante défaite au Cercle de Bruges (4-0), dimanche dernier et d’être réduit à 10, voilà que le Commission des litiges de l’Union belge en rajoute une couche. Suite à son exclusion pour une tentative de coup de pied sur Faris Haroun, Saliu Popoola s’était vu proposer une transaction de suspension d’une rencontre. La direction sérésienne estimant la sanction trop lourde, elle avait décidé de contester. Ce mardi, elle est allée défendre la cause de son joueur devant la Commission des litiges. Le Parquet a d’emblée annoncé la couleur en demandant non pas un mais deux matches de suspensions… Après délibération, c’est bien cette dernière sanction qui fut retenue. La Commission n’a pas pris en compte le fait que le joueur du Cercle écrase le pied du médian sérésien avant que ce dernier ne réagisse mal. Elle s’est uniquement concentrée sur la tentative de coup de pied, qui n’a pourtant pas abouti.
Seraing n’entend pas en rester là et va en appel de cette décision. Le club et le joueur comparaîtront ce vendredi, logiquement sur le coup de 12h, dans l’espoir d’obtenir gain de cause.
VIRTON
Excelsior Virton : le 12 e homme veut y croire
Les supporters gaumais rêvent encore et toujours du monde professionnel pour leur club favori
STÉPHANE MARCHESANI
«Si on pouvait être plus nombreux, ce serait quand même mieux…»
Jean-Pierre Laurent
Nous donnons la parole aux supporters virtonais avant la reprise normalement prévue ce samedi face à Lommel. Responsable du « Kop Vert et Blanc », Alain Demande ne compte pas baisser les bras. Acharné de l’Excel, il n’a manqué qu’un match cette saison. « C’était le déplacement en semaine à l’Antwerp », précise-t-il.
Dans son interview parue dans nos colonnes vendredi dernier, Philippe Emond regrettait, une fois de plus, le manque d’attrait du public pour son club. Fervent supporter, Alain Demande est d’accord avec son président. « Pour avoir une bonne moyenne, il faudrait 1.000 personnes de plus à chaque match », glisse ce supporter gaumais. « Je suis d’accord avec le président, c’est la saison la plus importante pour le club, c’est quand même le bon moment pour le soutenir ! »
Il faut dire qu’avec 1.149 spectateurs de moyenne depuis le début de saison, l’assistance n’est pas folichonne. Mais que faire pour changer cela ? « Peut-être déjà commencer par gagner les matches ou alors offrir une bière gratuite à chaque supporter », sourit Alain Demande. « Plus sérieusement, je ne sais pas quelles solutions apporter parce qu’avec des entrées à 10€ et 15€ on ne peut même pas dire que c’est trop onéreux. De plus, je ne pense pas qu’il n’y ait qu’à Virton que les assistances soient en baisse, c’est plus un constat général dans le football. »
La baisse de fréquentation entraîne inévitablement une baisse de l’ambiance au stade. « C’est vrai que nous sommes peu nombreux dans le kop, nous ne sommes qu’une dizaine à chanter à chaque match, c’est trop peu. On a eu le renfort récemment des Fidel’s Ardennais, quelques petits nouveaux qui nous aident bien, mais si on pouvait être plus nombreux ce serait quand même mieux. Surtout que nous avons un rôle à jouer dans la quête du top 8. Il faut vraiment que nous venions en nombre soutenir Virton durant cette 2e partie de saison. Et il faut les encourager et pas commencer à siffler après 15 minutes si ça joue mal ou si on fait une mauvaise passe. »
A l’heure de reprendre le chemin du terrain, les Virtonais accusent un certain retard sur l’objectif du début de saison. « On ne peut pas se réjouir de nos résultats, c’est beaucoup trop en dents de scie jusqu’ici. Maintenant, si ce sera très compliqué de figurer dans le top 8, je pense que c’est notre devoir d’y croire tant que ce sera possible. Pour moi, Virton a tout à fait sa place dans le monde professionnel. Être à ce niveau nous permet de sortir un peu de l’oubli nous qui sommes « perdus » à l’autre bout de la Belgique. Notre situation géographique joue certainement en notre défaveur, les autres n’aiment pas venir jusque chez nous. C’est dommage car je trouve que c’est mieux d’avoir toutes les régions représentées. Cela fait partie du folklore, moi j’aime bien faire 300 ou 400 kilomètres pour aller voir un match. »
En bon supporter, Alain demande a l’Excel dans le sang et il sait faire des sacrifices pour suivre ses protégés. « Depuis le début de saison, je n’ai loupé qu’un match. C’était le déplacement à Anvers en cours de semaine. Je fais les pauses au boulot (NDLR : chez Burgo) et ce n’est pas simple. D’ailleurs, tous mes congés passent dans le football. Je ne prends jamais deux ou trois semaines de suite, je garde mes congés pour les samedis ou les dimanches quand Virton joue. » Suivre son club aux quatre coins du pays a évidemment un coût. « Il faut compter plus ou moins 70€ par match. Sur une saison, cela doit représenter un budget qui oscille entre 1.500€ et 2.000 euros. Mais je ne regrette rien, c’est ma passion. En plus, nous sommes une bonne bande, on prend du plaisir tous les week-ends ensemble. »
EXPRESS
Virton – Tubize : pas ce mercredi
PAS DE MATCH MERCREDI.
Vu la fin de tranche prévue, on pensait que la commission du calendrier allait reprogrammer Virton – Tubize ce mercredi. Mais au final, la rencontre sera refixée à une date ultérieure.
TRANCHE.
S’il n’y a pas de tour final cette saison, la fédération a maintenu le système de tranches. Ainsi, le vainqueur de chacune des trois périodes se verra remettre une compensation financière pour combler le manque à gagner qu’aurait représenté une participation au tour final.
HORAIRE INHABITUEL.
Le match Virton – Lommel de ce samedi se disputera à 20h. En effet, comme c’est la dernière journée de la 2e tranche, tout le monde doit jouer au même moment. Toutefois, ni Virton ni Lommel ne figurent dans la course à la 2e tranche. Tout va se jouer entre l’Antwerp (21), le White Star (20), le Lierse (20), Tubize (19), Dessel (19) et Roulers (18).
« Avec les 5 points perdus contre Heist, on ne serait pas mal »
S.M.
Nous avons demandé à Alain Demande, le responsable du « Kop Vert et Blanc », de nous donner son avis sur ces différents thèmes.
LE MEILLEUR MATCH DE LA SAISON ?
« Le succès contre Coxyde a été très bon (3-0). Sinon, il y a le déplacement à Anvers (1-1) ou celui à Tubize (1-1) où on méritait amplement de s’imposer. Sans oublier le succès 2-1 à domicile contre le Cercle. Ce sont autant de résultats qui me laissent penser que nous avons le niveau pour jouer le top 8. »
LE PIRE MATCH DE LA SAISON ?
« Sans hésiter, ce sont les deux rencontres contre Heist tant à domicile (1-1) qu’en déplacement (4-1). Ils nous ont pris cinq points, c’était catastrophique. Donnez-nous ces points en plus et nous ne serions pas si mal que ça au classement. Au final, on risque de les regretter amèrement.
Du coup, on est obligé de se rattraper face aux grosses cylindrées. »
LE MEILLEUR JOUEUR ?
« S’il n’avait pas été ennuyé par des blessures, j’aurais dit Raoul Ngadrira. Maintenant, j’aime beaucoup le keeper, Baptiste Valette. Lui, c’est une toute bonne pioche. »
LA DÉCEPTION ?
« Je n’aime pas trop donner de nom, mais je vais dire le joueur qui est parti en cours de route, Fabien Ourega. On nous avait dit que c’était un très bon joueur. On a vu qu’il avait du potentiel mais il ne me paraissait pas très motivé, un peu fainéant. »
SON AVIS SUR FRANK DEFAYS ?
« C’est pour moi l’entraîneur le plus pro que nous avons eu ici à Virton. Il fait de l’excellent travail et a apporté beaucoup à notre club. Même s’il y a eu un petit froid avec lui après le match de coupe contre Bocholt, je pense qu’on gardera un excellent souvenir de lui le jour où il nous quittera. »
LE MERCATO ?
« Pour moi, il nous faut encore deux joueurs offensifs car on est un peu léger sur ce plan-là. Maintenant, je sais que ce n’est pas facile pour le club car nous n’avons pas de gros moyens et trouver un garçon capable d’apporter directement un plus ce n’est pas simple. Mais je fais confiance au président et au coach pour dénicher la perle rare. »
SERAING
En déficit face au top 8
Seraing affiche un 8 sur 33 face aux rivaux directs
PHILIPPE GERDAY
Scène de joie contre les gros de la série: une image rare.
S. Kip
Seraing est loin d’être éliminé dans la course au top 8. 4 points ce n’est pas la mer à boire mais les « Rouge et Noir » ne partent pas avec les faveurs du pronostic au regard de leur butin face aux équipes actuellement classées du bon côté
« Il reste 12 matches à disputer : on doit prendre match par match… mais on doit engranger les points le plus vite possible » : Drazen Brncic l’a encore martelé après sa première « ratée » à la tête des « Rouge et Noir ». Le calendrier de la seconde moitié de saison de Seraing prévoit justement de nombreuses confrontations avec d’autres équipes installées plus ou moins fermement dans ce top 8 (Union, Antwerp, Eupen, White Star et Lommel). Quand on regarde le bilan des Sérésiens face aux candidats à la D1B actuellement dans ce top 8, ils affichent un maigre butin de 8 points sur 33 (2 succès et 2 nuls). Sur ces 8 petites unités, Seraing en a pris 5 à domicile. Pas de chance, seul Eupen doit encore se déplacer au Pairay. D’un autre côté, sur l’ensemble de la saison, Seraing est plus performant à l’extérieur. Pour être à la hauteur de ses ambitions, Seraing doit pouvoir regarder les autres gros dans le blanc des yeux.
ACCORD DE PRINCIPE
Et dans ces matches couperets, il faut exploiter la moindre occasion alors que l’efficacité (et c’est peut-être lassant de le répéter) n’est pas le fort des Sérésiens cette saison-ci. Les attaquants sont tous de bonne volonté mais être meilleur buteur du Pairay avec 4 buts (Senakuku et Nsor), cela fait tache quand on voit que la plus fine gâchette de la série est à 15 buts (le Tubizien Diallo) ou que Heist place deux joueurs dans le top 10 !
Hier soir, La direction négociait bel et bien avec un attaquant de D1 mais ne pouvait pas encore officialiser le transfert. Un accord de principe a été trouvé avec le joueur mais Seraing doit négocier avec son club actuel ce mardi. Seraing ne peut pas non plus se permettre de miser tout sur un retour en condition de Moussa Gueye.
LE CLUB VA EN OPPOSITION CE MARDI DEVANT LA COMMISSION DES LITIGES
Popoola conteste son match de suspension
PH.G.
Saliu Popoola.
FL
Sanctionné par M. De Naeyer (tentative de coup de pied) après une faute de Haroun, le médian Saliu Popoola s’est vu proposer un match de suspension par le Parquet Fédéral. Dans son rapport, l’arbitre a précisé qu’il « n’a pas réussi à toucher son adversaire ». Après avoir revu les images, la direction sérésienne a décidé d’aller en opposition ce mardi devant la Commission des Litiges, estimant que Haroun, lui, a donné un coup. Coupe comprise (2 jaunes pour Popoola à l’Antwerp), c’est la 7e fois que Seraing ne termine pas à 11 : Doumbia à Roulers et contre Tubize, Lucas Ferron à Tubize, Bamba contre l’Union, Pierrot contre Roulers et Popoola au Cercle. Bilan : 1 victoire, 6 défaites.
Valentin Lamort a rejoué à un poste plus « naturel »
PH.G.
Valentin Lamort.
S. Kip
Au sein du onze aligné par Drazen Brncic dimanche au Cercle, on a retrouvé Valentin Lamort qui n’avait plus été titulaire en championnat depuis le 24 octobre dernier… au Patro Eisden. Victime d’une commotion ce soir-là (et recousu à la lèvre), il était réapparu sur le banc mais avait dû patienter jusqu’au dernier match en 2015 (contre Tubize) pour retrouver la compétition. Souvent reconverti comme… back droit, le transfuge de Couvin a évolué un cran plus haut. « Sur le flanc, j’ai pu rejouer à un poste que je connais bien même si le coach me demande de faire autrement. Il me demande de rentrer dans le jeu pour permettre au back de déborder. »
C’était bien là sa seule satisfaction dimanche. « Avec 4 points de retard sur le 8e, nous avons fait la mauvaise opération. Le Cercle était un bon match pour la reprise mais je n’imaginais pas ce scénario-là. On va devoir travailler encore plus pour accrocher le bon wagon. »
SAMEDI CONTRE DEINZE
Tribune fermée
Suite aux travaux d’aménagement du stade du Pairay (notamment la pose de sièges dans l’actuelle tribune debout) pour satisfaire aux exigences de la Commission des Licences, le club sérésein avertit que cette tribune debout sera entièrement fermée samedi soir pour la venue de Deinze. Tous les habitués des places debout pourront évidemment accéder à la tribune assise, selon les conditions suivantes : (Tribune assise latérale) ticket d’entrée à 10 Euros (au lieu de 14 Euros), (abonnés tribune debout) tous les abonnés en tribune debout pourront suivre le match en tribune assise centrale (bloc B), pour autant qu’ils se soient présentés à notre secrétariat (avec leur abonnement et de leur carte d’identité) pour obtenir une invitation.
WHITE STAR
« On est dans la peau de l’outsider »
Le RWSB et Mike Vanhamel sont actuellement 3 es
CHRISTOPHER STELLA
Avec Vanhamel, le RWSB possède la 2e meilleure défense.
Devaux
Face à Roulers, Mike Vanhamel et le RWS Bruxelles n’ont pas concédé de but mais n’en ont pas inscrit non plus. Malgré cela, ils poursuivent leur série d’invincibilité avant de recevoir l’Antwerp.
Pour son match de reprise, le RWS Bruxelles n’a pas pu faire mieux qu’un match nul et vierge sur la pelouse de Roulers. Les Flandriens étant un candidat sérieux pour le top 8, cette performance est tout de même positive, surtout que les Étoilés poursuivent leur série d’invincibilité et qu’ils confirment son statut de deuxième meilleure défense de la série ex aequo avec l’AFC Tubize.
Avec 17 buts concédés, Mike Vanhamel et les siens peuvent compter sur une défense solide pour revendiquer une place sur le podium. Seul l’Antwerp possède une défense plus imperméable (ndlr. 10 buts pris).
« La rencontre ne fut pas facile car le terrain était gras et Roulers était bien organisé », confiait le dernier rempart étoilé. « Malgré tout, nous avons eu la possession du ballon alors que nous n’évoluions pas à domicile. Nous ne nous attendions d’ailleurs pas à avoir un si haut pourcentage de possession de balle. En deuxième période, la tendance s’est quelque peu inversée mais nous avons bien tenu le coup. Le principal est que nous ayons pris un point à l’extérieur face à un concurrent direct. »
EN ROUTE POUR L’ANTWERP
Troisième ex aequo avec le Cercle de Bruges (ndlr. 36 points), le RWS Bruxelles a la possibilité de poursuivre sa remontée fantastique s’il prend le meilleur sur son prochain adversaire, l’Antwerp. Une remontée amorcée il y a de cela 13 rencontres mais qui aurait pu être plus significative si les hommes de John Bico avaient idéalement débuté la saison.
« Les deux premières journées du championnat où nous n’avons pas pu jouir de nos renforts, ainsi que le match nul concédé face à Geel alors que nous menions 0-2, nous restent encore en travers de la gorge », avouait-il. « Avec tous ces points perdus, nous aurions pu revendiquer une place encore plus haute. Mais on ne refait pas le passé et on doit se concentrer sur la suite du championnat. Nous n’avons pas encore assez distancé nos concurrents pour une place dans le top 8 donc nous devons rester concernés. »
Leur série en cours va toutefois compliquer leur fin de saison. Invaincus depuis 13 rencontres, les Molenbeekois sont devenus la cible des autres écuries.
« Nous restons sur une bonne série mais je préfère gagner deux fois et perdre une fois plutôt que de faire trois matches nuls. Nous devons corriger pour les prochaines joutes. Mais maintenant, les équipes nous attendent et il est de plus en plus difficile d’aller s’imposer. Nos adversaires nous connaissent et l’effet de surprise n’est plus d’actualité. »
Le week-end prochain, le RWS Bruxelles recevra l’Antwerp, actuel leader du championnat, en espérant frapper un grand coup.
« Si nous gagnons, nous avons l’occasion de nous rapprocher d’eux. Pour une fois, nous ne serons plus favoris mais dans la peau de l’outsider et ça nous va. »
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