Titulaire aux côtés de Clément Fabre contre l’Union Saint-Gilloise, Quentin Laurent ne pouvait que constater la défaite même si, sur le terrain, le résultat semblait forcé.
« C’était une défaite difficile à digérer d’autant plus que, sur le contenu du match, nous ne méritions pas de perdre de la sorte. Nous avons touché deux fois la barre alors que l’Union marque via le… poteau. Cela n’a pas voulu tourner en notre faveur et il faut l’accepter », explique celui qui était normalement au duel avec Augusto Da Silva sur le but d’ouverture. « Je ne crois pas que ce soit un problème de fraîcheur car si nous égalisons juste après le but de Da Silva, on ne parle jamais de défaite. Malheureusement, ce revers est lourd de conséquences puisque nous avons perdu notre quatrième place. »
Les Sang et Or n’ont plus leur destin en mains mais refusent tout de même de baisser les bras. La dernière journée de championnat sera évidemment décisive et les Tubiziens auront un œil sur le résultat de leur concurrent.
« Tant qu’il y a de l’espoir, nous y croyons. Mathématiquement, rien n’est encore fait et tous les scénarii sont possibles. Si l’Union Saint-Gilloise l’emporte, c’est fini pour nous peu importe le résultat. Maintenant, si les Bruxellois partagent l’enjeu ou perdent carrément contre OHL, nous devons absolument réaliser un meilleur résultat qu’eux pour passer devant. »
Quel cas que ce soit, Tubize doit absolument l’emporter face à un concurrent qui est bien mieux en jambes qu’il y a quelques mois.
« Nous avons vécu une semaine bizarre tout en travaillant normalement. Je ne sais pas qui de l’Union ou de Tubize est le plus avantagé par rapport à son adversaire du week-end mais cela nous est égal car nous devons faire le boulot. C’est pourquoi je ne sais pas quantifier nos chances de terminer 4 e », martèle le défenseur central qui sera orphelin de Clément Fabre, blessé et indisponible jusqu’en fin de saison. « C’est certain que j’ai davantage d’automatismes avec Clément Fabre mais j’ai, quoi qu’il en soit, le même boulot à effectuer. »
D’ailleurs, un certain Pelé Mboyo (ndlr. ancien Genk) se dressera devant lui.
« Je ne l’ai jamais affronté mais il reste un attaquant comme un autre. »