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Malines, la bête noire de l’Union Saint-Gilloise
Malines, la bête noire de l’Union Saint-Gilloise

Déjà deux défaites pour l’Union SG face aux Malinois cette saison.

Face à Malines, l’Union n’y arrive vraiment pas. Ou si peu. Sur ses huit dernières confrontations, elle n’en a remporté qu’une seule.  C’est dire si, ce week-end, les Saint-Gillois auront à cœur de vaincre le signe indien en accueillant le KaVé au stade Marien. prev

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Depuis 2018, l’Union éprouve un mal fou contre le FC Malines, un adversaire qui se mue peu à peu en bête noire. Toutefois, si la rivalité était à son comble entre les deux équipes il y a trois saisons de cela – aussi bien sur qu’en dehors des terrains –, les tensions semblent aujourd’hui apaisées. Reste que l’USG ne voudra pas qu’un « syndrome malinois » s’installe en ses rangs. Pour ce faire, elle ne devra pas retomber dans les pièges qu’elle ne connaît que si bien, ce dimanche dans son stade Marien.Piètre bilan face au MalinwaLors de la saison 2018-2019, les deux clubs s’étaient affrontés à six reprises, quatre fois en championnat lorsque tous deux militaient encore en Division 1B (Malines venait de redescendre de D1A) et deux fois en Coupe de Belgique (lors de la demi-finale). Bilan : trois victoires malinoises, deux partages et un succès unioniste.Trois saisons plus tard – cette année donc –, les deux équipes se sont déjà retrouvées à deux reprises. Et lors de chacune d’entre elles, le matricule 10 a chuté. La première fois en championnat le 23 août dernier (défaite 3-1), la seconde en 16 es de finale de la Coupe de Belgique le 26 octobre (défaite 2-1).Sur les huit dernières confrontations, les Saint-Gillois ne l’ont donc emporté qu’à une seule reprise. C’était le 23 février 2019. Et de quelle manière ! Les Unionistes avaient alors fait très fort en s’imposant 0-5 à l’AFAS Stadion ! De cette époque, il ne reste plus que Teddy Teuma et Ismaël Kandouss dans le noyau bruxellois. Pietro Perdichizzi, lui, en était le capitaine. « L’Union avait toujours plus de mal contre Malines », se souvient le défenseur gaucher actif aujourd’hui à Westerlo. « Mais la raison en était simple : c’était dû à la qualité des joueurs en face et du système que le coach adverse mettait en place. Ce système marchait toujours bien contre nous. De plus, le contexte était très spécial car, à l’époque, les deux équipes jouaient pour la montée. »Des tensions apaiséesUn contexte qui avait fait naître de très fortes tensions entre les deux clubs. Et ce, non pas uniquement sur le terrain. Hors du pré, l’ambiance était toute aussi électrique. On se souvient notamment que, lors du second affrontement de la saison entre les deux équipes, en septembre 2018, des faits très graves s’étaient produits. Dans les travées du stade Marien, Abderrahmane Ramdane, l’adjoint de l’époque du coach Luka Elsner, avait asséné un coup au visage de Frederik Vanderbiest, l’adjoint de Malines, après que ce dernier lui aurait proféré des insultes racistes (un argument qui n’avait toutefois pas été reçu par la justice de l’Union belge). Ramdane avait alors écopé d’une suspension de dix matches.Quelques mois plus tard, c’était le transfert surprise, en toute fin de mercato hivernal, du défenseur Thibaut Peyre de l’Union vers Malines qui allait remettre le feu aux poudres.Et ce, alors qu’il avait écopé d’une carte rouge quelques jours plus tôt lors de la demi-finale aller de la Coupe de Belgique entre les deux équipes. De quoi faire naître des suspicions chez certains supporters unionistes qui l’avaient incendié sur les réseaux sociaux. Ce dimanche, il s’agira de la première fois depuis ces événements qu’il effectuera son retour au Parc Duden en tant que joueur.Mais depuis lors, la marmite qui était prête à déborder s’est nettement refroidie. « À l’époque, c’était très tendu car on avait un objectif commun : retrouver l’élite », se souvient Perdichizzi. « Aujourd’hui, les deux clubs ont atteint leur but. Ils sont en D1A. Et cette saison, ils sont, de plus, chacun en situation favorable. La pression est dès lors redescendue d’un cran. »L’Union parviendra-t-elle à vaincre le signe indien ce dimanche ? Ou subira-t-elle une nouvelle fois la loi du Malinwa ?Éviter de retomber dans le piègeElle connaît en tout cas les pièges qu’elle doit éviter. « D’après moi, et c’est là que se situera la clé du match, l’USG devra avant tout contenir la grosse attaque de Malines, et notamment Nikola Storm qui est redoutable. Et à l’inverse, elle doit espérer que Vanzeir et Undav fassent, une fois de plus, la différence. »Et ce, afin de conserver cette avance confortable sur ses poursuivants, en tête du championnat. « Même si, pour moi, l’Union n’a vraiment pas beaucoup de pression à avoir », réagit encore l’ancien défenseur du Sporting de Charleroi. « Car avant la saison, elle aurait signé des deux mains pour se retrouver à cette position-là à ce moment-ci de l’année. Son objectif principal est déjà atteint. En tout cas, je suis très content pour mon ancien club, que j’espère bien pouvoir le retrouver la saison prochaine (NDLR : Westerlo est largement en tête de la Division 1B). »

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