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« Une connexion spéciale avec la Belgique »  

SÉBASTIEN FERRANTE

Nico Rajsel face au Lierse.Photo News

Nico Rajsel est revenu en Belgique, l’été dernier, en signant en faveur de Dender. Le Franco-Slovène formé au Paris Saint-Germain est certain d’avoir fait le bon choix et passe en revue ses dernières années sur les terrains. next

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Il fait partie des éclaircies dans la grisaille de Dender en ce début de saison et nous sommes partis à sa rencontre. Nico Rajsel, ex-PSG chez les jeunes ou ex-Union Saint-Gilloise, a réussi son entame d’exercice 2022-2023 avec le club promu de Nationale 1 en mai dernier.

Après avoir connu plusieurs expériences à l’étranger, le Franco-Slovène nous raconte les premières semaines passées à Dender, pour son retour en Belgique. « Cela ne se passe pas trop mal, même si cela pourrait être clairement mieux. On sent que Dender a un projet solide et les capacités de le faire perdurer mais, comme tout club qui vient de monter, il doit trouver la stabilité.

Sportivement, on aurait pu faire mieux mais notre récente victoire, la première de la saison, en championnat à Deinze (NdlR : où il a été buteur le 16 septembre dernier) pourrait lancer pleinement notre saison », raconte Rajsel, qui se trouve bon dernier avec sa formation en Challenger Pro League.

« Mes souvenirs à l’Union sont ineffaçables »

Formé au PSG une grande partie de sa jeunesse, l’élément offensif a vu de tout défiler dans son club de cœur. Il a connu l’ancien PSG et le nouveau, sous l’ère qatarie. « J’étais au club quand il luttait pour ne pas descendre en Ligue 2. J’ai vu aussi le renouveau avec la venue des investisseurs du Qatar. Tout avait changé, c’était fou. J’ai quand même pu m’entraîner avec des gars comme Beckham ou encore Ibrahimovic. C’est là que tu te rends compte que ton parcours n’est pas fait comme celui des autres », explique-t-il en rigolant.

Ceci dit, les souvenirs avec ces stars interplanétaires ne sont pas les plus marquants de sa carrière. « Ce serait mentir. Les meilleurs sont à l’Union, là où j’ai connu mes plus belles performances sur le terrain. Les souvenirs à l’Union sont ineffaçables. C’est un club à part, avec des supporters incroyables qui sont à l’image des valeurs du club. J’ai été impressionné là-bas et je garderai toujours mon passage au Duden dans mon cœur, malgré que j’ai commencé par jouer en D3 à l’époque », racontait Rajsel, qui espère bien retrouver le D1A lors de ces prochaines saisons. « J’aspire toujours à jouer plus haut. Il y a encore une part de frustration en moi et de me dire que je n’ai pas tout accompli de ce que je voulais avec le foot. »

La Belgique, je t’aime 

moi non plus

S’il retrouve du plaisir en ce moment sur les prés belges, cela n’a pas toujours été le cas par le passé. Celui qui a quitté le Royaume en février 2020 pour rejoindre l’Azerbaïdjan était arrivé à un trop-plein dans notre championnat à l’époque. « J’ai connu de super moments ici, en Belgique. J’ai toujours senti qu’il y avait une connexion spéciale entre ce pays et moi. C’est bizarre de se dire cela. J’ai vécu des choses incroyables ici et des choses qui m’ont fait très mal aussi. C’est assez paradoxal. Quand j’ai quitté Ostende en 2020, je ne voulais plus entendre parler de la Belgique, je faisais une sorte d’overdose », raconte le Parisien, qui a souffert de plusieurs coups du sort il y a plusieurs saisons.

Il y a d’abord eu ce beau transfert à Ostende qui ne lui a pas été bénéfique par la suite à cause d’une vilaine blessure. « Je marchais un peu sur l’eau après mon passage à l’Union. Cela m’a valu un beau transfert à Ostende, quand le club jouait l’Europe à ce moment-là avec Marc Coucke à la présidence. J’avais opté pour le KVO car c’était un club qui montait les échelons petit à petit et que cela se passait bien là-bas (NdlR : le Standard était très intéressé par son profil à l’époque). Je fais une belle pré-saison puis je me fais les croisés. Je suis passé du tout au rien, très rapidement. Quand je reviens, toute la structure sportive avait changé. Mon sort était scellé. »

L’expérience azérie

Direction le FK Qabala pour écrire une nouvelle page à l’époque. Le football azéri était bien différent de ce qu’il avait connu par le passé mais il a savouré cette expérience. « C’est Abdelrafik Gérard qui m’a poussé à venir. Il y a eu ce passage à Qabala avant de me retrouver au FK Sabail. Le niveau de vie est chouette et le cadre sécurisant. C’était une belle aventure. Mais j’avais envie de revenir dans le pays où j’ai le plus aimé jouer au football. C’était une belle opportunité pour moi de signer à Dender », conclut-il.

On verra si l’avenir lui donne raison…

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