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L’USG en stage – suite
L’USG en stage – suite

Baherlé fait  déjà étalage de  sa qualité de passe

Le médian français revit après six mois de galère

Pierre-Baptiste Baherlé apporte de la concurrence au milieu.

MFA

L’Union tient peut-être avec Pierre-Baptiste Baherlé un profil que le club cherchait depuis longtemps. Capable de délivrer des transversales aussi précises que tranchantes, il pourrait très vite chambouler la hiérarchie au milieu de terrain. Rencontre.
Il n’a pas fallu une séance entière pour que Pierre-Baptiste Baherlé n’impressionne l’assemblée. Non pas à la manière d’un Eden Hazard mais plutôt à la relance avec très peu déchets dans son jeu. L’ancien médian de Saint-Trond dispose d’une qualité de passe saisissante et on pouvait compter ses approximations sur le doigt d’une main.
Une impression renforcée par son excellente condition physique, lui qui est pourtant resté sur le carreau depuis le mois de janvier et la rupture de son contrat à Saint-Trond.
« J’ai énormément couru pour entretenir ma condition », explique-t-il. « J’emmenais quelques amis avec moi pour faire des tours de piste ou faire de longs footings. On jouait aussi au paddle ou au tennis pour s’aérer l’esprit tout en travaillant physiquement », poursuit-il.
Cet entraînement permanent en endurance pendant six mois, où il s’est «entraîné plus qu’en club », lui a en tout cas permis de réaliser d’excellents tests physiques. Et donc d’intégrer le cercle très fermé des trois meilleurs au test VMA (Vitesse maximale aérobie) avec Tracy Mpati (indétrônable dans cet exercice !) et Medhi Haddadouh.
« Ce n’était pas forcément une surprise pour moi. J’ai toujours été performant sur les courses de fond », raconte Pierre-Baptiste.
Mais il est certain que la vie loin d’un groupe commençait à peser sur le moral.
« Bien sûr que ça m’a manqué », lance-t-il. « C’est désagréable d’être sans club et d’avoir le sentiment de ne servir à rien. Ici, je suis très content de retrouver tout cela. Pendant ces six mois, je me suis entraîné dans des équipes amateurs en France, notamment dans l’équipe de mon frère, mais ce n’est évidemment pas la même chose. »
Aujourd’hui, le médian français de 24 ans compte bien mettre à profit la préparation pour se faire sa place dans le groupe saint-gillois.
« Avant ce stage, on ressent toujours un mélange d’appréhension et d’excitation quand on découvre un nouveau groupe. Au fil du temps, on arrive à se faire sa place dans le groupe. Pour l’instant, ça se passe bien et je suis content. »
« JE VOULAIS UN CLUB SPÉCIAL »
Dans un passé très récent, l’Union avait déjà marqué son intérêt pour Baherlé. Étonnant donc qu’il soit resté sur la touche six mois.
« Lors du précédent mercato, après que j’aie résilié mon contrat à Saint-Trond, j’étais en contact avec un club important en Belgique. J’attendais une réponse et on m’a fait attendre. Je ne me voyais donc pas revenir vers l’Union en disant que l’autre club ne voulait pas de moi… J’ai pris un risque et ça n’a pas été payant. »
Une attitude toute à l’honneur du médian axial français qui a finalement posé ses valises à Saint-Gilles, six mois plus tard.
« Je suis très content d’avoir signé ici. Je voulais un club spécial, pas banal. L’Union, par son histoire, est un club important en Belgique. C’est un club populaire et c’est ce que je cherchais. »
Doté d’une belle frappe, Pierre-Baptiste Baherlé pourrait très rapidement s’ériger en tireur de coup franc attitré. Une aubaine quand on sait que les Unionistes ont vendangé plusieurs phases arrêtées l’an dernier.

Titulaire indiscutable à Saint-Trond puis mis de côté

C’est à Saint-Trond que Pierre-Baptiste Baherlé s’est fait connaître en Belgique. Lors de la saison 2014-2015, où le club a été champion de Division 2, il a été l’un des maillons forts de l’effectif trudonnaire en participant à 29 matches de championnat. Malheureusement pour lui, la suite a viré au cauchemar.
« Au début, tout se passait bien. J’avais la confiance de Yannick Ferrera. J’étais important pour l’équipe avec ma qualité de passe. Nous formions à trois ou quatre le milieu et on se complétait bien. J’ai prolongé en décembre et six mois plus tard, avec le départ de Yannick au Standard, on ne voulait plus de moi », explique-t-il.
Un choix étonnant qui n’est pas forcément compréhensible…
« Pour moi, c’était assez brutal. J’avais pris de l’ampleur dans le groupe, on obtient le titre et puis j’ai eu droit à toutes sortes d’excuses. Une fois c’était qu’il y avait trop de joueurs, une autre fois j’étais devenu trop lent, comme si j’avais perdu ma vitesse pendant les vacances. C’était spécial et avec le départ de Yannick, ils ont essayé de me faire craquer en me mettant dans la réserve mais sans possibilité de jouer. Je suis resté calme mais en janvier, ça ne servait plus à rien de continuer comme ça. »
Pierre-Baptiste Baherlé a désormais tourné la page trudonnaire, pour le plus grand plaisir de l’Union.
LE STAGE MINUTE PAR MINUTE

Les organismes déjà mis à rude épreuve

Voici le déroulé complet de la journée de lundi des Unionistes dans leur camp de base allemand.
7H :

à peine le temps de se remettre des émotions de la victoire des Diables rouges la veille que les Saint-Gillois sont partis pour un footing matinal de 40 minutes aux alentours du complexe d’entraînement.

8H :

petit-déjeuner.

10H :

Fred De Meyer, le préparateur physique, accentue le travail de musculation. Sur terrain, tapis sous le bras, les joueurs se sont livrés à quelques exercices pour renforcer l’ensemble de leur musculature : abdos, fessiers, cuisses, tout y est passé. Si les visages commençaient déjà à grimacer, les Saint-Gillois n’étaient pas au bout de leur peine puisque Fred De Meyer leur avait encore concocté quelques exercices physiques alliant stabilité et courses en tout genre.

Marc Grosjean a ensuite pris le relais pour travailler la possession de balle ainsi que les phases de jeu offensives et défensives.
13H :

repas

16H :

les joueurs étaient de retour sur le terrain d’entraînement pour la troisième et dernière séance du jour. Après une mise en route physique signée Fred De Meyer, les joueurs ont retrouvé le contact du cuir avec le coach.

18H :

les hommes de Marc Grosjean, particulièrement éreinté par la grosse journée qu’ils viennent de vivre ont le loisir de se poser devant Italie-Espagne avant de passer à table.

21H :

séance vidéo d’une petite heure pour préparer la rencontre de ce mardi face aux U23 de Dortmund.

EXPRESS

Baherlé, Morren et Martens ménagés

BAHERLÉ.

Pierre-Baptiste a dû écourter la séance de hier matin en raison d’une douleur au muscle fessier. Le staff n’a évidemment pas souhaité prendre de risque et il a été ménagé pour la suite de la journée.

MORREN.

Charles a également été ménagé en faisant un peu de vélo et de piscine l’après-midi alors qu’il ressentait une fatigue à son genou qui a été opéré à la fin du championnat passé.

MARTENS.

Le défenseur de l’Union s’est occasionné une douleur au pied après un contact avec le cuir. À l’instar de Baherlé ou Morren, il a allégé son programme l’après-midi.

CHRISTIAN KÜHLWETTER.

L’attaquant allemand de Cologne est venu gonfler le groupe en stage puisqu’il a rejoint, en test, l’Union à la mi-journée hier.

AMICAL.

L’Union va jouer ce mardi à 16h son premier match amical de la préparation. Ce sera face aux U23 de Dortmund.

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