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Siebe Van der Heyden, ancien du KVO : “Le projet de Marc Coucke m’intéressait.
Siebe Van der Heyden, ancien du KVO : “Le projet de Marc Coucke m’intéressait.

L’Unioniste a joué deux saisons à la Côte,
mais sans jamais réussir à s’y imposer.

Le chemin vers les
sommets a été plus
que sinueux pour

Siebe Van der Hey-
den. Avant d’être appelé chez

les Diables rouges et de jouer
l’Europa League avec l’Union,
le défenseur central a connu
plusieurs embûches dans
son parcours. Cela a été le
cas à Anderlecht où il n’a pas

su atteindre l’équipe pre-
mière. Cela a aussi été le cas

à Ostende où “VDH” est resté
deux ans en jouant au total…
deux minutes. Retour sur ce

passage contrasté à la Côte,
de 2016 à 2018.
. Un choix de carrière

Après une année de forma-
tion au Club Bruges, Siebe

Van der Heyden rejoint l’Aca-
démie du Sporting d’Ander-
lecht à 11 ans. Il y reste sept

ans, atteignant l’équipe Es-
poirs mais sans jamais être

appelé en équipe première.
Durant l’été 2016, le natif de

Denderleeuw prend une dé-
cision radicale pour la suite

de sa carrière : il quitte la

maison mauve avec l’envie
de faire le grand saut vers le
monde des adultes. “A 18 ans,
je voulais vivre une expérience

au plus haut niveau, explique-
t-il. Je ne me voyais pas rester

encore deux ou trois saisons

dans une équipe Espoirs. Je sa-
vais que cela allait être difficile

et que je n’allais peut-être pas
recevoir beaucoup de temps de
jeu, mais je sentais que c’était
le moment de franchir le pas.”
Le problème est que les

clubs intéressés par son pro-
fil ne se bousculent pas au

portillon. Seul Ostende, qui
est de retour en Division 1A

depuis trois saisons, lui pro-
pose un contrat. “Je n’avais en

effet pas beaucoup de choix à

. Siebe Van der Heyden a 18 ans quand il rejoint Ostende. Il s’épanouit à l’Union SG. © BELGA/PHOTO NEWS

cette époque, sourit Van der

Heyden. Mais rejoindre Os-
tende n’était pas pour autant

un mauvais choix. Le projet
mis en place par Marc Coucke
m’intéressait vraiment et je

sentais que la direction d’Os-
tende me voulait vraiment.”

. Deux minutes
à Anderlecht

Van der Heyden va vite dé-
chanter. Alors qu’Ostende

réalise une grosse saison
avec une qualification en
playoffs 1 et une finale de

Coupe de Belgique, le défen-
seur central prend place plus

souvent en tribune que sur

le banc des remplaçants. “Du-
rant la première saison, je

m’entraînais avec l’équipe pre-
mière et je jouais avec l’équipe

réserve. En tant que jeune, tu
ne comprends pas toujours
pourquoi tu ne joues pas. C’est

très difficile d’accepter une si-
tuation pareille à 18 ans. Je me

demandais pourquoi je ne

jouais pas alors que j’étais con-
vaincu d’avoir des qualités.

Cela a tout de même été une
bonne expérience, car j’ai vu

comment des joueurs expéri-
mentés s’entraînaient au quoti-
dien, comment ils communi-
quaient sur le terrain et en de-
hors de celui-ci. Tous ces petits

détails m’ont permis d’arriver à

me faire une place dans le foot-
ball belge.”

Parmi tous ces joueurs ex-

périmentés, un en particu-
lier l’a marqué plus que les

autres : David Rozehnal, qui

a terminé sa carrière à Os-
tende après être passé par

Bruges, le PSG ou encore
Lille. “Il m’a surtout appris à
écouter mon corps et à ne pas
toujours être à 100 % tout le

temps… même si cela fait par-
tie de ma mentalité (sourire).

Il m’expliquait qu’il fallait par-
fois écouter son corps et qu’il

ne fallait pas toujours le pous-
ser au maximum. Il m’a aussi

beaucoup parlé de ses nom-
breuses expériences à l’étran-
ger. C’est un gars avec beau-
coup d’humilité et qui avait les

pieds sur terre malgré sa
grosse carrière.”
La dernière journée des
playoffs 1 sera tout de même

l’occasion pour Van der Hey-
den de recevoir ses deux pre-
mières et seules minutes

avec le maillot d’Ostende.
Comme un coup du destin,
cette montée au jeu se fera
sur le terrain… d’Anderlecht,
son club formateur. “Cela m’a
fait quelque chose de fouler

cette pelouse car j’ai vécu là-
bas presque toute ma jeunesse.

Faire mes premières minutes

en tant que joueur profession-
nel dans un stade plein à An-
derlecht est quelque chose que

je n’oublierai jamais de ma vie.

C’était aussi une sorte de ré-
compense, car cela n’a pas tou-
jours été facile, mais cette pé-
riode m’a rendu plus fort men-
talement. Je répète souvent que

ces deux années m’ont permis
d’être celui que je suis
aujourd’hui.”
. Eindhoven comme
bouée de sauvetage

Car sa deuxième saison os-
tendaise est encore plus

compliquée pour lui avec

seulement trois matchs vé-
cus dans la peau d’un rem-
plaçant. Durant l’été 2018,

Siebe Van der Heyden com-
prend qu’il sera difficile de

se faire une place au soleil et
qu’il est l’heure de donner
un nouveau coup de boost à
sa carrière. “J’étais arrivé en
fin de contrat à Ostende et je
n’avais presque aucune offre,
se souvient-il. Des clubs
comme Knokke ou Dender
étaient un peu intéressés mais

je ne le sentais pas : si je com-

mençais à jouer à Knokke, je

pouvais faire une croix sur une

carrière professionnelle. Il fal-
lait me trouver un test quelque

part et mon agent en a trouvé
un au FC Eindhoven. Après
deux semaines de test, j’ai reçu
un contrat de 1000 euros par
mois… C’était ma dernière

chance de percer dans le foot-
ball professionnel. Cela s’est

bien passé pendant un an et
l’Union s’est ensuite intéressée
à moi.”

Avec le succès qu’on con-
naît, de la Division 1B jus-
qu’aux huitièmes de finale

de l’Europa League. Nul
doute qu’en montant sur le
terrain ce lundi soir, Siebe

Van der Heyden aura une pe-
tite pensée pour ces deux an-
nées ostendaises. Et pour ce

parcours vers les sommets

qui aura été sinueux, mais fi-
nalement plus que réussi…

On prend les mêmes
et on recommence

La semaine dernière, les Bruxellois avaient
battu les Ostendais en Coupe de Belgique.

C’ est une rencontre par-
ticulière qui attend

l’Union ce lundi. D’abord
parce qu’elle intervient au
lendemain de Noël, ce qui
oblige le staff à modifier un
peu la préparation du match
tout en laissant une certaine
liberté aux joueurs. “Nous
avons eu entraînement samedi
et dimanche matin, explique
Karel Garerts. Le fait de jouer
juste après Noël est bizarre et
fait que ce match sera spécial.
Pour les fêtes, tout le monde est
libre de faire ce qu’il veut. Je
n’ai rien interdit à personne,
car je voulais que tous les

joueurs s’amusent avec leur fa-
mille durant ce week-end de

Noël. Cela dit, ils savent tous

qu’ils sont footballeurs profes-
sionnels et savent ce qu’ils peu-
vent et ne peuvent pas faire. Ils

sont assez adultes pour gérer
cette période au mieux.”
Le duel face à Ostende est
aussi particulier, car il arrive

six jours après la même affi-
che en Coupe de Belgique. Si

les Bruxellois s’étaient quali-
fiés pour le tour suivant (2-1),

ils avaient tout de même
éprouvé certaines difficultés

à remporter la rencontre.
Tout le contraire du match
aller de championnat lors
duquel l’équipe de Geraerts
s’était largement imposée à
la Côte (1-6). “Le fait de jouer le
même adversaire en si peu de
temps ne change pas trop notre
préparation, avance le T1
unioniste. Nous connaissons
leurs points forts et leurs points
faibles, ce qui nous a permis de
travailler sur cela mais, pour le
reste, rien ne change. Ostende a

une manière de jouer bien spé-
cifique avec son nouveau coach

et l’équipe ne changera pas sa
façon de jouer par rapport à la
Coupe. Je m’attends donc à un

match comme celui de la se-
maine dernière.”

. Satisfait
de l’engagement

Au lendemain de la qualifi-
cation pour les quarts de fi-
nale, Karel Geraerts a pu tirer

des leçons du match face aux
Ostendais. “J’étais très satisfait

de l’engagement et de l’effica-
cité de mes joueurs dans cer-
tains moments bien précis. J’ai

vu beaucoup d’envie et c’est po-
sitif car ce n’est pas toujours le

cas après une trêve. C’est vrai
que nous avons été parfois mis
en difficulté par la vitesse des

attaquants d’Ostende ; nous sa-
vions que c’était un de leurs

points forts. Mais cela reste une

bonne équipe à ne pas sous-es-
timer.”

Le coach de l’Union est
aussi revenu sur le sujet

chaud qui agite les suppor-
ters de la Butte. Le club a an-
noncé en milieu de semaine

dernière que le huitième de

finale d’Europa League pro-
grammé en mars sera joué

au Lotto Park d’Anderlecht.
Une hérésie pour les fans, qui

comptent pour certains boy-
cotter la rencontre, alors que

la direction se félicite d’avoir

trouvé un stade sur Bruxel-
les, plus proche que le stade

d’OHL où s’étaient joués les
matchs de la phase de
groupe.
“J’espère qu’un dialogue va
avoir lieu entre le club et les

supporters, conclut Karel Ge-
raerts. Les fans sont très impor-
tants pour nous et j’espère

qu’une solution sera trouvée.
On se sentait bien dans le stade

de Louvain. Mais dans le foot-
ball, il y a toujours plusieurs

paramètres à prendre en
compte. Et nous jouerons là où
nous devons jouer.”

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