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Peter Kerremans : “Seraing est dans mes gènes”
Peter Kerremans : “Seraing est dans mes gènes”

Aujourd’hui team ma-
nager de Seraing,

l’Anversois Peter Ker-
remans (59 ans) a dé-
barqué au Pairay en 1981

avant de jouer au Beerschot et
à Charleroi. Avant la venue du

Lierse, l’ancien gardien évo-
que parcours, souvenirs et

amour sérésiens.
Peter, remontons le temps.
Comment avez-vous atterri
à Seraing en 1981 ?
“Je jouais à Boom, en D2,
dans la même série que les

Métallos. Lors des deux con-
frontations, j’avais tapé dans

l’œil de Paul Plateus, le prési-
dent de l’époque. Seraing m’a

acheté 6 millions… de francs.

Des offres de D1 étaient arrivées
mais mon manager, Fernand
Goyvaerts, pensait que Seraing

représentait la meilleure solu-
tion sportive afin de jouer.”

À 20 ans, une nouvelle vie
s’annonçait…
“Une des obligations était
que j’habite à Liège. Je vis à
Visé depuis désormais 15 ans.”
Au Pairay, vous demeurerez

cinq saisons. Avec des souve-
nirs sportifs divers…

“J’ai connu deux périodes. La
première a duré 3 ans et tout
était permis : montée de D2 en
D1, maintien puis lutte pour le
titre en D1. Pour un jeune
comme moi, le contexte était

idéal vu que les victoires s’en-
chaînaient. La fin de ce cycle a

sonné quatre mois avant la fin
de ma 3e
campagne. On était à

la lutte pour le titre avec Beve-
ren puis les paiements n’ont

plus suivi… Jusqu’à la faillite.”

Comment et pourquoi êtes-vous
encore resté deux saisons
ensuite ?
“Il n’y avait plus de club et
nous étions libres. J’ai passé un

test à Nottingham Forest du-
rant un mois. Puis Léon Van

Rymenam, un dirigeant, m’a
signalé la reprise du club. Et, à
l’époque, comme j’avais encore
deux ans de contrat, j’étais
obligé de l’honorer ! On s’est

sauvé deux ans de suite puis
j’ai quitté car les ambitions

sportives du club ne correspon-
daient plus aux miennes.”

Vous avez connu de sacrés
joueurs à cette époque !
“Exact. Avant tout mon ami
Jules Bocandé. On habitait dans
le même immeuble. Il y a eu

aussi Oblitas, Claesen, Bertel-
sen et tous les joueurs du coin

avec qui j’ai lié amitié (Ber-
nardi, Rupcic, Grosjean, Cre-
masco, Fimiani, Pirotton…).

Tous ces joueurs locaux, c’était
l’âme de Seraing. Je suis un peu
devenu un Liégeois !”
Malgré ce départ, Seraing a
toujours compté pour vous ?
“Oui, Seraing est dans mes
gènes. Avec le Beerschot, j’ai
joué des matchs particuliers
contre les Liégeois. Mais j’ai
aussi raté un retour au Pairay
après être revenu d’une grave

blessure quand j’étais à Charle-
roi. M. Waseige, le plus grand

entraîneur que j’ai eu, m’avait
mis sur le banc. Je l’ai haï et je
lui en ai voulu… ce jour-là ! Sa
décision sportive avait sa
vérité.”
Après votre carrière, avez-vous
songé à devenir entraîneur ?
“J’ai un peu entraîné les
gardiens à Namur et à Liège
mais, jamais, je n’ai songé à

passer T1. Opérer des choix
ingrats chaque semaine, je
n’avais pas envie de faire cela !”
C’est un peu le hasard qui, en
2015, vous a ramené au Pairay
lorsque vous étiez… manager !
“En effet, lorsque j’ai amené

Maxime Mignon, en prove-
nance de Houtain (2e

provin-
ciale liégeoise), je me suis

rapproché de Seraing, alors en
D2. J’ai renoué avec le club en
venant régulièrement au stade
et en côtoyant Mario Franchi
que j’avais connu lorsque
j’étais joueur. C’était reparti…”
Interview > Emmanuel Thyssen
LE NOYAU : Dietsch, Mignon ; Nadrani, Bou- lenger, Swers, Godart, Kilota, Maydana, Lahssaini, Cissé, Pierrot, Sabaouni, Cascio,
Jallow, Milicevic, Bernier, Mikautadze,
Ndiaye, Al Badaoui.
Outre la première sélection de Milicevic, on note aussi le retour de blessure de Jallow. À
l’inverse, pas de trace de Faye et Machado
(non repris). Sanogo (revalidation), Gueye
(élongation) et Labylle (genou) occupent
l’infirmerie. Aucun cas de Covid

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