Vandiepenbeeck, un capitaine retrouvé
Grâce au triplé planté par son capitaine face à Heist (4-0), l‘USG peut assurer le top 8 à Roulers
SE.H.
Vandiepenbeeck congratulé par ses partenaires.
Devaux
>
À trois rencontres de la fin du championnat, l’Union sourit. En s’imposant logiquement face à Heist hier après-midi (4-0), les Bruxellois ont pris une belle option sur le top 8 au terme d’un petit match facilité par l’exclusion du portier adverse peu avant la demi-heure. Celui-ci sera remplacé par un joueur de champ, la formation flandrienne n’ayant pas de second gardien sur le banc.
« Forcément, la tâche fut facilitée par cette exclusion mais nous avons mis du temps à prendre le match véritablement à notre compte », pointait Vincent Vandiepenbeeck.
Cette victoire, combinée au lourd revers de Roulers face au Patro (4-1), permet aux Unionistes de voir la vie en rose à une semaine d’un déplacement à… Roulers qui peut leur permettre de valider leur ticket pour le top 8.
« Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes face à la semaine la plus importante de la saison », précisait Marc Grosjean. « Depuis le début de la saison, nous parlons du top 8 sans le toucher. Désormais, la donne est toute autre et nous pouvons enfin valider ce ticket. À nous de faire le nécessaire pour rendre cela possible le plus rapidement. »
Toutefois, pas question pour les pensionnaires du stade Marien de prendre cette place dans le top 8 comme acquise.
« J’espère tout de même que nous pourrons calmer les nerfs de nos dirigeants et de nos supporters dont le cœur palpite depuis le début de la saison », soulignait encore VDP.
« Nous assurer de notre qualification en division 1B peut également permettre à la direction de travailler pour l’avenir. »
Un avenir encore flou pour le défenseur central unioniste qui devrait probablement passer pro en cas de participation au championnat de 1B.
PREMIER TRIPLÉ DE SA CARRIÈRE
« Une chose est certaine : je ne veux pas quitter mon boulot. Je souhaite continuer à combiner les deux car le football s’arrêtera dans quelques saisons. Je ne veux pas refaire la même erreur que par le passé. Je suis toutefois certain qu’il est possible de trouver un accord avec l’Union . »
Un navire unioniste qui souhaite pouvoir compter sur un capitaine qui, hier, a planté le premier triplé de sa carrière. De quoi confirmer son retour en force dans le onze de l’Union.
« Je n’avais jamais marqué plus d’un but par match », rigolait-il.
« J’étais donc en manque d’inspiration pour mes célébrations (rires) . C’est chouette, c’est certain, mais j’aurais préféré que nos attaquants marquent afin qu’ils soient en confiance pour la fin de saison. »
Depuis son retour dans la peau d’un titulaire, le capitaine bruxellois a remis un peu d’ordre en défense.
Les chiffres parlent d’ailleurs pour VDP puisque sur les cinq dernières sorties, l’Union n’a concédé qu’un petit but.
« C’est une excellente chose mais nous devons également nous montrer plus efficaces devant. Ma position ? Je me sens mieux en tant que défenseur central. Mais si le coach décide de m’aligner autre part, je me dois de l’écouter. Mais le plus important, c‘est que je retrouve le bon rythme. »
Avec un Vandiepenbeeck qui retrouve son meilleur niveau, l’USG a en tout cas un atout supplémentaire pour accéder au top 8. Peut-être dimanche prochain.
Les tournants
2 3e
: un coup franc de Cabeke G. est dé-
vié par Kocabas et repris en un temps
par Vandiepenbeeck (1-0).
2 6e
: Boulaouali s’infiltre trop facilement
dans la défense et son envoi flirte avec le
montant de Sadin.
2 9e
: Webers manque le cadre de justesse
sur coup franc.
2 26e
: Rajsel dévie joliment pour Kitambala.
Ce dernier est fauché par Michiels
et la double sanction tombe pour le portier
de Heist : exclusion et penalty. La
formation flandrienne ne disposant pas
de second gardien sur la feuille de
match, c’est Van Den Bergh qui enfilait
les gants. Rajsel, lui, ne se faisait pas
prier et doublait la mise (2-0).
2 65e
: une frappe d’Aguemon est déviée
en un temps par Vandiepenbeeck (3-0).
2 68e
: Massengo se joue de la défense
adverse et tente sa chance. Au dessus.
2 76e
: sur un nouveau coup franc de
l’Union, Vandiepenbeeck plante son troisième
but de l’après-midi (4-0).
2 90e
: Rajsel est fauché dans le rectangle
par Santoro. Kitambala prend ses responsabilités
mais voit sa tentative repoussée
par le montant.
2 90e
: Kitambala déboule sur le flanc et
adresse un centre millimétré pour Da Silva.
Sa reprise heurte la barre.
LES BULLETINS
Martens, le patron de
l’entrejeu unioniste
6 SADIN : il a passé une aprèsmidi…
ensoleillée. Aucune parade
à effectuer.
6 MPATI : calme dans la relance et
précis dans ses interventions.
Sans plus.
6 KOCABAS : un match très tranquille
pour la charnière centrale,
surtout après l’exclusion de Michiels.
8 VANDIEPENBEECK : c’est la première
fois que le capitaine unioniste
plante trois buts en un
match. Et forcément, ça a le
mérite d’être souligné.
5 CABEKE : mis en difficultés à
plusieurs reprises par Yagan, il n’a
pas connu une rencontre facile.
7 MARTENS : il n’aime peut-être
pas le poste, mais son impact au
milieu de terrain est indéniable.
Vista, relances propres et récupé-
rations de balles : autant d’atouts
qui font de lui un excellent milieu
défensif.
5,5MASSENGO : capable du
meilleur comme du pire en l’espace
de quelques instants. Il reste
important à la récupération.
6,5MORREN : avant d’être sorti sur
blessure, il avait livré un très bon
début de match tout en sobriété
et justesse.
6 RAJSEL : on attend beaucoup
de lui. Malheureusement, hier, il
n’a eu que deux petits éclairs de
génie. N’est cependant pas toujours
mis dans les meilleures
conditions.
5,5WALLAERT : prestation en demiteinte
malgré quelques combinaisons
de jeu intéressantes.
5,5KITAMBALA : beaucoup de
travail sans ballon et il est géné-
reux dans l’effort. Mais en zone
de finition il manque de justesse.
REMPLAÇANTS :
5,5DA SILVA : il manque de
confiance et cela se ressent dans
son jeu.
NCAGUEMON, CABEKE A.
S
Martens le dévoué serviteur
Les Sports Bruxelles,
Sam. 09 avr. 2016, Page 32
Football > Proximus League Forest
Gertjan Martens, c’est le genre de joueur que tout entraîneur de Proximus League rêverait d’avoir dans son effectif : robuste, solide, intelligent et dévoué. À tel point que Marc Grosjean n’a pas hésité à le replacer en milieu de terrain lorsque Vincent Vandiepenbeeck a repris sa place en défense centrale. Et comme il le fut en défense, Martens est irréprochable en tant que n°6.
Un poste qui n’est pourtant pas sa place de prédilection. “J’y ai évolué par le passé pour dépanner mais ça remonte à quelques années déjà. Ce n’est pas ma place préférée, je me sens mieux en défense centrale, mais si le coach a besoin de moi à cette position, je ferai tout pour aider l’équipe au mieux”, avance-t-il.
Pourtant, les commentaires à son égard sont élogieux. Pour beaucoup, Martens est tout aussi efficace en milieu de terrain qu’en défense. “J’ai eu un peu de
mal lors de la première mi-temps à Virton et je dois encore me faire à ma nouvelle place sur le terrain. On dit souvent qu’un joueur a besoin de deux à trois semaines pour s’y faire, je le confirme. À l’entraînement aussi j’ai encore un peu de mal, notamment lorsque je dois jouer dos au jeu, ce à quoi je ne suis pas habitué lorsque j’évolue en défense.”
Dimanche, face à Heist, Martens devrait à nouveau être aligné en milieu de terrain, pour un match qu’il faut absolument gagner. “Comme le sont les quatre derniers matches, c’est une rencontre importante pour les joueurs, pour le staff, pour l’avenir du club. Les joueurs sont conscients de l’enjeu de cette fin de saison, tout est très serré mais nous sommes en pleine forme et concentrés.”
La pression est-elle présente ? “Toutes les équipes qui sont actuellement dans le Top 10 partagent cette pression.”
Ce qui n’est pas le cas d’une formation de Heist qui se plaît à embêter les grands en cette fin de saison. Mais l’Union ne veut pas connaître le même sort que Tubize ou le White Star qui ont récemment perdu des plumes face aux Flandriens. “Cette équipe n’a rien à perdre et elle se battra jusqu’au bout pour accrocher un bon résultat. Je les ai déjà affrontés plusieurs fois et je déteste jouer contre eux. Mais pour être dans le Top 8 , il faut gagner ce match.”
Sébastien Sterpigny
Gertjan Martens, replacé en milieu de terrain, et l’Union doivent battre Heist s’ils veulent figurer dans le Top 8 à la fin du championnat. sterpigny
Les trois raisons qui font de la venue de Heist un rendez-vous capital
Objectif : gagner pour rester dans le bon wagon
M.FA.
L’Union compte sur la présence de Kitambala pour faire la différence.
Devaux
En accueillant Heist ce dimanche, l’Union Saint-Gilloise a tout intérêt à faire le plein. Alors qu’il ne reste que quatre journées de championnat à disputer, la lutte fait rage pour le top 8 et le moindre faux pas pourrait être déterminant. Ce rendez-vous s’érige déjà comme un tournant de cette fin de saison pour les Saint-Gillois. Explications.
>
Si cette journée de championnat n’apparaît pas comme la plus séduisante sur le papier d’ici la fin de championnat, elle pourrait s’avérer cruciale pour beaucoup d’équipes en lutte pour le top 8. L’Union Saint-Gilloise en tête.
1
En cas de faux-pas ce week-end, l’Union pourrait
sortir du top 8
C’est un cas de figure totalement impensable à Saint-Gilles. Pourtant, la réalité des chiffres est impitoyable. En cas de contre-performance face à Heist ce dimanche, les hommes de Marc Grosjean peuvent être sorti du top 8, ce qui serait une première depuis de très nombreux mois. Hormis le Lierse (qui jouait ce vendredi soir, lire par ailleurs), les autres candidats au top 8 jouent des équipes qui, sur papier, sont tout autant abordables que Heist l’est pour l’Union. Roulers se déplace à Maasmechelen pour défier le Patro tandis que Lommel va à Coxyde. Par contre, en cas de succès, cela augmenterait encore le capital confiance d’une équipe convalescente. Alors que le début d’année 2016 était cauchemardesque, les Saint-Gillois n’ont plus perdu depuis la fin février (ndlr. défaite 3-1 à Lommel). Mieux, ils n’ont encaissé qu’un but lors des quatre dernières sorties avec un bilan de 6 points sur 12.
2
Les chances de se rattraper diminuent et le calendrier se corse
Toujours en cas de faux pas, la pression s’accroîtrait encore considérablement sur les épaules des Unionistes. Ils pourraient se retrouver dans la position du chasseur alors qu’il ne resterait que trois journées à disputer. Et pas des moindres. Marc Grosjean et ses joueurs doivent se rendre à Roulers la semaine prochaine. Accueillir l’Antwerp la suivante avant de finir la saison à Deinze.
Du côté de la concurrence, ce n’est guère plus facile. Après ce week-end, Lommel accueillera Seraing, ira au Lierse et recevra le Cercle pour conclure. Le Lierse, de son côté, ira à Geel, accueillera Lommel et ira à Virton pour le dernier match. Enfin, Roulers, après la réception de l’Union, ira à Dessel avant de recevoir Coxyde.
On rappellera tout de même que ce championnat est assez imprévisible depuis le début et nul doute que les équipes qui feront encore le sans-faute d’ici la fin pourrait se compter sur les doigts de la main.
3
Éviter les regrets et faire le plein avant les décisions des licences
L’objectif de Marc Grosjean et de l’Union est clair : gagner pour ne pas se poser de questions. En cas de victoire, l’Union resterait inévitablement dans le top 8 et ferait un premier pas en vue du top 8. Mais cela permettrait aussi de rester en position idéale avant les décisions concernant la licence des clubs désireux de figurer au sein des clubs professionnels l’an prochain. À ce titre, les situations du White Star et de l’Antwerp sont jugés préoccupantes tandis que pour le cas de l’Union on se veut rassurant. Si les Anversois et les Étoilés n’ont finalement pas leur licence, cela laisserait l’opportunité aux 9 e (actuellement Roulers) et 10 e (Seraing) d’être automatiquement en D1B l’an prochain. Et donc de profiter indirectement à l’Union. « On ne sera pas concerné par ces places puisqu’on sera dans le top 8 », précise d’emblée Marc Grosjean.
ENTRETIEN
Marc Grosjean
coach de l’union sg
Marc, on a le sentiment que c’est un match très important pour l’Union. Contrairement aux semaines précédentes, il faudra se montrer efficace devant pour faire la différence.
C’est une rencontre qu’il faut absolument gagner. Notre souci majeur actuellement est de marquer. Nous devrons le faire le plus vite possible. Ce serait l’idéal et les joueurs vont devoir croire en eux. Jouer avec plus de détermination et d’application dans le dernier geste.
Dans ce genre de rencontre, on compte forcément sur un Nicolas Rajsel capable de faire la différence à tout moment. Jusqu’à présent, et depuis le début de l’année 2016, il est plus discret.
À sa décharge, c’est un jeune joueur qui découvre un nouveau championnat mais surtout un nouveau statut. Après son bon premier tour, tout le monde le connaît et son jeu a été analysé. C’est une situation qu’il ne connaissait pas et cela fait partie de son apprentissage. Il ne doit pas se mettre trop de pression. C’est l’équipe dans son ensemble qui doit prendre les choses en mains. Tout le monde est concerné et nous devons faire preuve de plus d’agressivité dans les seize derniers mètres.
EXPRESS
Groupe offensif
LE NOYAU.
Sadin, Mpati, Cabeke A., Kocabas, Vandiepenbeeck, Martens, Kaminiaris, Cabeke G., Massengo, Morren, Neels, Aguemon, Da Silva, Rajsel, Kitambala, Haddadouh, Zitte, Cocchiere.
Le coach saint-gillois a d’ores et déjà annoncé que son noyau sera tourné vers l’offensive.
SUSPENSION.
Grégoire Neels revient dans le groupe après sa suspension purgée lors de la rencontre de la semaine dernière entre Virton et l’Union.
ARBITRES.
M. Verslycken sera assisté de MM. Dhondt et Vandermeulen.
Grosjean : “C’est toujours gratifiant…”
Les Sports Brabant Wallon,
Ven. 08 avr. 2016, Page 22
Football > Proximus League Forest
Un article cette semaine du Nieuwsblad aura fait bondir beaucoup de monde. Il relatait l’intérêt que portent les dirigeants de Saint-Trond à… Marc Grosjean. Le coach de l’Union figure, en effet, sur une liste de quelques noms susceptibles de prendre la succession de Chris O’Loughlin, qui a annoncé qu’il quittait le Staaienveld en fin de saison, au même titre que celui de Stijn Vreven.
Du côté du coach liégeois, la réaction était somme toute attendue : “Je lis, j’entends et j’écoute. C’est tout ce que je peux dire, en ajoutant qu’à ce jour, je n’ai eu aucun contact avec la direction trudonnaire. Je présume qu’elle a pu faire une liste de noms d’entraîneurs capables de remplir ce job. Par conséquent, je ne vous cacherai
pas que c’est gratifiant d’apprendre cela, mais je parle ici au nom de tout le monde à l’Union. Je n’ai jamais pris comme habitude de m’attribuer seul les lauriers. Si l’on pense à vous, c’est grâce au travail du staff technique et des joueurs. Cela signifie que le parcours de l’Union est pris en considération. Tout le monde doit donc en être fier. Cependant, j’ai encore un contrat pour l’an prochain et mes pensées actuelles se concentrent principalement sur la manière d’engranger trois points ce dimanche contre Heist.”
Du côté de la direction, le discours se veut temporisateur. “Il n’est vraiment pas à l’ordre du jour de changer d’entraîneur”, explique Guy, le vice-président. “Durant notre période creuse, la direction a toujours tenu à soutenir Marc Grosjean. Nous sommes très satisfaits du travail qu’il effectue depuis son arrivée et il n’y a aucune raison de nous en séparer, d’autant qu’il a encore 1 an plus un en option à honorer.”
Cette nouvelle n’a en tout cas pas altéré la sérénité retrouvée dans les travées du stade Marien. Sportivement, les Jaune et Bleu sont dans le bon rythme sportivement pour figurer en bonne place au sein du fameux Top 8, surtout si les gars de Marc Grosjean s’imposent face à Heist. En coulisses, lundi prochain, la direction saint-gilloise devrait également recevoir une bonne nouvelle de la part de la commission des licences. Ces deux faits d’arme poseraient les jalons d’une saison 2016-17 en D1B…
Eric de Boer
C’est plus l’osmose que jamais entre Marc Grosjean et ses joueurs en cette fin de saison décisive…
Grosjean sur la short list de Saint-Trond
CH.ST.
B. Libert
Toujours sous contrat avec l’Union Saint-Gilloise, le nom de Marc Grosjean a toutefois été cité du côté de Saint-Trond. Lundi, les Canaris et le coach irlandais, Chris O’Loughlin, ont mis un terme à leur collaboration. Un divorce qui était dans l’air depuis un certain temps mais la direction avait préféré régler des problèmes plus urgents lier notamment au chaos dans le vestiaire. Depuis, plusieurs noms ont circulé pour succéder à l’Irlandais. Parmi eux, Marc Grosjean. D’ailleurs, selon la presse flamande, il serait même en pole position, une information que Philippe Bormans ne confirme pas.
« Nous travaillons sur quelques dossiers concrets. Marc Grosjean est un bon entraîneur et figure bel et bien sur notre liste mais il n’est pas en pole position. »
Stijn Vreven est aussi pressenti pour reprendre ce poste.
« Vreven correspond évidemment au profil que nous recherchons. C’est un Limbourgeois, il est jeune et passionné. Nous allons toutefois prendre notre temps avant de choisir notre nouvel entraîneur. »
Marc Grosjean n’a, pour sa part, jamais été mis en contact avec le club trudonnaire.
« Je ne suis au courant de rien et je n’ai pas eu de contact avec le club, donc je ne sais rien dire. Pour le moment, je me focalise sur l’Union et sur notre objectif qui est le top 8. Après, nous verrons bien mais cette rumeur ne me touche pas. »
En ce qui concerne le groupe, Mickael Antoine-Curier a été opéré lundi après-midi. Il a subi un nettoyage des cartilages. Les autres sont tous opérationnels et ont effectué deux séances lundi et une autre mardi avant de se reposer mercredi. Aujourd’hui, et ce jusqu’au match importantissime face à Heist, les Unionistes auront une séance par jour.
Anthony Sadin : “Ne pas regarder les autres”
Les Sports Bruxelles,
Mar. 05 avr. 2016, Page 24
Football > Proximus League Forest
Le surprenant succès du Lierse forgé chez le leader anversois renforçait la pression sur les épaules des Unionistes – Roulers était bye et Lommel se coltinait Eupen (0-3). Ils avaient l’obligation de ravir les trois points à Virton.
Entre l’envie et la réalité, il n’y avait pas qu’un simple pas à franchir. 0-0 au but du compte. Un point de gagné, deux de perdus ? La question est posée. “Venir ici n’est jamais simple”, assure Anthony Sadin. “Notre adversaire avait décroché un point au Cercle Bruges. Il a des qualités. Nous avons croisé le fer avec une bonne équipe.”
Le local De Almeida aurait pu débloquer la situation. “Mon rôle est de participer à garder le zéro derrière. J’ai fait le job, ni plus ni moins.”
Son vis-à-vis Valette sauva la mise dans les arrêts de jeu (90e+5). “Je n’ai pas vu les images. Florent Zitte aurait-il pu mieux faire ? Le keeper a eu le geste adéquat. Ce fut aussi le cas sur le heading de Lynel Kitambala. Sur deux de nos trois occasions, il répond présent. On doit toujours tenir compte des facteurs qui influencent un match”, philosophe celui sera unioniste la saison prochaine. “Les dirigeants ont levé l’option. Je possède un contrat. Être fixé assez tôt sur son avenir est une bonne chose.”
Anthony Sadin rêve de jouer la prochaine campagne à l’échelon supérieur. “Laisser deux points dans l’aventure en Gaume est un peu décevant. D’un autre côté, il ne faudrait pas se montrer trop gourmands. En début d’année, nous avons péché à vouloir aller de l’avant et inscrire un but supplémentaire. On s’est fait avoir comme des enfants.”
L’USG a appris de ses erreurs, et se targue d’avoir encaissé un but en quatre sorties. Le bilan est très honorable, plutôt réconfortant avant d’aborder la dernière ligne droite qui doit mener le club au Top 8. “Je suis confiant pour y être… mais réaliste. Ne regardons pas les résultats de nos rivaux sous peine de perdre de l’influx !”
L’Union accueille Heist (15e) dimanche prochain. Un dessin est inutile.
Licence : réponse bientôt
Les Sports Bruxelles,
Mar. 05 avr. 2016, Page 24
BRUXELLES Après Mouscron-Péruwelz et avant… l’Antwerp, l’Union est allée défendre sa cause devant la commission des licences ce lundi soir sur le coup de 20h. En même temps qu’ils tentent de gagner le droit de rejoindre la division 1B sur le terrain, les joueurs saint-gillois comptent sur les dirigeants pour que, administrativement, le sésame soit aussi arraché. Jean-Marie Philips et son équipe ont montré que la candidature du matricule 10 pour participer à l’aventure professionnelle selon le nouveau visage qu’adoptera le paysage belge dès la saison prochaine est plus que crédible. Au terme de l’entretien, les membres de la commission ont dit que les Unionistes recevraient une réponse la semaine prochaine. Encore un peu de patience…
Eric de Boer
Wallaert retrouve de la confiance
Il est redevenu titulaire depuis quelques matches
MICKAËL FABRI
Lou Wallaert veut bien finir la saison.
JPL
Partagé entre la satisfaction de ne pas rentrer bredouille du long déplacement à Virton (0-0) et déçu de ne pas avoir empoché la totalité de l’enjeu, Lou Wallaert est revenu sans détour sur la prestation de son équipe. Le médian saint-gillois profite, quant à lui, actuellement de ses prestations pour retrouver de la confiance alors qu’il a connu un creux en plein milieu de la saison.
>
Une saison est souvent faite de haut et de bas. C’est le cas pour l’Union après des débuts fracassants en D2 et puis un creux particulièrement douloureux en début d’année 2016. C’est aussi le cas pour Lou Wallaert. L’ancien joueur de Tubize a démarré la saison comme titulaire avant de retrouver plus souvent le banc en fin d’année 2015 et début d’année 2016. Depuis quelques rencontres, Lou refait son retour sur le terrain et profite de cette confiance pour sortir la tête hors de l’eau.
« Je me sens bien en ce moment. Même très bien », confie Lou Wallaert. « Quand on joue, ça fait évidemment toujours plaisir. J’ai eu effectivement un petit creux mais j’ai bien travaillé pour revenir. Je vais maintenant essayer de faire en sorte d’y rester jusqu’à la fin de saison. »
Relégué sur le banc des remplaçants en milieu de saison, Lou ne pense pas ne pas avoir su « appliquer les consignes du coach ». « La concurrence est assez grande dans le groupe, j’ai eu un passage à vide et l’équipe tournait bien. Il n’y avait plus de raison de changer. »
En attendant, la présence de Lou Wallaert dans l’équipe n’a pas permis à l’Union de l’emporter sur la pelouse de Virton.
« C’est clair qu’il y avait de la place pour l’emporter mais il y a encore ce manque de réalisme qui nous fait défaut et qui nous empêche de mettre la balle au fond », explique-t-il avant d’évoquer l’opposition, particulièrement tenace. « Virton est une équipe qui joue bien au foot. Ils ont des individualités assez fortes qui savent faire la différence. »
Il n’empêche que si l’Union a dirigé les débats, l’équipe a buté pendant nonante minutes sur un bon gardien adverse et les avants n’ont, à nouveau, pas fait preuve de réalisme au moment du dernier geste.
« Pourquoi ? C’est la question que l’on se pose aussi. Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer. Au début, nous parlions de manque de chance pour expliquer la différence entre notre premier et notre second tour. Maintenant, il faut bien reconnaître que ça n’explique pas tout. Nous manquons sans doute de concentration. »
Mais le médian saint-gillois refuse de croire que ça cogite dans les esprits au moment de se retrouver en bonne position.
« Je ne pense pas que ce soit le cas. En tout cas, ça ne l’est pas pour moi. Les qualités sont présentes dans l’équipe et on l’a prouvé pendant six mois. Elles n’ont pas pu disparaître. Il reste quatre matches, il est temps que ça revienne », lance-t-il ensuite.
Face à Heist dimanche, les Unionistes ne pourront en tout cas pas se permettre de voir leur marquoir rester figé à zéro.
MASSENGO A ÉTÉ MÉNAGÉ
Morren-Martens, un duo inédit
De retour de suspension, Charles Morren a immédiatement retrouvé sa place au milieu de terrain. Par contre, Jordan Massengo, qui était aussi de retour de suspension, a, quant à lui, pris place sur le banc. « On a attendu samedi pour trancher mais il m’a dit qu’il ne se sentait pas en très grande forme après les deux matches internationaux qu’il a joué avec le Congo », a expliqué Marc Grosjean après la rencontre.
Morren a donc été associé à Gertjan Martens, soit une nouvelle paire inédite devant la défense. « C’est une nouveauté », reconnaissait Morren. « Mais on s’entend très bien, que ce soit sur ou en dehors du terrain. On a eu un peu de mal en 1 ère période mais la seconde était beaucoup mieux. On trouvera rapidement nos automatismes si ce scénario devait se répéter », ajoute-t-il avant de conclure avec le sourire : « j’ai l’habitude de jouer avec différents joueurs et à différentes positions. »
Licence : USG a défendu son dossier
C.S.
Dieffembacq
Hier soir, sur le coup de 19h30, l’Union Saint-Gilloise devait se présenter devant la commission des licences afin de défendre son dossier. Olivier Dumonchaux, qui a finalisé le dossier dimanche, et Jean-Marie Philips tenteront donc de répondre aux possibles interrogations des différents membres de la commission afin d’obtenir le précieux sésame.
« Dans notre esprit, notre dossier ne devrait pas poser de problème. Nous avons réglé toutes les demandes effectuées auparavant par la commission afin de mettre en ordre le dossier (ndlr. notamment les 175.000 euros d’ONSS à payer pour la saison 2011-2012) », expliquait Jean-Marie Philips.
Comme le RWS Bruxelles ou l’Antwerp, l’Union SG espère que cette réunion aura porté ses fruits. Au pire des cas, elle pourra faire appel devant le CBAS.
Le comité de licence a écouté hier soir les arguments de l’Union et rendra sa décision dans le courant de la semaine prochaine.
Valette sauve un point
Les Sports Brabant Wallon,
Lun. 04 avr. 2016, Page 22
Privés de leurs favoris depuis le 20… février et cette douloureuse défaite concédée en fin de match face à l’Antwerp, les supporters virtonais espéraient retrouver l’ivresse de la victoire. La dernière en date remonte au 2 février. C’était contre Tubize. Il n’en sera rien en dépit d’une prestation de bonne facture.
Bousculée durant une heure de jeu, l’Union Saint-Gilloise pensait, in extremis, repartir avec les trois points. Monté au jeu en remplacement de Kitambala à sept minutes du coup de sifflet final, Zitte eut la balle de délivrance dans les arrêts de jeu (95e).
“Je veux bien qu’on me dise tout, que le gardien joue mais, objectivement, nous devions faire la différence”, pestait l’entraîneur unioniste Marc Grosjean.
Le keeper Baptiste Valette sauva ses couleurs. On en resta sur ce score nul et vierge. Rajsel (58e) et Kitambala (73e), eux aussi, jouèrent avec leur bonheur.
“Nous avons souffert physiquement lors
, avouait Frank Defays. de la dernière demi-heure. Plusieurs garçons ne se sont pas beaucoup entraînés cette semaine”
V. L.
virton : Valette; Thiam (83e Chardome), Dupuis, Harvey, Lesquoy; Etienne (84e Knis), Simon (61e Randriambololona), Lazaar, Lafon, De Almeida; Jakolis.
union saint-gilloise : Sadin; Mpati, Vandiepenbeeck, Kocabas, G. Cabeke; Morren, Martens (87e Massengo), Wallaert, Aguemon (66e Alves da Silva), Rajsel; Kitambala (83e Zitte).
arbitre : M. Vanbecelaere.
avertissements : Etienne, Lesquoy, Rajsel, Martens, Simon, Kocabas.
L’Union Saint-Gilloise a oublié de marquer sur le terrain de Virton
Les Saint-Gillois ont laissé filer deux points
MICKAËL FABRI
Yannick Aguemon n’a pas réellement réussi à ouvrir la défense de Virton.
JPL
Ce long déplacement en terres gaumaises a sans conteste laissé d’énormes regrets aux hommes de Marc Grosjean. Sans être trop malmené derrière, les Unionistes ont surtout péché à la conclusion devant.
L’histoire se répète pour l’Union Saint-Gilloise. Depuis la trêve, le matricule 10 éprouve toutes les peines du monde à faire la différence. Plutôt embêtant pour engranger des victoires…
« C’est un scénario répétitif », constatait Marc Grosjean à l’issue de la rencontre. « On a assisté à une équipe qui a essayé de diriger la rencontre face à une formation qui est déterminée et toujours dangereuse en contre-attaque », poursuivait-il.
Et si l’Union a buté pendant 60 minutes sur une équipe de Virton courageuse et bien en place, la dernière demi-heure a laissé beaucoup plus de regrets tant les Saint-Gillois ont accumulé les situations dangereuses et les occasions franches.
« Bien sûr que ça laisse des regrets », commentait Charles Morren. « Nous savions aussi que le Lierse avait gagné contre l’Antwerp la veille. Tout le monde voulait l’emporter. C’est dommage. »
« Objectivement, nous devions faire la différence à ce moment-là », pointait encore le coach qui, malgré la déception, entrevoyait quelques motifs de satisfaction.
« Ce point nous permet d’avancer et ça pourrait la différence au moment du décompte final. »
Fatalement, après cette nouvelle sortie avec d’évidentes difficultés à faire la différence devant, la question se pose de savoir comment y remédier.
« Est-ce que des doutes se sont installés dans la tête des joueurs ? Peut-être. Je n’ai pas d’explication », expliquait pour sa part Charles Morren qui s’est bien démené au milieu malgré un ménisque qui fait des siennes (ndlr. une opération est d’ailleurs prévue à l’issue de la saison). « Cédric (Fauré) mettait peut-être des occasions qu’on rate aujourd’hui mais on doit arrêter de parler de lui. Lynel fait son boulot et travaille beaucoup. On doit continuer à travailler et ça finira par rentrer. »
« Je n’ai pas de réponse », précisait quant à lui le coach. « Peut-être que le gardien adverse est-il de trop », continuait-il avec un brin d’humour et de poursuivre « si nous avions un joueur qui pouvait nous mettre un but de temps en temps, nous serions en train de jouer pour la première place. »
Mais Marc Grosjean ne souhaite évidemment pas jeter la pierre à Lynel Kitambala. « Il a le niveau pour jouer en D1 », précisait-il d’ailleurs. « Mais il est arrivé fort tard, bien après la fin du mercato hivernal (ndlr. il était libre de contrat) et il n’a pas eu de préparation pour le second tour. Malgré ça, il affiche de la bonne volonté dans son travail offensif. Et je vais même ajouter, heureusement que nous l’avons fait venir. Il permet au moins à l’équipe d’avoir un appui », concluait-il.
Le coach a jusqu’à dimanche prochain et la réception de Heist pour trouver des solutions offensives. Face à une équipe qui ne nourrit plus la moindre ambition cette saison, on verrait évidemment mal une contre-performance. Il faudra donc, face à ses supporters, trouver une ou plusieurs ouvertures.
EXPRESS
Cocchiere en visite
<
COCCHIERE.
Non repris à l’instar de Boumediene, Ignazio Cocchiere a tout de même parcouru les quelque 200 kilomètres qui séparent le stade Marien de Virton pour soutenir son équipe.
SUSPENDU.
Neels était suspendu après avoir reçu deux jaunes face au White Star.
Les tournants
2 23e : suite à une perte de balle de Raj- sel au milieu, Lazaar part en contre et finit
par tenter sa chance à distance. Au-dessus.
2 28e : Rajsel botte un coup franc depuis le flanc gauche. Vandiepenbeeck et Martens
n’ont pas réussi à couper la trajectoire.
2 29e : De Almeida s’illustre dans la foulée
avec un tir tendu que détourne Sadin.
Sur le corner, De Almeida, encore lui,
tente la volée mais elle passe à côté.
2 45e : Martens prend sa chance en de- hors de la surface et son tir puissant passe
de peu à côté.
2 56e : De Almeida part seul face au but et Sadin attend parfaitement avant de se
coucher et de dévier la tentative du pied.
2 59e : servi par Wallaert, Rajsel tente un tir croisé qui flirte avec le poteau gauche
de Valette.
2 70e : Wallaert centre à ras de terre dans
le petit rectangle mais Rajsel et Kitambala
n’ont pas suivi.
2 74e : Kitambala est à la réception d’un centre et sa tête pousse Valette au réflexe
sur sa sur ligne.
2 88e : Da Silva se retrouve en position de tir mais il trouve Valette sur la trajectoire.
2 90e : Rajsel centre à ras de sol pour Zitte qui se retrouve seul face à Valette
mais perd son duel.
LES BULLETINS
Le manque de réalisme offensif a privé l’Union de la victoire
7 SADIN : bien sur ses appuis, il
a détourné les ballons chauds
qu’il devait. Comme en té-
moigne son arrêt sur la tentative
de De Almeida.
6,5 MPATI : c’est le Tracy que l’on
aime voir. Il a multiplié les
courses tout en récupérant bon
nombre de ballons, même en
attaque.
6 KOCABAS : il a tenu la baraque
derrière et n’a pas concé-
dé beaucoup d’occasions.
6 VANDIEPENBEECK : il a dirigé
sa défense en n’hésitant pas à
se faire entendre. Individuellement,
il a fait son travail pour
contenir Jakolis.
6 CABEKE G. : un bon travail
défensif et il a tenté d’apporter
des solutions offensivement
6 MARTENS : il a encore naturellement
besoin d’habitude au
milieu de terrain à une position
qui n’est pas la sienne.
5,5 AGUEMON : le danger venait
souvent de son flanc en première
période mais il faisait
parfois le mauvais choix au
moment de la dernière passe.
7 MORREN : quel travail au
milieu. Il a ratissé les kilomètres
et empêché un nombre
important de situations dangereuses
pour Virton.
6 WALLAERT : il a travaillé en
essayant souvent de combiner
avec Kitambala, Rajsel et Aguemon
mais ça manquait de
tranchant dans ses passes.
5,5 RAJSEL : ce n’est plus le
même Rajsel et sa grinta dans
le jeu unioniste manque énormément.
6 KITAMBALA : sa tête manquée
en deuxième période aurait pu
rapporter gros. Pour le reste, il
a beaucoup travaillé mais sans
se ménager de grosses occasions.
REMPLAÇANTS
5,5 DA SILVA : sa montée n’a pas
permis à l’Union de faire la
différence.
NC ZITTE, MASSENGO. –
Pour Anthony Cabeke, le collectif prime
Les Sports Bruxelles,
Sam. 02 avr. 2016, Page 30
football > PROXIMUS LEAGUE forest
Capitaine durant trois ans et demi et titulaire incontournable pendant cinq ans au sein du cercle saint-gillois, Anthony Cabeke vit une drôle de campagne, lui qui n’a commencé aucune rencontre cette saison, devant se contenter de six apparitions en cours de match. Et pourtant, comme le soulignait encore récemment son coach Marc Grosjean, il reste positif en toutes circonstances et privilégie l’intérêt du groupe et du club, avant sa petite personne. Vous avez dit clubman ?
“Dès que vous posez un pied à l’Union, vous vous apercevez d’emblée que vous vous trouvez dans un club familial où il règne une grande convivialité, une ambiance incomparable”, explique le frère jumeau de Geoffrey.
Ce qui ne l’empêche pas de regretter
souvent d’avoir à ronger son frein sur le banc. “J’ai 27 ans et je veux jouer. C’est normal. Mais je me suis blessé quelques jours avant notre premier match. Et Tracy Mpati m’a vraiment très bien remplacé. Il était normal que l‘entraîneur continue de lui faire confiance à mon retour.”
Son temps de jeu très réduit n’a pas empêché ses dirigeants de lever l’option de prolongation de son contrat. “Cela m’a surpris, mais cela m’a aussi fait très plaisir. C’est une belle reconnaissance. Maintenant, vu que je combine le foot à ce niveau, ce qui signifie des séances d’entraînement quasi quotidiennes, avec un job de prof de gym, je ne sais pas si je continuerai à faire autant de sacrifices à l’avenir pour recevoir si peu de temps de jeu. Mais c’est une discussion que j’aurai prochainement avec le coach, qui m’a beaucoup appris, et les dirigeants.”
Et ça n’empêchera pas Anthony de continuer à souhaiter le meilleur pour son club. “Le Top 8, j’y crois plus que jamais, surtout que l’arrivée de Kitambala nous permet d’avoir de nouveau un point d’appui devant. Mais attention à Virton, notre prochain adversaire, qui a l’avantage d’évoluer sans pression.
Pour Anthony Cabeke, le collectif prime
Les Sports Bruxelles,
Sam. 02 avr. 2016, Page 30
football > PROXIMUS LEAGUE forest
Capitaine durant trois ans et demi et titulaire incontournable pendant cinq ans au sein du cercle saint-gillois, Anthony Cabeke vit une drôle de campagne, lui qui n’a commencé aucune rencontre cette saison, devant se contenter de six apparitions en cours de match. Et pourtant, comme le soulignait encore récemment son coach Marc Grosjean, il reste positif en toutes circonstances et privilégie l’intérêt du groupe et du club, avant sa petite personne. Vous avez dit clubman ?
“Dès que vous posez un pied à l’Union, vous vous apercevez d’emblée que vous vous trouvez dans un club familial où il règne une grande convivialité, une ambiance incomparable”, explique le frère jumeau de Geoffrey.
Ce qui ne l’empêche pas de regretter
souvent d’avoir à ronger son frein sur le banc. “J’ai 27 ans et je veux jouer. C’est normal. Mais je me suis blessé quelques jours avant notre premier match. Et Tracy Mpati m’a vraiment très bien remplacé. Il était normal que l‘entraîneur continue de lui faire confiance à mon retour.”
Son temps de jeu très réduit n’a pas empêché ses dirigeants de lever l’option de prolongation de son contrat. “Cela m’a surpris, mais cela m’a aussi fait très plaisir. C’est une belle reconnaissance. Maintenant, vu que je combine le foot à ce niveau, ce qui signifie des séances d’entraînement quasi quotidiennes, avec un job de prof de gym, je ne sais pas si je continuerai à faire autant de sacrifices à l’avenir pour recevoir si peu de temps de jeu. Mais c’est une discussion que j’aurai prochainement avec le coach, qui m’a beaucoup appris, et les dirigeants.”
Et ça n’empêchera pas Anthony de continuer à souhaiter le meilleur pour son club. “Le Top 8, j’y crois plus que jamais, surtout que l’arrivée de Kitambala nous permet d’avoir de nouveau un point d’appui devant. Mais attention à Virton, notre prochain adversaire, qui a l’avantage d’évoluer sans pression.
Guy Brison se dit raisonnablement optimiste
Les Sports Bruxelles,
Sam. 02 avr. 2016, Page 30
FOREST Le vice-président Guy Brison est d’un optimisme mesuré quant aux chances de voir le cercle saint-gillois achever la saison dans le Top 8. “Après être monté via le tapis vert, donc sans être champion, on a toujours dit qu’on allait essayer de finir dans les 8 premiers. Quand je vois que les autres promus, Deinze et Coxyde, sont largués depuis longtemps, je trouve que nous avons bien travaillé. Les joueurs ont évolué en surrégime pendant la première partie de la saison, avant de connaître un creux. Le départ de Fauré n’a rien arrangé. Mais le succès face au White Star nous a boostés au bon moment, tout comme l’arrivée de Kitambala.”
Les options sur Sadin et les frères Cabeke ont été levées. “C’est un signal vis-à-vis des supporters. Nous voulons conserver cet ancrage bruxellois.” Par contre, Antoine-Curier devra à nouveau se faire opérer. “Cette fois, ce sera chez un grand spécialiste, le Dr Declercq.”
Enfin, il y a le dossier de la licence. “Nous le défendrons lundi. Nous nous sommes mis en règle au niveau de l’ONSS. Il y avait un souci datant des années 2011 à 2014. Il est réglé.”
J.-F. De.
VIRTON – UNION SAINT-GILLOISE, CE SAMEDI À 18H
Sadin et les frères Cabeke prolongés, l’Union mise sur la continuité
Si la fin de saison occupe tous les esprits, la direction pense aussi à l’an prochain
MICKAËL FABRI
La prolongation des contrats des frères Cabeke et d’Anthony Sadin a sans aucun doute ravi plus d’un supporter. En levant leur option respective, le club saint-gillois a aussi opté pour la continuité et récompense trois joueurs qui se sont montrés professionnels tout au long de la saison.
Lever les options de Sadin et des frères Cabeke, c’est s’assurer la présence de trois joueurs importants. Importants dans la vie du groupe. Ils sont au club depuis quelques années et on peut compter sur eux pour instaurer la bonne ambiance. Importants aussi parce qu’à eux trois, ils symbolisent encore une certaine forme d’ancrage bruxellois. Sans oublier bien sûr leurs qualités individuelles qui leur permettent, chacun à leur manière, d’apporter leur contribution à la success story unioniste actuelle.
Les principaux concernés sont donc évidemment ravis de prolonger leur aventure au stade Marien.
« C’est une forme de respect pour ce que j’ai fait pour le club », confie Anthony Sadin. « Après autant d’années, c’est chouette de pouvoir continuer l’aventure », poursuit-il.
« Cela prouve la confiance que le club a envers moi », poursuit Geoffrey Cabeke. « Au départ, vu les discussions avec le coach, il avait quelques doutes sur mon frère et moi et sur le fait que nous avions tendance à être régulièrement blessés. J’ai donc démarré la saison comme deuxième choix mais je n’ai jamais douté. J’ai fait une préparation et finalement, j’ai eu assez rapidement la confiance du coach. »
Et son frère, Anthony, de témoigner sa « joie » mais aussi sa « surprise ». « Je n’ai pas beaucoup joué cette année et je ne m’attendais pas forcément à voir mon option être levée. C’est un beau signe de la part du club et une belle reconnaissance pour le travail accompli ces six dernières années. »
Le petit clin d’œil de l’histoire veut que les trois joueurs s’entendent à merveille. Que les trois soient prolongés a donc forcément une saveur particulière.
« Les frères Cabeke sont des amis », explique Sadin. « Geoffrey a amplement mérité cette prolongation par rapport à tout ce qu’il a démontré cette saison. Il est l’un des meilleurs depuis le début en jouant à des positions différentes sans montrer de faiblesse. C’était quasiment une obligation de garder un joueur comme ça. Pour Anthony, c’est un peu différent mais il apporte beaucoup à l’équipe. Il a une implication terrible », poursuit le portier saint-gillois qui ne peut s’empêcher d’avoir un petit mot pour Ignazio, « le quatrième mousquetaire de la bande » comme aime l’appeler Anthony Cabeke.
« C’est un peu dommage pour lui », confie Anthony Sadin. « J’espère malgré tout qu’il restera avec nous. C’est un gars important dans le groupe. »
Pour une première expérience en D2, Anthony Sadin tire quant à lui un bilan plutôt satisfaisant. « Mais j’apprends encore et je m’adapte. L’équipe a eu un moment plus difficile et c’est dommage que j’étais pointé du doigt en devenant la cible de certains. Mais je ne me suis pas inquiété et je sais que j’ai le niveau pour prester ici. J’espère donc qu’on restera dans le top 8 et que je pourrai grandir avec le club. »
La prolongation des frères Cabeke a au moins le mérite de mettre un terme aux rumeurs de départs. Certaines d’entre elles évoquaient une possible arrivée au RWDM.
« Avec ces prolongations, c’est effectivement plus difficile d’envisager un retour au RWDM », sourit Geoffrey. Et Anthony d’ajouter que « je ne cache pas qu’un jour ou l’autre j’y retournerai. C’est notre souhait d’y terminer notre carrière et de faire partie de ce projet. Mais d’abord, nous avons un beau projet avec l’Union et nous sommes déterminés à nous investir au maximum ».
Désormais, c’est avec l’esprit totalement libéré que les frères Cabeke et Anthony Sadin vont pouvoir aborder la rencontre importante de ce samedi à Virton.
ENTRETIEN
Marc Grosjean
entraîneur de l’union sg
<
Marc, comment allez-vous aborder cette rencontre face à Virton ?
C’est la dernière ligne droite pour tout le monde. On arrive tout doucement à la distribution des prix et chaque point compte. Nous aborderons cette rencontre comme toutes les autres avec l’objectif d’empocher les trois points. Même si Virton n’a pas demandé sa licence et ne figurera certainement pas dans le top 8, son entraîneur et ses joueurs auront l’envie de se montrer. C’est pourquoi, je m’attends à une rencontre dangereuse devant un public souvent animé.
Est-ce le bon moment pour les affronter ?
Que ce soit maintenant ou pas, c’est quand même le déplacement le plus long de la saison. J’aurais préféré enchaîner directement après notre victoire face au RWSB mais eux aussi doivent se dire ça après le nul face au Cercle. On verra bien après les 90 minutes.
EXPRESS
Neels suspendu
NOYAU.
Sadin, Chalon, Mpati, Cabeke A., Kocabas, Vandiepenbeeck, Martens, Cabeke G., Kaminiaris, Morren, Massengo, Wallaert, Da Silva, Aguemon, Zitte, Rajsel, Haddadou, Kitambala et Cocchiere.
SUSPENSIONS.
Morren et Massengo, suspendus face au White Star, feront leur réapparition contre Virton. Grégoire Neels, par contre, ne sera pas du voyage puisqu’il a reçu deux jaunes lors du derby et a donc logiquement été exclu.
BLESSÉ.
Antoine-Curier est out jusqu’à la fin de la saison.
ARBITRE.
Davy Scroyen dirigera la rencontre.
Defays-Grosjean, l’heure des retrouvailles
Le coach de l’Union était en poste au début et à la fin de la carrière de joueur du Namurois
MICKAËL FABRI
Marc Grosjean
Devaux
Frank Defays
JPL
1
2
PreviousNext
Samedi, sur le coup de 18h, Marc Grosjean va retrouver Frank Defays, le coach de Virton. Dire que les deux hommes se connaissent particulièrement bien est un euphémisme. Le coach saint-gillois, lorsqu’il était en poste à Namur, avait quasiment lancé la carrière de l’ancien cadre du Sporting Charleroi avant d’être à la tête de Dudelange lorsque Frank Defays a décidé de mettre un terme à sa carrière.
Il ne fait pas l’ombre d’un doute que Marc Grosjean et Frank Defays seront contents de se retrouver samedi à l’occasion de la 30 e journée de championnat. Ce profond respect et cette sympathie qu’ils peuvent avoir l’un envers l’autre se sont progressivement construits au fil des années.
En fait, tout cela remonte aux premières années de la carrière de Frank Defays lorsqu’il évoluait en promotion à Namur. Il a alors pu voir débarquer Marc Grosjean comme entraîneur principal de l’équipe.
« Il a amené une nouvelle ère quand il est arrivé », se rappelle l’ancien défenseur du Sporting Charleroi. « Jusque-là, je n’avais toujours connu que des coachs qui mettaient onze noms sur la feuille de match. Sans approche tactique de l’adversaire. Ça n’existait pas. Il a été le premier à avoir apporté cette vision professionnelle alors que nous étions en promotion. Nous pouvions aussi compter sur un staff performant avec entre autres Michel Lazaron et Guy Namurois. C’était évidemment un staff très solide pour ce niveau-là », poursuit-il.
Une nouvelle approche qui a beaucoup profité à Frank Defays. « J’ai énormément progressé. Marc voulait forcément faire ressortir nos qualités mais en corrigeant le plus possible nos défauts. Je me souviens que mon jeu de tête était anormalement mauvais. Grâce à lui, nous avons très fort travaillé mon timing. Je ne faisais pas aussi toujours les bons choix en zone de vérité », précise le principal intéressé qui, grâce à ses performances, a pu ensuite fêter un transfert au Sporting Charleroi où il y est resté 10 ans.
Pour Marc Grosjean aussi, cette première rencontre était un bon souvenir.
« Frank est un garçon que j’apprécie beaucoup. On a tout de suite perçu ses qualités, sportive et humaine, et on s’est vite rendu compte qu’il méritait mieux qu’une promotion. Il a toujours été réceptif et très attentif. C’est un exemple de joueur de foot professionnel. Sa carrière est d’ailleurs la plus belle illustration de son état d’esprit. »
Même si le coach saint-gillois est persuadé qu’il aurait pu « aller ailleurs », lisez plus haut encore, qu’au Sporting.
Cette première rencontre, au début de la carrière de coach pour Marc Grosjean et au début de celle de joueur pour Frank Defays, a été suivie, en fin de carrière pour chacun, a une nouvelle collaboration. À Dudelange (Luxembourg) cette fois.
« Après notre première rencontre, c’était l’un de mes souhaits de retravailler avec Marc », confie Frank Defays. « L’occasion s’est représentée à Dudelange. J’étais en fin de parcours et Marc m’a contacté pour venir le rejoindre. »
« Il était sans club », continue l’entraîneur liégeois. « Je cherchais quelqu’un de son métier et il a accepté de venir. Il a d’ailleurs terminé sa carrière là-bas. Il l’a d’ailleurs fait avec beaucoup de classe. Il s’est rendu compte qu’il ne pouvait plus apporter ce que nous attendions de lui et il a préféré arrêter. Il a donc vu la direction en expliquant qu’il ne se sentait plus apte et qu’il n’était plus prêt à être un joueur pro. Il est entré par la grande porte et il est sorti par la grande porte », souligne encore Marc Grosjean.
« À partir du moment ou quelqu’un vous respecte beaucoup et vous tend une solution, vous faites tout pour y répondre correctement », explique l’actuel coach de Virton. « Dans le football, il faut avoir l’intelligence de savoir si on peut continuer ou non. C’est un moment très compliqué pour un footballeur d’accepter qu’on soit sur la fin et de se rendre compte qu’on n’est plus capable de poursuivre. J’ai eu cette faculté de l’accepter. »
Samedi, les deux hommes se croiseront à nouveau au bord d’un terrain de foot. Si le match aller avait tourné à l’avantage de l’Union (ndlr. 3-1), les Gaumais ont bon espoir de prendre leur revanche tandis que les Saint-Gillois comptent énormément sur ces points pour asseoir leur place dans le top 8. L’enjeu sportif sera donc bien présent ce samedi mais n’empêchera ni Marc Grosjean ni Frank Defays de partager le verre de l’amitié après la rencontre.
FRANK DEFAYS AVAIT REÇU UNE OFFRE DE COUVIN-MARIEMBOURG QU’IL A FINALEMENT REFUSÉE
« Marc m’a conseillé pour mon 1 er club »
Même si après Namur les deux hommes ont pris des trajectoires différentes, ils ont toujours conservé un contact régulier. C’était notamment le cas lorsque Frank Defays, après sa carrière de joueur, a dû choisir son premier défi en tant que coach.
« Un ami m’avait proposé de devenir le coach de Couvin-Mariembourg en première provinciale », explique le Namurois. « J’avais notamment posé la question à Marc pour savoir ce qu’il en pensait. Il m’a dit que si j’étais aussi exigeant comme coach que comme joueur, je me ferais du mal. C’était honnête et c’est aussi pour avoir un discours aussi franc que je me suis tourné entre autres vers lui. »
Frank Defays a donc refusé l’offre de Couvin-Mariembourg. Et avec raison puisque quelque temps plus tard, le défi à Virton s’est présenté à lui. « Un projet ambitieux qui correspondait à mon approche professionnelle », raconte-t-il.
« J’ai été très surpris qu’après sa carrière, Frank cherchait sa reconversion », intervient Marc. « Il avait été agent de joueur quelques mois et je trouvais que ça ne collait pas trop à son personnage. Je n’étais donc pas du tout surpris quand il s’est réorienté pour se tourner vers le coaching », poursuit-il.
Marc Grosjean le voit d’ailleurs franchir progressivement les étapes. « S’il veut encore avancer, il va bientôt devoir aller vers autre chose », explique-t-il. « C’est lui qui sentira le moment. Et je me doute aussi que dans sa tête, un retour à Charleroi serait le plus grand bonheur. S’il évolue bien, les deux côtés sont faits pour se retrouver. »
Frank Defays, lui, temporise. « Je n’y pense pas. Si un jour je dois prendre contact avec le club, ce sera parce que le coach en place aura signé de son plein gré ailleurs pour un nouveau défi. Il faudra que les circonstances s’y prêtent et dans un contexte favorable. »
Quand Frank Defays parle de Marc Grosjean
Si le regard expérimenté de Marc Grosjean a souvent pu être utile à Frank Defays, nous avons aussi sondé l’entraîneur namurois pour connaître son avis sur le tempérament et la carrière de son ancien coach.
« Un point important chez Marc, c’est sa faculté à motiver un groupe avant un match », lance d’emblée Defays.
Quant à sa carrière, elle a été plutôt « compliquée », pointe-il ensuite. « Selon moi, une période a été douloureuse pour lui avec son passage à Mons. Marc était réputé pour faire accéder des clubs de D2 en D1 et après une première saison exceptionnelle, ça s’est compliqué en interne… C’est un moment vraiment très compliqué dans sa carrière qui ne lui a pas permis de s’installer durablement en D.1. »
Aujourd’hui, Marc Grosjean a en tout cas l’occasion de contribuer au maintien de l’Union en D2, ce qui, en soi, constitue un bel exploit pour un club promu de D3.
CONTRAT
Cocchiere pas prolongé
<
Comme nous vous l’annoncions dans notre édition de ce jeudi, l’Union Saint-Gilloise a décidé de lever les options des frères Cabeke ainsi que d’Anthony Sadin. Le club saint-gillois avait en effet jusqu’à ce 31 mars pour procéder à ces prolongations de contrat. Il existait la même clause dans le contrat d’Ignazio Cocchiere mais visiblement, le club n’a pas souhaité prolonger son contrat. Maintenant, rien n’empêche les deux parties de se remettre à table à l’issue de la saison…
Fin de saison pour Antoine-Curier
L’attaquant français n’aura joué qu’un match avec l’Union et devra sans doute être réopéré…
M.FA.
Mickaël Antoine-Curier (à gauche) n’a porté qu’une seule fois le maillot de l’Union. C’était contre Seraing.
Devaux
Alors que l’on attendait son retour sur les pelouses d’un jour à l’autre, c’est tout le contraire qui est en train de se passer. Mickaël Antoine-Curier peut en effet vraisemblablement dire adieu à sa fin de saison. L’attaquant français, opéré du genou fin janvier, risque de devoir repasser par la case opération. Il ne fait plus l’ombre d’un doute que sa saison est d’ores et déjà finie.
Les circonstances sont telles que Mickaël Antoine-Curier ne devrait pas laisser un souvenir impérissable aux supporters de l’Union. Arrivé lors de la fin du mercato de janvier, l’attaquant français n’a joué qu’une rencontre avant de se blesser et de se faire opérer au genou.
La suite a été un véritable parcours du combattant pour celui qui a soufflé en ce début du mois de mars ses 33 bougies.
Il est naturellement d’abord passé par une phase de rééducation avant de reprendre longtemps les entraînements en solitaire. Et alors que l’on pensait le voir bientôt réintégrer les séances collectives, « la catastrophe », comme l’explique Marc Grosjean, surgit. « Il ressent une douleur au genou », peste le coach saint-gillois. « Il va certainement devoir être réopéré. C’est une très mauvaise nouvelle. C’est un couac monumental, malheureux et imprévisible. C’est dramatique pour le club mais aussi, et surtout, pour le joueur », poursuit Marc Grosjean.
Et c’est peu dire. Arrivé pour le second tour, Mickaël Antoine-Curier n’a pas eu l’occasion de s’illustrer et ses chances de recevoir un nouveau contrat en fin de saison sont proches de zéro. On voit en effet mal le club renouveler l’aventure avec un attaquant de 33 ans qui a été poursuivi par la malchance et les pépins physiques cette année.
« C’est très embêtant pour lui », intervient le coach. « À titre individuel, c’est une petite catastrophe. »
Ceci dit, l’attaquant français a déjà démontré sa force de caractère tout au long de sa carrière et on ne peut que lui souhaiter de se relever de ce nouveau coup dur.
Jordan Massengo s’est fait plaisir avec le Congo
Jordan Massengo.
Devaux
Si Marc Grosjean peut compter sur un groupe au complet (à l’exception de Mickaël Antoine-Curier, voir ci-dessus), il a dû se passer des services de Jordan Massengo. Et pour cause, le médian saint-gillois était retenu en équipe nationale avec le Congo.
« Pour le joueur, c’est un grand honneur d’être repris en sélection. D’autant plus qu’il évolue en deuxième division d’un pays étranger sachant que c’est une nation qui peut compter sur d’excellents joueurs », explique Marc Grosjean. « C’est très gratifiant pour lui mais aussi pour le club », précise-t-il encore.
Si le médian était l’une des valeurs sûres à Mons, il n’a pas tardé à s’ériger comme titulaire dans l’esprit de son coach à l’Union.
« Sa sélection prouve que nous ne nous sommes pas trompés à son sujet. Cela prouve que, malgré les critiques irrespectueuses, il faut savoir apprécier ce que l’on a chez soi et se satisfaire d’avoir un tel joueur. Peu d’équipes de D2 peuvent se targuer d’avoir un joueur comme ça. »
En attendant, le mentor saint-gillois n’a évidemment pas manqué de féliciter son joueur pour ses buts inscrits lors des deux rencontres qu’il a disputées avec le Congo face à la Zambie (1-1 à deux reprises).
« Je lui ai envoyé un message pour le féliciter en lui demandant d’en garder un peu pour son retour à l’Union », plaisante le coach. « Il n’a pour l’instant mis qu’un but contre Geel, ce serait bien qu’il puisse en faire autant qu’en sélection avec son club », poursuit-il, toujours avec le sourire.
Nul doute que Jordan Massengo tentera de surfer sur la même vague pour son retour en club, prévu ce jeudi à l’entraînement.
EXPRESS
Sadin et les Cabeke ont prolongés
Caumiant
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PROLONGATIONS.
La direction de l’Union se penche déjà sur la saison prochaine. Le club a en effet confirmé hier après-midi la prolongation de plusieurs joueurs. Ainsi, Anthony Sadin, Anthony Cabeke et Geoffrey Cabeke ont prolongé l’aventure à Saint-Gilles pour une année supplémentaire.
LICENCE.
Le club a payé l’ensemble des factures que lui réclamait l’ONSS (ndlr. on parlait d’une enveloppe de 175.000 euros à payer pour régulariser les années 2011 et 2012). Avec ces paiements, le club a bon espoir de pouvoir se voir octroyer la licence.
ENTRAÎNEMENTS.
Les Unionistes s’entraînent tous les jours depuis lundi pour préparer le déplacement à Virton. Une séance est donc encore prévue ce jeudi après-midi tout comme ce vendredi. Samedi, les Saint-Gillois joueront contre Virton sur le coup de 18h.
Union SG
ANTOINE-CURIER INTENSIFIE SON TRAVAIL
Si le début de semaine a été perturbé à l’Union, la suite a été nettement plus calme. Les Saint-Gillois se sont entraînés tous les jours et Mickaël Antoine-Curier a intensifié sa préparation pour revenir le plus rapidement possible dans le coup. Mercredi, il s’est testé à très haute intensité avec le préparateur physique. Ce week-end, les Saint-Gillois peuvent profiter d’un week-end de congé.
Gertjan a parfaitement rempli son rôle au milieu et Marc Grosjean envisage de réitérer cette tentative
MICKAËL FABRI
Martens a très vite trouvé ses marques devant la défense.
Devaux
Avec les absences de Morren et Massengo au milieu de terrain, Marc Grosjean a dû se montrer créatif au moment de composer son équipe. C’est presque à la surprise générale qu’on a vu Gertjan Martens prendre place au milieu de terrain. Un choix payant et efficace que le coach unioniste pourrait réitérer dans les prochains matches.
Une saison est souvent faite d’aléas qui forcent l’entraîneur à se montrer ingénieux. Marc Grosjean l’a expérimenté ce dimanche au moment d’accueillir le White Star. Contraint de bouleverser son équipe avec les suspensions de Massengo et Morren, l’entraîneur saint-gillois a opté pour un duo inédit à la récupération avec Martens-Neels.
Si le second cité ne s’est pas montré sous son meilleur jour, avant de finalement quitter le terrain prématurément pour une seconde jaune, Gertjan Martens a étonné l’assemblée au terme d’une prestation pleine et d’un excellent travail devant la défense dont il a l’habitude d’être l’un des piliers.
« On a travaillé ce système toute la semaine à l’entraînement », explique le principal intéressé. « Et ça n’allait pas du tout ! Mais face au White Star, je m’en suis bien sorti, j’ai fait de mon mieux. Au début, j’ai éprouvé quelques soucis à trouver mes marques mais ça a été mieux après et je pense avoir bien fait ça », poursuit Martens.
Son coach abonde dans ce sens.
« J’ai découvert une possibilité supplémentaire. Aujourd’hui, j’ai un axe défensif qui offre une grosse solidité avec Kocabas et Vandiepenbeeck. On va certainement pouvoir profiter de cette possibilité de voir Martens un cran plus haut. C’est une option supplémentaire. »
D’autant que l’ancien joueur de l’Antwerp et d’Ostende a des qualités utiles à ce poste. Outre sa détente, « il a une très bonne relance en étant capable de jouer de longs ballons », explique Marc Grosjean.
C’est une alternative qui s’est très vite mise en place puisque dès la fin du match du Cercle, Martens l’a évoqué dans le vestiaire. « Il a évoqué le fait qu’il avait déjà dépanné avec Ostende à ce poste », poursuit Grosjean.
« Ici aussi, c’était pour dépanner », précisait Martens après le match, expliquant que « ma meilleure position reste défenseur central ».
Si on lit entre les lignes, il n’est pas impensable de voir Martens jouer les prolongations comme médian récupérateur, et ce même avec les retours de Massengo et Morren.
« Morren peut très bien jouer devant ou à droite », se contente d’ajouter le coach saint-gillois qui aura désormais l’embarras du choix pour composer son milieu de terrain.
Quoi qu’il en soit, l’Union aura bien besoin de tout son effectif pour conquérir définitivement sa place dans le top 8. La victoire acquise dans la douleur face au White Star aura en tout cas eu le mérite de redonner une bonne dose de confiance à l’ensemble du groupe.
IL A RENCONTRÉ L’AMBASSADEUR BELGE À BERLIN
Jurgen Baatzsch présent au festival du film de foot
L’ambassadeur belge.
DR
Absent ce dimanche pour la réception du White Star, Jurgen Baatzsch est actuellement à Berlin pour le festival international du film de football dont l’Union est l’un des sponsors aux côtés de clubs tels que le Herta Berlin ou Wolfsburg.
C’est aussi une occasion pour le président de l’Union de nouer des contacts avec des personnalités telles que Ghislain d’Hoop, l’Ambassadeur belge à Berlin. « J’ai déjeuné avec lui et c’était une très belle rencontre », explique Jurgen Baatzsch. «Lors de ces rencontres, nous envisageons aussi de prévoir un match amical face au club de Berlin. »
Durant plusieurs jours, le festival diffuse plusieurs films et documentaires sur le football dans trois cinémas de la ville allemande.
COUP DUR
Un montant de 175.000€ à régler
Alors que nous entrons dans une phase décisive pour l’obtention de la licence, l’Union doit désormais régler un montant de 175.000 € que lui réclame l’ONSS pour les années 2011 et 2012. Une somme évidemment très malvenue alors que le club doit encore financer sa fin de saison et surtout préparer la suivante.
Le président a d’ores et déjà pris contact avec un avocat pour évaluer les suites à donner à cette requête. Le club se dit tout de même confiant et tente de rassembler la somme le plus rapidement possible.
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