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Pour certains clubs,   le mois de janvier sera déjà décisif !  
Pour certains clubs,   le mois de janvier sera déjà décisif !  

Le mercato hivernal, qui s’ouvrira officiellement ce mercredi, est très attendu par certains clubs qui auront à cœur de se renforcer. Mais il est également craint par d’autres. 

UNION 

Le but :   garder tout le monde 

VINCENT MILLER

Dante Vanzeir sera-t-il toujours Unioniste le 31 janvier 2023?

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Sa petite phrase lâchée après la dernière rencontre de 2022, le 26 décembre dernier face à Ostende, n’était pas passée inaperçue 

: « 

Si je serai encore à l’Union à la fin du mercato 

? Difficile à dire 

», avait glissé aux médias Dante Vanzeir quelques minutes après avoir inscrit son quatorzième but de l’année 2022, toutes compétitions confondues.

S’agissait-il là de son tout dernier pour l’Union 

? Une éventualité qui n’est pas à écarter. Mais ce qui est certain, c’est que le club qui voudrait s’attacher ses services devrait délier les cordons de la bourse. Car le Limbourgeois de 24 ans est encore sous contrat avec le pensionnaire du stade Marien jusqu’en juin 2024. Et que sa valeur marchande serait estimée à 5 millions d’euros d’après le site spécialisé Transfermarkt.

« 

Le club a toujours des plans B et C 

»

De son côté, l’Union, elle, compte bien conserver toutes ses forces vives. « 

Si quelque chose arrive, je sais que le club a toujours des plans B et C dans son armoire. Mais je souhaite que tout le monde reste 

», avait récemment déclaré dans nos colonnes le coach saint-gillois Karel Geraerts, rejoint dans ses propos par Philippe Bormans, le directeur général du matricule 10. « 

On va essayer de garder l’équipe ensemble. S’il y a une offre intéressante pour toutes les parties, on sera toujours à l’écoute. Mais je ne sens pas qu’un joueur veuille partir. Je sens que beaucoup veulent se montrer chez nous. D’autant que des gros matches arrivent, dont des rencontres européennes. 

» En d’autres termes, « 

pourquoi changer une équipe qui gagne 

», se demande-t-on logiquement du côté de l’Union, deuxième du championnat, qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe de Belgique et les 8 

es 

de finale de l’Europa League. Des résultats aussi exceptionnels qu’inattendus, rendus possibles grâce à un mercato estival bien négocié. Et ce, malgré la perte de Casper Nielsen, Kaoru Mitoma et Deniz Undav. Autant de tauliers de la saison dernière qui ont été efficacement remplacés.

Enfin, une seule certitude en ce début d’année 2023 

: Karel Geraerts compte un nouveau joueur dans son noyau. Le jeune Finlandais de 19 ans, Casper Tehro, qui a débarqué lors de la reprise des entraînements de l’Union à la fin du mois de novembre dernier en provenance du HJK Helsinki, lui qui avait été acheté par le club saint-gillois au mois de septembre dernier déjà.

STANDARD 

L’ambition : un joueur par ligne  

DIDIER SCHYNS

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Si sept joueurs avaient rallié Sclessin durant l’été dernier, sous l’impulsion du directeur sportif Fergal Harkin, débarqué sur le tard, les mouvements devraient être moins nombreux en ce mercato hivernal. Mais il y en aura, la volonté de la direction du Standard étant d’améliorer qualitativement l’effectif mis à la disposition de Ronny Deila. L’idée, en bord de Meuse, c’est d’enregistrer un renfort potentiel dans chaque ligne.

À savoir un défenseur central, sachant que Nathan Ngoy sera sur la touche de longues semaines encore et qu’il convient de préparer la succession de Noë Dussenne, dont le contrat ne sera sans doute pas renouvelé, un médian capable de prendre le relais de Nicolas Raskin et un joueur offensif. Avec une situation qui sera un peu similaire à celle qui avait prévalu en août 2022, en ce sens que les moyens financiers dédiés à ce mercato hivernal seront limités et qu’il faudra donc faire preuve d’imagination. Mais la volonté est bel et bien d’attirer trois nouveaux joueurs, dont les profils précis n’ont pas été spécialement définis, sur base des opportunités qui se présenteront, en gardant à l’esprit qu’il est toujours préférable, en janvier, de privilégier des éléments capables d’être opérationnels très rapidement.

Raskin a été cité à Naples

Il sera aussi beaucoup question, à Liège, de départs. Avec ceux attendus de Selim Amallah et Nicolas Raskin, écartés du noyau A à un peu plus de deux mois d’intervalle après l’échec des négociations relatives à leur prolongation de contrat, et plus encore à leurs conditions de départ de Sclessin. Aujourd’hui, le Standard a perdu la main et n’est plus en position de force dans ces dossiers, étant entendu que les clubs intéressés par les services de ces deux joueurs, en fin de bail le 30 juin 2023, peuvent désormais prendre contact avec leur entourage et traiter en direct avec eux. Même s’il faudra au final, pour réaliser l’opération, l’aval du Standard, qui a tout intérêt à ce que Raskin et Amallah quittent les bords de Meuse lors de ce mois de janvier, et pas en fin de saison, s’il veut espérer toucher un (tout petit) peu d’argent.

La piste la plus concrète pour l’international marocain mène toujours à Nottingham Forest, qui joue son maintien en Premier League anglaise, alors que Nicolas Raskin, qui a repris ce lundi, comme prévu, l’entraînement avec les U23, est très convoité. En France, où Philippe Montanier, son ancien entraîneur, aimerait l’attirer à Toulouse, mais aussi en Italie, où Naples s’était manifesté il y a plusieurs semaines déjà, voulant anticiper le départ de son médian défensif italo-allemand Diego Demme qui, peu utilisé par Luciano Spalletti, devrait quitter la Campanie dans les prochains jours.

À Sclessin, d’autres départs sont espérés, pour dégraisser un effectif imposant, trop sans doute à l’heure où le Standard, éliminé en huitième de finale de la Coupe de Belgique à l’Antwerp, n’a plus que le championnat à se mettre sous la dent et où des efforts doivent encore être entrepris pour faire baisser encore un peu la masse salariale. C’est dans cet esprit-là que le club principautaire tentera de trouver des solutions pour Abdoul Fessal Tapsoba, barré en équipe première et actif avec le SL16, pour Aleksandar Boljevic dont le contrat expire dans six mois et que le Standard espère recaser depuis deux ans déjà, et probablement Alexandro Calut, qui a reculé dans la hiérarchie et pour qui il serait préférable de changer d’air s’il veut obtenir du temps de jeu au plus haut niveau.

SERAING
Il manque trois éléments-clefs
DANIEL RENARD

Christophe Lepoint.Belga
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Au début de l’automne, Bernard Serin avait laissé sous-entendre en interne qu’il était prêt à consentir des efforts pour renforcer le RFC Seraing durant le mercato hivernal afin d’éviter les sièges à bascule. Entre intention et geste, il existe parfois un océan. Il ne devrait donc pas y avoir de grands changements au Pairay. Sauf si Carlos Freitas y amène le Soulier d’Or de Madagascar ou le meilleur buteur de D3 au Mozambique. Tout le monde (ou presque) sait que pour réaliser ce qui deviendrait tout doucement un miracle, à savoir assurer le maintien, il faudrait attirer des éléments tels Swers (Malines), Dewaest ou De Pauw (libres). Mais ils seraient trop chers… Etonnant quand on sait que certains Sérésiens loin d’être des titulaires à l’image de Dembélé, Mvoué, Elisor ou Ifoni ont des salaires très intéressants…
Jean-Sébastien Legros, après s’être entretenu avec Carlos Freitas, dont on ne peut pas dire actuellement que le travail est une réussite, a estimé qu’il manquait trois éléments-clefs à son effectif. Arriveront-ils ? Rien n’est moins sûr. Ce qui se chuchote, c’est que les opérations entrantes se concrétiseront… pour compenser des départs ! Pas réjouissant. D’autant que si départ(s) il y a, il(s) concernerai(en)t le(s) meilleur(s). Comment ici, ne pas évoquer le cas proposé par Antoine Bernier ? Si à la faveur des premières heures de 2023, La Gantoise ne s’est pas manifestée officiellement, un contact est attendu. Il faudra alors, comme nous le disons depuis le début, voir de quelle manière le deal, si deal il y a (car Gand pourrait patienter gentiment jusqu’au mercato estival et engager Bernier gratuitement) peut s’établir.
D’autres joueurs tentent de quitter le Pairay. Ce qui explique que leurs agents n’hésitent pas à solliciter des journalistes afin d’obtenir des articles de complaisance, vantant les « mérites » de leurs protégés. Notez, il n’y a pas qu’à Seraing que cette pratique s’exerce.
Quoi qu’il en soit, tout cela n’est pas de nature à créer un climat… serein. Finalement, les meilleurs transferts du RFC Seraing devraient êtres les retours aux affaires de Christophe Lepoint et Gérald Kilota, en attendant Marius Mouandilmadji.

ANDERLECHT
Cherche attaquant désespérément
GUILLAUME RAEDTS

Après un bon début de saison, Fabio Silva à marqué le pas. Photo News.
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Jesper Fredberg est arrivé en Belgique ce lundi. Et les découvertes touristiques attendront pour celui qui s’est attelé à sa tâche bien avant son entrée en fonction officielle en tant « CEO Sports » du RSC Anderlecht le 1 er janvier. Un premier mois de l’année où il ne comptera évidemment pas ses heures alors que le mercato hivernal bat son plein jusqu’au 31. Avec un dossier prioritaire sur son bureau de Neerpede : un attaquant.
Dixième attaque du championnat avec 26 buts en 18 rencontres – 1,44 but/match –, le Sporting doit clairement s’améliorer dans le secteur offensif. En trouvant un « tueur » capable de terminer les actions. Si Fabio Silva a beaucoup de qualités et avait très bien entamé la saison dans le dernier geste – 7 buts lors de ses 12 premiers matchs toutes compétitions confondues –, le Portugais a marqué le pas par la suite. Notamment parce qu’il n’a pas dans son « ADN » de rester constamment dans le rectangle adverse.
C’est ce type de profil – couplé à des capacités à conserver le ballon et à faire face au physique adverse – que le Sporting cherche ardemment. D’autant que les Esposito, Raman et autre Stroeykens n’ont pu se révéler comme des solutions viables.
Une quête que le club tente de réussir soit via un nouveau prêt venant d’un club plus huppé comme ce fut souvent le cas par le passé – Nmecha, Zirkzee, Kouamé, Silva, Esposito –, soit en dénichant la perle rare pour une somme raisonnable, les finances étant toujours un frein dans certains dossiers. Ces dernières semaines, certains noms ont été évoqués comme celui du jeune croate Dion Brena Beljo (20 ans, Osijek), du Danois Casper Tengstedt (22, Rosenborg), ou encore de Sory Kaba (27, Midtjylland) passé par Louvain (2020-21).
Il faut aussi gérer les cas Trebel et Refaelov
Si le poste d’attaquant est prioritaire, une autre position pourrait être visée par Jesper Fredberg : celui de back gauche. Actuellement, Brian Riemer a le choix entre le jeune Moussa N’Diaye ou un défenseur central gaucher qui se nomme soit Delcroix, soit Vertonghen. Et la légère blessure à la cheville de Zeno Debast est venue rappeler que le Sporting n’était plus assez riche dans le secteur défensif. D’autant qu’il n’est pas question de réintégrer Wesley Hoedt après son incartade au Danemark début novembre. Tant pour le défenseur néerlandais que pour Sebastiano Espositio, Anderlecht cherche des solutions. Pour se débarrasser définitivement de Hoedt et de son salaire et pour mettre fin au prêt de l’attaquant italien. Sauf offre mirobolante, d’autres départs ne sont pas à l’ordre du jour.
Dans un mois déjà chargé, il restera une mission au « CEO Sports » : les joueurs en fin de contrat en juin prochain. Depuis le 1 er janvier, ils sont autorisés à négocier avec d’autres clubs sans devoir demander son avis au Sporting. Et certains dossiers sont plus importants que d’autres. A commencer par Refaelov et Trebel.
Tous les deux trentenaires, ils peuvent et veulent encore rendre des services au RSCA. L’entourage de l’Israélien nous l’expliquait début novembre avant la confrontation décisive à Silkeborg alors que le Français le déclarait il y a quelques jours dans un entretien qu’il nous avait accordé. Deux dossiers où les différentes parties prenantes devront faire un effort l’une vers l’autre pour poursuivre l’aventure ensemble au-delà de cette saison.

SC CHARLEROI 

Un attaquant comme priorité absolue et du renfort sur les ailes souhaité 

BENJAMIN HELSON

Felice Mazzù.

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Le Sporting de Charleroi va forcément chercher à se renforcer cet hiver. Et la priorité absolue mène évidemment au poste d’attaquant où chacun est conscient qu’il faudra recruter quelqu’un pour pouvoir envisager la suite de la saison avec ambitions. L’arrivée d’un attaquant pousserait Youssouph Badji vers la sortie avant la fin de son prêt en fin de saison. Encore faudrait-il trouver une porte de sortie pour le Sénégalais, mais Charleroi cherchera quoi qu’il arrive à recruter quelqu’un en attaque.

Outre le dossier menant à un numéro 9 directement compétitif, les Zèbres aimeraient aussi densifier les postes sur les deux ailes – et par la même occasion offrir des profils qui permettraient éventuellement de pouvoir jouer à quatre derrière – puisque la direction carolo sait que l’avenir à moyen terme de Ken Nkuba n’est pas au Mambourg. Des clubs de L1 (Lille et Lens, notamment) suivent le Diablotin, mais l’idée à Charleroi – aussi bien auprès du joueur que de la direction du club – est qu’il finisse la saison avant de quitter le club lors du prochain mercato. On n’est évidemment pas à l’abri d’une grosse offre dès janvier, mais la volonté actuelle n’est pas de le vendre dès janvier.

Toujours dans le sens des départs, il faudra voir si l’intérêt de Saint-Étienne, toujours aussi mal en point en Ligue 2, pour Marco Ilaimaharitra se concrétisera et aboutira à un départ, mais on n’en est pas là pour le moment puisqu’on en est toujours au stade de l’intérêt uniquement pour le Malgache. En cas de départ du capitaine carolo, un nouveau milieu défensif pourrait débarquer, mais on en est encore loin.

Quant à l’intérêt de New England Revolution pour Joris Kayembe, les exigences financières carolos n’ont pas été rencontrées et le joueur nous avait affirmé qu’il ne forcerait pas un départ.

Il faudra également voir si Ali Gholizadeh surfera sur son bon Mondial pour tenter une nouvelle aventure après avoir fait le tour de la question au Sporting.

Petkevicius de retour 

?

Par ailleurs, le matricule 22 est conscient de l’importance de sauver son équipe B en Nationale 1. Dans ce sens, il regarde aussi ce que le règlement lui permet de faire, mais son statut de club pro ne facilite pas les choses au niveau contractuel. En manque de temps de jeu au Beerschot où il n’a disputé que 48 minutes en Challenger Pro League depuis le début de son prêt, Nauris Petkevicius pourrait revenir au Mambourg, avec notamment l’idée de renforcer les U23.

Au nord 

V.M.prevnext

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Dans le nord du pays, l’Antwerp espère réaliser un gros coup en attirant Daley Blind. Libre depuis la rupture de commun accord de son contrat avec l’Ajax, le défenseur néerlandais peut s’engager avec le club de son choix à partir du 1 

er 

janvier. Mais les Anversois ne sont pas les seuls sur la balle 

: la Real Sociedad serait également prête à faire un effort financier conséquent pour s’attacher ses services.

Genk de son côté ne devrait pas lever l’option d’Ally Samatta, prêté par Fenerbahçe mais qui, pour son retour dans le Limbourg, ne réalise pas la saison souhaitée. Le Tanzanien devrait dès lors rentrer en Turquie. L’actuel leader voit également son jeune joueur de 18 ans, Bilal El Khannouss, fortement courtisé après sa Coupe du monde. Selon des médias marocains, l’Ajax serait d’ailleurs prêt à mettre 20 millions d’euros sur la table… Paul Onuachu, lui, a d’ores et déjà manifesté son envie de rester.

Enfin, Bruges devrait également se renforcer. À voir si son nouvel entraîneur, Scott Parker, aura son mot à dire sur les transferts. Le Club qui pourrait également perdre une de ses jeunes pépites. Arne Engels, qui s’est illustré en Challenger Pro League, s’apprêterait à rejoindre Augsburg.

UN MERCATO MOINS ANIMÉ 

Quelques retouches avant le marathon 

JEAN-FRANÇOIS PATTE

(AVEC HLN)

Selim Amallah.

Belgaprev

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Le mois de janvier est ancré dans l’inconscient collectif comme étant le mois des soldes. Dans le monde du ballon rond, c’est également le moment de flairer les bonnes affaires ou d’en profiter pour mettre en valeur certains biens. Cette saison, Coupe du monde insérée au chausse-pied dans un calendrier démentiel oblige, le mercato hivernal devrait être moins animé que prévu. Tant dans le nombre de transactions que dans les montants de transferts. Les clubs belges, ayant pour la plupart effectué des stages début décembre, sont déjà concentrés sur la suite des hostilités. Il n’y aura pas de grand chambardement au sein des effectifs, juste des petites retouches ciblées. Avant ce long marathon de plus de cinq mois, avec une seule trêve internationale au menu.

1

Seul Selim Amallah s’est mis en valeur au Mondial

La Jupiler Pro League a envoyé vingt-quatre de ses joueurs au Qatar. Seulement, ils n’ont pas vraiment crevé l’écran mondial et attiré le regard de clubs étrangers. « 

Il n’y a pas beaucoup de joueurs de notre championnat qui y ont laissé une impression inoubliable. D’autres qui se sont montrés, en revanche, bénéficieront de différents intérêts 

», remarque Gunter Thiebaut, ex-joueur professionnel reconverti en tant qu’agent chez Quadrans. Ressenti similaire pour Thomas Peeters, économiste du sport 

: « 

Pour les équipes belges, la Coupe du monde ne devrait avoir qu’un impact mineur sur leur mercato. Très peu de nos joueurs ont profité de cette grande scène. C’est extrêmement décevant. Ce qui me fait penser qu’il ne faut pas s’attendre à grand-chose. 

»

Avec huit joueurs (Mignolet, Vanaken, Skov Olsen, Lang, Larin, Buchanan, Odoi, Sowah), Bruges était le club belge le mieux représenté au Mondial. Sans grand succès. Finalement, les seules satisfactions venant de la sélection marocaine. Avec Bilal El Khannouss, le petit prodige de Genk qui a fêté sa toute première sélection mais qui devrait rester dans le Limbourg, et surtout Selim Amallah, titulaire régulier chez les Lions de l’Atlas. Sur une voie de garage au Standard où il arrive en fin de contrat au mois de juin, le milieu de terrain suscite l’intérêt de Valence et de cercles de Premier League. Son départ cet hiver semble inéluctable. Reste à voir à quel prix, lui dont la valeur est dorénavant estimée à 6,5 millions d’euros…

2

Les grands peu enclins à dépenser à outrance

Le mercato hivernal en Belgique ouvre officiellement ses portes ce mercredi 4 janvier et les refermera, comme les championnats du « 

Big Five 

», le 31. Depuis 2020, cette fenêtre des transferts à la mi-saison perd de plus en plus de crédit. Le nombre de transactions effectuées et les montants dépensés étant en baisse. Il y a douze mois, 71 arrivées et 84 départs avaient été recensés. Pour des sommes totales respectives de 36 et 23 millions d’euros. Ce qui est forcément bien loin de l’activité anglaise, espagnole ou française. Faut-il s’attendre à un effet rebond cet hiver 

? Pas certain du tout. La tendance actuelle favorisant une certaine forme de stagnation.

Les grandes institutions du Royaume n’ont pas forcément le besoin de délier les cordons de la bourse à outrance. « 

Leurs recherches sont très spécifiques et axées sur un poste. Maintenant, les clubs veulent aussi être sûrs à 100 

% avant de se lancer. Il y a un cadre beaucoup plus strict 

», explique Thiebaut. Après la reprise début décembre, les noyaux sont dessinés en très grande partie. « 

Traditionnellement, il n’était déjà pas réjouissant de dépenser beaucoup d’argent pendant l’hiver. Ce sera encore moins le cas maintenant. Les équipes sont presque complètes à quelques exceptions près. Et puis, la plupart ont déjà effectué des stages. Ce qui signifie qu’il y a encore moins de temps pour travailler avec les joueurs 

», ajoute Peeters.

3

La relégation peut faire frémir les « petits » clubs

Contrairement aux précédentes saisons, il y aura trois descendants directs en Challenger Pro League au terme de la campagne. Ce qui annonce d’ores et déjà une lutte intense dans la deuxième colonne du classement pour éviter la zone rouge. Et, par définition, la réelle possibilité de voir certains « 

petits clubs 

» être plus actifs que d’habitude pendant ce mercato. « 

Je m’attends surtout à beaucoup de mouvements en bas de tableau 

», assure Gunter Thiebaut. « 

Pour ces clubs-là, c’est un choix 

: soit vous choisissez de ne pas investir, ce qui entraîne une possible relégation 

; soit vous dépensez de l’argent en espérant rester parmi l’élite. Au niveau des départs, ils voudront sans doute aussi conserver leurs meilleurs joueurs. 

»

Chaque club dispose d’une trésorerie différente et n’a pas forcément le même objectif au bout du compte. Le Cercle Bruges et Ostende, par exemple, sont dans les mains de propriétaires étrangers et pourraient être moins susceptibles d’acheter à foison. Ce qui n’est pas le cas de Zulte Waregem. Le Essevee, en Division 1 depuis 2005, n’a aucunement l’intention de faire la bascule. Ce sera donc du cas par cas, en fonction de la stratégie adoptée par les concernés. « 

On remarque que les clubs jettent beaucoup moins d’argent par les fenêtres à l’heure actuelle. Et c’est une bonne chose en soi 

», précise Thiebaut.

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