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Réussir les playdowns : le mode d’emploi
Réussir les playdowns : le mode d’emploi

Ça y est ! Après presque un mois de préparation, l’Union Saint-Gilloise va reprendre le chemin de la compétition et entamer les playdowns. L’an dernier, Soufiane El Banouhi et Kenneth Houdret y avaient pris part, avec réussite, avec OHL. Une saison plus tard, ils vont devoir remettre ça avec l’Union.

Soufiane El Banouhi et Kenneth Houdret y ont pris part avec OH Louvain l’an dernier 

Football – Division 1B (Westerlo – Union Saint-Gilloise, ce vendredi à 20h30) 

L’an dernier, l’Union goûtait aux playoffs 2. Un an plus tard, il faudra passer par l’épreuve délicate des playdowns pour assurer sa survie en Division 1B. Avec un petit avantage de quatre unités sur Tubize, lanterne rouge, les hommes de Marc Grosjean ne pourront pas se permettre de jouer avec leur bonheur. L’an dernier, Lommel, largué au terme de la phase régulière (avec 12 unités de retard sur OHL juste devant au classement, et donc six points de retard pour les playdowns), a bien failli jouer un mauvais tour aux trois autres participants des playdowns (Tubize, OHL et Cercle) avec une lutte qui s’est jouée jusqu’à la dernière journée.

Pour cette seconde édition, où Tubize est le seul club de la première édition à y prendre part à nouveau, l’Union Saint-Gilloise peut compter sur l’expérience de plusieurs joueurs qui ont dû batailler la saison dernière. C’était le cas de Soufiane El Banouhi, Kenneth Houdret mais aussi de Serge Tabekou et Jonathan Kindermans alors que tous les quatre portaient les couleurs d’OHL lors de la défunte saison. S’ils ont eu quelques frayeurs en cours de partie, ils ont réussi leur mission l’an dernier.

« Le meilleur conseil que j’ai pu donner à mes coéquipiers, c’est de bien commencer les playdowns et jouer tous les matches sans calculer », lance Soufiane El Banouhi, qui s’est imposé à droite de la défense durant la fin de la phase régulière.

« Avoir un bon état d’esprit est la priorité », embraye Kenneth Houdret. « Il faut aller à la guerre lors de chaque rencontre parce que 

 tout peut aller très vite. L’an dernier, nous avions mal débuté les playdowns avec OHL et on se met directement en difficulté. Il y a une partie psychologique importante dans ces playdowns.

Inutile de préciser que les quatre formations ne manqueront pas d’aller au charbon pour montrer de quoi elles se chauffent…

« L’impact physique sera important », poursuit Houdret. « Il y aura beaucoup de duels. »

Mais les deux joueurs qui sont montés en puissance au fil de la saison préviennent : « On est prêt ».

« On ne va pas compter sur l’avance qu’on a sur Tubize », explique El Banouhi. « D’autant que pour moi, Tubize est meilleur que Lommel l’an dernier. Je m’attends à ce qu’ils fassent tout pour recoller très

» vite. Nous avons quatre points d’avance et nous n’allons pas cracher dessus, cela va nous permettre de commencer avec plus de confiance, mais nous ne devons pas nous reposer là-dessus.

Un joueur averti en vaut deux, et ces deux-là ont eu l’occasion de le vivre la saison dernière. Ne comptez donc pas sur eux pour relâcher la pression.

« Pour moi, la situation de cette année est différente de celle de l’an dernier », poursuit El Banouhi.

« À Louvain, je n’avais signé qu’un contrat d’un an. Ici, un contrat de trois saisons. C’est un projet à plus long terme et ça me tient encore plus à cœur de sauver le club. »

« Prendre   des points,  peu importe  la manière »

Marc Grosjean 

Comme ses joueurs, Marc Grosjean est impatient de reprendre le chemin de la compétition. « Même si on aurait préféré reprendre une semaine plus tard », sourit-il, faisant référence au début des playoffs 2.

Le coach saint-gillois est d’ailleurs curieux

de voir la tournure que prendront ces playdowns. « Je suis curieux de voir le style de match qui nous attendra face à Westerlo. Si ce sera assez semblable à la phase régulière ou au contraire très différent. On sera vite fixé. »

En attendant, Mars Grosjean pourra compter sur un groupe bien reformé. « Je suis très heureux de retrouver un noyau mieux rééquilibré avec les retours de Peyre, Martens, Kabasele et Ferber notamment. Cela tombe à un bon moment même si c’est dommage de perdre Fixelles(légère rechute sur sa précédente déchirure). Aujourd’hui, nous allons jouer pour le maintien du club chacun devra faire preuve de beaucoup de solidarité et de sérénité. L’important sera de prendre des points, peu importe la manière.»

Fixelles blessé

Le noyau. Kudimbana, Saussez, El Banouhi, Mboko, Peyre, Martens, Neels, Perdichizzi, Kis, Hamzaoui, Morren, Houdret, Massengo, Da Silva, Tabekou, Luvumbu, Vercauteren, Ferber et Kabasele.

Blessés. Fixelles, Bertjens.

EDJ. Le coordinateur général de l’Ecole des Jeunes de l’Union Gustavo Lopez a remis sa démission et quittera l’Union à la fin du mois.

L’Union en tête…  en phase régulière

Les concurrents des Saint-Gillois lors du premier tour avaient réussi au matricule 10 

À l’heure de démarrer la phase des playdowns, l’Union part bien sûr avec un avantage mathématique, le club saint-gillois compte quatre points d’avance sur Tubize, dernier, mais aussi psychologique ! Lors de la phase régulière, les hommes de Marc Grosjean ont, en effet, été l’équipe qui a pris le plus d’unités sur ses adversaires directs. Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls chiffres interpellants lorsqu’on se penche sur la phase régulière.

19 Avec un bilan de 5 victoires, 4 nuls et 3 défaites, les Unionistes ont amassé 19 points, soit un de plus que Roulers (18), quatre de plus que Tubize (15) et huit sur Westerlo (11) ! Seul Roulers a également pu compter cinq victoires. Il va sans dire que réitérer un tel parcours assurerait sans problème le maintien de l’Union en Division 1B.

11 Les hommes de Marc Grosjean ont marqué 20 buts contre leurs concurrents en playdowns lors de la phase régulière pour à peine neuf encaissés. Avec une différence de +11, les Saint-Gillois font mieux que tous les autres : -1 pour Tubize, -4 pour Westerlo et -6 pour Roulers.

3 Si on se penche sur le futur adversaire de l’Union, c’est peu de dire qu’il a plutôt bien réussi au matricule 10. Les Saint-Gillois ont battu Westerlo à trois reprises et ont partagé une fois l’enjeu là-bas. Un avantage qui se

confirme également dans les buts puisque l’Union a inscrit 8 buts lors de ces quatre matches pour un seul encaissé.

Cela ne reste bien sûr que des chiffres et les Jaune et Bleu devront en faire abstraction s’ils ne veulent pas passer à côté de leur rendez-vous capital de cette fin de saison.

 

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