custom-header
L’Union SG met   la pression pour Mazzù, Anderlecht reste serein 
L’Union SG met   la pression pour Mazzù, Anderlecht reste serein 

Mazzù chez les Mauves: le litige n’est pas résolu.

La direction unioniste continue de mettre la pression   sur Anderlecht et Felice Mazzù en les menaçant de les assigner devant le tribunal du travail. Quoi qu’il en soit, rien n’empêchera l’entraîneur carolo de commencer son travail au RSCA, lundi. prevnext

  •  
  •  
  •  

Alors que s’ouvrait ce mercredi au stade Marien l’opération « Union-plage », une initiative offrant aux fans unionistes la possibilité de prendre un bain de soleil au bord du terrain de leurs héros, il semble encore très loin le moment où la direction de l’USG et son homologue anderlechtoise siroteront un cocktail ensemble. A chacun son interprétation juridique du dossier. Avec une évidence : l’Union ne digère pas le départ de Felice Mazzù au parc Astrid et pense à son portefeuille autant qu’à son image tout en égratignant celle de son voisin. Au point de menacer son ancien coach à succès et son nouvel employeur de les assigner devant le tribunal du travail. Avec des arguments « en béton », assure-t-on du côté de l’Union, mais qui ne feront pas le poids devant les instances judiciaires, rétorque-t-on à Neerpede.

1

Une loi de 1978

n’est pas l’autre

À Anderlecht comme à l’Union, on continue de jouer sur les mots. Ou plutôt sur les lois. Celles de 1978. À l’ombre de saint Guidon, on assure que c’est sur base de la loi du 3/07/1978 que Felice Mazzù a mis fin à son contrat à durée indéterminée qui était en cours à l’Union. En présentant son préavis, comme n’importe quel employé peut le faire. À l’USG, par contre, on prétend que c’est en se basant sur la loi du 24/07/1978, celle destinée aux sportifs rémunérés, que Mazzù a cassé son contrat. « Après nous avoir annoncé qu’il ne presterait pas son préavis, Monsieur Mazzù a signé à Anderlecht alors qu’il était encore sous contrat à l’Union », dit l’avocat unioniste M e Antoine Chomé. « Si nous le voulions, nous pourrions même invoquer une faute grave. Le RSCA a vraisemblablement perdu de vue l’Arrêté royal du 13/11/2012 étendant le champ d’application de la loi sur le contrat de travail des sportifs rémunérés aux entraîneurs. Et si nous pensons mettre également Anderlecht en demeure, c’est parce que la loi 17 du règlement FIFA stipule qu’un club est solidaire lorsqu’il engage un sportif rémunéré ayant cassé son contrat (NDLR : quand bien même Mazzù serait considéré comme un sportif rémunéré, il n’y a ici pas de caractère international au dossier, souligne-t-on au Sporting) et que le RSCA s’est rendu tiers-complice de la violation de contrat par M. Mazzù. Étant ici devant une démission abusive, nous sollicitions également paiement d’une indemnité complémentaire du chef de démission abusive. »

2

Une indemnité de 1,5

million à… 60 000 euros

Dès le départ de la controverse, l’Union a espéré une indemnité compensatoire de préavis de 1,5 million d’euros. Anderlecht était prêt à débourser un peu plus de 250 000 euros – soit davantage que ce que la loi exigeait – mais les deux clubs ne sont pas parvenus à un accord.

Aujourd’hui, vu la tournure prise par le dossier, la proposition anderlechtoise n’est plus sur la table et l’Union pourrait tout perdre dans l’aventure. L’Union parle d’un préavis de 18 mois : 6 mois multipliés par trois selon une clause du contrat jugée non légale par la partie adverse. Sur la base de la loi du 3 juillet 1978, le nouvel entraîneur anderlechtois ne devrait en réalité à l’USG que 6 semaines de préavis… dont deux ont déjà été prestées. Concrètement, Felice Mazzù et/ou Anderlecht pourrait être quitte de cette affaire en payant maximum 60 000 euros au vice-champion de Belgique. Philippe Bormans, le CEO de l’Union, a-t-il raison de s’entêter ?

3

Mise en demeure : ultime coup de pression (bluff) ?

En menaçant Felice Mazzù et Anderlecht de les mettre en demeure de payer le montant espéré relatif aux indemnités de préavis, l’Union tente de mettre un gros coup de pression (bluff) du côté du parc Astrid tout en étant convaincue qu’elle a le droit en sa faveur.

Bien que la direction unioniste demeure ouverte à une solution négociée, elle souligne qu’elle n’hésitera pas à assigner le RSCA et Mazzù devant le tribunal du travail. Elle ne se dit, par ailleurs, pas pressée à conclure un accord déséquilibré.

Quitte à s’enliser dans une procédure d’au moins un an et demi ?

4

Mazzù entraînera d’office les Mauves dès lundi

Quelle que soit l’évolution de l’affaire dans les prochains jours, personne ne voudra (pourra) mettre des bâtons dans les roues de l’entraîneur de l’année. Il sera bel et bien au poste, dès lundi, pour la rentrée des classes du RSCA. Particulièrement motivé à l’idée de commencer une nouvelle aventure… bruxelloise tout en essayant de ne pas (encore) penser au prochain derby de la capitale qui sent déjà la poudre. À moins que, d’ici là, la raison ait repris le dessus sur la passion ?

Une plage à l’Union en attendant le retour du championnat  

V.M. (PHOTO 

: RUSG)

next

  •  
  •  
  •  

Déguster un verre les pieds dans le sable tout en contemplant l’intérieur du stade Marien 

: c’est ce que l’Union Saint-Gilloise propose à partir de ce mercredi 15 juin. « 

Comme nous sommes en pleine intersaison, nous voulions tout de même permettre aux gens de profiter du stade. Voilà la raison qui nous a poussés à lancer ce concept unique en Belgique 

», explique-t-on du côté du club.

« 

Union plage 

» est ouvert du mardi au samedi de 10 heures à 22 heures jusqu’au 15 juillet. Soit une semaine avant le début du championnat.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

CLASSEMENT D1A

Prochaine journée - RUSG

Calendrier

Meilleur buteur