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“Quand on est monté en D1, les fans s’arrachaient nos maillots”
“Quand on est monté en D1, les fans s’arrachaient nos maillots”

Henri Petersen est une figure de l’Union.
Il se remémore les bons souvenirs au club.

L a tempête qui a touché la Belgique ce jeudi n’a pas refroidi Henri Petersen à se rendre au stade Marien. L’exjoueur du matricule 10 était bien heureux de pouvoir retrouver le parc Duden, un stade qui lui est cher, qu’il a côtoyé tout au long de sa vie. Entretien avec un Unioniste pure souche avant le derby face à Molenbeek. . L’Union et le RWDM : une histoire de famille Dans la famille Petersen, le football occupait une place centrale. Comme souvent à l’époque, les trois clubs de la capitale divisaient les foyers. Difficile de choisir entre l’Union saint-gilloise, le Daring et le Sporting d’Anderlecht. “Toute ma famille était pour le Daring de Bruxelles, sauf mon père qui était un fan invétéré de l’Union. Je n’ai donc pas eu le choix. Si je voulais faire du foot, c’était à l’Union (rires). C’était un petit peu particulier pour moi, je dois avouer. Tous mes copains de classe étaient à l’Académie du Daring. On se charriait bien à l’époque. Les jours de match, on n’était pas amis sur le terrain mais on repartait bras dessus bras dessous après la rencontre. Et puis, mon fils a, lui, joué jusqu’en réserve à Molenbeek. Cela ne me dérange pas car j’aime tous les clubs de Bruxelles.” . Les jours de derby étaient souvent animés ! Henri démarre sa formation à l’âge de 10 ans chez les Jaune et Bleu. Il passera… dixneuf années de sa vie au club entre les équipes d’âge et la première. Forcément, il en a connu des derbies à Bruxelles. “C’était des matchs qui attiraient toujours beaucoup de monde. Il y avait vraiment une ambiance chaude face au Daring et Anderlecht.” Les jours de derby étaient évidemment spéciaux à vivre dans la famille. “Je ne sais pas si mon grand-père supportait le Daring ou bien moi lors de ces matchs (rires). Il me demandait juste si j’avais bien joué, si j’étais content de ma partie. On se retrouvait souvent entre amis des deux clubs pour aller boire un coup chaque semaine. La rivalité n’existait pas. C’était le côté zwanze, le vrai. Cela n’existe plus et c’est vraiment dommage. Moi j’aime toujours le RWDM et j’espère d’ailleurs que le club suivra l’Union et montera en D1 prochainement.” Il se rend bien compte que le côté folklore entre les deux formations a disparu. “Je ne comprends d’ailleurs pas cette rivalité entre les fans de l’Union et du RWDM. Cela me dépasse.” . Une montée en D1 qu’il n’oubliera jamais ! Celui qui a intégré le noyau A à ses 16 ans et demi a vécu les plus beaux moments de sa carrière au matricule 10. “L’Union, c’est mon club de cœur. J’y suis très attaché. J’ai tout connu là-bas, les bons et mauvais moments. Mais on garde beaucoup de positif en tête. Il faut bien se rendre compte que l’Union est un club spécial.” L’homme qui aura 78 ans en décembre prochain a connu une montée mémorable avec le club de la Butte. “Ça donne des frissons en y repensant. Le match qui nous permettait de monter nous opposait au RC Malines. On arrive à marquer dans les cinq dernières minutes et le score reste tel quel (1-0). Au coup de sifflet, c’était terrible. Les milliers de fans ont envahi le terrain et ils s’arrachaient nos maillots. On n’avait pas le temps de les donner ! On a été bloqués une bonne demi-heure avant de pouvoir rejoindre les vestiaires. C’est inoubliable. J’espère que les joueurs de l’Union gagneront face au RWDM et qu’ils vivront également de belles émotions samedi malgré le huis clos. Mais ce ne sera pas facile face à ce Molenbeek…” 48 ans plus tard, les SaintGillois sont prêts à faire le grand saut vers la D1A. Une éternité pour ce fidèle supporter qui ne manque aucun match de son équipe préférée. “Normalement, je vais à tous les matchs à domicile. Pour le moment, je vis ça derrière ma télé. C’est moins amusant mais je suis content de la saison du club. Chapeau à Mazzù, au staff et aux joueurs pour le travail accompli ! J’avais peur de ne plus vivre une saison de l’Union en D1. Je suis très heureux. J’aurais aimé être à la place des joueurs samedi soir pour revivre cela.” Si l’Union monte, il restera encore un bout de chemin à parcourir pour se stabiliser dans l’élite. “Quand on voit comment des clubs comme Mouscron ou le Cercle Bruges jouent par moments, cela prouve qu’il y a de la qualité en D1A. Et ce, même dans le fond de classement. L’Union devra encore recruter un bon attaquant et des joueurs défensifs pour garder un bon noyau. Il faudra surtout veiller à conserver l’axe médian. Il est impressionnant !”

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