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Teuma absent plusieurs semaines
Sorti blessé face au Crossing Schaerbeek, suite à une blessure au genou, Teddy Teuma devrait être écarté des terrains pendant plusieurs semaines et louper l’entame de la saison, son retour n’étant prévu que pour le mois de septembre. Il rejoint Pocognoli et Lorbek à l’infiremerie. Mehlem, sorti blessé lors du dernier amical unioniste, suit un programme adapté tandis que Hamzaoui, sorti prématurément à Eupen, s’est entraîné normalement cette semaine. L’Union se rendra à Ostende ce week-end pour son quatrième match amical de sa préparation. Un match qui sera, pour rappel, à huis clos.
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Thomas Christiansen nommé sélectionneur du Panama
Belga
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L’ancien entraîneur de l’Union Saint-Gilloise Thomas Christiansen, 47 ans, a été nommé sélectionneur du Panama, ce qui sera sa première expérience à la tête d’une équipe nationale, a annoncé la Fédération panaméenne de football (Fepafut).
Le technicien hispano-danois, qui compte deux sélections avec l’équipe d’Espagne, aura pour mission de qualifier le Panama pour le Mondial 2022 au Qatar, a expliqué la fédération dans un bref communiqué publié mercredi sur son site internet.
La « Marea Roja » (« Marée rouge »), surnom de la sélection panaméenne, a disputé son premier Mondial en 2018 en Russie, sans parvenir à s’extirper de la phase de groupes. Le Panama avait affronté la Belgique en match d’ouverture du groupe G avec une défaite 3-0.
Christiansen, qui succède à l’Argentin Américo Gallego, démis de ses fonctions, était l’entraîneur de l’Union Saint-Gilloise la saison dernière. Arrivé durant l’été 2019, il n’avait pas réussi à qualifier le club bruxellois pour la finale de la D1B. Il avait été remercié fin mai par l’Union qui a choisi Felice Mazzù pour lui succéder.
Il avait aussi entraîné Leeds United (2017-2018) et l’Apoel Nicosie qu’il a guidé au titre de champion de Chypre en 2017.
En tant que joueur, cet ancien attaquant a évolué au FC Barcelone, sans réussir à s’imposer en équipe première. En Espagne, il a ensuite notamment joué sous les couleurs du Racing Santander, du Real Oviedo et de Villareal.
Christiansen a achevé sa carrière en Allemagne à Hannovre (2003-2006) après un passage également à Bochum (2001-2003) où il a sans doute effectué sa saison la plus aboutie. Il avait terminé co-meilleur buteur (21 buts) de l’exercice 2002-2003 avec l’attaquant brésilien du Bayern Munich Giovane Elber.
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Virton pourrait bloquer le championnat… deux jours avant la reprise
STÉPHANE MARCHESANI
Le passage de Virton en D1B ne sera pas resté inaperçu…Belga
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Nous vous annoncions la semaine dernière que l’Excelsior Virton pouvait bloquer le début des championnats allant de la Division 1A à la D2ACFF, ainsi que la Coupe de Belgique. Pour rappel, le club gaumais multiplie les recours depuis l’arrêt des compétitions pour tenter de récupérer une licence pro qui lui a été refusée par la commission des licences.
Après des passages infructueux devant la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport puis l’Autorité Belge de la Concurrence, le club a demandé à repasser devant la CBAS en tenant compte des remarques de l’ABC. Requête acceptée puisque le matricule 200 repassera devant la CBAS en vidéoconférence le 4 août sur le coup de 14 heures.
Dès lors, l’Excel avait annoncé vendredi dernier assigner l’Union belge et la Pro League en référé pour obtenir le report des championnats de D1A, D1B, Nationale 1 et D2 ACFF ainsi que de la Coupe de Belgique, soit toutes les compétitions auxquelles les Gaumais seraient susceptibles de prendre part.
De plus, afin d’être certain que la Fédération respecte une éventuelle décision du tribunal allant dans leur sens, les avocats de Virton réclament une astreinte de cinq millions d’euros par journée disputée malgré une éventuelle interdiction. Bref, le club propriété de Flavio Becca risque de fameusement perturber une reprise du football déjà rendue compliquée par la situation sanitaire dans le pays. Ce jeudi matin, les Virtonais se sont présentés au tribunal de première instance de Bruxelles pour évoquer les suites à donner à cette démarche. « Le juge a décidé de fixer une date pour l’audience et ce sera le 6 août prochain », précise Maître Martin Hissel, un des avocats du club.
Un passage qui se fera donc deux jours après la comparution de l’Excelsior devant la CBAS mais surtout deux jours avant le coup d’envoi de la D1A, prévu le samedi 8 août avec un premier choc entre le FC Bruges et le SC Charleroi ! La décision d’éventuellement reporter le début de la compétition pourrait donc tomber quarante-huit heures avant le lancement de la saison 2020-2021.
À côté de ça, un autre épisode rocambolesque n’est pas encore terminé. En effet, ce dimanche (16h) est supposé se jouer le fameux Virton – Beerschot annulé en janvier dernier. Or, les Virtonais ne s’entraînent plus depuis mars et, si le club a demandé l’annulation de ce match inutile, il n’a encore eu aucune réponse de la Fédération ou de la Pro League.
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Sans surprise, le Conseil National de Sécurité a refroidi les espoirs de voir les supporters revenir en nombre dans les stades de la Pro League. 400 personnes maximum ou des blocs de 400 personnes comme le protocole transmis la semaine passée par La Pro League en faisait mention ? La question va être posée aux autorités.
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La déception était palpable dans la voix de Stijn Van Bever, porte-parole de la Pro League et personne de référence pour le dossier Covid. « C’est un coup dur mais l’absence de décision la semaine passée n’était pas un bon signe. Maintenant, il faut attendre l’arrêté ministériel… »
1Le protocole n’est pas
caduc, il reste la
référence de travail
Mercredi, la Pro League se voulait encore optimiste suite à la réunion en vidéo-conférence avec les 24 clubs. « La Pro League, ses clubs et ses partenaires techniques ont pris, entre-temps, toutes les mesures nécessaires pour permettre, un nombre limité de spectateurs dans les stades qui pourront dès lors y assister dans les conditions les plus sûres », précisait le communiqué.
L’annonce du CNS annule-t-elle tout ce travail en amont ? « Non. Le protocole soumis aux experts est revenu sans la moindre objection », précise Stijn Van Bever. « L’outil de travail existe : nous étions déjà prêts maintenant, nous le serons encore plus quand la prochaine phase de déconfinement sera enclenchée (NDLR : pas avant le 1 er septembre). »
Le protocole préconisait notamment l’entrée et la sortie séparées des supporters (selon un certain timing si nécessaire), le port du masque (distribués ou vendus par les clubs) pour rejoindre sa place désignée à l’avance et différente de la place renseignée sur l’abonnement, des supporters sanctionnés s’ils ne respectent pas les consignes, l’absence des supporters visiteurs (hormis la délégation officielle), la fermeture des stands nourritures et boissons 15 minutes avant la fin du match… « Nous l’avons voulu très sévère pour montrer notre volonté, notre persévérance et notre souci du détail. Nous ne demandons pas de traitement particulier mais des aménagements adaptés à nos structures. »
Dans son protocole (où la phase 5 était d’application), la Pro League évoquait les tribunes d’un stade comme une juxtaposition de plusieurs événements de 800 personnes. Peut-on raisonner de même avec 400 personnes et déroger à la règle pour les événements de masse ? « Oui mais il faut l’approbation des autorités », tempère Stijn Van Bever. « Ce sera à nous de voir combien de blocs il est possible d’avoir », note Pierre-Yves Hendrickx, le directeur administratif du SC Charleroi. « Et il faudra tenir compte des directives de la Pro League, de celles du CNS, mais aussi de celles du bourgmestre. Nous avons une grande réunion mardi matin avec le bourgmestre de Charleroi afin de voir ce qu’il en sera. Notre premier match à domicile n’étant que plus de deux semaines plus tard, cela dépendra forcément de l’évolution de la situation »
2400 supporters :
cela vaut-il le coup et
comment les choisir ?
À Mouscron, dépasser les 800 supporters ne semblait pas envisagé. Pour Brigitte Aubert, la bourgmestre de Mouscron qui a une formation médicale, rien n’est décidé car les mesures d’aujourd’hui ne sont pas celles de demain. Des contacts sont en cours avec le club mais elle ne prendra aucun risque à ce sujet. Au Standard, jouer à huis clos contre le Cercle était déjà dans l’air avant ce CNS… et une dérogation n’est pas vraiment à l’ordre du jour pour le bourgmestre Willy Demeyer… qui n’a pas été sollicité en ce sens. À Anderlecht, le bourgmestre Fabrice Cumps a eu une réunion ce jeudi après-midi avec le club et communiquera ce vendredi sur les mesures pour les deux matches en août. Le club a prévu une réunion avec les fans le 5 août et espère tout de même 3000 personnes.
Une reprise à huis clos le 8 août pourrait se matérialiser. « 400 personnes dans un stade de 10.000 ou un huis clos, c’est quasi la même chose », constate Stijn Van Bever. « Les clubs vont devoir répondre à deux questions : organiser un match pour 400 personnes – et même un huis clos a un coût – vaut-il le coup et comment choisir les supporters quand on a des milliers d’abonnés ? »
La finale de la Coupe FC Bruges-Antwerp étant à huis clos, le premier match concerné est OHL-Beerschot le 2 août. « Nous comprenons la situation mais je reste persuadé qu’assister à un match de foot avec notre protocole est moins risqué que faire ses courses Rue Neuve ou se promener sur la digue à la mer. Cette reprise du championnat est la plus attendue de l’histoire avec des supporters privés de leurs favoris depuis plusieurs mois… C’est dommage », résume Stijn Van Bever.
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LE COACH DE SAINT-JOSSE SERA COORDINATEUR DU FOOT À 8 POUR LES ÉLITES ET LES IRIS
Ahmed Rami débarque à l’Union SG
V.M.
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Le mercato ne concerne pas toujours que les jeunes mais également les formateurs. En effet, Ahmed Rami, coach de la P1 de Saint-Josse et responsable de la Brussels Football Academy, officiera, en plus, à l’Union Saint-Gilloise la saison prochaine. Il devient le coordinateur pour les Élites et les Iris du foot à 8 (jusqu’au U12 pour les Élites et U13 pour les Iris). « J’ai beaucoup d’espoir, en tant qu’amoureux du football bruxellois de faire en sorte de pouvoir amener un maximum de jeunes de tous les horizons dans ce club prestigieux qu’est l’Union Saint-Gilloise. Ceci afin qu’ils ne doivent plus s’éloigner de Bruxelles et aller jouer, par exemple, à Malines ou OHL. J’ai également la chance de bien connaître ces séries Élites et Iris car les jeunes de mon académie y évoluent avec leurs clubs et je vais régulièrement les voir jouer le week-end. Car certains jouent par exemple pour Saint-Trond, OHL ou Anderlecht. »
DIFFÉRENTES CASQUETTES
Ahmed Rami sera donc bien occupé dès la reprise des entraînements des jeunes Unionistes prévue le 27 juillet vu qu’il conservera ses deux autres activités.
« J’ai toujours eu l’habitude de gérer ce genre de situations », explique-t-il. « Cela fait quatre ans que je cumule les casquettes dans les différents clubs où je suis passé comme le Crossing et le RC Schaerbeek ou encore El Hikma. Je continuerai donc à m’occuper de mon académie située à Haren et qui permet à des jeunes d’avoir des spécifiques de qualité donnés par un staff compétent. Et par le travail nous obtenons de très beaux résultats lors des tournois et régulièrement nous sommes contactés par les clubs nationaux pour recruter tel ou tel enfant. Et en parallèle, je m’occuperai également de l’équipe première de Saint-Josse. Nous avons d’ailleurs repris les entraînements ce lundi 13 juillet et attendons désormais avec impatience notre premier vrai test de la saison, le premier tour de la coupe de Belgique. »
À cette occasion, les Tennoodois se déplaceront le dimanche 9 août sur la pelouse du Standaard Meerbeek (P3).
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LE MILIEU OFFENSIF REJOINT L’UNION SG
Collin à la poursuite du temps perdu
S.HE.
Un nouveau défi.JV
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Promis à un bel avenir, Antoine Collin a vu son évolution prendre du plomb dans l’aile ces derniers mois, de nombreux soucis physiques venant s’en mêler. Formé à Anderlecht, le médian offensif évoluait depuis trois ans à Gand avant de choisir de rejoindre la réserve de l’Union SG. « Avec l’optique d’atteindre l’équipe première », relatait-il, heureux de revenir à Bruxelles. « Ma dernière saison à Gand fut compliquée. J’ai connu des soucis à la cheville, mais également au bassin. Ce dernier était bloqué et j’ai passé plus de temps chez le kiné et l’ostéopathe que sur les pelouses. J’ai donc faim de terrain… »
Du haut de ses 18 ans, Antoine Collin aspire dès lors à faire son trou et, comme de nombreux jeunes, à devenir professionnel. « J’estime avoir les qualités pour progresser et m’ouvrir les portes du monde du foot professionnel. Mes qualités sont présentes, mais je suis aussi conscient de mes défauts. Par le passé, on me reprochait de ne pas avoir une bonne mentalité. Je reconnais que j’ai connu des moments difficiles mais, aujourd’hui, c’est du passé. Je suis motivé à réussir et l’Union m’offre cette opportunité. »
Reste que le milieu de terrain est relativement bien bouché du côté saint-gillois. « À moi de convaincre le coach de la réserve et, pourquoi pas, le coach de l’équipe première. J’ai passé huit ou neuf ans à Anderlecht avant d’aller à Gand, je sais ce que travailler et tout donner veut dire. »
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Entre travail et rigueur à Eupen
S.HE.
Belga
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Après le Crossing Schaerbeek et Genk, l’Union Saint-Gilloise croisera la route d’Eupen ce week-end. Un adversaire coriace, mais qui, sur papier, se veut moins fort que les Limbourgeois, permettant, sans doute, aux Bruxellois de mettre en pratique les préceptes installés depuis l’entame de la préparation. « Ce que nous souhaitons faire cette saison, c’est d’avoir le ballon le plus souvent possible », glissait à ce propos Anas Hamzaoui, aligné à deux reprises au back gauche.
Et donc, de mettre en place un bloc très haut, à l’instar du match à la Luminus Arena où l’Union était compacte et n’hésitait pas à presser les Genkois très rapidement. « Nous ne sommes pas habitués à une telle tactique, ce qui explique les défauts entraperçus. Mais c’est normal, cela doit venir avec le temps, à force de travail et de rigueur. Nos automatismes doivent aussi être réglés, plusieurs joueurs ayant intégré le groupe. »
Il n’y a donc, à l’heure actuelle, aucune raison de s’inquiéter des espaces laissés dans le dos de la défense ou du manque de réalisme offensif, résultant sur deux buts des Limbourgeois mercredi. « Nous avons pas mal combiné en essayant de ne pas conserver le ballon trop longtemps. Si nous souhaitons nous projeter rapidement, il faut lâcher le ballon rapidement et jouer en équipe. C’est ce que nous tentons de mettre en place avec un certain succès jusqu’à présent. À nous de trouver la formule pour que nos opportunités se transforment en but. »
Place donc à une rencontre face à Eupen, une formation qui aspire à se maintenir, une nouvelle fois, en D1A. « Nous y allons avec la philosophie d’apprendre. Ces matches sont là pour que nous enregistrions les demandes du coach. Ce sont des amicaux pris au sérieux. Car même si on est content de retaper le ballon, on veut surtout vivre une belle saison. »
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Une nouvelle bombe dans le football belge a éclaté ce vendredi. Le club luxembourgeois de Virton a saisi la justice belge pour reporter la plupart des compétitions.
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Condamné à évoluer en D2 ACFF la saison prochaine, l’Excelsior Virton compte bien ne pas se laisser faire. Se basant sur un avis de l’Autorité Belge de la Concurrence disant que certaines dispositions du règlement de la licence de l’Union belge violent le droit à la concurrence, le club gaumais avait de nouveau saisi la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport il y a deux semaines d’ici. L’audience est prévue le 4 août mais le verdict pourrait être connu seulement quelques jours plus tard. En attendant, Virton avait sollicité une demande provisoire d’inscription en D1A ou D1B mais cela lui avait été refusé.
Une astreinte de 5 millions
L’Excelsior a donc décidé de prendre le taureau par les cornes et vient d’assigner l’Union belge et la Pro League en référé auprès du Tribunal de première instance de Bruxelles afin de lui demander, ni plus ni moins, que le début des compétitions de D1A, D1B, Nationale 1, D2 ACFF et Coupe de Belgique (soit les compétitions auxquelles les Luxembourgeois pourraient participer) soit suspendu jusqu’à ce que la CBAS et la Cour d’Appel de Bruxelles aient prononcé leur décision.
Et ce n’est pas tout. « Le RE Virton demande que cette interdiction de démarrer les compétitions soit prononcée sous peine d’une astreinte de 5 millions d’euros par journée de compétition qui serait jouée en violation de l’ordonnance du juge des référés », ajoute le club dans son communiqué publié ce vendredi en début de soirée. Une somme colossale que Virton justifie par ceci. « Il y a quelques années, l’URBSFA et la Pro League n’avaient pas respecté une décision de justice obtenue par le KAS Eupen, malgré une astreinte de 500.000 euros. Il est donc justifié d’imposer un montant d’astreinte plus dissuasif afin d’assurer cette fois le respect de la décision de justice. »
Malgré l’apport de son mécène luxembourgeois Flavio Becca, on doit tout de même rappeler que l’Excelsior Virton connaît de grosses difficultés financières cette saison. Plusieurs fois, il y a eu des retards de paiement et les joueurs avaient même fait grève en janvier dernier.
Moris doit payer 460.000 € !
Des joueurs (toujours sans nouvelle quant à une éventuelle reprise des entraînements) qui tentent pour la plupart de trouver un nouveau port d’attache étant donné la situation plus que délicate des « Vert et Blanc ». Mais, là aussi la direction ne veut pas se laisser marcher sur les pieds et compte bien faire valoir ses droits. « Le RE Virton a mandaté ses avocats afin que toutes les actions nécessaires et utiles soient entamées en vue d’obtenir des joueurs et des clubs concernés les indemnités légalement prévues pour rupture injustifiée de contrat de travail. Ces montants sont donc réclamés aux joueurs mais aussi aux clubs qui les engagent, pour tierce complicité. À titre d’exemple, un montant d’environ 460.000 euros est réclamé à Anthony Moris (NDLR : le gardien, ancien joueur du Standard, qui pourrait signer à l’Union Saint-Gilloise, comme ses équipiers Loïc Lapoussin et Guillaume François). » Une somme colossale.
Enfin, Virton demande aussi la suspension du match, à rejouer, face au Beerschot prévu le 26 juillet.
Bref, voilà encore nouvel épisode dont le football belge se serait bien passé.
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Seraing en amical à Metz
Les troupes d’Emilio Ferrera disputeront leur première rencontre amicale ce vendredi (17 h) chez le partenaire messin. Des retrouvailles
pour Sami Lahssaini et les cinq
joueurs prêtés par Metz. E. T.
Westerlo prolonge Noël
Soumah
Noël Soumah va continuer sa carrière à Westerlo. Le club de D1B a
annoncé la prolongation de contrat
de deux ans du défenseur central
sénégalais. Soumah évolue au Kuipje depuis janvier 2018. D’abord
prêté par La Gantoise, il s’est engagé définitivement pour le KVC quelques mois plus tard. Cette saison, il
a disputé 27 matchs toutes compétitions confondues en faveur de
l’équipe entraînée par Bob Peeters.
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Une défaite au goût prometteur. Les Bruxellois ont subi la loi du KRC Genk
en amical à la Luminus Arena (3-1). F
elice Mazzù a certainement pu dormir sur
ses deux oreilles. La
défaite enregistrée sur
ses anciennes terres peut être,
bizarrement, qualifiée de rassurante. Les Unionistes ont
montré du caractère et n’ont
pas fait que de la figuration
face à l’ogre limbourgeois.
Bien heureusement.
Après le revers du week-end
dernier face au Crossing
Schaerbeek, les hommes de Felice Mazzù devaient montrer
un autre visage. Ils l’ont fait…
à certains moments et moins
à d’autres.
. Une défense en rodage
L’arrière-garde qui jouait
très haut (peut-être même
trop ?) n’a pris l’eau que sur
les contres adverses après des
pertes de balle en possession.
Les Unionistes n’ont subi
qu’en tout début de partie et
peuvent être rassurés par rapport à cela. “On travaille ça depuis le début et je demande à
mes joueurs d’évoluer plus haut
sur le terrain. Nous avons commis quelques erreurs avec le ballon et, lors de la récupération adverse, on s’est fait punir. Je me réjouis malgré tout des intentions
offensives du groupe. C’est la
philosophie vers laquelle on se
penche pour la saison à venir”,
avançait Mazzù.
Une certaine forme de satisfaction était donc enregistrée
dans le clan du matricule 10. “Je
suis très content de la mentalité
et de l’intensité que les joueurs
ont mises face à cette équipe de
très haut niveau. On était bien
dans l’organisation avant le premier but. Si on a choisi d’affronter
des équipes de D1A, c’est justement pour être confrontés à la difficulté”, exprimait le T1.
. Moris et Lapoussin
au-dessus du lot
Aussi étrange que cela
puisse paraître, les deux
meilleurs hommes sur la pelouse étaient… virtonais. Enfin, certainement plus pour
très longtemps.
Anthony Moris entre les perches et Loïc Lapoussin sur le
flanc gauche ont été les deux
acteurs les plus en vue lors de
la première période.
Malgré les trois buts encaissés où il ne savait rien faire,
Moris est encore allé chercher
un penalty de Daelhi (23e
) et une frappe puissante aux
abords du petit rectangle.
Sans ces deux interventions,
c’était 5-0 à la pause.
Son pote Loïc Lapoussin a
également rendu une belle copie en étant le principal danger de la défense limbourgeoise. Déroutant dans ses
dribbles et contrôles, le Français a montré qu’il avait quelque chose en plus à apporter
dans ce noyau.
Avec cette seconde défaite
en autant de rencontres, les
troupes de Mazzù essaieront
de se rassurer à Eupen samedi.
Sébastien Ferrante
Union Saint-Gilloise (1re MT) : Moris ;
Vega, Kandouss, Burgess, Hamzaoui ; Mehlem, Nielsen, Fixelles ; Tabekou, Lapoussin,
Undav.
Union Saint-Gilloise (2e mT) : Kristiansen ; François, Kandouss (60e
Bager),
Burgess, Hamzaoui (60e
Boutouil, 87e
Laroussi) ; Van Der Heyden, Nielsen, Fixelles
(60e
Lynen) ; Bah, Sigurdarson, Undav (60e
Brown).
les buts : 21e
Paintsil (1-0), 33e
Daehli
(2-0), 43e
Paintsil (3-0), 51e
Undav sur pen.
(3-1).
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MERCATO
Nangis débarque
RWDM
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Le RWDM, en stage aux Lacs de l’Eau d’Heure, a transféré un huitième joueur ce mercredi. Les Bruxellois ont trouvé un accord avec Lenny Nangis, un ailier gauche gouadeloupéen qui a signé pour un an, avec option. Actif à Sarsborg 08, club norvégien, jusqu’en janvier, il était sans club après avoir passé la saison 2018-2019 dans le championnat grec à Levadiakos, en D1.
Il rejoint, au rayon des arrivées, Tracy Mpati (Lokeren), Yadi Bangoura (Liège), Nicolas Rommens (Roulers), Maxime Électeur (FC Liège), Houssen Abderrahmane (Louhans-Cuiseaux), Florian Le Joncour (Concarneau), Corenthyn Lavie (Dudelange) et Stélvio Cruz (Virton).
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« Le Petit Poucet ? Seule la vérité du terrain compte »
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Si Serge Beerens est satisfait de ce stage, il en va de même de l’entraîneur, Laurent Demol, qui, petit à petit, met en place les bases tactiques et techniques du RWDM en vue du retour tant attendu du club dans le monde professionnel. Cela fait désormais deux semaines qu’il s’attelle à la tâche avec ses joueurs puisque la reprise a eu lieu le 1 er juillet. « On travaille sur les aspects défensifs, l’animation de jeu, la façon dont on fait courir les attaquants ou encore la manière dont on fait le pressing », explique-t-il. « On est en train de tout mettre en place pour être prêt pour la première journée de championnat. »
Un championnat lors duquel de nombreux yeux seront forcément braqués sur le club. Des yeux curieux de voir comment le pensionnaire du stade Machtens se débrouillera dans l’antichambre de l’élite. « On dit du RWDM qu’il sera le Petit Poucet. J’ai déjà connu cette situation lorsque je travaillais à Mouscron. Les analystes disent certaines choses mais il n’y a que le terrain qui compte. C’est la seule vérité. Pour cela, il faut mettre en place une culture de la gagne. Certes, on a le plus petit budget de la série mais on a encore surtout une marge de progression très importante. Il faut tout faire afin d’être au top durant les 28 matches de championnat. Si c’est le cas, on sera toujours soutenu par notre public qui sera fantastique. C’est d’ailleurs ce que j’ai dit aux joueurs lors du premier discours du stage. »
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SERGE BEERENS, LE DS DU CLUB, EST RAVI DU STAGE ET SE VEUT OPTIMISTE
« L’esprit d’équipe fera notre force »
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Tous les signaux semblent donc au vert du côté du RWDM durant ce stage. Ce qui a de quoi réjouir Serge Beerens, le directeur sportif du club. « Ce lieu de stage est une découverte très agréable. On a vraiment été très bien accueilli. C’est calme et dans la nature, ce qui est très bien pour se concentrer uniquement sur la préparation. L’endroit permet aussi de faire des team-buildings, comme du kayak que nous avons fait ce mardi, et c’est très important pour la cohésion. On sait qu’on va être attendu un peu partout et que, ce qui fera la force du RWDM, ce sera un esprit d’équipe sans faille ainsi qu’une excellente ambiance entre joueurs. Si tu n’as pas cet esprit, comment vas-tu aller te battre pour ton coéquipier sur le terrain ? Les stages et les team-buildings sont véritablement faits pour créer des liens avec les nouveaux joueurs qui viennent d’horizons différents. C’est le moment où tout le monde se mélange et fait connaissance. »
« On doit se montrer imaginatif »
Serge Beerens en profite également pour faire le point sur la construction du noyau, à moins de six semaines de la reprise. « On a déjà fait quelques bons petits transferts et il y en aura encore qui seront faits, comme un attaquant par exemple. Mais on a déjà une très bonne base de travail. On sait qu’on n’a pas le même budget que celui de nos sept autres concurrents mais c’est maintenant qu’il faut se montrer magicien, être inventif et imaginatif afin de pouvoir attirer des joueurs qui seraient plutôt susceptibles de vouloir aller sous d’autres cieux. »
Et pour arriver à ses fins, Serge Beerens a quelques arguments de taille à faire valoir aux potentielles nouvelles recrues. « On a un public, un stade, un nom et une localisation centrale en Belgique qui font que certains joueurs sont prêts à faire des efforts financiers pour venir chez nous. Et c’est avec ceux-là que nous voulons travailler car on sent qu’ils sont là pour aider le club et le faire grandir. On préfère des joueurs avec cette mentalité qui vont se mouiller. Ainsi, cela ne nous fait pas du tout peur d’avoir le plus petit budget de D1B. Le président Thierry Dailly et moi-même connaissons assez bien le milieu pour aller dégoter des joueurs qui pourront faire les beaux jours du RWDM. On ne va de toute façon pas se précipiter car on sait également très bien qu’il y a toujours des bonnes affaires qui se font en fin de mercato. »
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LES MOLENBEEKOIS NE CHÔMENT PAS
Un programme de stage chargé
V.M.
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Le programme du stage du RWDM est bien rempli et oscille entre entraînements intensifs, team-buildings et détente. Les Molenbeekois ont débarqué à l’Eau d’Heure ce lundi matin et ont, directement, eu droit à une journée particulièrement chargée avec deux séances d’entraînement, une le matin et une l’après-midi. Ce mardi, une nouvelle séance, la troisième donc, était prévue au matin. L’après-midi a été mis à profit pour une activité ludique dont les joueurs et le staff se souviendront encore longtemps. Il s’agissait de kayak sur les lacs couplés à une course d’orientation. Rien de bien spécial jusque-là donc, sauf que la météo s’en est mêlée et que l’activité s’est déroulée sous un déluge. Marqués physiquement après cette journée éprouvante, certains joueurs n’ont pas demandé leur reste pour aller rapidement se coucher. D’autant que la journée de mercredi était à nouveau intense (voir le programme ci-contre).
Ce jeudi, pas d’entraînement au programme mais un nouveau team-building. Cette fois-ci, plus question de se mettre à l’eau puisque c’est une sortie à vélo de 20 kilomètres au matin qui est prévue. À voir si les Molenbeekois pourront éviter les gouttes car la météo annoncée du côté des Lacs de l’Eau d’Heure était assez instable.
OHL EN AMICAL SAMEDI
Après cette sortie à deux roues dans la campagne avoisinante, les joueurs sont « libérés » et peuvent rentrer chez eux. Mais ils se retrouveront déjà ce vendredi, à Molenbeek, puisqu’un nouvel entraînement est prévu au matin, ainsi que les tests COVID obligatoires. Ils termineront cette intense semaine par un match face à OHL ce samedi à 14h. Un match que le public ne sera toujours pas autorisé à venir assister.
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Une journée dans le sillage du RWDM
Le club molenbeekois est en stage depuis ce lundi du côté des Lacs de l’Eau d’Heure
UNE PAGE DE VINCENT MILLER
Mis au vert depuis ce lundi dans le superbe décor des Lacs de l’Eau d’Heure, le RWDM avait convié la presse ce mercredi à venir partager une journée de son stage d’avant-saison. L’occasion de se rendre compte du gros travail effectué par les joueurs, le staff et l’ensemble du personnel du club afin d’être prêt pour le retour dans le football professionnel.
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C’est sur les bords des Lacs de l’Eau d’Heure que le RWDM a élu domicile cette semaine. Un décor idyllique qui ne doit pas faire oublier que les joueurs et le staff sont là en vue d’un objectif bien précis : être à niveau dès le début du championnat prévu dans moins de six semaines. Ce mercredi, nous avons suivi leurs pas.
08h00.
Le petit-déjeuner est servi à l’hôtel des Lacs. Les joueurs prennent des forces au buffet avant une longue journée d’entraînement car, ce mercredi, ce sont deux entraînements qui sont au programme, un le matin et un l’après-midi. Comme lors de tous les repas durant le stage, les téléphones portables sont strictement proscrits. « Ainsi, cela améliore la communication entre les joueurs », justifie Laurent Demol, le T1 du RWDM.
08h45.
L’heure des soins a sonné. Avant de prendre le chemin du terrain, les joueurs veillent à soigner leurs petits bobos. À noter que la plupart d’entre eux est totalement « fit », Erwin Senakuku et Anthony Bova, eux, reviennent de blessure et nécessitent une vigilance accrue.
09h30.
Départ des joueurs depuis l’hôtel… à vélo ! En effet, le terrain d’entraînement est situé non loin de là, au complexe sportif d’Erpion, qui accueille en général l’EC Erpion, pensionnaire de P2 hennuyère.
10h00.
Après quelques minutes à bicyclette à travers champs, les joueurs arrivent au terrain d’entraînement et se préparent pour une séance qui durera près d’une heure et demi.
10h30.
C’est parti pour le quatrième entraînement de la semaine (voir le programme complet du stage ci-contre) sur une pelouse qui ne ressemble certes pas à un billard mais qui satisfait tout de même staff et joueurs.
12h00.
Fin d’une séance intense durant laquelle les joueurs auront enchaîné les exercices physiques et les phases de jeu. Il est déjà l’heure de rentrer à l’hôtel.
13h30.
Le repas est servi, un dîner sous forme de buffet avec pâtes, viandes, poissons et légumes au menu.
14h00.
Les joueurs profitent d’un repos bien mérité dans leur chambre dont certains ont la chance d’avoir avec vue directe sur les lacs. Des chambres où des duos ont été formés. « Nous avons à chaque fois placé un ancien avec un jeune », explique Laurent Demol. « Ceci afin qu’ils apprennent à se connaître. »
16h00.
Il est l’heure de reprendre le chemin du terrain, à vélo de nouveau, pour la deuxième séance de la journée.
19h30.
C’est l’heure du repas. Un repas qui sera suivi d’une soirée spéciale. « Les joueurs ont eu l’occasion de montrer leurs talents de danseurs lors d’un challenge que nous avons organisé », détaille encore le T1. « Cela permet de se détendre. »
22h30.
Il est temps d’éteindre les feux et de déjà, tout doucement, penser au retour sur Bruxelles. Un retour qui est prévu ce jeudi après-midi.
Hors ligne
PUBLIÉ LE 15/07/2020 À 23:02 “La Capitale”
Lecture ZEN
Ces dernières saisons, nous n’étions pas habitués à voir l’Union SG presser haut. Sous Felice Mazzù, cela sera le cas ! Les Saint-Gillois sont en tout cas en pleine progression à ce niveau-là.
Genk 3
Union SG 1
Les buts : 21e Paintsil (1-0), 33e Daelhi (2-0), 43e Paintsil (3-0), 51e Undav sur pen. (3-1)
Genk 1re mi-temps : Vandevoordt, Maehle, Dewaest, Adewoye, Uronen, Hrosovsky, Wouters, Ito, Daelhi, Paintsil, Odey.
Union SG 1re mi-temps : Moris, Vega, Kandouss, Burgess, Hamzaoui, Mehlem, Fixelles, Tabekou, Lapoussin, Nielsen, Undav.
Genk 2e mi-temps : Vukovic, De Norre, Lucumi, Cuesta, Borges, Elias, Nygren, Dwomoh, Bongonda, Oyen, Dessers.
Union SG 2e mi-temps : Kristiansen, François, Kandouss (60e Bager), Burgess, Hamzaoui (60e Boutouil, 87e Laroussi), Van Der Heyden, Nielsen, Fixelles (60e Lynen), Bah, Sigurdarson, Undav (60e Brown).
Quatre jours après sa défaite face au Crossing Schaerbeek (1-0), l’Union SG montait d’un cran dans sa préparation ce mercredi en croisant la route de l’un des cadors de la D1A, Genk. Un club que retrouvait Felice Mazzù pour la première fois depuis son éviction comme entraîneur voici huit mois. Des Limbourgeois qui allaient, surtout, donner du fil à retordre à l’USG, comme souhaité par le staff. « Nous avons décidé de jouer de très gros matches afin de mettre le groupe dans la difficulté et le résultat importe peu », glissait Felice Mazzù. « L’important, c’est de voir la mentalité, l’intensité, l’envie et l’organisation que nous pouvons avoir pendant nonante minutes. »
Punition sur des transitions rapides
Une organisation très intéressante, notamment dans la construction du jeu, où les Unionistes ont, par moments, fait mal à la formation limbourgeoise. Seul petit bémol, le manque de finition et de justesse dans le dernier geste, le premier but de la préparation unioniste intervenant sur un penalty, transformé par Undav.
« Nous parvenons à bien avancer jusqu’aux seize mètres, puis on manque cette petite passe. Nous devrons nous améliorer dans ce secteur, c’est évident, mais il ne faut pas oublier qu’Undav sort d’un championnat complet en Allemagne et qu’il doit encore s’acclimater. »
Ce qui est par contre évident, c’est que les Bruxellois ne subiront pas le jeu cette année en D1B et mettront tout en œuvre pour avoir le ballon et rendre la tâche compliquée à leurs adversaires. Notamment à travers un pressing haut. « C’est notre volonté de jouer haut. Nous y travaillons depuis l’entame de la préparation et j’ai vu quelques très belles séquences. Il faut, désormais, que le groupe soit concentré pour faire le pressing au bon moment. »
Avec Vega et Tabekou
Sous peine, aussi, de se faire punir, à l’image du premier but limbourgeois où Dewaest lançait Odey en profondeur, ce dernier offrant un caviar à Paintsil. « Mais les deux buts suivants, nous les prenons quand nous sommes en possession et que nous faisons un mauvais choix de passe ou de dribble. Derrière, nous nous faisons punir sur une transition rapide. Ce sont de petits détails sur lesquels nous devons encore travailler. »
À noter, aussi, la prestation très prometteuse de Loic Lapoussin qui a, une nouvelle fois, démontré tout son savoir-faire. Moris et François, qui s’entraînent également avec l’Union, ont eux aussi joué 45 minutes. Tout comme Vega, Boutouil et Tabekou, qui n’avaient pas encore joué cette saison.
S.HE.
Fidèle un jour, Fidèle toujours
Hors ligne
L’Union à Genk en amical, un retour en terrain connu pour Mazzù
Kandouss et l’Union veulent progresser.
Kandouss et l’Union veulent progresser. – Segers
| PUBLIÉ LE 14/07/2020 À 14:49
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Quatre jours après avoir essuyé une défaite face au Crossing Schaerbeek pour son premier amical (1-0), l’Union Saint-Gilloise passe aux choses sérieuses ce mercredi (17h) en affrontant Genk. Un match qui aura une saveur forcément particulière pour Felice Mazzù qui retrouve son ancien employeur.
« Je serai content de retrouver certaines têtes, mais peut-être que certaines personnes seront moins contentes de me voir », pointait le coach des Bruxellois, qui avait été écarté du banc des Limbourgeois il y a huit mois. « Quoi qu’il advienne, pour moi, cela reste un plaisir d’être au bord d’un terrain de football. »
Ce qui est certain, c’est que l’Union croisera le fer face à l’un des meilleurs clubs de Belgique, permettant d’augmenter le niveau affiché samedi dernier. « Cela reste un match amical face à une équipe au niveau relevé. À nous de tirer profit de cette rencontre afin d’être meilleurs qu’il y a quatre jours. »
Et pour cause : l’Union entre dans une partie importante de sa préparation. Après avoir retrouvé quelque peu le rythme d’une rencontre samedi, les Bruxellois vont, doucement mais sûrement, devoir monter en puissance et intégrer les différents préceptes de jeu de leur coach. « Genk sera une équipe qui aura le ballon », glissait Ismaël Kandouss, défenseur central saint-gillois. « Les Limbourgeois sont capables de produire du jeu et de garder la balle. On verra comment nous parviendrons à gérer cette approche-là, tout en essayant de prendre le jeu à notre compte. »
Cohésion de groupe
Tout en tentant, petit à petit, de forger des automatismes, notamment en zone offensive, où les Saint-Gillois ont manqué de justesse face au Crossing Schaerbeek. « Nous avions hérité de nombreuses occasions, ce qui est rassurant. Désormais, il va falloir travailler pour les concrétiser. Ce qui est positif, c’est que les sensations sont bonnes et que nous allons parvenir à progresser en équipe. »
Le tout sous la houlette d’un coach de renom en Belgique. Si Felice Mazzù a surtout pris cette première joute amicale pour observer, il demeure un perfectionniste. « Il a apporté une meilleure cohésion de groupe », relatait encore Kandouss. « Tous les joueurs s’entendent bien et nous travaillons énormément. On espère, donc, que la saison sera meilleure. Il apporte son expérience du championnat belge et sait faire face à des situations difficiles. Dans les semaines à venir, il sera important de perfectionner nos transitions, notre construction, tout en parvenant à jouer ensemble, notamment en termes de pressing et des efforts à faire. »
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D1B: Guillaume François garde aussi la forme à l’Union
D1B: Guillaume François garde aussi la forme à l’Union
Belga
| PUBLIÉ LE 14/07/2020 À 18:11
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Ce mardi, l’Union SG a accueilli un nouvel élément à l’entraînement : Guillaume François. Le joueur de Virton souhaite en effet garder la forme.
Un troisième joueur de Virton a rejoint le centre d’entraînement de l’Union SG ce mardi. Guillaume François a en effet décidé, en accord avec le staff unioniste, de maintenir sa forme dans de bonnes conditions avec l’Union SG. Il est ainsi le troisième joueur de Virton à rejoindre le groupe unioniste après Loïc Lapoussin et Anthony Moris. Lapoussin avait, d’ailleurs, disputé 45 minutes de l’amical face au Crossing.
Un transfert à l’Union de ces trois joueurs n’est pas impossible, mais les dossiers ne seront pas faciles à mener avec le club de Virton.
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Toujours dans le Nord Eclair,
Waasland-Beveren et le Cercle ont refusé une AG, ce vendredi
À l’inverse du CA du 2 avril lançant le processus qui a amené à l’arrêt du championnat, la réunion de ce lundi n’a pas débouché sur un vote unanime. Eddy Cordier (Zulte Waregem) n’était pas d’accord de remettre au vote, lors d’une nouvelle Assemblée Générale de la Pro League le 31 juillet prochain, la rétrogradation de Waasland-Beveren, avec l’argumentation détaillée de l’Autorité Belge de la Concurrence. Ce sera pourtant le 31 juillet, et pas ce vendredi 17 juillet, comme proposé en urgence, parce que deux clubs s’y sont opposés : Waasland-Beveren et le Cercle de Bruges… Cette AG se tiendra donc la veille de la finale de Coupe de Belgique, FC Bruges-Antwerp, 48 heures avant la finale retour de la D1B (OHL-Beerschot) et… 8 jours avant la reprise du championnat de D1A avec 3 matches (FC Bruges-SC Charleroi, Ostende-RC Genk et Standard-Cercle), qui ne sera donc pas décalée.
Fidèle un jour, Fidèle toujours
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Lu ce matin dans le nord éclair,
Sans surprise (si ce n’est la date tardive de l’Assemblée Générale), la Pro League reste sur sa volonté de rester à 16 clubs avec Waasland-Beveren en D1B, tout en respectant l’exigence formulée par la CBAS.
Pierre François, le CEO de la Pro League, redit que la volonté de celle-ci est de rester à 16 clubs. Avec Waasland-Beveren relégué en D1B. Une nouvelle assemblée générale va se réunir le 31 juillet. Elle devrait confirmer les décisions du 15 mai, invalidées par la Cour belge d’arbitrage pour le sport.
Le CA de la Pro League a donc proposé de revoter le 31 juillet pour confirmer la décision du 15 mai ?
Ce n’est pas de l’acharnement contrairement à ce qu’on pourrait penser, ni tourner le dos à l’avis de la CBAS. Par cohérence, nous ne voulons pas maintenant dire qu’on oublie une D1A avec Playoffs plus 8 équipes en D1B. Malgré les critiques, nous gardons bien le cap en tenant compte deux décisions : d’une part, celle de l’Autorité Belge de la Concurrence (ABC) qui a valeur d’une décision d’autorité publique qui applique une loi d’ordre public ; celle d’une cour privée d’autre part que nous respectons puisque nous nous sommes présentés devant elle.
Deux verdicts opposés ?
Ils ne le sont pas : la CBAS valide l’arrêt du championnat, l’organisation du match retour en 1B et le plan B avec Westerlo. La décision concernant Waasland-Beveren n’est pas assez motivée ? La CBAS n’a juste pas tenu compte de l’ordonnance de 137 pages de l’ABC et jouer la 30e journée avant le 1er août était interdit. Puisque la CBAS n’a pas la compétence sportive, on va y répondre et motiver comme il faut. C’est la meilleure solution : on a un format, on aura un promu, c’est conforme aux droits TV (n’importe quel format n’est pas accepté et ce serait le chaos ! annoncé par la presse)…
Quelle majorité est requise pour voter le 31 juillet ?
Ce sera plus simple. Au 1er juillet, 2/3 des voix suffisent pour changer un format de compétition. Ici, le règlement fédéral ne va pas être modifié, on va l’appliquer. Quand on ne change pas un format, il suffit d’une majorité de 50 %+1.
Pourquoi le 31 juillet ?
La convocation doit partir avec la note des avocats, la note complémentaire rédigée par Peter Croonen et moi-même en vue du CA et le compte-rendu du CA qui reste à écrire et à approuver.
Avec une AG le 31 juillet, la reprise du championnat est-elle maintenue le 8 août ?
Oui pour l’instant. Pourquoi y aurait-il un plan B même si on est jamais sûr ? Le message qu’on veut faire passer, c’est plus proche du football et plus loin des litiges. Si on respecte la décision des deux instances, où est le problème ? Qui va prendre la responsabilité de refaire un recours ? On doit encore penser que c’est bien le 8 août. L’ABC n’a pas accordé de mesures provisoires à Waasland-Beveren.
PAR PHILIPPE GERDAY
Lundi, Juillet 13, 2020 – 23:18
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