SÉBASTIEN HELLINCKX
Bafdili prend de la bouteille.
En accrochant une première victoire en D2, l’Union Saint-Gilloise B s’est rassurée et a montré qu’elle était capable de gérer un match après le couac essuyé face à Verviers.
Des sourires et un ouf de soulagement sont venus s’inviter dans le vestiaire de l’Union Saint-Gilloise B dimanche après-midi. La bande de Naïm Aarab venait d’accrocher son premier succès de la saison face à Rebecq (0-1), permettant de lancer définitivement sa saison. «
Nous avons dû aller la chercher avec notre courage
», jugeait Dalil Bafdili. «
Le but rapide de Makate (7e) a apporté de la confiance.
»
Un goal tombé, notamment, grâce au pressing effectué par les Saint-Gillois. «
Nous avions pour objectif de leur mener la vie dure. Rebecq est capable de bien jouer au football et il était primordial de les mettre en difficultés. Nous avons été costauds et matures. Cela prouve que nous sommes capables de jouer comme des hommes face à des hommes.
»
Ce pressing offensif n’est pas anodin dans le chef des Bruxellois qui ont l’ambition d’évoluer, chaque semaine, de la sorte. «
C’est l’ADN que nous souhaitons avoir en U23. Si nous y parvenons de manière récurrente en D2, nous pourrons faire mal à de très nombreuses équipes.
»
«
Gérer nos temps forts
»
Tout au long de la seconde période, et malgré la volonté de Rebecq d’attaquer le but unioniste, les protégés du coach Aarab ont tenu leurs rangs, à l’inverse de la semaine précédente face à Verviers. «
L’avantage psychologique que nous avions, nous l’avons conservé. En jouant avec intelligence et sérieux, on a pu contrer leurs offensives. Face à Verviers, nous avions manqué de professionnalisme. Face à Meux également, nous aurions dû l’emporter. À mes yeux, un 9/12 n’aurait pas été volé…
»
Le bilan est tout autre
: 4/12. «
Mais, la victoire de Rebecq peut servir de Rebecq, nous permettant de nous projeter plus facilement vers la suite de la saison. Nous devons simplement apprendre à mieux gérer nos temps forts.
»