Face au Lierse, Felice Mazzù a pu compter
sur le gros travail de plusieurs joueurs ayant
moins de temps de jeu cette saison.
O n dit souvent que l’union fait la force. Cela s’est vérifié, face au Lierse samedi soir, avec cette nouvelle démonstration du matricule 10. La particularité est que cette rencontre s’est jouée sans Teuma, Lapoussin, Kandouss ou encore Fixelles. Quatre “titulaires” de base qui ont été remplacés par des membres du noyau ayant glané moins de minutes depuis le début de la saison. La profondeur du banc et toutes ses qualités ont permis à l’Union de reprendre ses quatre points d’avance sur Seraing mais aussi de confirmer son statut de champion d’automne.
Un problème de luxe Même s’il y avait bien deux niveaux d’écart entre les deux formations, cette victoire a dû particulièrement faire sauter de joie Felice Mazzù. Car le coach carolo aime parler de groupe et de joueurs disponibles qui sont sur un même pied d’égalité et non de titulaires. Mais cette fois-ci, les joueurs qui se retrouvaient principalement sur le banc depuis le début de l’exercice ont fait la différence. On pense à Cochrane, Lynen, Undav (qui était moins dans le coup depuis un petit mois et qui a mis deux buts) ou encore à Ibrahima Bah, qui, pour sa deuxième montée au jeu de la saison, achevait le travail pour mettre le 5-0.
“Il y avait pas mal d’absents. Des joueurs qui ont commencé la saison mais nous avons réussi à remporter le match brillamment. C’est le gros point positif et ce n’était pas simple pour les gars… Je tire mon chapeau aux joueurs pour cela. C’est bon pour le mental de savoir qu’on a pas mal de possibilités”, expliquait le T1 de l’Union après la superbe victoire. Pour son prochain match à Lommel, le noyau se renforcera de plusieurs éléments forts. Teuma revient de suspension, Lapoussin et Fixelles devraient être aptes après des petits bobos. “Des problèmes de luxe ? C’est mieux ça que de ne pas avoir de solutions (rires). Ce qui est important, c’est que les joueurs gardent une grosse envie, une attitude positive sur le terrain ou sur le banc.”