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« On doit trouver le moyen de survivre aux six semaines qui arrivent »  
« On doit trouver le moyen de survivre aux six semaines qui arrivent »  

Philippe Bormans, un directeur général satisfait du début de saison de son club.News

C’est aux portes du top 4 et idéalement placée en Europe que l’USG s’apprête à aborder six semaines très intenses, avec treize rencontres au menu ! Mais pas de quoi faire trembler son CEO, Philippe Bormans, qui en profite aussi pour évoquer le dossier du stade.  next

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À l’aube de ce déplacement à Louvain, dans le stade qui l’accueille pour ses rencontres européennes, avec OHL, l’Union est donc confortablement installée dans la colonne de gauche.

Philippe Bormans, vous devez être un directeur général satisfait ?

Oui mais le classement en tant tel n’est pas si important que cela pour le moment. Ce qui était important, c’était de ne pas rater notre départ et de rester au contact des meilleurs.

Comment analysez-vous cette première partie de saison ?

Je trouve dommage qu’on n’ait pas su se qualifier face aux Rangers. Mais pour notre projet, ce n’est peut-être pas une mauvaise chose qu’on soit en Europa League. Car quand on voit les Rangers en Ligue des Champions… Nous voulons continuer à grandir. Or, être battu toutes les semaines n’aide pas. On a en tout cas montré qu’on était capable de réaliser des résultats aussi bien en Europe qu’en championnat.

Certains vous prédisaient pourtant le pire après avoir enregistré plusieurs départs de taille durant l’intersaison. N’avez-vous pas été quelque peu sous-estimés ?

La presse doit jouer son rôle, c’est normal. Chaque année, elle place les cinq ou six mêmes équipes dans le top du classement. Mais ce n’est pas grave. Et puis, c’est bien que les attentes extérieures ne soient pas trop hautes non plus.

Il faudra toutefois confirmer votre bon début de saison durant les prochaines semaines qui s’annoncent très costaudes.

Ce mois et demi qui arrive va être très dur, c’est clair. On risque en plus d’avoir des blessures et des suspensions. On doit trouver le moyen de survivre lors de tous ces matches. Mais jusqu’à présent, on a montré qu’on était capable de gérer cela.

Depuis le début de la saison, la direction ne cesse d’affirmer que l’objectif reste le top 8. Or, plusieurs joueurs ont déjà déclaré qu’ils visaient le titre. On pense notamment à Victor Boniface et José Rodriguez. N’y a-t-il pas là un double discours ?

C’est bien que les joueurs se mettent eux-mêmes la pression. Mais nous n’allons pas leur mettre nous-mêmes une telle pression. On n’a pas un budget qui pourrait permettre de dire qu’on doit être dans le top 4.

Mais quelle est alors la véritable place de l’Union ?

Aujourd’hui, il y a six clubs qui ont un budget plus grand que le nôtre. Et de loin. Après, il y encore des clubs qui ont un budget supérieur et qui se battent pourtant pour éviter la relégation. On doit tout simplement continuer à grandir pas à pas. La grande différence par rapport à l’année dernière, c’est qu’on a désormais la pression des matches européens qui s’est rajoutée.

En parlant de ces rencontres européennes, que pensez-vous de la décision de la RTBF de retransmettre vos deux premiers matches de poule face à Berlin et Malmö sur Auvio, et non pas sur Tipik ?

Elle doit faire ses choix. Ce n’est pas à nous de lui dire ce qu’elle doit diffuser. Je trouve juste dommage qu’on n’ait pas réussi à trouver un bon équilibre. On aurait pu dire que le côté flamand prenait un club et le côté francophone l’autre. Et puis inverser la semaine suivante. Mais ce n’est pas à nous de décider cela, chacun son métier. On n’est pas vexé mais c’est dommage pour les supporters.

La double confrontation contre Braga ne tombera -cette fois- pas aux mêmes heures que le double affrontement entre Anderlecht et West Ham.

Ce qui est très bien pour les fans (sourire).

Évoquons ce fameux dossier du nouveau stade. Où en est-on ?

On a envoyé une lettre à la commune de Forest. On lui a posé officiellement la question de savoir si elle était ouverte ou non à l’idée de collaborer pour ce nouveau stade sur son territoire. On n’a pas encore reçu de réponse.

Quand cette lettre a-t-elle été envoyée ?

Il y a deux semaines et on espère avoir une réponse dans le courant du mois qui arrive. Celle-ci sera en tout cas décisive. Car c’est clair qu’on ne veut pas rester là où on est actuellement (NDLR : au stade Marien). Le club veut continuer à grandir et a vraiment besoin d’un stade. Il faut prendre la décision maintenant. Il y a un beau projet, qui est positif pour tout le monde, et très certainement pour Forest. La balle est dans le camp de la commune.

Dans les plans, ce nouveau stade prévoira-t-il bien des places debout comme cela a déjà été évoqué ?

Oui. Le site sur lequel on veut construire le stade n’est pas si grand (NDLR : au Bempt à Forest). La capacité de l’enceinte serait dès lors de 16.000 places. Et 70% d’entre elles seraient debout. C’est-à-dire qu’on aurait 12.000 places debout.

RETOURS ET ABSENCES 

Avec Vanzeir et Nieuwkoop, sans Ayensa et Nilsson 

V.M.

Dante Vanzeir.

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Dante Vanzeir, qui avait manqué les deux derniers matches avant la trêve pour une gêne musculaire à la cuisse, est de retour. Tout comme Bart Nieuwkoop qui s’était blessé contre Genk le 11 septembre dernier. Karel Geraerts devra par contre se passer de ses deux attaquants Gustaff Nilsson et Dennis Eckert Ayensa, tous les deux blessés. Ce dernier sera même absent plusieurs semaines. Il s’agit là du second coup dur de la saison de l’Allemand qui s’était déjà blessé lors du premier match de championnat à Saint-Trond. « 

C’est vraiment dommage que je ne puisse pas compter sur eux. Car j’aime avoir plusieurs choix 

», a déclaré le T1 saint-gillois. À voir s’il optera pour le duo Dante Vanzeir-Victor Boniface sur le front de l’attaque. Ou bien s’il laissera sa chance à Simon Adingra qui avait d’ailleurs inscrit un but lors du dernier match avant la trêve contre Eupen.

À noter que Koki Machida, blessé depuis le début de la préparation au mois de juin, est rentré au Japon pour se faire soigner. « 

Il rentrera dans deux semaines et on verra dans quel état il se trouve 

», a encore expliqué Karel Geraerts. « 

Mais il ne s’est pas entraîné avec le groupe depuis le tout premier match de préparation… 

»

L’USG B a trouvé son terrain « domicile »  

SEB. F.

Les jeunes Unionistes joueront dans le BW à la «maison».D.R.

Ce n’est pas au Barca ni au Bens que l’Union Saint-Gilloise a trouvé son terrain pour l’équipe U23. Il faudra faire quelques kilomètres et se déplacer dans le Brabant wallon pour s’y rendre. next

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Les Unionistes de l’équipe U23 seront une nouvelle fois obligés de remplacer leur match à domicile par celui à l’extérieur faute de terrains aux normes dans leurs propres installations.

Mais bonne nouvelle pour les Bruxellois, cette situation ne durera que le temps de ce week-end. Les Saint-Gillois ont trouvé leur nouveau terrain à domicile. Ce dernier sera situé à… Rebecq, sur le site de la RUS Rebecquoise précisément, autre pensionnaire de la série de D2 ACFF.

Nous avons fait le point avec Thomas Rodrigues Pereira, président de la RUSG Academy, l’école des jeunes de l’Union Saint-Gilloise.

Rebecq est le nouveau place to be

Les Jaune et Bleu ont enfin trouvé leur terrain à la maison. Il sera donc à Rebecq, dans les installations de la RUS, bien conformes à ce qui est demandé à l’Union belge de football. « L’année dernière, nous avons déjà eu des problèmes avec notre terrain à domicile car il fallait un certain type d’éclairage que nous n’avions pas pour nos U21 Élite. Après quelques mois, nous avons fait le nécessaire avec l’accord de la commune et nous avons finement réglé ce problème afin de pouvoir jouer à domicile, au Barca », raconte l’homme qui est arrivé dans le courant de l’année 2022 à la RUSG Academy. « Notre deuxième tour l’an dernier s’est très bien déroulé, je pense, parce que nos joueurs avaient leurs repères sur ce terrain à domicile et c’est pour cela que nous sommes parvenus à nous hisser dans les places pour la D2 ACFF », poursuit Thomas Rodrigues Pereira.

Sauf que cette accession vers le quatrième échelon national de football exigeait d’autres points pour obtenir l’homologation du terrain. « Le règlement de la D2 ACFF stipule que le terrain fasse minimum 60 mètres de largeur avec une possible dérogation d’un mètre de moins, donc 59. Mais le terrain du Barca ne fait en réalité que 55 mètres. Ce n’est plus l’éclairage mais le terrain qui nous faisait défaut cette fois-ci », précise l’homme, qui a dû se démener pour trouver une solution pour cette saison. « La direction est au courant de ce problème. Nous y travaillons tous ensemble. Comme tous les terrains de Bruxelles sont bondés au quotidien et que nous nous y prenions trop tard, nous avons dû nous rabattre sur une autre solution, en dehors de la capitale. Cela a été la RUS Rebecquoise, qui nous a gentiment donné un accès à leur terrain. On les remercie bien évidemment pour ce geste. Au niveau des infrastructures, c’est top. C’est une solution long terme qui aura lieu pour cette saison voire plus. On va devoir se pencher sur la situation pour l’année prochaine », dit l’homme qui s’est démené pour trouver ce plan B.

L’autre solution était que les jeunes U23 jouent sur le terrain du Parc Duden… « Mais c’était impossible. Sinon le terrain se serait détérioré bien trop vite pour l’équipe première. C’était la solution du dernier recours. »

En attendant, les Unionistes, qui ont donc changé le lieu du match ce week-end, se déplaceront bien à Verlaine pour une rencontre qui s’annonce bien alléchante. « Cette solution est un petit soulagement même si jouer là où tu t’entraînes est un avantage non-négligeable en fin de compte. »

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