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Mathias Fixelles : « La page de l’Union est définitivement tournée »  
Mathias Fixelles : « La page de l’Union est définitivement tournée »  

VINCENT MILLER

Il rêve du top 4 avec Westerlo. Belga

Très apprécié des fans unionistes lors de ses cinq années passées à la Butte, Mathias Fixelles s’épanouit aujourd’hui à Westerlo, aux côtés notamment de Nacer Chadli et Pietro Perdichizzi, avec lesquels il forme un trio inséparable. next

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Ce samedi, Mathias Fixelles, actif à Westerlo depuis un an, retrouvera l’Union. Un club dans lequel il a débuté sa carrière professionnelle en 2016 et qu’il a quitté en 2021, 130 matches plus tard et un titre en D1B dans la poche. C’est dire si cette rencontre aura un goût tout particulier pour le Sonégien de 26 ans. Un joueur qui assure toutefois avoir laissé sa période unioniste derrière lui.

Mathias Fixelles, que vous inspirent ces retrouvailles ?

C’est la troisième fois que je rencontre l’Union depuis que je suis parti. La première fois, c’était avec Courtrai et j’avais été exclu. Et la seconde, c’était au premier tour de cette saison avec Westerlo. On s’était alors fait rattraper en toute fin de match. Évidemment, c’est toujours spécial pour moi de retrouver l’Union. Mais cela le devient de moins en moins au fil des années. Car une grande partie du noyau a changé. Je n’ai plus beaucoup d’atomes crochus là-bas.

Durant vos cinq années à la Butte, vous avez vu le club passer d’une galaxie à une autre.

Effectivement. L’Union que je connaissais à mes débuts avait nettement moins de moyens. Elle faisait le maximum pour engranger des résultats, malgré des infrastructures de moindre qualité. Quand les Anglais sont arrivés (NDLR : en 2018), cela s’est professionnalisé. Mais le revers de la médaille, c’est que le côté charmant du club s’est, au passage, envolé. L’aspect familial a complètement disparu. Un aspect que j’ai par contre retrouvé du côté de Westerlo, avec des dirigeants humains et proches de leurs joueurs. Ce qui me rend très heureux.

Ces déclarations sont-elles à mettre en résonance avec votre départ du club bruxellois durant l’été 2021 ?

L’Union m’avait proposé un contrat. Mais son contenu me faisait surtout passer le message que je n’étais plus le bienvenu… Après toutes ces années passées au club, il était normal, dans ma tête, que je prolonge et que je continue l’aventure. Mais quand j’ai vu la proposition et le peu de respect que le club montrait envers ma personne, je n’avais qu’une solution : me diriger vers un autre club.

C’est alors que vous êtes parti à Courtrai et y avez retrouvé votre ancien coach à l’Union, Luka Elsner.

Effectivement, c’est une des raisons pour lesquelles j’avais choisi Courtrai, car je connaissais sa manière de travailler. Mais il est parti (NDLR : en octobre 2021 pour le Standard) et cela a changé la donne pour moi. D’autres coachs ont débarqué au KVK, et tout était moins professionnel. C’est alors que je me suis engagé avec Westerlo en février 2022.

Vous retourniez donc en D1B…

C’était un choix compliqué à effectuer, effectivement. Car même si Westerlo avait pas mal de points d’avance en tête du classement à ce moment-là, il n’y avait pas pour autant la certitude qu’il monte. Mais la direction m’a exposé son projet, là où elle voulait aller. Et cela m’a convaincu. Et quelques mois plus tard, nous sommes montés.

Cette saison, Westerlo étonne positivement. Vous occupez actuellement la 7 e place, à quatre points seulement du top 4.

C’est marrant car, en fin de saison dernière, j’ai été voir un match à l’Union. J’ai discuté avec le président (NDLR : Alex Muzio) qui m’a dit que, d’après les « datas » de son ordinateur, Westerlo terminerait dans le top 8 cette année. J’ai été surpris sur le moment même évidemment. Mais au final, je me dis que j’étais peut-être au courant avant tout le monde qu’on allait faire une si belle saison (sourire).

Westerlo rêve-t-il du top 4 ?

Le but premier était de se sauver. On est en bonne voie pour y parvenir. Maintenant, on est dans le top 8 et on va tenter d’y rester. Quant au top 4, tout reste toujours évidemment possible.

À Westerlo, vous côtoyez un joueur à l’expérience débordante en la personne de Nacer Chadli. Quelle est votre entente avec lui ?

C’est vraiment une personne extraordinaire. Malgré la carrière qu’il a eue, il est resté très simple. D’ailleurs, avec Pietro Perdichizzi et Nacer, on est tout le temps ensemble. Pour nous, c’est vraiment une chance de pouvoir évoluer aux côtés d’un tel joueur.

Vous évoquiez Pietro Perdichizzi, lui aussi passé par l’Union, au même titre que votre actuel coéquipier Edisson Jordanov. Parlez-vous encore souvent entre vous de votre ancien club saint-gillois ?

Peut-être un peu moins avec « Edi » qui n’a joué qu’un an à la Butte. Mais avec Pietro, oui. Car on a quand même passé quatre ans ensemble là-bas. On parle des résultats du week-end ou on se rappelle les bons souvenirs. Mais dans notre tête, l’Union c’est du passé. La page est tournée.

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