Après avoir fait les beaux jours de Tubize pendant une quinzaine d’années, disputant pour le compte de l’AFC près de 500 matchs en équipe fanion, l’Ittrois Grégoire Neels a su rebondir à l’Union Saint-Gilloise, club qu’il rejoignit il y a un peu plus de deux ans, lorsqu’il comprit que les investisseurs étrangers présents au stade Leburton ne compteraient plus sur lui.
“J’ai du reste encore prolongé, au printemps, mon contrat d’une saison plus une autre en option”, rappelle celui qui s’est reconverti en défense centrale, après avoir été médian récupérateur durant la majeure partie de sa carrière.
“Et l’an dernier, même si je ne partais pas comme titulaire, j’ai totalisé plus de vingt titularisations en D1B. À presque 35 ans, je suis content d’évoluer encore à ce niveau.”
Il faut dire que Greg s’est toujours bien soigné et n’a jamais connu de grave blessure. “Je n’ai jamais eu non plus de claquage ou de déchirure musculaire”, souligne aussi celui qui, récemment, a croisé la route de l’US Rebecquoise.
“Nous les avons affrontés en match amical. Je sais qu’ils ne comptaient que deux entraînements dans les jambes, mais j’ai été positivement étonné par cette équipe. On sent qu’elle possède des automatismes, une base solide. En plus, avec le remuant Di Lallo et leur attaquant que je ne connaissais pas, mais qui apporte de la percussion et de l’explosivité (NdlR : Kone), ils disposent de solides atouts offensifs. Je ne connais pas le niveau de leur série, mais malgré des moyens moins conséquents que certains de leurs concurrents comme le RWDM ou Liège, je pense qu’ils sont capables de faire bonne figure. En plus, on peut faire confiance à leur staff. Je
connais très bien l’entraîneur des gardiens Jean-Marc Thielemans avec qui j’ai d’ailleurs joué à Ittre, ainsi que leur coach Luigi Nasca et bien entendu Samuel Remy, que j’ai eu comme coéquipier à Tubize. Ce sont des gens qui savent construire un groupe soudé et bien organisé.”