La Pro League finalise un protocole de reprise
Depuis que la Pro League a validé l’arrêt définitif de la saison 2019-2020 et qu’un semblant de retour à la normale se profile en Belgique, toutes les attentions se tournent désormais vers la prochaine campagne. La saison 2020-2021, dont le calendrier devrait être connu d’ici le 20 juin, doit normalement démarrer le 24 juillet, avec plus que probablement des premières semaines de compétition à huis clos.
Mais d’abord, la Pro League doit donner ses consignes concernant la reprise des entraînements vers laquelle se dirigent certains clubs cette semaine (Saint-Trond ce lundi). Elle travaille d’ailleurs sur un protocole précis qui a été soumis aux 24 clubs pros ainsi qu’au groupe d’experts du Conseil national de sécurité, et qui devrait rapidement être finalisé.
tests, masques, etc.
Parmi les points importants à retenir : l’obligation d’être testé pour toutes les personnes de la catégorie 1, celle qui regroupe les joueurs et tous ceux qui seront en contacts réguliers avec ceux-ci (staff technique et médical, responsables matériel, membres de la famille…), avec une prise de température quotidienne et une mise en quarantaine de 48h pour toutes les personnes testées positives. Les personnes de la catégorie 2 (sécurité, services de nettoyage…) devront, elles, avoir leur propre entrée dans chaque bâtiment.
Lors des stages, chaque joueur aura sa propre chambre et en cas de déplacements groupés, le club devra disposer de deux autocars pour que chacun puisse respecter les règles de distanciation. Les joueurs, obligés de porter un masque en dehors des terrains, devront arriver en tenue de sport et devront, jusqu’au 30 juin, se doucher chez eux. Ils sont par ailleurs responsables de leur lessive.
À noter que le Pro League rappelle que tous les frais liés au respect de toutes ces mesures devront être supportés par les clubs.
À chaque jour son recours ou sa proposition originale. Jusqu’ici, personne n’a encore proposé de jouer avec un ballon carré, mais ça ne saurait tarder. Quoi qu’il en soit, l’AG de la Pro League, prévue vendredi, s’annonce torride.
1Le CS Bruges veut jouer
à 20, notamment
pour éviter des recours
Le CS Bruges a fait mettre à l’ordre du jour de l’AG de vendredi un plan inédit pour les deux prochaines saisons : 20 équipes en D1A (avec Waasland-Beveren, le Beerschot, l’OHL, l’Union et Westerlo) sans playoffs, avec un descendant et un barragiste ; 14 équipes en D1B, en repêchant Roulers et Virton (qui n’ont actuellement pas de licence !) et en y parachutant les huit meilleures équipes Espoirs. Le Cercle veut aussi que l’on revoie le nombre de voix (il en réclame une par club contre, pour l’instant, trois pour les clubs du G5, deux pour ceux du K11 et une pour ceux de D1B), et l’ajout, au Conseil d’administration (qu’il rêve d’intégrer, voir en page 23), de trois membres indépendants.
Vincent Goemare, président du CS Bruges depuis le 14 janvier, explique faire cette proposition pour couper cours aux divers recours. « En vérité », nous souffle un dirigeant d’un autre « petit club » flamand, « ceci n’est rien d’autre qu’une réaction de panique. L’AS Monaco est en difficulté financière et va réduire son soutien au CS Bruges, lequel craint d’être relégué dans un an et serait donc ravi de voir Waasld-Beveren, Westerlo et l’Union faire partie de ses rivaux potentiels… »
2Jouer à 20 en D1A pourrait coûter… des dizaines
de millions en droits TV !
Le Cercle peut-il être suivi ? Il semble que non. Tout d’abord, l’AG du 15 mai s’est prononcée pour un championnat à 16 avec mini-playoffs, en sachant qu’il y aurait des recours. « Et on ne va quand même pas revoter tous les mois ! », tonne un dirigeant. Ensuite, il faut savoir que les discussions vont bon train entre la Pro League et Eleven Sports, qui n’a pas encore signé le contrat des droits TV pour environ 500 millions en cinq ans, et regrette déjà de perdre 66 matches par saison par rapport au format précédent. Pour l’instant, Eleven ne remet pas en cause la somme globale, préférerant négocier de nouvelles possibilités au niveau des droits commerciaux. Mais il va de soi que s’il se retrouve avec une D1A sans playoffs, avec de passionnants Westerlo-Eupen et Union-Ostende, et une D1B composée majoritairement d’Espoirs, son offre pourrait diminuer, sur deux saisons, de plusieurs dizaines de millions… qu’il faudrait en outre partager en 20 plutôt qu’en 16, au niveau de la D1A !
3Un vote pratiquement joué d’avance contre une
formule à 20 équipes
Certains clubs du K11 (qui se réunira mercredi) pourraient être tentés par la suggestion du Cercle, dans la mesure où ceux qui ne seront pas dans le Top 8 ne joueront que 30 matches. Mais ils le savaient en votant, le 15 mai. Et puis, la menace de la diminution des droits TV mettra sans doute tout le monde d’accord ! Le G5 dispose de toute manière, avec 15 voix sur 44, d’une minorité de blocage. Quelques clubs en viennent maintenant à regretter de ne pas avoir suivi Mehdi Bayat quand celui-ci avait proposé, le 26 mars, de se laisser la possibilité de jouer la 30 e journée, en juillet ou en août, ce qui aurait écarté un recours de Waasland-Beveren. Mais cela avait été rejeté par 17 des 24 clubs.
4Van Brantegem planche toujours sur un calendrier à 16 équipes, sans plan B
Reste que, le 17 juin ou dans les jours suivants, le Conseil de l’Autorité Belge de la Concurrence (ABC) pourrait bien suivre l’avis de son Auditorat et imposer la présence de Waasland-Beveren en D1A. On précisera toutefois que si Waasland-Beveren était seul devant l’Auditorat, le Conseil entendra également l’Union belge et la Pro League, qui défendront leur position. Si Waasland-Beveren était repêché, jouerait-on alors à 17, à 18 ou à 20 ? « L’ABC peut décider de repêcher Waasland-Beveren mais pas de nous imposer un format de compétition », explique Nils Van Brantegem, qui continue à plancher sur un calendrier à 16, sans plan B ni C, puisque c’est ce qui a été voté en Assemblée Générale.
5Si W.-Beveren restait, on pourrait reparler d’une saison blanche, sans Coupe !
La vraie question semble être celle-ci : si Waasland-Beveren est maintenu en D1, on joue toujours à 16 et, donc, personne ne monte de D1B ? « Oui, presque certainement. Mais, selon l’analyse antérieure de Bruno Venanzi, on est alors sur le principe d’une saison blanche », rappelle un autre dirigeant. « Dans ce cas, Bruges n’est pas champion ! Et les places européennes sont définitivement attribuées en fonction du classement, selon la recommandation de l’UEFA, et la finale de la Coupe n’a pas lieu, ce qui empêche l’Antwerp de viser la place de Charleroi en poules de l’Europa League ! » Exactement comme aux Pays-Bas…
6Les recours de W.-Beveren portés par Olivier Swolfs, suspendu depuis un an…
Toute cette saga va continuer à être rythmée par les différents recours. Le 12 juin, celui de Virton (qui a adressé une lettre ironique à la CBAS sur la décision de faire rejouer son match contre le Beerschot, à lire sur sudinfo.be) devant l’ABC pour contester le système des licences, celui du Beerschot devant la CBAS pour jouer la finale de D1B contre l’OHL au plus tôt à l’étranger (alors qu’il avait marqué son accord pour le 1 er août !) et sans transferts, et ceux de Waasland-Beveren devant l’ABC (le 17) et devant la CBAS ensuite (date à fixer), pour annuler l’AG du 15 mai, plus un recours au civil pour contester la licence de Mouscron ! On notera que les recours de Waasland-Beveren sont portés depuis le début par Olivier Swolfs, son ex-directeur financier, suspendu pour un an ferme en juin 2019, pour n’avoir pas dénoncé les faits de corruption dans l’affaire Malines. Légalement, il ne peut plus se mêler de la gestion financière du club mais peut, et c’est le cas, rester son actionnaire majoritaire via sa société Food Invest Holding, et rester membre du CA. Si c’est permis, il aurait tort de se gêner…
Virton – Beerschot
à rejouer
Selon nos confrères de la “Gazet
van Antwerpen”, le match du
25 janvier entre Virton et le Beers-
chot, qui avait été annulé, devrait
finalement être rejoué suite à une
décision de la CBAS. Une annon-
ce qui pourrait poser problème.
Quand et dans quelles conditions
se rejouerait ce match sachant
que le Beerschot doit de son côté
jouer la finale de D1B.
Nicolas Rommens
(Roulers) signe au RWDM
Transfert n°3 pour le RWDM qui
vient d’acter l’arrivée de Nicolas
Rommens, un milieu de terrain
belge de 25 ans qui évoluait la sai-
son dernière à Roulers, pension-
naire de D1B. Également passé
par Westerlo, il a signé un contrat
de deux ans avec une saison sup-
plémentaire en option. Rayon dé-
parts, on apprend que la direction
molenbeekoise a indiqué que
Benjamin Delacourt et Jordan
Massengo pouvaient se mettre en
quête d’un nouveau club.
Waasland conteste
la licence de Mouscron
Le club du Freethiel, officiellement
rétrogradé depuis l’assemblée gé-
nérale de la Pro League le 15 mai
dernier, a mandaté ses avocats
pour introduire un recours en an-
nulation de la sentence arbitrale
de la CBAS concernant la licence
octroyée à Mouscron devant le
tribunal de première instance de
Bruxelles selon nos confrères du
Nieuwsblad. “Selon nous, la Com-
mission des licences a jugé cor-
rectement en n’octroyant pas la
licence à Mouscron, avec comme
principal motivation que le club
se trouve aux mains d’agents de-
puis des années”, a expliqué Tom
Rombouts, avocat du club au quo-
tidien flamand. “À la grande sur-
prise de Waasland-Beveren, la
CBAS n’a pas pris en compte la
preuve irréfutable de l’influence
d’agents à Mouscron.”
La relégation de Waasland
illégale
L’auditorat de l’Autorité de la con-
currence a rendu son avis sur la
relégation du club de football de
Waasland-Beveren en Division 1B
(Proximus League). La relégation
est une violation du droit de la
concurrence et est donc illégale,
estime ce qui constitue le “par-
quet” de cette Autorité, a annoncé
Waasland-Beveren sur son site.
Le collège de la concurrence, le
“tribunal” de l’Autorité de la concur-
rence, doit se réunir le 17 juin pour
décider ou non du maintien de
Waasland-Beveren en Jupiler Pro
League (D1A). Il peut ou non sui-
vre l’avis de l’auditorat. L’auditorat,
de manière très tranchée, consi-
dère que la décision de reléguer
Waasland-Beveren en D1B est
“une décision ayant pour consé-
quence l’exclusion d’un concur-
rent et, dès lors, d’une décision
restrictive de concurrence”.
Rommens au RWDM, Massengo et Delacourt peuvent partir
VINCENT MILLER
Titulaire à Roulers cette saison.Belga
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Le RWDM a conclu un troisième transfert entrant en vue de la saison prochaine lors de laquelle il évoluera en Division 1B. Après Tracy Mpati et Yadi Bangoura, c’est Nicolas Rommens qui débarque. Il s’agit d’un milieu de terrain qui était titulaire avec Roulers en D1B cette saison (3 passes décisives en 25 matches). Il était arrivé au sein du club roularien en août 2019 en provenance de Westerlo où il avait joué durant trois ans. « Il s’agit d’un très bon transfert car c’est totalement le genre de profil qui nous intéressait », explique Thierry Dailly, le président du club molenbeekois. « Il était titulaire à part entière à Roulers et à Westerlo. Il est jeune (NDLR : il a 25 ans) et belge. C’est bon pour le futur. D’ailleurs, c’est pour cela qu’on lui a proposé un contrat de deux saisons avec une supplémentaire en option. Il s’agit de notre troisième transfert et nous aimerions encore en conclure trois autres. »
À l’inverse, deux joueurs ont reçu leur bon de sortie : le défenseur Benjamin Delacourt et le milieu Jordan Massengo. « Ils peuvent se mettre à la recherche d’un autre club car nous voulons rajeunir l’équipe et apporter plus de vitesse derrière ainsi qu’au milieu. Mais ils nous ont bien aidés cette saison et je les en remercie (NDLR : ils sont tous les deux arrivés en début de saison 2019-2020). »
Cela bouge donc pas mal en coulisses du côté du RWDM qui prépare également activement la période de préparation à la nouvelle saison. « Nous allons reprendre les entraînements la dernière semaine du mois de juin », précise encore Thierry Dailly. « Celle-ci sera réservée aux tests physiques, aux prises de sang, aux différents processus médicaux, etc. Nous pourrons compter sur les frères Pierre et Laurent Delgoffe, tous les deux kinés, qui reviennent au bercail. J’avais déjà notamment travaillé avec Pierre lorsque j’étais manager du Brussels entre 2009 et 2012. »
Du lourd en amical en juillet
Enfin, le RWDM prévoit déjà quelques matches amicaux face à des grosses écuries. « Durant le mois de juillet, nous allons rencontrer Malines, OHL, Courtrai, Anderlecht et Charleroi. Le calendrier exact n’est pas encore dévoilé mais les matches se dérouleront probablement à huis clos. Nous avons choisi ces adversaires car nous voulons nous frotter à plus fort que nous. »
Première lueur d’espoir pour Virton et W.-Beveren
PH. GERDAY
Le match continue.PN
Malgré l’AG de la Pro League censée donner la touche finale à la saison le 15 mai dernier, tout n’a pas encore été écrit et l’Auditorat de l’Autorité Belge de la Concurrence (ABC) vient d’apporter un nouveau chapitre. Tant l’Excelsior Virton (contre des dispositions des règles de l’Union belge pour les licences et le système discriminatoire de leur attribution) que Waasland-Beveren par le biais de son actionnaire principal (contre la relégation en D1B décidée par la Pro League) ont reçu les conclusions de l’Auditorat : leur démarche respective est recevable. L’étape suivante est une audience de toutes les parties devant le collège de l’ABC (qui d’ordinaire suit l’avis de son auditorat) : le 12 juin pour Virton, le 17 pour l’actionnaire principal (Food Invest Holding) du club waeslandien. « D’autres actionnaires et la fédération des supporters ont également introduit une demande pour être entendus par l’ABC », a précisé Tom Rombouts, l’avocat de Waasland-Beveren.
En D1A provisoirement ?
Si Virton a préféré ne pas communiquer (l’Auditorat a donné raison au club gaumais sur plusieurs points) sur un possible retour en D1B, Waasland-Beveren profite de la procédure de Food Invest Holding, qui avait demandé la réintégration provisoire du club en D1A, dans l’attente de la procédure devant la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport afin d’annuler la révocation de l’AG de la Pro League le 15 mai dernier. « L’Auditorat a estimé qu’il y avait plusieurs infractions aux règles de concurrence : proposer de l’argent contre l’absence de procédures ou ne pas choisir de jouer une saison ou plusieurs à 17 ou 18 clubs pour protéger l’interêt de quelques-uns,… », constate Tom Rombouts suite à cette procédure dont il n’a pas eu la charge.
Un collège de l’Autorité qui a 6 semaines pour se prononcer à partir du dépôt de la plainte…
No comment
Du côté de la Pro League, on a pris note des conclusions de l’Auditorat. « La Pro League ne fera aucun commentaire », a précisé le porte-parole Stijn Van Bever. « Elle fera part de ses arguments, d’une part à l’ABC et d’autre part à la CBAS. »
Mouscron concerné
Si Waasland-Beveren a rendez-vous devant la CBAS au plus tard le 25 juin, il s’apprête à… contester une décision de cette instance. « Nous allons introduire un recours en annulation devant la Tribunal de première instance de Bruxelles pour contester l’arbitrage qui a attribué la licence à Mouscron », a confirmé Tom Rombouts.
LES NOUVEAUX VENUS FRANCOPHONES : RWDM
« Persuadé qu’on monterait en D1B dès le 15 avril »
PROPOS RECUEILLIS PAR GUILLAUME RAEDTS
Thierry Dailly.Belga
Votre accession à la D1B était-elle prévue ou est-ce une réelle surprise ?
Pas vraiment une surprise. En janvier, lors de notre Conseil d’administration, la question de l’obtention de la licence pour la D1B est arrivée sur la table. Même si on était huitième de D1 Amateurs à ce moment-là, je voulais faire les démarches pour l’avoir. Pour la crédibilité du projet, pour nos sponsors et pour nos supporters. D’autant que la situation financière de certains clubs de D1B était déjà catastrophique en janvier voire l’été dernier. Quand j’ai vu que sept clubs professionnels n’avaient pas eu leur licence le 15 avril, j’étais persuadé qu’on monterait en D1B.
Comment allez-vous préparer votre effectif pour la saison prochaine et la crise du coronavirus aura-t-elle un impact ?
Ce n’est pas facile car il y a encore des incertitudes alliées à la crise sanitaire : quel budget aura-t-on ?
Jouerons-nous à huis clos ? Comment vont réagir les sponsors ?
Dans le même temps, depuis l’annonce de la montée, je sens un nouvel engouement autour du RWDM.
Au niveau sportif, Il faudra faire quelques retouches dans le noyau. Il me reste quatorze ou quinze joueurs. On fera cinq ou six transferts pour renforcer chaque ligne.
Est-ce qu’il y aura des changements dans l’organisation au quotidien ?
La saison dernière, 90 % du noyau était professionnel et on avait déjà mis l’accent sur la professionnalisation du club suite à l’arrivée de Fred Vanderbiest et son staff. On va opérer quelques changements en organisant parfois deux séances d’entraînement par jour en commençant le matin.
Quelles seront les ambitions du RWDM ?
On aura le plus petit budget de la série (NDLR : deux millions d’euros). Notre objectif sera le maintien et on ne fera pas de folie durant le mercato comme c’est souvent le cas en D1B pour les équipes qui veulent monter.
On va travailler et faire de notre mieux avec un noyau de 20 à 24 joueurs.
Que pensez-vous de la formule plus classique du championnat de D1B ?
Je suis tellement content de revoir le RWDM en D1B que la formule du championnat m’importe peu.
Qui suis-je pour critiquer cette formule alors qu’on vient de revenir en D1B ?
LES NOUVEAUX VENUS FRANCOPHONES : RFC SERAING
« Le maintien d’abord mais je suis un guerrier »
PROPOS RECUEILLIS PAR JÉRÔME VIDOTTO
Mario Franchi.S. Smets
Votre accession à la D1B était-elle prévue ou est-ce une réelle surprise ?
D’une certaine façon, c’est peut-être l’année où nous nous y attendions le moins puisque nous avons connu un creux à l’automne avec un 4/24 catastrophique. Nous avons cependant su redresser le tir suite à un changement d’entraîneur qui était devenu nécessaire. Le nouveau staff en place, avec notamment les arrivées d’Emilio Ferrera et de Marc Grosjean, nous a permis de réaliser un 14/18 qui nous a propulsés à la troisième place au moment de l’arrêt du championnat. Ce classement nous a alors permis d’espérer accéder à la D1B via la problématique des licences qui se posait pour certains clubs qui militaient à l’échelon supérieur. Derrière Deinze, champion, nous étions les premiers parfaitement en ordre administrativement.
Comment allez-vous préparer votre effectif pour la saison prochaine et la crise du coronavirus aura-t-elle un impact ?
Cette crise sanitaire a et aura inévitablement un impact négatif, mais tous les clubs sont concernés. Notre objectif est maintenant de réaliser une bonne préparation et de constituer une belle équipe. Nous disposons déjà d’un noyau de qualité, nous allons donc simplement effectuer quelques retouches. Des joueurs devraient bientôt venir nous renforcer, notamment dans le secteur offensif et la ligne médiane.
Est-ce qu’il y aura des changements dans l’organisation au quotidien ?
Elle a déjà changé ! Nous échangeons déjà beaucoup avec la Pro League afin d’être prêts au coup d’envoi de la saison. Nous y sommes obligés car un retard pourrait avoir des conséquences néfastes. La Pro League a des exigences autres que la D1 Amateurs et nous voulons toutes les rencontrer. Cela demande du travail que nous effectuons volontiers.
Quelles seront les ambitions du RFC Seraing ?
Nous sommes promus, le maintien est par conséquent le premier objectif. Mais tous les gens qui me connaissent savent que je suis un guerrier. Pas question de me contenter du minimum. Je me bats toujours pour arriver le plus haut possible et ce sera pareil pour le RFC Seraing. Nous tenterons de gravir le plus d’échelons possibles.
Que pensez-vous de la formule plus classique du championnat de D1B ?
Je ne suis pas un adepte de l’ancien système, à deux tranches. J’estime donc qu’il est bien meilleur, plus équitable. Il récompense le club qui sera le plus régulier sur toute la saison.
DES AIDES PRÉCIEUSES
5 clubs sur 8 se reposent sur des investisseurs étrangers
F.LAU. (AVEC J.V. ET G.R.)
Offrir sa destinée à des personnes n’ayant aucune accroche locale est-il risqué ? Oui… et non. Au moins accroc, elles n’auront aucun scrupule à quitter le navire. Mais à court terme, l’aide financière offre une bouffée d’air frais. D’ailleurs, seul club de la défunte saison de D1B à 100 % dans des mains belges, Lokeren a été déclaré en faillite, et va repartir en D2 Amateurs suite à une fusion avec Tamise. Outre Lokeren, la D1 a perdu Roulers et son investisseur chinois Dai Xiu Li Hawken, Virton, qui n’a pas reçu sa licence malgré l’aide du Luxembourgeois Flavio Becca, et perdra soit le Beerschot et son investisseur saoudien Abdullah Bin Mosaad, soit OHL aux mains du King Power Group thaïlandais, suite au barrage retour.
« Une bouée de sauvetage »
La saison prochaine, la situation sera pratiquement à l’équilibre, avec 5 clubs sur 8 sous pavillon étranger. Demeurent, en plus, Lommel et l’Israélien Udi Shochatovitch, l’Union Saint-Gilloise et l’Anglais Tony Bloom, et Westerlo et le Turc Oktay Erçan. Mais parmi les trois nouveaux venus, seul Seraing bénéficie d’une aide étrangère, à la faveur d’un partenariat avec le FC Metz. Le président français Bernard Serin est actionnaire et plusieurs joueurs messins devraient venir renforcer le noyau liégeois. Par contre, Waasland-Beveren, descendant de D1A, Deinze (champion) et le RWDM, promus de D1 Amateurs, résistent encore et toujours à la tentation d’ouvrir leurs horizons, même si elle est grande. « Le football coûte cher et c’est une bonne chose que ces investisseurs mettent beaucoup d’argent sur la table. Si quelqu’un vient au RWDM avec un beau projet, qui suis-je pour lui dire non par principe ? Est-ce qu’on aurait encore une D1B sans ces investisseurs étrangers ? », prévient Thierry Dailly, président du club bruxellois.
Moins de 3.000 fans de moyenne !
FRANÇOIS LAURENT (AVEC J.V.)
Un tableau Excel avec les données match par match, une calculatrice, un peu de patience et on obtient une vision aussi précise qu’intéressante sur la manière dont les stades de D1B se sont remplis la saison dernière, lors des 28 journées de phase classique et de la rencontre aller pour l’accession à la D1A. Le résultat est sans appel : 2.956 spectateurs de moyenne à peine, alors que dans un passé relativement proche, le cap des 4.000 était dépassé. Les chiffres, dont se contenteraient certes déjà certains clubs de D1A, varient forcément en fonction des pensionnaires de l’antichambre de l’élite mais l’éventuelle étroitesse des installations ne sont peut même pas servir d’excuse.
Même pas 50 %
Dans le meilleur des cas, le taux d’occupation des tribunes s’est rapproché des 50 %, et seule la première manche du duel pour la montée, avec un Kiel en ébullition, a permis à un stade d’être bondé, avec 11.452 spectateurs, dont 10.802 du Beerschot. Un club proche de la D1A après sa victoire 1-0 face à OHL et un engouement populaire qui pourrait donc quitter la D1B. Reste à savoir si les nouveaux venus parviendront à redonner un peu de vigueur à cette série. « Nous comptions en moyenne 1.000 fans au stade lors de chacune de nos rencontres. La saison prochaine, le niveau des matches sera nettement meilleur et j’espère au moins arriver à une moyenne de 1.500 », glisse le président sérésien, Mario Franchi.
La D1B se cherche une nouvelle identité
Une formule à huit équipes qui se rencontrent quatre fois par saison, un seul montant vers la D1A : tout conduit inévitablement vers une impasse financière
PHILIPPE GERDAY (AVEC S.M., G.R. ET J.V.)
Union et Westerlo en D1B.Pn
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La finale (retour) entre OHL et le Beerschot une semaine avant la reprise de la D1A (même si le club anversois espère jouer plus tôt), c’est comme une épreuve de la dernière chance à « Top Chef ». Le perdant sait qu’il va réintégrer la D1B sans savoir si la chance de retrouver l’élite du football belge va se représenter. Une D1B qui doit à nouveau évoluer si elle ne veut pas connaître chaque année des faillites ou des recours pour la perte d’une licence.
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1Une série relevée sportivement mais un danger pour la survie des clubs
Après avoir connu des pertes cumulées aux alentours de 40 millions d’euros lors de l’exercice 2018-2019, la D1B a connu encore plus « fort » début avril avec la moitié de la série privée de licence en première instance (Lokeren, Lommel, Virton, Roulers) avant la faillite de Lokeren quelques semaines plus tard. Difficile dans ces conditions de se défaire de cette étiquette de « mouroir ».
CEO de l’Union, Philippe Bormans ne cherche pas à démentir cette impression. « Chaque club en D1B entame la saison avec la certitude de perdre au minimum entre deux et trois millions ! », résume-t-il sans ambages. « Et les comptes ne sont pas encore connus pour cette saison écourtée. Une partie de l’explication, c’est l’absence d’une possibilité pour un 2 e montant. Imaginez que certains budgets en D1B sont plus élevés qu’en D1A. Le couloir pour monter est étroit. Pourquoi ? Tout le monde doit prendre des risques pour monter, même ceux qui initialement ne visent pas la montée… parce qu’ils doivent éviter de descendre. Malines a enregistré 8 millions de pertes alors qu’il n’a dû sa montée qu’à un but à la dernière minute… Avec seulement 8 équipes, tu ne peux pas te permettre de te poser, comme Saint-Trond avait pu le faire après la descente en 2012. Dans la configuration actuelle, ce n’est pas possible alors que les clubs de D1B sont un enrichissement pour la D1A comme on a pu le voir avec l’Antwerp ou Malines. Ceux qui descendent sous-estiment le niveau sportif. Lokeren était pressenti comme favori et a fini dernier… »
Acteur dans l’ancienne D2 (Antwerp et Virton) et en D1B (Tubize et Lokeren), le gardien Théo Defourny est bien placé pour juger l’évolution de la série. « Je préfère la D1B à l’ancienne D2 parce qu’on se retrouve uniquement entre pros alors que tu affrontais autrefois des équipes qui s’entraînaient 2 ou 3 fois semaines. Et cela va être encore plus compétitif avec la reprise de Lommel par Manchester City. Oui, j’ai connu l’aspect galère même si je ne la ressentais pas trop en interne parce que les staffs sportifs étaient compréhensifs. Même si ce ne sont pas eds salires de niveau Champions League, nous en vivons. C’était encore plus dur à vivre pour nos proches. Chaque saison, tu vois une équipe avec des difficultés financières et ça, ce n’est pas normal. »
Cela n’empêche pas les clubs d’aspirer à la rejoindre et de s’en réjouir à l’instar de Seraing et du RWDM. « Quand j’étais directeur sportif du Brussels en 2009, on parlait déjà de mouroir », se souvient Thierry Dailly. « Après la réforme avec huit clubs, tout le monde était enthousiaste sur cette formule même si on jouait quatre fois contre les autres équipes. Peut-être qu’une formule à dix ou douze, ce serait plus sexy. Pourquoi est-ce qu’on parle de mouroir ? On ne peut pas parler sur le plan sportif parce que le niveau est nettement supérieur aujourd’hui. On en parle parce que les clubs ont souvent des pertes. C’est la gestion financière et la vision des clubs qui posent question alors. Si on fait sept ou huit millions de pertes chaque saison, on va avoir des problèmes. Il faut un équilibre financier à trouver. On le crée soi-même le mouroir. »
Seraing avait été victime de la réduction à 8 équipes en 2016 avec une relégation forcée et une progression contrariée par une interdiction d’affiliation portant sur 3 périodes de transferts. Le président Mario Franchi savoure son retour dans l’antichambre de l’élite. « Le niveau, la présence de la télévision, la supervision de la Pro League… Cette série est bien valorisée. Elle est considérablement plus attrayante que la D1 Amateurs, surtout du point de vue de l’étranger, où cette dénomination « Amateurs » cause beaucoup de tort, n’attire pas. Je regrette cependant qu’elle soit aussi sous-estimée en comparaison de la D1A. »
Eleven Sports a « hérité » de la D1B (qui ne s’appellera donc plus Proximus League). Pour les clubs de D1B, l’apport est des droits TV sur le budget est relatif. « Le club qui vient de D1A reçoit « un parachute » d’un million, les autres clubs de D1B touchent 500.000 euros. L’augmentation avec le nouveau contrat représente environ 100.000 euros pour l’Union. En 2019, la participation aux Playoffs 2 a remporté environ 500.000 euros supplémentaires. Le relégué – sportivement, pas en cas de perte de licence – reçoit aussi une compensation. Tous les matches seront à nouveau diffusés mais Eleven souhaite apporter des modifications aux horaires. »
2La formule a subi
un lifting qui ne peut
pas être le dernier
La saison prochaine comptera toujours 28 journées et les clubs se rencontreront à nouveau 4 fois, comme c’est le cas depuis 2016. Modification de taille : il n’y a plus de périodes, le premier du classement sera promu et il n’y a pas de Playoffs 2. « Dans l’urgence, on a réglé ce problème de dates disponibles et ce sera plus équitable », souligne Philippe Bormans. « Celui qui finit premier après 28 journées est le meilleur, non ? »
Alors qu’il était question d’un barrage entre le 15 e de D1A et le 2 e de D1B avant la pandémie, l’AG de la Pro League le 15 mai dernier ne l’a pas remis pour la saison à venir. « Pour moi, si la volonté est là, on peut encore voter avant le 30 juin, cela ne change rien au format des championnats. Lors de mes conversations dans le groupe de travail, les clubs du G5 ont accepté le principe. Il reste à convaincre le K11. Un 2 e montant est une première solution pour l’avenir de la D1B mais il ne faut pas arrêter là, c’est mon combat. Je sais qu’on va vers une réduction du nombre de clubs pros. On n’aura pas 20 clubs en D1A… mais on ne peut pas jouer non plus à 4 en D1B. On peut parfaitement imaginer une division où cohabiteraient des pros et des clubs amateurs qui ne peuvent pas monter », remarque Philippe Bormans.
« Je reste persuadé que la meilleure formule serait une D1A à 18 clubs et une D2, ou D1B, à 16 clubs avec deux montants et deux descendants », estime de son côté Mario Franchi, le président sérésien.
« Ces nombreux changements, qui font même perdre leurs repères aux joueurs, ont certainement nui à l’image de la série », souligne Théo Defourny. « Mettre des équipes espoirs ne serait pas un service à rendre aux jeunes parce que la D1B est une série, même si c’est un cliché, où le 1 er peut être battu par le 8 e , ce sont des matches couperet à chaque sortie. Élargir la série serait un bon compromis. »
3Le dossier Virton
se prolonge
devant les tribunaux
Pour sa première expérience en tant que club pro, l’Excelsior Virton a vécu une saison assez particulière. Sportivement parlant, les hommes de Dino Toppmöller ont prouvé qu’ils pouvaient être une valeur sûre de cette D1B. En tête de la première tranche au soir de la 14 e et dernière journée de celle-ci, ils se sont toutefois inclinés à domicile face à Louvain (0-1), loupant ainsi le premier ticket pour la finale. Après un départ manqué dans la seconde période (3/12), ils ont su, sous la houlette de Christian Bracconi, revenir dans la course à la finale mais ont vu leurs espoirs s’évanouir lors de la 27 e journée suite à un revers (2-1) à Westerlo.
Au final, si on ne tient pas compte de l’étrange annulation du Virton – Beerschot (1-0) du 25 janvier, l’Excel a bouclé cette première saison professionnelle avec le meilleur bilan de la série grâce à ses 50 points. De plus, les Luxembourgeois affichent au final la meilleure attaque (45) de la D1B à égalité avec Westerlo et OHL ainsi que la meilleure défense (21).
En coulisses, rien n’a semblé tourner très rond : tensions internes entre le coach Dino Toppmöller et le CEO Alex Hayes qui a mené à la démission du premier cité en décembre, retards de paiements fréquents avec même courant janvier une grève d’un jour des joueurs en guise de protestation, une communication inexistante, des relations humaines négligées provoquant le départ de nombreux bénévoles comme l’historique CQ Michel Georges et une académie, fierté de tout le club, laissée à l’abandon.
Bref, une gestion catastrophique qui risque de mener le club à sa perte. Tant devant la Commission des licences que devant la CBAS, le club n’a su démontrer son aptitude à fonctionner correctement, ce qui lui a valu un refus de licence le renvoyant en D2 Amateurs. Par le biais de leurs avocats Jean-Louis Dupont et Martin Hissel, les dirigeants gaumais ont maintenant engagé des actions en justice plainte auprès de l’Autorité belge da la Concurrence contre l’Union belge et Mehdi Bayat, recours en annulation de la décision de la CBAS devant le tribunal de première instance de Bruxelles, action en dommages et intérêts à hauteur de 15 millions contre l’Union belge) pour tenter de rattraper le coup. Toute une province espère ne pas voir disparaître son meilleur club formateur.
Une prime de 150 euros versée par Union Foundation
Une prime de 150 euros versée par Union Foundation
RUSG
Lecture ZEN
« Union Foundation », la fondation de l’Union Saint-Gilloise, se mobilise à nouveau en cette période de pandémie.
Grâce à la vente de masques à l’effigie du club ces dernières semaines, elle a réussi à récolter des fonds qu’elle va redistribuer aux Unionistes qui ont souffert et sont encore impactés financièrement par la crise. « Vous avez malheureusement perdu votre travail ? Vous êtes indépendant, freelance ? Votre commerce a dû fermer complètement ou partiellement ? Vous avez perdu une majeure partie de vos revenus d’indépendant ou avez dû faire face à d’autres problèmes financiers ou familiaux ? Remplissez un formulaire d’aide (NDLR : disponible sur le site internet du club) et nous analyserons chaque demande et tenterons de venir en aide à chaque personne, pour une valeur maximale de 150 euros », explique « Union Foundation » qui précise que la demande doit être rentrée avant le 1er juillet 2020.
V.M.
r0410w a déclaré
Un seul attaquant ? On a quand même transféré un attaquant allemand, non ?
La Royale Union Saint-Gilloise tient son premier renfort offensif pour la saison 2020-2021 : Deniz Undav !
Deniz, un attaquant qui fêtera ses 24 ans en juillet prochain, nous vient du SV Meppen, en 3e Bundesliga, où il est meilleur buteur avec 14 réalisations et 12 assists. Avant de rejoindre l’ancien pensionnaire de Bundesliga 2, Deniz a été formé au Werder Bremen et est passé par Havelse (qu’on connait encore de nos stages estivaux à Barsinghausen), Weyhe et l’Eintracht Braunschweig.
Deniz a signé, à distance, un contrat de 3 ans avec une option pour une année supplémentaire à l’Union, malgré l’intérêt de plusieurs autres clubs européens de division 1.
foulephil a déclaré
Sigurd Haugen quitte l’Union Saint-Gilloise, sans avoir convaincu
Sigurd Haugen quitte l’Union Saint-Gilloise, sans avoir convaincu
Belga
Lecture ZEN
L’attaquant norvégien, Sigurd Haugen, quitte l’Union Saint-Gilloise, un an seulement après son arrivée. Il retourne en Norvège, à Aalesunds FK.Le passage de Sigurd Haugen du côté du stade Marien n’aura pas été couronné de succès puisque, en 21 matches joués, il n’avait marqué que trois buts. Souvent pointé du doigt pour son manque de réalisme, il ne sera pas parvenu à prouver ses qualités au sein du club saint-gillois en dépit d’une confiance souvent accordée par son entraîneur, Thomas Christiansen, depuis lors limogé. Il ne reste donc, à l’heure actuelle, plus que le seul Ferber en pointe de l’attaque. Du renfort offensif va plus que probablement arriver en vue de la saison prochaine. C’est d’ailleurs ce qu’Alex Muzio, le président du conseil d’administration de l’USG, avait laissé entendre dans nos colonnes il y a quelques jours.
Un seul attaquant ? On a quand même transféré un attaquant allemand, non ?
Sigurd Haugen quitte l’Union Saint-Gilloise, sans avoir convaincu
Sigurd Haugen quitte l’Union Saint-Gilloise, sans avoir convaincu
Belga
Lecture ZEN
L’attaquant norvégien, Sigurd Haugen, quitte l’Union Saint-Gilloise, un an seulement après son arrivée. Il retourne en Norvège, à Aalesunds FK.
Le passage de Sigurd Haugen du côté du stade Marien n’aura pas été couronné de succès puisque, en 21 matches joués, il n’avait marqué que trois buts. Souvent pointé du doigt pour son manque de réalisme, il ne sera pas parvenu à prouver ses qualités au sein du club saint-gillois en dépit d’une confiance souvent accordée par son entraîneur, Thomas Christiansen, depuis lors limogé. Il ne reste donc, à l’heure actuelle, plus que le seul Ferber en pointe de l’attaque. Du renfort offensif va plus que probablement arriver en vue de la saison prochaine. C’est d’ailleurs ce qu’Alex Muzio, le président du conseil d’administration de l’USG, avait laissé entendre dans nos colonnes il y a quelques jours.
JÉRÉMY PERBET PEUT COMPTER SUR L’INTÉRÊT DE L’UNION SAINT-GILLOISE, OÙ IL POURRAIT RAPIDEMENT RETROUVER FELICE MAZZÙ, MAIS AUSSI D’OHL
« Encore jouer deux ou trois ans »
Toujours sous contrat.PN
À côté de ses cours d’entraîneur, Jérémy Perbet est donc toujours joueur professionnel. Et il compte bien le rester encore un peu, même si cela ne devrait pas être du côté du Mambourg la saison prochaine.
Alors qu’il vous reste un an de contrat au RCSC, comment voyez-vous l’avenir ?
Je ne sais pas trop. J’espère tout d’abord qu’OHL va monter parce que c’était le but lorsque j’y suis parti en prêt. Celui-ci a été une bonne chose pour moi. J’ai marqué cinq buts en arrivant assez tard et sans être souvent titulaire. Si on ajoute mon but avec Charleroi en début de saison, ça fait six goals en une vingtaine de matches, c’est un ratio correct vu mon temps de jeu (NDLR : 691 minutes). Si on avait pu finir la saison normalement, j’aurais probablement pu atteindre la dizaine de buts. Là, je m’entraîne un maximum en vue de la finale retour ou, de toute façon, pour la reprise à Charleroi. Ce que je ferai à Charleroi ? Je n’en sais encore rien pour le moment (NDLR : l’Union Saint-Gilloise pourrait être une option intéressante pour les différentes parties et même si la poursuite de l’aventure louvaniste n’est pas à exclure, Jérémy Perbet pourrait retrouver Felice Mazzù prochainement, où il pourrait avoir un contrat revu à la hausse en termes d’années via un bail de deux ans).
Votre volonté est donc quoi qu’il arrive de poursuivre votre carrière !
Oui, ça c’est une certitude. L’entraîneur d’OHL (NDLR : Vincent Euvrard) m’a dit que j’aurais probablement mérité d’avoir plus de temps de jeu, que j’étais performant et toujours apte. Je me sens encore très bien physiquement et je me vois continuer, pourquoi pas deux ou trois ans. J’ai toujours autant envie et le physique tient donc je ne vois pas pourquoi j’arrêterais.
Alors que c’était moins le cas avant, vos cours d’entraîneur aident-ils à relativiser les passages sur le banc ?
Le déclic est arrivé quand je suis revenu à Charleroi la saison dernière. À un moment, quand un gars comme Victor Osimhen est là et explose, il faut se faire une raison. Et j’ai un peu connu la même situation cette saison avec Thomas Henry. On a le même profil et le coach jouait avec un seul attaquant. C’est le meilleur joueur et le meilleur buteur de la compétition et j’ai donc eu les miettes, mais ça m’a quand même permis de mettre mes buts. Pour le futur, en fonction de ce qui se décide, je resterai probablement dans un rôle de joker de luxe qui me réussit bien depuis deux ans puisque j’ai quand même inscrit quatorze buts sur ce laps de temps.
(Het Nieuwsblad)
Senne Lynen komt over van Telstar
“Ik had al jaren sympathie voor Union”
Na drie seizoenen Telstar zegt Senne Lynen het Nederlandse voetbal vaarwel. Op zijn 21ste trekt de Borsbekenaar naar Union, de ambitieuze traditieclub die vol inzet op promotie naar 1A.
DENNIS ROSIERS
Senne Lynen beschrijft zichzelf als een moderne, polyvalente middenvelder. “Ik kan op alle posities centraal op het middenveld uit de voeten, maar bij Telstar werd ik de voorbije seizoenen meestal iets aanvallender uitgespeeld. Dat doe ik ook liefst. Ik ben een box-to-boxspeler, die het vooral van zijn loopvermogen moet hebben.”
Lynen, die in de jeugdreeksen 26 keer voor België uitkwam, belandde onder meer via Antwerp en Lierse in 2015 bij Club Brugge. “Ik kreeg er meteen mijn kans bij de beloften en mocht meetrainen onder Michel Preud’homme en Philippe Clement. In 2017 viel ik onder Ivan Leko na enkele late transfers uit de kern. Na drie seizoenen bij Club was het tijd voor een andere uitdaging. Bij Telstar kwam ik in een zeer goede ploeg terecht. Ik heb er heel veel kunnen spelen. De ervaring die ik er opdeed, is onbetaalbaar. Ik heb er enorm veel geleerd, want spelen in een eerste elftal is toch nog anders dan voetballen bij de beloften.”
De Antwerpenaar voelt zich dus gewapend om de concurrentiestrijd aan te gaan bij Union. “Ik ben uiteraard ontzettend blij dat ik voor deze mooie club kan spelen. Eerlijk gezegd heb ik al jaren sympathie voor Union. De club staat voor attractief, offensief voetbal en heeft een fanatieke achterban. Het is duidelijk dat de druk om te promoveren aanwezig is. Ik vind het knap dat ze dat ook publiekelijk durven uit te spreken. Het schrikt me zeker niet af, integendeel.”
Al heeft Lynen ongetwijfeld een aanpassingsperiode nodig om vertrouwd te raken met het voetbal in eerste klasse B. “Ik kijk ernaar uit om in de Proximus League te spelen. Ik wil me tonen aan het grote publiek in België. De fysieke speelstijl zou me hoe dan ook moeten liggen.”
Union zette vorig weekend zijn torenhoge ambities kracht bij met een opmerkelijke nieuwkomer. Niemand minder dan Felice Mazzu wordt de nieuwe T1. Lynen, die bij Club Brugge al onder enkele grote namen mocht voetballen, kijkt reikhalzend uit naar de samenwerking.
“Ik was totaal niet op de hoogte dat de club met Mazzu in onderhandeling was. Ik heb zijn naam nooit horen vallen tijdens onze gesprekken. Ik was verrast toen het nieuws werd bekendgemaakt. Felice Mazzu is voor mij al jaren een van de betere coaches in het Belgische voetbal. Hij zette Charleroi weer op de kaart. Ik ben nieuwsgierig naar zijn manier van werken.”
Wie de concurrenten van Union in eerste klasse B worden, is nog niet helemaal duidelijk. Mogelijk blijft ook Beerschot in de reeks, al beschikken de Ratten wel over de beste papieren voor de terugwedstrijd van de promotiefinale tegen OH Leuven. “Het zouden sowieso leuke wedstrijden worden tegen Beerschot, met dat vurige publiek. In mijn familie zijn er wel wat Antwerp-fans, maar zelf heb ik geen uitgesproken voorkeur.”
P
our son premier
transfert, le RWDM a
réalisé un beau coup
en s’attachant les services de Tracy Mpati, libre depuis la faillite de Lokeren.
Pour l’ancien back droit du
White Star et de l’Union, c’est
aussi un soulagement après
plusieurs mois d’incertitude,
lui qui avait dû s’inscrire
comme demandeur d’emploi
il y a quelques semaines.
Tracy, pourquoi avez-vous
accepté de rejoindre le RWDM ?
“Après mon passage à Lokeren, j’étais sans club et sans
salaire. Le RWDM est alors venu
avec une proposition concrète
et une envie affichée de me
faire jouer. S’ils me veulent,
c’est pour me faire jouer. Et
c’est exactement ce que je
cherchais, tout comme j’avais
envie de rester un footballeur
professionnel.”
Comment avez-vous vécu
ces derniers mois à Lokeren ?
“Ces derniers mois à Lokeren
ont été très difficiles à vivre,
que ce soit sur le plan mental
ou financier, puisque je n’ai
plus touché le moindre revenu
depuis janvier. Heureusement,
ma famille et mon entourage
étaient présents pour me soutenir.”
Après le White Star et l’Union,
vous voilà dans votre troisième
club bruxellois.
“C’est vrai qu’il s’agit d’un
retour à Bruxelles, proche de
mon domicile. Je sais aussi que
j’ai signé dans un club rival de
l’Union et que certains supporters unionistes sont mécontents. Certains diront aussi que
j’ai signé trop tôt, que j’aurais
dû attendre d’autres propositions, mais vu ma situation, la
crise que nous traversons
actuellement et après mon
aventure à Lokeren, ce n’était
pas une année où je pouvais
me permettre de faire un pari
sur mon avenir. Et comme les
défenseurs sont ceux qu’on
signe en premier, je me devais
d’étudier avec intérêt cette offre
concrète du RWDM.”
Quelles sont vos attentes
pour cette nouvelle saison
avec le RWDM ?
“Premièrement, je veux jouer
et avoir une stabilité financière,
ce qui m’a manqué ces dernières années. Mon aventure avec
Lokeren avait très bien débuté
puisque j’avais rejoint le club
en D1A et que je jouais. Et puis
je me suis blessé la saison
suivante, le club a rencontré de
grosses difficultés sportives et
financières, faisant de mon rêve
un cauchemar.”
Que faudra-t-il au RWDM pour
se faire une place en D1B ?
“C’est une série très exigeante, il faudra être prêt dès le
premier match car ce championnat ne vous laisse pas de
temps d’adaptation et tout
retard est difficile à rattraper.
La clé, ce sera la régularité.”
Le 2 e meilleur buteur de D1 amateurs débarque au RWDM
V.M.
Yadi Bangoura.Marquet M.
Le RWDM s’active sur le marché des transferts. Après Tracy Mpati ce mardi, c’est au tour de Yadi Bangoura, jeune joueur offensif de 23 ans, de débarquer du côté de Molenbeek. Il a signé pour deux ans, avec une année en option. Il s’agit d’un très beau coup de la part du club molenbeekois qui s’attire les services du meilleur buteur du FC Liège cette saison avec 14 buts. Il était d’ailleurs le deuxième meilleur buteur de la saison en Division 1 amateurs. « Je veux jouer plus haut la saison prochaine », a déclaré le nouveau joueur du RWDM.
Le système des licences de retour dans le giron de l’Union belge et la fin de la CBAS ?
FRÉDÉRIC LARSIMONT
Il y a quelques semaines, le Standard et Mouscron avaient été recalés par la Commission des licences.P.N.
Le débat autour de l’attribution des licences a connu une année particulièrement noire. Anderlecht qui passe entre les gouttes malgré les intérêts de Marc Coucke dans la tribune d’Ostende, le vrai faux feuilleton du refus opposé pour la forme au Standard, les latitudes obtenues par Ostende pour sa reprise, le bénéfice du doute accordé à Mouscron, les actions en justice intentées par Virton : tout ça ne fait plus très sérieux, aux yeux de l’opinion publique, jugent bon nombre de membres d’un Conseil d’administration de l’Union belge qui se réunira ce jeudi.
Magistrats indépendants
L’un des deux points à l’ordre du jour portera donc sur la mise en place d’un processus de réintégration du système des licences dans le giron fédéral. Géré jusqu’ici par la Pro League, le management des licences pourrait être révisé avec la création d’un système bicaméral au sein de l’Union belge qui ferait appel à des magistrats indépendants. La haute autorité de la Cour belge d’arbitrage pour le sport pourrait, du coup, être remise en question. Le système de nomination des trois juges est en effet jugé par beaucoup comme étant miné par des liens trop étroits de certains avec le football.
fonds de solidarité
Par ailleurs, l’autre point à l’ordre du jour concerne la somme d’1,25 million promise en guise de fonds de solidarité aux clubs professionnels. Un montant à prélever sur les 4,3 millions alloués par l’UEFA à l’Union belge mais qu’une erreur de communication a indûment placé dans le dossier Covid-19. Ces 4,3 millions ont déjà été investis dans le nouveau bâtiment fédéral de Tubize et il s’agit donc de trouver le moyen de débloquer la somme promise à la Pro League. Une avance sur les futurs gains des Diables rouges à l’Euro 2021 pourrait constituer une piste acceptable aux yeux du CA de la Fédération.
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