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Pourquoi l’Union prend la Coupe (très) au sérieux 
Pourquoi l’Union prend la Coupe (très) au sérieux 

Vanzeir et Teuma visent loin.

Encore engagés sur trois fronts, les Saint-Gillois ne vont certainement pas snober ce quart de finale de Coupe de Belgique. Car ils ont plusieurs bonnes raisons d’aller au bout de cette compétition. Dont la principale : remporter un trophée majeur pour la première fois depuis 88 ans.  prevnext

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Comme ce fut le cas en 8 e de finale contre Ostende, Karel Geraerts devrait sortir l’artillerie lourde ce jeudi soir. Le coach unioniste devrait en effet aligner sa grosse équipe, peu importe que ses troupes aient affronté Anderlecht il y a quatre jours et qu’elles accueillent l’Antwerp ce week-end en championnat. Car les enjeux de ce quart de finale de Coupe de Belgique sont considérables pour les Saint-Gillois.

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S’assurer un chemin

plus rapide vers l’Europe

Les Jaune et Bleu l’ont déclaré à maintes reprises ces dernières semaines : ils ont pris goût à la Coupe d’Europe et comptent bien à nouveau s’inviter à la table des meilleures nations du Vieux Continent l’an prochain. Et ils le savent : le chemin le plus rapide pour y parvenir est assurément la Coupe de Belgique. D’autant que celle-ci donne droit à un ticket très intéressant. Le vainqueur sera en effet qualifié pour le troisième tour préliminaire de l’Europa League, voire même immédiatement pour les barrages si la Russie n’est pas réintégrée aux compétitions européennes d’ici là. Dans ce cas, le lauréat sera assuré, a minima, de participer aux poules de la Conference League.

Si l’Union, actuellement deuxième en championnat avec onze points d’avance sur le cinquième (La Gantoise), venait à se présenter en Champions Playoffs auréolée d’une Coupe de Belgique, elle débuterait ce « Final Four » délestée d’une certaine pression. Car son ticket européen acquis quelques semaines plus tôt (la finale aura lieu les 29 ou 30 avril) serait d’ores et déjà plus intéressant que ceux octroyés aux troisième et quatrième du championnat (qui entreraient en lice au deuxième tour préliminaire de la Conference League). Voire même au second qui serait certes versé en Ligue des Champions (au deuxième tour préliminaire) mais qui ne serait pas pour autant assuré d’une place en phase de groupes d’une compétition européenne. Seul le champion aurait un ticket plus intéressant puisqu’il rentrerait soit en barrages de la Ligue des Champions (si la Russie reste bien exclue des compétitions européennes), soit au troisième tour préliminaire de celle-ci.

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Remporter un premier

titre majeur depuis 1935

Cela fait 88 ans que l’Union attend un trophée majeur. En 1935, elle remportait le dernier de ses onze championnats de D1. Tandis qu’elle compte deux Coupes de Belgique à son actif, glanées en 1913 et 1914. Ces dernières décennies, il n’était nullement question de titres du côté du Parc Duden, si ce n’est dans les divisions inférieures. Mais depuis quelques années, l’USG tient la dragée haute aux plus grands. Et si, d’ici quelques semaines, elle confirmait son retour au plus haut niveau par une éclatante victoire au stade Roi Baudouin ? « Il ne reste en tout cas plus grand-chose avant la finale », sourit le capitaine Teddy Teuma. « Il ne reste plus que deux étapes, il faut d’autant plus y croire. Cela devient du sérieux. D’autant que, depuis deux ans, on a montré qu’on était capable de se battre avec les plus grands. Mais pour récompenser tout ce travail, il manque ce petit titre, que ce soit en championnat ou en Coupe. »

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Rester dans une

spirale positive

Les Saint-Gillois respirent la forme depuis plusieurs mois et n’ont d’ailleurs perdu qu’une seule rencontre lors de leurs … dix-huit dernières apparitions, toutes compétitions confondues ! C’était face à l’Union Berlin le 3 novembre dernier. Un match qui, en outre, comptait pour du beurre puisqu’ils étaient déjà assurés de terminer premier de leur groupe en Europa League. En championnat, ils restent même sur onze rencontres sans défaite, une meilleure série encore que celle réalisée l’an dernier (dix matches sans revers sous Felice Mazzù). « On essaye de gagner chaque match », confirme Karel Geraerts. « Et on ne va pas changer notre ambition car le calendrier est chargé. Ce n’est pas un problème pour nous. On a eu l’habitude de jouer beaucoup en première partie de saison. On veut dès lors aller le plus loin possible en Coupe. »

Voilà La Gantoise bel et bien prévenue.

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