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L’Union veut enfin être prise au sérieux  
L’Union veut enfin être prise au sérieux  

Confortablement installée dans le top 4, qualifiée pour les huitièmes de finale de l’Europa League et invaincue depuis dix rencontres, l’Union monte en puissance. Pourtant, certains joueurs estiment qu’elle n’est pas assez prise au sérieux. À raison 

? Tentative de décryptage.  next

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Et si les médias avaient sous-estimé l’Union 

? Une équipe pour laquelle on pouvait craindre le pire après les départs de Casper Nielsen, Deniz Undav, Kaoru Mitoma et Felice Mazzù durant l’intersaison. Et qui ne cesse pourtant d’impressionner. Preuve en a encore été faite ce jeudi avec une qualification tout en contrôle pour les huitièmes de finale de l’Europa League du côté de Malmö. Ainsi qu’avec cette quatrième place en championnat.

On tait les ambitions

Cette question initiale résume en quelque sorte la pensée de Teddy Teuma qui s’était exprimé samedi dernier en marge de la remontada face au Club de Bruges (de 0-2 à 2-2). « 

J’espère maintenant qu’on sera pris au sérieux par les médias. Je lis partout que l’Antwerp, Genk et Bruges sont favoris au titre alors qu’on a le même nombre de points que Bruges. 

»

Une réflexion qui est partagée par d’autres joueurs du noyau saint-gillois, comme Christian Burgess, le patron de la défense. « 

J’ai la même impression que Teddy. Car j’ai vu passer des choses sur les réseaux sociaux où on place ces trois équipes comme candidates au titre, alors qu’on se situe au même niveau que les Blauw en Zwart. Et que Genk et l’Antwerp ne disputent pas la Coupe d’Europe, contrairement à nous. 

»

Des déclarations qui font tiquer. Car oui, l’Union s’est installée dans le top 4. Oui, l’Union compte pratiquement le même nombre de points que la saison dernière à pareille époque (29 après 14 matches contre 31 il y a un an). Oui, l’Union marque presque tout autant (29 buts contre 33). Mais non, l’Union n’a jamais officiellement affiché ses ambitions. Ce qui a encore été confirmé cette semaine par les déclarations de Philippe Bormans, le directeur général du club. « 

Le titre ne doit pas être l’ambition du Conseil d’administration. Ce n’est pas réaliste 

», avait-il lâché. « 

Nous ne devons pas nous encombrer de cette pression. 

»

Mais alors, que veut vraiment l’Union 

? « 

En fait, il ne s’agit pas tant de remporter le championnat, mais d’être considéré comme une équipe qui a de l’ambition, tout comme le Club, le Standard ou Anderlecht, par exemple, qui ont aussi une chance de remporter la compétition 

», avait-il rajouté.

Des discours qui peuvent paraître ambivalents, surtout que des joueurs ont déjà confié leurs envies de titre cette année, à l’instar de José Rodriguez et Victor Boniface, pour ne citer qu’eux.

Mais Karel Geraerts, lui, n’y voit aucune contradiction. « 

C’est vrai que, quand on parle des favoris au titre, on oublie un peu l’Union car on n’a pas encore ce statut, c’est normal. Toutefois, petit à petit, on se fait respecter. Mais ce n’est pas pour autant qu’on va déclarer qu’on va jouer le titre. Ce sont des équipes comme Bruges qui doivent dire cela. Nous, on doit surtout rester très calmes et les pieds sur terre. 

»

« 

Prendre Seraing 

au sérieux 

»

Comme la saison dernière, l’Union reste donc très prudente à l’heure de confier ses ambitions… et se refuse même, pour le moment, de parler des Champions Playoffs. « 

Si on veut atteindre le top 4 

? L’objectif est de gagner le prochain match, tout simplement. C’est ce que je répète souvent, et cela ne change pas 

», réagit encore Karel Geraerts. Un coach saint-gillois désormais tourné vers le déplacement à Seraing de ce dimanche. Une rencontre lors de laquelle il aura à cœur de perpétuer la belle série en cours de ses troupes. L’Union reste en effet sur dix matches sans défaite. « 

Le danger, c’est que tout le monde soit content et fier après le succès à Malmö et qu’on ne prenne pas ce match au sérieux. Mais on a toutefois déjà montré qu’on était capable de recharger nos batteries et de bien enchaîner. 

»

L’AVIS DE JOSÉ JEUNECHAMPS
« Anthony Moris, meilleur gardien de Belgique »
D.R.

Le gardien saint-gillois impressionne.PhotoNews
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José Jeunechamps ne s’en cache pas. Il aime bien l’Union Saint-Gilloise. Ce qu’il admire surtout ? « La parfaite maîtrise technique et tactique. Il se dégage une force tranquille de cette formation. » Cette force tranquille, à laquelle fait allusion le coach de Seraing, a valu à l’Union de rétablir des situations qui semblaient cruellement compromises. C’est un message que doivent bien enregistrer les Métallos. Même si leur composition a changé du tout au tout, les « anciens » sont là pour rappeler que la saison dernière, ils menaient 0-2 au repos, lors de la manche disputée au Parc Duden, avant de se faire manger tout crus en seconde période (score final 4-2). « De fait, si par bonheur nous devions à nouveau bénéficier d’un avantage de deux buts, il ne faudrait pas croire que les jeux sont faits », insiste José Jeunechamps.
« Plus moderne »
Quand on lui demande qui, dans les rangs Saint-Gillois, il apprécie particulièrement, l’entraîneur du Pairay répond sans hésiter : « Anthony Moris. » Dans la foulée, il a cette remarque qui peut surprendre : « Le meilleur gardien du championnat de Belgique. » Meilleur ? Après Simon Mignolet, forcément ? « Non, avant », insiste JJ. « Mignolet prend peut-être davantage de place dans la cage, mais Anthony est un gardien plus moderne. Puis, son jeu au pied est tout simplement fantastique. Je le connais depuis notre parcours commun au Standard et, donc, sentimentalement, j’ai un faible pour lui. Cependant, cela n’intervient pas dans mon analyse. »

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