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Presse !
26 mai 2020
10 10 51 0551
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foulephil
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Mazzù: “J’avais envie qu’on ait
envie de moi” Le nouvel entraîneur de l’Union a évoqué
les raisons de son choix et ses ambitions. C
oronavirus oblige,
c’est au travers d’une
vidéoconférence que
l’Union Saint-Gilloise
a présenté Felice Mazzù, son
nouvel entraîneur. L’occasion
pour le coach d’évoquer les
raisons de son arrivée au Parc
Duden, ses ambitions, mais
aussi de revenir sur cette période spéciale depuis son limogeage de Genk en novembre dernier.
Felice, quelles sont les raisons
qui vont ont amené à rejoindre
l’Union ?
“Les raisons sont simples:
l’Union est un club qui a vraiment envie de monter, avec
beaucoup d’ambition et les
dirigeants ont bien laissé
transparaître cette envie. Ils me
donnent l’énergie positive pour
réussir ce challenge. Le seul
objectif du club, c’est de monter
en D1A et avec le public, l’histoire, cette ambition, la qualité
du groupe, tous les paramètres
sont réunis pour que je sois
heureux à l’Union.”
La D1B après Charleroi et Genk,
c’est un pas en arrière pour
mieux rebondir ?
“Tout le monde me dit ça
mais ça n’a aucune importance
pour moi. Le plus important,
c’est que le club me fait confiance, a envie de travailler
avec moi. J’avais envie qu’on ait
envie de moi.”
Votre nom a souvent circulé au
Standard. Y a-t-il eu des contacts avancés ?
“Peut-être que oui, peut-être
que non. Je n’ai plus envie de
parler du Standard ; ce n’est
pas ce qui est important pour
moi. Ce qui l’est, c’est que je
sois à l’Union, dans un club qui
me fait entièrement confiance.”
Il était important pour vous de
retrouver un club dès maintenant ?
“C’était important de revenir
dans le monde du football cet été, mais si ça n’avait pas été le
cas, j’aurais attendu. Quand
vous vous retrouvez sans club
et qu’en plus vient s’ajouter une
crise comme celle du coronavirus, vous avez tendance à
devenir impatient. Mais je n’ai
pas pris cette décision dans la
précipitation.”
Avec le recul, vous regrettez
d’avoir rejoint Genk ?
“Il ne faut jamais regretter
les choix qu’on fait. J’ai toujours fait mes choix en mon
âme et conscience, je n’ai
jamais rien regretté et ce qui
s’est passé à Genk, c’est la vie
d’un entraîneur. Aujourd’hui, je
suis aussi heureux que je ne
l’étais au mois de juin 2019.”
Comment avez-vous vécu ces
derniers mois ?
“Ces derniers mois ont été
particuliers mais cela m’a aussi
permis de prendre du temps
pour ma famille et de retrouver
mes vraies valeurs. Encore plus
au cours de cette crise sanitaire
que nous traversons.”
Vous avez signé un contrat d’un
an avec une option d’une année
supplémentaire en cas de titre.
La pression est donc grande ?
“J’ai eu beaucoup plus de
pression de ma femme qui me
poussait à jardiner que je n’en
aurai ici (rires). Après, bien sûr
que la pression sera présente
mais elle ne sera pas plus ou
moins importante que si je
devais jouer pour ne pas descendre ou pour atteindre un
Top 6. La pression est un paramètre qu’un entraîneur doit
être capable de gérer.” “L’une ou l’autre demande concernant le mercato”
noyau Cette saison, l’Union a longtemps cru en la montée, passant assez près
de remporter l’une des deux tranches. Mais il a à chaque fois manqué un petit
quelque chose pour franchir le cap. “Ce serait manquer de respect à mon prédécesseur que de dire ce qu’il a manqué. La seule chose que je pointerais,
c’est peut-être cette force mentale qui a fait défaut dans les matchs décisifs et
qui a privé l’Union d’une tranche. C’est cet aspect mental supplémentaire que
je vais tenter d’apporter au groupe.”
Si le staff ne changera pas beaucoup, des arrivées sont attendues et Mazzù
aura son mot à dire concernant le mercato. D’autant qu’il n’a pas caché son envie de recruter quelques anciens de ses lieutenants à Charleroi. “J’aurai l’une
ou l’autre demande ; je confirme aussi que certains noms avancés en feront
partie, mais tout ça fera l’objet de discussions avec la direction.”
“Cette D1B est plus difficile qu’on ne le croit”
D1B Pour Felice Mazzù, pas question de dénigrer la D1B. Le titre sera son objectif mais cette ambition sera partagée par la moitié des équipes de la série.
Waasland-Beveren descend de D1A, le Beerschot ou OHL seront toujours là,
Westerlo sera candidat alors que Lommel basculera dans une autre dimension
avec l’arrivée du propriétaire de Manchester City. “C’est une série très difficile,
plus difficile qu’on ne le croit. Un championnat qui demande beaucoup de rigueur tactique, de professionnalisme aussi, ce que l’Union possède. Son format à huit formations est également particulier avec quatre affrontements
avec la même équipe. Par contre, je suis heureux de constater que le règlement a changé concernant le champion. Il n’y aura plus de tranches et
l’équipe sacrée sera celle qui aura été la plus régulière sur l’ensemble de la
saison. C’est une formule plus cohérente qui viendra récompenser le travail de
toute une saison.”

26 mai 2020
10 10 35 0535
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foulephil
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« L’Union et Mazzù étaient faits pour se rencontrer »
Jacques Urbain, ancien T1 de l’USG, se réjouit de l’arrivée du Carolo
VINCENT MILLER

Il a été le professeur de Mazzù.Edu Botella
S’il y en a un -plus que les autres- qui se réjouit de l’arrivée de Felice Mazzù à l’Union, c’est bien Jacques Urbain. Et ce, pour deux raisons. Premièrement car il connaît très bien le club saint-gillois pour y avoir fait trois passages. Et deuxièmement car il a été le professeur et ensuite le collègue du désormais nouveau coach unioniste. La personne idéale -donc- pour décrypter ce que son ancien « poulain » pourra apporter à l’USG.
>

L’arrivée de Felice Mazzù à l’Union, et sa présentation officielle dès ce lundi, ne laisse personne indifférent. Et surtout pas Jacques Urbain, qui est passé trois fois du côté de la Butte (entre 2003 et 2005 et lors de la saison 2008-2009 en tant qu’entraîneur et en 2014 où il avait assuré l’intérim avant de prendre la place de directeur sportif). Mais c’est bien avant de découvrir le stade Marien qu’il avait fait la connaissance du technicien carolo. Un technicien qu’il avait rencontré dès les années 90. « Je l’ai connu quand je donnais cours à l’école d’entraîneur et qu’il suivait la formation pour obtenir son diplôme d’entraîneur. Il faisait partie des meilleurs candidats de sa promotion. Il maîtrisait déjà très bien les aspects techniques et footballistiques de la profession, et faisait preuve de belles compétences sur le plan humain. À cette époque, j’entraînais Marchienne. Le poste d’adjoint s’est libéré et je lui ai demandé d’être mon assistant. Ce qu’il a accepté et il a donc été mon T2 durant deux saisons. En 1998, il m’a succédé à la tête de l’équipe. Plus tard, dans les années 2000, j’ai fait appel à lui pour donner cours à l’école d’entraîneur. J’avais besoin d’un collaborateur. Il a en quelque sorte été mon collègue pendant deux ou trois ans. Nos chemins se sont ensuite séparés. Même si nous n’avons plus collaboré par la suite, nous sommes restés en contact. »
C’est donc naturellement avec beaucoup de joie qu’il voit son ancien élève débarquer au sein d’un club qu’il connaît bien. « L’Union et Felice étaient faits pour se rencontrer à ce moment précis. Je connais naturellement un peu moins l’USG de l’intérieur depuis l’arrivée des investisseurs anglais mais le projet semble cohérent et intelligent. L’Union est un club de tradition mais tourné vers l’avenir, avec un gros soutien et enthousiasme des fans. Je suis convaincu que c’est un environnement parfait pour Felice. Pour lui, cette opportunité tombe à un moment parfait après son expérience à Genk qui l’a probablement fort égratigné. Peut-être qu’il aurait préféré rester en Division 1A mais je pense que monter en D1A avec l’Union vaut bien mieux que d’entraîner dans n’importe quel club de l’élite. »
Pour ce faire, Felice Mazzú pourra s’appuyer naturellement sur sa toute grosse expérience du plus haut niveau. « Il connaît les caractéristiques indispensables et nécessaires pour arriver en D1 et s’y maintenir », poursuit Jacques Urbain. « Il a un gros bagage technique, aussi bien au niveau des entraînements qu’au niveau de la gestion humaine. Et cette dernière caractéristique sera importante car le noyau de l’Union est fort hétéroclite avec de nombreux joueurs étrangers. Sa détermination sera aussi un atout de poids. Et il en faudra pour parvenir à accrocher la montée. »
Les attentes seront en tout cas très fortes sur les épaules de Felice Mazzù. À voir désormais s’il parviendra à transformer le rêve du « peuple unioniste » en réalité.

26 mai 2020
10 10 34 0534
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foulephil
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LE CHOIX DE CARRIÈRE DE FELICE MAZZÙ EST APPROUVÉ PAR LA PROFESSION
Jacky Mathijssen : « Parfois, reculer peut avoir du bon »
FRANÇOIS LAURENT

Felice Mazzù s’apprête donc à entamer un nouveau défi, en D1B cette fois. Idolâtré à Charleroi, puis mis sous pression et remercié à Genk, le mentor carolo n’a pas (encore ?) connu la montée en puissance espérée. « Avec le feed-back de ces deux expériences, il a analysé la situation et s’est sans doute dit qu’il devait rejoindre l’Union, peu importe les commentaires éventuels venant de l’extérieur. Signer à Genk était un pari osé, parfois une prise de risque paye, parfois pas. Je reste convaincu qu’il a bien fait de tenter le grand saut, même si tout ne s’est pas forcément passé comme prévu », glisse Jacky Mathijssen, qui soutient totalement le nouveau choix de carrière du coach unioniste. « Mon avis est partagé par beaucoup de monde dans la profession : on n’a certainement pas moins de respect pour Felice maintenant qu’avant son passage au Racing. Je lui ai envoyé quelques SMS, auxquels il a répondu avec beaucoup de sympathie. Si je pouvais juste me permettre de lui donner un petit conseil, ce serait de ne pas attendre ne serait-ce qu’une semaine avant d’imposer sa vision, il doit le faire directement. S’il réalise du bon travail, il retrouvera le haut niveau à court terme. C’est clairement un bon coach. »
Felice Mazzù se servira-t-il de cette expérience au sein de l’antichambre de l’élite nationale pour refaire le plein de confiance avant d’entamer une remontée dans la hiérarchie ? Il faudra s’armer d’un peu de patience avant d’avoir une réponse concrète à cette interrogation. Faire un pas en arrière pour mieux avancer, Jacky Mathijssen l’a fait et cela s’est avéré concluant. Après son passage au FC Bruges, il a connu Lokeren, le SC Charleroi, le Beerschot, Fostiras en D2 grecque, OHL en D1B, Westerlo et AEL Larissa. Peu de foudres de guerre mais des expériences dont il a su tirer profit. Fostiras l’a même mené vers le titre d’entraîneur de l’année. « J’ai eu la chance d’avoir les pleins pouvoirs, j’ai bâti une équipe exclusivement composée de jeunes talentueux ce qui ne se fait jamais en Grèce, et cela a marché. Beaucoup de personnes se sont demandé ce que j’allais faire à Fostiras. Non seulement je ne regrette pas ce choix avec le recul mais cette aventure m’a permis de retrouver de la confiance. Je me suis rendu compte que ma vision du football pouvait fonctionner », se souvient Jacky Mathijssen.
Pour lui, clairement, le projet est plus fort que le niveau. Si Felice Mazzù croit en celui de l’Union Saint-Gilloise, alors il a raison d’avoir franchi le pas. « D1 ou D2, honnêtement, cela n’a aucune importance pour moi. Ce qui compte, c’est de tomber dans un environnement dans lequel on se sent bien, dans un club qui nous permet de mettre en place notre vision, de s’exprimer en tant que coach. Mieux vaut avoir carte blanche dans un plus petit club qu’être coincé dans une formation du top. Une carrière ne doit pas être dictée par les choix les plus populaires. Parfois, reculer peut avoir du bon, même si tout le monde ne le comprend pas toujours. »
Aujourd’hui, Jacky Mathijssen se retrouve à la tête des Espoirs belges, pour un nouveau challenge palpitant. « J’ai hâte de commencer avec ce match prévu le 8 septembre face à l’Allemagne, même si du rendez-vous à Tubize, à cette rencontre, il faudra discuter avec le personnel médical et voir comment on doit s’adapter à la situation. En tout cas, je n’ai jamais calculé et me revoici avec un défi intéressant. » Un bel exemple de réussite, et d’une carrière menée par les envies personnelles, et non pas par le nom des clubs.

26 mai 2020
10 10 33 0533
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foulephil
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Mazzù : « L’Union n’a rien à envier à un club de D1A »
L’entraîneur de 54 ans a été officiellement présenté par l’Union Saint-Gilloise ce lundi
GUILLAUME RAEDTS

Désormais, c’est en bleu et jaune que Felice Mazzù colore son présent et son avenir.News
Entre l’Union et Felice Mazzù, c’est un mariage plein d’ambitions qui a été scellé le week-end dernier. Une seule preuve est nécessaire pour le comprendre : l’emblématique coach de Charleroi s’est engagé pour une saison. Avec une option pour une année supplémentaire qui sera levée automatiquement en cas de montée en D1A.
>

Carolo pur souche, Felice Mazzù s’est engagé dimanche avec le troisième club bruxellois de sa carrière d’entraîneur. Sans aucun doute le plus prestigieux des trois. Après Léopold-Uccle et le White Star, c’est l’Union Saint-Gilloise qui espère profiter de sa science pour retrouver l’élite dans moins de douze mois. Un retour en D1B – le mouroir du football belge pour de nombreux observateurs – qui n’effraie pas un seul instant Mazzù qui a eu des touches avec le Standard mais également de l’interêt du côté de destinations plus « exotiques ». C’est finalement au Parc Duden que l’entraîneur a décidé de rebondir après son expérience ratée au Racing Genk. Un passage qu’il ne regrette pas.
Felice Mazzù, quels ont été les arguments pour vous convaincre de vous engager avec l’Union Saint-Gilloise, pensionnaire de D1B ?
Les raisons sont simples : c’est un club avec beaucoup d’ambitions, d’envie et d’humilité. J’ai eu l’occasion d’avoir le président en ligne (NDLR : Alex Muzio) à plusieurs reprises et il m’a témoigné un grand respect. Cela m’a donné de l’énergie positive pour réussir le seul et unique challenge du club : la montée en D1A. Vous savez aussi que j’aime les publics familiaux et enthousiastes et c’est le cas ici à l’Union. Cela fait déjà pas mal de raisons. Après, il y a la qualité du groupe qui aurait pu déjà monter la saison dernière s’il n’avait pas failli sur le plan mental dans les moments importants. J’ai pu également constater que le professionnalisme de l’Union était de très haut niveau. Il n’a rien à envier à un club de D1A. Voilà pourquoi je suis heureux d’être ici dans un club dont je connais l’histoire, le stade et les supporters.
Vous retrouvez un club bruxellois et des visages connus comme celui de Karel Geraerts…
Cela me permet d’être nostalgique parce que j’ai vécu, pas très loin d’ici, des grands moments il y a quelques années. C’est également très important de savoir directement qu’on peut compter sur certaines personnes et qu’on sait comment elles travaillent. Je connais Karel (NDLR : il voulait en faire son adjoint à Genk la saison dernière) mais également l’analyste vidéo et le directeur technique, Chris O’Loughlin, de sa période de coach.
Les premiers contacts remontent à deux mois. Comment cet accord s’est-il noué entre l’Union et vous ?
Comme les autres coaches et les joueurs, j’ai un agent qui travaille avec moi. Ensuite, j’ai pris une décision en âme et conscience et non dans la précipitation.
Avec à la clé, un accord portant sur un contrat d’une saison avec une option pour une année supplémentaire en cas de montée en D1A…
C’est une situation qui m’agrée parce qu’il n’y a qu’une seule ambition la saison prochaine : le titre. Et si nous ne parvenons pas à le faire, chacun sera est libre de faire ce qu’il veut. C’est un avantage pour tout le monde. Tant pour le club que pour moi.
L’Union Saint-Gilloise n’était pas le seul club intéressé par vos services. Il y avait également un intérêt de la part du Standard en cas d’arrêt de Michel Preud’homme…
Peut-être que oui, peut-être que non. Je ne veux plus reparler du Standard. Tous les ans à la même période, on me parle du Standard. Ce dont je veux parler, c’est de l’Union, un club qui me fait entièrement confiance et qui a montré qu’il me voulait comme entraîneur.
Avez-vous hésité avant de vous engager avec ce club mythique alors que certains postes sont encore vacants en D1A ?
Parfois, quand un club vous fait une proposition, vous avez certaines hésitations. Ici, quand vous discutez avec le président et le directeur technique, vous n’avez plus d’hésitation. C’est pour cela que les choses se sont déroulées rapidement. La présence de l’Union en D1B n’a pas été un frein. Cela peut vous paraître étrange mais on peut avoir de grandes ambitions ici. Le paramètre le plus important, c’était que le club veuille travailler avec moi
Pour beaucoup de gens, votre arrivée à l’Union signifie « reculer pour mieux sauter ». Êtes-vous d’accord avec cela ?
Ce n’est pas beaucoup de gens, c’est tout le monde ! Honnêtement, cela n’a aucune importance. Ce que les gens du football et la presse pensent n’a aucune importance pour moi. Ce qui compte, c’est que l’Union Saint-Gilloise me fasse confiance et ait envie de travailler avec moi. De mon côté, j’ai envie de faire une belle saison et de déployer toute mon énergie au service du club.
Avez-vous eu l’occasion de suivre cette D1B la saison dernière ?
Malheureusement pas en début de saison parce que mes journées étaient bien remplies à Genk. Mais, dès lors où je suis sorti du circuit, j’ai eu l’occasion de voir quelques matches. C’est une série très difficile. Plus difficile qu’on ne croit. Il y a de nombreuses équipes qui ont le niveau de la D1A. Il n’y a pas de grandes différences avec la D1A si ce n’est qu’on a peut-être plus de temps pour préparer les matches parce qu’il n’y en a qu’un par semaine. Reste que le règlement du championnat a changé et il faudra s’y adapter.
Ce retour à un championnat classique vous semble-t-il plus cohérent ?
Oui. L’ancienne formule était très difficile. Une équipe qui mérite de monter dans une division supérieure, c’est celle qui a été la plus régulière et pas celle qui a eu des fractions avec des grands moments et des petits moments.
Cette régularité, elle devra être au rendez-vous dans les rangs de l’Union puisque la direction a été claire à plusieurs reprises : elle veut retrouver l’élite au terme de la saison. Craignez-vous cette pression-là ?
Chaque ambition a sa valeur. À l’Union, on veut être champion. Cela a une valeur. C’est également le cas quand on vous demande de finir dans le top 6 avec une équipe ou quand vous devez être dans le top 6 avec une autre qui vient d’être championne et qui joue la Ligue des champions. Dans tous les objectifs fixés par les dirigeants, il y a une forme de la pression. Et c’est la même que vous jouiez le titre ou le maintien. Il faut être capable de la gérer. Cela fait partie de notre job.
Est-ce que cette pression du football vous a-t-elle manqué durant ces quelques mois hors du monde professionnel ?
J’ai eu beaucoup de pression de la part de ma femme pour jardiner (rires). J’en ai eu davantage de sa part que je n’en aurais à l’Union Saint-Gilloise.
Pendant ces séances de jardinage, est-ce que vous avez regretté d’avoir opté pour le Racing Genk il y a presque un an ?
Non. Il ne faut jamais regretter les choix qu’on fait. Ils ont été pris en âme et conscience. Je n’ai jamais rien regretté. Ce qui s’est passé, c’est le football et c’est la vie d’un entraîneur. Aujourd’hui, je suis tout aussi heureux qu’au mois de juin 2019.

25 mai 2020
7 07 11 0511
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foulephil
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Ce sera l’ascenseur
ou la sortie
par l’escalier de service. Recommencer, ce n’est
pas vraiment refaire ! Avec
l’esprit de contradiction
qui anime les porteurs de
projet parmi les plus
impénitents, Felice Mazzù
a donc pris le contre-pied
de ce que beaucoup
attendaient : il entame
une nouvelle vie un cran

plus bas, à l’Union Saint-
Gillloise. En D1B, loin des

sunlights des tropiques
sous lesquels il a vécu ces
7 dernières saisons en
D1A. Avec humilité autant
que par nécessité, il faut
en convenir. Et, dans tous
les cas, sans choisir la
solution de l’évitement
qui ne lui correspond pas.
Voici un an, à quelques

jours près, il quittait Char-
leroi pour signer à Genk,

champion de Belgique. Il
s’y promettait d’embrasser
ce qu’il pensait être la
chance de sa vie. Le coup
de « boost » nécessaire à
franchir un cap dans sa
carrière d’entraîneur pro

sur le tard. Il allait décou-
vrir les étages supérieurs

du football belge et vivre
de l’intérieur la version VIP
de la Coupe d’Europe, lui
qui avait voyagé low cost
en tours préliminaires de
la fin juillet avec Charleroi.
La Ligue des champions,
avec accès garanti à la
phase de poules et aux
petits-fours compris dans

le prix du danger, consti-
tuait un risque à courir

pour un technicien sur
lequel planait encore

l’ombre d’un doute. Eti-
queté carolo pur jus,

Mazzù a mis son baluchon

et ses illusions en bandou-
lière pour aller tenter sa

chance dans le Limbourg.
Peut-on, au final, tirer un
constat d’échec de son
passage éclair à la Cristal
Arena ? Son limogeage
tendrait à le prouver si les

résultats tout aussi miti-
gés de son successeur

Hannes Wolf ne démon-
traient pas le contraire.

Comme tous les entraî-
neurs ayant été pris dans

le tourbillon d’une dis-
grâce en cours de saison,

Mazzù a d’abord pris le
temps de se ressourcer,
comme le traduit si mal le

jargon (éculé) du journa-
lisme sportif pour parler

de la grande dépression
post-C4 des entraîneurs
sans vestiaire. Est ensuite
survenue l’attente, après

s’être trouvé psychologi-
quement incapable d’es-
pérer quoi que ce soit.

Particularité de l’édition
du championnat 2019-20

qui ne s’est jamais ache-
vée sur le terrain : elle

risque, en effet de coûter
une prolongation de
confinement au quarteron
d’entraîneurs de pointe
encore en quête d’un

nouveau défi. Et qui se-
ront probablement

condamnés à patienter
jusqu’à l’automne et à la
chute de leurs premiers collègues d’infortune à la
tête d’équipe sans âme ni
projet.
Mazzù ne voulait pas être
de ceux-là. Et a choisi de
repousser ses quatre murs
pour ne pas rester plus
longtemps prisonnier de
sa condition de chercheur
d’emploi, doublée d’un
statut de prof de gym en
congé de l’enseignement
jusqu’au 31 août. Une
date limite de péremption
qui, une fois mentionnée

publiquement par l’inté-
ressé, a sans conteste

contribué à faire monter
la pression par rapport à
l’image renvoyée vers le
milieu. Il se retrouvait en
quelque sorte condamné
à réintégrer le circuit sous

peine de rester définitive-
ment en marge. Et,

d’autres que lui l’ont vécu,
de revenir pour de bon à
la case départ du football
semi-pro, voire amateur.

Un coup de fil très (infor-
mel) de Bruno Venanzi,

passé en début de mois,
aurait pu être de nature à
le rassurer par rapport à
l’intérêt du Standard. Mais

l’homme d’affaires lié-
geois est resté à ce point

vague qu’il fallait, dans le
chef de Mazzù, passer à
autre chose. Tourner la
page avant de l’avoir lue,
en quelque sorte.
L’Union a donc frappé à la
bonne porte. Au bon
moment. Sortie du cliché
de ses photos jaunies et

de ses ancêtres à mous-
taches depuis sa reprise

par le propriétaire anglais
de Brighton & Hove, le
second club de la capitale
affiche des ambitions
extrêmement claires :
retrouver la D1 – la vraie –
près d’un demi-siècle

après l’avoir quitté à l’is-
sue de la saison 1972-73.

Autant dire toute la parti-
cularité du contrat signé

par Mazzù. La formule en
1 + 1 (traduisez : une
année de contrat avec
option pour une saison
supplémentaire) tient, en

effet, en un avertisse-
ment : ce sera vaincre ou

mourir. Emprunter l’ascen-
seur ou prendre la porte

par l’escalier de service en

étant quitte de sa réputa-
tion d’entraîneur à succès.

L’entraîneur carolo connaît
la règle du jeu. Mais, pour
être passé par tous les
étages du football belge

(CS Brainois, Léopold-
Uccle, Tubize, White Star)

il semble armé comme nul
autre pour relever le défi.
Recommencer au bas de
l’échelle offre davantage
de perspectives que d’être
tombé de haut comme il

vient de le faire récem-
ment. L’atout de l’autoéva-
luation des mois passés à

refaire le tour de la ques-
tion et des risques du

métier, constitue un pré-
cieux joker quand on abat

sa dernière carte.

25 mai 2020
6 06 45 0545
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foulephil
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Avec Mazzù, l’Union affiche ses ambitions. Six mois et demi après son limogeage
de Genk, Felice Mazzù signe son retour
sur le devant de la scène, en D1B. C
es dernières semaines, Felice Mazzù
n’avait pas caché son
envie de retrouver
un club, de relever un nouveau défi afin de prouver que
son échec à Genk n’était
qu’un accident de parcours,
qu’il n’avait perdu ni ses qualités d’entraîneur ni sa rage de
vaincre. Et si son nom a circulé tant au Standard qu’au
Cercle, c’est finalement en
D1B, à l’Union, que l’ancien entraîneur à succès du Sporting
Charleroi repartira la saison
prochaine.
Si, pour certains, cela pourrait s’apparenter à un retour
en arrière après six années
passées au plus haut niveau,
nul doute que Felice Mazzù y
voit là une belle opportunité
de repartir du bon pied et de
prouver qu’il est toujours ambitieux. Ambitieux comme
l’est le club saint-gillois, qui
ne cache pas ses envies de rejoindre la D1A à court terme faits pour s’entendre, d’autant
que l’Union saint-gilloise fait
partie de ces clubs qui ont
une histoire, un fervent public qui vibre derrière son
équipe, autant d’éléments qui
ont de quoi nourrir la passion
d’un Felice Mazzù véritable
passionné de football, amoureux de ces belles émotions et
de ces ambiances qui peuvent
transcender une équipe.
L’arrivée de Felice Mazzù à la tête de la formation saintgilloise, c’est aussi l’assurance
pour le club d’avoir à sa barre
un entraîneur qui connaît
parfaitement le football belge
et ses joueurs, ce qui a peutêtre manqué à l’Union ces
deux dernières années avec
des coachs étrangers (Luka Elsner et Thomas Christiansen)
qui partaient avec le désavantage de ne pas bien connaître
cette D1B et son format si particulier.
Mazzù apportera donc cette
expérience, tout comme son
arrivée pourrait permettre au
club de convaincre plus facilement quelques anciens de ses
soldats de venir le rejoindre
dans la capitale.
Enfin, en proposant un contrat d’un an, avec une seconde
saison en option, la direction
saint-gilloise prouve qu’elle
mise beaucoup sur Felice
Mazzù pour permettre au
club d’atteindre son objectif
et d’enfin retrouver l’élite du
football belge. Du Tac au Tac avec Teklak
Alexandre Teklak

“Mazzù n’aura plus le complexe qu’il avait à Genk”
1 Mazzù peut amener
sa rigueur
“L’Union est une équipe qui
joue bien au football. Peut-être
trop pour être champion. C’est
là que Mazzù saura apporter
son expérience et son approche plus rigoureuse et structurée du jeu. La qualité est là, sinon le club n’aurait pas fait
une demi-finale de Coupe il y a
peu. Recruter Felice Mazzù,
c’est afficher de grosses ambitions.”
2 Il arrive davantage
en terrain conquis
“Mazzù aura plus facile de
mettre en place son jeu et sa
philosophie à l’Union. Il a l’occasion d’exprimer ce qu’il est
sur et en dehors du terrain. À
Genk, il n’a pas pu être luimême. Il arrive davantage en
terrain conquis à l’Union et
n’aura plus de complexe. Son
vécu lui apportera de la légitimité dans son travail.”
3 Le mariage avec
les supporters
peut être une réussite
“Il y a une âme très populaire à l’Union. Une histoire, un
grand passé. Le mariage avec
les fidèles du club peut être
une réussite. La mentalité et la
tradition correspondent aux
valeurs de Mazzù, notamment
au niveau des relations humaines. Il retrouvera un peu ce
qu’il a connu à Charleroi. Il devra juste s’adapter à un management différent avec plus de
mouvements de joueurs.”
4 La D1B est financièrement
attractive
“La D1B n’est plus la D2. Ses
clubs sont soutenus par de
gros capitaux étrangers et deviennent financièrement attractifs. Avant, il y avait un
gouffre footballistique, professionnel et financier entre la D1
et la D2. Souvent, les joueurs et
les coachs gagnent bien leur
vie. Parfois mieux que dans
certains petits clubs de D1A.”

Une sacrée pointure pour la D1B. En enrôlant Felice Mazzù, l’Union saint-gilloise s’est dotée
d’une sacrée pointure pour rivaliser avec les grosses cylindrées de la D1B que seront OHL, le Beerschot et Westerlo
(en fonction de qui accédera à la D1A). De quoi aborder
avec confiance les prochaines grosses affiches que nous
réserve la D1B. Avec un coach doté d’une mentalité de
guerrier mais aussi et surtout d’un sens tactique reconnu et
redouté, les Saint-Gillois ajoutent quelques cordes à leur
arc, dans un championnat à huit où il faut sans cesse tenter
de se réinventer puisque toutes les équipes s’affrontent à
quatre reprises sur la même saison. Et avec un championnat de D1B qui se jouera enfin au terme de la saison régulière, et non lors d’une finale entre les vainqueurs de chaque
tranche, le travail sur le long terme sera récompensé.

Vers un noyau à son image. Et si Felice Mazzù rapatriait quelques
anciens de ses lieutenants de Charleroi ? L
e noyau de l’Union
Saint-Gilloise, c’est un
joli mélange entre joueurs
belges et étrangers, entre
jeunesse et expérience. Des
joueurs venus d’horizons divers, chacun avec leur propre culture du football, mais
qui sont parvenus à former
un véritable groupe, avec
quelques cadres comme
Adrien Saussez, Pietro Perdichizzi, Teddy Teuma, Casper
Nielsen ou encore Sébastien
Pocognoli, débarqué au Parc
Duden en janvier dernier.
Un noyau auquel il a toutefois manqué les atouts offensifs qui lui avaient permis de briller la saison précédente. Ce secteur offensif
sera d’ailleurs l’un des
grands chantiers du mercato saint-gillois.
Un mercato pour lequel
Felice Mazzù aura certainement son mot à dire, histoire d’attirer les joueurs
qui colleront le mieux à sa
mentalité, sa philosophie et
sa vision du football. Des
guerriers qui se donneront
sans compter, afin d’obtenir
les résultats espérés et de
proposer un football aussi
bien organisé qu’offensif.
Dans cet ordre d’idées, nul
doute que Felice Mazzù
aimerait faire revenir quelques-uns de ses anciens lieutenants de Charleroi. On
peut dès lors imaginer que
des joueurs comme Tainmont, Damien Marcq voire
Perbet et Milicevic colleraient parfaitement à ce profil.
Ancien joueur de l’Union,
Grégoire Neels, qui a connu
Felice Mazzù lors de son
époque à l’AFC Tubize, est
persuadé que le coach tirera
le meilleur de son groupe.
“Felice partira avec l’avantage
de connaître pas mal de
joueurs du groupe actuel, des
garçons comme Ferber ou Perdichizzi par exemple. Et vu sa
connaissance du football
belge, nul doute qu’il va dégoter pas mal de bons joueurs.”
Reste maintenant à savoir
quels efforts la direction est
prête à consentir et si elle acceptera de délaisser un peu
son programme de recrutement à l’étranger pour se
concentrer sur le marché
belge.
S. St.
.

“Le meilleur
transfert de l’Union”
Felice Mazzù a déjà travaillé à Bruxelles,
emmenant le White Star de la D3
aux portes de la D1.
F
elice Mazzù qui coache
un club bruxellois, ce
n’est pas une première.
Dans la capitale, personne
n’a oublié sa belle épopée
avec le White Star Woluwe.
Une aventure de trois saisons (2010-2013), au cours de
laquelle l’entraîneur avait
emmené le club de la D3 jusqu’aux portes de la D1. “Lorsque Felice Mazzù a débarqué
au White Star, en D3, il était
méconnu des joueurs. Il est arrivé de façon très humble mais
très vite, tout le monde a été
conquis par sa méthode”, explique Vincent Vandiepenbeeck, joueur du White Star
Woluwe sous les ordres de
Mazzù.
Au terme de sa première
saison à Woluwe, Mazzù accédait à l’antichambre de
l’élite avec le White Star. Et
lors de la troisième saison,
le White Star remportait la
première tranche pour s’assurer une place au tour final. Un tour final que Mazzù
ne disputera jamais, le club
étant victime de gros ennuis
financiers avant d’être racheté en avril. “Si on nous
avait laissés aller au bout,
nous aurions remporté ce tour
final et nous aurions accédé à
la D1 avec Felice.”
Un coach rassembleur qui
a marqué les joueurs de
l’époque. “C’est un entraîneur
qui vous donne envie de vous
entraîner. Je le vois encore venir célébrer des buts avec nous
alors qu’il ne s’agissait que
d’un entraînement. Avec un
coach comme Mazzù sur la ligne, vous avez envie de vous
arracher pendant 90 minutes.”
Ancien joueur de l’Union,
qui a côtoyé Mazzù à Tubize,
Grégoire Neels est quant à
lui persuadé que le nouvel
entraîneur saint-gillois a
tout pour briller au stade
Marien. “C’est le meilleur
transfert que l’Union pouvait
faire. L’Union, c’est le même
genre de club que Charleroi,
avec un gros public et une histoire, tout ce que Felice adore.
Les publics chauds, c’est ce qui
le fait vibrer et nul doute que
les deux s’adoreront. Et puis
c’est une grosse plus-value
pour le club, il connaît le football belge par cœur, il va apporter son organisation et son
football offensif. Il va faire vibrer le Parc Duden.”

25 mai 2020
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Mpati : « Psychologiquement, Mazzù est très bon »
S.HE.

Devaux

Au White Star, Felice Mazzù a fait confiance a des éléments confirmés, mais a également lancé quelques jeunes dans la bataille. Et parmi ceux-ci, on notera, particulièrement, Tracy Mpati qui a, par la suite, évolué pour l’Union SG et Lokeren, avec qui il a connu la D1. « Felice Mazzù est un entraîneur ambitieux, qui donne la confiance à ses joueurs », notait le back bruxellois. « Il sait parfaitement bien gérer son groupe. Tant ceux qui jouent que ceux qui ne jouent pas sont derrière lui. Son approche psychologique fait beaucoup, c’est l’une de ses forces. »
Et lui aussi n’oubliera pas leur passage commun du côté du Stade Fallon. « Lors de notre deuxième saison en D2, nous étions en lice pour monter. Et sans les soucis financiers et une fin de saison avec des jeunes, nous aurions connu la D1 je pense… »
Ayant connu l’ambiance du parc Duden par la suite, Tracy Mpati sait que l’ex-entraîneur de Charleroi et de Genk dispose de tous les atouts pour réussir à l’Union. « Partout où il est passé, il a su faire du bon boulot. À Genk, on ne lui a tout simplement pas laissé suffisamment de temps et de confiance. Car il a les épaules pour mener les équipes par où il passe à leur maximum. »
Sans club depuis la faillite de Lokeren, Tracy Mpati demeure toujours à la recherche d’un nouveau défi dans le monde professionnel belge.

25 mai 2020
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“Avec Mazzù, on veut démontrer que la place de l’Union SG est en D1A”

Erik Libois
Publié le dimanche 24 mai 2020 à 19h21
Six mois après son C4 de Genk, Felice Mazzù se relance un étage plus bas, dans ce sérail de l’ex-D2 qui l’a révélé voici quelques années. Engagé pour une saison (avec option pour une saison supplémentaire), le Carolo a pour mission de faire monter l’Union St-Gilloise en D1A dans onze mois.

” C’est un honneur pour nous de signer un coach comme Felice ” se réjouit Philippe Bormans, le manager général du club de la Butte. ” Tout le monde sait que nous sommes ambitieux et avec un coach comme lui, on peut viser de grandes choses. Felice avait en effet d’autres offres, mais il s’est montré tout de suite intéressé par notre projet. Le dialogue a été très ouvert et honnête, et quand on a senti que la volonté de travailler était partagée, on a accéléré le processus. S’il avait une offre du Standard ? On n’en a pas parlé… “

Quelques mois après sa grosse déception de Genk, Felice Mazzù se voit donc contraint de recommencez de plus loin… et surtout de plus bas.

” C’est à lui de répondre sur sa motivation, mais je sens chez lui une grande envie de réussir. On peut aussi prendre du plaisir avec un projet plus modeste : c’est à nous, avec lui, de démontrer que notre place est en D1A. Il a montré ses capacités, il connaît bien le football belge… même si la D1B, avec son format particulier, est peut-être encore plus difficile que la D1A ! “

Pour la 3e saison du projet unioniste, et après deux années de légères frustrations, le club jaune et bleu veut enfin concrétiser.

” Je ne dirais pas que c’est l’année ou jamais… mais on veut vraiment monter le plus vite possible ! ” poursuit Bormans. ” Alors oui, cette année il y aura plus de pression et il nous fallait donc un coach habitué à ce type de contexte. Avec la situation du coronavirus, le mercato sera très particulier cette année : personne ne sait quand il s’ouvrira et quels prix seront pratiqués. Or, on sait que la Belgique est un pays de transferts sortants… Mais nous allons surtout tenter de conserver notre équipe, et la renforcer sur des postes précis. “

Dans l’organigramme, les rôles restent clairs : pas question de cumul de rôles pour le nouveau coach.

” Chris O’Loughlin reste notre Directeur Technique et Felice n’aura que la casquette de coach. Mais il nous parlera des profils qu’il désire et nous déciderons ensemble du recrutement, avec aussi notre habituel modèle basé sur des chiffres et des statistiques. Mais c’est bel et bien le club qui engage les joueurs… Notre projet est un projet à long terme où on essaie de dénicher des joueurs ‘sous le radar’ comme on dit : on ne va pas commencer à engager des grands noms ou des vedettes ! “

Passé par l’ex-club champion de Belgique, Felice Mazzù va aussi retrouver sur la Butte une ambiance plus conviviale, qui sied sans doute mieux à son tempérament de bon vivant. Qui a oublié sa chanson paillarde entonnée avec le kop carolo, après chaque succès marquant ?

” C’est clair que l’Union est un club familial qui colle bien à la personnalité de Felice. C’est un homme charmant qui prône le collectif, mais c’est d’abord et avant tout un grand coach. Et c’est cette double image de résultats et de plaisir que l’on veut conserver à l’Union. “

Felice Mazzù sera officiellement présenté ce lundi après-midi, lors d’une conférence de presse.

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Lynen débarque

News

Quelques heures avant que le dossier du futur coach de l’Union soit ficelé, l’Union a renforcé son secteur médian en recrutant Senne Lynen, troisième transfert entrant du club après Abdelmounaim Boutouil (FAR Rabat) et Deniz Undav (SV Meppen).
Le jeune médian belge, qui a eu 21 ans en février dernier, a débuté à un très jeune âge au Lierse, avant de rejoindre le centre de formation du Club de Bruges pour la période 2014-2018. Depuis 2 ans, celui qui sait jouer en tant que défensif, central ou offensif, évoluait à Telstar aux Pays-Bas, en D2, où il a joué 68 matches, marqué 5 buts et délivré 5 assists.
Il a signé pour 3 ans à et a évolué avec les espoirs belges des U15 aux U19 (26 matches – 3 buts).

25 mai 2020
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SES PREMIERS SUCCÈS RETENTISSANTS, IL LES A FORGÉS AU STADE FALLON
Un retour attendu en terres bruxelloises
S.HE.

PhotoNews

Bruxelles n’a jamais oublié Felice Mazzù. Et Felice Mazzù n’a jamais oublié Bruxelles. Pour cause, c’est dans les travées du Stade Fallon de Woluwé que le Carolo a grandi et écrit les plus belles pages du club cher au président Farin. Après des passages au Léopold et Tubize, qui avaient déjà été remarqués, le coach de 54 ans a franchi une étape capitale dans sa carrière lors de ses années passées sur le banc étoilé, lui ouvrant les portes de la Division 1A, et plus particulièrement de Charleroi.
Personne, aujourd’hui, n’a oublié l’époque Felice Mazzù à Woluwe. « Nous avons vécu des moments incroyables », se souvient Denis Dessaer, son capitaine d’alors. « Ils resteront à jamais gravés dans nos mémoires. C’est rare de disposer d’un groupe, d’un staff et d’un comité qui sont si proches, qui veulent avancer ensemble et qui font des résultats. Avec un groupe similaire, nous sommes passés de la D3 aux portes de la D1 ! »
Ses premiers succès retentissants, Mazzù les a en effet forgés sur le sol bruxellois. « Après notre montée en D2, nous terminions sixièmes. La deuxième année, nous remportions la première tranche et disposions de près de dix points d’avance au mois de janvier sur Ostende, qui devenait champion quelques mois plus tard. Sans certains problèmes financiers, nous aurions réalisé un exploit de taille, j’en suis certain. »
IL N’A PAS CHANGÉ
On en oublierait presque que le White Star a, aussi, fait trembler les grands lors des débuts de Mazzù. En 2010-2011, le club bruxellois s’était en effet hissé jusqu’en quart de finale de la Coupe de Belgique. « Cela demeure le plus beau souvenir », exprimait Denis Dessaer. « Nous avions éliminé Lokeren et Zulte Waregem. Pour un club de D3, c’était quelque chose de fantastique. »
Reconnu pour son franc-parler et son humanité, Felice Mazzù n’a d’ailleurs jamais pris le melon, malgré ses excellents résultats les années suivantes à Charleroi, lui permettant de découvrir un club du top, Genk, en début de saison 2019-2020. Une histoire de courte durée, vécue par Denis Dessaer à ses côtés, en tant que T2. « Et en six ans, il n’a pas changé. Il était prêt pour Genk et il aurait réussi s’il avait pu être mieux entouré. »
Quid, dès lors, de son arrivée à l’Union SG, un club qui a de grands projets. « Il débarque dans un environnement qui lui conviendra, j’en suis certain. Il sera entouré. Mazzù avait fait grandir le White Star et le club avait fait grandir l’homme. Ce sera pareil à l’Union. »
Denis Dessaer, pour sa part, relèvera un nouveau défi du côté de Kampenhout, en P1 néerlandophone, tout en passant ses différents diplômes d’entraîneur.

25 mai 2020
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« Mazzù ? Le meilleur coach de Belgique »
Alex Muzio, le président du CA de l’Union, est ravi de l’arrivée de l’ancien coach de Charleroi et Genk
VINCENT MILLER
Plutôt discret dans les médias, Alex Muzio, le président anglais du conseil d’administration de l’Union, s’est exprimé en exclusivité sur cette arrivée quelque peu exceptionnelle pour le club saint-gillois : celle de Felice Mazzù à la tête de l’équipe. Par la même occasion, il a réexprimé haut et fort les ambitions de la direction. L’an prochain -c’est clair- l’Union fera tout pour monter.

Alex Muzio, pourquoi avez-vous décidé de licencier Thomas Christiansen ?
Nous avons de grandes ambitions et les objectifs n’ont malheureusement pas été atteints cette saison. C’est l’unique raison de ce licenciement. Nous voulons absolument être promus la saison prochaine et nous avons décidé de nous donner les meilleures chances.
Pour cette raison, vous avez fait appel à Felice Mazzù…
Je ne pense pas qu’une seule personne soit capable, à elle seule, de faire monter le club. Il s’agit d’un travail collectif dans lequel pas mal de gens sont impliqués. Mais pour moi, Felice est un des meilleurs entraîneurs de Belgique. Si pas, tout simplement, le meilleur. Tout au long de sa carrière, il a fait preuve d’humilité et a eu beaucoup de succès. Il a commencé à coacher jeune et dans des divisions amateures. Il a gravi les échelons. Son ascension et ses performances ont été tout simplement phénoménales, notamment au White Star et à Charleroi. Cela a, malheureusement pour lui, moins bien fonctionné à Genk, et je ne sais pas pourquoi. Sans aucun doute, je ne peux qu’être très positif de l’arrivée de Felice chez nous. C’est le « match » parfait entre lui et nous.
Que va-t-il apporter au club ? Qu’attendez-vous de lui ?
C’est quelqu’un de très fort tactiquement. Il a également des compétences humaines remarquables. Et il a connu beaucoup de succès dans sa carrière. À Charleroi, il est resté longtemps et a rendu l’équipe meilleure de saison en saison.
Vous ne vous cachez pas. L’Union affiche clairement ses ambitions de montée…
Il n’y a effectivement qu’un seul but, c’est d’être promu en D1A la saison prochaine. Mais nous savons pertinemment que cela est loin d’être évident car la D1B est extrêmement compétitive. Regardez par exemple Malines. Ce club évoluait avec nous la saison dernière et, cette année, a terminé à la sixième place en 1A qui devait théoriquement lui ouvrir les portes des playoffs.
Que peut-on désormais attendre au niveau du noyau ? De nombreux transferts vont-ils être réalisés ?
Tout d’abord, il faut dire qu’il s’agira probablement de la période de transferts la plus étrange de l’histoire à cause du Covid-19. Il faudra se renforcer à certaines positions comme en attaque par exemple. Il faudra également trouver une solution sur les flancs car Isaiah Young, qui était arrivé en prêt chez nous, va retourner au Werder Brême. Mais nous comptons déjà des arrivées avec les signatures de Deniz Undav qui a été exceptionnel avec le SV Meppen cette saison et de Senne Lynen, ce week-end, qui a également réalisé une excellente campagne avec Telstar.
Vous êtes très proche de Tony Bloom, l’investisseur principal. Que pense-t-il de ces deux premières saisons de l’Union ?
Vu qu’il assiste tous les week-ends aux matches de Brighton, il lui est difficile de venir voir les matches de l’Union. Mais il est très content de la façon dont les événements se passent ici à Saint-Gilles. Et puis, il a évidemment de grandes ambitions. Ce n’est pas pour rien que Felice Mazzù arrive… Je le répète : nous sommes là pour du long terme. Mais, et c’est paradoxal, nous avons des ambitions sur le court terme car nous voulons monter la saison prochaine.

25 mai 2020
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De la Ligue des champions avec Genk à notre drôle de D1B avec l’Union en l’espace de quelques mois : objectivement, Felice Mazzù (54 ans) recule. Mais peut-être pour mieux rebondir, dans un projet qui lui correspond.

1Il n’y avait que deux possibilités, plus qu’incertaines, en D1A…
Selon son entourage, Felice Mazzù, injoignable ce week-end, avait reçu début mai un coup de fil amical de Bruno Venanzi, juste pour prendre de ses nouvelles. Un appel qui était sans doute un message subliminal signifiant que le Standard pourrait penser à lui si Michel Preud’homme décidait de changer de rôle (réponse le 13 juin au plus tard), mais sans que le sujet soit formellement abordé. Par ailleurs, le CS Bruges cherche un successeur à Bernd Storck, curieusement parti en Slovaquie. Mais, même si le nom de Mazzù a apparemment été cité, les dirigeants brugeois se tournent plutôt vers l’étranger, avec Marc Brys (ex-Saint-Trond, notamment) comme plan B. Et comme il n’y avait aucune ouverture sérieuse hors frontières, le coach carolo, qui souhaitait rester dans le foot plutôt que de redevenir prof de gym en septembre, ne pouvait qu’être sensible à l’intérêt de l’Union SG, où il a signé dimanche pour une saison (plus une en option).
2L’Union : pas un choix par défaut car elle ressemble à un club de D1A
Après six années de gloire au SC Charleroi (trois participations aux Playoffs 1 et une qualification européenne en 2015), puis une expérience mitigée, en terrain miné, à Genk, Felice Mazzù retrouve donc la D1B, qu’il avait connue avec le White Star, en venant de D3. Mais dans d’autres conditions puisque l’Union ressemble plus, par son budget, ses infrastructures et ses ambitions, à un club de l’élite, paraissant même plus solide que bon nombre de clubs de D1A. La D1A, justement, devra être l’obsession de Mazzù (qui bénéficiera d’un salaire de niveau moyen de D1A), dont le contrat sera automatiquement prolongé en cas de titre, le seul chemin désormais pour monter, vu la réforme votée par la Pro League. Et la compétition aura des allures de mini-Premier League, le propriétaire de l’Union, l’Anglais Tony Bloom, étant également celui de Brighton, tandis que Lommel, l’OHL, et le Beerschot (l’un des deux sera forcément en lice) sont des clubs satellites de Manchester City, Leicester et Sheffield United ! Westerlo (aux mains d’un groupe turc) étant également ambitieux, sans parler de Waasland-Beveren, la lutte s’annonce royale.
3Cette fois, Felice Mazzù bénéficiera d’un environnement favorable…
Contrairement à ce qu’il a connu à Genk, où il ne faisait l’unanimité ni parmi les dirigeants ni au sein du staff, Felice Mazzù, pour qui les relations humaines sont capitales, bénéficiera cette fois d’un environnement favorable avec notamment son ex- joueur du SC Charleroi Karel Geraerets (qu’il avait tenté d’emmener dans le Limbourg), confirmé comme T2, tandis que Sandro Salamone, qui avait accompagné le coach carolo au Racing comme analyste vidéo avant de rejoindre l’Union en décembre, sera toujours là lui aussi. Reste à savoir ce qu’il adviendra du reste du staff qui assistait le Danois Thomas Christiansen, remercié vendredi suite aux trois quatrièmes places de l’Union cette saison (au classement général et à chacune des deux tranches). Quant à l’effectif, où Mazzù retrouvera notamment l’ancien attaquant zébré Roman Ferber, il est sans doute appelé à conserver ses meilleurs éléments et à être renforcé, domaine où Mogi Bayat, qui a donc placé Mazzù au parc Duden, peut évidemment donner un coup de main. En attendant, les tests physiques démarreront le 12 juin, la reprise collective (avec précautions d’usage) étant fixée au 15 juin. Pour le reste, on en saura plus ce lundi, où une présentation officielle de Felice Mazzù est prévue, probablement au stade.
4Sur les traces de Guy Thys, André Colasse et Dante Brogno !
Il convient de le rappeler pour nos plus jeunes lecteurs : l’Union reste le troisième club du pays au nombre de titres de champion de D1 remportés, avec 11 sacres, derrière Anderlecht (34) et le FC Bruges (16), et devant le Standard (10). Certes, le dernier titre de l’USG remonte à… 1935, mais bon, le palmarès est là ! Si Felice Mazzù ramène l’Union au sein de l’élite, et y continue donc son parcours avec elle, il succédera au regretté Guy Thys, l’ex-sélectionneur des Diables, qui fut le dernier coach du club saint-gillois en D1, de 1969 à 1973. Il avait donc vécu la relégation en D2 voici 47 ans, sans y être pour grand-chose, tant le déclin était structurel. Au stade Joseph Marien, Mazzù marchera aussi sur les traces de deux de ses idoles de jeunesse : Dante Brogno (coach de l’Union de 2010 à 2012) et André Colasse, qui avait fait passer l’USG de promotion en D2 entre 1982 et 1984. Le même André Colasse qui avait inscrit le premier but des Zèbres, le 15 mai 1966, lors de l’historique test-match contre Waterschei (2-0) pour la montée en D1, joué sur le terrain de l’Union. Felice Mazzù avait alors… 64 jours et gazouillait dans son parc… qui n’était pas Duden ! Mais il connaît évidemment l’histoire. Et l’Histoire. Et il veut l’écrire à son tour…

24 mai 2020
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Dany Lem
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Accord de principe entre l’Union et Mazzù sur un contrat d’un an

Les événements se précipitent au parc Duden avec une volonté d’enchaînement clairement établie dans le chef de la direction anglaise de l’Union.

En l’espace de trois jours, Tony Bloom, également propriétaire de Brighton en Premier League, a donné successivement son feu vert pour le limogeage de l’entraîneur danois Thomas Christiansen, remercié jeudi. Parallèlement, les discussions entamées en fin de semaine dernière avec Felice Mazzù étaient entrées dans la phase de concrétisation. Sur le plan contractuel, un accord de principe sur une collaboration est tombé vendredi. Il ne reste donc plus que les derniers détails contractuels à régler avant que ne soit officialisée la nomination de l’ancien entraîneur de Charleroi (2013-2019) et de Genk (juin 2019-novembre 2019). Mazzù redécouvrira la D1B, qu’il avait quittée lors des difficultés financières du White Star après le gain de la première tranche qui lui garantissait le tour final.

L’accord avec l’Union porte sur un an, avec une option en cas de promotion en D1A : la volonté expresse du club bruxellois qui marque très clairement sa détermination à consentir les sacrifices financiers nécessaires à un retour historique au plus haut niveau dont la dernière apparition date de la saison 1972-73, en s’attachant les services d’un entraîneur étiqueté parmi les valeurs sûres de la D1A. De son côté, à 54 ans, Mazzù a toutes les raisons de se satisfaire d’une proposition pour le moins ambitieuse même s’il sera appelé à travailler un échelon plus bas : sans proposition en Belgique sur un marché où le seul poste encore vacant est celui au Cercle de Bruges, le technicien carolo ne pouvait pas se permettre d’attendre un éventuel renom de Michel Preud’homme au Standard (décision le 13 juin) qui, de surcroît, ne l’aurait pas assuré automatiquement du poste à Sclessin. Second facteur de poids dans la signature à intervenir (peut-être d’ici à la fin du week-end) : la fin du congé sans solde pris par Mazzù dans l’enseignement, et qui interviendra le 31 août. Et troisième incitant à tenter l’aventure : le prestige du second club bruxellois derrière Anderlecht, qui depuis son retour en D1B à l’issue de la saison 2015-16, a cessé de vivre uniquement sur son glorieux passé (11 titres et 2 Coupes de Belgique entre 1904 et 1935).

Frederic Larsimont lesoir.be 23/05/2020 à 17:31

23 mai 2020
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foulephil
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LE CLUB BRUXELLOIS A REMERCIÉ CHRISTIANSEN
ET DISCUTE AVEC LE COACH BELGE DE 54 ANS
MAZZÙ VA
S’ENGAGER
AVEC L’UNION. Felice Mazzù va faire son retour. Libre depuis son li-
cenciement à Genk en novembre dernier, l’ancien

coach à succès du Sporting Charleroi a faim de foot-
ball et n’a pas caché, ces derniers mois, son désir

de retrouver un banc afin de prouver qu’il n’a rien

perdu de ses qualités d’entraîneur malgré un pas-
sage délicat à la Luminus Arena, dans les circons-
tances que l’on connaît.

Nous l’écrivions il y a dix jours, les options existaient

pour le coach de 54 ans. Et l’une d’entre elles me-
nait à l’Union saint-gilloise, qui apprécie le profil et la

personnalité de Mazzù.

Depuis lors, les choses se sont accélérées en cou-
lisses et les Bruxellois sont passés à l’offensive pour

engager l’ancien coach des Zèbres. Il y a quelques

jours, une offre officielle a été transmise par les diri-
geants unionistes à Mazzù et les discussions sont

actuellement bien avancées entre le club et l’entou-
rage du coach belge, représenté par Mogi Bayat.

Une signature est très proche.
Le projet proposé à Mazzù est attrayant. Propriétaire
de l’Union depuis deux ans, l’Anglais Tony Bloom

(qui est aussi président de Brighton en Angleterre)
se montre en effet très ambitieux et vise la montée
en D1A la saison prochaine.

En enrôlant Mazzù, qui remplacera le Danois Tho-
mas Christiansen (dont la collaboration s’est officiel-
lement terminée ce vendredi), l’Union s’apprête à se

doter d’un entraîneur expérimenté et pointilleux, qui

aura comme mission de trouver le bon équilibre en-
tre jeunesse et expérience pour mener à bien les

objectifs de l’USG. Et faire vibrer le Parc Duden.

23 mai 2020
11 11 04 0504
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foulephil
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L’Union vire Christiansen !
Débarqué en début de saison, le coach hispano-danois n’aura pas convaincu la direction et les fans
S.HE.

Thomas Christiansen aura eu du mal à imposer sa griffe.Belga
L’Union Saint-Gilloise a lancé sa saison 2020-2021 en annonçant la fin de la collaboration avec Thomas Christiansen, l’entraîneur débarqué il y a douze mois au parc Duden.

Depuis l’arrêt de la compétition, l’Union Saint-Gilloise n’avait pas encore fait parler d’elle, préférant attendre de savoir ce qu’il allait définitivement advenir de la compétition.
Les décisions tombées vendredi dernier ont dès lors permis à la direction de passer à la vitesse supérieure et d’entamer les préparatifs de la nouvelle saison. À commencer par la composition du staff de l’équipe première qui connaîtra, à nouveau, un certain relifting.
Ce vendredi soir, la direction bruxelloise a en effet annoncé que Thomas Christiansen, le coach de l’Union, ne sera plus assis sur le petit banc du stade Marien la saison prochaine ! « La Royale Union Saint-Gilloise a mis un terme à la collaboration avec son entraîneur Thomas Christiansen. Nous remercions Thomas pour son implication et lui souhaitons bonne chance pour la suite de sa carrière », précisait le club dans un très court communiqué.
Une décision radicale qui n’est pourtant pas surprenante, l’entraîneur hispano-danois n’ayant jamais convaincu depuis son intronisation l’été dernier. Arrivé pour remplacer Luka Elsner -parti pour tenter l’aventure en Ligue 1, en France, à Amiens –, Christiansen savait que la tâche s’annonçait compliquée à l’Union. Et pour cause, l’héritage laissé par le Franco-Slovène était de taille : une demi-finale de Coupe de Belgique et un championnat qui aura ravi les fans grâce à un jeu porté vers l’offensive et qui séduisait fortement.
Un lourd héritage
Un jeu construit et offensif qui n’a d’ailleurs que trop peu trouvé sa place au parc Duden cette saison à en croire les nombreux mécontents des travées du Marien. La faute à Thomas Christiansen ? En partie, sans doute. Mais il n’aura pas bénéficié des mêmes atouts que son prédécesseur. Niakaté, Tau ou encore Selemani, qui avaient réalisé des prouesses en 2018-2019, n’ont jamais véritablement été remplacés par des éléments du même acabit.
Pourtant, avec les moyens dont il disposait, Thomas Christiansen aurait certainement pu faire mieux dans l’animation du jeu unioniste. Si son message semblait passer dans le vestiaire, il n’aura jamais pu imposer clairement sa griffe sur le jeu des siens. Ses statistiques ne sont, cependant, pas catastrophiques : onze victoires, douze partages et cinq défaites ; 43 buts marqués pour 32 concédés.
Des chiffres plaçant l’Union à la quatrième place du classement des meilleures attaques et des meilleures défenses, ainsi qu’à la quatrième place du classement général. Pas assez pour une direction qui aspire, depuis son arrivée, à intégrer la Division 1A.
Il n’empêche, la surprise devait être encore plus grande pour le principal intéressé qui, en début de semaine, nous confiait sa volonté de poursuivre avec l’Union. « Je suis impatient de retrouver le groupe. Et surtout de faire ce que j’aime le plus. J’ai apprécié temps passé avec ma famille évidemment. Mais je veux maintenant revenir », disait-il dans un long entretien.
Place, désormais, à un nouveau chapitre pour le coach danois. Et à une nouvelle page pour l’Union Saint-Gilloise qui a déjà activé plusieurs pistes afin de trouver un entraîneur capable de répondre aux attentes de sa direction. Il se murmure d’ailleurs que Felice Mazzù aurait été contacté pour prendre la succession de Thomas Christiansen. Affaire à suivre…

23 mai 2020
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Felice Mazzù proche de signer à l’Union Saint-Gilloise. Sans club depuis qu’il a été remercié par Genk en novembre, Mazzù pourrait bien retrouver de l’emploi pour la saison prochaine.

Felice Mazzù n’a jamais caché qu’il espérait retrouver un poste d’entraîneur très rapidement. Licencié en novembre par Genk, l’ancien entraîneur du Sporting de Charleroi pourrait bien voir son souhait se réaliser.

Mazzù aurait en effet été approché par l’Union Saint-Gilloise, qui a annoncé vendredi qu’elle se séparait de son coach Thomas Christiansen. Nos confrères du Nieuwsblad avancent qu’une offre formelle a été faite par le club pensionnaire de D1B et que l’entraîneur de 54 ans serait sur le point de signer. Mazzù serait particulièrement sensible au projet proposé par le club bruxellois, qui vise la montée en D1A lors de la saison prochaine.

23 mai 2020
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foulephil
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Felice Mazzù en route vers l’Union Saint-Gilloise ?
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Sans club depuis qu’il a été remercié par Genk en novembre, Mazzù pourrait bien retrouver de l’emploi pour la saison prochaine.

Felice Mazzù n’a jamais caché qu’il espérait retrouver un poste d’entraîneur très rapidement. Licencié en novembre par Genk, l’ancien entraîneur du Sporting de Charleroi pourrait bien voir son souhait se réaliser.

Mazzù aurait en effet été approché par l’Union Saint-Gilloise, qui a annoncé vendredi qu’elle se séparait de son coach Thomas Christiansen. Nos confrères du Nieuwsblad avancent qu’une offre formelle a été faite par le club pensionnaire de D1B et que l’entraîneur de 54 ans serait sur le point de signer. Mazzù serait particulièrement sensible au projet proposé par le club bruxellois, qui vise la montée en D1A lors de la saison prochaine.

22 mai 2020
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Les Hurlus ne sont toujours pas tranquilles !
SÉBASTIEN HUZLER

W.-Beveren frustré.PN

Habitué à s’attirer les foudres des formations qui n’arrivent pas à sauver leur peau sur le terrain, l’Excel Mouscron a eu connaissance jeudi des intentions de Waasland-Beveren, qui songerait à saisir les tribunaux pour contester sa licence, selon nos confrères du Het Laatste Nieuws.
Il y a un an, les pensionnaires du Freethiel s’étaient retrouvés en pleine tempête suite à leur implication dans le Footbelgate et sa participation à un match truqué avec Malines. Le club waaslandien a cette fois-ci du mal à avaler la pilule après sa relégation en D1B. « Nous n’avons pas été traités de la même manière », dit-on du côté de Waasland-Beveren. Cette sortie s’apparente davantage à un chant du cygne.
Hollerbach perplexe
Du côté hurlu, l’on s’abstient de commenter cette énième menace. C’est surtout la préparation à la saison prochaine qui anime les discussions. En effet, Bernd Hollerbach, sous contrat jusqu’en juin 2021, s’inquiète des restrictions budgétaires annoncées par sa direction. Au fil de la saison écoulée, le coach allemand a émis le souhait de s’installer dans le temps, tout en faisant évoluer le club. Il a notamment amené Rudi Vata pour réorganiser la cellule scouting.
Alors qu’il a remercié ses joueurs pour le travail réalisé et qu’il les attendait avec la même motivation lors de la prochaine reprise, Bernd Hollerbach se pose désormais des questions et pense notamment à sa réputation. Il se rend compte qu’il ne pourra pas revoir ses objectifs à la hausse, en raison des moyens financiers qui seront mis à disposition pour la campagne des transferts. Son départ n’est cependant pas (encore) à l’ordre du jour, mais il ne veut pas entamer une préparation avec seulement une quinzaine de joueurs, comme ce fut le cas lors de son arrivée. L’ex-défenseur devrait logiquement faire part de ses intentions dans le courant de la semaine prochaine. Des discussions se poursuivent actuellement en interne.

20 mai 2020
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« L’arrêt de la saison? La meilleure décision »
Thomas Christiansen a hâte de revenir en Belgique et de débuter la préparation pour la saison prochaine
VINCENT MILLER
C’est depuis Barcelone que Thomas Christiansen, le coach de l’Union Saint-Gilloise, a vécu le dénouement de la saison 2019-2020. Aujourd’hui en « vacances », comme ses joueurs, jusqu’au 8 juin au minimum, il en profite pour livrer sa pensée sur les décisions prises par l’assemblée générale de la Pro League vendredi dernier. Et il se tourne déjà, évidemment, vers la prochaine campagne. Une campagne durant laquelle l’Union sera très attendue.

Coach, tout d’abord, comment allez-vous ?
Je suis toujours à Barcelone avec ma famille. Bien que certaines restrictions ont été levées dans le pays, le confinement reste assez strict dans les grandes villes. On ne peut par exemple sortir que de 6h à 10h et de 20h à 23h pour aller un peu courir ou faire du vélo. On n’est pas encore autorisé à faire beaucoup de choses. Ce n’est pas facile car les restrictions ne sont pas aussi fortes dans les autres pays d’Europe.
Que pensez-vous de la décision de la Pro League d’avoir mis définitivement fin à la saison ?
C’est une des meilleures décisions prises que j’ai vues depuis que je suis arrivé en Belgique.
Et de la décision de ne plus y avoir deux tranches mais uniquement un championnat régulier ?
C’est également une très bonne décision. Pour moi, c’est totalement normal que ce soit la meilleure équipe sur l’ensemble de la saison qui soit promue. Je n’aimais pas ce système avec deux périodes. J’aurais par contre préféré ne pas jouer, à nouveau, quatre fois contre les mêmes équipes…
Le prochain championnat de D1B sera complètement différent de celui de cette saison avec quatre nouvelles équipes. Que pensez-vous de cette série ?
Ce sera à nouveau un championnat très compliqué. Les équipes qui viennent de la division inférieure ont totalement le droit de monter vu la faillite de Lokeren et le défaut de licence de Roulers et Virton. Waasland doit, pour sa part, être très déçu car il avait encore la possibilité de se sauver en D1A. À voir également qui montera en D1A.
L’Union va être, à nouveau, très attendue. Que devez-vous améliorer pour décrocher le titre et la montée en D1A ?
Nous devrons être plus réguliers. Et devenir encore meilleurs dans un peu tous les domaines. On a eu des problèmes à certains moments de la saison. Mais ceux-ci sont désormais résolus.
Que peut-on attendre au niveau du mercato ? Quelles sont, d’après vous, les positions qui doivent être renforcées ?
Je ne peux naturellement pas m’exprimer publiquement sur ce sujet. Il faut qu’on se renforce dans toutes les lignes. Mais de manière générale, il faut surtout qu’on soit encore plus ambitieux.
Les entraînements reprennent, normalement, le 8 juin. Pourquoi avoir prévu une reprise si tôt ? Sachant que le début du championnat de D1B devrait avoir lieu le week-end du 22 et 23 août, soit deux mois et demi plus tard…
Cela paraît long effectivement mais c’est primordial d’avoir une préparation plus conséquente afin d’éviter les blessures. En général, la préparation dure à peu près six semaines. Mais regardez ce qu’il s’est passé ce week-end en Bundesliga. On a dénombré huit blessures lors des six premiers matches. Il y a également eu des blessures à l’entraînement. Il ne faut pas oublier que nous aurons eu, au final, plus de trois mois sans entraînements collectifs. Aussi, les non-Belges devront peut-être rester quatorze jours en quarantaine lorsqu’ils reviendront en Belgique. Et cela sera aussi mon cas. Tous ces paramètres ont été pris en compte pour fixer la date de la reprise des entraînements au 8 juin.
Vous devez être impatient de retrouver votre groupe…
Oui et surtout de faire ce que j’aime le plus. J’ai apprécié temps passé avec ma famille évidemment. Mais je veux maintenant revenir.

19 mai 2020
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3 semaines de vacances, au moins, pour les joueurs de l’USG
V.M.

Depuis la fin de la Proximus League et le début de la pandémie, les joueurs de l’Union Saint-Gilloise continuaient à s’entraîner activement à distance afin d’être prêts en cas de reprise des débats. Le championnat étant définitivement clôturé depuis l’assemblée générale de la Pro League ce vendredi, la direction saint-gilloise a décidé de mettre ses joueurs en congé. Et ce, pour trois semaines au minimum.
« Dès ce lundi 18 mai, le groupe pourra alléger ses entraînements, tout en gardant la forme, et profiter de quelques jours de repos en famille », explique le club. « Pendant ce temps, notre staff mettra tout en oeuvre, en tenant compte des mesures sanitaires prises par le gouvernement, pour préparer la reprise des entraînements et de la saison 2020-2021 à partir du lundi 8 juin prochain au plus tôt. »
Luka Elsner est en deuil
L’ancien entraîneur de l’Union, aujourd’hui actif à Amiens, a perdu son père, Marko Elsner, décédé à l’âge de 60 ans après avoir lutté contre une grave maladie pendant plusieurs années. Marko Elsner est l’un des plus grands joueurs du football slovène de tous les temps. Ancien défenseur central, Marko Elsner avait notamment décroché la médaille de bronze olympique avec l’équipe de Yougoslavie en 1984 à Los Angeles.
Après un début de carrière au Slovan Ljubljana, il a joué successivement à l’Olimpija Ljubljana, à l’Etoile Rouge de Belgrade, à l’OGC Nice, à l’Admira Wacker avant de terminer son parcours à Nice en 1994. Il a porté le maillot national de la Yougoslavie à 18 reprises et celui de la Slovénie à deux occasions.
Mise en vente de la Cuvée Saint-Gilloise
Ce mardi, l’Union met en vente la Cuvée Saint-Gilloise, produite et mise en bouteille par la brasserie Cantillon. Il s’agit d’une pré-vente lors de laquelle 300 magnums (1,5 litre) seront mis en vente. Cette pré-vente s’organisera sur le net. Si vous êtes intéressé, rendez-vous sur les réseaux sociaux et le site internet du club saint-gillois.

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