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Mitoma, l’intrigue japonaise de l’Union
Mitoma, l’intrigue japonaise de l’Union

Le joueur a laissé entrevoir de belles choses mais attend sa 1 re titularisation en D1A  

Trois apparitions et un but pour le Nippon

Depuis quelque temps, un joueur intrigue du côté de Saint-Gilles : le Japonais Kaoru Mitoma. Un joueur dont on dit le plus grand bien, qui a déjà laissé entrevoir de très belles choses mais dont on ne connaît pas encore le potentiel réel. Alors forcément, ce dimanche, il sera très attendu face à l’Antwerp. S’il parait certain qu’il recevra du temps de jeu après ce qu’il a montré face à Lebbeke en Coupe, encore faudra-t-il voir s’il sera aligné dès le coup d’envoi.  prevnext

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Felice Mazzù, le coach saint-gillois ne voulant pas brûler les étapes avec le joueur arrivé en prêt de Brighton il y a un mois, il y est allé progressivement, le faisant monter au jeu en championnat à deux reprises (face à Genk et à Zulte Waregem) et le titularisant pour la première fois mardi dernier en Coupe face à la modeste équipe de Lebbeke. Trois apparitions qui laissent présager le meilleur. Car à chaque fois, le joueur nippon aura impressionné. En Coupe, il aura même débloqué son compteur personnel, inscrivant son tout premier but avec son nouveau club, son tout premier but tout court sur le continent européen. « Je suis très content naturellement. Mais je suis surtout très satisfait d’avoir pu faire passer un message à l’équipe : celui que je suis capable de marquer. Car c’est important que l’équipe croie en moi. »Sa première titularisation en championnat est désormais attendue avec impatience. Cela afin de voir ce que le Nippon de 24 ans a véritablement dans le ventre. Sera-ce contre l’Antwerp ? « Personnellement, comme tout joueur, ce que je veux, c’est être sur la pelouse dès le coup d’envoi. Mais c’est à l’entraîneur de choisir, et à moi de gagner sa confiance. »Pour Kaoru Mitoma, tout a été très vite ces dernières années. Formé au Kawasaki Frontale et à Tsukuba (« J’ai débuté le football en club alors que j’étais encore à l’école primaire », précise-t-il), il n’est passé professionnel que l’année dernière, alors qu’il avait 23 ans. Après une première saison tonitruante en Division 1 japonaise, où il aura disputé une cinquantaine de matches (près de soixante en comptant les joutes de Coupe) et inscrit près d’une trentaine de buts, il est repéré par Brighton. « J’étais vraiment très surpris qu’un club pareil s’intéresse à moi car cela ne faisait qu’un an que j’étais professionnel. C’est incroyable de se retrouver déjà au plus haut niveau. »Toutefois, avant de goûter aux plaisirs du championnat anglais, il devra encore un peu patienter, et d’abord prouver sa valeur du côté de la Butte. « Mon objectif, ici à l’Union, c’est de tout donner évidemment. Et de pouvoir jouer contre des grosses cylindrées. Le niveau est complètement différent de celui au Japon. Ce n’est vraiment pas aisé comme championnat. C’est une ligue où je vais clairement pouvoir m’améliorer et prendre de l’expérience. »En parlant d’expérience, il en a engrangé une belle durant l’été puisqu’il a pris part aux Jeux olympiques qui étaient organisés dans son pays. Une compétition lors de laquelle il n’a pas eu énormément de temps de jeu mais où il a tout de même inscrit un but en petite finale contre le Mexique. « Malheureusement, on est passé à côté de la médaille », rage-t-il, lui qui espère désormais un jour être appelé en équipe nationale A. « C’est un rêve, c’est clair. Mais pour y arriver, je dois encore m’améliorer. »Ce week-end, Kaoru Mitoma pourrait bien croiser la route d’un certain Koji Miyoshi, le milieu de terrain de l’Antwerp. « On se connaît depuis très longtemps, de l’époque où on était à l’école primaire. On est dès lors impatient de se retrouver. D’autant que, lorsque j’ai débarqué en Belgique, il m’a pas mal parlé du championnat et du stade si particulier de l’Union. »Plus tard dans la saison, Mitoma pourrait encore croiser d’autres compatriotes. On pense notamment à Ryota Morioka de Charleroi, à Junya Ito de Genk ou encore à Yuma Suzuki de Saint-Trond. « Mais je ne les connais pas tous », avoue le joueur saint-gillois. « En tout cas, beaucoup de joueurs japonais viennent en Belgique car il s’agit d’un bon tremplin. »Un tremplin sur lequel Mitoma, lui aussi, compte bien sauter.

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