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Un sacré programme
attend l’Union. Le Crossing était le premier match amical
de la pré-saison. Il y en aura trois autres face
à des clubs de D1A d’ici fin juillet. L’ aventure de Felice
Mazzù avec l’Union
n’aura pas commencé de la
meilleure des manières. Battue 1-0 par le Crossing Schaerbeek (D3 ACFF), la formation
Saint-Gilloise a montré qu’elle
avait du pain sur la planche
dans les semaines à venir. “Je
ne suis pas mécontent de tout
car il y a eu du positif malgré la
défaite. Il est impossible de tirer
des conclusions d’autant que
tout le monde n’a pas joué à son
poste”, expliquait le T1 carolo.
Physiquement, les joueurs
étaient dans le dur. Normal,
dira-t-on, avec tout ce qu’il
s’est passé lors des derniers
mois. 136 jours après leur dernière apparition en compétition, les Unionistes ont montré à maintes reprises qu’ils
n’avaient pas encore le petit
coup de reins supplémentaire, qu’ils ne surclassaient
pas les joueurs du Crossing
dans les duels et, surtout,
qu’ils n’avaient pas la lucidité
nécessaire pour conclure les
occasions créées.
Il faudra bosser dur dans ce
début de préparation pour retrouver tous ces petits ingrédients qui feront la différence
plus tard. “On sort d’une semaine très compliquée avec
trois doubles entraînements. Ce
premier match était surtout
pour reprendre le rythme. On
doit acquérir ce rythme et travailler les automatismes pour
progresser”, avançait Anas
Hamzaoui.
Son pote Ismaël Kandouss,
qui a réalisé une bonne copie,
se voulait plus positif : “J’ai eu
de bonnes sensations, ça fait
plaisir. On a vu par moments
qu’on avait encore quelques
bons automatismes. On s’est
créé pas mal d’occasions mais
on devra encore travailler la finition, les courses et les appels”.
Le milieu de terrain, emmené par le duo Nielsen-Mehlem, a fait l’unanimité. La défense, elle aussi, a également
montré des signes de solidité.
Les attaquants, eux, doivent
encore s’accorder.
Pour s’aguerrir, les joueurs
devront répéter cela lors des
prochaines confrontations.
Cela tombe bien ! Le club ira
défier Genk ce mercredi, puis
Eupen (18/07) et Ostende
(25/07). Un sacré programme. Union saint-gilloise
Lapoussin joue une période,
Moris reste en tribune
Pour l’amical face au Crossing
Schaerbeek, Loïc Lapoussin et
Anthony Moris étaient bel et bien
présents avec le groupe saintgillois. Le médian offensif français
a pu bénéficier de 45 bonnes minutes, contrairement au gardien
luxembourgeois, qui, lui, n’était finalement pas sélectionné sur la
feuille de match. Seb. F.
Teuma touché au genou
Le milieu de terrain, monté pour la
seconde période de la rencontre, a
reçu un coup direct sur le genou.
Le Français, qui se tordait de douleur, a dû sortir sur blessure à quelques minutes du coup de sifflet final.

Une montée en puissance attendue
Pour la première de Felice Mazzù, l’Union a trébuché face au Crossing Schaerbeek (1-0)
S.HE.
Défaits par le Crossing Schaerbeek lors de leur premier amical, les Saint-Gillois ont encore un bon mois pour emmagasiner les préceptes de Felice Mazzù, qui retrouvait le terrain après huit mois d’inactivité.
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Après un peu plus d’un mois de préparation, l’Union SG avait enfin l’occasion de retrouver les sensations d’un match de football. En affrontant le Crossing Schaerbeek, pensionnaire de D3 amateurs, l’occasion était belle de voir les premiers pas de Felice Mazzù en tant que coach à la tête des Saint-Gillois. Et s’il avait espéré un meilleur résultat (NDLR : défaite 1-0), le Carolo était, à l’image de son groupe, content de retrouver le terrain. « Quand on est à l’arrêt pendant huit mois en tant que coach, et que cela reste une passion, oui, cela fait du bien de pouvoir à nouveau porter ce costume », souriait-il. « J’espère, maintenant, que les résultats seront meilleurs à l’avenir. »
Des nouveaux intéressants
Et pour cause : l’Union SG n’a pas trouvé la faille face à une formation schaerbeekoise très accrocheuse et qui a fait fi de la différence de niveau présente sur le papier. « J’ai vu du positif et du négatif. Cela fait partie d’une préparation. Lorsque l’on fait jouer tout le monde, certains doivent évoluer hors position, n’ayant, dès lors, pas de points de repères. »
Une chose est déjà acquise : Felice Mazzù pourra se reposer sur son duo Mehlem-Nielsen qui a, déjà, paru très affûté, un nombre incalculable de ballons transitant par leurs pieds en première période. Le mentor des Bruxellois aura également pu voir à l’œuvre les transfuges estivaux. Lynen, aligné au back droit pendant 65 minutes, deviendra une solide doublure pour Vega (NDLR : blessé), tandis qu’Undav, qui a retrouvé le groupe il y a peu, sera un numéro 9 de choix. Solide dos au but, il lit d’ailleurs bien le jeu et est passé tout proche d’inscrire son premier but pour l’Union. Enfin, Burgess, apportera son expérience et sa taille au sein d’une défense qui est l’un des chantiers de Felice Mazzù. « Mais il est trop tôt pour porter des jugements. Nous avons notamment permis à certains jeunes de jouer afin qu’ils prennent de la bouteille, forçant certains à jouer à une position qui n’est pas la leur. Le jugement sur les performances, on le tirera bien plus tard. »
Des transversales de derrière
Dans son projet de jeu, Mazzù place en effet ses défenseurs dans un rôle clé, comme on a déjà pu le voir ce samedi. En première période, Van Der Heyden et Kandouss ont, à plusieurs reprises, tenté de casser les lignes à travers de longues transversales. « Le coach nous demande d’énormément jouer vers l’avant, tantôt de manière verticale, tantôt horizontalement », clamait d’ailleurs Ismaël Kandouss, le défenseur central unioniste. « Il veut du rythme dans le jeu et, à ce niveau-là, nous sommes les premiers relanceurs. Il souhaite que nous partions de l’arrière pour créer la différence. Il faut, donc, pouvoir voir les appels, notamment des ailiers, et distiller les ballons au bon moment. »
Une première touche apportée par Felice Mazzù qui dispose, encore, d’un bon mois pour transmettre les préceptes qu’il souhaite voir dans le jeu saint-gillois. « Nous allons devoir progresser sur notre concrétisation, parce que nous avons hérité de pas mal d’occasions », concluait d’ailleurs Kandouss.

Le RWDM place ses premières bases
Les Molenbeekois ont affiché de bonnes choses ce mercredi face à Malines
S.HE.
Une semaine après avoir entamé sa préparation à la nouvelle saison, le RWDM disputait sa première joute amicale face à un adversaire de choix, le KaVé Malines.
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Malines 1
RWDM 1
Les buts : 23 e csc ( 0-1), 51 e Togui ( 1-1).
RWDM 1 re mi-temps : Sadin, Mpati, Libert, Ruyssen, Abderrhamane, Rommens, Mbu, Walbrecq, Dequevy, Guillaume, Bari.
RWDM 2 e mi-temps : Sadin, Meddour, Fabre, Ruyssen (75 e Libert), Boujouh, Garlito, Mbu (80 e Ndosimau-Masisa), Lavie, Bari (85 e Guillaume), Ly, Bangoura.
Sur la pelouse en herbe du RCS Brainois -le terrain neutre choisit par les Malinois en plein stage à Tubize –, les Molenbeekois avaient l’occasion de se tester et, surtout, de retrouver le rythme d’un match de football. « Ce qui est l’objectif premier », avait d’ailleurs prévenu Laurent Demol, le coach molenbeekois, en prélude de la rencontre.
Et fort logiquement, une grande revue de l’effectif a eu lieu, 19 joueurs ayant bénéficié d’un temps de jeu plus ou moins égal. Le RWDM a ainsi profité de ce premier amical pour tester deux joueurs. L’élément offensif Bilal Bari (formé à Lens), aligné en pointe en première période et en soutien d’attaque en seconde, et Reginald Mbu (libre et formé au LOSC), placé en milieu défensif.
« Le RWDM ne se laissera pas faire »
Si en première période c’est Malines qui dictait le rythme, l’inusable De Camargo poussant Sadin à plusieurs belles parades, ce sont les Molenbeekois qui ouvraient la marque, Thibaut Peyre, l’ancien défenseur de l’Union, déviant un centre de Walbrecq dans ses propres filets. Au retour des vestiaires, une erreur de Ruyssen -très solide dans les duels en première période- permettait au KaVé d’égaliser. Une superbe retournée de Boujouh (75 e ) obligeait Bouzian à se détendre, ne changeant cependant pas le score de la rencontre. « Sur le plan collectif, nous avons pu plancher sur les bases défensives que nous souhaitons mettre en place. Au niveau du bloc équipe, j’ai vu des choses très intéressantes ! Nous n’avons pas hésité à mettre le pied, et c’était nécessaire », jugeait Laurent Demol. « En D1B, on ne nous laissera pas jouer tranquillement et nous devrons nous battre sur chaque ballon. Ce qui est certain, c’est que le RWDM ne sera pas une équipe qui se laissera faire. »
Au-delà du résultat (1-1), c’est avant tout la performance des transfuges qui était passée au crible. En première période, aligné au back droit, Tracy Mpati a bien tenu son rang face à un Storm très remuant, tandis que Nicolas Rommens s’est montré très à l’aise devant la défense, n’hésitant pas à faire parler son physique. Quant à Houssen Abderrhamane, qui a évolué 45 minutes au back gauche, il s’est montré intransigeant et n’a jamais hésité à apporter le surnombre offensivement sur son flanc. « Après trois mois d’inactivité, on ne peut pas juger des joueurs sur 45 minutes », pointait Laurent Demol à l’issue du match. « Il n’y aura aucun jugement définitif. Le but était avant tout de voir le contenu et la débauche d’énergie qu’on était capable de mettre face à une équipe de D1A. »
Au retour des vestiaires, ce sont Corenthyn Lavie, aligné en tant qu’ailier droit, et Yadi Bangoura, en pointe, qui recevaient leur chance, sans grand éclat.

Il est tout beau, le calendrier que nous vous présentons en pages suivantes. Mais sous réserve car il sera peut-être bientôt jeté à la poubelle. Ou pas. en tout cas Waasland-Beveren a gagné une bataille importante. Mais pas encore la guerre…
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1. La CBAS invalide
les décisions prises le 15 mai
Ça ne pouvait pas tomber plus mal pour la Pro League, toute fière d’avoir présenté son calendrier en début d’après-midi. Dans la soirée, la CBAS invalidait les décisions de l’AG du 15 mai. Ça ne signifie pas formellement qu’elle estime que Waasland-Beveren ne doit pas descendre. Simplement, elle dit, sur la forme, que l’AG n’a pas été organisée réglementairement (car convoquée trop tardivement, avec un ordre du jour encore modifié en dernière minute), et que l’on a laissé une chance à un club de monter (le Beerschot ou l’OHL) et pas à un autre de ne pas descendre (Waasland-Beveren, qui aurait pu se sauver, lors de la 30 e journée, à la double condition qu’il batte La Gantoise et qu’Ostende s’incline au CS Bruges). Bref, tous les votes du 15 mai sont annulés. Et donc, actuellement, le FC Bruges n’est pas champion, Waasland-Beveren ne descend pas et les autres décisions (faire jouer la finale retour de D1B, les diverses compensations financières) sont gelées. Même la distribution des tickets européens pourrait être remise en question…
2. La Pro League
se réunit en urgence
La CBAS a donc provoqué le chaos alors que le Collège de l’Autorité Belge de la Concurrence venait, lui, de valider la relégation de Waasland-Beveren, même si, le 24 juin, son Auditorat avait prôné une D1A à 18 clubs ! L’imbroglio est total et le nouveau Conseil d’Administration de la Pro League va se réunir en urgence ce jeudi à 14h. « Nous prenons note de la décision et aucun commentaire ne sera fait avant le CA », a déclaré la Pro League, dans un communiqué, pendant que ses avocats planchaient déjà sur le sujet. En coulisses, une source proche du dossier s’étonnait : « Sur le fond, on ne peut pas comparer la décision de maintenir la finale retour de D1B, où tout doit se jouer, avec la D1A où 29 journées sur 30 ont été jouées, soit 96 % des matches, ont eu lieu. »
3. Que peuvent décider
le CA et l’AG ?
Le CA de la Pro League peut tenter d’avancer dans ce dossier pour le moins épineux, mais, pour prendre une vraie décision, il faudra une nouvelle AG qui, selon l’avocat de Waasland-Beveren, ne pourrait pas avoir lieu, légalement, avant le 24 juillet. Soit à 15 jours du coup d’envoi du championnat ! Cette AG pourrait décider de faire jouer la 30 e journée. Mais les joueurs déjà partis ne pourraient évidemment pas la disputer, et les nouveaux ne seraient pas qualifiés. Et les enjeux seraient énormes, la 2 e , la 3 e et la 4 e places pouvant changer de titulaire entre La Gantoise, le SC Charleroi et l’Antwerp ! Et puis, si cette solution avait été un moment envisagée, le monde convenait que ce n’était pas raisonnable. Le plus probable est que l’on revote… de la même manière que le 15 mai, mais en respectant mieux la forme et le fond, en motivant mieux les décisions. Mais attention, rien ne dit que le vote ne pencherait pas, cette fois, vers une D1A à 18 clubs. Et, dans ce cas, le calendrier serait prêt, ainsi que Nils Van Brantegem nous le disait dans nos éditions de mercredi. Mais qui de la D1B, qui se retrouverait avec 6 clubs, seul un septième (le Lierse) possédant la licence nécessaire pour monter de Nationale 1 ?
4. Les exemples français
et hollandais
Même si on ne se hasardera à aucun pronostic, l’issue la plus probable paraît bien être celle d’un vote confirmant une D1A à 16, mais mieux ficelé. Comme c’est arrivé en France où le Conseil d’État, la plus haute juridiction du pays, avait conseillé à la Ligue de revoir sa position sur les relégations de Toulouse et Amiens. Elle avait revoté de la même façon (en prolongeant une convention stipulant que le championnat devait se jouer à 20 et non à 22) et c’était passé comme une lettre à la poste, alors qu’on n’avait joué que 28 journées sur 38. Et aux Pays-Bas, où il a été décidé d’une saison blanche (ni montants ni descendants), le Tribunal avait débouté Cambuur et De Graafschap, privés de montée, estimant que « La fédération avait le droit de prendre cette décision. » Et chez nous ? On n’ose plus jurer de rien…