Les Saint-Gillois ont pris la mesure du RWS Bruxelles dans un derby bruxellois particulièrement tendu
MICKAËL FABRI
Staff et joueurs ont pu célébrer la victoire avec leurs supporters.
Devaux
En prenant la mesure du RWS Bruxelles, l’Union s’est rassurée et a enfin engrangé un succès qui lui filait entre les crampons depuis le 3 février dernier et la réception du Lierse. Du côté étoilé, cette défaite tombe au plus mal alors que l’Antwerp et Eupen l’ont emporté. Le RWS Bruxelles voit donc Eupen revenir à sa hauteur et ses espoirs de titre s’envoler.
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Le moins que l’on puisse écrire, c’est que si ce derby n’était pas des plus chatoyants sur la pelouse, il était au moins palpitant dans son contexte et dans son déroulement. C’est bien sûr l’enjeu de celui-ci qui laissait présager une rencontre pour le moins indécise.
D’abord pour l’Union qui devait absolument mettre un terme à sa pauvre récolte de succès en 2016 (un seul… contre le Lierse) et donc se relancer dans une course au top 8 toujours plus acharnée. Ensuite pour le RWS Bruxelles qui espérait peut-être encore secrètement venir chatouiller l’Antwerp dans la course au titre.
Au bout du compte, c’est bien l’Union qui sourit avec un succès acquis à l’arrachée face à une équipe étoilée trop timorée pour espérer venir empocher le gros lot au stade Marien.
Et si la rencontre avait tout d’un derby potentiellement explosif, il ne fallait d’ailleurs pas attendre très longtemps pour entendre les supporters saint-gillois chanter « Allez Bico, casse-toi de chez nous ! » ou encore « Woluwe shopping, Woluwe shopping ».
Voilà qui donnait le ton… Sur la pelouse, les circonstances profitaient rapidement aux Saint-Gillois puisque, une fois n’est pas coutume, ils profitaient d’une phase arrêtée pour faire la différence. Wallaert s’élevait dans les airs et sa tête trouvait la transversale avant que Kocabas ne suive l’action et place le cuir au fond des filets.
Si l’ossature unioniste était inédite avec la présence de Martens comme récupérateur aux côtés de Neels, les hommes de Marc Grosjean trouvaient la parade pour contenir les Fall et autre Joachim qui, tout au long des quarante-cinq premières minutes restaient particulièrement discrets.
En deuxième période, la partie s’est décantée avec d’abord une exclusion de Neels et puis un pressing de plus en plus insistant des Étoilés caractérisé par des occasions de Fall et Joachim à chaque fois déjouées par un Sadin des grands jours.
Finalement, l’Union a conservé son avantage jusqu’au terme de la partie, voyant le RWS Bruxelles être réduit à 10 avec l’exclusion de Soumah. Le coup de sifflet final de l’arbitre a logiquement suscité l’euphorie dans le camp unioniste tandis que les Étoilés pouvaient se montrer critiques envers l’arbitre qui n’a pas sifflé un penalty évident à la dernière seconde après une faute de Geoffrey Cabeke sur Traore.
La fin du match ne signifiait pas pour autant la fin de la récré entre les deux clubs. Dans les vestiaires, Marc Grosjean et John Bico s’évitaient et s’invectivaient même à distance. Le second parlait même du « Mourinho de Bruxelles » en parlant de Marc Grosjean qui n’était pas présent en « conférence de presse ». Le coach unioniste rétorquait avec humour qu’il était « flatté » d’un tel surnom.
La tension montait même d’un cran quand John Bico n’hésitait pas à dire sa façon de penser à Anthony Sadin qui passait par là. Le coach étoilé reprochait au gardien saint-gillois de ne faire que parler du White Star et d’ajouter d’un ton particulièrement menaçant qu’il devait faire preuve « d’humilité » et « de respect».
ENTRETIEN
Marc Grosjean
coach de l’union
Marc, quel est votre sentiment après cette victoire importante pour l’Union ?
Je dois tirer mon chapeau aux joueurs pour le travail qu’ils ont fait. On a sorti une excellente première période, même s’il a fallu un peu de temps à l’équipe pour se mettre en place avec tous les changements. Je suis aussi content que nous ayons pu marquer sur phase arrêtée.
En deuxième période, c’était plus compliqué après l’exclusion de Neels.
C’était le scénario catastrophique. Mais malgré ça, et sans prétention, je n’avais pas de doute. Ce que je craignais, c’était surtout leur force offensive et leur percussion. Sadin a sorti deux ou trois ballons déterminants et nous n’avons pas su partir facilement en contre. Je suis persuadé qu’à onze contre onze, nous aurions pu hériter de plus de possibilités pour nous exprimer.
ENTRETIEN
John Bico
coach du rwsb
1. Quelle est votre analyse de la rencontre?
Nous étions largement supérieurs à l’Union aujourd’hui (ndlr. lisez hier). C’est peut-être pour ça que le Mourinho du football belge (ndlr. en parlant de Marc Grosjean) ne souhaite pas affronter la presse. On n’a jamais autant dominé une équipe comme ça. L’Union a des joueurs de qualité mais elle s’est montrée trop frileuse. Je prends ça comme une marque de respect de notre force. Je n’ai donc pas grand-chose à reprocher à mes joueurs si ce n’est que cette dernière passe, ce dernier geste, qui aurait dû faire la différence. On n’a pas fait les bons choix. C’est dommage.
2. Le nul aurait été logique selon vous ?
Si l’arbitre avait sifflé le penalty, nous aurions eu le point du nul mais bon, c’est le football. En tout cas, l’espoir du titre est définitivement envolé. On n’y arrivera pas.
EXPRESS
Hazard était là
SUSPENDUS.
Du côté de l’Union, Grégoire Neels manquera le déplacement à Virton après avoir vu rouge face aux Étoilés tandis que Charles Morren et Jordan Massengo feront leur réapparition après avoir purgé leur match de suspension.
Du côté du RWSB, Soumah devra attendre la sanction qui lui sera infligée pour sa rouge directe alors que Samuel Fabris, lui, sera suspendu face à Seraing pour avoir pris son cinquième bristol de la saison face aux Unionistes.
CARNET ROSE.
Jordan Massengo et Fazli Kocabas sont devenus papas de deux petites filles. Félicitations à eux et aux mamans.
L‘Union SG gaspille encore
Les Saint-Gillois étaient pourtant en supériorité numérique
CHRISTOPHER STELLA
Un but de renard des surfaces pour Kitambala.
Devaux
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Dès l‘entame de la rencontre, la tension était palpable du côté saint-gillois. Continuellement debout, devant son banc, à donner ses instructions, Marc Grosjean savait pertinemment que ce déplacement au Cercle de Bruges était d’une importance capitale. Actuellement 8 e avec seulement quatre unités d’avance sur le Lierse, l’Union Saint-Gilloise se devait de réaliser un résultat au Jan Breydel Stadion sous peine de mettre sérieusement en danger l‘objectif initial qui est de terminer dans le top 8. De plus, une contre-performance compliquerait fortement la situation de Marc Grosjean.
Et la tâche ne s’annonçait pas facile puisque, trois minutes après le coup de sifflet initial, Vanbelle faisait déjà trembler le montant de Sadin. D‘ailleurs, il n’y en avait que pour le Cercle de Bruges dans ce premier quart d‘heure. Heureusement que Sadin était inspiré, notamment face à Faris Haroun.
Toutefois, c‘est l’Union Saint-Gilloise qui déflorait la marque à la demi-heure de jeu via Kitambala, légèrement hors-jeu au début de l’action menée par Charles Morren. Les Bruxellois n’allaient évidemment pas cracher dessus, eux qui ont besoin de points.
Mais le fait du match survenait cinq minutes avant la pause lorsqu’Yvan Yagan, en retard, mettait une semelle maladroite à Nicolas Rajsel et se faisait renvoyer au vestiaire. Un but d’avance et en supériorité numérique, c’était du pain béni pour les Saint-Gillois mais ils n‘allaient pas en profiter, gaspillant leurs chances de doubler la marque à plusieurs reprises. Et ce qui devait arriver arriva puisque le Cercle de Bruges égalisait sur phase arrêtée. Alors que toutes les conditions étaient réunies pour se donner un peu d‘air au classement avant la réception du RWS Bruxelles la semaine prochaine, les Saint-Gillois ont encore gaspillé des points précieux.
« Un sentiment mitigé m‘anime. Je suis satisfait du point pris dans un match du top mais je pense aussi, à un moment donné, que nous avons perdu deux points. Nous avons trop galvaudé d’opportunités de but et je regrette cela », confiait l‘entraîneur bruxellois à l‘issue de la rencontre. « Toutefois, je suis content de ce que l‘équipe a montré dans une situation qui n‘est pas facile. Nous avons encore prouvé que les joueurs avaient des qualités indéniables et que la mentalité affichée ne pouvait qu‘amener de l‘optimisme. Jamais nous n‘avons été surclassés mais, sans attaquant, c‘est très difficile. Je reste cependant confiant et j‘espère qu‘on fera le boulot la semaine prochaine lors du derby. »
Ridicule , fallait le faire avant alors.
Quand le vin est tiré il faut le boire jusqu’au bout. Le temps est à l action et plus aux tergiversations.
Jouons chaque match comme si c’était une finale et nous aurons les points qui nous manquent. Nous avons de bons joueurs , à eux maintenant de prendre leurs responsabilités
CERCLE BRUGES – UNION SAINT-GILLOISE, CE VENDREDI À 20H30
Marc Grosjean va jouer sa tête au Cercle de Bruges
Faute d’un bon résultat à Bruges, le coach saint-gillois pourrait faire les frais d’un début 2016 catastrophique
MICKAËL FABRI
Englué depuis le début de l’année 2016 dans une crise de résultats, l’Union Saint-Gilloise va désormais devoir à tout prix ramener quelque chose de son déplacement compliqué au Cercle ce vendredi soir. Sans cela, ça pourrait réellement sentir le roussi pour Marc Grosjean.
Le nul vierge face à Coxyde au stade Marien a sans aucun doute laissé des traces. D’abord parce qu’il alourdit encore plus un bilan déjà catastrophique. Depuis le début 2016, les Unionistes n’ont signé qu’un maigre 4 points sur 21. Forcément, cela pèse au moment de faire le point sur le classement actuel du matricule 10. Les protégés de Marc Grosjean ont inévitablement reculé et le danger se rapproche à grand pas. À l’heure actuelle, l’Union ne compte ‘que’ quatre points d’avance sur le Lierse et cinq sur Seraing. Autant dire un matelas relativement précaire quand on sait que les Saint-Gillois vont se déplacer au Cercle (5 e ) ce vendredi soir avant de recevoir le White Star (3 e ) une semaine plus tard.
Le contexte est donc extrêmement tendu pour un coach actuellement pointé du doigt par une partie du Conseil d’Administration et des supporters saint-gillois qui ne se privent souvent plus d’exprimer à haute voix leur mécontentement.
De bonnes sources, il est quasiment évident qu’une nouvelle contre-performance à Bruges ce soir pourrait sceller le sort de Marc Grosjean à la tête de l’équipe. Son crédit s’amenuise et avec la perspective de voir l’Union sortir du top 8 alors que nous entrons dans une phase décisive du championnat pourrait contraindre très sérieusement la direction à passer à l’action.
« Je voudrais que les joueurs vivent la situation aussi bien que moi », explique le principal intéressé. « Il ne faut pas se tracasser pour moi. J’ai 58 ans et j’ai déjà connu toutes sortes d’aventures. J’ai mon cœur et mon âme en paix. Je suis conscient de la qualité qu’on a, je sais où on va, je sais ce que je vois et je ne me fais pas de soucis. La seule chose qui m’embête et qui me préoccupe, c’est de retrouver le goût de la victoire. Certainement pas mon propre sort. »
S’il a sans doute conscience d’être actuellement sur un siège, si pas éjectable, au moins instable, le coach unioniste s’attache surtout à préparer le mieux possible l’importantissime match face au Cercle.
« Les journées passent et la pression augmente. On va rencontrer une équipe qui est bien installée dans le top 8. Ce sera une grosse confrontation et ce sera à nous d’être digne de l’affiche et d’essayer de prendre des points. Nous avons déjà montré, comme nous le faisons depuis le début de la saison, qu’on sait et qu’on peut rivaliser avec les meilleures formations. Il ne faut en tout cas pas craindre notre adversaire en y allant avec le trouillomètre à zéro. »
Le premier chantier de Marc Grosjean sera bien sûr d’affiner les réglages d’un secteur offensif en délicatesse…
« Il faudra marquer des buts, c’est évident. Nous avons des signaux encourageants avec l’arrivée de Kitambala et la progression d’Aguemon. Depuis le départ de Fauré, hormis un match de Curier, nous n’avons jamais pu aligner un réel attaquant. »
Une chose est certaine, il va falloir aller au charbon ce soir. « Si on veut être dans le top 8, il faut gagner des affiches. Même si c’est difficile, il faut vivre avec et faire des résultats. »
Se débarrasser du stress aussi. « Cela fait partie de l’apprentissage du top niveau », conclut Grosjean. Les joueurs vont devoir le démontrer.
EXPRESS
Sponsor du festival du film de foot
LE NOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati, Cabeke A., Kocabas, Vandiepenbeeck, Cabeke G., Kaminiaris, Neels, Morren, Massengo, Wallaert, Boumediene, Aguemon, Rajsel, Da Silva, Zitte, Cocchiere, Kitambala.
SUSPENDU.
Martens sera suspendu pour le match face au Cercle (5 e jaune). Jordan Massengo et Geoffrey Cabeke reviennent quant à eux de suspension.
BLESSÉ.
Mickaël Antoine-Curier poursuit ses entraînements individualisés et le staff espère le réintégrer la semaine prochaine.
CALENDRIER.
Le match contre Roulers initialement prévu le samedi 16 avril a été déplacé au dimanche 17 à 15h.
SPONSOR.
L’emblème de l’Union figure sur la liste des sponsors du 13 e festival international du film de football de Berlin aux côtés, notamment, des clubs du Herta Berlin et de Wolfsburg.
Football
À l’Union Saint-Gilloise
Report Prévue mardi soir, la réunion du conseil d’administration a été postposée à une date ultérieure.
Licence Le matricule 10 n’a pas encore obtenu sa licence, la commission ad hoc ayant encore demandé récemment des précisions et des documents.
Calendrier Le match à Roulers, prévu le samedi 16 avril, a été postposé au dimanche 17 (15h). La venue de l’Antwerp, lors de l’avant-dernière journée, est définitivement fixée au dimanche 24 avril (15h).
E. d.B.
Un groupe au complet
La Capitale,
Jeu. 10 mar. 2016, Page 36
Les Saint-Gillois préparent activement la prochaine rencontre de championnat qui aura lieu ce vendredi soir au Cercle de Bruges. Une rencontre importante pour rester dans le top 8. Pour cela, les hommes de Marc Grosjean se sont entraînés lundi, mardi, mercredi et auront une dernière séance aujourd’hui.
Au rayon des blessés, rien à déclarer. Le groupe est enfin au complet pour cette journée cruciale. En espérant que le travail portera ses fruits.
En ce qui concerne la licence, l’Union Saint-Gilloise n’a toujours pas reçu de nouvelle de la part des instances compétentes. Le club met encore des dossiers en ordre avant d’obtenir la décision qui devrait tomber avant le 14 avril.
Ismaël El Omari aimerait retrouver la Belgique
La Capitale,
Jeu. 10 mar. 2016, Page 36
Décrit comme l’un des grands espoirs de sa génération lorsqu’il était à l’Union, Ismaël El Omari joue depuis 2011 au Maroc. Aujourd’hui, le Forestois envisage un retour en Belgique.
L’ex-joueur de l’Union évolue au Maroc depuis 4 ans
Football
Rentré à Forest pour quelques jours pour des raisons familiales, Ismaël El Omari s’est rappelé aux bons souvenirs de marcher sur la Chaussée de Bruxelles, au pied du mythique stade Marien. « Bien sûr que je suis nostalgique », confie-t-il le sourire aux lèvres. « Je garde d’excellents souvenirs et je me rappellerai toujours de ma première titularisation contre Wetteren. Par la suite, j’avais réussi à mettre six buts en sept rencontres », poursuit-il. « J’ai signé mon premier contrat à l’Union à 17 ans, juste
» après un match de gala. C’était mon rêve de jouer dans ce stade. Quand j’allais à l’école, je passais par là et je me suis toujours dit que je voulais évoluer dans cette enceinte.
Aujourd’hui, et avec quelques années de recul, Ismaël est conscient que certaines personnes ont eu un rôle central dans la carrière du joueur belgo-marocain. « Notamment Gustavo Lopez, le coach des espoirs, qui m’a permis d’arriver en équipe première. Il est clairement l’un des piliers dans ma carrière. »
Il y a quelques années, Ismaël avait rompu son contrat avec l’Union. Il a alors eu des contacts avec Aziz Karkach via Erol Malkoç pour aller tenter l’aventure au Maroc. « C’est grâce à Aziz que j’ai pu m’intégrer facilement là-bas. J’ai grandi ici, à Forest, et c’est donc très différent de la vie au Maroc. Je l’ai eu deux ans comme coach et la première année, j’avais terminé deuxième meilleur buteur en D2. »
Alors qu’il évolue depuis 2011 au Maroc (voir ci-dessous), Ismaël El Omari envisage très sérieusement un retour en Belgique. « Mon père est malade et j’aimerais revenir auprès des miens. Cet hiver, j’ai d’ailleurs eu un contact avec Guy Brison puisque le club cherchait des joueurs mais il ciblait plutôt un vrai attaquant alors que je suis un médian offensif. Et puis, mon club au Maroc (ndlr. Renaissance Berkane) n’était pas très enthousiaste à l’idée de me laisser partir en janvier. »
Une option qui sera par contre beaucoup plus plausible dans quelques mois puisque son contrat prendra fin.
« Un joueur recherche forcément une équipe ambitieuse. Je suis quelqu’un qui aime jouer la gagne. Une carrière de footballeur est forcément limitée dans le temps. J’espère donc pouvoir trouver un défi au minimum en deuxième division. Au Maroc, j’ai pu avoir un contrat professionnel. »
Après quelques années passées au Maroc, El Omari a donc l’ambition de retrouver un beau défi pour la saison prochaine. Et surtout montrer qu’il n’a rien perdu de ses qualités. Que du contraire.
Mickaël Fabri
Ismaël El Omari aimerait retrouver la Belgique
La Capitale,
Jeu. 10 mar. 2016, Page 36
Décrit comme l’un des grands espoirs de sa génération lorsqu’il était à l’Union, Ismaël El Omari joue depuis 2011 au Maroc. Aujourd’hui, le Forestois envisage un retour en Belgique.
L’ex-joueur de l’Union évolue au Maroc depuis 4 ans
Football
Rentré à Forest pour quelques jours pour des raisons familiales, Ismaël El Omari s’est rappelé aux bons souvenirs de marcher sur la Chaussée de Bruxelles, au pied du mythique stade Marien. « Bien sûr que je suis nostalgique », confie-t-il le sourire aux lèvres. « Je garde d’excellents souvenirs et je me rappellerai toujours de ma première titularisation contre Wetteren. Par la suite, j’avais réussi à mettre six buts en sept rencontres », poursuit-il. « J’ai signé mon premier contrat à l’Union à 17 ans, juste après un match de
» gala. C’était mon rêve de jouer dans ce stade. Quand j’allais à l’école, je passais par là et je me suis toujours dit que je voulais évoluer dans cette enceinte.
Aujourd’hui, et avec quelques années de recul, Ismaël est conscient que certaines personnes ont eu un rôle central dans la carrière du joueur belgo-marocain. « Notamment Gustavo Lopez, le coach des espoirs, qui m’a permis d’arriver en équipe première. Il est clairement l’un des piliers dans ma carrière. »
Il y a quelques années, Ismaël avait rompu son contrat avec l’Union. Il a alors eu des contacts avec Aziz Karkach via Erol Malkoç pour aller tenter l’aventure au Maroc. « C’est grâce à Aziz que j’ai pu m’intégrer facilement là-bas. J’ai grandi ici, à Forest, et c’est donc très différent de la vie au Maroc. Je l’ai eu deux ans comme coach et la première année, j’avais terminé deuxième meilleur buteur en D2. »
Alors qu’il évolue depuis 2011 au Maroc (voir ci-dessous), Ismaël El Omari envisage très sérieusement un retour en Belgique. « Mon père est malade et j’aimerais revenir auprès des miens. Cet hiver, j’ai d’ailleurs eu un contact avec Guy Brison puisque le club cherchait des joueurs mais il ciblait plutôt un vrai attaquant alors que je suis un médian offensif. Et puis, mon club au Maroc (ndlr. Renaissance Berkane) n’était pas très enthousiaste à l’idée de me laisser partir en janvier. »
Une option qui sera par contre beaucoup plus plausible dans quelques mois puisque son contrat prendra fin.
« Un joueur recherche forcément une équipe ambitieuse. Je suis quelqu’un qui aime jouer la gagne. Une carrière de footballeur est forcément limitée dans le temps. J’espère donc pouvoir trouver un défi au minimum en deuxième division. Au Maroc, j’ai pu avoir un contrat professionnel. »
Après quelques années passées au Maroc, El Omari a donc l’ambition de retrouver un beau défi pour la saison prochaine. Et surtout montrer qu’il n’a rien perdu de ses qualités. Que du contraire.
Mickaël Fabri
@Jury62,tifopat, Papy et Apache 26
Comme on dit à BXL goed gezien
Même le président nous rejoint dans notre analyse.
Tous avec le président, il faut lui montrer qu’il est entouré en majorité de mignons ou de requins
et que cette situation à l’Union je la connais depuis 1960.
Allez les joueurs on gagne vendredi, ne fusse que pour montrer aux plumocrates de tous poils que tout n’est pas perdu.
Dans les équipes qui reste à rencontrer il ya certainement 9 points à glâner
et on peut faire plus si on s’applique vraiment car on a des joueurs pour le faire s’ils le veulent vraiment.
N’oublez pas que si on monte, votre valeur marchande aussi.
Ne nous occupons pas des équipes de l’autre côté du canal, c’est nous qui leur ont appris à jouer au foot.
Allez l’union, en avant toute, la gringa
Fidèle un jour, Fidèle toujours
Effectivement, il est trop tard pour lu donner son C4 mais comme le dit Dekat et Apache26 le CA peut l’obliger à changer son fusil d’épaule mais je n’y crois guère et à mon avis très personnel, je suis convaincu que cette situation est voulue dans le dos de Jurgen.
Depuis 1955, il n'y a qu'un seul club: l'UNION
Dekat a déclaré
foulephil a déclaré
Un CA houleux ce mardi soir ?
Les Sports Bruxelles,
Mar. 08 mar. 2016, Page 20FOREST Leur équipe première en pleine tourmente sportive actuellement, les dirigeants de l’Union se réunissent ce mardi soir. À l’ordre du jour ? Le budget pour la saison prochaine, mais nul doute que l’incertitude de la division dans laquelle joueront les Jaune et Bleu aura une incidence sur les discussions. Et à ce titre, on se doute que la situation de Marc Grosjean sera évoquée. Certains administrateurs aimeraient présenter son C4 au coach liégeois, mais ce n’est pas le cas du président Jürgen Baatzsch, ni du vice-président, Guy Brison. Pour y mettre qui ? Il semble que le GSM de Danny Ost ait déjà vibré plusieurs fois ces dernières semaines, mais celui qui tranche demeure le président. Plus d’une fois, dans le passé, un changement n’a jamais été la solution. Dans le cas présent, non plus…
Pour moi c’est trop tard pour changer de coach, par contre il n’ est pas trop tard pour obliger celui-ci à adapter sa tactique de jeu notamment en fonction des Nlles recrues . C’est pas du Fauré et il faut oublier ce genre de jeux. Il faut que celui-ci trouve, il est payé pour çà.
Ost est un ami et je peux vous dire qu’en le prenant à ce niveau de la compet on va pas lui rendre un service, même si le club a une dette envers lui au niveau du coaching.
Je voudrais revenir sur les infos dont je vous ai fait part dans un post précédent données par un joueur. Le ver est au niveau de la direction. Maintenant ce soir ils doivent s’accorder, c’est à mon avis une des dernières chances pour notre cher club.
D’accord avec toi Dekat
– notre Direction ne doit faire de folie financière pour le moins hasardeuse , si changement il fallait c’était au maximum le 10 janvier qu’il fallait le faire, plus maintenant
– notre Direction doit challenger notre coach et lui faire entendre raison ! Il doit être plus incisif, plus volontaire et plus ambitieux et cela passe aussi par une sérieuse remise en question de sa part. Mr Grosjean ET notre Direction doivent assumer leurs responsabilités et leurs choix jusqu a la fin de ce championnat
– ce ne serait pas un cadeau pour un autre coach qui de toute façon, s’il échoue nous dira que sa mission était périlleuse et quasi perdue d’avance
Faudra faire “avec” comme on dit à Bruxelles si vraiment le groupe est derrière le coach, qu’il le prouve et qu’il nous ramène les 3 points de Bruges
A chacun de faire face merde !
Un dernier mot, je me méfie de ceux qui crient au loup et qui n’assument rien et sans doute très peu de leurs sous contrairement à notre Président. Démolir c’est facile mais ce sont eux les premiers qui se cacheront si cela tourne mal et reporteront la faute sur d’autres.
Oui, je ne suis en désaccord total depuis très longtemps avec le coach, oui il aurait dû etre remercié le 10 janvier , oui à défaut il aurait du partir de lui- même après son bilan catastrophique mais bon il est toujours là et la situation n’est plus à se poser des questions, il fait agir et redresser la barre que diable et avec lui jusqu’au bout.
Si il échoue il ne sera pas le seul responsable mais nous en payerons tous la note a des degrés divers d’une certaine façon.
foulephil a déclaré
Un CA houleux ce mardi soir ?
Les Sports Bruxelles,
Mar. 08 mar. 2016, Page 20FOREST Leur équipe première en pleine tourmente sportive actuellement, les dirigeants de l’Union se réunissent ce mardi soir. À l’ordre du jour ? Le budget pour la saison prochaine, mais nul doute que l’incertitude de la division dans laquelle joueront les Jaune et Bleu aura une incidence sur les discussions. Et à ce titre, on se doute que la situation de Marc Grosjean sera évoquée. Certains administrateurs aimeraient présenter son C4 au coach liégeois, mais ce n’est pas le cas du président Jürgen Baatzsch, ni du vice-président, Guy Brison. Pour y mettre qui ? Il semble que le GSM de Danny Ost ait déjà vibré plusieurs fois ces dernières semaines, mais celui qui tranche demeure le président. Plus d’une fois, dans le passé, un changement n’a jamais été la solution. Dans le cas présent, non plus…
Pour moi c’est trop tard pour changer de coach, par contre il n’ est pas trop tard pour obliger celui-ci à adapter sa tactique de jeu notamment en fonction des Nlles recrues . C’est pas du Fauré et il faut oublier ce genre de jeux. Il faut que celui-ci trouve, il est payé pour çà.
Ost est un ami et je peux vous dire qu’en le prenant à ce niveau de la compet on va pas lui rendre un service, même si le club a une dette envers lui au niveau du coaching.
Je voudrais revenir sur les infos dont je vous ai fait part dans un post précédent données par un joueur. Le ver est au niveau de la direction. Maintenant ce soir ils doivent s’accorder, c’est à mon avis une des dernières chances pour notre cher club.
Fidèle un jour, Fidèle toujours
Un CA houleux ce mardi soir ?
Les Sports Bruxelles,
Mar. 08 mar. 2016, Page 20
FOREST Leur équipe première en pleine tourmente sportive actuellement, les dirigeants de l’Union se réunissent ce mardi soir. À l’ordre du jour ? Le budget pour la saison prochaine, mais nul doute que l’incertitude de la division dans laquelle joueront les Jaune et Bleu aura une incidence sur les discussions. Et à ce titre, on se doute que la situation de Marc Grosjean sera évoquée. Certains administrateurs aimeraient présenter son C4 au coach liégeois, mais ce n’est pas le cas du président Jürgen Baatzsch, ni du vice-président, Guy Brison. Pour y mettre qui ? Il semble que le GSM de Danny Ost ait déjà vibré plusieurs fois ces dernières semaines, mais celui qui tranche demeure le président. Plus d’une fois, dans le passé, un changement n’a jamais été la solution. Dans le cas présent, non plus…
Aguemon, l’éclaircie
Les Sports Bruxelles,
Mar. 08 mar. 2016, Page 20
Football > Proximus League Forest
Dans la grisaille ambiante qui s’est encore assombrie dimanche après le partage blanc contre Coxyde, ayant valeur de défaite, il y a eu quelques éclaircies. Cela valait pour la première prestation de Lynel Kitambala (“Ce garçon a prouvé qu’il n’avait rien à faire en division 2. Laissons-lui un ou deux matches et quelques séances d’entraînement dans les jambes pour donner la pleine mesure de son talent”, acquiesçait Marc Grosjean), et la deuxième lueur d’espoir a pour nom Yanick Aguemon. Le Français arrivé de Strasbourg en fin de mercato a signé une belle prestation sur son flanc droit. “Ben, vous savez, comme nous n’avons pas gagné, ma joie est sensiblement moins forte. Nous sommes très déçus de ce résultat parce qu’on avait à cœur de remporter ce match contre une équipe mal classée, histoire de relancer l’équipe pour le sprint final. Maintenant, le match est passé, on fera le point pendant la semaine pour préparer au mieux notre déplacement de ce vendredi à Bruges
(NdlR : au Cercle)(NdlR : au Cercle). Rien n’est mal fait car il nous a juste manqué ce petit but qui aurait fait toute la différence. Il faut continuer à travailler, cela va finir par payer.”
Néanmoins, on ne pouvait pas ne pas insister sur sa prestation. “C’est vrai que je me sens de mieux en mieux, même si je ne suis qu’à 80 % de mes réelles possibilités. Ce bon match de ma part s’explique en partie par le fait que je commence à bien connaître mes coéquipiers. J’essaie d’apporter de la percussion sur le flanc tout en respectant les consignes de l’entraîneur. Ma place de prédilection ? Sur le flanc, attaquant ou soutien d’attaquant sont des postes que j’apprécie.”
Le groupe est-il toujours derrière son entraîneur, vu le bilan de 4 points sur 21 qui engendre des critiques de la part de certains supporters ? “Évidemment qu’il l’a, des joueurs, de son staff et des dirigeants. Nous devons rester unis dans la difficulté. C’est comme ça que nous en sortirons”, conclut celui qui a aussi montré déjà une jolie entente avec Lynel Kitambala.
Eric de Boer
La vitesse et la percussion de Yanick Aguemon ont constamment posé des problèmes à ses opposants dimanche.
À l’Union
Espoirs Après la visite de Charleroi, les U21 saint-gillois de Gustavo Lopez poursuivent leur série de matches de gala. Ce mercredi soir, ils recevront le Club Bruges au Parc Duden. Début du match ? 19h.
Zitte Ayant disparu de la circulation depuis deux mois, le Réunionnais a refait son apparition dimanche contre Coxyde. Une entrée encourageante.
Yannick Aguemon retrouve ses jambes
Débarqué cet hiver, l’ailier va devoir débloquer des situations pour assurer le top 8
SÉBASTIEN HELLINCKX
Aguemon prend ses repères à l’Union.
Devaux
De l’envie, des dribbles et des incursions intéressantes : malgré le partage risible de l’Union contre Coxyde, Yannick Aguemon a laissé entrevoir d’excellentes choses. Dans la fameuse course au top 8, il pourrait s’ériger en véritable héros s’il parvient à se montrer efficace.
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Meurtrie par des résultats dignes d’un candidat au… maintien, l’Union Saint-Gilloise est en plein doute. Le partage concédé face à Coxyde et la série noire (4 points sur 21 possibles) abondent dans ce sens. Pourtant, tout n’est pas à jeter du côté du parc Duden. Loin de là puis que Marc Grosjean va pouvoir, dans les semaines qui viennent, compter sur deux éléments offensifs de qualité : Lynel Kitambala et Yannick Aguemon.
« Je me sens de mieux en mieux physiquement même si je ne suis pas encore à 100 % », soulignait Aguemon après le partage face aux Côtiers. « Je prends tout doucement mes repères au sein de l’équipe, du club et je mets tout en œuvre pour apporter un plus. »
Virevoltant et incisif, l’ailier n’aura finalement manqué que de précision au moment de faire la dernière passe ce week-end. Comme un sentiment de « déjà-vu » du côté de l’USG.
« Ce qui nous manque depuis plusieurs semaines, c’est l’efficacité dans les deux rectangles. Tant défensivement qu’offensivement, on commet trop d’erreurs ou de mauvais choix. Pourtant, la qualité et le niveau de jeu sont présents dans le groupe. »
Et forcément, le top 8 trotte de plus en plus dans la tête des Unionistes qui ne parviennent pas à sortir de leur torpeur.
« Pour être une équipe du haut de tableau, il faut parvenir à battre les équipes du bas de tableau. Ce week-end, nous n’en avons pas été capables. Malgré tout, je reste convaincu qu’un simple succès relancerait la machine. »
Débarqué cet hiver de Strasbourg au stade Marien, le natif de Cotonou (Bénin) est conscient que son avenir et l’avenir du club passeront par des résultats plus probants dans les semaines à venir.
« J’étais sous contrat à Strasbourg et tout se passait bien. Cependant, j’arrivais en fin de contrat et j’aspirais à connaître d’autres challenges. Je l’ai trouvé ici. Et je suis certain que l’Union peut devenir un excellent tremplin. »
Pour parvenir à atteindre ses objectifs, l’élément offensif des Saint-Gillois devra, tout comme l’entièreté du noyau, augmenter son niveau de jeu à partir de vendredi soir, au Cercle de Bruges.
« Je m’entraîne avec la ferme intention de tirer l’Union vers le haut. Mon futur, je n’y pense pas encore. »
Vandiepenbeeck : « Ce nul résonne comme une défaite »
THIBAUT MAAS (ST.)
Devaux
L’Union Saint-Gilloise n’a pas su profiter de la réception du dernier pour rester au contact de Lommel mais conserve néanmoins sa huitième place. Une position convoitée par le Lierse qui est à quatre longueurs des Saint-Gillois. Pour le capitaine, Vincent Vandiepenbeeck, « c’est clair que ce match nul résonne un peu comme une défaite même si je pense qu’aujourd’hui, on a montré une bonne mentalité. Malheureusement, on ne prend pas les trois points. Le côté positif, c’est qu’on ne prend pas de but mais un petit point, ce n’est pas suffisant dans le contexte actuel. »
Malgré un Kitambala entreprenant pour sa première titularisation, les Unionistes n’ont pas réussi à créer suffisamment de danger devant les cages de Soren Dutoit. « Si je savais comment expliquer ce manque de réalisme, je le dirais à mes coéquipiers ! », poursuit-il. « On a eu quelques occasions et même si elles n’étaient pas franches ce dimanche, on ne concrétise pas. Je pense qu’on affiche une bonne mentalité et les joueurs qui entrent se donnent vraiment à fond mais il y a toujours ce manque de réussite… »
En face, fort heureusement, Coxyde n’en a pas profité.
« Je trouve qu’on ne les a pas vus énormément malgré quelques franches incursions. Ça s’est donc terminé par un match nul et c’est vraiment dommage », peste encore le capitaine.
Malgré ça, les Saint-Gillois ne désespèrent pas et conservent le même objectif. « Le top 8 reste l’objectif. On perd des points contre le dernier mais on va peut-être en prendre contre le premier. En tout cas je l’espère. Ce ne sera certainement pas facile », conclut Vandiepenbeeck.
L’Union Saint-Gilloise a peur de gagner
Un triste partage face à la lanterne rouge, malgré une bonne première de Kitambala, et un 4 sur 21
SÉBASTIEN HELLINCKX
Lynel Kitambala a déjà fait forte impression pour sa première apparition.
Devaux
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Les semaines se suivent et se ressemblent du côté de l’Union Saint-Gilloise. Face à Coxyde, lanterne rouge de la série, les Bruxellois ne sont jamais parvenus à trouver la faille pour rapporter trois précieux points. Incapables de gagner depuis sept rencontres, les Unionistes pataugent et mettent en très grand danger leur avenir. Le top 8, ce Graal visé depuis le début de l’année, est de plus en plus menacé.
Pourtant, ce n’est pas le talent qui manque au parc Duden. Hier, Rajsel, Da Silva, Aguemon et Kitambala étaient, pour la première fois de la saison, alignés ensemble pour dynamiter le secteur offensif. Après une bonne première demi-heure, la force offensive de l’Union s’est essoufflée, ne parvenant jamais à transformer une situation dangereuse en occasion de but. Un scénario qui se répète étrangement depuis de nombreuses semaines.
« C’est une nouvelle déception car c’est un très mauvais résultat », lançait Marc Grosjean. « Nous courrons derrière cette victoire qui nous donnerait un bon bol d’air frais depuis plusieurs semaines. Malheureusement, il nous manque ce petit quelque chose. Le dernier geste fait trop souvent défaut. Et face à Coxyde, nous nous sommes même parfois mis en danger en prenant trop de risques. Cette situation, nous la vivons depuis plusieurs matches et cela en devient frustrant. Dominer, c’est bien, mais nous devons parvenir à transformer notre stérilité en danger. »
L’Union Saint-Gilloise peut pourtant compter sur de très grands atouts offensifs. Pour sa première apparition, Kitambla a laissé entrevoir d’excellentes possibilités. En manque de rythme, l’attaquant unioniste s’est montré très à l’aise en conservation de balle et en déviation.
« Kitambala et Aguemon ont montré de très belles choses et c’est de bon augure pour la suite. Et pourtant, dans le chef de Kitambala, ce n’était pas gagné puisqu’il n’avait eu que quatre jours d’entraînements dans les pattes après une inactivité collective de plus d’un mois et demi. Quand je vois ce qu’il a montré, ce joueur n’a rien à faire en D2. Et il va nous apporter de grandes choses. »
Malheureusement pour les Unionistes, l’absence d’un Cédric Fauré, ou d’un targetman en pleine possession de ses moyens, se fait encore ressentir.
« Ce qui nous met la tête dans l’eau, c’est le mercato. Je ne parle pas des transferts que nous avons effectués mais de la manière dont tout a été fait. Nous travaillons avec un mois de retard puisqu’en mars, nous devons intégrer des joueurs. Et ce mois-là risque de peser très lourd dans la balance. »
Possédant quatre unités d’avance sur le Lierse, l’Union a tout intérêt à sortir le plus rapidement possible de cette mauvaise passe. Sous peine de voir le triste bilan de quatre points sur vingt-et-un s’alourdir…
EXPRESS
Martens suspendu
MARTENS.
Il a reçu un cinquième bristol ce dimanche. Il sera dès lors suspendu pour le déplacement au Cercle de Bruges.
RETOURS.
Marc Grosjean pourra cependant compter sur les retours de suspension de Massengo et de Geoffrey Cabeke.
CURIER.
Le staff espère que Mickaël Antoine-Curier puisse reprendre les sessions collectives cette semaine. Il sera toutefois trop juste pour le déplacement en terres brugeoises.
ESPOIRS.
Mercredi 9/03, les Espoirs de l’Union croiseront le fer avec ceux de Bruges.
EXPRESS
Pas de Cabeke ni d’Antoine-Curier
Devaux
LE NOYAU.
Sadin, Mpati, Da Silva, Vandiepenbeeck, Kitambala, Wallaert, Morren, Aguemon, Martens, Rajsel, Kocabas, Chalon, Cabeke A., Neels, Haddadou, Cocchiere, Kaminiaris, Boumediene.
SUSPENSION.
Geoffrey Cabeke est suspendu pour la visite de Coxyde. Il a reçu son cinquième carton jaune face à Lommel. Il est remplacé numériquement par Kitambala. Jordan Massengo purgera dimanche son second match de suspension après sa rouge reçue face à Tubize.
MENACÉS.
Gertjan Martens et Charles Morren seront suspendus en cas de bristol jaune durant la rencontre.
BLESSÉS.
Antoine-Curier avance dans son retour mais il n’est pas encore prêt pour le match de dimanche.
ARBITRE.
C’est Nathan Verboomen qui arbitrera la rencontre.
LE COACH DE L’UNION ASSURE QUE TOUS SES JOUEURS SERONT CONCENTRÉS À 100 %
« Kitambala pourrait commencer le match »
Kitambala vous offre une solution en plus. Est-il prêt à débuter ?
Il pourrait commencer la rencontre. Il s’est bien intégré dans le groupe et il m’offre une option supplémentaire avec la blessure de Curier. De plus, il pourrait permettre à d’autres joueurs de rejouer à leur poste de prédilection.
Face au dernier, la victoire est obligatoire.
Tout à fait. Il n’y a pas 36 solutions, il faut gagner ce match. Le contenu des dernières rencontres n’était pas mauvais mais nous devons renouer avec la victoire. Pour ce faire, il faudra avant tout être plus efficace dans les deux seize mètres. C’est là que la vérité d’un match se décide. Mais nous devons aussi en finir avec les erreurs individuelles qui nous pénalisent.
Quel est le plus grand ennemi de l’Union pour ce match ?
C’est nous-mêmes. Nous avons rarement été mis en difficulté par nos adversaires.
N’était-ce pas difficile de motiver les joueurs pour un match face à Coxyde, une équipe quelque peu démobilisée ?
Pas du tout. L’importance de l’enjeu parle de lui-même. Dès lors, je n’ai eu aucun souci de déconcentration ou de prétention. Durant les huit prochains matches, nous allons jouer l’avenir du club, de l’équipe et de chacun. S’ils aiment leur métier, ils doivent être motivés.
Pour repartir du bon pied
Les Sports Bruxelles,
Sam. 05 mar. 2016, Page 28
Football > Proximus League Forest
Incontestablement, la trêve d’un week-end aura fait du bien aux Unionistes. Restant sur un piètre 3 sur 18, ils ont pu méditer, calmement, sur leur sort. “De fait, la première semaine a été consacrée à analyser les erreurs commises à Lommel”, commente Marc Grosjean. “Ensuite, nous nous sommes attachés à des entretiens collectifs et même individuels. En ce sens, cela a fait du bien à tout le monde. Après un week-end relax car j’accorde beaucoup d’importance à ménager des plages de loisirs à mes joueurs afin qu’ils pensent parfois à autre chose qu’au football, nous nous sommes remis pleinement au travail pour préparer au mieux cette rencontre contre Coxyde, tout en veillant à bien et vite intégrer Lynel Kitambala dans le groupe. Ce qui fut une entreprise plutôt réussie.”
L’arrivée de celui qui est passé par Charleroi la saison dernière s’explique par le fait que les Jaune et Bleu se cherchent offensivement depuis début 2016. “On voit que Lynel
a du football dans les jambes. Il est pas mal dans le jeu aérien et a de la vitesse, mais j’ai surtout remarqué qu’il sent les bons coups dans les seize mètres. Déjà titulaire ? C’est une éventualité que je n’exclus pas dans la mesure où sa présence pourrait me permettre de replacer d’autres joueurs à leur place de prédilection. Je pense notamment à Rajsel sur le flanc gauche, d’autant que Geoffrey (Cabeke) est absent, mais aussi à Da Silva qui pourrait reculer dans l’entrejeu pour mieux jaillir de la deuxième ligne.”
Nul n’ignore l’importance de cette rencontre. La victoire, et seulement la victoire, doit être l’objectif. C’est dire la pression qui planera au-dessus des Unionistes.
“Dans le monde professionnel, il faut savoir vivre avec la pression. Toutes les équipes du Top 8 doivent l’appréhender. C’est vrai que nous avons été plus confortables au classement, mais nous sommes dans une situation confortable malgré tout. Je suis confiant car mes joueurs ont démontré, durant les entraînements, une mentalité et un investissement exemplaires.”
Eric de Boer
« Déçu de ne pas jouer »
La Capitale,
Sam. 05 mar. 2016, Page 41
Arrivé durant le mercato hivernal, Yaya Boumediene a du mal à se faire une place dans l’effectif de l’Union. Ce dimanche, il espère tout de même recevoir sa chance.
Yaya Boumediene joue peu mais défend Grosjean avant Coxyde
Football – Division 2 (Union Saint-Gilloise – Coxyde, dimanche à 15h)
A priori, c’est le match le plus facile de la saison qui attend l’Union Saint-Gilloise ce dimanche. Face à Coxyde, la lanterne rouge, les hommes de Marc Grosjean devront à tout prix l’emporter. Mais attention à l’excès de confiance face à des Côtiers qui n’auront rien à perdre.
« Le principal piège sera de les prendre de haut », lance d’emblée Yaya Boumediene. « Même si c’est le dernier, ça ne veut rien dire. Il faudra jouer à notre meilleur niveau, comme on sait le faire. D’autant que nous sommes obligés de l’emporter. Nous restons tout de même sur trois défaites récemment. Heureusement, nous
» avons préparé ce match très sérieusement. Physiquement et tactiquement, nous avons réglé quelques soucis. J’espère que cela portera ses fruits.
D’autant que l’arrivée de Kitambala, déjà qualifié et qui pourrait débuter dimanche, apporte une solution de plus au noyau. Le joueur d’origine liégeoise se réjouit d’ailleurs de la concurrence que l’ancien carolo va apporter à l’Union. Débarqué en prêt de Mouscron en toute fin du mercato hivernal, Yaya Boumediene éprouve quant à lui quelques soucis à se faire une place au soleil dans le noyau saint-gillois. La faute à quelques soucis que le joueur espère bien vite laisser derrière lui.
« Je joue moins que ce à quoi je m’attendais mais je suis arrivé de Mouscron avec un petit retard physique », précise l’ancien élément de Seraing. « Il est donc normal que j’aie débuté les premiers matches sur le banc. Je ne suis pas encore à 100 %. De plus, j’ai eu quelques soucis privés. Mais je reviens tout doucement à mon niveau et je me sens de mieux en mieux. Je suis déçu de ne pas beaucoup jouer, c’est sûr. mais c’est logique. Avant tout, je veux aider le club à être dans les huit premiers. »
Les critiques se font aussi de plus en plus vives envers le coach. Surtout de la part d’une frange du public saint-gillois. Mais dans le noyau, le joueur confie qu’ils ne font pas attention à cela.
« Ce n’est pas lui qui est en tort pour les mauvais résultats. Chaque semaine, il se donne à fond et c’est un grand professionnel », lance-t-il. « Il a été critiqué par les supporters pour les trois défaites mais ce n’est pas sa faute. C’est plus la responsabilité des joueurs. Nous sommes passés à côté de matches que nous devions gagner face à Geel ou Seraing. À présent, il nous reste huit matches pour prouver à nos supporters et à notre président que nous méritons de nous maintenir. Mais aussi pour nous le prouver à nous-mêmes. »
Et même s’il est prêté par Mouscron, l’attaquant envisage de rester à l’Union si le club reste en Division 2. Il avoue se sentir bien à l’ombre du parc Duden.
« C’est un club familial, le groupe est génial et je m’entends bien avec tout le monde », se réjouit Boumediene. « Nous verrons ce qu’il advient car nous sommes d’abord concentrés sur notre maintien parmi les huit premiers. Mais c’est une solution envisagée. »
L’occasion est rêvée pour les Saint-gillois de reprendre un peu d’avance sur la neuvième place. D’autant que Seraing est bye ce week-end.
Olivier Eggermont
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