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L’Union mesure le chemin qu’il lui reste à parcourir
L’Union mesure le chemin qu’il lui reste à parcourir

Les Saint-Gillois se sont frottés au top niveau 

La déception était de taille.BelgaFace à Anderlecht, l’Union a eu un avant-goût de ce qui l’attendra -plus que probablement- la saison prochaine. Car, malgré la sévérité des chiffres, les Saint-Gillois n’ont pas à rougir de leur prestation. Mais ils se seront frottés à la dure réalité du football du plus haut niveau où les détails font la différence, ainsi que l’efficacité.

0-5 : le score est sévère pour l’Union qui aura montré de belles choses ce jeudi soir mais qui repart finalement avec une belle casquette de son stade Marien. « L’addition est salée et trop lourde par rapport à ce qu’on a montré durant soixante minutes », analysait Felice Mazzù, le T1 unioniste après la rencontre. « Je n’ai pas envie de manquer d’humilité ou de paraître prétentieux mais, en première période, on a montré plus de bonnes choses qu’Anderlecht qui n’a joué que par des transitions. Malheureusement, la différence entre eux et nous s’est vue au niveau de l’efficacité dans les deux rectangles. Quand on presse de cette manière comme on l’a fait pendant 90 minutes, c’est dommage qu’on prenne au final autant de buts. »Si cette rencontre était exceptionnelle à plus d’un titre pour le football bruxellois, Anderlecht revenant au Parc Duden 49 ans après sa dernière venue (c’était en 1972), ce derby risque pourtant bien de devenir la norme dans les années à venir. En effet, l’Union pourrait (devrait même) être championne d’ici quelques semaines et découvrira donc l’élite du football belge la saison prochaine. Ce jeudi soir, les Saint-Gillois ont pu voir ce qui les attendra très certainement d’ici quelques mois. Et les points qu’ils auront à travailler. « Je ne sais pas ce qui nous attend exactement l’année prochaine », lance, toujours prudent, Felice Mazzù. « Car on est encore loin de réussir notre pari. Mais si on parvient à l’atteindre, on devra grandir, surtout quand on a des moments difficiles comme ce fut le cas aujourd’hui (NDLR : lire ce jeudi soir). On doit être capable de rester serein et organisé, que cela soit aussi bien individuellement que collectivement. Il faut aussi dire que, cette saison, on n’a pas l’habitude d’être malmené de cette façon. Et on doit apprendre à canaliser nos émotions. Les gars sont des gagneurs et détestent la défaite mais ils doivent rester calmes. »Si cette lourde défaite fait évidemment mal, l’Union ne perd toutefois pas de vue son objectif principal : la montée. Et pour ce faire, elle devra rapidement évacuer la déception. Car dès dimanche, les Saint-Gillois sont à pied d’œuvre en championnat et accueillent le Club NXT. « La coupe et le championnat sont évidemment deux compétitions différentes et il ne faut pas se focaliser sur cette défaite », explique encore le coach des Jaune et Bleu. « D’autant qu’on est tombé sur un très bon Anderlecht, qui est en pleine confiance après sa victoire face à Genk le week-end dernier. Il faut tourner la page mais tout de même retirer les enseignements de cette rencontre. Ce sont des moments difficiles à vivre, c’est une certitude. Mais c’est dans ces instants-là que le groupe doit rester ensemble et positif. Il doit pouvoir continuer à avancer et à croire en lui. Il faut qu’il parvienne à tourner le bouton. »À voir si Mazzù sera parvenu à rapidement rebooster ses troupes. Réponse dès ce dimanche.

DANTE VANZEIR EST PRÊT À SE REMETTRE AU TRAVAIL 

« Apprendre   de nos erreurs »  

 .

Ce match de Coupe avait tout pour être une belle soirée pour les Unionistes après une première période de bonne facture où la bande à Felice Mazzù aura fait mal aux Anderlechtois. Sans trouver la faille. « Nous pouvons avoir quelques regrets après avoir manqué quelques belles occasions », relatait Dante Vanzeir, l’attaquant saint-gillois. « Mais face à ce genre d’équipe, il faut être plus tueur, plus précis dans le rectangle. »

Et forcément, face à une formation d’Anderlecht qui a pris confiance au fil du match, les Unionistes ont petit à petit perdu le fil et la confiance. « Le score est toutefois exagéré », coupait Vanzeir. « Les deuxième et troisièmes buts sont tombés l’un à la suite de l’autre et cela a forcément coupé nos jambes. Mentalement, nous avons alors pris un coup. Et on a pu s’apercevoir que face à des équipes de D1A, les erreurs se payent cash. Les sentiments sont donc très mitigés et partagés. »Dans ces cas-là, garder la tête froide est une priorité. Ce que l’Union n’a pas su faire, faisant montre de quelques gestes de frustration. « Nous n’avons pas l’habitude de perdre, encore moins avec de tels chiffres », expliquait encore l’attaquant. « Je pense que c’est normal d’avoir de la frustration. Ce sont les émotions qui nous traversent pendant un match. »Pas question toutefois de s’apitoyer sur son sort : l’Union SG doit se remettre au travail afin de se concentrer sur les dix dernières rencontres de championnat. L’équipe est forte mentalement et s’en relèvera. Cela ne sera certainement pas un problème, même si ce vendredi, cette défaite fera encore mal. »Les deux semaines folles des Bruxellois se clôtureront ce dimanche face au Club Next dans un match qui, sur papier, doit être remporté. « Nous devons tourner le bouton rapidement, c’est évident », glissait Vanzeir. « Et surtout : se regarder dans le miroir et apprendre de nos erreurs, tout en continuant notre travail. »

« L’équipe qui méritait d’ouvrir la marque, c’était l’Union  

 

Cette défaite devra fort logiquement être digérée. Et malgré les cinq buts concédés, tout n’était pas à jeter dans les rangs saint-gillois. Loin de là même. « Le score est lourd et ne reflète pas la physionomie de la rencontre », jugeait Anthony Moris, le portier saint-gillois. « Notamment en première période où l’équipe qui méritait le plus d’ouvrir la marque, c’était l’Union SG. »Le problème, c’est que les Bruxellois ont affiché des manquements dans les deux rectangles. « C’est là qu’un match de football se joue », pointait, sobrement, Moris. « Le second but anderlechtois a fait très mal puisqu’après, nous avons dû nous livrer et nous découvrir. Face à une équipe qui joue très bien en transition, grâce à des joueurs offensifs très rapides, cela se paye cash. »Si, en avant-match, Felice Mazzù avait donné « 30 % de chances » de passer, il n’en fut finalement rien. « Nous ne devons pas avoir honte. Anderlecht a repris des couleurs depuis quelques rencontres et l’a encore prouvé ce jeudi. C’est une formation en pleine bourre qui est parvenue à concrétiser ses occasions. On a pu voir ce qu’était le top niveau belge. »Et donc, l’Union a pu s’apercevoir du niveau qu’il faudra en cas de promotion en D1A. « Nous avions une carte à jouer car il y a de la qualité dans le vestiaire. Nous le prouvons chaque semaine. Et je le répète : ce qu’on a montré est très encourageant face à un potentiel candidat au top 4. »

Avec Kandouss 

Felice Mazzù avait décidé de quelque peu remanier sa défense. En effet, Van Der Heyden n’était pas titularisé et était remplacé par Kandouss, placé à gauche dans cette défense à trois. Le Français avait déjà été titulaire lors du 16e de finale face à Mouscron la semaine dernière, mais à droite de la défense à la place de Bager. Jordanov, également titulaire face aux Hurlus mais qui avait retrouvé le banc face au Lierse vendredi passé, était aligné d’entrée. Pour le reste, le tacticien de l’Union faisait confiance à ses joueurs habituels qui disputaient donc là leur cinquième match en deux semaines à peine. Un programme dantesque qui se poursuit dès dimanche face au Club NXT.

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