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Changement d’horaires
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L’Assemblée Générale de la Pro League, qui se tenait ce mardi, a validé plusieurs changements, notamment pour la Division 1B. S’il y aura un match de barrage entre le quinzième de D1A et le deuxième de D1B à partir de cette saison (NDLR: lire en page 19), il y a, aussi, du changement au niveau des horaires.
Ainsi, le match du vendredi soir reste bien au programme (20h), peu avant le premier match de D1A (20h45). Mais c’est surtout le week-end qu’il faudra s’habituer à de nouveaux horaires. Ainsi, le match du samedi 17h est abandonné. Il n’y aura plus qu’un match le samedi soir (20h45) et deux le dimanche. Le premier à 16h, comme cette saison, le second à 20h. Ce dernier refermant, au passage, le week-end foot en D1B.
Notons que le calendrier de la D1B sera dévoilé ce mercredi.

« Je suis en train de me réconcilier avec le football »
Felice Mazzù évoque ses premiers pas avec l’USG
VINCENT MILLER
Cela fait déjà un mois que l’Union a repris le chemin des entraînements. Un mois au cours duquel Felice Mazzù a appris à faire connaissance avec son groupe. L’entraîneur carolo revient sur ses premières semaines à la tête du groupe et n’élude pas non plus une question brûlante : celle des récents départs -ou annonces de départs- de joueurs marquants du club.
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Le 9 juin dernier, les joueurs saint-gillois ont débuté la préparation de la prochaine saison. À cette occasion, ils ont également découvert leur nouvel entraîneur : Felice Mazzù. Un coach particulièrement satisfait des premières prises de contact. « J’ai découvert un groupe très réceptif, très chaleureux et avec une bonne mentalité, qui a envie de travailler et d’atteindre l’objectif que tout le monde s’est fixé. Je suis vraiment très heureux d’être ici. D’ailleurs, cela faisait assez longtemps que j’avais perdu l’amour et la passion du football et ce, pour plusieurs raisons. Cela ne date pas de l’année dernière mais déjà d’un peu avant. Je suis en train de me réconcilier avec le football et je pense que le club y est pour beaucoup. Et quand je parle du club, j’évoque ici aussi bien le personnel que la direction ou encore les joueurs. J’avais besoin de retrouver un esprit et une ambiance comme ceux qui règnent ici. Cela me permet de m’épanouir. »
Au niveau purement sportif, Felice Mazzù a pu faire un premier état des lieux sur la forme et le niveau de ses joueurs après cette très longue interruption. « On n’en est vraiment qu’au début de la préparation. Mais malgré cela, je remarque que la plupart des joueurs ont bien travaillé durant la période de confinement. Pour cela, tout le mérite en revient au staff qui était en place avant moi. Certes, les joueurs ne sont pas encore au point mais ils sont déjà dans un bon état compte tenu de la situation. »
Contre le Crossing ce samedi
Le T1 saint-gillois a pu s’en rendre encore un peu plus compte ce week-end lors du team-building organisé à Jalhay. « Avec Chris O’Loughlin (NDLR : le directeur sportif), on a eu l’idée d’organiser ce mini-stage. Je pense que c’est indispensable de faire un team-building comme celui-là de temps en temps. D’après moi, la façon dont cela s’est passé équivaut à un mois d’entraînement. Car on a vu un groupe qui était très content d’être ensemble. Cela a créé des liens et des rapprochements. »
Ce team-building a également permis les présentations de l’attaquant très attendu, Deniz Undav, enfin arrivé à l’Union vu que le championnat de D3 allemande dans lequel il évoluait avec sa désormais ex-équipe du SV Meppen est terminé. Le buteur pourra ainsi normalement participer à la première rencontre amicale des Unionistes prévue ce samedi face au Crossing Schaerbeek. « Cela fait longtemps que les joueurs n’ont plus disputé un match. Mais cela fait encore plus longtemps pour moi. Pour cela, je suis assez excité mais je le vois simplement comme un match de préparation qui servira à donner du temps de jeu à tout le monde. »
Si la préparation sportive de l’Union semble se dérouler comme un long fleuve tranquille, en coulisses, la situation est par contre nettement plus agitée. En effet, après le départ du capitaine Pietro Perdichizzi pour Westerlo, nous apprenions ce week-end qu’Adrien Saussez, Kevin Kis et Nils Bouekou (dont le prêt n’est pas prolongé) étaient priés de se trouver un nouveau club. Une situation à laquelle réagit Felice Mazzù. « Cela a été une décision de la direction et du staff de ne pas continuer avec ces joueurs-là pour certaines raisons évoquées par le club (NDLR : Philippe Bormans, le CEO de l’USG, s’était expliqué dans notre édition de ce lundi). Quant aux rumeurs (NDLR : Federico Vega et Serge Tabekou, entre autres, sont courtisés par des clubs de D1A), il y en a dans tous les clubs et il faut vivre avec cela. Le seul problème, c’est que cette période de mercato va être très longue car elle se déroulera jusque début octobre. J’espère qu’on réglera tout cela le plus vite possible. »

L’Union pourra compter sur Brown et dévoile son calendrier
V.M.

Charlie Brown.RUSG
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Arrivé à l’Union le dernier jour du dernier mercato hivernal en prêt de Chelsea, le jeune attaquant Charlie Brown restera un an de plus au Parc Duden, toujours en prêt. L’élément offensif de 20 ans n’avait pas eu beaucoup l’occasion de se montrer durant ses premières semaines à l’Union puisque la pandémie de Covid-19 avait rapidement arrêté la compétition. Il aura au total été repris cinq fois dans le groupe. Deux fois il sera resté sur le banc, trois autres fois il sera monté au jeu. Il aura dès lors un plus long laps de temps pour faire ses preuves.
Un premier amical contre le Crossing
L’Union Saint-Gilloise a dévoilé le programme de ses matches amicaux des mois de juillet et août. Huit matches au total sont prévus et tous se dérouleront à huis clos. « Ces matches se dérouleront, que ce soit à domicile, à l’extérieur ou sur terrain neutre, à huis-clos afin de respecter les mesures sanitaires du gouvernement et le protocole de la Pro League », a ainsi expliqué le club saint-gillois qui disputera sa première joute amicale le 11 juillet face au Crossing Schaerbeek.
Le programme :
11/07 : Crossing – Union
15/07 : Genk – Union
18/07 : Tubize – Union
25/07 : Ostende – Union
01/08 : Mouscron – Union
05/08 : RC Lens (FRA) – Union
08/08 : NAC Breda (P-B) – Union
12/08 : Union – Patro Maasmechelen

Contre toute attente, l’Autorité belge de la concurrence a validé la relégation de Waasland-Beveren en D1B. La Pro League ne sera pas obligée de modifier le format de la D1A le 7 juillet prochain… mais peut encore le faire, si elle le souhaite.
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L’Autorité belge de la concurrence a rendu son verdict ce jeudi : la manière avec laquelle la Pro League a interrompu la saison 2019-2020 suite à la crise du coronavirus s’est déroulée « correctement ». Par conséquent, la réintégration de Waasland-Beveren, relégué car dernier après 29 journées disputées sur 30, n’est pas possible. Et de facto, la formule actuelle du championnat – 16 équipes + playoffs –, votée à 80 % par les clubs eux-mêmes le 15 mai dernier, devrait être maintenue. À moins d’un nouveau rebondissement lors de l’Assemblée générale du 7 juillet, mais il est désormais peu probable que la Pro League adopte une D1A à 18 ou 20 clubs. Elle n’est en tout pas forcée de le faire, ce qu’elle aurait pu franchement craindre.
Car cette décision de l’Autorité belge de la concurrence (ABC) est un peu inattendue : il y a un mois, l’auditeur de l’ABC avait considéré que reléguer Waasland-Beveren en D1B était « une décision ayant pour conséquence l’exclusion d’un concurrent et, dès lors, d’une décision restrictive de concurrence ». Le club waeslandien, qui militait pour l’annulation pure et simple de la saison 2019-2020, avait donc bon espoir d’être entendu par le Collège de l’Autorité belge de la concurrence… qui avait toute la liberté de suivre ou non l’avis de l’Auditorat. Mais selon la presse flamande, le fait que Waasland-Beveren ait refusé de disputer la 30 e journée (qui aurait pu sauver le club en cas de résultat favorable contre Gand) et fait le forcing pour une annulation totale de la saison n’a pas joué en sa faveur. Pour la Pro League, c’est un petit soulagement après des semaines de recours à l’encontre de ses décisions.
Dans un rapport de 130 pages, l’ABC a « estimé qu’elle ne pouvait pas réintégrer Waasland-Beveren dans le cadre d’une mesure provisoire car cela lui conférerait un avantage disproportionné » par rapport aux autres clubs. Direction la D1B donc pour le club du président Dirk Huyck… qui peut toutefois encore s’appuyer sur la Cour belge d’arbitrage pour le sport (CBAS) ! « En tant que club, nous espérons que la CBAS rendra un jugement correct et annulera ces décisions afin qu’une meilleure décision puisse être prise au sein de la Pro League », a expliqué le club waeslandien dans un communiqué.
Autre mauvaise nouvelle pour Waasland-Beveren ce jeudi : le club a annoncé avoir découvert un cas de coronavirus au sein de son noyau. Le joueur (dont l’identité n’a pas été divulguée) a été renvoyé chez lui pour une quarantaine de sept jours. Le match amical prévu samedi contre Malines a été annulé.

Début des tests physiques et succès pour les abonnements
V.M.

Après avoir repris le collier il y a deux semaines, l’heure est désormais aux tests physiques et médicaux du côté de l’Union Saint-Gilloise. Le 9 juin dernier, Felice Mazzù dispensait son premier entraînement à la tête de sa nouvelle équipe. Ce mardi, les tests physiques et médicaux ont débuté au centre d’entraînement des Saint-Gillois à Lier. Au programme, prise de sang, visite chez l’ostéopathe et tests avec les kinés. Le premier match amical, lui, est prévu le 11 juillet mais l’identité de l’adversaire des Unionistes n’a pas encore été révélée. Le 18 juillet, par contre, l’Union se déplacera au stade Leburton de Tubize pour un autre amical.
Ce mardi toujours, le club saint-gillois a annoncé avoir franchi le cap des 1.000 abonnés en vue de la saison prochaine. La première phase de vente des abonnements s’était déroulée entre le 10 et le 16 juin, réservée uniquement aux abonnés. La seconde, pour tout un chacun, a débuté le 17 juin et se terminera le 16 août, soit quelques jours avant le début du championnat.

Ferber au RFB : « Non, ce n’est pas un pas en arrière »
Ferber quitte l’Union pour les Francs Borains
F.MI.

Une nouvelle étape pour l’attaquant.DR
Un 20 e joueur, et non des moindres, a rejoint les Francs Borains. Plus besoin de présenter Roman Ferber qui, après Mons, Charleroi et Mouscron, poursuit sa tournée des clubs hennuyers en posant son sac à Boussu. Propriété de l’Union SG, le joueur de 27 ans veut profiter de ce prêt d’une saison pour se relancer.

Pour amener l’effectif de Dante Brogno au niveau de la Nationale 1, la direction du RFB cherchait un élément offensif. Une pointure, à vrai dire. Le passé s’impose puisque, ce vendredi, le club a annoncé l’arrivée de Roman Ferber, visiblement très heureux de retrouver une région qu’il connaît bien. Pour rappel, l’attaquant faisait partie du tout dernier noyau de l’histoire du RAEC Mons, lors de la saison 2014-15. C’est sur insistance de Didier Beugnies qu’il avait rejoint l’Albert où il fit rapidement l’unanimité. Passeur, finisseur, et même distributeur à certains moments, Roman respirait alors la confiance, au point de devenir le véritable chouchou des supporters.
Révélé au stade Tondreau, il arpenta ensuite les pelouses de l’élite nationale avec plus ou moins de réussite. En 2017, d’ailleurs, il redescendit d’un cran pour s’engager à l’Union SG (D1B). Trois ans plus tard, c’est donc encore un étage plus bas qu’il s’apprête à découvrir. Un pas en arrière ? Pas vraiment, à l’écouter : « Pour certains, cela pourrait poser problème. Pas pour moi », lance-t-il avec assurance. « Après une dernière saison en dents de scie, je veux avant tout retrouver du plaisir sur les pelouses et mériter un maximum de temps de jeu. Or, ici, au RFB, tout est réuni pour que je m’épanouisse à nouveau et que j’apporte satisfaction ».
L’attaquant sait que la tâche ne s’annonce pas simple, conscient que son statut d’ancien joueur de D1A et D1B risque d’engendrer une forme de pression. Mais il ne s’en formalise pas. « Je m’attends à ce que mes moindres faits et gestes soient analysés, passés au crible, mais je l’accepte. C’est comme ça dans le football. Et puis, j’ai désormais un entraîneur qui a un fameux vécu d’attaquant et de solides références en D1 sur son CV. Je compte bien profiter de ses précieux conseils. Ensuite, ce sera à moi d’apporter tout ce que je peux, tout ce que je dois ». Sa détermination devrait constituer un atout appréciable.Le volet sportif n’est pas en reste, donc, avec l’arrivée de Roman Ferber. « Il avait des propositions intéressantes ailleurs et aurait pu prendre un autre chemin, mais il a très vite accepté notre projet », expliquait encore Dante Brogno. « Il a le profil et la mentalité que nous recherchions. C’est aussi un homme de parole et de défi qui veut retrouver du plaisir après une saison compliquée. Il arrive à point nommé pour assurer l’équilibre du groupe ». Et de poursuivre : « Un entraîneur a parfois des demandes pas évidentes à exaucer. J’en profite pour saluer le gros travail des dirigeants pour réaliser ce « transfert ». À part le désirer dans mon groupe, je n’ai rien fait personnellement. À 27 ans, Roman a du métier et est en pleine force de l’âge. À moi, maintenant, de faire en sorte qu’il apporte le maximum sur le plan offensif. »

Le PTB dénonce
le “clientélisme” du PS. La nouvelle convention liant la commune
à l’École des jeunes de l’Union St
-gilloise
impose la citation de l’échevine
dans toute communication. J
eudi passé, le conseil

communal de Saint-
Gilles a voté la nouvelle

convention liant la
commune et l’École des jeunes
de l’Union saint-gilloise. Cette
nouvelle convention a pour but
de relancer une ASBL dont

l’image a été largement écor-
née ces derniers mois après des

révélations relatives à la ges-
tion controversée de son an-
cien président – et échevin mo-
lenbeekois des Sports – Abdel-
lah Achaoui (PS).

Cette nouvelle convention a
fait bondir le PTB local et son
conseiller communal Khalid
Talbi. Il dénonce “le clientélisme
de l’échevine des Sports Cathy
Marcus, qui fait comme si c’était
sa propre générosité qui était à

l’action, alors qu’il s’agit d’activi-
tés financées par la collectivité et

les contribuables”. De fait, dans
son article 12, cette convention
annonce “dans l’ensemble des
manifestations qu’elle organise,

l’ASBL s’engage à valoriser la pro-
motion de l’image, notamment

sportive, de la commune de Saint-
Gilles, en assurant de manière

systématique de l’emblème com-
munal et en reprenant la mention

‘avec le soutien de la commune

de Saint-Gilles et de Cathy Mar-
cus, échevine des Sports’ sur

tous les supports écrits, visuels et
audiovisuels qu’elle est amenée à
concevoir dans ce cadre.”
Autre point de rupture : le
manque de transparence de
l’échevine. “On nous fait signer
une nouvelle convention alors

que l’ancienne convention enga-
geait la commune à nous fournir

un rapport d’activité, un rapport

financier et un budget prévision-
nel, ce que nous n’avons toujours

pas reçu malgré nos demandes

répétées. Bref, on nous a de-
mandé de signer un chèque en

blanc. Ça m’a rappelé les prati-
ques peu transparentes d’il y a

quelques mois à l’ASBL Saint-
Gilles Sport”, poursuit le con-
seiller communal qui déplore

le fait que l’échevine ne répond

pas à ses demandes d’informa-
tions et “avait même organisé

une réunion des autres adminis-
trateurs sauf moi”, alors qu’il est

administrateur.

Enfin, l’élu PTB déplore la dis-
parition des missions sociales

de l’ASBL. “L’ancienne convention
engageait l’ASBL à respecter des

missions sociales, ce qui a dis-
paru dans la nouvelle convention.

De même que l’engagement d’or-
ganiser une école des devoirs.

Pour nous, le sport est un service

public où la vision sociale est im-
portante. Mais pour le million-
naire anglais qui possède le club,

il s’agit avant tout de réaliser des

profits sur les joueurs. La com-
mune loue son terrain 3 fois

moins cher qu’aux petites ASBL

sportives locales. De plus, la com-
mune investit de l’argent public

pour former une élite qui sera en-
suite vendue au club le plus of-
frant pour des bénéfices privés. Et

puis, la commune s’engage aussi
à mettre ses infrastructures en

conformité en fonction des nor-
mes qui lui seront imposées : va-
t-on faire payer les Saint-Gillois si

le club monte en niveau et qu’on

lui impose des normes d’infras-
tructures plus strictes ? C’est au

club privé d’investir là-dedans.”

Benjamin Lambot est prêt à relever un nouveau défi
Au Nea Salamis.
Au Nea Salamis. – DR
| PUBLIÉ LE 16/06/2020 À 16:37
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Actif cette saison au Nea Salamis Famangouste à Chypre, le Bruxellois Benjamin Lambot pourrait bien ne pas y poursuivre l’aventure.

« J’ai un contrat d’un an avec une saison supplémentaire en option mais le club n’a pas encore décidé de la lever. Nous sommes toujours en discussion mais je ne veux pas me retrouver dans la même situation que la saison dernière où je n’avais trouvé un club que le 15 juillet. Je préfère donc prendre les devants car beaucoup de gens pensent que je suis toujours sous contrat au Nea Salamis. Or, je ne veux pas laisser passer de belles opportunités qui pourraient s’offrir à moi. »

Toutes les portes semblent donc ouvertes pour l’ancien capitaine du Cercle de Bruges, formé à l’AFC Tubize. « Je suis ouvert à un retour en Belgique même si je sais que ce ne sera pas facile. En effet, j’ai 33 ans et, en Belgique, je pense que mon âge est un problème. Car il y a tellement de joueurs de qualité sur le marché que les clubs préfèrent souvent prendre plutôt un joueur de 25 ans. À l’étranger, j’ai l’impression que l’âge a moins d’importance, tant que physiquement on a encore le niveau… Je n’ai pas spécialement un pays de prédilection mais, c’est clair que j’ai bien aimé mon expérience à Chypre. J’ai apprécié ce côté méditerranéen moins stressant qu’en Europe de l’Ouest. Mais je ne serais pas contre non plus une expérience dans un club de D1B par exemple. »

« J’ai bien aimé jouer en D1B »
Et, bien évidemment, les regards se tournent alors directement vers l’Union Saint-Gilloise et le RWDM, les deux clubs bruxellois de la série. « La D1B est une division dans laquelle j’ai bien aimé évoluer. Le niveau augmente d’année en année. Si un club comme l’Union pourrait m’intéresser ? Évidemment car il s’agit d’un club avec de l’ambition et dans lequel il y aurait un beau défi à relever. »

Quoi qu’il en soit, Benjamin Lambot espère être fixé rapidement sur son avenir. « C’est actuellement la période des vacances mais, quand on ne sait pas de quoi sera fait son futur, on ne peut pas vraiment parler de vacances. Depuis plusieurs années, je ne reçois jamais de contrat de deux ans mais à chaque fois d’un an, malgré le fait que je fasse toujours mes preuves. Cela fait que je me retrouve à chaque fin de saison dans la même situation. »

Une situation qui -il l’espère- s’éclaircira d’ici les prochains jours. D’autant que le plupart des clubs pros ont repris, ou vont reprendre très prochainement, le chemin des entraînements.

LES AMICAUX DÉBUTERONT LE 11 JUILLET
Début de la 2 e semaine de préparation à l’USG

RUSG.Brussels – Laurent Lefebvre

Le 9 juin dernier, Felice Mazzù a dispensé son premier entraînement à la tête de l’Union. « Après avoir fait ou refait connaissance et s’être entraîné à trois reprises depuis mardi, notre équipe débute ce lundi sa deuxième semaine de préparation », a expliqué le club. « Cette semaine, l’équipe aura à nouveau droit à trois entraînements, dont le premier s’est tenu ce lundi à notre centre d’entraînement. Les autres seront programmés mercredi et vendredi, afin de reprendre le rythme. » Les amicaux débuteront le 11 juillet. Seule certitude : l’USG affrontera Tubize le 18 juillet. Les autres dates et adversaires n’ont pas encore été dévoilés par le club.
Le programme
23/06 : début des tests médicaux
11/07 : premier match amical
18/07 : Tubize-Union au stade Leburton
21-22-23/08 : week-end du début de la D1B.

CBAS, ABC, TPI : LES « NOUVEAUX CONCEPTS » TACTIQUES À LA MODE CE PRINTEMPS
Des recours à la pelle

Mettant au frigo tous les modèles de jeu, la crise du coronavirus a donné libre cours à une nouvelle tactique sur tapis vert : les recours « multi-juridictionnels ». Le printemps est devenu la saison des recours puisque la Commission des Licences donne son verdict au début du mois d’avril… et la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport (CBAS) est le chemin obligé pour les recalés.
Mais avant même la date-butoir, Virton avait déjà sorti dès le 26 mars l’artillerie juridique devant la CBAS pour contester la stricte application du règlement dans un contexte de crise qui bouscule tous les repères… alors que le dossier du club n’était pas vraiment dans les rails balisés par la Commission. Le 8 avril, la Commission a donc recalé la moitié de la D1B (Virton, Roulers, Lommel, Lokeren) et trois clubs de D1A (Ostende, Mouscron et le Standard) et Seraing (candidat à la D1B en cas de perte de licence d’un club). « Tous, tous, tous à la CBAS » était le nouveau refrain à la mode.
Westerlo s’en mêle
« Voir autant de club devant la CBAS n’est pas vraiment une surprise », nous confie Pierre-Yves Hendrickx (SC Charleroi). « Chaque saison, le dossier à fournir est de plus en plus pointu, c’est un bien pour le football, surtout que l’équité est la règle numéro 1. Chaque année, de nouvelles questions ou des demandes de documents résultent des constats de manquements ou de manœuvres tentées par certains les années précédentes… »
Virton ajoute un autre acronyme le 19 avril : place à l’ABC pour « Autorité Belge de la Concurrence » toujours pour les mêmes raisons que la première procédure devant la CBAS. Avant l’AG finale (?) de la Pro League, cette même CBAS octroie la licence à Lommel, au Standard, à Ostende, à Mouscron, à Seraing mais recale Virton et Roulers. Lokeren était entre-temps tombé en faillite. Le 12 mai, Virton ajoute une troisième procédure avec une demande en dommages et intérêts à hauteur de 15 millions d’euros…
Mais l’AG du 15 mai et les conséquences qui en découlent (Waasland-Beveren relégué, une D1A maintenue à 16 clubs, nécessité de jouer la finale retour en D1B) déclenchent l’avalanche : Waasland-Beveren veut annuler sa rétrogradation (l’Auditorat de l’ABC lui a donné raison avant une audience le 17 juin), veut faire annuler l’AG de la Pro League par la CBAS (séance le 23 juin) et entame une procédure devant le tribunal de Première Instance de Bruxelles contre l’attribution… par la CBAS de la licence de Mouscron. OHL et le Beerschot sont intéressés par l’action du club waeslandien devant la CBAS et contestent la modification du règlement pour autoriser les nouveaux joueurs à disputer la finale retour en D1B. Mais la FIFA serait prête à mettre son grain de sel à ce sujet. Du coup, Westerlo estime que l’AG du 15 mai est caduque…
Même Mehdi Bayat est ciblé, directement ou indirectement, par certaines procédures (Antwerp et Roland Duchâtelet) en raison de sa double casquette (SC Charleroi et Union belge). « Je dirais que cela fait partie de la fonction mais ce n’est absolument pas juste », poursuit Pierre-Yves Hendrickx. « J’ai été contre sa candidature parce que je savais que ce serait néfaste au club. De plus, ce qui se passe est d’une injustice et d’une mauvaise foi incroyables car tout ce qui a été voté à la Fédération ou à la Pro League a fait l’objet d’un vote et de mandats clairs et précis. »
« le juridique prend Trop de place »
Et pendant ce temps-là, les autres clubs doivent tenter de préparer la prochaine saison.
« Depuis le premier jour, Charleroi a affirmé qu’il fallait tout faire pour jouer la 30 e journée et la finale de la Coupe », confie Pierre-Yves Hendrickx. « La situation sanitaire et le contexte ont donné une autre orientation. Mais tous ces recours sont épuisants et ne sont pas honnêtes. Le juridique prend trop de place chaque année en mai et ce n’est pas normal ce nouveau sport de tout contester, même ce que l’on a voté ! On manque clairement de respect envers l’institution Pro League et les personnes sachant penser dans l’intérêt du football et non dans celui de leur club. Aurait-on pu éviter cela le 15 mai ? Non, c’est devenu un sport et une spécialité de certains avocats. Tous les jours, on se demande ce qui va encore être imaginé ou remis en cause. D’un autre côté, on reprend le 8 août et notre métier est de jouer au foot et d’organiser tout cela. Comme le Covid disparaît, on espère même jouer avec du public dès le début. Soyons optimistes ! »