Le match nul face à l’Antwerp a délivré plusieurs enseignements intéressants. Non seulement, les Saint-Gillois vont se battre pour la 4 e place, mais ils ont aussi concédé le premier but de 2017 et Nicolas Rajsel, en plantant sa 10 e rose de la saison, a inscrit un but contre chaque équipe de la série.
Momo Aoulad déboule sur le flanc droit et adresse un centre à ras de terre en direction de Rajsel. L’attaquant français coupe la trajectoire et rétablit l’égalité malgré une déviation de Debaty, le portier anversois. Un but qui faisait la fierté de l’ancien attaquant du Paris Saint-Germain.
« J’ai non seulement planté ma 10 e rose de la saison mais j’ai aussi inscrit un but contre chaque formation du championnat. Seul l’Antwerp manquait à mon palmarès. Je peux enfin dire que c’est chose faite », se réjouissait-il.
Son but aurait pu en amener un autre si Augusto Da Silva n’avait pas manqué son face-à-face dans les derniers instants de la rencontre.
« À mon avis, cette action va lui rester en travers de la gorge un petit temps car elle nous aurait permis de l’emporter mais je suis certain qu’il en mettra d’autres, et des plus importants. »
En fin de rencontre, Nicolas Rajsel aurait même pu inscrire un doublé si l’arbitre n’avait pas sifflé un hors-jeu inexistant. À la suite de cette action, Debaty voyait rouge, amenant une certaine confusion.
« Je pars en profondeur et je vois le drapeau se lever mais je continue mon action car, pour moi, je n’étais pas hors-jeu et j’espérais que l’arbitre l’avait vu aussi. Quand je tire, j’entends le coup de sifflet et le cuir revient vers moi. Étant dans ma foulée, je me dirige vers le but mais je n’ai pas l’intention de tirer au but. Là, Debaty me pousse et voit rouge. Moi, je prends une carte jaune alors que je n’ai rien fait. J’espère qu’ils vont me la retirer parce que cela pourrait me porter préjudice pour la suite puisque je suis à quatre avertissements. »
L’Union Saint-Gilloise arrache tout de même un bon point contre l’Antwerp malgré un but concédé bêtement sur une rentrée en touche.
« Ce premier but était stupide, mais il fallait tourner le bouton directement et se concentrer sur la suite de la rencontre. En même temps, on pouvait s’estimer heureux de rentrer aux vestiaires avec seulement un but d’écart car nous étions trop spectateurs en première période », confiait Pietro Perdichizzi. «Maintenant, au vu des occasions que nous nous sommes créées en deuxième période, si nous prenons les trois points, personne ne crie au scandale. Si nous avions joué toute la rencontre comme nous l’avons fait en deuxième mi-temps, je suis certain que nous serions repartis avec les trois points de la victoire. Au final, je pense que le match nul est logique car chaque équipe a eu sa mi-temps. Nous avons été plus solides dans les duels et nous gardons notre brevet d’invincibilité en 2017. C’est donc de bon augure pour la suite. »
Et la suite, c’est le week-end prochain au Cercle de Bruges.